RDC: Fayulu-Katumbi-Matata-Sesanga reportent enfin leur marche (Déclaration)

Contre toute attente, les opposants au régime de Félix Tshisekedi, acceptent enfin de reporter leur marche populaire et citoyenne au 20 mai prochain.

 

Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Matata Ponyo l’ont annoncé ce vendredi au cours d’un point de presse à Kinshasa. Les initiateurs de la marche justifient leur décision par le souci de ne pas tomber dans le piège du pouvoir qui évoque des raisons sécuritaires.

Ainsi, ces opposants indiquent donner plus de temps à l’autorité urbaine afin de mettre fin à l’insécurité qui risquerait de troubler cette activité.

 

Initialement prévue pour ce samedi 13 Mai, cette marche a d’abord été renvoyée au 18 Mai sur décision du gouverneur de la ville de Kinshasa, avant d’être maintenue au 13 par l’opposition elle-même qui finalement, décide de la renvoyer au 20 Mai.

 

Derick Katola




Le soutien de la CNDH sollicité pour l’abolition définitive de la peine de mort en Rdc 

M. Paul Nsapu Mukulu, président de la Commission Nationale des Droits de l’homme (CNDH), a accordé, ce jeudi, une audience à une délégation des organisations internationales travaillant sur la thématique de l’abolition de la peine de mort. C’était au siège de cette institution citoyenne à Kinshasa.

Conduite par le directeur des programmes de l’Ensemble Contre la Peine de Mort (ECPM), Nicolas Perron, indique notre source, la délégation a sollicité un dialogue avec le président de la CNDH sur la situation de l’abolition de la peine de mort en RDC et les pistes de collaboration.

“La Rdc est effectivement en situation de moratoire sur l’exécution de peine de mort. La dernière exécution datée de 2003. Désormais, nous demandons aux autorités de pouvoir passer à l’étape supérieure à savoir : abolir la peine de mort”, a déclaré le directeur des programmes de l’ECPM.

Et de poursuivre: “Nous voulions dialoguer avec le président de la CNDH pour voir quelles sont les stratégies à mettre en place pour pouvoir réussir à convaincre les autorités à abolir définitivement la peine de mort”.

Nicolas Perron a, en outre, relevé la réaction du président de la CNDH qui était selon lui extrêmement positive.

“Il est abolitionniste convaincu, il s’est montré à notre disponibilité pour mettre en place des activités visant à sensibiliser à la fois les autorités, maïs aussi l’opinion publique à cette question fondamentale “, a-t-il conclu.




Lors du forum d’affaires à Gabérone : Julien Paluku encourage l’échange d’expériences entre hommes d’affaires Botswanais et Congolais

Le forum d’affaires entre la République Démocratique du Congo et le Botswana tenu ce jeudi à Gaborone a été focalisé sur le partage d’expériences dans plusieurs domaines dont l’industrie de diamant et le développement d’une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries et des véhicules, mais aussi l’agro-industrie.

Développant les différentes étapes déjà franchies dans le mégaprojet de l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga, et ce, devant le Président Félix Tshisekedi de la Rdc et Mokgweetsi Masisi du Botswana, ainsi que les opérateurs économiques, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a invité le Botswana à rejoindre ce grand projet de l’industrie des batteries, car dispose également d’autres minéraux stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries et des véhicules électriques. Mais aussi de venir investir dans les Zones Economiques Spéciales qui offrent des facilités aux investisseurs.

« Nous sommes dans la suite du président de la République qui n’a cessé de le rappeler à travers le monde que la Rdc est le pays solution. Il faudrait que nous traversions toutes les frontières pour parler de notre pays, surtout que l’image qui a le plus souvent était vendue, c’est celle des guerres, des viols, etc. Il y a beaucoup de choses qui sont restées inconnues », dit-il, avant d’ajouter, voilà pourquoi on se retrouve ici à Gabérone à la suite de ce que nous avons organisé à Kinshasa, DRC Business Forum, nous avons été invités également par le Botswana qui organise son forum, de manière à ce que nous puissions voir les opportunités d’affaires qu’il y a ici, mais également parler aux opérateurs économiques botswanais de voir ce qui se passe en Rdc.

Pour Julien Paluku, nous avons été ravis de la présentation du Directeur général de l’ANAPI qui a déroulé toutes les opportunités pour que l’image du pays comme le veut le président de la République soit autrement vendue et qu’il y ait un afflux de tout le monde sur notre pays pour qu’ensemble nous développions les chaines de valeur que de parler des guerres.

Ainsi, le modèle que nous avons développé avec la Zambie, on a pu faire un partage d’informations, mais également tirer de l’expérience Botswanaise sur la manière dont il a pu à travers son diamant, capter le monde entier, à donner une valeur ajoutée, à renforcer l’économie pour faire de sorte que le Botswana devienne le lieu par lequel le monde entier voudrait s’approvisionner en diamant. Ce modèle là nous a inspiré pour qu’à l’instar de ce pays, nous puissions renforcer nos capacités et que la chaine de valeur autour des batteries électriques soit une réalité.

Signalons que le ministre botswanais de l’industrie, Mmusi Kgafela a indiqué que les investisseurs de son pays doivent désormais capter les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo




A Gaborone : Félix Tshisekedi invite les opérateurs économiques Botswanais à venir investir en Rdc et à nouer des partenariats mutuellement avantageux avec leurs homologues congolais

Le Président de République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi invite les opérateurs économiques botswanais de venir investir dans son pays qui offre d’énormes opportunités. Cet appel a été lancé ce jeudi à Gaborone à la clôture du forum d’affaires Rdc-Botswana.

La Rdc constitue un grand marché, car compte plus de 100 millions de consommateurs doit intéresser davantage les opérateurs économiques botswanais a indiqué Mokgweetsi Masisi, Président du Botswana.

« …la Rdc, c’est aussi un pays producteur de diamant, mais c’est un secteur qu’il faut reformer et nous avons été inspirés par le Botswana. Le Botswana et la Rdc ont toujours entretenu des bonnes relations et ces dernières années, nous avons voulu marquer par des actes significatifs notre volonté commune de donner un nouvel élan à nos relations bilatérales », indique Félix Tshisekedi dans son discours.

A l’en croire, voilà l’objectif majeur de ma visite dans ce pays ami qui a su éviter la malédiction des ressources naturelles comme elle frappe malheureusement chez nous. Comme je l’ai toujours dit, poursuit-il, nous avons la chance des ressources naturelles, en même temps elles nous ont amené beaucoup de malheurs, des violences et des morts. Et nous espérons renverser ce mauvais sort, en copiant le modèle Botswanais.

Comme annoncé, le président de la République dit apprécier à sa juste valeur l’ouverture pour la première fois de l’ambassade de la Rdc à Gabérone, ce qui veut dire que nous voulons multiplier les contacts entre nos deux gouvernements et organiser, aussi bien en Rdc, qu’au Botswana, des rencontres entre les opérateurs économiques de nos deux pays.

« Ma visite s’inscrit alors dans cette voie de l’intensification de nos relations à tous les niveaux, car le Botswana et la Rdc ont tous deux des atouts considérables pour bâtir des économies fortes prospères et robustes pour le bien-être de nos populations respectives », souligne Félix Tshisekedi, avant d’ajouter que nous ne sommes pas venus les mains vides.

Nous pouvons vous offrir en contrepartie une position géographique qui fait de la Rdc une porte d’entrée en Afrique Centrale, en Afrique de l’Est à travers l’Océan Atlantique. La Rdc est un marché de près de 100 millions des consommateurs. La stabilité juridique dans les relations d’affaires. Bien souvent, on sous-estime les risques liés à l’investissement en Rdc.

La Rdc dispose d’un potentiel non négligeable en ressources naturelles, d’importants gisement de pétrole et de gaz. Enfin, le grand projet Inga qui, s’il est développé dans toutes ses phases, peut transporter l’énergie électrique jusqu’aux confins de l’Afrique Australe et jusqu’ici au Botswana si les besoins se font sentir.

Une économie qui s’appuie sur le secteur minier

Selon le n°1 congolais, l’économie congolaise, depuis l’époque coloniale, s’est appuyée sur le secteur minier, au point que notre pays, de par l’abondance de ses ressources minières, est appelé scandale géologique. Cette orientation minière de l’économie a été marquée par les exportations des matières premières à l’état brut, privant ainsi notre économie de la valeur, de sa vraie richesse, indispensable à sa croissance.

Dans ma vision, insiste-t-il, je me suis engagé de travailler au changement de ce paradigme pour la transformation sur place de nos matières premières. Convaincu que notre continent ne profitera que de l’initiative de ses fils et de ses filles, mon pays s’est focalisé sur des partenariats intra-africains. C’est cette orientation qui a amené la Rdc à signer en avril 2022 avec la République de Zambie un accord de collaboration pour la gestion du projet commun de fabrication des batteries électriques, de manière à apporter notre contribution substantielle à la transition écologique, mon pays étant à cet égard un pays solution dans la lutte contre le changement climatique.

En décembre 2022, avec la Guinée Equatoriale, on a signé un protocole d’accord en vue de la construction d’une raffinerie en Rdc qui sera détenue par les parties a été signé. « Au demeurant, je suis rassuré de la nécessité d’élargir notre économie pour tirer une croissance durable et inclusive. C’est ainsi que notre plan stratégique de développement priorise la vision sectorielle dans les secteurs à forte potentialités et croissance comme les mines, la métallurgie, et dans ceux à forte potentialité d’emplois comme l’agroforesterie, l’agriculture vivrière et rente et l’agro-industrie », dit-il.

Ainsi, l’extractif et l’agriculture sont considérés comme les deux catégories des secteurs productifs qui, avec des chaines de valeur approfondies, devront impulser l’économie congolaise à la première étape de son évolution séquentielle vers une économie à croissance inclusive. Plusieurs des autres secteurs qui ne sont pas considérés comme prioritaires seront entrainé par le développement de l’extractif et de l’agriculture. Il en est ainsi de l’industrie et du commerce qui seront boostés par l’approfondissement des chaines de valeur minières, agricoles et même touristique.

« Devrais-je ici rappeler le potentiel agricole de mon pays : 80 millions des terres arables, la Rdc est capable de nourrir 2 milliards des personnes et offre des opportunités d’investissement dans ce secteur allant de la production à la commercialisation, afin de créer une chaine de valeur à l’échelle africaine », explique le chef de l’Etat, qui pense que c’est fort de ces atouts que j’ai, lors de mon avènement à la magistrature suprême, soutenu l’idée de la revanche du sol sur le sous-sol, entendu comme la volonté de promouvoir l’agriculture comme un secteur créateur d’emplois et des richesses, à côté du secteur minier. Les ressources halieutiques et l’industrie agropastorale ne sont pas en reste, au regard du retour en investissement qui peut en découler. Je crois au secteur privé et y attache une importance capitale.

C’est ainsi que conscient que le climat des affaires est essentiel pour stimuler la croissance économique, encourager les investissements, créer des emplois et améliorer le niveau de vie des populations, j’ai décidé de créer des conditions optimales pour le développement de notre pays. Pour lui, c’est un processus permanent auquel il s’est personnellement engagé avec son gouvernement, en vue de permettre aux investisseurs de venir placer en toute sécurité, leurs capitaux dans notre pays et voir leurs affaires se diversifier.

Un cadre juridique approprié a été mis en place. En outre, le président de la République n’a pas voulu passer sous silence la Cellule du climat des affaires qu’il a créée à mon niveau, dont le rôle consiste notamment à répertorier les goulots d’étranglements au libre exercice des affaires d’une part, à identifier des mesures pour la création d’un environnement économique favorable.

De plus, pense-t-il, ce tableau serait incomplet si je ne citerais pas les efforts entrepris pour l’amélioration de la qualité de notre gouvernance économique par des structures spécialisées, notamment l’Inspection générale des finances, qui mène des patrouilles financières ; l’Agence pour la prévention et la lutte contre la corruption, la Cellule nationale des renseignements financiers, procèdent de notre ferme volonté de créer des conditions optimales pour le développement de notre pays.

A cet effet, note le président Félix Tshisekedi, la mise en œuvre du programme de développement local des 145 territoires vise à doter l’ensemble du pays d’infrastructures de base sans lesquelles l’initiative privée, créateur des richesses et moteur du développement, ne peut prospérer.

Félix Tshisekedi a terminé par inviter les opérateurs économiques Botswanais à venir investir en Rdc et à nouer des partenariats mutuellement avantageux avec leurs homologues congolais.

Signalons que c’est la signature d’un mémorandum d’entente entre l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) et l’Agence des Investissements du botswanais qui a sanctionné ce grand rendez-vous d’affaires et à la création d’emplois.

 




Kwamouth, sécurité et économie : Sama Lukonde échange avec les gouverneurs de Maï-Ndombe et du Lualaba

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama lukonde a reçu en audience à la Primature, tour à tour, ce 11 mai 2023, la Gouverneure de la province de Maï-Ndombe, et celle du Lualaba, venues chacune présenter au Chef du Gouvernement, la situation de leurs entités respectives.

Avec Rita Bola, la gouverneure de Maï-Ndombe, province essentiellement forestière, le Premier Ministre a échangé sur les questions relatives à deux taxes, notamment celle sur la superficie forestière et celle sur le crédit carbone.

Profitant de l’occasion, Ritha Bola a touché aussi un mot sur l’insécurité qui règne, particulièrement dans le territoire de Kwamouth et qui entrave la liberté des paisibles citoyens à vaquer à leurs multiples occupations. Elle a aussi rappelé que les difficultés auxquelles font face sa province, avaient déjà été relevées lors de la 9ème conférence des Gouverneurs tenue dernièrement à Mbandaka sous la présidence du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

” Vous savez que nous sommes dans une province forestière. En dépit de l’insécurité qui règne dans notre province, il y avait deux points à l’ordre du jour. Il s’agissait de deux taxes de la province. Une qui est déjà ravie par la DGRAD et une autre taxe dont nous trouvons que le pourcentage de rétrocession de la province est un peu bas.

C’est pourquoi nous sommes venus voir l’autorité. La taxe sur la superficie forestière est directement récupérée par la DGRAD. Pourtant, c’est une taxe qui revient à la province. Parce que ces forêts-là, ces sociétés-là exploitent en province. Ça c’est de un. Et puis de deux, c’est la taxe sur le crédit carbone que nous trouvons qu’il y a un arrêté ministériel qui ne donne que 20% à la province sur les 100%. Alors que pour les minerais, les provinces minières ont 40% de rétrocession dont 25% pour la province et 15% pour les territoires où on extrait les minerais. Pourquoi ne pas faire aussi pareil pour le crédit carbone ?”, a-t-elle proposé.

Et d’argumenter, ” parce que ça dépend aussi des territoires où on vend ce crédit. Donc, on est venu en parler avec le Premier Ministre, qui nous a promis de voir avec ses services afin de trouver la solution adéquate en urgence”, a fait savoir Rita Bola.

Et avec Fifi Masuka du Lualaba, il a été question pour le Chef du Gouvernement de passer en revue la situation sécuritaire et économique

La gouverneure du Lualaba a fait savoir que c’était, pour elle, l’occasion de présenter les civilités au Chef du Gouvernement mais aussi de lui faire part du fonctionnement de sa province.

” La situation économique est très difficile dans l’espace grand-Katanga en général. Mais dans la province du Lualaba nous pensons que nous sommes en train de la surmonter. Une bonne nouvelle pour la province. Parce que nous avons fourni beaucoup d’efforts. Et aujourd’hui, la population achète la farine de la province à un prix abordable. Nous sommes venus pour entendre les instructions du numéro 1 du Gouvernement sur la manière dont nous devons améliorer davantage la situation économique actuelle. Nous avons également fait part de la situation sécuritaire en général de la province du Lualaba”, a déclaré la gouverneure Fifi Masuka.




Marc EKila et l’ambassadeur de Turquie évoquent des opportunités de collaboration bilatérales dans le secteur des transports

Venu présenter ses civilités au ministre des Transports, voies de communication et de désenclavement, Me Marc Ekila, accompagné de la vice-ministre Séraphine Kilubu, l’ambassadeur de Turquie en RDC Murat Ulku en a profité pour évoquer les opportunités de collaboration bilatérales dans le secteur des transports.

La Turquie désire accompagner la Rdc par le partage d’expériences et de technologies.

Plusieurs secteurs ont fait l’objet des discussions dont la relance de l’accord signé entre les deux Etats en septembre 2022 sur l’acquisition des bus et taxi fluviaux avec le groupe turc Shalic Holding.

Une plaidoirie qui a trouvé un écho favorable auprès du ministre des transports voies de communication et de désenclavement Me Marc Ekila qui s’est dit disposé à travailler avec le secteur tant public que privé turc qui offrent énormément d’opportunités d’investissement.

Depuis la réception à Kinshasa du président turc Recep Tayyip Erdogan en février 2022 par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, marquée par la signature de divers accords bilatéraux, les deux Etats entendent renforcer leurs rapports mutuels, notamment dans le secteur des transports pour aider la Rdc à désenclaver son territoire.




Deborah, rescapée de Kalehe

Deborah, âgée de 29 ans, a échappé aux inondations avec ses deux enfants, âgés de 7 et 3 ans. Son troisième enfant doit naître en août.

Lorsque les pluies se sont intensifiées et que la rivière a commencé à déborder, elle raconte que les personnes qui vivaient près de la rivière ont fui et qu’elle a choisi de les rejoindre avec sa famille.

La rivière a tout emporté, y compris les personnes et leurs maisons.

Si vous visitez notre maison, il n’y a plus rien, vous ne sauriez pas où elle est ni où elle se trouvait auparavant”.

Elle s’estime chanceuse d’avoir pu s’échapper et remercie la famille qui l’accueille pour sa gentillesse et son hospitalité, ainsi que pour les biscuits du PAM qui l’aideront pendant un court laps de temps.

Deborah espère que le gouvernement trouvera des logements, de la nourriture, des médicaments et des vêtements pour elle et les autres survivants.




A Kalehe : Le PAM estime que les besoins devraient augmenter au cours des deux prochains jours

Le PAM répond aux besoins alimentaires immédiats des survivants depuis le 10 mai. 8 tonnes de biscuits à haute teneur énergétique sont distribuées, couvrant les besoins des sept premiers jours.

Jusqu’à présent, 6 100 personnes sont assistées à Bushushu et 5 000 à Nyamukubi, qui n’est accessible que par bateau.

Les besoins devraient augmenter au cours des deux prochains jours et le PAM est prêt à s’adapter pour servir 15 000 personnes au total.

Le PAM procédera ensuite à une distribution de vivres ou d’argent en fonction des résultats des études de faisabilité du marché qui sont actuellement en cours.

En avril, le PAM a déjà assisté 30 000 personnes déplacées et familles d’accueil vulnérables à l’insécurité alimentaire à Kalehe, dans le cadre de ses activités régulières. Le programme du PAM sera révisé pour intégrer les besoins de la population touchée par les inondations. Le nombre total de personnes ciblées dans la zone touchée par les inondations est estimé à 50 000.

Le PAM mène également des activités de traitement et de prévention de la malnutrition dans la zone en raison des taux élevés de malnutrition. Le PAM et ses partenaires examineront les populations touchées afin de déterminer si des interventions nutritionnelles supplémentaires seront nécessaires après la catastrophe.

Disons que les inondations à Kalehe ont coupé la principale voie d’approvisionnement entre Bukavu et Goma, empêchant la circulation de l’aide humanitaire sur cet axe.

Les camions légers et les véhicules tout-terrain du PAM sont arrivés par la route à Bushushu en provenance du sud.

Nyamukubi n’est plus accessible par la route. La population locale utilise des pirogues pour se rendre au village et le PAM étudie la possibilité de transporter des biscuits à haute teneur énergétique par bateau depuis Bukavu dans les prochains jours, en fonction de la capacité d’accostage du port du village.




Kalehe : 50.000 personnes ont besoin d’une assistance alimentaire dans la zone touchée par les inondations

Selon le dernier rapport de Ocha, les inondations et des glissements de terrain catastrophiques dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, ont tué au moins 400 personnes entre le 2 et le 4 mai. La recherche des milliers de disparus se poursuit.

Dans les villages touchés, de nombreux survivants ont perdu leurs maisons et vivent dans des familles d’accueil, car 3 000 maisons y ont ont été détruites.

Un nombre encore plus important de personnes ont perdu leurs moyens de subsistance et l’accès aux voies d’approvisionnement vitales est rompu, car les champs et les routes ont été emportés par les eaux. La nourriture fait cruellement défaut.

Une première estimation du nombre de personnes affectées et ayant besoin d’une assistance alimentaire est de 50 000.

La région a déjà accueilli 108 000 personnes déplacées internes qui ont fui le conflit au NordKivu et dans les Hauts Plateaux (Sud-Kivu).

Beaucoup ont été victimes des inondations.

L’insécurité alimentaire était déjà répandue au sein de la population de Kalehe, dont 5 % se trouvaient dans une situation d’urgence (IPC 4) et 20 % dans une situation de crise (IPC 3). Selon les projections, 224 000 personnes seraient en situation d’insécurité alimentaire grave (IPC 3+).

Les personnes qui accueillent les nouveaux déplacés sont des familles qui, aujourd’hui plus que jamais, risquent de souffrir de la faim et ont besoin d’une intervention d’urgence.




CAN U17: le Burkina Faso bat le Nigeria en demi-finale et qualifié pour la Coupe du Monde

Le Burkina Faso a battu le Nigeria 2-1 au stade Nelson Mandela d’Alger jeudi pour se qualifier pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations U17 (CAN) de TotalEnergies et décrocher la dernière place disponible pour la Coupe du Monde de la FIFA.

Aboubacar Camara a marqué un doublé pour les étalons juniors pour leur permettre de remporter la victoire dans ce duel très disputé. C’était une douce revanche pour le Burkina qui a perdu contre le Nigeria via la même ligne de score en finale des qualifications de la zone WAFU.

Les espoirs des Golden Eaglets d’une 13e qualification pour la vitrine mondiale et la quête d’un troisième titre africain record ont été contrecarrés, le Burkina Faso poursuivant sa quête d’un deuxième titre.

Les Etalons ont tiré le meilleur parti de leurs chances, tandis que le Nigeria sera laissé à gâcher ses occasions manquées, en particulier dans la première mi-temps où ils ont touché le bois à deux reprises.

Charles Agada a eu une chance dès une minute et 29 secondes lorsqu’il est passé au but d’une passe de Tochukwu Ogbabib, mais le gardien a fait un brillant bloc un contre un.

 

À la septième minute, Abubakar Abdullahi a eu un tir rasant du bord de la boîte gravant la barre transversale tandis qu’au quart d’heure, Agada a vu son effort sortir du montant à bout portant.

À la 37e minute, Agada a de nouveau eu une occasion en perçant sur la droite mais son tir a été bien sauvé par le gardien.

Dans les cinq dernières minutes de la mi-temps, le Burkina Faso a haussé le rythme et Camara a vu son effort dégagé hors de la ligne par Jeremiah Olaleke. Quatre minutes plus tard, cependant, ils ont pris les devants lorsque Camara a marqué à bout portant après que le défenseur nigérian Tochukwu Ogboji ait raté son dégagement de l’intérieur de la surface.

En seconde période, le Burkina Faso a doublé son score seulement 10 minutes après la reprise, Camara complétant son doublé depuis le point de penalty après que Souleymane Alio ait été abattu à l’intérieur de la surface par Ogboji.

Avec une montagne de deux buts à gravir, le Nigeria a intensifié ses efforts et a réduit de moitié le déficit à la 67e minute lorsque Abdullahi a tapé à bout portant après un centre d’Emmanuel Michael.

Les Golden Eaglets ont mis la pression pour tenter d’obtenir un match nul et forcer le match au-delà des 90 minutes. Le remplaçant Favor Daniel a eu une tête en boucle poussée à la barre par le gardien tandis qu’Umar Abubakar a eu un coup franc de curling sauvé pour un corner.

Malgré des efforts concertés, la tentative du Nigeria de renverser la donne en leur faveur n’a pas abouti.

Le Burkina Faso va maintenant retourner à Annaba où il a joué ses matches de groupe pour affronter le Sénégal en demi-finale.