SADC, Tshisekedi balise la voie pour l’Intégration régionale
M. Mbusa Nyamwisi, le Minétat de l’Intégration régionale, a assisté le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, dans ses différentes activités, au deuxième jour du programme de sa visite au Botswana, ce 10 mai 2023.
Mbusa Nyamwisi a, en effet, a accompagné Félix Tshisekedi dans la visite du siège de la SADC. Le Président de la République qui avait aussi à ses côtés le VPM en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, a apposé sa signature dans le livre d’or de l’organisation régionale qui vise le développement de l’Afrique australe. Mbusa Nyamwisi a prêté une attention soutenue au briefing du bureau du Secrétaire exécutif de la SADC exposé au Président de la RDC.
Président en exercice de la SADC, Félix Tshisekedi a apprécié à sa juste valeur le travail qu’effectue la SADC sous la direction de son Secrétaire exécutif, Elias Mpedi Magosi.
Ce dernier a félicité le Président Tshisekedi pour son leadership et l’orientation qu’il a donnée à la SADC pour faciliter l’intégration régionale. Sur ce, Mbusa Nyamwisi s’est déjà engagé à revitaliser la diplomatie régionale de la RDC notamment au sein de la CEEAC, CIRGL, etc. est aujourd’hui président du conseil des ministres de la SADC.
Tshisekedi a, en effet, tiré profit de la circonstance, d’abord pour remercier son homologue, Mokgweetsi Eric Keabetswe Masisi, et le peuple botswanais pour leur marque d’accueil et d’hospitalité, et ensuite, prodiguer des conseils constructifs pour le succès de l’intégration régionale, la bonne gouvernance, la sécurité etc. Dans son speech marqué d’une apodose et d’une protase qui feront date, Félix Tshisekedi a notamment indiqué que la SADC est une communauté unie composée de 16 États membres, avec un PIB combiné d’environ 720 milliards USD et une population totale de plus de 360 millions de personnes, dont 74,6 millions sont des jeunes. Et Tshisekedi de poursuivre, ” nous possédons un marché dont le potentiel pour l’investissement et le développement économique est considérable.
[Mais] la SADC n’a pas encore franchi l’étape de Zone de libre-échange (ZLE) pour pouvoir mettre en opération l’union douanière et le marché commun dans les délais prévus, elle a du moins enregistré le taux le plus important d’échanges commerciaux intra régionaux, soit 23 % du total des échanges réalisés à l’échelle du monde.”
Et abordant la délicate question sécuritaire, le président en exercice de la SADC a déploré qu’elle est plutôt en dents de scie. Or, comme n’a cessé de le proclamer Mbusa Nyamwisi, prétendre au développement sans la paix n’est que poursuite du vent. ” (…) considérant là où en est la SADC aujourd’hui, déclare Tshisekedi, je pense que les mots prononcés par un de nos pères fondateurs, feu le Président M. Seretse Khama … au Sommet de Mulungushi en 1980, à Lusaka en Zambie, sonnent encore juste : « Soit nous avançons ensemble soit nous périssons”.
A l’instar de l’Eac : La Sadc n’enverrait pas ses troupes pour traquer l’armée rwandaise en Rdc !
Du communiqué final du sommet de la Troïka de la Sadc tenu le lundi 8 mai 2023 à Windhoek, capitale de la Namibie, il ressort au point 9 que « Le Sommet a approuvé le déploiement d’une force de la SADC, en vertu du cadre de la Force en attente de la SADC, en tant que réponse régionale pour soutenir la République démocratique du Congo dans ses efforts de restauration de la paix et de la sécurité à l’est du pays » et au point 10 : « Le Sommet a approuvé la position commune de la SADC, à savoir une approche plus coordonnée, compte tenu des nombreux déploiements effectués en vertu d’ententes multilatérales et bilatérales à l’est de la République démocratique du Congo et a exhorté le gouvernement de la République démocratique du Congo à mettre en place les conditions et les mesures nécessaires devant faciliter la coordination efficace des forces sous régionales et des partenaires bilatéraux qui opèrent dans le pays». Bien entendu, il s’agit d’un succès diplomatique à mettre au crédit du Président Félix Tshisekedi…
Cependant, il y a lieu de se demander si, après l’Eac, au travers de sa Force régionale constituée jusque-là d’armées gouvernementales kényanes, burundaises, ougandaises et sud-soudanaises, auxquelles vont se joindre les troupes angolaises, il n’y a pas risque de tomber de Charybde à Scylla avec l’entrée en lice de la force régionale de la Sadc.
La préoccupation se situe dans l’exhortation faite à la RDC de coordonner toutes les forces armées à déployer sur son sol. Déjà, l’Union africaine s’est engagée à tenir un sommet quadripartite réunissant les pays membres de la Sadc, de l’Eac, de la Cirgl et de la Cééac.
Vice-Premier ministre congolais en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a affiché son optimisme. «Je pense que la grande annonce se trouve dans le communiqué final de ce sommet des Chefs d’État de la Sadc. Le sommet a approuvé le déploiement de la Force de la Sadc (…) pour soutenir la RDC afin de restaurer la paix et la sécurité à l’Est. Donc, c’est clair que la Sadc s’engage militairement sur le terrain et va déployer incessamment une force. La Sadc recommande que la RDC réunisse toutes les conditions requises pour un sommet de coordination de tous les intervenants et tous les acteurs internationaux sur le terrain afin d’arriver à une action efficace et harmonisée », a-t-il déclaré.
Interprétation facile de la pensée du médiateur Joao Lourenço
Pourquoi la responsabilisation de la Rdc alors qu’en matière d’organisation militaire, le pays est en train de procéder à des ajustements organisationnels ? La réponse n’est pas éloignée de la position exprimée par le Président Joao Lourenço dans une interview à France 24 diffusée le même jour (8 mai 2023) du sommet de la Troïka de la Sadc.
« Après le dernier sommet d’Addis-Abeba, c’est le Président Kagame qui, à ma demande, a mis l’Angola en contact avec les dirigeants du M23. Nous avions quelques difficultés pour contacter les éléments du M23. Nous avions pour mission de créer ce contact. Et c’est le Président Paul Kagame qui a facilité cette relation. Et quelques jours plus tard, les dirigeants du M23 sont venus en Angola et nous avons travaillé avec eux à Luanda. Nous n’avons rien à reprocher à Kagame», a-t-il dit.
Parlant du calendrier de retrait tel que fixé dans la feuille de route du mini-sommet de Luanda tenu en septembre 2022, le Chef de l’Etat angolais va révéler : « Ce qu’on aimerait, c’est que le calendrier pour mettre en place le cantonnement soit un petit peu raccourci, mais cela ne se passe pas comme ça. Toutefois, il faut rester confiant», avant d’ajouter : «Nous sommes en contact permanent avec les autorités congolaises haut plus haut niveau. Le Président Félix Tshisekedi vient régulièrement à Luanda afin de travailler exclusivement sur cette question du M23».
D’une confrontation possible entre les armées congolaises et rwandaises, Joao Lourenço fait preuve de pragmatisme. « Personnellement, je ne pense pas que cela va se passer comme ça. En ce qui me concerne, nous ferons tout ce qui est à notre pouvoir pour éviter cette confrontation de deux pays voisins la RDC et le Rwanda».
Information-clé est dans la partie suivante : «Nous savons qu’à ce jour le M23 respecte le cessez-le-feu. Malheureusement, la prochaine étape ne s’est pas encore concrétisée. Cette étape ne dépend pas uniquement du M23. Elle dépend aussi du pays, la RDC. C’est le cantonnement des forces du M23. Nous avons mis en place un cessez-le-feu ; à présent, nous devons cantonner ces forces et lancer le processus de réintégration de ces citoyens congolais dans la société congolaise ».
Interprétation facile de la pensée du médiateur africain Joao Lourenço pour la Cirgl, l’un des dirigeants principaux de la Sadc : le M23 respecte le cessez-le-feu (ce qui n’est pas l’avis de la partie congolaise) ; la balle est plutôt dans le camp de la RDC et la confrontation entre les armées gouvernementales congolaises et rwandaises est juste une illusion.
La balle est désormais dans le camp de la Rdc
A partir de cet instant, on est en droit de chercher à savoir ce qu’il faut attendre de la Force régionale de la Sadc dont, primo, les troupes angolaises, zimbabwéennes et namibiennes avaient été déployées en RDC lors de la guerre du 2 août 1998 ; secundo, les troupes sud-africaines, tanzaniennes et malawites avaient été intégrées dans la Brigade d’intervention aspirée par la Monusco après la défaite du M23 en 2013 !
Ce qu’il faut en attendre, c’est probablement le déploiement des troupes d’autres pays membres comme Botswana, Lesotho, Madagascar, Maurice, Mozambique, Seychelles, Swaziland, Zambie et Comores.
Quand on a alors une lecture géopolitique et géostratégique pragmatique, on doit reconnaître pour la partie négro-africaine du continent l’emprise française sur l’Afrique occidentale et l’Afrique centrale et l’emprise britannique, mieux anglo-saxonne sur l’Afrique orientale et l’Afrique australe.
Dans cette logique, étant sous emprise anglo-saxonne, l’Eac et la Sadc ne feront jamais la guerre au Rwanda anglo-saxon si des informations fournies par Washington et Londres confirment la présence des troupes rwandaises en RDC avec ou non aux côtés du M23.
Par contre, elles feraient la guerre au M23 en l’absence totale des troupes rwandaises.
En définitive, à l’analyse des propos du Président Joao Lourenço et du communiqué final du sommet de la Troïka de la Sadc, la balle est désormais dans le camp de la RDC.
Formons l’espoir que ce ne soit pas un énième piège à se refermer sur Kinshasa. D’où devoir de vigilance pour tous ceux qui se savent en charge du «Desk Guerre de l’Est ».
Omer Nsongo die Lema
Lubumbashi : Organisation d’un atelier sur l’enregistrement des enfants à l’Etat-civil
La Mairie de Lubumbashi, en collaboration avec le Fond des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) organise des assises qui vont se dérouler durant trois jours dans la salle Bulaya de l’Hôtel de Ville de Lubumbashi, assises qui concernent les Administrateurs des territoires du Haut-Katanga, les bourgmestres de Lubumbashi et Likasi ainsi que les maires des villes de Likasi, Kasumbalesa et Lubumbashi lancées ce 09 mai 2023 par le Ministre Provincial de l’intérieur Éric Muta Ndala.
Prenant la parole, la représentante du chef de bureau du Fond des Nations-Unies pour l’enfance a souligné avec du goudron l’importance de l’enregistrement des enfants à l’Etat-civil.
Dans son mot de bienvenu, le Maire de Lubumbashi, Martin Kazembe Shula a également souligné l’importance de l’enregistrement de l’enfant à l’Etat-civil pour avoir droit à un nom et une nationalité.
Plusieurs modules sont prévus à l’agenda de ces assises portant notamment sur le système d’enregistrement à l’Etat-civil ; le fondement historique, Juridique et les types d’enregistrement des enfants à l’Etat-civil en République Démocratique du Congo.
Roger Ngandu wa Mitaba
Infrastructures routières, insécurité et exploitation minière artisanale : Les sénateurs de la Grande Orientale en plaidoyer chez Sama Lukonde
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, le mercredi 10 mai dans son cabinet de travail, la délégation des sénateurs des provinces issues du démembrement de l’ancienne Province Orientale : le Bas-Uélé, le Haut-Uélé, l’Ituri et la Tshopo.
Les honorables sont venus présenter au Chef du Gouvernement les différents problèmes majeures qui attendent des solutions pour le développement de ces 4 provinces respectives, notamment la question des infrastructures routières, de l’insécurité, et de exploitation minière artisanale.
A la tête de cette délégation, le doyen l’honorable sénateur Médard Autsai Asenga a présenté la cartographie de sa province et autres difficultés qui demandent une attention de la haute hiérarchie.
Selon l’honorable sénateur Alphonse Ukecl, le Chef du Gouvernement a été très attentif aux différentes doléances. Il a promis que dans les jours à venir, les solutions idoines vont être trouvées afin de permettre le développement de différentes provinces de la Grande Orientale.
“Le Premier ministre nous a reçus avec une grande promptitude, chose que nous avons beaucoup apprécié. Il a réagi positivement. Il a répondu à tous les aspects des problèmes que nous avons posés. Nous avons posé le problème sécuritaire. En Ituri comme tout le monde le sait avec une province sous état de siège, mais pour laquelle on ne trouve pas de solutions depuis deux ans. Nous sommes revenus sur cet aspect de chose et évidemment nous sommes en attente d’une décision qui pourra ramener la paix en Ituri. Le problème de sécurité se pose également dans la Tshopo, où il existe des conflits de terres, ainsi que le banditisme urbain.
Nous lui avons donné des détails sur ce qui se passe à la Tshopo, dans le Haut-Uélé, notamment l’invasion des zones d’exploitation minière artisanale par les Chinois, qui privent les nationaux de leur travail dans le temps. Dans le Bas-Uélé, c’est pareil. Du côté de Ango, on note l’incursion des LRA et des Mbororo. C’est incontrôlable. Parce que, comme partout dans l’espace, nous n’avons pas assez d’effectifs militaires. Le Premier ministre nous a dit que ce sont des problèmes auxquels on a déjà un certain nombre de solutions en cours qui pourront être exécutés probablement d’ici juin”, a dit le sénateur Alphonse Ukecl.
CAN U17 : Le Maroc écrase l’Algérie et se qualifie pour le Mondial
La sélection marocaine de football des moins de 17 ans s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN U17) et, du même coup, à la phase finale du Mondial de la catégorie, en battant l’Algérie, pays hôte, par 3 buts à 0 (mi-temps 1-0), mercredi soir en quart, à Constantine.
Les buts de la sélection marocaine ont été marqués par Zakaria Ouazane, auteur d’un doublé (28è, 57è) et Adam Chakir (86è). En demi-finale, le Maroc sera opposé au vainqueur du quart de finale, prévu jeudi, entre le Mali et le Congo.
Le Sénégal avait surclassé plus tôt l’Afrique du Sud (5-0), validant également son ticket pour la coupe du monde, dont le pays hôte n’a pas encore été désigné.
Les hommes de l’entraineur national Said Chiba ont débuté ce derby 100% maghrébin pied au plancher afin d’ouvrir le score le plus rapidement possible et mettre la pression sur l’adversaire.
Après une nette domination, les Lionceaux de l’Atlas sont parvenus à trouver la faille dans la défense algérienne dès la demi-heure de jeu. Profitant d’une erreur du latéral gauche algérien, Aymane Nair se faufile côté droit et centre en direction de Zakaria Ouazane qui marque de la tête (28è).
Deux minutes plus tard, Mohammed Hammouni a été proche de doubler la mise, profitant encore une fois d’une erreur de la défense adverse, mais le défenseur algérien Abdelhak Ben Idder intervient au bon moment pour empêcher l’attaquant marocain de scorer.
Piqués dans leur orgueil, les joueurs algériens ont commencé, timidement, à prendre des risques, mais laissant derrière eux des espaces qu’auraient pu exploiter les Lionceaux de l’Atlas à maintes reprises.
A la 36è minute, les Algériens se sont procurés leur plus nette occasion de marquer, quand Mohammed Ali Saleh Zayed s’est trouvé face-à-face avec le portier marocain Taha Benghozil, qui parvient à sauver magistralement ses cages.
Lors du second acte, les nationaux ont su gérer leur avance, tandis que les Algériens ont éprouvé d’énormes difficultés à trouver la brèche dans la défense marocaine. Et alors que les Algériens couraient après l’égalisation, Zakaria Ouazane, bien servi par Abdelhamid Maali, corse l’addition à la 57è minute.
Ce but a rassuré les joueurs marocains qui se sont libérés de la pression et ont réussi à imposer leur rythme sur cette rencontre. A la 86è minute, Adam Chakir a scellé le sort du match en marquant la 3è réalisation marocaine d’une frappe à ras de terre.
Le Maroc a terminé la phase de poules de la CAN U17-2023 leader du groupe B, avec six points, grâce à deux victoires face à l’Afrique du Sud (2-0) et le Nigéria (1-0) et une défaite (1-2) contre la Zambie.
L’Algérie s’est quant à elle classée 2ème du groupe A avec quatre points. Les deux autres quarts mettront aux prises, jeudi, le Nigéria et le Burkina Faso, ainsi que le Mali et le Congo. Les quatre demi-finalistes décrocheront leur billet pour la Coupe du monde de la catégorie.
fr.hespress.com
Maroc-USA: Signature d’un accord de jumelage entre Laâyoune et Hollywood en Floride
Un accord de jumelage entre Laâyoune et la ville de Hollywood dans l’Etat de Floride (Etats-Unis) a été signé, mercredi à Laâyoune, dans le but de renforcer les relations bilatérales de coopération dans les domaines économique, culturel, éducatif et touristique.
S’inscrivant dans le cadre de la coopération décentralisée entre le Maroc et les États-Unis, cet accord a été paraphé par le président du Conseil municipal, Moulay Hamdi Ould Errachid et le maire de la ville de Hollywood en Floride, Josh Levy, au siège de la municipalité de Laâyoune, en présence notamment du wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate et d’élus des deux villes.
Selon les deux parties, cet accord ouvre des perspectives prometteuses pour la consolidation des liens de partenariat dans les différents secteurs dont le tourisme, l’environnement, la culture, les arts, la recherche académique et le développement durable, en plus du partage d’expertises et du renforcement de la coopération.
Cet accord offrira à la capitale du Sahara marocain un rayonnement à l’international et des perspectives de partenariat pouvant contribuer positivement à son essor socioéconomique.
”Cet accord marque le début d’une relation plus étroite entre les deux villes dans les domaines économiques et culturels”, a souligné M. Levy à l’issue de la cérémonie de signature de cet accord de jumelage.
De même, il s’est dit “très impressionné” par la qualité des investissements et des infrastructures éducatives, sportives, socio-économiques et de santé à Laâyoune, louant les efforts menés par le Conseil régional et le conseil Communal de Laâyoune dans la mise en oeuvre de projets.
Le maire de la ville de Hollywood en Floride a également émis le souhait de consolider davantage les relations bilatérales, à travers l’échange des visites des délégations des deux villes.
Les secteurs prioritaires à Laâyoune et en Floride sont similaires et complémentaires, a-t-il fait remarquer, citant notamment les secteurs de l’aviation, de l’agriculture et de l’éducation.
Il a, dans ce sens, plaidé pour une coopération étroite entre les entreprises d’Hollywood et de Laâyoune, en vue de bénéficier des opportunités d’investissements dans les deux villes.
Pour sa part, M. Ould Errachid a souligné que cet accord, qui intervient suite à la décision de Washintgon de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara, vise à approfondir la coopération bilatérale dans divers domaines.
Il a également fait part de sa volonté d’établir des relations mutuellement bénéfiques dans tous les secteurs d’intérêt commun avec la ville américaine.
A cette occasion, un film institutionnel mettant en avant les potentialités et atouts des deux villes a été projeté.
De même, les membres de la délégation ont suivi une présentation sur le programme de développement de la commune de Laâyoune couvrant les différents projets de développement inscrits dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud lancé par SM le Roi Mohammed VI en 2015.
A noter que la délégation américaine s’est rendue au Centre Régional d’Investissement, où elle a suivi des exposés sur les potentialités socio-économiques, les différents projets réalisés et en cours et les opportunités d’investissement qu’offre la région.
Au cours de leur séjour à Laâyoune, les élus américains ont effectué des visites de terrain à plusieurs projets réalisés ou en cours, où ils ont constaté de visu les efforts consentis pour assurer un développement global et intégré de la région.
Ainsi, ils ont visité le club municipal féminin, la piscine olympique et le village des sports, ainsi que les projets relatifs à la construction de la Faculté de médecine, de la Cité des métiers et des compétences et du Centre hospitalier universitaire, en plus de l’Institut africain de recherche en agriculture durable et le port phosphatier à Foum El Oued.
Mapexpress.ma
Dossier brûlant : La remise-reprise entre le nouveau et l’ancien du stade des martyrs ayant capoté, on en sait désormais pourquoi pourquoi
Le samedi 6 mai 2023, il était prévu la cérémonie de la remise et reprise entre l’ancien gestionnaire du stade des martyrs et le nouveau. Cependant, rien de tel ne s’est produit. L’ancien gestionnaire a brillé par son absence. Et depuis, l’on en sait trop du pourquoi de cette absence.
D’aucuns se rappelleront que le mardi 2 mai 2023 dernier, les visiteurs au stade des martyrs ont vécu une ambiance surchauffée dans ce stade. Sur le lieu, les membres du personnel du stade impayés depuis 3 mois sont montés au créneau pour faire entendre leurs voix à qui de droit. Ils ont brûlé des pneus pour montrer à tous leur mécontentement. Ils réclament tout simplement le fruit de leur dur labeur. Voici bientôt 4 mois qu’ils sont impayés.
Pour revenir à la cérémonie de remise et reprise capotée, il nous revient que l’absence de l’ancien gestionnaire est due à sa situation. En effet, ce dernier a été suspendu. Et un certain nombre des griefs sont retenus à sa charge. Une correspondance du comité de gestion du stade des martyrs adressée au Secrétaire Général aux sports et loisirs en date du 5/05/2023 avec comme Objet : Arrêté Ministériel N°002/CABMIN/S&L/KMK/Mai 2023 Accusé de réception est plus explicite quant aux raisons de l’absence du gestionnaire sortant.
Réagissant à la correspondance du SG aux sports, le comité de gestion a tenu à relever des observations suivantes pour son gouverne ce, pour permettre à son excellence monsieur le ministre de bien faire les choses selon les règles de l’art.
-De Un, lui SG s’est adressé à l’administrateur gestionnaire du stade des martyrs qui à sa connaissance est sous suspension avec ouverture d’action disciplinaire. A ce qu’il sache, tant que cette action disciplinaire n’est pas clôturée, l’autorité ne pouvait prendre de manière hâtive un arrêté de remplacement du comité de gestion sans que l’issue de cette action ne soit élucidée au regard des réponses fournies par l’intéressé, ce n’est qu’après avoir clôturé cette action que le ministre pouvait aisément prendre une décision (n’importe laquelle).
-La lettre de notification dont il est question ici indique que, deux arrêtés dont l’un modifiant l’arrêté 0111/CAB/MIN/JSCA/2012 du 21 juillet 2012 portant organisation des services administratifs en charge de gestion des stades et complexes omnisports nationaux, et l’autre portant nomination des membres du comité de direction du complexe omnisport Stade des martyrs, ont été pris par son Excellence Monsieur le Ministre des Sports et Loisirs.
A notre grande surprise, non seulement à ce jour nous n’avons reçu aucun de ces deux arrêtés, mais aussi et surtout, relevons que l’arrêté de modification de l’arrêté 0111 pris en date du 03 mai 2023 ne peut faire l’objet d’une quelconque appplication avant d’être publié au Journal Officiel et observé un délai de 3 mois d’inattaquabilité pour inconstitutionnalité en vue d’être opposable à tous.
Le non-respect de ce principe constitutionnel expose cet acte règlementaire à une sanction pour inconstitutionnalité, et ou à une procédure de référé suspension pour violation des droits et libertés fondamentaux attachés aux personnalités visées dans les décisions concernées. Car en effet, un arrêté d’organisation et fonctionnement…est un acte règlementaire différent d’un arrêté de nomination qui lui, est un acte individuel. Si celui-ci peut-être exécuté à tout moment dès qu’il est pris, celui-là ne saurait violer le principe du droit administratif qui exige qu’il soit rendu opposable à tous par sa publication au Journal officiel. A ce jour, seul l’arrêté 111 est applicable pour notre cas.
La commission chargée de la remise et reprise reprend une personne ne relevant d’aucune position administrative au ministère des sports et loisirs et qui par ricochet devra entendre les membres d’un service répondant du Secrétariat Général des sports et Loisirs, ce qui n’est pas prévu dans les statuts des personnels des carrières de l’administration publique de l’Etat.
Au sujet de la remise et reprise, nous notons qu’aucune réunion n’a été organisée entre l’administration et le comité de gestion que nous représentons portant règlement particulier des différents ce, tel que prévu par la loi portant statut du Personnel des carrières de l’Etat. Vous noterez à ce sujet que le comité de gestion vous a informé par écrit du refus des partenaires du stade de payer les agents du stade, liant leurs décisions à l’instruction de son Excellence Monsieur le Ministre des sports et Loisirs qui devait leur ordonner de payer au comité qu’il reconnait. A ce jour, le comité de gestion entre en son 5ème mois d’impayement et sans indemnités de sortie, alors que les agents sont à leur 4ème mois d’arriérés.
Qu’il vous soit suggéré de rencontrer cette dernière revendication avant d’obliger le comité de gestion à procéder à la remise et reprise.
Etant donné les irrégularités flagrantes relevées dans les arrêtés sus-indiqués, ainsi que la non-prise en compte des revendications du comité de gestion, nous ne saurons répondre favorablement à votre invitation portée dans votre lettre N°MSL/SG/SL/2110/BIB/0113/2023 du 05 Mai 2023. Fin de citation.
Antoine Bolia
Cyclisme: Président de la Fondation Ombazi Christian Ombazi accompagné de sa famille échange avec les cyclistes kinois sur le projet GP Ombazi en vue
Fils biologique du grand cycliste de renom qu’était Francky Ombazi, M. Christian Ombazi qui réside au Canada, séjourne présentement à Kinshasa où il compte matérialiser un vieux projet de l’organisation d’un Grand Prix portant le prestigieux nom de son père Franck Ombazi.
Président de la Fondation Ombazi, Christian Ombazi qu’accompagnait sa famille en occurrence la cadette de la famille Béatrice Ombazi et Yann Obanzi, a conféré ce mercredi 10 mai 2023 avec quelques cyclistes de Kinshasa conduit par le Secrétaire provincial, votre serviteur. La rencontre a eu lieu à El Patio, sur avenue Uvira non loin de Pullman Hôtel à la Gombe.
Ce qu’a été l’échange Christian Ombazi vs Cyclistes kinois
Au menu des échanges, Christian Ombazi a fait part aux jeunes cyclistes kinois ce qu’était son père Franck Ombazi. Certains parmi ces jeunes, il y en a qui ont peut-être entendu parler de son nom mais qui ignorent superbement qui il était réellement dans le cyclisme congolais. Christian Ombazi tout comme sa sœur et Yann ont raconté les merveilles passés du vélo à Kinshasa. Comment cette discipline attirait beaucoup du monde et était très populaire. Christian leur a révélé qu’il a collectionné trophées, médailles et autres remportés par son père. Voir tous ces objets, révèle-t-il lui procure une joie immense.
Il s’est ensuite appesanti sur les conditions dans lesquelles évoluent les jeunes cyclistes kinois. Ces derniers lui ont révélé les difficultés qu’ils éprouvent.
Notamment dans l’acquisition des matériels, quasi inexistence de glacière pour y placer leurs gourdes et autres. Ils ont parlé également de la rareté des sponsors d’où rareté des courses. Bref, leur situation n’est guère reluisante en tout point de vue.
Christian Ombazi fait part du projet de l’organisation du GP Francky Ombazi
Face à la litanie des difficultés énumérées par les jeunes cyclistes kinois, Christian Ombazi leur a révélé qu’il a acquis beaucoup des matériels et équipements. Vélos, pneus, gourdes, trophées, médailles et autres entreposés dans des containers. Tous ces matériels serviront à son école de formation en cyclisme que sa fondation va créer. Au Canada où il vit, il ne cesse de demander aux blancs qui jettent leurs vieux vélos de les lui remettre. Ces vélos usés vont servir utilement ici chez-nous en Afrique où l’acquisition des matériels pose sérieux problème. De ce fait, il a annoncé aux jeunes cyclistes kinois qu’il va matérialiser un vieux projet de l’organisation d’un Grand Prix Francky Ombazi dans les jours à venir. Tout est fin prêt en ce qui concerne les prix à remettre, médailles pour tous les participants, trophées et autres. Le lot des matériels arrivera incessamment lors de son prochain séjour au pays. avant de prendre congé de ses interlocuteurs, Christian Ombazi a promis de venir les voir lors des séances d’entrainement sur le Boulevard Tshatshi.
Bref présentation de feu Franck Ombazi
Pour la petite histoire, Francky Ombazi est l’un des meilleurs cyclistes qu’ait connu la RDC. Son savoir-faire avait mis d’accord tous les férus du vélo à l’époque.
Fiche Signalétique
Nom et Postnom : Ombazi Ikele
Prénom : Francky
Surnom : Grand O et 12OOO
Fils d’Ombazi Louis et d’Ikele Madeleine
Sa spécialité : échappé et sprint
FranckyOmbazi était né le 22/01/1947 et était décédé le 27/09/1988.
Ce qu’on peut retenir de la vie de Francky Ombazi
Francky Ombazi avait passé toute sa vie dans la concession Utexafrica à la Gombe. Il fut vieux du quartier. On l’appelait Grand ‘’O’’ pour dire simplement l’aîné des Ombazi. Après lui, venait Ikele Jean, Pierre Ombazi qui fut cycliste aussi venait en 3è position. Guyguy Ombazi était 4è, Romain Kemakema 5è et la dernière Ikele Beyatrice Ombazi travaille présentement à la SCTP ex Onatra. C’est du reste la seule survivante de la famille parmi les frères de Francky Ombazi. Le début de Francky Ombazi en cyclisme remonte dans les années 65. Dès le départ, quand il avait commencé, les résident de la concession Utexafrica avaient plaisir à assister aux courses.
Ses coéquipiers furent feu José Pierrot, feu Jossart, Bernabet de l’équipe Gancia avec le belge José DePauw. Mais lorsqu’il gagna sa 1ère course, tous s’étaient dit : ‘’Notre grand frère est fort. On doit assister à ses courses’’. A l’époque, ses grands concurrents étaient Kalonji ‘’Karo’’, Mandjambi, Kabemba et Kabwe. Kalonji et Mandjambi étaient les plus connus et Francky est venu s’ajouter à eux. Sa 1ère équipe Dacruz, puis Peugeot et ensuite V. Club du président Pimenta. Dans cette équipe de V. Club, Francky a remporté plusieurs courses. Fidèle, l’un des proches de Franck Ombazi raconte : ‘’Je me rappelle une année où Francky avait accumulé 10 victoires successives. Francky intégra aussi l’équipe de Nogueira avec Kabemba. Il intégrera également l’équipe Marbreza de l’Italien Debernadi. La spécialité de Francky au départ, c’était l’échappé. Je me rappelle d’une course organisée au Grand Poste de Kinshasa, le champion belge Patrick Sergu est venu participer. Francky Ombazi fut parmi les cyclistes congolais qui avaient émerveillé le champion belge. A la fin de la course, Patrick Sergu offrit son vélo à Francky Ombazi et c’était moi qui avait ramené ce vélo jusqu’à la concession Utexafrica. La force de Francky Ombazi, je peux dire que c’est parti de l’équipe Nogueira avec leur président M. Pinento, un sujet portugais’’.
Antoine Bolia