Kongo-Central : Guy Bandu et Jean-Claude Mvuemba rassurent Peter Kazadi du maintien de la cohésion sociale

Face aux rumeurs sur les réseaux sociaux faisant état des tensions qui existeraient entre le Gouvernement provincial et l’Assemblée provinciale, Guy Bandu Ndungidi et Jean-Claude Mvuemba se veulent rassurants.

C’est au cours d’une réunion avec le patron de la territoriale en RDC que le Gouverneur et le Président de l’Assemblée provinciale du Kongo-Central ont affirmé, jeudi 04 mai devant le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, que la paix règne dans la province du Kongo-Central, particulièrement entre le Gouvernement provincial et l’Assemblée provinciale.

« En tant que patron du Ministère de l’Intérieur, il était soucieux de savoir exactement qu’en était-il de la situation politique au niveau de la province du Kongo-Central. Je peux confirmer qu’à ce stade, nous sommes toujours très engagés dans le maintien de la cohésion provinciale, qui est le gage du développement de la province. C’était juste l’occasion de confirmer que tout va pour le mieux », a affirmé le Gouverneur Guy Bandu.

Mêmes propos tenus par le Président de l’Assemblée provinciale Jean-Claude Mvuemba. « Son Excellence Monsieur le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières a souhaité nous voir par rapport à tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux entre l’Assemblée provinciale et le Gouverneur. En tant que quelqu’un qui veut la paix, il a souhaité tout d’abord nous écouter pour que nous sachions aussi sa vision. Finalement, il a compris lui-même en tant qu’un ancien parlementaire (…) », a laissé entendre Jean-Claude Mvuemba.

« La population du Kongo-Central doit savoir que l’Assemblée provinciale est là, le Gouverneur est là par rapport à la cohésion sociale. Il n’y a aucun problème. Le Gouverneur fait son travail de l’exécutif, l’Assemblée provinciale fait son travail de législateur», a-t-il ajouté.

Le Gouverneur Guy Bandu Ndungidi tout comme le Président de l’Assemblée provinciale Jean-Claude Mvuemba, chacune de ces deux autorités s’est fait accompagner par quelques personnalités.




A Abuja : Pius Muabilu va prendre part à la 42ème Assemblée générale de Shelter Afrique

Quel sera le message du gouvernement de la République Démocratique du Congo aux travaux de la 42me Assemblée générale de Shelter Afrique ? La question est sur toutes les lèvres. Les assises débutent ce 06 mai et le ministre d’Etat à l’Urbanisme et Habitat du Congo Démocratique y prendra activement part.

Pius Muabilu est d’ailleurs attendu dans la ville d’Abuja au Nigeria où se tiendront les assises dans les heures qui suivent. Le patron du développement urbain prendra parole à la table ronde ministérielle prévue le 09 mai, selon son conseiller chargé de communication et des questions politiques.

Celé Kanangila fait partie de la délégation d’avance du ministre d’État arrivée à Abuja hier soir. Il précise par ailleurs que le numéro un de l’Urbanisme et Habitat profitera de son séjour pour mener le lobby en faveur de son Congo Natal.

Pius Muabilu a joué et gagné dernièrement un siège au conseil d’Administration de Shelter rappelle-t-il. Et d’ajouter « c’est une première depuis l’accession de la RDC à l’indépendance ». Le warrior à l’Urbanisme et Habitat va donc profiter de son séjour pour activer la mise en œuvre de différents protocoles d’accord signés avec cette société.

Il sera également question pour lui d’expliquer le bien fondé de différentes réformes initiées pour remettre de l’ordre dans ce secteur. À l’aéroport international d’Abuja, Pius Muabilu sera accueilli par son collègue Nigérian, avant un échange avec la presse nationale et internationale au salon diplomatique.

Il accordera en suite une série d’audiences dans sa résidence de circonstance. Soulignons que la 42ème session de Shelter Afrique est placée sous le thème : « L’économie politique dans l’environnement bâti ».




Y a-t-il eu abus de pouvoir dans le chef de l’équipe de l’IGF en mission d’encadrement au Kasaï-Oriental ?

Y a-t-il eu abus de pouvoir dans le chef de l’équipe de l’IGF en mission d’encadrement au Kasaï-Oriental ? C’est la question que se pose M. Dieunit Kanyinda Mampinda, Chargé de Communication de l’IGF, qui explique qu’en vue d’assister les autorités provinciales à intégrer les bonnes pratiques en matière de gouvernance, principalement la programmation des dépenses et le respect des règles de la justification de celles-ci, l’Inspection Générale des Finances a entrepris, depuis l’exercice 2021, de diligenter des missions d’encadrement auprès de certaines Provinces. Présentement, ces missions sont entre à l’œuvre auprès des Provinces du Kongo Central, Kasaï-Oriental…

Dans le cadre de cette assistance à la bonne gouvernance, dit-il, il est attendu des Autorités provinciales de programmer les dépenses à exécuter et d’en soumettre les pièces justificatives à l’équipe des Inspecteurs des Finances. Et ce, pour un contrôle à priori, les dépenses urgentes étant exécutées par ces Autorités, sous leur propre responsabilité, sous réserve de leur présentation à l’équipe d’encadrement, à l’occasion du prochain plan de décaissement.

Pour l’exécution de ces missions, il est demandé aux équipes d’encadrement de maîtriser toutes les sources des recettes des Provinces, afin d’éviter que des dépenses hors-programmation ne soient exécutées à leur insu.

Dans le cas particulier de la Province du Kasaï-Oriental, indique-t-on, l’équipe des Inspecteurs des Finances vient de découvrir l’existence de deux comptes bancaires ouvertes par la Province, non-déclarés par elle, alors que des transferts en provenance du Pouvoir central y ont été logés, soit d’un montant de CDF 1 000 000 000 dans le compte solidarité Kasaï-Oriental en décembre 2022 et un montant de CDF 200 000 000 dans le compte AGRIPPEL en avril 2023. De ces deux comptes, des dépenses d’un total de CDF 360 351 807 ont été effectuées, en dehors de tout plan de décaissement et sans demande de régularisation introduite par les Autorités provinciales. Celles-ci se sont donc installées dans une posture de fraude, visant à contourner les mesures d’encadrement mises en place.

Comme il est demandé aux équipes des Inspecteurs des Finances, dans de pareilles circonstances, il revenait à celle en mission auprès de cette Province, de prendre des mesures conservatoires pour mettre un terme à cette fraude, consciemment mise en place par le Gouverneur de la Province. Si les dépenses effectuées à partir de ces deux comptes sont celles pour lesquelles le Pouvoir central a transféré les fonds y logés, il n’y a aucune raison qui justifierait que la Province tienne à exécuter ces dépenses en dehors des mécanismes d’encadrement mis en place. L’examen de ces dépenses camouflées est par conséquent en cours et les responsabilités, en cas d’actes infractionnels, seront établies.




Audit du fichier électoral : Pourquoi un tel rétropédalage à seulement 12 jours de cette activité obligatoire de la CENI ?

Animé par le souci de la réussite du processus électoral en cours, le Panel des Experts de la Société Civile suit avec grand étonnement les agitations infondées autour de l’audit externe du fichier électoral. Il est connu de Tous que l’audit est la voie obligée pour la certification de la transparence de tout fichier électoral voulu crédible, professionnel et stable. Lequel, demeure maillon fort du triangle électoral composé des électeurs, des compétiteurs et du pouvoir organisationnel.

Pour la société civile, cette situation qui apparaît comme du camouflage, après tous les ratés dans l’opération d’identification et enrôlement des électeurs, ne peut laisser indifférent aucun acteur lucide et intéressé par le processus électoral en RDC ; étant donné que cela va à coup sûr jeter définitivement l’opprobre sur lo tenue des bonnes élections dans notre pays. Tenez:

1. Dans son calendrier rendu public en date du 26 novembre 2022, la CENI elle-même avait prévu comme 35 activités, l’audit externe du fichier électoral du 15 au 20 mai 2023 pour une durée de 6 jours. Pourquoi un tel rétropédalage à seulement 12 jours de cette activité obligatoire de la CENI ? Il convient de noter qu’ignorer une seule activité pertinente du calendrier est susceptible de consacrer la remise en question du processus dans sa globalité.

2. Parlant de l’audit externe du fichier électoral, il se dégage une évidence que la CENI, ne peut recourir qu’à une expertise en dehors de la RDC. Sur ce, la CENI était préalablement consciente des impératifs de la souveraineté de notre pays ;

3. Quant à la présence de l’équipe de l’OIF, seule la CENI est en mesure de justifier son invitation en RDC pour cette opération ;

4. L’argument tempête par les uns évoquant le nom de Mme Louise Mushikwabo, Secrétaire générale de l’OIF comme obstacle principal à l’audit externe du fichier électoral et en tant qu’élément de violation de la souveraineté de la RDC, laisse perplexes une multitude d’observateurs connaissant le fonctionnement des organisations internationales. Mais il est surtout cocasse de noter que pour eux, la présence sur le territoire congolais de différentes armées étrangères ne semble pas violer la souveraineté de notre pays mais que c’est le simple audit du fichier électoral qui porterait atteinte à celle-ci !

En conséquence, face à ce qui s’apparente à une tentative de cacher la vérité sur les données réelles relatives au nombre d’enrôlés, et, si la CENI et tous ceux qui la soutiennent persistent sur ce chemin puéril de l’opacité dans le fichier électoral, le Panel des Experts de la Société Civile attire l’attention de l’opinion publique mais surtout celle des parties prenantes au processus électoral que ce fichier ne peut contribuer à avoir une bonne loi sur la répartition des sièges mais, par contre, prépare. d’ores et déjà, le tripatouillage des voix lors de prochains scrutins dans certains bureaux de vote dans lesquels se posera avec acuité le problème des listes des électeurs




Audit externe du fichier électoral : La CENI opposée à toute de pression, de quelque nature que ce soit

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que, conformément au Calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, il est prévu l’audit externe du fichier électoral.

Dans un communiqué publié à cet effet et signé par Mme Patricia Nseya Mulela, Rapporteur, la CENI attire l’attention de l’opinion publique sur ce qui suit:

1. Le fait qu’aucune organisation internationale ou nationale ne détient le monopole de l’expertise en matière d’audit du fichier électoral et que toutes, sans exception, recourent au service d’experts indépendants, la CENI va faire, dans les tout prochains jours, un appel à candidatures en vue de constituer une équipe mixte composée d’experts nationaux et internationaux pour conduire la mission d’audit externe du fichier électoral, conformément à son calendrier électoral.

2. Contrairement aux cycles électoraux passés, le processus de la Révision du Fichier électoral (RFE) 2022-2023 se fait à travers une mutualisation des efforts et des ressources avec l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) pour la constitution d’un registre de l’état-civil congolais. De ce qui précède, il est nécessaire de traiter la base des données découlant de la RFE avec toutes les précautions en termes d’exigence par rapport à l’indépendance de la CENI, à la souveraineté et à l’intégrité nationales, et à la protection des données personnelles.

3. La CENI n’a pas besoin de subir de pression, de quelque nature que ce soit, concernant l’audit externe du fichier électoral, inscrit du reste dans le calendrier électoral. La Centrale Electorale souligne que l’audit du fichier électoral fait partie des bonnes pratiques auxquelles elle se soumet de plein gré. C’est pourquoi cet exercice est prévu dans le calendrier électoral et repris dans le Plan Stratégique et Opérationnel 2022-2026 de la CENI qui, dans son axe 3, consacre le principe de transparence à chaque étape du processus électoral.




Judo: Clôture de la formation des volontaires et cadres techniques de judo

Dans le cadre des préparatifs pour les jeux de la francophonie que va abriter du 28 juillet au 6 août prochain, le judo congolais à l’instar d’autres disciplines Luttes, athlétisme et autres, n’est pas demeuré en marge en ce qui concerne la formation des officiels techniques, arbitres et violontaires.

En ce qui concerne la formation des volontaires et cadres techniques de judo, celle-ci s’est clôturée en beauté le lundi dernier au Salon Rouge du stade des martyrs en présence des membres de la Cordination Nationale des Activités du judo en RDC. On a noté la présence du Cordon Me Nico Lianza, du cordon adjoint Me Patrick Kalala sans oublier le rapporteur adjoint Me Ben.

Que peut-on retenir de cette formation ?

Cette formation était animée par l’expert Nigérien de la Fédération Internationale de Judo Abdoularahamane Youssef. Il avait animé ce stage en trois modules et il explique comment il s’y était pris : ‘’On a commencé avec les 50 bénévoles volontaires choisis par le Comité National des Jeux de la Francophonie ‘’CNJF’’. On a parcouru le thématique du volontariat et du bénévolat. On a également vu la différence, on a vu les engagements, les rôles, les responsabilités, les devoirs de manière générale du bénévole pendant le début du jeu. Et nous avons enchainé avec la formation des officiels techniques’’.
L’expert Abdoularahamane Youssef croit que les stagiaires ont appris quelque chose

 

Que pense-t-il de la réception de la matière dispensée par les stagiaires ? A cette question il répond sans ambages : ‘’ Je pense qu’au bout de ces trois jours de formation avec les officiels techniques, les uns et les autres ont pu s’approprier de manière générale, de tout ce qu’on a eu à faire. Il faut aussi dire que la formation a été théorique mais pratique. Nous avons fait des simulations pour que chacun puisse se sentir dans le bain de l’événement’’.
Antoine Bolia




Volley-ball: La Loi écrase Canon de Ndjili 3 sets 0 hier à l’Euvokin   

Trois rencontres de la version féminine étaient à l’affiche hier jeudi 4 mai 2023 au terrain du commissariat général de la police pour compte du championnat de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa. Le moins que l’on puisse dire est que tous les favoris ont gagné comme le témoigne le relevé ci-après :

Jeudi 04/05/2023

1. Ouragan vs New La Loi (D) : 3-0 (25-20, 25-22, 25-23)

2. DCMP vs La Gracia (D) : 3-1 (25-21, 19-25, 25-23, 25-15)

3. La Loi vs Canon (D) : 3-0 (25-12, 25-17, 25-11)

En match reprogrammé de l’Euvokin mercredi,

Madaka a battu Inter 3 sets 0

En match reprogrammé joué le mercredi 3 mai 2023, la jeune et ambitieuse équipe de Madaka a dominé sans surprise Inter 3 sets 0.

Tous les résultats du Mercredi 3/05/2023

1. Force Terrestre vs Bythiah (M) : 3-0 (25-20, 25-15, 27-25)

2. Free Boys vs Olympic (M) : 3-0 (25-12, 25-22, 25-15)

3. Madaka vs Inter (M) : 3-0 (25-19,25-14, 25-19)

4. Espoir vs Green Team (M) : 2-3 (25-15, 25-22, 20-25, 29-31, 10-15)

Suite du calendrier Samedi 07/05/2023

10h00 : Madaka vs Olympic (M) :

11h00 : Green Team vs Bythiah (M) :

12h00 : New La Loi vs La Loi (D) :

Dimanche 07/05/2023

09h00 : DCMP vs Ouragan (D) :

10h00 : Canon vs La Gracia (D) :

11h00 : Espoir vs Free Boys (M) :

12h00 : Force Terrestre vs Police (M) :

Antoine Bolia




Boxe: Echos du championnat du monde à Ouzbékistan, Fiston Mbaya passe en 1/8 de finale en dominant Imankuliyev de Turkmenistan chez les Mi-Welter 63,5 kg 

Le congolais Fiston Mbaya est passé en 1/8 de finale dans la catégorie Mi-Welter 63,5 kg au championnat du monde de boxe qui se déroule à Tachkent, capitale d’Ouzbékistan.

En effet, Fiston Mbaya a battu aux points Imankuliyev de Turkmenistan, ce jeudi 4 mai 2023. Signalons qu’à l’étape précédente, il avait battu aux points le bulgare Dzhurov. Le mercredi 3 mai, le coriace Steve Kulenguluka dans la catégorie Super Welter -71 kg a perdu aux points 1-4 face au Turkménistan Numuhammedov Bayramdurby. Le mardi 2 mai 2023, chez les lourd-Léger 86 kg, le congolais Nathan Mbeli était éliminé au 1er tour par le Kazak Togambay Sagyndyk.

La RDC aligne 7 boxeurs congolais à ce championnat du monde. Il s’agit de :

1. Nathan Mbeli : catégorie Lourd-léger

2. William Mukewa : catégorie Lourd

3. Maroy Sadiki : catégorie super –Lourd

4. David Tshama : catégorie moyen

5. Fiston Mbaya : catégorie Mi-Walter

6. Pita Kabeji : catégorie Mi-Lourd

7. Steve Kulenguluka : Super Welter

La compétition a lieu du 30 avril au 14 mai 2023 à Tachkent.

Antoine Bolia




Strong Man: Me Vandam Mbangilwa, président de Strong Man ou les hommes les plus forts de la RDC a fêté son anniversaire le 4 mai

Le Jeudi 4 mai 2023, Me Vandam Mbangilwa, président de Strong Man ou les hommes les plus forts de la RDC, a fêté son anniversaire de naissance.

S’il faut dire des choses telles qu’elles sont, Me Vandam Mbangilwa ou V=Visionnaire, V=Vainqueur, fait partie des hommes les plus forts de la RDC. Il a eu à le prouver à maintes reprises par le passé. Pour le moment, il a légué sa force à ses poulains qui marchent sur ses traces.
On se rappellera qu’au mois de février dernier, plus exactement le 11 février 2023 dans la Salle 2000 d’Ouagadougou, Burkina Faso au Tournoi qualificatif au championnat d’Afrique de Strong man, la RDC était le seul pays qui avait fait le podium en dehors du Burkina Faso qui avait pris les deux premières places. Le 1er a fini les épreuves de force en 1’49’’, le second a accompli 2’39’’ tandis que Mika Ntambwe de la RDC a fini les épreuves de force en 2’59’’.
Ce rappel, c’est pour souhaiter joyeux anniversaire à Me Vandam qui fait la fierté du pays dans le domaine de la force musculaire.


Antoine Bolia




Dans ce communiqué conjoint : La Zambie s’engage à fournir du maïs et de la farine de maïs pour les espaces Grand-Katanga et Grand-Kasaï qui connaissent une forte demande 

C’est dans le but de consolider la diplomatie économique que le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Vital Kamerhe a conduit une délégation gouvernementale à Johannesburg et Pretoria en Afrique du Sud.

Sur place, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale ensemble avec ses collègues de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa et celui des Petites et Moyennes Entreprises-PME, Désiré Birihanze a eu des échanges fructueux avec les producteurs, entrepreneurs et industriels.

Au menu, l’échange d’expériences pour booster la production agricole en République Démocratique du Congo pour ainsi lutter contre l’insécurité alimentaire.

Cette première étape de la mission a été sanctionnée par la visite de quelques minoteries Lusaka, la capitale Zambienne a constitué la deuxième étape de cette mission gouvernementale.

Ici un communiqué conjoint entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et la République de Zambie sur le commerce du maïs et de la farine de maïs a été signé par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Vital Kamerhe et Reuben Phiri Mtolo, Ministre zambien de l’Agriculture.

Dans ce communiqué conjoint, la Zambie s’est engagée de fournir des engrais et des semences améliorées à la Rdc, mais du maïs et de la farine de maïs pour les espaces Grand-Katanga et Grand-Kasaï secoués aujourd’hui par une forte demande de ce produit.

En outre, le Gouvernement zambien s’est engagé de faciliter la traversée sur son territoire des remorques transportant des farines de maïs destinées pour les espaces Grand- Katanga et Grand-Kasaï en provenance de la République Sud-Africaine.

Avant de quitter Lusaka, le Vice-Premier Ministre, Vital Kamerhe et ses collègues mais aussi le Secrétaire général adjoint du Gouvernement ont échangé avec quelques producteurs, entrepreneurs et industriels, et ce, avant de visiter quelques entrepôts contenant les produits agricoles.

Juste après, cette délégation gouvernementale s’est rendue à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga.

Les échanges avec les producteurs locaux de maïs et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) ont été au rendez-vous auxquels ont également pris part le ministre des Hydrocarbures, la Vice-ministre des Finances et le Vice-Ministre du Plan.

L’accompagnement du Gouvernement congolais avec la prise des quelques mesures urgentes pour booster la production locale de maïs qui constitue une solution durable à cette problématique a été au cœur de ces réunions, et cela, avec des facilités à accorder aux opérateurs économiques œuvrant dans ce secteur.