Préparatifs des IXes Jeux de la Francophonie: une compétition test de la lutte libre organisée à Kinshasa à l’intention de tous les acteurs

À moins de trois mois du début des IXes Jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023, le comité d’organisation s’active sur tous les fronts pour la réussite de cette édition.

C’est dans cette optique qu’il a organisé du vendredi 5 au dimanche 7 mai 2023, une compétition test de lutte libre (une des disciplines phares de cette édition) pour permettre à tous les acteurs de se familiariser avec les normes d’organisation de cette compétition qui draine du monde.

Plus de quarante combats ont été livrés entre les athlètes masculins et féminins de la République Démocratique du Congo, l’Angola et la République du Congo.

Une compétition qui a attiré un grand nombre de supporters qui ont électrisé la salle durant tous les trois jours des spectacles, donnant déjà l’image de ce que sera les Jeux de la Francophonie.

Le département des sports du Comité national des Jeux de la Francophonie, les différentes commissions notamment la sécurité, l’accueil et protocole, la restauration, la billetterie et accréditation se sont donnés au maximum à ce test qui constitue une véritable « mise en bouche » avant le début effectif des Jeux.

Les représentants des fédérations de lutte des trois précités ont également été associés avec les directeurs techniques nationaux et les officiels de cette discipline devenue populaire en Afrique centrale.

Au total, trois experts de la Fédération internationale de lutte libre ont supervisé la compétition pour s’assurer du bon déroulement et du respect de toutes les règles en la matière.

« Le Comité national a noté tous les points forts et faibles en vue d’améliorer afin d’organiser les meilleurs Jeux en juillet prochain », a souligné le Directeur national des Jeux Isidore Kwandja Ngembo qui a annoncé que cette série de tests va s’étendre avec les différentes disciplines pour permettre aux équipes de maîtriser en avance tous les aspects avant le coup d’envoi.




À Londres : Tony Mwaba rencontre Mme Helen Grant, Envoyée spéciale pour l’éducation des filles

C’était sur le plan stratégique l’une des plus importantes séances de travail de la mission du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, cette semaine, à Londres, en marge du Forum Mondial de l’Éducation.

L’entretien s’est tenu ce mardi 9 mai face au Palais de Westminster, au cœur de Londres, au centre de conférence Queen Élisabeth II.
Ont tour à tour été abordés des sujets aussi essentiels que la pérennisation de la gratuité au niveau primaire, la qualité de l’enseignement et des enseignants ainsi que les leviers pour l’améliorer, sans oublier la question de la scolarisation des filles en Rdc qui accuse un retard de 13% par rapport à celle des garçons au niveau secondaire.
Le ministre a saisi l’opportunité pour remercier à nouveau le gouvernement britannique pour le programme Axe Filles, récemment lancé à Tshikapa en mars dernier.
Enfin a été officiellement signé par le ministre l’engagement à agir en faveur de l’apprentissage fondamental, document stratégique élaboré en septembre 2022 à l’occasion du sommet de New York pour la transformation de l’éducation (TES).




Journée mondiale de la Croix rouge : Grégoire Mateso invite le gouvernement à doter la Croix rouge/Rdc de la loi qui protège son emblème

Membres, cadres et d’autres volontaires secouristes membres du comité de direction, les présidents communaux, les membres du comité de la Croix rouge ville de Kinshasa, ont célébré cette journée au siège national de cette organisation à Kinshasa, dans un climat particulier en Rdc, caractérisés par la catastrophe naturelle de Kalehe dans le Sud-Kivu qui a causé plus de 400 morts et aussi la crise sécuritaire qui reste toujours tendue dans la partie orientale du pays.

Une occasion pour le président national Grégoire Mateso, à travers une conférence de presse organisée le lundi 8 mai 2023 au siège national de la Croix rouge et croissant rouge de la Rdc, de lancer un appel à l’endroit des autorités congolaises à accompagner la Croix rouge de la Rdc et à tailler une franche collaboration dans le développement de la Rdc dans plusieurs domaines notamment l’assainissement des grandes villes du pays.

Prenant la parole en premier à cette célébration, le président provincial de la Croix rouge RDC, Julien Nkuy Sisi a souhaité bonne fête aux membres de cette organisation mondiale, avant de les encourager à ne pas baisser les mains dans l’exécution de leur mission volontaire pour le bien-être de tous.

Invité à cette cérémonie, le Chef adjoint de délégation du CICR en charge des opérations pour la Rdc, Jérôme Alexandre Imstepf n’a pas manqué le mot pour reconnaître les efforts fournis dans l’assistance des plus vulnérables par les volontaires secouristes de la Rdc dans plusieurs coins de la République frappés par quelques catastrophes naturelles et autres calamités qui nécessitent une assistance. ” Je voudrais saluer tous les volontaires de la Croix-Rouge, actuellement au travail, qui sont en train de mener à bien leurs actions humanitaires. Je pense aux volontaires du Sud-Kivu à Kalehe. Pendant le week-end, j’ai travaillé avec mes collègues, tous les volontaires sont mobilisés là-bas. Je voudrais passer le message à tous les volontaires du monde qui sont engagés en Rdc et dans tous les pays du monde pour mener à bien l’assistance humanitaire des personnes parmi les plus vulnérables”, a-t- il ajouté.

Passer en revue les actions menées

Grégoire Mateso, président national de la Croix rouge Rdc a profité de cette occasion pour passer en revue les actions menées par cette organisation internationale dans quelques catastrophes naturelles et autres calamités qui ont frappé le pays notamment à Kalehe où plus de 400 personnes ont perdu la vie dans les inondations et éboulement des terres survenus après les pluies diluviennes du jeudi dernier. Et ce, sans oublier l’apport des volontaires secouristes dans le drame de Matadi Kibala à Kinshasa qui avait enregistré plus de cent morts.

A travers une conférence de presse tenue ce lundi 8 mai, le numéro de la Croix rouge Rdc a informé l’opinion des quelques difficultés que rencontrent son organisation pour lui ” notre parcours n’a pas été aussi rose. Plusieurs défis et contraintes ont émaillé la mise en œuvre de nos activités sur terrain. Au nombre desquelles nous notons l’insuffisance des ressources tant financières, matérielles que secrétaires. C’est pourquoi nous en appelons aux autorités du pays d’avoir une oreille attentive aux cris de détresse de la croix rouge”.

Poursuivant son message en marge en cette célébration, Grégoire Mateso a également émis le souhait de voir la Rdc doter la Croix rouge de la Rdc d’une loi qui doit protéger son emblème et aussi d’autres ressources pour permettre à cette organisation à remplir bonnement sa mission.

Osée Kalombo




Drame de Kalehe: L’USAID coordonne l’aide d’urgence aux populations touchées

L’Ambassade des Etats-Unis à Kinshasa présente ses plus sincères condoléances pour les pertes en vies humaines, en moyens de subsistance et en habitations causées par les inondations dévastatrices dans le territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, au début du mois de mai. En soutien aux efforts de réponse aux inondations de la RDC et en reconnaissance des besoins humanitaires urgents parmi les communautés touchées par les inondations, les États-Unis, par l’intermédiaire de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), évaluent actuellement les besoins les plus urgents des communautés touchées et coordonnent étroitement avec le gouvernement de la RDC et d’autres partenaires humanitaires pour garantir la fourniture efficace et effective de l’assistance.

Les partenaires de l’USAID dans le Sud-Kivu coordonnent actuellement l’aide d’urgence nécessaire aux populations touchées par les inondations, y compris les secours d’urgence, la nourriture, les soins de santé, l’aide financière polyvalente, ainsi que l’eau, l’assainissement et le soutien à l’hygiène.

Les États-Unis sont aux côtés des communautés du Sud-Kivu qui continuent à se remettre de ces inondations dévastatrices.




Les experts de l’INS-BCR prennent part au 5ème recensement général de la population du Congo Brazzaville

Depuis le samedi 06 mai 2023, une délégation d’experts du Bureau Central du Recensement de la RDC prend part aux travaux du 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) en République du Congo. Cette délégation conduite par le Coordonnateur adjoint chargé des Questions Techniques, Henri-Marie Kazadi Mutombo, est constituée d’une expertise variée, en l’occurrence des cartographes, des démographes, des informaticiens, un spécialiste en suivi-évaluation ainsi qu’un spécialiste en communication.


Selon une dépêche de la Cellcom/BCR, l’objectif principal de cette mission effectuée de l’autre côté du fleuve Congo, grâce à l’appui de l’UNFPA, est de faire bénéficier aux cadres du BCR de la RDC l’expérience en matière de collecte digitale des données, par une observation du déroulement du processus de collecte et des échanges autour du système mis en place en vue d’assurer le succès de ce dénombrement de la population du Congo.
Il s’agit plus précisément pour ces experts de la RDC, d’une part, de s’imprégner des différents mécanismes et stratégies mis sur pied pour la formations des agents recenseurs, la collecte des données dans les ménages, la supervision de ladite collecte, la coordination en temps réel des différentes tâches, le transfert numérique des données ainsi que la communication et la sensibilisation de la population ; et d’autre part d’identifier les difficultés éventuelles ayant trait à la sensibilisation, à la formation des agents, à la collecte et au transfert des données, à l’encadrement et le suivi du personnel de terrain ainsi qu’au fonctionnement des équipements et applications développées.
Avant toutes choses, la délégation du BCR a tour à tour été reçue par Messieurs Gaspard Symphorien Mbou Likibi et Arsène Odzo Dimi, respectivement Directeur Général de l’Institut National de la Statistique et Chef du Projet RGPH5 de la République du Congo. Aussi, chaque expert a eu des échanges avec son homologue de l’autre rive sur des questions précises liées à son secteur afin de tirer des enseignements sur les atouts et faiblesses liés à la mise en œuvre de l’opération.
Par ailleurs, des descentes sur le terrain aussi bien à Brazzaville que dans certains départements du pays sont prévus pour palper du doigt la réalité du déroulement des travaux. Autant rappeler que cette mission permettra aux experts du BCR de la RDC de profiter de l’expérience du Congo Brazzaville pour la réalisation du deuxième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH2) en RDC, dont les travaux cartographiques de terrain devraient être lancés très prochainement.
Le seul et unique RGPH réalisé au pays remonte à 1984, soit près de 40 ans maintenant, alors que les Nations-Unies recommandent l’organisation d’un RGPH tous les 10 ans. Car, comme on le dit, « on ne peut pas gérer efficacement ce qu’on ne peut mesurer ».




Catastrophe naturelle de Kalehe : Le gouvernement doit se sentir responsable et doit jouer son rôle (Prince Kihangi)

Le coup est trop dur pour la République. Encore des compatriotes emportés par une catastrophe naturelle. Tous les jours on continue à ramasser des corps sans vie dans des rivières, flottant sur le lac Kivu et dans d’autres coins de ce territoire. Juste que là, le bilan provisoire fait état de 400 morts. La seule question que plus d’un se pose est celle de savoir, si on doit toujours attendre les morts pour faire le deuil où on doit anticiper et prévoir pour construire un monde merveilleux autour de nous pour ne pas être frappé par la loi de la nature à chaque temps. L’amour de la patrie n’a pas de limite. Inquiet de ce énième massacre naturel que l’on pouvait éviter de justesse, Prince Kihangi notable du Nord-Kivu et élu de cette province sœur interpelle les décideurs et formule quelques recommandations pour éviter le pire dans l’avenir.
Dans un communiqué de circonstance publié ce 8 mai 2023, cet élu du peuple qui présente ses condoléances à toutes les familles touchées par ce drame profite de l’occasion pour interpeller et réveiller la conscience collective congolaise sur les risques encourus par nombreuses populations dans la Province du Sud-Kivu, surtout en ce moment où on assiste au changement climatique et averti en même temps.
Pour lui, “des dispositions devaient être prises pour éviter un deuxième drame. Des risques similaires et plus importants guettent tout le Territoire de Kalehe à partir de Kabamba à sa limite avec le Territoire de Kabare jusqu’à Hombo-Sud en passant par Katana, Bitale, Bunyakiri et Bulambika où la Route s’est coupée en deux sur la nationale n°3. Le Territoire de Ziralo n’est pas épargné. Des fissures sont observées dans plusieurs villages sans aucune mesure préventive de sécurisation des habitants. D’autres cas ont déjà été observés dans la ville de BUKAVU où, à plusieurs reprises, des éboulements ont emportés des maisons, fauché nombreuses vies humaines et causé des dégâts matériels terribles”, souligne l’élu de Walikale.
Des recommandations
Pour prévenir et éviter d’autres catastrophes dans l’avenir, Prince Kihangi Kyamwami formule quelques recommandations à l’endroit des autorités compétentes pour lui le gouvernement doit: Eviter la politique de deux poids – deux mesures pour toutes les populations congolaises qui se retrouveraient dans un cas de catastrophe naturelle ; Construire, avant la délocalisation, des abris provisoires qui répondent aux normes en faveur de toutes les familles victimes et leur apporter une assistance financière conséquente ; Eriger un monument à l’endroit où est localisée la célèbre fosse commune en mémoire de toutes les personnes disparues ; Mener une étude en vue d’élaborer un plan de réaménagement général devant aboutir à la délocalisation des entités sous menaces de catastrophe naturelle sur toute l’étendue de la Province du Sud-Kivu en commençant par le village Bushushu et la ville de Bukavu.
A noter que jusqu’à ce jour, le bilan exact des victimes n’est pas toujours connu. La recherche s’accélère pour qu’on s’assure que tout est fini afin d’épargner la population des quelques ennuis sanitaire qui peuvent surgir suite à cette catastrophe naturelle.
Osée Kalombo




Conférence sur la Transformation des produits alimentaires en Rdc: Gilbert Kabanda veut doter le pays d’une “politique de la recherche scientifique”

La République Démocratique du Congo, on le dira jamais assez, est un scandale géologique, mais aussi, un véritable scandale agricole. Elle regorge effectivement d’énormes potentialités en sous-sol et sur son sol. Et de ce point de vue, la ne devrait pas souffrir aucunement d’insuffisance alimentaire. Comme c’est le cas des décennies et des décennies.

Voilà pourquoi à bon escient, le chercheur Gilbert Kabanda Kurhenga affiche très clairement son optimisme qui n’est pas un optimisme béant sur l’avenir de ce pays dans tous les secteurs de la vie, pour peu que tous les cerveaux mettent en commun la recherche scientifique en avant et en valeur à travers leurs matières grises. Telle est la vision pour le Congo du nouveau Ministre de la Recherche Scientifique et innovation technologique. Et donc Pour lui notamment, la Rdc, un pays où le manger deviendra à la portée de tout le monde.

À la lumière de ces recherches, récemment sous sa casquette du Ministre de la Défense Nationale, il a mis en place une nouvelle politique de défense pour le Congo. Le nouveau Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique fait une autre grande annonce de “doter le Congo d’une politique de la Recherche Scientifique” qui n’existe pas encore.

Et pour lui, les espoirs sont permis pour relever le défi de transformer notre pays en un espace où le manger devient un vrai plaisir partagé.

Le Ministre Kabanda a eu ces mots forts en donnant le coup d’envoi de la Conférence sur la Transformation des produits alimentaires en Rdc : “Etat actuel, défis et perspectives d’avenir”.

Du haut de la tribune de cette conférence scientifique, le Patron de la Recherche Scientifique a exhorté les chercheurs et Innovateurs congolais de travailler dans le sens de booster ce secteur aussi capital pour le développement de la Rdc.

Avec l’agro-industrialisation alimentaire, selon le Ministre Kabanda, la Rdc fera face à la disette notamment le cas le plus récent celui de la pénurie de la semoule de Maïs au Katanga.

Gilbert Kabanda a aussi, à cette occasion, tiré la sonnette d’alarme concernant l’urgence, d’après lui pour la Rdc de disposer de bonnes réserves des produits alimentaires manufacturés. Ces provisions alimentaires résultent de manques de provision auxquels notre pays est confronté.

À travers les résolutions et recommandations de ces travaux auxquelles le Ministre a lui-même promis de s’investir pour y faire parvenir au Chef de l’Etat ainsi qu’au 1er Ministre, des actions de réalisation et de concrétisation seront enclenchées afin de faire de la Rdc, un pays qui inonde le marché africain de ses divers produits d’exportation.

Le Docteur Gilbert Kabanda a invité les participants à ces assises à perpétuer les acquis scientifiques et technologiques au profit de nombreuses générations à venir.

BM




À Durban : Me Didier Mazenga prend part à la réunion bilatérale Rdc-Afriqeu du Sud et à la table-ronde ministérielle d’Indaba 2023

Me Didier Mazenga Mukanzu, l’homme choisi judicieusement par Félix Tshisekedi pour présider aux destinées du Secteur du Tourisme congolais, s’est rendu à Durban, en Afrique du Sud, précisément dans la Province de Kwazulu Natal depuis le samedi 06 mai 2023, pour représenter la Rdc à ces assises énumérées ci-haut. Dès son arrivée, il a de prime à bord, pris part à une réunion bilatérale entre la Rdc et la République Sud-Africaine, dans les installations d’ICC, salle Arena, à Durban. De là, le patron du tourisme congolais a rencontré Mme le ministre du Tourisme Sud-Africain, Patricia de Lille MP pour élucider les contours de ce secteur attractif. À l’en croire, « sa présence aux assises d’Indaba 2023 témoigne clairement de l’intérêt particulier que le Gouvernement congolais accorde au Tourisme, devenu de nos jours, un secteur essentiel à la promotion des économies mondiales.


Après leur tête-à-tête de près d’une heure, Me Didier Mazenga a fait savoir que leurs échanges ont tourné autour du protocole axé sur la promotion du Tourisme africain, lequel signé entre la Rdc et la RSA en 2016 et dont le Comité technique mixte a tenu sa 1ère réunion au mois de décembre dernier à Johannesburg. L’examen de ces matières issues de cette réunion permettra aux 2 parties de jeter les nouvelles bases solides de coopération, notamment dans le domaine du tourisme.
Me Didier Mazenga a tenu à souligner que le développement du tourisme durable ne rime pas avec l’insécurité. Sur ce, tout le monde sait que la partie Est de la Rdc, laquelle regorge de sites touristiques très attractifs, est tellement menacée par l’insécurité due à l’agression rwandaise.
C’était pour le Ministre congolais du Tourisme l’occasion de saluer la position favorable des hautes Autorités Sud-Africaines s’agissant la pacification de cette partie, poumon touristique de la Rdc qui va certainement booster les échanges dans ce secteur entre les 2 États. Pour lui, les échanges de ce jour permettront aux Experts des 2 États de se mettre résolument à l’œuvre afin d’assurer la mis en œuvre effective du protocole.
2ème temps fort
Me DMM a profité de l’occasion pour livrer la teneur du message de la Rdc à l’occasion de la Table -Ronde Ministérielle d’INDABA 2023.
Après avoir remercié vivement le Chef de l’État Félix Tshisekedi pour sa vision éclairée en matière du tourisme, il a salué l’initiative des échanges combien importants, lesquels ont permis aux participants de réfléchir ensemble sur l’avenir du tourisme africain.
De prime abord, il a apprécié, à juste titre, l’excellence des relations diplomatiques existantes entre la Rdc et la République Sud-Africaine.
Selon lui, leurs échanges ont tourné essentiellement autour de la question suivante : « Que peut faire l’Afrique pour relever son profil touristique et accroître le tourisme en améliorant le marketing des destinations et en investissant dans les infrastructures touristiques et l’accès aérien qui peuvent créer des emplois et stimuler la croissance dans les marchés émergents comme les pays des BRICS ? ».
Et d’ajouter que nul n’ignore que, du point de vue touristique, l’Afrique est un Continent d’avenir. Car, l’Afrique joue un rôle prépondérant sur l’échiquier international, ceci du fait que surtout de ses atouts et paysage touristique attractif et emblématique partant de son sous-sol, de son sol, de sa faune et de sa flore en passant par sa population très jeune.
Il a interpellé les siens en ces termes : « l’expérience de Covid-19 qui a failli paralyser le secteur touristique africain, pousse les parties à compter sur elles-mêmes par la mutualisation des forces.
La consolidation du tourisme domestique, la promotion et le développement des circuits intra régionaux intégrés sont des pistes qui devront guider le tourisme. Sans vouloir négliger le tourisme international qui dicte, en ce moment, sa loi sur le marché du tourisme, il devient impérieux, voir urgent d’asseoir les fondamentaux qui feront de l’Afrique une destination de choix.
Pour ce faire, il y a lieu de penser notamment ;- à la préparation du produit touristique africain, tout en se posant toujours les questions ci-après :-À quoi pense un touriste étranger quand il entend parler de l’Afrique? -À quel produit pense-t-il, à l’éco-tourisme? Au tourisme culturel ? Au tourisme gastronomique ? Au tourisme religieux?
Cette série de questions constituent les défis que l’Afrique est appelée à relever. Et pour cela, ils appartiennent aux décideurs africains de définir et améliorer les conditions d’accueil des touristes en vue de présenter au monde une meilleure offre africaine, et aussi en racontant l’histoire africaine aux autres. Me Didier Mazenga a clos son mot en invitant les participants à préparer de recevoir les touristes dans des conditions concurrentes et idéales et ce, en investissant dans les infrastructures d’accueil, dans l’aménagement des Sites tout en conservant l’originalité africaine. Enfin, il a invité les siens à réussir l’intégration régionale par une connectivité aérienne assurée. Selon lui, l’aboutissement du projet de l’UNIVISA contribuera sans nul doute, à cette intégration régionale tant voulue. En outre, toutes ces stratégies une fois bien agencées, favoriseraient la croissance économique, la création d’emplois et la lutte contre la pauvreté des populations africaines.
Ainsi, les marchés émergents des BRICS, bénéficiaires des retombées pourraient donc produire des effets induits sur l’ensemble du continent africain a-t-il conclu sur un ton rassurant.




RDC : Desabre pas toujours installé à Kinshasa !

Sébastien Desabre, sélectionneur de la RDC, a justifié son manque de présence sur le territoire congolais.

Sébastien Desabre occupe le poste de sélectionneur de la République Démocratique du Congo depuis le mois d’août dernier. Bilan mitigé pour le moment pour l’ancien coach des Chamois Niortais, avec 2 victoires, 1 nul et 1 défaite mais des chances relancées dans les éliminatoires de la CAN 2023. Il y a quelques jours, Desabre indiquait que la sélection pourrait bientôt se renforcer avec l’arrivée de joueurs binationaux comme Aaron Wan-Bissaka. D’ailleurs, le technicien observe de nombreux talents. Il invoque cette raison au moment d’évoquer son absence sur le territoire congolais.

Desabre s’exprime sur ses “missions”
Pour Desabre, le rôle de sélectionneur ne permet pas de passer la majeure partie de son temps sur les terres de la nation que l’on dirige. “Quand vous êtes sélectionneur national, vous avez des missions au pays, mais vous en avez aussi beaucoup à l’extérieur”, a justifié le Français la semaine dernière devant les médias, mettant aussi en avant l’interruption du championnat congolais depuis le mois de décembre.

Le 12 juin prochain, la RDC affrontera le Gabon à l’extérieur dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023. Pour son dernier match de poule, la sélection de Sébastien Desabre accueillera ensuite le Soudan, le 4 septembre. La République Démocratique du Congo, dernière de sa poule, à l’obligation de faire deux bons résultats pour espérer se qualifier pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. La sélection devra faire sans Cédric Bakambu, suspendu face au Gabon. L’ancien attaquant de l’OM avait écopé d’un carton rouge face à la Mauritaine (1-1). Une suspension confirmée malgré l’appel de la Fédération (Fecofa). En cas de non-participation à la prochaine CAN, l’aventure de Desabre avec la RDC pourrait continuer.




Basket-ball: Quid de la pratique du basket-ball 3 x 3, Beaucoup s’interrogent comment se pratique le basket-ball 3 x 3.

Il faudra noter qu’en 3 contre 3 :

-Chaque équipe se présente sur l’aire de jeu avec 4 athlètes. 3 montent sur le terrain et le 4è est hors terrain comme réserve. Le remplacement peut se faire à tout moment et autant de fois que l’on veut, sans l’aval de l’arbitre.

-Il se joue sans coach pour dire que les athlètes se gèrent eux-mêmes.

-on joue sur la moitié du terrain en utilisant un seul anneau.

-Durée du match : 10 minutes chronos, pas de repos, un seul temps mort pour chaque équipe.

-Pas de panier à 3 points. Et en cas d’égalité, à la fin du match, les équipes jouent la prolongation. L’équipe qui marque les deux points avant l’autre, gagne la rencontre.

-Pas de fautes individuelles, toute faute est collective et en cas de faute collective (de 1 à 6), l’équipe adverse bénéficie d’un lancer franc. 2 lancers francs à partir de 7 fautes. A partir de 10 fautes, 2 lancers francs et possession du ballon.

-Durée d’attaque : 12 secondes.

Antoine Bolia