SM le Roi Mohammed VI félicite SM Charles III et SM Camilla à l’occasion de leur couronnement Souverain du Royaume-Uni et Reine

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Sa Majesté Charles III, à l’occasion de son couronnement Souverain du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, et à Sa Majesté la Reine Camilla à l’occasion de son couronnement Reine.
Dans ce message, le Souverain exprime, en Son nom propre et au nom du peuple marocain, Ses félicitations les plus chaleureuses à Sa Majesté Charles III et à Sa Majesté la Reine Camilla, leur souhaitant “un règne marqué de progrès et de prospérité, bénéfique à Votre peuple”.
A cette occasion, SM le Roi réitère Sa fierté profonde des liens d’amitié solide et d’estime mutuelle unissant les deux Souverains et les deux Familles royales, ainsi que des relations distinguées basées sur la coopération fructueuse et la solidarité agissante liant les deux pays.
Le Souverain Se dit convaincu que ces relations séculaires ne pourront que se renforcer davantage grâce “à Notre détermination commune à les développer au service des intérêts suprêmes de Nos deux peuples amis”.
SM le Roi réitère aussi Ses chaleureuses félicitations et Ses expressions d’estime à SM le Roi Charles III et à SM la reine Camilla, leur exprimant, ainsi qu’à tous les membres de la famille royale, Ses vœux les meilleurs de santé, de bonheur et de longue vie.
Maexpress.ma




Accord-cadre d’Addis-Abeba: Tshisekedi exprime son ras-le-bol 

A Bujumbura, Félix Tshisekedi a constaté, avec une profonde amertume et une grande désolation que, dix années après l’entrée en vigueur de cet Accord-cadre d’Addis-Abeba, la rupture de ce pacte collectif par un des Etats signataires, la République du Rwanda qui, sous couvert du mouvement terroriste du M23 pourtant défait et qu’il a ressuscité, s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie de la Province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo ; ceci, en totale violation de l’engagement régional numéro 3 de l’Accord-cadre dont il est signataire, de même que les Chartes des Nations Unies et de l’Union Africaine dont il est partie, le tout sur fond d’exploitation illégale de nos ressources naturelles.  

M. Félix Tshisekedi, président de la Rdc a pris part, ce samedi 06 mai 2023 à Bujumbura, capitale du Burundi, au onzième sommet sur le Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la région, placé sous le thème : « Le rôle des femmes et des jeunes dans la promotion de la paix et du développement pour une mise en œuvre efficace de l’Accord-cadre ». C’était en présence M. Antonio Guterres, dont les efforts inlassables à la quête de la paix et la sécurité dans le monde, en général, et dans la région des Grands Lacs, en particulier, ne sont plus à démontrer.

En effet, la Rdc avait eu le privilège d’accueillir en sa capitale, Kinshasa, la 10ème Réunion du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba. A cette occasion, c’est le président Félix Tshisekedi qui avait reçu la responsabilité de présider à la destinée du mécanisme commun au cours des quinze derniers mois.

« Au nom de mon peuple et compte tenu de l’importance qu’il porte sur cet engagement, j’acceptais volontiers votre décision collective. A cet effet, j’avais placé mon mandat sous le signe de la consolidation des progrès modestes accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba et du renforcement de la coopération régionale pour gagner le pari de la paix durable », dit-il.

Et d’ajouter que j’avais donc mis l’accent sur la promotion des investissements transfrontaliers afin de garantir la paix, un bien collectif recherché par nos peuples, et relevé qu’il revenait à toutes les parties prenantes de se remobiliser pour redynamiser notre structure régionale de gouvernance dudit Accord-cadre et de mieux impliquer nos populations dans la noble lutte pour la paix, la sécurité et la stabilité en République Démocratique du Congo et dans la Région.

Au moment de passer le témoin à son estimé homologue Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi, Félix Tshisekedi constate l’état alarmant de la situation sécuritaire dans la Région des Grands Lacs, en général, et dans l’Est de la République Démocratique du Congo, en particulier.

En effet, ces dernières semaines, explique-t-il, le peuple congolais a une fois de plus été endeuillé par des tueries massives, notamment à Kizimba et à Kalega dans le Masisi ainsi qu’à Kishishe dans le Rutshuru, dans la Province du Nord-Kivu, la faute à l’activisme des groupes armés et terroristes sévissant dans la région. Dans le même ordre d’idée, le regain de tension observé au Soudan, plus particulièrement à Khartoum, fait des victimes innocentes et des déplacés par milliers.

Dans son discours, Félix Tshisekedi a fait voir qu’il y a de cela une décennie, la signature de cet Accord-Cadre à Addis-Abeba augurait des lendemains meilleurs et radieux pour les peuples de notre Région. « Nos Etats souscrivaient et décidaient de faire du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des pays voisins, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des uns et des autres, de l’interdiction de fournir une assistance aux groupes armés ni à des personnes impliquées dans des crimes de guerre et contre l’humanité ou des crimes d’agression, et de la facilitation de l’administration de la justice grâce à l’entraide et la coopération judiciaire dans la Région ; la pierre angulaire de notre action collective, nous autres États géographiquement localisés dans cette Région des Grands Lacs africains », indique-t-il.

Un constat d’échec 

A la lueur des objectifs consacrés par cet Accord historique, d’aucuns auraient préféré que soient célébrés, ce jour, avec faste les acquis de notre engagement collectif pour une Région des Grands Lacs complètement pacifiée, pense Fatshi.

Hélas ! c’est avec une profonde amertume et une grande désolation que nous constatons, dix années après l’entrée en vigueur de cet accord, la rupture de ce pacte collectif par un des Etats signataires, la République du Rwanda qui, sous couvert du mouvement terroriste du M23 pourtant défait et qu’il a ressuscité, s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie de la Province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo ; ceci, en totale violation de l’engagement régional numéro 3 de l’Accord-cadre dont il est signataire, de même que les Chartes des Nations Unies et de l’Union Africaine dont il est partie, le tout sur fond d’exploitation illégale de nos ressources naturelles.

Pour le président congolais, cette attitude délibérée et plus d’une fois réitérée par un Etat signataire ne nous impose un choix tout autre que la revitalisation de cet Accord, tel que l’a notamment recommandé le Conseil de Paix et Sécurité de l’Union africaine lors de sa 1140e session, le 17 février dernier, en marge du 26e Sommet de l’Union africaine. A l’en croire, le contexte de la tenue de ce sommet nous commande donc de procéder à une évaluation lucide de ce qui aurait pu être fait, c’est-à-dire, entreprendre une réflexion approfondie sur le chemin parcouru, dès lors que pour nos peuples, et le mien en particulier, nous sommes encore à la croisée des chemins.

Ainsi donc, l’évaluation de l’état de mise œuvre de nos engagements respectifs dans le cadre de l’Accord-cadre ne saurait être un exercice limité aux seuls pays de la Région. Celui-ci devrait, sans nul doute, également requérir l’implication d’autres partenaires ainsi que celle des institutions garantes.

Et Tshisekedi qui s’est adressé à l’assistance au nom d’un peuple qui n’aspire qu’à la paix et la sécurité pour lui et pour les autres peuples frères de notre Région, a annoncé avoir lancé, dans le cadre du Processus de Nairobi initié sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est, un appel à tous ses frères et sœurs congolais constitués en groupes armés à venir sous l’arbre à palabres (pour consultations) afin de définitivement faire taire les armes et donner enfin une chance à notre désir commun de reconstruire notre pays.

Dans le même esprit, faisant face au combat engagé par le Rwanda sous couvert du M23 au Nord-Kivu, il avait été décidé lors du Mini-Sommet du 23 Novembre 2022 à Luanda en Angola, dans le cadre du Processus dit de Luanda, sous la facilitation de M. João Lourenco, Président de la République d’Angola, Président en exercice de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs « CIRGL », et médiateur désigné de l’Union africaine pour venir à bout de la situation sécuritaire alarmante ; de la cessation des hostilités et des attaques du M23 contre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo « FARDC », et la MONUSCO, ainsi que de son retrait des territoires occupés vers les sites de cantonnement.

Vérité et d’obtenir réparation 

Pour ce qui est du renforcement de la coopération judiciaire, il vous souviendra qu’en date du 16 Juin 2022, la Rdc a abrité à Kinshasa la réunion des ministres en charge de la Justice des Etats membres de la CIRGL qui a abouti à la Déclaration de Kinshasa, laquelle a donné des orientations sur les étapes prioritaires à suivre afin d’harmoniser l’entraide judiciaire et les demandes d’extradition en matière pénale.

En effet, le peuple Congolais y attache une importance vitale parce qu’il s’agit de son droit de connaitre la vérité et d’obtenir réparation car la justice régionale devra établir les crimes et juger les coupables.

Jean-Marie Nkambua




Entre dire et faire : Les actions phares retenues par Julien Paluku en 10 jours

Jeudi 27 avril : lancement à Lubumbashi de l’étude de préfaisabilité sur les batteries électriques ;

Vendredi 28-dimanche 29/04 mission à Goma pour dossiers spoliation des concessions publiques et inauguration du Palais de Justice sous la Conduite de la MinEtat Rose Mutombo) ;

3 mai : Escale à Lubumbashi avec VPM à l’Economie Vital Kamerhe, Jean-Lucien Bussa du Commerce Extérieur et Désiré Birihanze de l’Entrepreneuriat PME (4 ministres) puis descente à Pretoria et Johannesburg pour identification des partenaires afin de résorber momentanément la crise alimentaire dans le Sud Est et le centre de la Rdc

3 mai an 4 mai : réunion ministérielle à Lusaka pour négocier la levée des deux mesures à savoir l’interdiction de passage des véhicules transportant les vivres et l’interdiction d’exportation de la Zambie vers la Rdc.

Résultat : levée immédiate pour la 1ère et levée vers le 15 juin pour la 2ème, après approbation du conseil des ministres zambien.

Du 4 au 5 mai : séance de travail à Lubumbashi pour mobiliser les partenaires locaux petits et grands producteurs agricoles, minotiers, commerçants autour de la résilience de l’économie congolaise et de la relance de la production locale pour une souveraineté alimentaire dans les 3 prochaines années (2023-2026) ;

5 mai : départ de Lubumbashi pour Kinshasa et à 15 h entrée au conseil des ministres pour présentation des résultats de la mission par le VPM en charge de l’Economie, Chef de la délégation ;

Ce samedi 06 mai : Tenue de la réunion extraordinaire de la Commission Économique et Financière du Gouvernement sur recommandation du Conseil de Ministres de ce vendredi 5 mai afin d’examiner les mesures à très court, à court, à moyen et à long terme.

Heureux de donner de toute notre énergie et de notre modeste contribution aux côtés d’autres compatriotes pour des questions importantes de la République




En séjour de travail à Kolwezi : Dieudonné Kalindye inspecte le BRP Lualaba

Parti pour participer à la 45ème session du Conseil d’Administration des Universités congolaises, qui s’est tenu à l’Université de Kolwezi, du 03 au 04 mai 2023, le Rapporteur de la CNDH, le Professeur Dieudonné Kalindye a saisi de l’occasion pour entreprendre une visite d’inspection des Bureaux de Représentations Provinciales (BRP) de la CNDH dans le Grand Katanga.

La première étape de cette visite d’inspection a commencé par le BRP du Lualaba.

A cet effet, la troisième personnalité de la CNDH a eu tête-à-tête avec le Coordonnateur du BRP Lualaba, M. Arthur Kabulo au cours duquel ce dernier a remis au Rapporteur de la CNDH un rapport sur les réformes entreprises par l’institution dans cette province.

Il est à noter également que le Rapporteur a constaté de l’exécution par le BRP Lualaba CNDH de la note circulaire n°001 relative à la remise et reprise entre les coordonnateurs provinciaux et les coordonnateurs provinciaux adjoints ainsi que les chefs d’antennes.

Il sied de souligner que dans cette Province, les Coordonnateurs adjoints et les Chefs d’antennes concernés, ont libéré et accepté avec courtoisie, la décision de gel de leurs postes conformément à la décision de la plénière de la CNDH qui s’inscrit dans le cadre de réforme notamment celle d’avoir une Administration Publique permanente à la CNDH et qui aura à sa tête un Secrétaire Général nommé par l’autorité compétente. C’est à ce niveau qu’on devra affecter, le cas échéant, les anciens cadres et agents de la CNDH qui se sont conformé aux instructions de la hiérarchie.

Notons qu’après cette étape, le Rapporteur de la CNDH se rendra au BRP du Haut-Katanga.




A Abuja : Pius Muabilu va présenter la candidature de la Rdc au conseil d’administration de Shelter Afrique

Pius Muabilu, ministre d’Etat à l’Urbanisme et Habitat est arrivé ce samedi en début d’après-midi à Abuja, capitale du Nigéria. Le ministre prend part comme nombreux de ses collègues africains aux assises de l’institution panafricaine de financement immobilier, Shelter Afrique.

À sa descente d’avion, il a été salué par l’Ambassadrice de la République démocratique du Congo en poste à Abuja et quelques congolais vivant sur place. Le patron de l’Urbanisme et Habitat a ensuite eu des échanges avec quelques délégations venues le saluer à l’aéroport, avant de prendre possession de son quartier général situé au centre-ville d’Abuja.

Son agenda prévoit pour ce samedi une série d’audiences aux délégués venus d’autres pays. Les échanges tournent autour de différentes réformes initiées dans son secteur sous le leadership du Président de la République et de leur impact sur la vie des congolais.

Selon Célé Kanangila, conseiller en charge de communication et questions politiques du patron de développement Urbain en Rdc, presque tous les ministres venus participer aux travaux d’Abuja ont prévu des moments d’échanges d’expériences avec le Warrior congolais. D’après la même source, le numéro un de l’Urbanisme et Habitat dont le séjour n’est jamais un repos a prévu d’animer ce soir (samedi) une conférence de presse.

Les médias nationaux et étrangers sont donc invités à puiser à la source toutes les informations liées à l’Urbanisme et Habitat en Rdc. Il sera principalement question de la candidature de la République Démocratique du Congo au conseil d’administration de Shelter Afrique.

Pius Muabilu va donc éclairer l’opinion sur cette candidature portée par 10 pays Africains. Les grandes annonces sont donc attendues, apprend-on. La délégation du ministre d’Etat comprend outre les membres de son cabinet, le Secrétaire général à l’Urbanisme et Habitat, les chargés de mission de l’ACOPRIM et FONHAB, mais aussi plusieurs journalistes et caméramans.




Après une visite d’inspection : Sama Lukonde satisfait de l’évolution des travaux du chantier du Centre financier de Kinshasa

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a effectué une visite d’inspection, ce samedi 06 mai 2023, sur le site où sont érigés d’imposantes bâtisses destinées à abriter le Centre financier de Kinshasa, le centre de congrès de Kinshasa et un hôtel au bénéfice des ministères des Finances et du Budget ainsi que leurs services connexes.

Le Chef du Gouvernement, qui découvre une vitesse impressionnante de l’évolution des travaux 7 mois après leur début, sort de cette visite satisfait et félicite, à ce stade, les entreprises turques Milvest grup et Miller Holding qui exécutent les travaux. Tel qu’il l’a déclaré devant la presse, il souhaite que cela serve de modèle pour d’autres infrastructures de la même envergure dont le pays a besoin.

” Je suis venu ici pour le suivi des travaux qui avaient déjà été, en son temps, inaugurés par Son Excellence Monsieur le Président de la République, qui était venu au moment où ce projet voyait le jour, et voir la suite de l’évolution des travaux de ce centre financier ici à Gombe. Je découvre que 7 mois après le début des travaux, il y a une vitesse assez impressionnante sur l’évolution des travaux. Surtout, je suis content en pensant à tout ce que ce centre financier va connecter. Nous aurons un centre de congrès, un hôtel qui pourra accueillir tous ces congressistes qui viendront. Et nous aurons les autres services rattachés, qui seront directement interconnectés à travers ce centre et permettre finalement d’avoir plusieurs opérations en un seul endroit.

Et les deux services financiers du Gouvernement notamment le ministère du Budget et celui des Finances. Aujourd’hui, je suis satisfait de voir le niveau d’avancement des travaux. Et, j’espère, comme cela a été annoncé, qu’on puisse les avoir à la fin de cette année. A côté de celui-ci, il y a bien sûr, d’autres projets, notamment l’Office des Routes qui va venir pour l’amélioration et l’embellissement du Palais de Justice, qui pourra aussi être intégré. Ce sont des travaux à encourager. Je félicite ce qui est fait à ce stade et qui devrait être pris un peu comme modèle, comme centre pilote et nous servir pour d’autres infrastructures de la même envergure.

Parce que le pays en a vraiment besoin. C’est cela l’impression que j’ai. Je vais certainement revenir dès que j’en aurai l’occasion pour vraiment m’assurer, avec les ministres des Finances, du Budget, de l’Aménagement du territoire et des ITPR, qui suivent ces travaux de très près, que nous puissions atteindre l’objectif dans le temps qui nous a été imparti et cela à la satisfaction de Son Excellence Monsieur le président de la République”, a-t-il affirmé.

On devra, en effet, noté dans la suite du Premier Ministre pour cette visite, la présence de l’ambassadeur turc en RDC et de plusieurs membres du Gouvernement concernés par ce projet. Il s’agit des Ministres des Finances, du Budget, des ITPR, de l’Aménagement du territoire, de la Communication et Médias, des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, la Vice-ministre des Finances et le vice-ministre du Budget.