Rdc : PAM nomme le footballeur congolais Distel Zola champion de la nutrition

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a annoncé que le footballeur professionnel congolais Distel Zola, 34 ans, a été nommé Défenseur de haut niveau des repas sains et d’une meilleure nutrition en République démocratique du Congo (RDC). Cette nomination intervient alors que le pays est confronté à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et de malnutrition.

En sa qualité d’ardent défenseur, Zola utilisera son statut professionnel pour sensibiliser les jeunes à l’alimentation saine, aux repas scolaires et à la prévention de la malnutrition.

“Je défends depuis longtemps la nécessité pour les jeunes de choisir des aliments sains. J’ai vu de mes propres yeux à quel point les repas scolaires sont bénéfiques pour les enfants et leurs familles. En tant que père, je sais à quel point un régime alimentaire nutritif est important pour que nos enfants apprennent et restent en forme. Je suis ravi de travailler avec le PAM en RDC et j’espère faire la différence”, déclare Distel Zola.

Né le 5 février 1989, Distel Zola a joué pour Monaco à l’adolescence, et sa carrière l’a ensuite mené en France, en Turquie et aux États-Unis. Il a représenté l’équipe nationale de la RDC, “Les Léopards”, au niveau international. Distel joue pour les Barbagiuans, une équipe caritative appartenant au Prince Albert de Monaco. En 2021, il a lancé avec son épouse, Lorraine Lemaire, la Fondation Banazola pour offrir un avenir meilleur aux enfants congolais issus de milieux défavorisés.

“Nous sommes ravis de recruter Distel Zola, et je suis impatient de voir comment nous pouvons rassembler les jeunes en RDC pour plaider en faveur de solutions à long terme à la malnutrition ; nous devons faire passer le message qu’une alimentation saine est synonyme de vie saine. Zola est le choix parfait pour nous aider à sensibiliser les gens”, déclare Peter Musoko, Directeur de pays du PAM en RDC.

Zola rejoint l’équipe de soutiens de haut niveau du PAM qui plaident en faveur de l’amélioration de la nutrition et de la sécurité alimentaire, y compris la personnalité très célèbre du monde de la télévision et activiste Eitan Bernath, mieux connu sur les médias sociaux pour sa nature captivante et son expertise en matière de cuisine.

Environ 2,8 millions d’enfants et 1,7 million de femmes et de filles enceintes et allaitantes souffrent de malnutrition aiguë en 2022. Le PAM prévoit de distribuer des repas scolaires à 500 000 élèves en 2023. Alors que le nombre de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire à travers le pays reste critique, le PAM continue de faire face à des pénuries de financement et a besoin de 285 millions de dollars pour répondre aux demandes humanitaires croissantes au cours des six prochains mois.

Soulignons que le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d’urgence et utilise l’assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d’un conflit ou d’une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.




Au côté du chef de l’Etat : Julien Paluku participe à Gaborone au Business Forum des pays membres de la SADC

M. Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie est arrivé ce mercredi matin à Gaborone au Botswana où il va participer ce jeudi au côté du Président de la République Félix Tshisekedi au Business Forum qui va réunir les pays de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC) et autres.

Selon une dépêche de la Cellule de communication du ministère de l’Industrie, les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo dans différents, domaines dont le grand projet panafricain de l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga dont les études de préfaisabilité ont été lancées et les facilités que donnent les Zones Économiques Spéciales seront vendues au cours de cette rencontre économique stratégique.

 




KIM JONG UN vient de féliciter V. V. Poutine

Ce 9 mai, le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires dEtat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de lEsprit Paektu-san de la Nation fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR) a adressé à Vladimir Vladimirovitch POUTINE, Président de la Fédération de Russie, son Message qui se lit comme suit;

La journée importante où le Peuple russe a remporté la brillante victoire dans sa Grande Guerre Patriotique (22/06/1941-09/05/1945, NDLR) moffre lheureuse opportunité dadresser, au nom du Gouvernement et du Peuple de la RPDC, mes vive et chaleureuse félicitations à vous-même ainsi quaux Gouvernement et Peuple de la Russie amicale.

Le Peuple russe a apporté sa grande victoire dans la Guerre de justice contre le fascisme qui menaçait le sort de lHumanité, en faisant preuve de lhéroïsme et de labnégation sans précédents. La victoire est la tradition propre à la Russie, et la gloire de cette victoire-là brillera dans lHistoire et sera éternelle avec la Russie alors même que le temps passe et que les générations changent. Je;

suis convaincu que le Peuple russe fort et juste continuera à gagner sous votre direction de contrecarrer tous les défis et menaces imposés par les forces hostiles et de garantir la souveraineté et la dignité du Pays et la stabilité de la Région

voudrais saisir cette occasion pour adresser, une fois de plus, mes chaleureuses salutations militantes, à vous-même ainsi quà lArmée et au Peuple russes engagés, audacieusement, dans la lutte sacrée pour réaliser la justice internationale et défendre la paix mondiale contre le diktat et larbitraire des impérialistes.




27ème lettre sociale congolaise : Correction portée aux noms sur les Arrêtés ministériels d’admission des agents sous statut : altération documentaire et maffia administrative de validation des numéros matricules extorqués

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs,

1. Cette lettre sociale congolaise analyse, explique et montre le mode opératoire d’un des maux dont sont victimes certains agents de carrière des services publics de l’Etat admis sous statut en bonne et due forme. Ce mal est la correction portée aux noms sur les arrêtés ministériels d’admission sous statut des agents de carrière des services publics de l’Etat.

2. La correction portée aux noms sur les arrêtés ministériels d’admission des agents sous statut est une extorsion des numéros matricules des agents de l’Etat par voie de vente ou achat des numéros matricules attribués aux agents de carrière des services publics de l’Etat.

3. La finalité de cette extension est de faire gagner frauduleusement à une tierce personne les droits et avantages reconnus à l’agent titulaire du numéro matricule extorqué.

4. Pourtant, la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat définit le numéro matricule comme « identification individualisée et exclusive des agents des services publics de l’Etat, exprimée en chiffres, lettres ou autres symboles, conférée par le Ministre ayant la Fonction Publique dans ses attributions ».

5. Cette même loi dispose en son article 11 : « Tout agent porte un numéro matricule. Ce numéro lui est attribué dans les trente jours suivant la fin de la période probatoire par le ministre ayant la fonction publique dans ses attributions. (…) ».

6. Dès lors, après l’attribution d’un numéro matricule à un agent, les conséquences logiques qu’il faut tirer des prescriptions documentaires des articles 3 et 11 ci –haut cités sont : d’un côté, aucun autre agent n’a eu antérieurement le numéro matricule attribué à l’agent et, de l’autre, aucun autre agent n’aura non plus postérieurement ce même numéro matricule. D’ ailleurs les numéros matricules sont reconnus par leurs séries d’émission.

7. Tout numéro matricule déjà attribué à un agent individuellement et exclusivement est protégé par le principe d’intangibilité des droits acquis et ce, quel que soit la position administrative de l’agent.

8. En tout état de cause, la précision sur la protection d’un numéro matricule attribué à un agent de l’Etat telle que prescrite par la loi devrait être donc l’une des conclusions à la quelle aboutirait le sous point 6 du Point 1 de la Note Circulaire n° 008/CAB. VPM/FP.MA. ISP/JPL/TKB/JMM CKK/AMAT/2022 du 22 décembre 2022. Le dit sous point énonce ceci : « Tout agent porte obligatoirement un numéro matricule qui lui est attribué par le Ministre ayant la Fonction Publique dans ses attributions. (…) ».

9. J’estime donc qu’au-delà de l’Interdiction du recrutement des « Nouvelles Unités », l’une des conclusions de ce sous point devrait être : par conséquent, nul peut extorquer ni s’arroger le numéro matricule attribué à un agent de carrière des services publics de l’Etat

10. Car, l’extorsion du numéro matricule par correction portée aux noms sur les arrêtés ministériels d’admission des agents sous statut vise à contourner maladroitement l’interdiction du recrutement des nouvelles unités. A dire vrai, les noms bien écrits, mais l’on tente les remplace par ceux qui n’ont aucun lien logique ni cohérent avec le numéro matricule identifiant les noms figurant sur les arrêtés ministériels d’admission des agents sous statut. Ce remplacement des noms est une extorsion dans la mesure où il est opéré plusieurs années après la publication des arrêtés ministériels d’admission des agents sous statut.

11. La prétendue correction portée aux noms se fait plusieurs années après par ce que les vendeurs des numéros matricules prennent du temps pour chercher des ressemblances de certains éléments linguistiques entre les noms des agents admis sous statut et ceux de leurs clients acheteurs des numéros matricules.

12. Pire encore, ces cyniques corrections portées aux noms sont opérées pendant que les agents titulaires de ces numéros matricules sont actifs et les réclamer.

13. L’extorsion des numéros matricules par la prétendue correction portée aux noms a atteint son point culminant quand l’agent titulaire d’un numéro matricule est mis dans la position de partager son numéro matricule avec les personnes qui l’ont extorqué.

14. Cette triste réalité est à comprendre à travers la lecture d’un des points saillants du communiqué de presse de l’Inspection Générale des Finances du 27 avril 2023. Dans ce communiqué, le Chargé de Communication de l’Inspection Générale des Finances a montré qu’il y a : « 93.356 agents qui partagent un même numéro matricule avec d’autres agents également payés ».

15. A voir de près le partage d’un numéro matricule par plusieurs personnes l’on a l’impression que la bibliophobie se porte en merveille à la fonction publique congolaise. Disons en passant que la bibliophobie est la haine contre l’écrit, voire l’écriture. Pourtant, Joseph Ki-Zerbo (1967 :273) montre que « Seule l’écriture permet la mise en place d’un appareil étatique de grande envergure ». Ceci justifie le choix du type d’administration juridico-rationnel opéré par la République démocratique du Congo. Les archives constituent la 3ème caractéristique de ce type d’administration.

16. Dorénavant, s’il faut s’en tenir aux archives produites par le Ministère de la Fonction Publique dans la création des arrêtés ministériels d’admission des agents sous statut, il y a lieu de dénoncer la complicité, voire la participative active, de certains services notamment les services utilisateurs( d’appartenance) des agents de différents ministères au niveau tant national que provincial , la Direction de contrôle des effectifs et éléments de la paie et la Direction de Gestion de la Base des Données Numériques des Ressources Humaines de l’Etat et Recensement du Ministère de la Fonction Publique qui auraient aligné, enregistré et fait payer des personnes dont les noms n’ont jamais figuré pas sur les arrêtés d’admission sous statut.

17. Ce sont donc les auteurs et co-auteurs d’extorsion des numéros matricules qui empêchent les titulaires des numéros matricules à accéder à la restitution de leurs numéros matricules. Ils procèdent au gel ou à la cache des correspondances des victimes d’extorsion. Profitant de l’ignorance de ces victimes d’extorsion des numéros matricules, ces auteurs et co – auteurs d’extorsion des numéros matricules imposent aux victimes d’avoir, sur leurs correspondances, la mention « sous couvert voie hiérarchique » afin que leurs correspondances soient réceptionnées pour les destinataires.

18. Il s’agit d’une véritable crise humaine. Comment une autorité hiérarchique qui est auteure ou co-auteure d’extorsion d’un numéro matricule peut-elle apposer sa signature sur une correspondance qui va à l’encontre de ses intérêts ?

19. Dois-je rappeler que l’extorsion d’un numéro matricule d’un agent n’est pas une sanction disciplinaire pour que l’agent victime d’extorsion de son numéro matricule use de la voie hiérarchique telle qu’énoncée à l’article 6 de l’ordonnance n°82 – 031 du 19 mars 1982 portant règlement d’administration relatif au régime disciplinaire et aux voies de recours du personnel de carrière des services publics de l’Etat.

20. Il importe de préciser que la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant Statut des Agents de carrière des services publics de l’Etat, qui est conforme à la Constitution congolaise du 18 février 2006, a déjà émondé en son article 97 la voie hiérarchique du recours contre une sanction disciplinaire.

21. C’est dans ce contexte de contractualisation du droit de la Fonction Publique qui a pour toile de fond le respect des droits de l’Homme pour reprendre l’expression d’Evariste Boshab Mabuidj-ma- Bilenge(2001 : 2) que je situe les audiences que le Vice Premier Ministre en charge de la Fonction Publique accorde aussi chaque mercredi aux agents de carrière des services publics de l’Etat sans les autorisations préalables de leurs chefs hiérarchiques. A travers ces audiences, les agents de carrière des services publics de l’Etat utilisent leur liberté pour exprimer oralement leurs doléances au gestionnaire des ressources humaines de l’Etat Congolais. De la même manière, ils peuvent aussi les lui exprimer par écrit afin de protéger leurs doléances contre les limites temporelles et spatiales.

22. Disons donc que la généralisation de la pratique anachronique de « voie hiérarchique » est donc une atteinte grave aux libertés et droits fondamentaux reconnus et garantis aux agents de carrière des services publics de l’Etat qui sont des citoyens à part entière. Cette pratique vient de la 2ème République. Elle fait encore des victimes dans la fonction publique congolaise à cause de la présence nombreuse des agents qui ont fait la plus grande partie de leur carrière administrative dans le régime du Parti Etat. Avec l’Etat de droit prôné par le Président de la République, il importe de stigmatiser la généralisation de la pratique « voie hiérarchique » qui n’est fondée ni sur la constitution congolaise du 18 février 2006 ni sur la loi n°16/013 du 15 juillet 2016.

23. La situation alarmante de l’extorsion des numéros matricules à la fonction publique Congolaise appelle à raisonner et réfléchir d’une façon indicative sur la manière dont il est possible de s’en débarrasser définitivement.

24. A mon humble avis, la correction portée aux noms sur les arrêtés ministériels et qui est à la base d’extorsion des numéros matricules doit être une pratique normée, c .à .d fondée sur les faits consignés par écrit.

25. Ainsi donc, par le principe de parallélisme de forme, l’autorité compétente d’attribution des numéros matricules aux agents étant le Ministre de la Fonction Publique, il n’y a que ce dernier qui peut porter correction à un nom sur un arrêté ministériel d’admission des agents sous statut s’il y a eu erreur. Cette correction ne peut être réalisée par cette autorité que moyennant une enquête minutieuse et contradictoire. Cette enquête porte sur l’analyse diachronique de la traçabilité documentaire du dossier administratif de l’Agent ou des agents.

26. Le délai de sollicitation d’une correction à porter à un nom sur un arrêté ministériel d’admission sous statut est quinze(15) jours pour les personnes qui habitent la Capitale (Kinshasa) et trente(30) jours pour les personnes qui habitent les provinces.

27. Pour cela, même si l’Ordre et l’Urgence annoncés par la Note Circulaire n°12/CAB/FP-MA-ISP/JPL/CKK/2023 du 12 avril 2023 ayant pour objet Processus de mise à la retraite des agents de carrière des services publics de l’Etat n’ont qu’une valeur déclarative dans certains Services Publics de l’Etat comme l’Inspection du Travail où les retraités continuer de prester alors que le Vice Premier Ministre en Charge de la

Fonction Publique avait stigmatisé cette aberration administrative, je postule que la production et la diffusion d’une note semblable pour la correction à porter à un nom sur un arrêté ministériel va contribuer non seulement à la protection des numéros matricules des agents contre l’extorsion, mais aussi à la rationalisation de la pratique de correction à porter aux noms sur les arrêtés ministériels d’admission des agents sous statut. Pour des raisons d’efficacité, cette note doit être assortie des sanctions pour son respect comme le précise Jon Elster.

28. Faisant mien l’appel du Papa François (2023 : 2) à Kinshasa qui a dit : « Dès le début de mon voyage, je souhaite donc lancer un appel : que chaque congolais se sente appelé à jouer son rôle ! », je pense avoir donné, par la présente lettre sociale congolaise, certains éléments susceptibles d’être exploités dans le nettoyage du fichier de paie tel qu’annoncé par le Communiqué de Presse de l’Inspection Générale des Finances du 27 Avril 2023. Je n’ai pas oublié qu’il y a des agents abusivement révoqués dans leurs services, mais dons les noms sont encore dans le fichier de la paie.

29. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 par appel normal, Whatsapp ou Twiter et par e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 10 mai 2023

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail




Kasaï-Oriental : La SACIM suspend sa production 

L’entreprise minière, la société Annui Congo d’investissement minier (SACIM) installée à Tshibwe au Kasaï-Oriental, n’a pas exploité, mardi 8 mais, le diamant pour des problèmes d’approvisionnements en intrants dont le carburant, une situation inhabituelle et un calvaire pour la population de ce coin du pays, qui ne vit que de cette société minière.

Cependant, cette raison n’est qu’un prétexte, d’après plusieurs sources. La vraie raison de l’arrêt de la production à la SACIM serait en rapport avec le monopole de vente imposé à la SACIM par la ministre nationale des Mines. En effet, l’entreprise est obligée désormais de vendre ses colis de diamants à des acheteurs choisis par le ministère des Mines et à des prix inférieurs aux prix du marché international. La Société qui tourne désormais à perte depuis cette décision serait dans l’impossibilité de supporter ses charges d’exploitation.

« J’irai loin pour vous dire que c’est un arbre qui cache la forêt…Le grand problème et la raison valable c’est le manque d’argent pouvant couvrir certaines situations, étant donné que les travailleurs accusent déjà le retard dans le paiement bientôt deux mois. La société ne veut pas prendre le risque de cumuler les dettes. Il y’a aussi les engagements de la société avec les différentes structures sanitaires de la province pour les travailleurs. La pression politique de certains tireurs des ficelles qui veulent imposer à ce que la société vende les diamants aux acheteurs de leur choix et les prix qui sont proposés ne peuvent pas couvrir les charges. Ces raisons risquent d’amener la SACIM à la morgue », raconte un travailleur sous anonymat.

Et adresse en suite son appel au chef de l’État pour son implication personnelle, « Je demande aux autorités compétentes et au président de la République d’intervenir pour que la situation de la SACIM s’améliore, car s’il n’intervient pas, le Kasaï-Oriental connaîtra un recule, plusieurs familles souffriront et les travailleurs seront au chômage, et il y’a lieu de tirer les conséquences plus fâcheuses dans la province du Kasaï Oriental », poursuit notre source recueillie par Sosthene Ciyamba, correspondante direct du congopresse.

Rappelons que la SACIM est l’unique entreprise minière qui tourne au Kasaï-Oriental, après la quasi faillite de la MIBA. Elle engage près de 1000 travailleurs. Si cet arrêt devient définitif, cela provoquerait une grande crise dans la province déjà engouffrée dans une profonde misère.

La Société Annui-Congo d’investissement minier (Sacim) est implantée en 2013 sur le gisement diamantifère de Tshibwe à Boya en territoire de Miabi au Kasaï-Oriental. C’est une société mixte née d’un partenariat entre le Gouvernement congolais et une entreprise chinoise.

Il sied de rappeler que de manière holistique, le volume total des exportations de diamant en République démocratique du Congo s’est établi à plus de 11, 6 millions de carats de diamant au cours de l’année 2022. Ces exportations ont généré plus de 145,9 millions de dollars américains.

Jean-Luc Lukanda




Tunisie : attentat “terroriste” ou acte isolé ? Les autorités enquêtent sur la fusillade à la synagogue de Djerba

Attentat “terroriste” ou acte isolé? Les autorités tunisiennes enquêtent mercredi pour élucider les circonstances d’une attaque menée par un gendarme ayant tué deux de ses collègues et deux fidèles devant une synagogue sur l’île de Djerba, pendant le pèlerinage juif annuel, avant d’être abattu.

La synagogue de la Ghriba, la plus ancienne d’Afrique, avait déjà été visée en 2002 par un attentat-suicide au camion piégé qui avait fait 21 morts.

“Une enquête criminelle préliminaire a été ouverte”, a déclaré à l’AFP Fethi Bakkouche, porte-parole du tribunal de Médenine (sud-est), dont dépend l’île de Djerba.

L’attaque a eu lieu en deux temps alors que des centaines de fidèles participaient au pèlerinage juif annuel de la Ghriba qui touchait à sa fin mardi soir.

Crise économique en Tunisie : Hadja Lahbib va “évaluer la situation” du pays à la demande de l’Union européenne

Selon le ministère tunisien de l’Intérieur, le gendarme auteur des tirs a d’abord tué l’un de ses collègues par balle sur le port de Djerba et s’est emparé de son arme et ses munitions. Il s’est ensuite rendu aux abords de la synagogue, distante d’une quinzaine de kilomètres, où il a ouvert le feu sur les forces de l’ordre qui assuraient la sécurité du lieu, avant d’être abattu.

Deux fidèles, un Tunisien et un Franco-tunisien ont été tués par les tirs de l’assaillant, et quatre autres ont été blessés et évacués vers un hôpital, selon les autorités.

Six gendarmes ont également été blessés par les tirs de l’assaillant. L’un d’eux a succombé à ses blessures mardi soir, selon le ministère de l’Intérieur.

“Cousins”

Selon l’ancien ministre tunisien du Tourisme, René Trabelsi, une figure de la communauté juive tunisienne présent dans la synagogue au moment de l’attaque, les fidèles tués sont deux cousins: Aviel Haddad, un juif tunisien de 30 ans, et Benjamin Haddad, 42 ans, qui résidait en France et se trouvait à Djerba pour participer au pèlerinage.

Dans une interview à la radio Mosaïque FM, il a indiqué que “sans l’intervention rapide des forces de sécurité, un carnage aurait eu lieu car des centaines de visiteurs se trouvaient sur les lieux”.

Selon M. Trabelsi, l’assaillant portait son uniforme de gendarme et un gilet pare-balles.

La France a condamné mercredi “avec la plus grande fermeté” cette attaque la qualifiant d’acte “odieux”, selon la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Les Etats-Unis ont également condamné l’attaque. “Nous exprimons nos condoléances au peuple tunisien et saluons l’action rapide des forces de sécurité tunisiennes”, a réagi sur Twitter Matthew Miller, le porte-parole du département d’Etat.

Selon les organisateurs, plus de 5.000 pèlerins juifs, essentiellement venus de l’étranger, ont participé cette année au pèlerinage de la Ghriba qui a repris l’année dernière après deux ans d’interruption en raison de la pandémie de Covid-19.

Traditions

Organisé au 33e jour de la Pâque juive, le pèlerinage de la Ghriba est au coeur des traditions des Tunisiens de confession juive, qui ne sont plus que 1.500, majoritairement installés à Djerba, contre 100.000 avant l’indépendance en 1956.

Des pèlerins viennent aussi traditionnellement de pays européens, des Etats-Unis ou encore d’Israël, mais leur nombre a considérablement diminué après l’attentat de 2002.

L’attaque survient au moment où le tourisme enregistre une forte reprise en Tunisie après un net ralentissement pendant la pandémie. Ce secteur clef pour l’économie avait été gravement affecté après les attentats de 2015 contre le musée du Bardo à Tunis et un hôtel de la station balnéaire de Sousse, dont le bilan s’était élevé à 60 morts dont 59 touristes étrangers.

“Comme tous les autres pays, la Tunisie n’est pas épargnée de ce genre de tentatives de déstabilisation”, a déclaré mercredi le ministre du Tourisme Mohamed Moez Belhassine depuis Djerba, haut lieu du tourisme en Tunisie. “Nous sommes mobilisés pour faire réussir la saison touristique”.

L’attaque survient alors que la Tunisie traverse une grave crise financière et institutionnelle qui a empiré depuis que le président Kais Saied s’est emparé des pleins pouvoirs en juillet 2021, faisant vaciller la démocratie née de la première révolte du Printemps arabe en 2011.

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Energies renouvelables : le Maroc, solution pour la crise énergétique de l’Europe

Le Maroc s’est fait un nom en tant que leader en matière de climat. Les énergies renouvelables représentent près des deux cinquièmes de sa capacité électrique, certaines subventions aux combustibles fossiles sont progressivement supprimées et le pays revendique certains des plus grands projets d’énergie propre au monde. Le pays reçoit de nombreux éloges pour ses actions de décarbonisation. Ainsi, le Maroc a l’ambition d’exporter vers l’Europe de l’électricité produite par des parcs solaires et éoliens.

 

Malgré les défis, le Maroc dispose d’un énorme potentiel naturel de production d’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique, et prend des mesures importantes pour le réaliser. L’action nationale du Maroc en matière de changement climatique remonte au milieu des années 2000, lorsque le pays prend la décision de devenir un leader régional en matière d’énergie propre et de faire avancer des projets massifs d’énergies renouvelables. Les dirigeants du pays misent sur ces transformations majeures pour être économiquement compétitifs à l’avenir, ainsi que pour réduire la dépendance à l’égard des importations de combustibles fossiles et assurer la sécurité de l’approvisionnement énergétique.

“Les ressources dont nous disposons ici pourraient être l’une des grandes réponses à la demande européenne”, affirme Moundir Zniber, entrepreneur marocain dans le secteur de l’énergie.

M. Zniber est un homme passionné qui voit dans la crise une opportunité.

“Je pense que le Maroc représente la meilleure opportunité de sortir le continent européen de la dépendance qu’il a aujourd’hui vis-à-vis du gaz russe”, déclare-t-il.

M. Zniber a passé les 15 dernières années à faire de son entreprise, Gaia Energy, l’un des leaders de la révolution des énergies renouvelables dans son pays d’origine.

“Le Maroc dispose de l’une des meilleures ressources solaires et éoliennes au monde”, explique-t-il. “Nous n’avons pas de pétrole, nous n’avons pas de gaz naturel, mais nous avons un potentiel tout simplement incroyable.

La guerre en Ukraine a incité les responsables politiques européens à redoubler d’efforts pour lutter contre le changement climatique à l’aide de nouvelles sources d’énergie propre. Le Maroc espère faire partie de la solution.

Situé aux portes de l’Europe, il a des projets ambitieux visant à produire 52 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici à 2030. L’objectif est d’exporter une grande partie de cette électricité vers l’Europe par le biais de câbles sous-marins.

De surcroit, le Maroc fait déjà des progrès tangibles pour stimuler sa production d’énergie renouvelable, grâce à des projets tels que l’énorme complexe solaire Noor-Ouarzazate. La première phase ayant été inaugurée en 2016, il s’agit désormais de la plus grande centrale solaire à concentration du monde.

Ces installations utilisent des miroirs pour réfléchir et concentrer la lumière du soleil sur des tours centrales “réceptrices”. Celles-ci contiennent un fluide chauffé par la lumière, créant de la vapeur qui fait tourner des turbines pour produire de l’électricité.

A Noor-Ouarzazate, les miroirs sont maintenant répartis sur 3 000 hectares. L’installation a été développée par la société saoudienne ACWA Power, avec un financement de la Banque mondiale et de la Banque européenne d’investissement.

M. Zniber indique que des entreprises privées marocaines comme la sienne envisagent désormais d’exporter vers l’Europe de l’électricité d’origine solaire et éolienne, ainsi que de l’hydrogène vert, c’est-à-dire de l’hydrogène produit à partir d’énergies renouvelables.

Il ajoute que Gaia Energy développe des projets éoliens et solaires qui pourraient couvrir jusqu’à 4 % des besoins en électricité de l’Allemagne et de l’Italie. “En ce qui concerne l’hydrogène vert, notre société développe six projets qui pourraient répondre à 25 % des besoins de l’UE.

De son côté, la start-up britannique Xlinks, spécialisée dans l’énergie, envisage de construire un câble électrique sous-marin reliant le Maroc au Royaume-Uni. Elle espère que l’énergie solaire et éolienne marocaine pourra répondre à 8 % des besoins en électricité du Royaume-Uni d’ici à 2030.

Lors de la conférence sur le changement climatique COP27 qui s’est tenue en novembre dernier à Charm el-Cheikh, le Maroc a signé un protocole d’accord avec la France, l’Allemagne, le Portugal et l’Espagne afin de faciliter la vente d’électricité au-delà des frontières.




Pour limiter les dégâts des catastrophes: Muyaya et Loando appellent à la conscience collective

«Aménagement du territoire comme moyen de prévention des catastrophes naturelles en Rdc », c’est le thème central du Briefing Presse qui a mis ensemble le Gouvernement de la République, représenté par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya et celui de l’Aménagement du territoire, Me Guy Loando. Ce thème fait allusion au drame de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, dont le bilan est aujourd’hui évalué à 438 morts, sans compter les dégâts de plusieurs ordres et dans plusieurs secteurs.

C’est pour faire face à ce drame que la délégation gouvernementale était sur place pour apporter une assistance. Parmi les mesures urgentes, il y a la relocalisation des populations au bord des rivières et qui seront relogés au non loin de l’aéroport de Luena. Une autre réponse, c’est la loi sur l’Aménagement du territoire qui suit son cursus normal à l’Assemblée nationale, avant d’aller au sénat et de passer par l’étape de la promulgation. Et tout ceci, dans le seul objectif de prévenir les catastrophes humanitaire.

Dans son discours luminaire, le ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du territoire, Me Guy Loando a souhaité ses condoléances à la population affectée, avant d’expliquer que le Gouvernement congolais n’a pas pour autant croiser les bras. Celui-ci travaille dans une approche d’anticipation.

Entrant dans le vif du sujet, le ministre a expliqué que son ministère a été une direction au sein de certains ministères. L’objectif pour lui était de disposer des personnes de façon harmonieuse, de doter le pays des équipements pour éviter la superposition des titres et les conflits. « Nous avons connu un vide en termes de planification spatiale. C’est pour cela, on a déclenché en 2015 un processus de réforme de l’Aménagement du territoire. Ainsi, on s’est doté des outils d’aménagement du territoire », explique-t-il.

Il s’agit de la politique nationale d’aménagement du Territoire (APNAT), de la loi sur l’Aménagement du territoire (l’aménagement du territoire était régi par un décret de 1956. Ce processus d’adoption a été très participatif, pour avoir un texte le plus acceptable possible), le guide méthodologique (chaque province ainsi que les ETD doivent avoir les plans provinciaux et locaux d’aménagement du territoire), martèle-t-il.

Pour revenir à Kalehe, le MINETAT Guy Loando a expliqué que selon les hypothèses, il y a trois rivières qui se déversent sur le lac Kivu. Avec le dérèglement climatique, il y a eu augmentation de la quantité d’eau du lac Kivu. L’on a constaté que les gens avaient construit sur le lit majeur du lac et voilà pourquoi ils n’ont pas été épargnés. Et de continuer en disant que ceci a créé une fragilisation sur la terre ferme. Avec la quantité d’eau qui a augmenté, cela a créé la boue. D’où l’importance de respecter les outils de planification.

A l’en croire, s’il n’y a pas cette conscience pour dire qu’on ne peut pas construire de n’importe comment, nous connaîtrons une fois de plus de telles catastrophes.

Au-delà de ça, le MINETAT Guy Loando explique que le pays a connu une politique d’Aménagement extravertie et il n’y a pas de voies de communications. Aussi, il convient de citer le déficit des infrastructures structurantes et intégratives.

« Toute utilisation de l’espace physique concerne l’aménagement du territoire, car le mauvais usage est à la base des catastrophes. Les catastrophes naturelles sont des cas de force majeur, l’essentiel est de savoir comment nous nous y préparons », dit-il.

Muyaya appelle à l’unité

Pourquoi le Gouvernement est-il intervenu en retard à Kalehe ? Quels sont les moyens mis en place pour retrouver les survivants ? Pour Patrick Muyaya, face à une telle situation, nous devons être unis. « Même si toute la pression revient sur nous, il faut regarder la situation du pays. Nous vivons le dérèglement climatique que vous ne savez pas prévenir. On n’est jamais totalement prêt pour faire face à une catastrophe. Lorsque le drame est arrivé, nous suivons la situation heure après heure et on essaye de palier au plus urgent », explique-t-il, avant d’ajouter que le plus urgent, c’est de s’assurer que nous limitons les dégâts. Il n’y a aucune volonté de la part du gouvernement de maquiller les chiffres.

Selon lui, la société civile doit contribuer à comment nous réglons cette situation. Dans une zone où il n’y a pas de morgues, il n’y a pas de fabriques de cercueils, il fallait parler au plus pressé. « Nous comprenons qu’il y ait un sentiment de colère, mais il n’est pas exclu qu’une autre délégation gouvernementale retourne sur place. Une commission a été mise en place. Le souhait est de travailler avec la société civile pour être en mesure d’avoir une évaluation chiffrée », répond-t-il.

Muyaya termine par appeler à un esprit de solidarité. Car pour lui, il faut s’assurer que les tracteurs qui ont été commandés arrivent sur place pour déplacer la boue. Ainsi, la bonne attitude est celle de compassion et de soutien pour être à même de reloger les déplacés vers l’aéroport de Luena.

Jean-Marie Nkambua




Président en exercice de la SADC: Félix Tshisekedi reçu au quartier général de cette institution 

En sa qualité de président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique Australe ( Sadc), le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a passé la journée de ce mercredi 10 mai au quartier général de cette institution situé au cœur de la ville de Gaborones.

 

Accueilli par le Secrétaire Exécutif de cette institution, M. Elias M. Magosi ( Botswana) , son adjointe chargée de l’intégration régionale Angele Makombo ( RDC) et le personnel du siège, le président Félix Tshisekedi a fait le tour de propriétaire de cet imposant siège .

 

Après la réunion de travail avec l’équipe de direction, le président de la Sadc s’est entretenu avec le personnel du secrétariat exécutif recrutés au sein de 16 pays membres .

 

L’objectif de cet exercice traditionnel pour tout président en exercice de la sadc est de se rendre compte du travail qu’effectue ce personnel en faveur de la sous-région.

 

S’adressant au personnel, le président Félix Tshisekedi a loué le professionnalisme, le dévouement et l’engagement de ce personnel au service de la Sadc.

 

Crée en 1980 par 9 chefs d’Etats dont Julius Nyerere et Kethumile Masire ,

la Sadc compte aujourd’hui 16 pays dont la RDC.

 

La sadc est une des organisations sous-régionales qui a réussi l’intégration régionale de ses membres .

 

La paix, la stabilité et la prospérité caractérisent leurs états membres .

 

C’est en 1998 sous le président Laurent Désire Kabila que la RDC a

adhèré à la Sadc, un choix motivé par des raisons géographiques, historiques et économiques.

 

A l’occasion du 42e sommet des Chefs d’Etat de l’institution en août 2022, le

président Félix Tshisekedi avait été désigné par ses pairs à la présidence tournante de 2023.




Salubrité médiatique: Sur 262 chaînes TV, sauf 107 sont autorisées à fonctionner

Le directeur de cabinet du ministre de la Communication et média, le Secrétaire général à la communication et médias, l’ADG de la Renatelsat et le Cordonnateur de CNM/TNT ont procédé, ce mercredi 10 mai 2023, à la deconnection des médias émettant à Kinshasa non en règle.

 

Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, cette opération de grande envergure intervient après une longue procédure initiée depuis la mise en place de la commission d’assainissement siégeant au cabinet du ministre et

chargée de contrôle de conformité des médias.

 

En effet, la commission avait invité les médias à passer au ministère de la Communication et médias pour harmoniser sur le plan administratif et financier. Près de dix moratoires étaient accordés aux medias non en règle. Plusieurs parmi se sont conformés, mais d’autres doutaient de l’aboutissement de cette opération.

 

Après validation de cette action au Conseil des ministres, indique la même source, 15 jours supplémentaires étaient encore accordés toujours dans le souci de voir ces médias se mettre en règle. C’est ainsi que cette délégation a procédé à cette deconnection des médias non en règle.

 

Signalons que deux arrêtés ont été signés par le ministre de la Communication et Médias, M. Patrick Muyaya. Le premier porte sur les Editeurs de programme admis à l’exploitation de la télévision numérique terrestre dans la ville province de Kinshasa. Ici, sur les 262 chaînes répertoriées, seules 107 sont admises à la TNT.

 

Le deuxième Arrêté porte sur les éditeurs de programme de la ville-province de Kinshasa admis au diffuseur public. Ici, 83 chaînes sont admises.

 

En pleine action de cette opération, l’ADG de la Renatelsat a expliqué les raisons qui ont conduit jusqu’à cette étape cruciale.

 

“Dans le cadre de la salubrité médiatique, le ministre de la Communication et médias avait institué une commission d’assainissement du secteur afin d’élaguer ceux qui ne sont pas en règle. Il s’est agi de faire d’abord un contrôle de documents qui a pris du temps “, a expliqué l’ADG de la Renatelsat.

 

En somme,  pour continuer à emettre à Kinshasa, il faut :

1° figurer sur la liste de 107 chaînes admises sur la liste des Editeurs de programme admis à l’exploitation de la télévision numérique terrestre dans la ville province de Kinshasa.

2° Ensuite, il faut figurer sur la liste de 83 chaînes admises sur la liste des éditeurs de programme de la ville province de Kinshasa admis au diffuseur public.

3° Avoir un faisceau, car toutes les 41 chaînes répertoriées ayant de laptop déposés au Centre d’émission de Binza, se verront déconnectés.

 

” Tous les laptopeurs qui viennent semer l’insécurité parce que accédant de façon intempestive et irrégulière sur ce site très stratégique, se verront déconnectés.

 

Encore dans sa large production car le ministre est du domaine, le contrôle va s’en suivre. Aux chaînes qui ont de matériels installés à distance, ont un moratoire de 3 jours allant d’aujourd’hui jusqu’à dimanche soir pour se mettre en ordre “, a insisté l’ADG de la Renatelsat.

 

À noter que la commission chargée de la conformité est ouverte pour aider les chaînes déconnectées à remplir les conditions pour être de nouveau connectées. Cette opération rentre dans le cadre de l’assainissement du secteur médiatique.

JMNK

Arreté n°028 portant editeurs des programmes admis a l’exploitation de la TNT à Kinshasa Arreté n°029 portant editeurs des programmes de Kinshasa admis au diffuseur public