A Bujumbura : L’équipe dépêchée par Tony Mwaba visite le Groupe Scolaire congolais de Rumonge

Conduite par M. Patrick Talinabuna Basepelisa, Directeur à la DINACOPE, la délégation dépêchée par le ministre Tony Mwaba Kazadi à l’extérieur du pays pour vérifier l’effectivité de la gratuité de l’enseignement primaire dans les écoles consulaires continue sa mission.

Toujours au Burundi, cette équipe a tenu, le mercredi 22 mars dernier, une réunion avec les autorités scolaires concernées par leur mission. C’est le centre scolaire congolais de Bujumbura qui a servi de cadre à cette rencontre qui s’est avérée beaucoup plus pertinente.

Ensuite, elle a pris la direction de Rumonge, l’une des provinces du Burundi pour visiter le Groupe Scolaire congolais de Rumonge.

Sur place, un accueil chaleureux lui a été réservé par les chefs d’établissements, enseignants et élèves de ce Groupe Scolaire.

Sur le champ, le Directeur provincial et le Diprocope du Sud-Kivu 2, la province éducationnelle qui prend en charge ces établissements ont procédé au contrôle physique des enseignants.

Un exercice qui a permis à la délégation de déceler quelques cas d’irrégularités qui nécessitaient les orientations.




Nord-Kivu : 200 corps sans vie découverts dans les Vosges de Kalake et Kitimba à Masisi

Dans une interview accordée à nos confrères de Top Congo FM, Mambo Kawaya, membre de la Société civile du Nord-Kivu annonce la découverte de 200 corps dans les villages de Kalake et Kitimba vers le territoire de Masisi, juste après le retrait des rebelles du M23.

“On continue à découvrir des fosses communes, (comme par exemple) 200 personnes achevées par ce mouvement au niveau de Kalake et Kitimba”, a-t-il déclaré.

Ces fausses communes viennent s’ajouter à un bilan macabre livré, il y a encore quelques semaines, par l’ONU. Son bureau conjoint aux droits de l’homme avait, en effet, confirmé que plus de 170 personnes ont été tuées, entre les 29 et 30 novembre 2022, en guise de représailles contre la population civile de Kishishe et Bambo, dans le territoire de Rutshuru.

D’après Mambo Kawaya, les combattants M23 “n’ont jamais abandonné leurs positions. Pour preuve, ils ont publié, récemment, un communiqué où on pouvait lire : fait à Bunagana (la cité frontalière à l’Ouganda, première conquête de l’offensive de M23)”.

À lui de poursuivre : “cela signifie qu’ils n’ont jamais abandonné Bunagana, Kiwanja, Rutshuru. L’armée ougandaise s’est déployée au niveau de Mabenga”. Pire, les éléments des RDF, Forces de défense rwandaise ont pris position à Chanzu et Runyoni en appui à leurs alliés du M23.

“Et aujourd’hui même plusieurs vaches sont venues du Rwanda. Elles sont orientées vers le parc des Virunga”, ajoute l’activiste. En outre, affirme-t-il, le M23 n’a “jamais effectué une quelconque mission vers Sabinyo. Le mouvement a déjà refusé d’envoyer ses éléments vers Sabinyo”.

Et pour cause : “à Sabinyo, il n’existe aucune infrastructure, il n’y a pas de route. En tout cas, il n’y a pas moyen d’installer des infrastructures nécessaires pour accueillir ces combattants”, indique Mambo Kawaya avant de lâcher : “nous espérons que leur cantonnement pourra intervenir dans le camp (militaire) de Rumangabo”.

Le patron de la défense nationale, Jean-Pierre Bemba a récemment confirmé que la situation sécuritaire du pays demeure préoccupante dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo où les RDF/M23 poursuivent l’occupation des terrains.

À l’en croire, certains axes dont principalement Chanzu, Runyonyi et Bigega, des nouveaux renforts en provenance du Rwanda sont arrivés pour soutenir les rebelles dans leur conquête.

Jean-Luc Lukanda




Sommet de Bujumbura: les 4 vérités de Mbusa Nyamwisi 

Aussitôt qu’il a atterri ce mercredi 3 mai 2023 à l’aéroport Melchior Ndadaye de Bujumbura, capitale de Burundi, le Minétat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi a entrepris des réunions marathon en vue du XIème Sommet de chefs d’État et de gouvernement inhérent à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Mbusa Nyamwisi a d’abord tenu un brainstorming avec les experts congolais en prélude de la réunion ministérielle qui se tient ce 4 mai 2023 à Bujumbura ainsi que du Sommet de chefs d’État et de gouvernement du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération entre la RDC et la région. Ce sommet sera notamment marqué par la remise et reprise prévue le 6 mai prochain, entre le Président sortant du Mécanisme régional, le congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son homologue burundais, le Général Évariste Ndayishimiye.

Le ministre d’État congolais en charge de l’Intégration régionale s’est ensuite entretenu, à l’hôtel Panoramique de Bujumbura, avec l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies dans les Grands-lacs, Huang Xia. Le tête-à-tête a été élargi à certains officiels congolais notamment le Haut-représentant du chef de l’État dans le processus de Nairobi et la Feuille de route de Luanda, le prof Serge Tshibangu, du coordonnateur du Mécanisme national de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba (MNS), Claude Ibalanky, de son adjoint, Patrick Mutombo, de la conseillère principale du chef de l’État en matière de la diplomatie, Mme… ainsi que des experts des Forces armées de la RDC (FARDC) et des services spécialisés.

La RDC reste et demeure dans la logique de la paix dans la région, et ce, dans la dynamique des feuilles de route de Luanda et Nairobi déjà en exécution, ont, en substances, fait comprendre les officiels congolais à l’émissaire du SG de l’ONU dans les Grands-lacs. La partie congolaise regrette que dix ans après la conclusion de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, seul le Congo s’est appliqué à sa mise en application, le Rwanda, par contre, a fait fi des principes de bonne foi, du respect de la parole donnée, du Pacta sunt servanda, et s’est même payé l’outrecuidance d’entretenir un climat d’hostilités en foulant au pied l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Pour le régime de Kigali, après Accord-cadre= avant Accord-cadre.

Il y a 20 ans, a rappelé Mbusa Nyamwisi au diplomate onusien, il était ministre de la Coopération régionale. Depuis, la situation n’a guère évolué suite aux agressions répétées et mal camouflées dans des rébellions internes. Pis, à ce jour, Kinshasa s’offusque que les forces d’EAC qui sont déployées dans l’est de la RDC soient inactifs face aux menées subversives des éléments des M23 et leurs soutiens rwandais. Pourtant l’Accord-cadre précise qu’aucun pays membre ne peut violer la souveraineté d’un autre ni soutenir ni héberger un groupe armé étranger. Le MINETAT congolais en charge de l’Intégration régionale a tout de même encouragé les troupes régulières burundaises pour leurs efforts de s’imposer, bien que laborieusement, sur les forces négatives. “L’agression rwandaise n’a fait que trainer la RDC au rendez-vous du développement et du bien-être de sa population. Nous devons trouver les solutions.

La communauté internationale est responsable

C’est une Responsabilité historique très lourde pour la communauté internationale! « Durant 20 ans, être incapable de de restaurer la paix dans la région”, a repris M. Claude Ibalanky, Coordonnateur du MNS.

Le Haut représentant du chef de l’État, le prof Tshibangu s’est, lui, élevé avec fougue, contre l’hypocrisie des organisations régionales et de la communauté internationale. « Un pays agresseur, signataire du Pacte mais qui ne respecte aucun engagement ! et dont les institutions garantes ne condamnent ni ne pointe du doigt!”

Rappelant au représentant du SG de l’ONU, le contexte de la guerre actuelle pire qu’il y a 10 ans, la RDC, a fait comprendre Serge Tshibangu, a le droit de se questionner sur son opportunité de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Et Patrick Mutombo coordonnateur adjoint du MNS de rebondir, “la Charte de l’Union africaine a été violée par le Rwanda. Les signataires doivent pointer le Rwanda comme agresseur après 10 millions des morts déjà enregistrés en RDC”.

La conseillère principale du chef de l’État Wagner Katharina Mbuyi, dénonce les girouettes de Kigali qui souffle le chaud et le froid sur l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour mieux assouvir ses velléités expansionnistes. Le diplomate congolais en poste à Bujumbura estime sans fioritures que l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, dans sa forme actuelle, ne peut nullement apporter la paix dans la région, particulièrement dans l’est du Congo.

Aux grands maux, de grands remèdes. Tirant profit du XIème sommet de Bujumbura, la RDC mènera un lobbying, selon les indications du Minétat Antipas Mbusa Nyamwisi, pour la revitalisation des textes du Mécanisme de suivi en vue de les rendre plus contraignants et coercitifs notamment sur le respect de l’intégrité et l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation.




En marge de la célébration de la Journée des Orphelins du VIH/SIDA: L’Asbl «  La Main sur le Cœur » en diner de gala ce dimanche 7 main 

L’Asbl “ la Main sur le Cœur”, spécialisée dans la prise en charge des orphelins vivants avec le VIH/SIDA, organise ce dimanche 7 mai un diner de Gala à Fleuve Congo Hôtel. Ce, en marge de la journée internationale des orphelins du VIH/SIDA, célébrée le 07 mai de chaque année.

«  J’ai reçu beaucoup de pressions pour cette 7ème édition (…). Chaque édition est différente, chaque édition est spéciale et à chaque édition, c’est des nouvelles personnes qui viennent que nous rencontrons. Des personnes inconnues mais qui deviennent des parents pour nos orphelins. Pour cette édition, chaque partenaire a été au rendez-vous », a déclaré la présidente de cette Asbl Madame Dany Nyembe, visiblement très émue par l’engouement et l’ampleur qu’a pris cette œuvre de charité.

Très satisfaite du travail abattu, la présidente de l’Asbl «  La Main sur le cœur », justifie ce succès par la constance mais aussi et surtout la passion, qui caractérisent son équipe dans la prise en charge de ces orphelins malades.

«  Lorsque nous avons commencé cette affaire, personne ne croyait en nous. Mais aujourd’hui les fruits sont là et ça réjouit tout le monde. Je crois que c’est le résultat de la constance, c’est l’intérêt de tout le monde (…). Il n’y pas d’innovation, parce que la maladie est là et les enfants sont aussi là. L’innovation serait si on avait trouvé un vaccin. Cependant, je pense que l’on peut dire que la continuité du travail que nous faisons, le sérieux avec lequel nous le faisons et la passion avec laquelle nous menons nos activités font en sorte que les gens ont finalement un autre regard vis-à-vis de nous. On nous ne regarde plus comme ces femmes qui ont mis en place une association pour se faire voir mais plutôt comme ces mamans qui travaillent pour le bien-être des enfants. Ces enfants qui ne sont pas leurs enfants biologiques, qui ne sont pas leurs enfants de famille mais les enfants que Dieu leur a donnés », a souligné Madame Dany Nyembe

Pour ce diner de Gala, tout est au point afin de donner de la couleur et du cœur à cette soirée philanthropique, dont le pays a énormément besoin pour l’amélioration des conditions de vie des enfants malades du VIH/SIDA.

«  C’est un gala qui est lié à une situation de santé. On récolte des fonds qui sont directement liés aux enfants vivants avec le VIH, aux activités liées à la maladie. Et donc, ce n’est pas un gala concert que nous organisons », a souligné la présidente au côté deux autres membres de l’Asbl.

S’exprimant à son tour, la 1ère vice-présidente, Madame Madeleine Kapinga, a martelé sur le caractère particulier de l’Asbl. C’est la passion. Elle l’a dit en ces termes : « Nous faisons ceci par passion. Il n’y a pas des parts de lions là-dedans, c’est juste le cœur. Nous accompagnons nos enfants qui sont devenus aujourd’hui adultes dans cette lutte pour une vie meilleure. Nos enfants ont déjà dépassé les étapes de la peur, de la honte sur le VIH/SIDA. Ils sont maintenant dans une vie courante. Et nous, la Main sur le Cœur, nous allons continuer parce que la vision est là. Au cours de cette soirée, chacun va donner un franc, un dollars, et c’est un dollars qui fait que l’on puisse réhabiliter les hôpitaux, les salles de classe, scolariser les enfants ».

Lors de ce diner de gala, l’Asbl «  La Main sur le cœur » va présenter ceux qui étaient des enfants hier, aujourd’hui finalistes universitaires à la porte de l’emploi.

«  C’est la continuité du combat à la recherche du positif (…). Nous avons nos commandons qui ont terminé leurs études et vont maintenant entrer dans la vie d’adultes et nous sommes en train de chercher de l’emploi pour eux (…) », a indiqué la 2ème vice-présidente Micheline Mudiay avant de lâcher un sourire, qui couronne les efforts d’un travail bien fait.

Soulignons que lors des éditions antérieures, une partie des fonds récoltés avaient servi à payer les études des finalistes malades du VIH/SIDA, qui sont à l’université, aux humanités, en primaire et maternelle. Une autre partie était affectée à la réfection des bâtiments des maladies infectieuses de la pédiatrie de Kalembe lembe, de l’hôpital de Référence de Kintambo.

Prince Yassa




Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations U23 ce vendredi à Rabat

Le tirage au sort du tournoi final de la Coupe d’Afrique des Nations U23 TotalEnergies, Maroc 2023 aura lieu le vendredi 05 mai 2023 à 17h00 heure locale (16 h00 GMT).

Le Centre technique Mohammed VI à Rabat, au Maroc ; une des installations sportives les plus emblématiques du football africain, accueillera l’évènement.

Le tirage au sort sera retransmis en direct sur les plateformes officielles de la CAF CAFONLINE.COM et CAFTV (YouTube) ainsi que sur celles de plusieurs partenaires TV.

Huit équipes participeront au tournoi prévu du 24 juin au 08 juillet 2023 au Maroc.

La Coupe d’Afrique des Nations U23 TotalEnergies Maroc 2023, qui servira de qualification pour les Jeux Olympiques d’été – Paris 2024, réunira le Maroc, l’Égypte, le Niger, la Guinée, le Congo, le Ghana, le Mali et le Gabon.

Ce qu’il faut savoir sur les équipes participantes

Maroc : Le Maroc est le pays hôte pour la deuxième fois. Il a été vice-champion face au Gabon la dernière fois qu’il a été le pays hôte en 2011.

Le Maroc a remporté ses deux premiers matches lors de l’édition 2011 en battant le Nigeria et l’Algérie 1-0. Malgré une défaite contre le Sénégal lors de son dernier match de groupe, il s’est qualifié pour le dernier carré en battant l’Égypte, mais s’est incliné en finale contre le Gabon.

Égypte : L’Égypte, qui participe à sa quatrième phase finale, s’est qualifiée pour toutes les éditions depuis 2011.

Championne en titre, elle a remporté l’édition 2019 à domicile avec cinq victoires en jeu ouvert, battant la Côte d’Ivoire 2-1 en finale.

Les Pharaons ont la particularité d’être la seule nation à s’être qualifiée pour toutes les éditions du tournoi. Troisième place lors de la dernière édition organisée par le Maroc en 2011.

Gabon : Vainqueur de l’édition 2011. Les Panthères participent au tournoi pour la deuxième fois après avoir manqué les éditions 2015 et 2019. Les premiers vainqueurs du tournoi ont battu le Maroc hôte 3-1 en finale en 2011.

Ghana : Fait sa deuxième apparition dans le tournoi après 2019. A terminé quatrième lors de sa seule participation au tournoi en 2019. A perdu ses deux matchs à élimination directe en 2019 aux tirs au but contre la Côte d’Ivoire en demi-finale et contre l’Afrique du Sud lors du match pour la troisième place.

Mali : En passe de disputer sa troisième phase finale. Éliminé en phase de groupes lors de ses deux dernières participations au tournoi en 2015 et 2019. Après avoir quitté Égypte 2019 sans victoire, les Maliens tenteront de faire mieux cette fois-ci et d’atteindre le stade des huitièmes de finale pour la première fois.

Congo : Fait ses débuts dans le tournoi. Il a battu l’Afrique du Sud lors du dernier tour de qualification, se qualifiant grâce à des buts marqués à l’extérieur après avoir fait match nul 1-1 à l’aller et 0-0 au retour. C’est la troisième équipe de la région UNIFFAC à atteindre la phase finale, avec le Cameroun et le Gabon.

Guinée : Fait ses débuts dans le tournoi. Elle a surpris le Nigeria lors des éliminatoires en obtenant un match nul 0-0 à Abuja lors du match aller du troisième tour, puis en s’imposant 2-0 lors du match retour disputé à Rabat. Le Niger et le Nigeria sont les 6e et 7e équipes de la zone WAFU à se qualifier pour le tournoi.

Niger : Fait ses débuts dans le tournoi. Il a battu la Guinée Bissau au premier tour de qualification et a surpris la Côte d’Ivoire au deuxième tour avec un match nul 1-1 à l’extérieur après un match nul 0-0 à domicile, ce qui lui a permis de se qualifier pour le troisième tour contre le Soudan qu’il a battu 2-1 sur l’ensemble des deux matches.




Habitat décent pour tous: Pius Muabilu signe un ambitieux contrat de construction des cités intégrées à Kinshasa avec la firme chinoise CRBC

M. Pius Muabilu, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat a signé ce jeudi, avec la firme chinoise China Road and bridge corporation (CRBC), un ambitieux contrat relatif à la conception, au financement, à la viabilisation, à la construction et à l’exploitation des cités intégrées. Le coût global de ce projet est estimé à 900 millions de dollars américains.

Tous les Congolais méritent d’accéder au logement décent, selon la vision du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en matière d’habitat. C’est l’ultime détermination du ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala qui a motivé la signature, ce jeudi, d’un, entre la RD Congo et la firme chinoise China Road and bridge corporation (CRBC), représentée par son Directeur général M. Tao Huace.

Dans un premier temps, le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala et ses hôtes ont procédé à la signature de ce contrat, en faveur de la capitale congolaise, pour un montant global de 900 millions de dollars américains. Les deux parties prévoient, en effet, de continuer la coopération bilatérale au bénéfice de différentes villes de la RD Congo. Cap sur les logements décents et abordables pour toutes les catégories sociales, ces cités intégrées devront, en tout état de cause, répondre aux règles de l’art en la matière, entendez les logements décents, l’aménagement des espaces boisés, les complexes scolaire et universitaire, les centres hospitaliers, les complexes sportif et commercial, les équipements culturels, le guichet de banque, le poste de police, le parking des jeux, la station-service, le parking, pour ne citer que ces préalables.

Contrat dûment signé, ce jeudi, entre les deux parties, les partenaires chinois ont pris l’engagement d’envoyer d’urgence à Kinshasa, des ingénieurs appelés à effectuer utilement l’étude de faisabilité, en vue du démarrage des travaux. Dans cet entendement, les sociétaires de la firme chinoise CRBC ont promis, par l’entremise de leur Directeur général Tao Huace, de respecter les termes du contrat tel que signé.

Il faut préciser que le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala était entouré, lors de la signature dudit contrat, dans la salle des réunions de son cabinet, de quelques collaborateurs dont le Directeur de cabinet adjoint Me Mechack Mandefu Muela. En revanche, du côté de la firme chinoise, son Représentant Pays et d’autres délégués ont accompagné le Directeur général de CRBC M. Tao Huace. Signalons que China Road and bridge corporation est présente dans différents pays de l’Afrique noire, notamment au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Angola, en Ethiopie.




CENI : Clôture avec succès des journées portes ouvertes sur l’opération d’adjudication

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a clôturé ce jeudi 04 mai les journées portes ouvertes à son siège situé sur le boulevard du 30 juin dans la Commune de la Gombe, activités organisées à l’intention des parties prenantes au processus électoral en cours. Il s’agissait pour la Centrale Électorale, d’expliquer à ses différents partenaires le modus operendi du nettoyage du fichier électoral.

Des exposés, des projections des vidéos illustrant les agents en pleine opération d’adjudication, des questions des partenaires suivies des réponses des membres du bureau de la CENI, la visite au Centre National de Traitement (CNT) où des techniciens suppriment les doublons, les mineurs, les données de ceux qui se sont fait enrôler en envoyant des photos, voilà les différentes étapes des activités qui ont eu lieu à la CENI durant huit jours.

Ce jeudi, dernier jour des journées portes ouvertes, était réservé aux membres du Gouvernement, du Parlement et du pouvoir judiciaire.

Dans son mot de bienvenue lu au nom de l’Assemblée plénière, Mme Sylvie Birimbano, Questeur adjoint, a circonscrit le cadre de cette activité qui répond aux principes de transparence et de redevabilité, à cette étape cruciale du processus électoral où la CENI est en train d’élaguer du fichier électoral toutes les inscriptions irrégulières.

Pour sa part, le Rapporteur adjoint, Paul MOHINDO a, dans son mot d’orientation, fait remarquer à l’assistance que c’est une première pour la CENI d’ouvrir grandement les portes de son Centre National de Traitement aux partenaires, afin qu’ils palpent du doigt les réalités de ce travail qui requiert discrétion et sécurité, car s’agissant de la manipulation des données sensibles des électeurs.

De manière technique, le Secrétaire Exécutif National adjoint (SENA), Mme Marie Josée Kapinga, a, avant la visite guidée au CNT, expliqué en quoi consiste l’opération d’adjudication ou audit interne du fichier électoral et les différentes étapes avant l’utilisation du fichier électoral.

Durant les échanges, plusieurs propositions ont été formulées, notamment le renforcement de la collaboration avec le pouvoir judiciaire via des cadres de concertation et formation du personnel judiciaire sur les questions électorales, car dans chaque étape du processus électoral, les décisions administratives de la CENI sont provisoires. Seules celles de la justice sont définitives. D’où la nécessité d’avoir un personnel judiciaire suffisamment outillé sur les notions électorales pour des décisions qui rencontrent les procédures de la CENI.

C’est le deuxième vice-président, Didi Manara qui a, au nom du Président Denis Kadima, déclaré closes les journées portes ouvertes de la CENI sur l’opération d’adjudication. Tout en invitant les uns et les autres à se préparer pour le scrutin prévu le 20 décembre 2023.

Bien avant, le Rapporteur, Mme Patricia Nseya a, au nom de l’Assemblée plénière, remercié toutes les parties prenantes au processus électoral qui ont répondu à l’invitation de l’organe chargé du processus électoral et référendaire en RDC.




Office des routes : Le DG Jeanneau Kikangala n’est pas propriétaire de la page Facebook dont on l’attribue

Visiblement, un cybercriminel serait en train de viser les mandataires publics membres du Congrès National Congolais (CNC). Sinon, comment expliquer qu’un certain Vancke Mayunga qui a créé une page Facebook au nom de Mme Christelle Muabilu, Directeur général adjoint de l’Office congolais de contrôle (OCC), est la même personne qui s’est permise de créer une autre page Facebook au nom du Directeur général de l’Office des routes, le professeur Jeanneau Kikangala ?

A en croire un communiqué parvenu à notre rédaction, la Direction générale de l’Office des Routes porte à la connaissance du public que le compte Facebook de son Directeur général, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy a été piraté. Un certain Vancke Mayunga, opérant avec le numéro de téléphone +243 810 587 354 serait l’auteur de cet acte

Selon le même texte signé par Mme Joceline Olito Make, Assistante en Communication, et qui a bénéficié le visa de Me Harold Badibanga wa Badibanga, Coordonnateur du Bureau de la Direction générale, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy n’utilisant plus Facebook, n’est pas concerné par tout ce qui est lié à cet acte de banditisme, et demande au public de s’en métier et promet d’utiliser toutes les voies de droit pour mettre hors d’état de nuire les auteurs de ce forfait.




Elections 2023 : Tshisekedi rappelle à la responsabilité des médias dans l’encadrement des échanges

L’année 2023 est une année électorale par excellence qui, comme il peut l’être observé sous d’autres cieux, se conjugue par de fortes sollicitations des médias et par l’organisation de débats sur les plateaux télévisés ou sur toute autre plateforme médiatique. Malheureusement, force est de constater que ce contexte singulier revêt le risque parfois de concourir à la dissémination, dans la sphère publique, non plus de visions ou d’idéaux censés prôner le vivre-ensemble, mais plutôt de propos discourtois, discriminatoires voire d’invectives aux relents tribalistes et séparatistes, en méconnaissance des lois en vigueur dans notre pays.

C’est ici que le président de la République a rappelé la responsabilité des médias dans l’encadrement de ces échanges et dans les dispositions qu’il vous convient de prendre pour éviter ces dérapages ; mais aussi, il les a exhorté à utiliser leurs plateaux et leurs différents médias pour favoriser un débat politique sain, lequel permettra à la fois à vos invités ainsi qu’à vos téléspectateurs, auditeurs et lecteurs d’être édifiés sur la nature des offres politiques leurs proposées sous forme de programmes et propositions par les candidats.

Pour ce faire, il a demandé au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), dans son rôle de régulateur, d’y veiller, car il en va de la qualité de notre démocratie.

« Par ailleurs, j’ose croire que ces assises marqueront également le point de départ de la vulgarisation des dispositions innovantes de la nouvelle Loi sur la presse afin que le public en saisisse la quintessence », mentionne-t-il, tout en leur rappelant l’importance du rôle des médias au sein de notre société. Il vous appartient donc d’agir avec diligence pour renforcer votre instance d’autorégulation en vue de vous assurer que ceux qui exercent le métier le fassent toujours avec professionnalisme.

Félix Tshisekedi a promis que le Gouvernement se tiendra à vos côtés pour vous accompagner dans ce processus qui s’intègre dans la dynamique globale du changement de narratif souhaité dans le secteur qui est le vôtre.

Il en a profité pour attirer l’attention des médias sur la prolifération des informations erronées et non vérifiées autrement appelées « fakenews » ou encore « infox », source de nombreux maux dans nos sociétés contemporaines. Ceci constitue, pour nous, un défi commun à relever et je vous invite à jouer votre rôle de paravent et d’antidote contre ces fléaux qui menacent notre société à l’heure du numérique.

« Je vous rappelle, une fois de plus, que l’exercice de la liberté de la presse vous confère des droits auxquels sont toutefois assortis, des devoirs. Cette liberté doit s’exercer dans les limites des prescrits des Lois, du respect de la vie privée et de bonnes mœurs ainsi que des impératifs liés à la sécurité du pays », dit-il, tout en saluant le patriotisme des journalistes dans la défense des intérêts de la patrie en cette période d’agression.

Il les a exhortés à continuer à faire preuve de plus de professionnalisme et de responsabilité dans la manière d’exercer cette liberté de la presse à travers vos différentes productions et prestations pour nous accompagner dans le travail de refondation en cours de notre cher et beau pays, la République Démocratique du Congo.

Il a terminé par revenir sur le pacte conclu pour la salubrité médiatique. « Beaucoup demeure encore à être fait sur ce plan, mais je ne peux que faire part de mon optimisme au regard de l’élan d’unité observé autour des festivités du jour. Ces défis requièrent un travail en synergie », croit-il.




Congrès de l’UNPC, une solution majeure de la refondation de cette instance d’autorégulation

De l’avis de Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, l’organisation du Congrès de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) se présente comme une solution majeure de la refondation de cette instance d’autorégulation de la profession. « Notre Gouvernement s’apprête à s’acquitter de ses obligations conformément aux résolutions des Etats Généraux de la Communication et Médias », annonce-t-il.

En ce qui concerne la salubrité médiatique, il a rappelé que la première phase du contrôle de conformité administratif et documentaire des Editeurs des programmes et des sociétés de télédistribution pour la ville de Kinshasa a été bouclée par la Commission permanente ad hoc.

Les résultats ont été présentés lors de la 95ème réunion du Conseil des Ministres qui en a pris acte.

A l’expiration du délai de grâce de 15 jours qui court jusqu’au mardi 09 mai 2023, nous allons procéder à la déconnexion des Editeurs des programmes non en règle et à la connexion de ceux qui le sont ; à la déconnexion de ceux qui émettent encore en analogique ; à l’extension de ce contrôle administratif et technique, dans une seconde phase, aux différentes radios et autres catégories des médias.

Ainsi, l’application stricte de ces mesures ne viendront en aucun museler la liberté d’expression, celle de la presse en particulier, plutôt que de conformer les usagers du secteur au respect des textes légaux et réglementaires. Et ainsi faciliter le travail d’identification des médias de ceux qui seront éligibles à l’aide directe prévue par la Loi.

L’Etat ne peut pas appuyer des médias qu’il ne connaît pas et qui ne sont pas pleinement en règle sur le plan administratif et technique.

« Au vu des résultats relevés ci-haut, ce ne serait pas trop dire que de dire que vous pouvez avoir le sentiment du devoir accompli en ce qu’à ce stade de votre mandat, vous avez relevé le défi principal dans notre secteur, celui de doter la presse Congolaise d’une Loi mère moderne et plus protecteur des journalistes après 27 ans. Et dans cette Loi, vos engagements pour une presse libre, des médias viables et des journalistes professionnels sont tenus sans ambiguïté », indique Patrick Muyaya.

Il promet d’avec toutes les parties prenantes, nous travaillons sur les mesures d’application qui permettrons au Gouvernement de concrétiser et de rendre effectif ce qui a été cristallisé dans la Loi.

Cette nouvelle dynamique amorcée, sous l’impulsion du Président de la République, augure des lendemains meilleurs pour ce corps de métiers appelé à retrouver ses lettres de noblesse en jouant véritablement son rôle de 4ème Pouvoir au sein de notre société. Pour que cette flamme reste à jamais allumée.