Fraude minière au Sud-Kivu : Arrestation en cascade des opérateurs économiques et responsables politiques et sécuritaires proches de Boji et de Ngwabidje

Après l’arrestation à la place de Marius Boji impliquée dans la contrebande minière, une foule immense en colère à la place de l’indépendance scandaient des chansons en Swahili : « Boooji, Boji, jamaa ya ba mwizi » en français Boooji, Boji famille des voleurs.

A en croire Me Alain Bacoke, il s’agit des opérateurs économiques travaillant pour Boji et Ngwabije, des responsables politiques et sécuritaires ont été arrêtés en cascade à Bukavu et transférés manu militari à Kinshasa. Une opération qui a visiblement totalement échappé au Conseil Provincial de Sécurité du Sud-Kivu, car le gouverneur Ngwabije était impliqué à travers son conseiller Idée Bakulu et Aimé Boji impliqué à travers son petit frère biologique le Colonel Marius Boji.

Selon notre source, la situation débute le lundi 1er mai dans les après-midis. Des comptoirs d’achat d’or sont pris d’assaut par des militaires fortement armés. C’est à l’exemple des établissements Namukaya dits « Congocom » où des témoins racontent alors la scène que l’opération dure plus de 3 heures sans une quelconque intervention des services de sécurité en province.

« On a tout pris. Même les téléphones. Ils m’ont demandé d’être gentil parce que l’opération est venue de Kinshasa et non à Bukavu. Ils m’ont dit qu’il n’y aura pas d’intervention et sont partis avec des coffres-forts, matériels et d’autres documents trouvés au sein des établissements », un travailleur de ces établissements nous a dévoilé.

L’opération, apprend-on, est peut-être dans d’autres lieux, nous dit cet interlocuteur. « Ils avaient au moins 4 équipes et communiquaient à travers la radio Motorola pour demander si chaque équipe a fini son travail ».

Ce qui dérange est l’établissement des liens de l’implication de Boji et Ngwabije représenté chacun par son proche collaborateur, ce circuit Boji-Ngwabije qui pille les ressources minières de la province est selon la nouvelle société impliqué dans le détournement des fonds du trésor public et la vente illégale des concessions à travers la République.




Ce lundi 08 mai en Namibie : Tshisekedi participe au sommet extraordinaire de la Troïka SADC

C’est à 20 heures 30, ce dimanche 7 mai, heure locale que l’avion du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est posé sur le tarmac de l’aéroport Hosea Kutako international à Windhoek, en Namibie.

Au pied de l’avion se trouvaient, côté congolais, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula, le ministre d’Etat à l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, le Chef d’état-major Christian Tshiwewe, le conseiller privé du Chef de l’Etat, Bula Mandungu, ainsi que l’ambassadeur de la Rdc en Namibie. Côté namibien, le ministre de l’Environnement Pohamba Shifeta, représentant son chef de l’État.

Le Président Tshisekedi est venu pour participer, ce lundi 8 mai, au sommet extraordinaire de la SADC qui réunit la troïka de l’organe de sécurité de cette Communauté des pays d’Afrique australe ainsi que les pays contributeurs de troupes dans la Brigade d’intervention de la Monusco.

La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et le rôle de la SADC dans l’appui à apporter à un Etat membre seront au cœur des discussions de ce Sommet.




Kindu : Matata Ponyo dénonce les tueries à balles réelles de plusieurs jeunes non armés

C’est avec une immense tristesse et désolation que je reçois depuis les premières heures de ce dimanche, 07/05/2023 les appels de la population de la province du Maniema et celle de la ville de Kindu en particulier, m’informant de la triste et douloureuse situation qu’elle traverse depuis la nuit dernière.

En ma qualité de représentant de la population de la Province du Maniema et de la ville de Kindu, indique le Sénateur Matata Ponyo Mapon, président national du Parti politique Leadership et gouvernance pour le développement « LGD » condamne fermement la protection insuffisante du pouvoir en place en faveur de la paisible population.

« Je dénonce avec fermeté, les tueries à balles réelles de plusieurs jeunes non armés, innocents, qui ne faisaient que réclamer la sécurité et dénonçaient l’insécurité qui règne depuis un certain moment dans la ville de Kindu et dans les différents territoires de la province », indique-t-il, avant de présenter ses sincères condoléances et toute sa sollicitude aux familles éprouvées et à toute la population de la ville de Kindu.

A l’en croire, cette situation chaotique et dramatique d’insécurité qui devient générale dans toute la Province, n’est que le reflet du déficit chronique de leadership et de gouvernance de qualité qui caractérise le gouvernement provincial intérimaire, qui en est responsable malgré sa stratégie habituelle de refuser d’endosser ses responsabilités et de prendre les acteurs politiques de l’opposition et de la société civile en boucs émissaires.

C’est pour toutes ces raisons évoquées plus haut, que le parti politique « Leadership et Gouvernance pour le Développement » (LGD), et d’autres partis de l’opposition, organisent une marche pacifique, le samedi 13/05/2023 à Kinshasa et invitent toute la population Kinoise à y prendre part.

Matata Ponyo termine par demander donc aux institutions tant nationales qu’internationales des défenses et promotion des droits de l’homme de pouvoir enquêter sur ces crimes dénoncés ci-haut contre la population civile qui ne fait que réclamer un de ses droits fondamentaux.




176 personnes disparus suite aux glissements de terrain : Vital Kamerhe dépêche une forte délégation à Kalehe pour apporter sa contribution et présenter ses condoléances

Le Président National de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a appris avec consternation la disparition tragique de plus de 176 personnes suite aux glissements de terrain causés par les pluies diluviennes dans la nuit du mercredi 03 au jeudi 04 mai 2023 dans le territoire de Kalehe, localités de Nyamukubi, Bushushu, Ziralo et Minova, province du Sud- Kivu.

Pour ce faire, indique un communiqué signé par M. Billy Eraston Kambale Tsongo, Secrétaire général de l’UNC, il a décidé de dépêcher une forte délégation en vue d’apporter sa contribution et présenter par la même occasion ses condoléances les plus émues à toutes les familles affectées par cette catastrophe naturelle.

 




Fabrication et livraison des ponts : Le Dg Jeanneau Kikangala va s’assurer à Paris de l’exécution des contrats signés avec l’entreprise Matière

Il séjourne à Paris, capitale de la République Française, depuis ce week-end. Le Directeur général de l’Office des routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, n’est pas seul. Il est en compagnie du président du Conseil d’administration de l’Office des routes, Dieudonné Tshingombe Kongolo, et quelques cerveaux du génie civil de son établissement public.

Sur le territoire Français, indique notre source, le très dynamique Directeur général de l’Office des routes va essentiellement s’assurer de l’exécution des contrats dûment signés entre la RD Congo, à travers sa modeste personne, ainsi que l’entreprise matière de France, au titre de fabrication et de livraison des ponts au Congo-Kinshasa.




Dans un rapport de la Banque mondiale : La résilience et la fiabilité sont déterminantes pour les résultats logistiques

La Banque mondiale a publié aujourd’hui le classement 2023 de l’indice de performance logistique, qui mesure la capacité des pays à assurer une circulation internationale des marchandises dans des délais rapides et avec fiabilité.

La septième édition de Connecting to Compete, le rapport qui présente l’indice de performance logistique, est publiée après trois années de perturbations sans précédent des chaînes d’approvisionnement pendant la pandémie de COVID-19, au cours desquelles les délais de livraison se sont démesurément allongés. Couvrant 139 pays, l’indice mesure la facilité avec laquelle il est possible d’établir des connexions fiables entre les chaînes d’approvisionnement ainsi que les facteurs structurels qui le permettent, tels que la qualité des services logistiques, les infrastructures commerciales et de transport, et les contrôles aux frontières.

« La logistique est la pierre angulaire du commerce international, et le commerce est quant à lui un puissant moteur de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté, explique Mona Haddad, directrice mondiale pour le commerce, l’investissement et la compétitivité à la Banque mondiale. L’indice de performance logistique aide les pays en développement à recenser les domaines dans lesquels des améliorations peuvent être apportées pour stimuler la compétitivité. »

En moyenne, sur l’ensemble des axes commerciaux potentiels, 44 jours s’écoulent entre le moment où un conteneur entre dans le port du pays exportateur et celui où il quitte le port de destination, avec un écart type de 10,5 jours. Pendant 60 % de ce temps le conteneur est chargé sur un navire.

Selon le rapport 2023, la numérisation de bout en bout des chaînes d’approvisionnement, en particulier dans les économies émergentes, permet à ces pays de réduire jusqu’à 70 % les délais des opérations portuaires par rapport à ceux des économies développées. On observe par ailleurs une hausse de la demande en faveur de chaînes logistiques « vertes », 75 % des expéditeurs de marchandises privilégiant désormais des options respectueuses de l’environnement pour leurs exportations vers les pays à revenu élevé.

« Si la majeure partie du temps est consacrée à l’expédition, les retards les plus importants se produisent dans les ports maritimes, les aéroports et les installations multimodales. Par conséquent, les politiques portant sur ces installations peuvent contribuer à améliorer la fiabilité », souligne Christina Wiederer, économiste senior au département Macroéconomie, commerce et investissement du Groupe de la Banque mondiale et coautrice du rapport.

Ces mesures consistent notamment à améliorer les processus de dédouanement, investir dans les infrastructures, recourir aux technologies numériques et promouvoir des chaînes logistiques durables sur le plan environnemental en se tournant vers des modes de transport de marchandises à moindre intensité de carbone et des solutions d’entreposage plus économes en énergie.

 




Kalehe les fruits : Territoire de drames « Un pamphlet de Magloire Paluku) 

Son nom signifie « les Fruits ». Kalehe du nom Havu « Amalehe » donc fruits, n’est pas une fraise succulente, dans un jardin tranquille. Depuis la découverte du Lac Kivu par un aventurier Allemand, Gustave Götzen au 19eme Siècle, les anciens de la chefferie de Buhavu, groupement Mbinga-Sud rencontrés dans ce territoire, ont vécu avec les drames de Kalehe.

Il n’y aura pas un chant de cygne avant de révéler les drames du territoire de Kalehe, l’un de huit territoires de la province du Sud-Kivu. Il touche deux territoires du Nord-Kivu, Masisi et Walikale.

Ce territoire des hommes riches qui ont investis dans l’immobilier, le pétrole, les minerais et dans le commerce général à Goma tout comme à Bukavu est, malheureusement, sur le palmarès des catastrophes du monde.

Rien que depuis 1996 à aujourd’hui 2023, on compte une centaine de drames et des milliers de vies perdues.

D’abord, avec les rébellions, les groupes armés, les catastrophes naturelles, l’instabilité chronique de toute la région-Ouest riveraine du Lac Kivu inspire la question d’exorciser Kalehe.

Dans ce territoire où différents peuples étaient amenés par les missionnaires pour une évangélisation pentecôtiste, la grande catastrophe naturelle de 2015 avec 130 morts, celle du jeudi 1er décembre 2022 avec 2000 maisons détruites et 7 écoles dévastées n’arrête pas la liste.

Que faut-il faire ?

Il faut reboiser ce paradis appelé « Fruits » Kalehe. Il faut aussi exorciser ce coin sans être prestidigitateur.

Nos larmes diminuées par les tueries de Beni, de Rutchuru, de Masisi, de Yumbi renaissent sans arrêt par Kalehe. Ça doit s’arrêter un jour.

 




Kalehe les fruits : Territoire de drames « Un pamphlet de Magloire Paluku)

Son nom signifie « les Fruits ». Kalehe du nom Havu « Amalehe » donc fruits, n’est pas une fraise succulente, dans un jardin tranquille. Depuis la découverte du Lac Kivu par un aventurier Allemand, Gustave Götzen au 19eme Siècle, les anciens de la chefferie de Buhavu, groupement Mbinga-Sud rencontrés dans ce territoire, ont vécu avec les drames de Kalehe.
Il n’y aura pas un chant de cygne avant de révéler les drames du territoire de Kalehe, l’un de huit territoires de la province du Sud-Kivu. Il touche deux territoires du Nord-Kivu, Masisi et Walikale.
Ce territoire des hommes riches qui ont investis dans l’immobilier, le pétrole, les minerais et dans le commerce général à Goma tout comme à Bukavu est, malheureusement, sur le palmarès des catastrophes du monde.
Rien que depuis 1996 à aujourd’hui 2023, on compte une centaine de drames et des milliers de vies perdues.
D’abord, avec les rébellions, les groupes armés, les catastrophes naturelles, l’instabilité chronique de toute la région-Ouest riveraine du Lac Kivu inspire la question d’exorciser Kalehe.
Dans ce territoire où différents peuples étaient amenés par les missionnaires pour une évangélisation pentecôtiste, la grande catastrophe naturelle de 2015 avec 130 morts, celle du jeudi 1er décembre 2022 avec 2000 maisons détruites et 7 écoles dévastées n’arrête pas la liste.
Que faut-il faire ?
Il faut reboiser ce paradis appelé « Fruits » Kalehe. Il faut aussi exorciser ce coin sans être prestidigitateur.
Nos larmes diminuées par les tueries de Beni, de Rutchuru, de Masisi, de Yumbi renaissent sans arrêt par Kalehe. Ça doit s’arrêter un jour.




Ajay Banga deviendra le 14e président de la Banque mondiale

Les Administrateurs de la Banque mondiale ont décidé aujourd’hui de nommer Ajay Banga à la tête de l’institution pour un mandat de cinq ans commençant le 2 juin 2023.

Ajay Banga était dernièrement vice-président de General Atlantic. Il avait auparavant occupé le poste de président-directeur général de Mastercard, organisation d’envergure mondiale comptant près de 24 000 employés qui, sous sa direction, a établi le Center for Inclusive Growth dans le but de promouvoir une croissance économique équitable et durable et l’inclusion financière dans le monde entier. Il était également président honoraire de la Chambre de commerce internationale, qu’il a dirigée de 2020 à 2022, et membre du Conseil consultatif du fonds d’investissement climatique de General Atlantic, BeyondNetZero, depuis sa création en 2021. Il a aussi été coprésident du Partnership for Central America, coalition d’organisations privées visant à améliorer les perspectives économiques des populations défavorisées d’El Salvador, du Guatemala et du Honduras. Il avait antérieurement siégé aux conseils d’administration de la Croix-Rouge américaine, de Kraft Foods et de Dow Inc.
M. Banga est le cofondateur du Cyber Readiness Institute et a été vice-président de l’Economic Club of New York. Après avoir reçu la médaille de la Foreign Policy Association en 2012, il s’est vu décerner en 2016 la décoration Padma Shri par la présidente indienne. Il a également reçu plusieurs autres distinctions : Ellis Island Medal of Honor et Global Leadership Award du Business Council for International Understanding en 2019, et Public Service Star (Distinguished Friends of Singapore) en 2021.
Les Administrateurs ont suivi le processus de sélection décidé par les actionnaires en 2011. Ce processus, conçu de manière à être ouvert et transparent et à assurer une nomination fondée sur le mérite, permet à chacun des Administrateurs ou Gouverneurs (par l’intermédiaire de l’Administrateur qui le représente) de soumettre la candidature de tout ressortissant d’un État membre de la Banque. Au terme de la procédure de nomination, les Administrateurs ont exercé leur devoir de vigilance et ont eu un entretien approfondi avec M. Banga.
Les Administrateurs se réjouissent à la perspective de collaborer avec M. Banga au processus établi pour assurer l’évolution du Groupe de la Banque mondiale (a), qui a été examiné lors des Réunions de Printemps d’avril 2023, ainsi qu’à tous les programmes et efforts visant à surmonter les plus graves obstacles auxquels sont confrontés les pays en développement.
Le président du Groupe de la Banque mondiale préside également le Conseil des administrateurs de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Il est aussi président ès qualités du Conseil des administrateurs de l’Association internationale de développement (IDA), du Conseil d’administration de la Société financière internationale (IFC), du Conseil d’administration de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et du Conseil administratif du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).