Boxe: Pita Kabeji saura-t-il décrocher une médaille pour la RDC au championnat du monde à Ouzbékistan ?

Les jours passent mais ne se ressemble pas au championnat du monde de boxe qui se déroule à Tashkent, capitale d’Ouzbékistan. La RDC est sur la bonne voie pour espérer glaner une médaille.

Franchir l’étape de 1/8 de finale et atteindre les ¼ de finale dans un championnat du monde de boxe n’est pas à une mince affaire. Pourtant, le boxeur congolais Fiston Mbaya dans la catégorie Mi-Welter 63,5 kg, venait de réussir cet exploit. Pita Kabeji dans la catégorie des Mi-Lourd est en voie de l’imiter.

A l’étape des ¼ de finale, Fiston Mbaya a perdu aux points 28-29 face à un mongole, le vendredi 5 mai 2023. Après avoir été malmené aux deux premiers rounds, le congolais a renversé la tendance au 3è et dernier round. Mais c’était trop tard comme pour dire : ‘’Rien ne sert de courir, il faut partir à point’’ dit-on. Félicitations tout de même à lui pour la bravoure dont il a fait montre.

Au cours de la même soirée, en 1/16 de finale dans la catégorie des Mi-Lourds, le congolais Pita Kabeji a battu son adversaire Joseph Nickell par arrêt de l’arbitre au 1er round. Et chez les moins de 92 Kg, Mbangi Mukiena William a perdu par arrêt de l’arbitre au 2è round.

Signalons que ce championnat du monde de boxe qui se déroule à Tachkent, capitale d’Ouzbékistan a battu tous les records historiques des éditions passées :

-539 athlètes pour 13 catégories

-107 pays participent à ce championnat du monde.

Pita Kabeji sur qui repose désormais l’espoir congolais Saura-t-il le faire en sorte que la RDC glane au moins une médaille ? Les prochaines heures nous en diront plus.

Antoine Bolia

 




Badminton: Une aubaine pour la Fédération de Badminton du Congo,   Joël Kazadi, entraineur de badminton et parabadminton en formation en Allemagne

La Fédération de Badminton du Congo ‘’Febadco’’ en sigle par l’entremise de son Secrétaire Général M. Marcel Bukasa, est heureusement d’annoncer à l’opinion sportive nationale et internationale que M. Joël Kazadi, entraineur de badminton et Parabadminton est en formation en Allemagne pour cinq mois.

En effet, le précité est bénéficiaire d’une bourse allemande. Cette formation est véritablement une aubaine pour le badminton congolais qui a trop souffert ces derniers temps. On ne compte plus le nombre de fois où les badistes de la République Démocratique du Congo ont brillé par leur absence aux compétitions internationales. Pour ne prendre qu’un exemple, les fauves congolais étaient attendus du 11 au 18 décembre 2022 dernier au championnat d’Afrique U19 à Port Louis, en Ile Maurice. Malheureusement, suite au blocage financier, ces jeunes gens n’ont pu effectuer le déplacement. Il s’en est suivi d’autres où ils ont brillé également par leur absence.

A dire vrai, ces absences constitue à n’en point douter une manière de casser l’élan de nos jeunes sportifs (badistes) qui ont su donner de la valeur au badminton de la RDC par leurs performances sportives. La bourse allemande dont bénéficie M. Joël Kazadi est un motif de satisfaction pour l’avenir de cette discipline en RDC.

Antoine Bolia




RENVERSER LES AUTELS NEGATIFS POUR BATIR L’AUTEL POSITIF/LE Pasteur #FRANÇOIS MUTOMBO VH 07 MAI 2023




Le conseil des ministres adopte le projet de décret portant création du FONAREV

Le Ministre des Droits Humains a soumis au Conseil pour examen et adoption, le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret N° 22/38 du 06 décembre 2022 fixant les statuts d’un établissement public dénommé Fonds National des Réparations des Victimes des Violences Sexuelles liées aux conflits et d’autres crimes contre ta paix et la sécurité de l’humanité en République Démocratique du Congo (FONAREV).

En effet, dans le cadre de sa vision de restaurer la paix et la cohésion nationale, le Chef de l’Etat, a engagé le pays dans un processus de l’implémentation de la Justice Transitionnelle, et dont un volet important porte sur les réparations en faveur des victimes de toutes les atrocités ainsi que leurs ayants droits.

II est apparu nécessaire et urgent d’instituer un Fonds des réparations des victimes des conflits armés, en tant que structure nationale permanente conçue sur le modèle préconisé par la Politique de Justice Transitionnelle de l’Union Africaine, en vue de booster la solidarité nationale et internationale et de canaliser ainsi les ressources financières nécessaires aux réparations des victimes ou de leurs dépendants, a motivé le Ministre des Droits Humains.

A cet effet, le 6 décembre 2022, le Décret fixant les statuts d’un Etablissement public dénommé Fonds National des Réparations des Victimes des Violences sexuelles liées aux conflits et d’autres crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) a été signé, après son adoption au Conseil de Ministres.

Le 26 décembre 2022, le Chef de l’Etat a promulgué la loi N0 22/065 du 26 décembre 2022 portant principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.

L’article 21 de la loi sus évoquée dispose qu’il est « institué un Fonds chargé d’appui à l’accès à la Justice, à la réparation, à l’autonomisation et au relèvement communautaire des victimes et de leurs ayants droit ».

Le Décret N° 22/38 du 06 décembre 2022 fixant les statuts du FONAREV ayant été adopté avant la promulgation de la loi N° 22/065 du 26 décembre 2022 susmentionnée, il a été jugé nécessaire de le rendre conforme à ladite loi, et c’est cette raison principale qui justifie sa modification




Au conseil des ministres : Vital Kamerhe fait le rapport de mission sur l’approvisionnement en farine de maïs

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a présenté le Rapport préliminaire de la mission gouvernementale qu’il a conduite en Afrique du Sud, en Zambie puis à Lubumbashi consécutivement à la rareté et la montée des prix de la farine de maïs dans le grand Katanga et le grand Kasaï.

Dans le but garantir, à l’immédiat, l’approvisionnement sur le marché local, une réunion d’urgence de la Commission Economique et Financière du Gouvernement élargie se tiendra ce samedi 6 mai 2023 pour examiner les détails du rapport et proposer les mesures idoines à prendre pour, d’une part, répondre aux besoins d’approvisionnement pressent, et d’autre part, d’accroitre la production locale, solution durable sur la problématique du maïs.




Le Gouvernement s’active à rapatrier environ 350 qui doivent quitter le Soudan en proie aux affrontements

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères a informé le Conseil de la situation de nos compatriotes bloqués au Soudan. Ils sont environ 350 qui doivent quitter ce pays en proie aux affrontements.

Il a rassuré que nos Ambassadeurs au Kenya et au Caire ont été mobilisés pour leur apporter l’assistance nécessaire pour leur permettre de quitter ce pays. Les besoins logistiques ont été sollicités pour faciliter le retour de ses compatriotes. Le Conseil a pris de ce Rapport et le Gouvernement mettra à disposition les moyens pour cette fin.




Bientôt la réalisation du projet de chemin de fer électrifié à écartement standard, section Bujumbura-Gitega-Uvira-Kindu 

Le ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a présenté au Conseil deux notes d’information. La première est relative à la signature de la Charte de l’Organisation de la Sécurité de l’aviation de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SASO) de la SADC.

Il s’agit d’une organisation spécialisée et autonome de la SADC née sur recommandation de l’OACI, celle de voir assurer plus efficacement la supervision aérienne à l’échelle régionale à travers des moyens viables.

La signature de sa charte par notre pays permet d’avoir accès à ce cadre de mutualisation qui offre une assistance conformément à la convention de Chicago relative à l’aviation civile et qui permettra de renforcer nos actions pour sortir de la liste noire de l’Union européenne.

A ce jour, il faut rappeler des progrès constants et considérables passant de 11,4% en 2006 pour atteindre un taux de 66,52% au terme de l’audit de l’OACI a mené dans notre pays en février 2023.

La deuxième note d’information a porté sur le projet de chemin de fer électrifié à écartement standard, section Bujumbura-Gitega-Uvira-Kindu.

Ce projet fait partie d’un programme de développement conjoint entre les trois pays, la République Unie de Tanzanie, la République du Burundi et la République Démocratique du Congo. Il vise à relier le port en eaux profondes de Dar-es-Salaam, en Tanzanie, à la ville de Kindu en République Démocratique du Congo, en passant par les villes de Gitega et Bujumbura au Burundi.

Les avantages liés à la réalisation de ce projet intégrateur sont salutaires pour le développement économique dans toute la zone du projet. Notre Gouvernement œuvre à la reconstitution d’un système ferroviaire capable de répondre aux exigences de capacité, de régularité, de rapidité et de sécurité.

Pour sa mise en œuvre, un Mémorandum d’entente tripartite a été signé à Dar-es- Salam, le 07 mars 2022, entre les trois pays concernés.

Pour leur part, la RDC et le Burundi ont convenu de recourir au service d’un Consultant unique pour entreprendre les études de faisabilité pour l’extension de la ligne de chemin de fer de l’axe ira-Kindu d’un linéaire de 664 km pour la section Uvira-Kindu et 250 km pour la section Gitega-Bujumbura, et la connecter au chemin de fer en construction actuellement du côté de la Tanzanie jusqu’à Musongati, la frontière Burundo-tanzanienne.

Après l’appel à manifestation d’intérêt lancée en date du 21 mars 2022, à l’issue de l’évaluation des offres techniques et financières par le Comité technique conjoint et le Comité de pilotage du projet, l’offre du Groupement CPCS & ZUTARI a été retenue pour un montant de 3.178.686 USD hors taxes.




Face aux recommandations du FMI : Nicolas Kazadi insiste sur une meilleure hiérarchisation des dépenses, la révision à la baisse des dépenses en biens et services

Au sujet des perspectives pour 2023, une attention particulière a été portée sur l’accélération des dépenses dans un contexte préélectoral et de conflit armé à l’Est du territoire. Cette situation exige une meilleure hiérarchisation des dépenses, la révision à la baisse des dépenses en biens et services et le maintien d’une masse salariale au niveau prévu dans le Budget en vue de soutenir l’investissement et de réduire les pressions inflationnistes.

Au terme de deux semaines d’échanges, la Mission du Fonds Monétaire International et la partie gouvernementale ont clôturé le cadrage macroéconomique 2022, fixé les cibles du Programme pour l’année 2023 et discuté des mesures des reformes à mettre en œuvre pour permettre à la République Démocratique du Congo d’accéder au nouveau Fonds de Résilience et de Durabilité.

Un accord au niveau des services a été obtenu, en attendant sa confirmation par le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI) prévu le 28 juin prochain.

Cet accord confirme, une fois de plus, les performances de croissance économique exceptionnelle à 8,9% en 2022 et la gestion macroéconomique prudente assurée par le Gouvernement sous l’impulsion du Président de la République. Il donnera lieu à un cinquième décaissement de plus de 200 millions USD d’appui à la balance des paiements.

S’agissant des perspectives pour 2023, une attention particulière a été portée sur l’accélération des dépenses dans un contexte préélectoral et de conflit armé à l’Est du territoire.

Cette situation exige une meilleure hiérarchisation des dépenses, la révision à la baisse des dépenses en biens et services et le maintien d’une masse salariale au niveau prévu dans le Budget en vue de soutenir l’investissement et de réduire les pressions inflationnistes.

Le Gouvernement procèdera également à une stricte limitation des paiements en espèces aux guichets de la Banque Centrale du Congo, laquelle est également soumise au plafond de 10.000 USD par retrait conformément à la Loi.

Enfin, le Gouvernement accélèrera la réforme de la Fonction Publique en vue de la maitrise de la masse salariale, la mise en œuvre du cadre de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Les discussions en rapport avec l’accès de la République Démocratique du Congo au Fond de Résilience et de Durabilité se poursuivront en vue d’une conclusion rapide.

Le Ministre des Finances a également présenté l’état d’avancement des travaux de construction du Centre Financier de Kinshasa, du Centre de Congrès de Kinshasa et du siège de l’Office des Routes, projets couverts par les Contrats (Engineering, Procurement, Construction and Financing) avec une entreprise turque.

Le coût total des projets se chiffre à 290 millions USD pour environ 150.000 mètres carrés de surface, soit un coût moyen de 1.900 USD par mètre carré incluant la construction, l’équipement et l’ameublement.

Les montants préfinancés par le constructeur ont déjà été partiellement remboursés à concurrence de 110 millions USD.

Le Ministère des Finances a négocié un financement de 157 millions USD dont 127,5 millions USD auprès de la TDB (Trade & Development Bank) et 30 millions USD auprès de Frontera Capital Group Limited.

Ces financements, à caractère commercial, n’enfreignent pas les clauses du Programme Economique du Gouvernement avec le Fonds Monétaire International et n’affectent pas la viabilité de la dette publique de la République Démocratique du Congo au regard des indicateurs d’endettement à fin 2022 qui chiffrent le ratio d’endettement (Dette/PIB) à 17%.

 




L’Agence Française de Développement finance un projet ville durable pilote secondaire à Boma au Kongo-Central

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire a présenté la note d’information relative au financement par l’Agence Française de Développement d’un projet « Ville durable » au Kongo Central, précisément à Boma.

A la suite des échanges subséquents sur la question de la promotion des villes durables, l’Agence Française de Développement a mis à disposition un financement global de de 50 millions d’euros dont 10 millions d’euros de subvention et 40 millions de prêt souverain concessionnel.

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire a souligné que ce projet aura comme ville pilote « Boma » au regard de son caractère symbolique d’ancienne capitale de la République Démocratique du Congo et son accessibilité.

Les axes prioritaires du projet seront approfondis à l’issue de l’étude de faisabilité, dont les termes de référence seront élaborés en étroite collaboration avec l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire.




Gestion de la masse salariale : Le Gouvernement s’emploie à accélérer la constitution du fichier de référence de l’Administration publique

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté au Conseil la problématique de gestion de la masse salariale. En liminaire, il a souligné que l’évolution de la rémunération des Agents et Fonctionnaires de l’Etat est devenue un indicateur important pour apprécier les performances du Gouvernement en matière de gouvernance et de finances publiques.

Aussi, importe-t-il de relever que les partenaires de ce dernier, notamment le Fonds Monétaire International (FMI), ne manquent pas d’inclure dans leurs recommandations la nécessité de maîtriser les effectifs payés ainsi que la masse salariale.

En effet, après plusieurs rapports techniques, le Gouvernement de la République avait autorisé le recrutement d’un Cabinet d’audit afin de faire un diagnostic exhaustif et de proposer des pistes de solution durables quant à la gestion du fichier centralisé de la paie. En exécution de cette recommandation, le Cabinet ASSYST a été recruté pour mener cet audit, qui, au demeurant, est en cours de réalisation.

Dans le même élan, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a effectué un audit du circuit de la paie du premier trimestre 2020 au premier trimestre 2022 dont la synthèse des conclusions a été rendue publique par voie de communiqué de presse ce jeudi 27 avril 2023.

Tous ces efforts visent à maitriser les effectifs payés et de manière globale la masse salariale et de lutter contre les fraudes héritées du passé.

A ce sujet, il a rassuré que le Gouvernement s’emploie à accélérer la constitution du fichier de référence de l’Administration publique qui passe par la finalisation de l’identification biométrique des Agents et Fonctionnaires de l’ensemble du pays, la poursuite du processus de mise à la retraite en cours, et le renforcement de la systématisation des opérations d’assainissement du fichier unique de la paie.

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, a fini par présenter l’état de paie des Agents et Fonctionnaires de l’Etat.