Audit externe du fichier électoral de la CENI: Voici les noms des experts nationaux et internationaux sélectionnés en vue de constituer une mission mixte 

Dans un communiqué de presse signé par Mme Patricia Nseya, Rapporteur, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que l’audit externe du fichier électoral démarre ce lundi 15 mai 2023, et ce, conformément au Calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022. L’équipe ainsi constituée démarre sa mission par une réunion avec les Membres de la CENI au cours de laquelle ils vont, après échanges, valider l’agenda de travail de la mission d’audit du fichier électoral. À cet effet, la CENI rend public les noms des experts nationaux et internationaux sélectionnés en vue de constituer une mission mixte d’audit externe du fichier électoral. Il s’agit de :

1. Mme Janet LOVE (Afrique du Sud)

Bien qu’élue Membre du Parlement seulement en 1994 lors des premiers scrutins démocratiques d’après l’apartheid en Afrique du Sud, l’implication de Mme Janet LOVE avec le droit électoral et les systèmes électoraux remonte à l’époque où elle était membre de l’équipe des négociations de la Convention pour une Afrique du Sud démocratique (CODESA) et de l’Assemblée Constituante mise en place pour rédiger la Constitution de la République Sud-africaine de la période postapartheid. Elle est détentrice, entre autres, d’une Licence en Sciences Politiques et Sociologie Industrielle (Université du Witwatersrand), d’un Master en Sciences en Gestion des Finances Publiques (Université de Londres), d’un Diplôme d’études supérieures en Economie (Université de Londres), d’un Diplôme d’études supérieures en Administration Publique et Gestion du Développement (Université du Witwatersrand) et d’un certificat ICDL en Informatique.

Vice-présidente de la Commission électorale en Afrique du Sud, elle vient à peine de terminer en avril 2023 son premier mandat débuté en 2016. En cette qualité, Mme LOVE avait en charge tous les aspects des opérations électorales – y compris l’inscription des électeurs et la compilation de la liste électorale ainsi que pour le vote à l’étranger. Elle devait également s’assurer que la technologie et les systèmes informatiques sous-jacents nécessaires aux opérations électorales étaient en place et que les ajustements requis et les améliorations prévues d’une élection à l’autre étaient mis en oeuvre. Cela comprenait l’introduction du dispositif de gestion des électeurs, la coordination continue avec d’autres organes de l’État pour obtenir les adresses des électeurs et les processus de cartographie et de géocodage liés aux exigences légales en Afrique du Sud pour inscrire les électeurs dans leurs circonscriptions électorales.

Au cours de son mandat, elle a géré entre autres la stratégie et les processus d’engagement de la Commission électorale avec les principales parties prenantes (y compris les organisations non-gouvernementales et les confessions religieuses) et les mesures que la Commission devait prendre pour permettre l’inclusion des groupes marginalisés (y compris les personnes vivant avec un handicap) et pour garantir l’égalité d’accès des femmes à tous les aspects des élections. Elle a participé dans plusieurs missions d’observation électorale, notamment en tant que membre des missions du Commonwealth (au Zimbabwe), SADC et de l’ECF-SADC (en RDC).

En 2013, elle avait reçu un prix de la Women Development Foundation pour les contributions personnelles qu’elle avait apportées à la démocratie constitutionnelle en tant que Membre du premier parlement démocratiquement élu.

2. M. Muhabi Lufu CHISI (Malawi)

Détenteur d’un diplôme postuniversitaire en Sciences avec spécialisation en informatique et statistiques (Université de Dublin, Irlande) et d’une Licence en Sciences, spécialité Informatique et Statistiques (Université de Malawi), Monsieur Muhabi Lufu CHISI est depuis Décembre 1999 jusqu’à ce jour le Directeur du Département des Technologies de l’Information et des Communications de la Commission électorale du Malawi. De ce fait, il a en charge toutes les questions de politique et de projets en matière de TIC et la supervision quotidienne du fonctionnement du département ICT de la Commission électorale. Il a piloté le projet ayant modernisé le registre de l’état-civil au Malawi et assuré la conversion du fichier électoral dans une base des données générales de la population.

Dans le cadre des échanges sud-sud, il a participé à plusieurs missions d’appui à la constitution et à l’audit des fichiers électoraux dans la SADC, l’expérience malawite servant de référence dans ce domaine. En 2006, il avait fait partie de l’équipe d’assistance technique des TIC déployée auprès de la Commission électorale indépendante (CEI) de la RDC et travaillant en collaboration avec les Nations Unies et la Commission électorale indépendante sud-africaine. Il a également fait partie de l’assistance technique à la CENI RDC en novembre-décembre 2011 sous la bannière de la SADC ECF. Avec la SADC ECF, il a observé les élections générales du Lesotho en 2002, du Zimbabwe en 2013 et en Namibie en 2014.

3. M. Joseph TOPANGU (RD Congo)

Diplômé en Géologie et Minéralogie (Université de Lubumbashi), Monsieur Joseph TOPANGU est entré dans le domaine électoral en 1994 au Mozambique, en tant que Coordinateur-Adjoint à l’ONUMOZ, la Mission des Opérations des Nations Unies au Mozambique. La même année il observe les premières élections générales de 1994 en Afrique du Sud sous la bannière de l’UNOMSA, la mission d’observation Nations Unies en RSA.

Il était en poste au Burundi en tant que Directeur Pays de l’EISA dans la perspective des élections générales de 2005 et de 2010, et également Directeur Pays de l’EISA en Côte d’Ivoire (2009-2010). Il participe comme Analyste Politique aux élections générales du Liberia (2011) et des élections générales du Mozambique (2014). Il était en poste à Libreville (Gabon) de 2022 à 2023 où en tant que Consultant auprès de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), il faisait le monitoring des dynamiques politiques dans les pays comme la République du Congo, l’Angola, le São Tomé e Principe, la Guinée Equatoriale et la RD Congo.

M. Topancu a participé dans plusieurs missions d’évaluation des processus électoraux et audit des fichiers électoraux sur le continent africain. Un parfait polyglotte, il parle couramment le Français, l’Anglais, le Portugais, l’Espagnol et les langues vernaculaires congolaises comme le Lingala et le swahili.

4. M. Kabata Kabata KABAMBA (RD Congo)

Docteur en Sciences, spécialité Géographie Economique et Sociale (Université de Liège, Belgique), Professeur Kabata Kabata KABAMBA a une grande expérience non seulement dans les domaines de l’enseignement et la recherche, mais également de la pratique il a assumé d’importantes responsabilités professionnelles aussi bien dans les institutions étatiques que les organismes.

Il a été, entre autres, Secrétaire Général Académique de l’Ecole de Formation électorale en Afrique Centrale (EFEAC), Conseiller en Planification et Opérations, puis Expert en renforcement des capacités avec le Centre européen d’appui électoral (ECES) au Comores, en Guinée et en République Centrafricaine, Chef de Projet à la Cellule d’Appui Technique à la Réforme de l’Aménagement du Territoire (CAT), Coordonnateur de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire au Ministère de l’Aménagement du Territoire.

Le Professeur KABAMBA a une expérience avérée dans le domaine électoral et une maitrise extraordinaire du contexte et de dynamiques démographiques en RD Congo. Ses domaines d’expérience, d’expertise et de compétence incluent, entre autres, la gouvernance territoriale, la géographie économique et sociale, l’administration électorale et l’aménagement de zones d’activités et l’urbanisme opérationnel.

5. M. Vianney NZANZU TAWITE (RD Congo)

Détenteur d’une Licence en Economie Mathématique (Université de Kinshasa), Vianney NZANZU TAWITE s’est spécialisé dans les logiciels d’analyse des données et en gestion des données, suivi et évaluation des programmes. Il a une bonne maîtrise technique des outils et/ou logiciels d’analyse statistique. Il a participé dans une multitude de projets d’échantillonnage et d’enquête de terrain dans les domaines de la démographie et de la santé.

En tant que Consultant, il a participé, entre autres, à la production des évidences pour le plaidoyer pour la mise en œuvre du Plan Stratégique National PF 2021-2025. Il a participé à la mise en exécution des projets dans de pays comme la Côte d’ivoire et le Kenya.




Dans le Haut Katanga : Célestin Vunabandi conduit une délégation des experts sur la mise en œuvre des recommandations du Sénat

Face-à-face ce lundi 15 mai 2023 entre le Vice-Gouverneur, Jean-Claude Kamfwa Kimimba et le sénateur Célestin Vuna Bandi, Vice-Président de la Commission ECOFIN du Sénat.

Au menu, faire l’état d’avancement de la mission des experts sur la mise en œuvre des recommandations de la chambre haute du Parlement sur la mobilisation des recettes publiques.

Cet échange entre le Vice-Gouverneur du Haut-Katanga, Jean-Claude Kamfwa Kimimba et Célestin Vunabandi, Vice-Président de la Commission ECOFIN de la chambre haute du Parlement congolais, à la tête d’une forte délégation d’experts de l’Office Congolais de Contrôle et ceux de la DGRAD ce lundi 15 mai 2023 s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Sénat sur la mobilisation des recettes publiques.

A l’occasion, une copie du rapport adopté le 15 juin 2022 par la plénière du Sénat en la matière a été remise à l’Autorité Provinciale pour lui permettre de s’enquérir de son exécution par les régies financières localement.

Il était également question de faire part au numéro deux de l’Exécutif Provincial du niveau d’avancement de la mission pour laquelle la délégation séjourne à Lubumbashi dans la Province du Haut-Katanga, dont, selon Célestin Vuna Bandi, les résultats sont satisfaisants.

Au cours de cet échange fructueux, les interlocuteurs de Jean-Claude Kamfwa Kimimba ont bénéficié de la garantie du Gouvernement Provincial d’accompagner ces experts pour la réussite de cette mission qui va de l’intérêt de la République.

Après Lubumbashi, la délégation se rendra à Kolwezi, dans la Province du Lualaba pour la même démarche, celle de protéger les intérêts de l’État.

Roger Ngandu wa Mitaba




Kwamouth : Plusieurs assaillants condamnés notamment à la peine morte pour terrorisme

Le Tribunal Militaire Garnison de Bandundu, Bagata et Maï-Ndombe a condamné samedi 15 prévenus sur les 20 déférés par devant lui. Il en a acquitté 4 pour insuffisance de charges et l’action publique a été éteinte à l’égard d’un prévenu décédé en prison.
En effet, les 15 ont été tous condamnés à 20 ans de servitude pénale principale pour participation à un mouvement insurrectionnel appelé Mobondo qui opère à Kwamouth, Bagata et actuellement dans le Kwango, 6 vont purger 20 ans de prison pour pillage des biens immobiliers de la population commis dans 6 villages de Kwamouth, 9 sont condamnés à la peine de mort pour terrorisme. Ces infractions ont été commis à Kwamouth entre septembre et novembre 2022 dans la province de Maï Ndombe.
Ils sont reconnus auteurs de meurtre de 36 personnes dont des femmes et des enfants. Dans ce nombre, 2 personnes ont été décapitées et 3 incinérées.
Le Tribunal Militaire Garnison de Bandundu, Bagata et Maï-Ndombe a alloué 10. 000 dollars payables en monnaie locale à chacune de 7 parties civiles pour tous préjudices subis par le fait de ces assaillants.
Dans son réquisitoire, l’Auditeur militaire, le Colonel Richard Kabeya a exigé la condamnation des prévenus à la peine de mort pour pillage, à la peine de mort pour participation à un mouvement insurrectionnel et à la peine capitale pour terrorisme. Il a également demandé au Tribunal de faire droit aux postulations des parties civiles.
Les condamnés quant à eux ont, certains, plaidé coupable, car étant aux aveux, d’autres par contre ont rejeté les faits infractionnels mis à leur charge.
Le 17 avril dernier, 15 assaillants armés ont été condamnés par la même juridiction à la peine de mort pour des actes de terrorisme, pillage et participation à un mouvement insurrectionnel. Ils étaient accusés d’avoir tué au moins 11 civils incinérés après égorgement de 5 militaires Fardc.
Nyrro Mukwakalombo à Bandundu




RPDC : La jeunesse et la construction d’une nouvelle Cité

Pyongyang, Capitale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR) a vu se dérouler, solennellement en présence du Maréchal KIM JONG UN (Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée -PTC créé en 1945- et Président des Affaires d’Etat de la RPDC), la cérémonie d’inauguration (25/02/2023), des travaux de construction d’une nouvelle Cité de plus de 4.000 logements dans le Secteur Sopho. Se proposant de construire, à Pyongyang uniquement, les 50.000 logements au cours du Plan Quinquennal 2021-2025 de développement de l’économie nationale, soit 10.000/an (sans parler de la construction dans les provinces, NDLR), le Pays s’emploie, énergiquement, à réaliser cet objectif. La 6ème (décembre 2022) session plénière du 8ème Comité Central du PTC a décidé de;

former une nouvelle Cité d’un style particulier dans le Secteur de la Porte-Nord de Pyongyang en y construisant plus de 4.000 logements, outre la construction de 10.000 logements en 2023 dans la Capitale
confier cette tâche à l’Union de la Jeunesse Patriotique Socialiste (UJPS créée en 1946, NDLR) et à la Troupe de Choc des Jeunes Héros du Mt. Paektu-san (mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de toute la Corée pour son paysage magnifique; le nom provient du fait qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 937-1925, NDLR).
Selon les statistiques, aussitôt après l’appel du PTC, plus de 100.000 jeunes du Pays ont demandé à participer à cette construction. Dans les dures années de la Révolution coréenne, les jeunes avaient donné toute la mesure de leur dynamisme et de leur courage, accomplissant les exploits qui brilleraient, à jamais, dans l’histoire de leur Patrie. On trouve, partout dans le Pays, d’innombrables créations monumentales liées au nom de la «jeunesse». Rien que pendant ces 10 dernières années, ont vu le jour, bon nombre de constructions monumentales, y compris;
le Palais de la Sci-Tech
la Cité Mirae (ou avenir) pour Scientifiques
la Cité Ryomyong (ou aurore)
la Cité Songhwa (ou fleur du pin vert coréen)
les grandes fermes en serres de Ryonpho (Province Hamkyong-Sud) et de Jungphyong (Province Hamkyong-Nord)
la Ville Samji-yon (Province Ryanggang), modèle de la ville montagneuse moderne au pied du Mt. Paektu-san
les logements ruraux dignes de la nouvelle époque du développement rural.
Toutes ces créations portent les empreintes des actions d’éclat des jeunes bâtisseurs, dans le cadre de la mobilisation d’envergure (l’Armée Populaire de Corée à la tête, NDLR).
KIM JONG UN a dit dans son Discours (25/02/2023) «Donnez, une fois de plus dans notre Capitale Pyongyang, toute la mesure de votre fermeté caractéristique de jeunesse vaillante!»: L’intention du PTC est d’amener nos jeunes à donner une plus grande mesure de l’héroïsme et de l’abnégation patriotique propres à la jeunesse coréenne, dans le grand chantier de construction de la Capitale, et de les préparer, solidement, à devenir les continuateurs de la Révolution, la réserve du PTC et les acteurs de l’édification du socialisme. Si notre PTC accorde une attention particulière à la construction de cette nouvelle Cité, c’est que, si l’achèvement de celle-ci a en soi une grande importance, il est plus significatif et plus méritoire que l’armée d’une centaine de milliers de jeunes venus de tous les coins du Pays acquiert une expérience et une formation révolutionnaires au cours de la construction.
Les jeunes engagés dans la construction, quand ils auront regagné leurs ville et village, ils y créeront, de nouveau, un changement remarquable selon le mode d’actions et la façon de créer qu’ils auront acquis au cours de la construction de la Capitale, dotés de hautes visées et d’un noble idéal, et forts d’une grande audace. Sous les mots d’ordre «Pour la victoire de notre cause!» et «Pour notre Capitale Pyongyang!», les jeunes sont en train de;
accomplir, chaque jour, les miracles sur le chantier de construction de la nouvelle Cité, dans le Secteur Sopho
engendrer les innovations collectives dans les travaux de construction en s’entraidant et en se soutenant les uns les autres, même s’ils différent par la profession et l’âge et qu’ils n’ont pas encore beaucoup d’expériences.
Grâce à leurs efforts dévoués, surgissent, de plus en plus au fil des jours, les charpentes colossales d’immeubles d’habitation, révélant la forme de la nouvelle Cité.




La CAF lance un processus d’appel d’offres pour les droits médias en Afrique subsaharienne et dans le monde entier, pour ses compétitions phares dont la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023

La CAF a lancé un appel d’offres pour les droits médias dans la région de l’Afrique sub-saharienne sur une base de paiement à la séance et en clair pour un grand nombre d’événements de la CAF prévus en 2023, 2024 et 2025. L’appel couvre les compétitions majeures de la CAF, notamment la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025 et la Coupe d’Afrique des Nations Féminine TotalEnergies 2024.

L’appel d’offres inclut un certain nombre de territoires sélectionnés en Europe, en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, dans les Caraïbes et dans de nombreux autres territoires.

La date limite de soumission est fixée au mardi 13 juin 2023. Les droits médias disponibles sont payants, à la carte et en clair jusqu’en 2025.

Les droits peuvent être exploités dans la plupart des langues de la région subsaharienne, y compris l’anglais et les langues locales, avec toutefois quelques exclusions pour la langue française.

La procédure d’appel d’offres permettra à la CAF de sélectionner les sociétés de médias les mieux placées pour atteindre les objectifs de la CAF, à savoir fournir une exposition maximale pour le tournoi et offrir aux fans d’Afrique sub-saharienne et de nombreuses régions du monde une expérience de visionnage de haute qualité.

Grâce à la vente des droits médias pour ses tournois de football, la CAF génère des revenus qui sont essentiels pour soutenir et développer le football à travers le continent.

Le Secrétaire Général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, a déclaré que la procédure d’appel d’offres permettra à la CAF de tirer parti de la popularité croissante du football africain.

Mosengo-Omba : “Le processus d’appel d’offres pour les droits médias est conforme à l’engagement du Président Motsepe en faveur de la bonne gouvernance et du leadership éthique, et il garantit l’équité dans l’attribution des droits télévisuels du football africain. La CAN est l’un des plus grands événements sportifs au monde et il suscite naturellement un grand intérêt de la part des chaînes de télévision.’’

La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021 au Cameroun a attiré 482 millions de téléspectateurs dans 152 pays. Les audiences ont doublé au Royaume-Uni, en Amérique du Sud et dans certaines régions d’Europe.

La Coupe d’Afrique des Nations féminine TotalEnergies 2022 au Maroc a également enregistré des audiences record à la télévision et dans les stades.

Les événements proposés dans le cadre de l’appel d’offres sont les suivants :

– La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023

– Les Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025

– La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025

– La Coupe d’Afrique des Nations Féminine TotalEnergies 2024

– Le Championnat d’Afrique des Nations TotalEnergies 2024

– La Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies 2023/24

– La Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies 2023/24

– La Super Coupe de la CAF TotalEnergies 2023

– La Ligue des champions de la CAF TotalEnergies 2023

– La Ligue des champions de la CAF TotalEnergies 2024

– La Coupe d’Afrique des Nations de Futsal Mozambique, 2024

– La Coupe d’Afrique des Nations U-17 TotalEnergies 2025

– La Coupe d’Afrique des Nations U-20 TotalEnergies 2025

– La Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer Egypte 2024

Les sociétés ou organisations de médias souhaitant participer aux appels d’offres peuvent demander l’ITT par courrier électronique. Les parties intéressées peuvent contacter : mediasales@cafonline.com. Les soumissions doivent être reçues avant 12h00 heure standard égyptienne (EGY) le mardi 13 juin 2023.




La SADC en remplacement des forces de EAC : Rdc, sortir de l’emprise du Tutsipower

Lors du sommet de défense et sécurité de la de Troïka sécuritaire de la Communauté des Etats de l’Afrique australe (SADC), le 8 mai 2023 à Windhoek en Namibie, la réunion a abouti à une déclaration dans laquelle les dirigeants de la région ont pris la résolution de déployer d’ici 20 juin 2023, les forces de l’organisation sous-régionales de l’Est du continent dans la partie orientale de la RDC pour matérialiser leur solidarité.

Ceci concerne la réactivation et le renforcement de la Brigade d’intervention afin de combattre le M23, comme ce fut le cas en 2013. Étant donné que le rapport des forces régionales de l’EAC n’a donné que des résultats mitigés, les combattants de l’EAC, à l’exception des Burundais, semblent complaisantes avec leurs frères tutsis RDF /M23. Cette attitude digne de l’ésotérisme ubwenge (art de la diversion et du mensonge) et, pour nombreux observateurs, n’a fait que placer la RDC sous la coupe du tutsipowers d’où Il faut la sortir de l’emprise du tutsipower. L’on pense qu’avec les forces de la SADC, ce sera le cas. D’autres encore ne le pense pas, mais estiment que la RDC doit plutôt renforcer la capacité des FARDC à assurer seules la défense du territoire national plutôt que de la sous-traiter.

Le chef de l’Etat congolais, Felix Antoine Tshisekedi, président en exercice de la SADC était arrivé dimanche 7 mai dans la soirée à Namibie pour prendre part à ce sommet extraordinaire. Face à la détérioration continue de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et conformément au rôle de la SADC, les dirigeants de la région ont étudié la possibilité de matérialiser leur solidarité à la RDC notamment dans la réactivation et le renforcement de la Brigade d’intervention afin de combattre le M23, comme ce fut le cas en 2013, ce qui fit que l’appui à apporter à Kinshasa soit au centre des échanges du sommet de Windhoek (Namibie). Les Chefs d’État de la Namibie et de l’Angola, membres de l’organe politique, défense et sécurité ainsi que ceux d’Afrique du Sud et de la Tanzanie, pays contributeurs des troupes de la Brigade d’intervention de la MONUSCO.

Ces assises faisaient suite des conclusions du 42e sommet ordinaire des chefs d’État et des gouvernements de la SADC qui s’était tenu le 17 août 2022 à Kinshasa.

Lors de ses assises de Windhoek, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) avait approuvé le déploiement d’une force de cette organisation régionale en tant que réponse régionale pour soutenir la République démocratique du Congo dans ses efforts de restauration de la paix et de la sécurité à l’est du pays.

« Comme le mandat (de l’EAC) s’achève au mois de juin, si à cette date-là nous estimons que le mandat n’est pas rempli, je crois que nous allons décider de raccompagner ces contingents venus à la rescousse de la République Démocratique du Congo avec honneur ; les remercier pour avoir essayé d’apporter leur part de contribution à la paix en République Démocratique du Congo et de voir comment nous pouvons continuer nous même à pacifier notre pays“, avait dit Félix Antoine Tshisekedi.

Par ces mots, le Chef de l’Etat, a attiré l’attention sur la nécessité de la renaissance de l’armée nationale. En attendant la concrétisation de ce vœux légitime, le Vice Premier Ministre Christophe Lutundula Apala, a estimé que la force de la SADC pourra être déployer avant la fin du mois de juin : « On peut dire sans exagérer dans un sens comme dans un autre que d’ici le 15 ou le 20 juin 2023 ça sera possible. Il faut tenir compte de toutes les nuances ».

La Rdc doit-elle quitter l’EAC ?

En parlant des nuances, certains ont cru comprendre le retrait de la RDC de EAC. Est-ce rationnel ? Nombre de Congolais estiment que le problème du commandant de la force régionale, le général Jeff Nyagah, qui a démissionné de manière spectaculaire, surprenant tout le monde en parlant des menaces et son remplacement direct par le Kenya, sans consultation, montre qu’il y a manifestement un problème. “On doit clarifier la situation”, avait dit Félix Tshisekedi devant la presse du Botswana.

L’attitude du Kenya dans cette affaire n’a pas manqué d’éveiller dans la mémoire collective le passage comme Chef d’Etat major général des FAC (Forces armées congolaises) du rwandais James Kabarebe au nom de l’AFDL qui se retira sur ordre de Kigali. Ce qui ne fait qu’accroitre le sentiment de méfiance de la population et qui semble paraître entre la force régionale de l’EAC et le gouvernement congolais.

Il sied de rappeler que, par rapport à l’adhésion de la RDC à l’EAC, le président Tshisekedi a dit au Botswana que « Cette décision a été mûrement réfléchie ». Il n’est donc pas question de quitter la communauté de l’EAC. Pour Marcellin Cikwanine, qui n’est “pas d’accord avec la manière dont le gouvernement gère les choses au sein de l’EAC “, il trouve “inacceptable de remettre en cause l’adhésion du Congo dans l’EAC.

Le Congo par son territoire de l’Est, du Sud-Est et du Nord-Est fait partie de l’Afrique de l’Est géographiquement, socialement, culturellement et économiquement.

“Les peuples de la région sont même liés par le sort du destin(…) Lorsque le Ciel crache une pluie violente c’est Kalehe (RDC), Rubavu (Rwanda) et Kisoro (Uganda) qui sont submergés par les eaux avec des centaines de morts dans les trois pays. On pleure ensemble, on danse ensemble s’il le faut “, affirme Cikwanine démontrant ainsi que populations de l’Est, toute leur existence est liée avec l’Afrique orientale. Couper l’est delà RDC d’échanges commerciaux avec le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie, le Burundi et même la Kenya, c’est comme priver Kinshasa de l’océan Atlantique et de Brazzaville ! L’économie de Beni, Butembo, Bunia et toutes les régions s’approvisionne des pays de l’EAC. Raison pour laquelle Mobutu avait initié la CPGL, réunissant le Congo, le Rwanda et le Burundi. Il faut donc qu’il y ait des projets intégrateurs entre les pays de l’Est Afrique.

Beaucoup d’autres choses sur le plan économique, géographique social culturel et politique ce qui font de l’est du Congo une région fondamentalement de l’Est Afrique. Il importe donc à la RDC de jouer pleinement son rôle et mieux défendre ses intérêts économiques, sécuritaires et identitaires comme d’autres le font au sein de la même communauté.

Le géant aux pieds d’argiles, à la merci de la confrérie nilothique

Le Congo à elle seule représente 48,7% de l’espace de l’EAC et regorge plus de 80% de ses ressources naturelles,, affirment certaines statistiques.

La RDC n’a pas adhéré dans l’EAC seulement pour profiter de son assistante militaire, même si il y avait complaisance des troupes de l’EAC avec le M23, «on ne doit pas se sentir heureux dans ce confort de ‘baby-sitting’ ,de pleurnichard”.

Après toutes les déceptions enregistrées depuis des années avec les armées étrangères, comment continuer à penser que c’est aux autres de venus assurer la défense du pays du maréchal Mobutu pour y imposer la paix ?… Et à la fin, on revient à la case du départ !

“Il est temps que les Bantous congolais changent définitivement de logiciel et utilisent une bonne fois pour toutes un autre algorithme pour parler de la crise qui ravage leur pays, sinon pour conjurer le terrible sort qui atteint leur pays. Depuis plus de 25 ans, ils n’ont toujours pas compris que les enjeux ici ne sont pas nationaux mais ethniques et uniquement ethniques”, estime Dieudonné Kwebe-Kimpele. Pour ce vieux routier de la presse congolaise, ce sont les Tutsis rwandais, les Nilotiques du Rwanda qui occupent militairement la RDC, dominent ethniquement et assujettissent politiquement les congolais. “A commencer par les médias congolais, depuis plus d’un quart de siècle d’ignorance, d’ineptie, d’errement et de préjugés, les Tutsis exercent leur hégémonie au Congo. Dans les FARDC, le gouvernement, au Sénat, dans l’administration territoriale, dans la diplomatie et même dans le secteur privé, ce sont les Tutsis”, déplore Kwebe.

Qui pense que parler de « Kenyans qui ne trahiront jamais les Rwandais », c’est prouver sa profonde ignorance de la nature véritable et de la cause fondamentale de la tragédie qui ensanglante notre pays. Les Kenyans de l’EAC, majoritairement des Nilotiques, défendent au Congo la cause millénaire des Nilotiques sous pulsion du tutsipower.

Willy Makumi Motosia

 




Coopération bilatérale en matière de recherche scientifique : L’ambassadeur du Japon chez Gilbert Kabanda  

Intensification de la coopération entre le Japon et la Rdc en matière de recherche scientifique. L’empire du soleil levant s’engage à poursuivre son partenariat dans ce secteur avec le pays de Félix Tshisekedi. C’est l’ambassadeur du Japon qui l’a dit au Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique.

Auprès de Gilbert Kabanda, Hiro Minami est venu lui apporter des éclairages sur le projet déjà en cours d’exécution entre les 2 pays.

 

En effet, au-delà de la somme de 7 Millions de dollars américains dont le Centre National de Télédétection, (CNT) est bénéficiaire, le Japon compte également financer la réhabilitation du bâtiment qui abrite le siège de ce centre à Kinshasa.

Le diplomate japonais a aussi informé le Ministre sur la poursuite de la formation des experts scientifiques congolais.

BM




A la recherche scientifique: Gilbert Kabanda au four et au moulin

En accord avec les fameux Accords dits de Bibwa, il existe un barème unique pour les deux (2) ministères, dont celui de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ainsi que de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique. Voilà seulement les agents et cadres du ministère de la Recherche Scientifique se sentent lésés du fait de la mauvaise application du barème unique. Ils se disent mal payés par rapport à leurs collègues de l’autre ministère. Leurs syndicalistes sont amères. Ils sont allés ainsi voir leur nouveau Ministre de tutelle.

Ils ont saisi cette opportunité pour dénoncer le mauvais traitement dont ils sont victimes. Ils ont ainsi sollicité l’intervention personnelle du Ministre Gilbert Kabanda auprès du 1er Ministre afin de corriger cette injustice, selon les dires de leur Président Okitol Wembo.

Dans un autre registre, la cellule de communication du ministère de la recherche scientifique nous fait savoir dans une dépêche qu’une chercheuse du nom de Marie Claire Yandju a, à son actif plusieurs Innovations.

C’est le cas du Fufu, Spaghetti, Chinkwange, Spaghetti et autres. Elle est allée voir le nouveau Ministre de la Recherche Scientifique afin de solliciter le concours du gouvernement pour la valorisation de ces produits à travers la mise en place d’une industrialisation.

Beaucoup de congolais souffrent énormément des plaies profondes et puantes dites incurables. Pour la plupart de cas, il s’agit des personnes diabétiques. Ces malades eux-mêmes ainsi que leurs proches dans les familles sont souvent très inquiets sur leurs sorts. La solution est peut-être désormais là. Le médicament made in Congo s’appelle “Flo – Vermiplaie”. Il s’agit d’une invention de la Sœur Espérance Sekela Kabamba.

Au sujet des compteurs de paiement de facture

Dans plusieurs quartiers de Kinshasa, la capitale, la SNEL a déjà doté de ses abonnés les compteurs de payement de facture. Cependant, il y a du bien et de mauvais dans cette affaire qui ne manque pas de désagrément auprès des abonnés. Les satisfactions alternent avec l’insatisfaction. Un jeune inventeur congolais seulement la trentaine révolue, un génie déjà depuis l’âge de 15 ans tente de faire mieux voire beaucoup mieux afin de mettre fin à toute sorte de désagrément. Son nom, c’est Bernice Mambula, ingénieur électricien chercheur qui a mis au point un nouveau compteur électrique à prépaiement.

L’incubateur Semi – Industriel Amélioré à Alimentation Électrique Hybride, c’est la machine made in Congo que l’ingénieur Serge Tshilumba a présenté au Patron de la Recherche Scientifique. Cette invention permet d’éclore tous les oeufs des volailles.

La Rdc va lancer dans l’espace la toute 1ere fusée made in Congo de l’Afrique. Cette innovation hautement ingénieuse est du congolais Jean-Patrice Keka. Cet ingénieur, au sortir de ses échanges avec le Ministre Kabanda, a donné la quintessence de ce projet.

Ce projet de lancement d’une fusée made in Congo a attiré l’admiration du réalisateur suisse, Christian Dessart.

 

Clarisse Falanga, Chef des Travaux à la Faculté des Sciences de l’Unikin, a pour sa part présenté au Ministre les résultats de ces recherches. Il s’agit de Miravella Hair Cream ainsi que Journal de Classe National.

Les personnes à mobilité réduite vont désormais se frotter les mains avec l’invention de l’ingénieur Pierre Sedi Nzakuma. Il s’agit d’un système d’interface cerveau – machine dénommé ” Cerebro “. Ce système permet à cette catégorie des personnes de faire déplacer des objets rien qu’à partir de la commande cérébrale à travers un ordinateur.

Max Seke Vangu a, à son tour, présenté au Ministre son projet innovant. Il s’agit d’un ciment Bas – Carbone qui travaille en fonction de la décarbonation des industries du ciment.

Les instecteurs automatiques et autonomes, ce sont là les fruits de recherche de l’ingénieur Edmond Twite Katembo. Ce digne fils du pays a expliqué ces Inventions au Ministre de la Recherche Scientifique.

 

BM




Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga saisissent la BM, le FMI et la BAD pour exiger un audit sur l’utilisation des ressources allouées dans le cadre de l’accord au titre de la FEC

Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga ont saisi la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), le président de la Banque mondiale et celui de la Banque africaine de développement (BAD) pour constater qu’en dépit des détournements des fonds Covid, plusieurs décaissements ont été réalisés par ces institutions. Ils constatent aussi qu’en dépit de la mobilisation massive de ressources en faveur de la République Démocratique du Congo, aucun changement perceptible n’est visible dans la vie quotidienne de la population congolaise qui assiste à une érosion progressive de son pouvoir d’achat, à la détérioration accélérée des infrastructures de base et à la baisse en nombre et en qualité, des prestations des services sociaux attendues. Au regard de ce qui précède, ils appellent le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement à diligenter un audit sur l’utilisation des ressources allouées dans le cadre de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), de tous les décaissements effectués en faveur de la République Démocratique du Congo et, notamment, des ressources gérées par le BCECO.

 

En qualité de leaders de l’opposition congolaise, tout en saluant le partenariat qui lie la République Démocratique du Congo au Fonds Monétaire Internationale, nous avons l’honneur de vous faire part de nos préoccupations relatives aux interventions du Fonds Monétaire International dans notre pays.

1. Depuis plusieurs années, la mégestion des fonds publics et des détournements massifs des ressources financières sont régulièrement dénoncés par la Société civile. Ces déclarations sont connues du Fonds Monétaire International et des autres bailleurs de fonds.

2. Récemment, après un premier rapport ayant trait à l’utilisation des fonds de la Banque mondiale décaissés dans le cadre de la lutte contre le COVID, un second rapport d’audit de la Cour des Comptes vient de révéler l’utilisation scandaleuse des fonds de la Banque mondiale par le Gouvernement.

3. En dépit de tous ces détournements massifs bien connus des institutions internationales, plusieurs décaissements ont été réalisés par ces institutions. De manière non exhaustive, nous pouvons citer :

Pour le FMI : des décaissements de 368,4 millions USD en décembre 2019, de 363,27 millions USD en avril 2020, de 216,9 millions USD en juillet 2021, de 212,3 millions USD en décembre 2021, de 203 millions USD en juin 2022 et de 203 millions USD en décembre 2022, soit au total 1.566,87 millions USD.

Pour la Banque mondiale : un décaissement de 250 millions USD au titre d’appui budgétaire en juin 2022, et un déboursement de 185 millions USD en novembre 2022 au titre d’appui à la gratuité de l’enseignement en RDC, soit un total de 435 millions USD. D’autres déboursements ont été opérés dans l’exécution de plusieurs projets sectoriels.

Pour la BAD : Un décaissement de 142 millions USD en 2020 au titre d’appui budgétaire.

4. En dépit de cette mobilisation massive de ressources en faveur de la République Démocratique du Congo, aucun changement perceptible n’est visible dans la vie quotidienne de la population congolaise qui assiste à une érosion progressive de son pouvoir d’achat, à la détérioration accélérée des infrastructures de base et à la baisse en nombre et en qualité, des prestations des services sociaux attendues.

5. Au regard de ce qui précède, nous appelons le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement à diligenter un audit sur l’utilisation des ressources allouées dans le cadre de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), de tous les décaissements effectués en faveur de la République Démocratique du Congo et, notamment, des ressources gérées par le BCECO.

6. Au regard de la volonté d’imprimer une transparence totale sur l’utilisation des ressources extérieures, nous demandons que les résultats et les conclusions de cet audit soient publiés en vue d’édifier le peuple congolais et les pays membres sur la gestion des Finances Publiques de la République Démocratique du Congo.

7. A la suite des résultats issus de l’audit des fonds décaissés par le Fonds Monétaire International, la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement, nous invitons les gouvernements membres de ces institutions de s’impliquer pour que les financements aillent exclusivement dans la lutte pour l’éradication de la pauvreté et le développement de la République Démocratique du Congo.




Dissolution du FSRDC : La BM pas d’accord avec le Gouvernement

Tout en prenant acte de la décision du Gouvernement congolais portant dissolution du Fonds Social de la République Démocratique du Congo (FSRDC) et la création d’un Organisme public avec la même dénomination, le principal bailleur de fonds de ce projet, la Banque mondiale, à travers son Directeur des Opérations, Albert Zeufack exprime ses regrets sur l’absence d’un échange préalable qui aurait permis de mieux apprécier et d’anticiper ensemble les conséquences. Le Directeur des Opérations attirent l’attention de Nicolas Kazadi, ministre des Finances sur l’arrêt de l’exécution de 492 contrats signés dans le cadre du projet STEP 2 relatifs à la construction des Infrastructures de Base (IBD) dans six provinces. La reprise de l’exécution de ces contrats entrainera certainement des réclamations et des dépenses additionnelles. En outre, environ cinq mille contrats de consultants individuels dans le même projet sont interrompus. Pour ce qui est du projet PRVGB dont la clôture interviendrait le 30 juin 2023, dix contrats majeurs avec les ONG doivent être clôturés avant cette date, afin d’éviter des dépenses inéligibles et des réclamations des plaintes relatives aux prestations non payées. Au vu des enjeux ci-dessus, une solution transitoire s’impose pour éviter l’arrêt des prestations aux populations bénéficiaires.

 

Monsieur le Ministre,

Nous avons appris par la presse la dissolution du Fonds Social de la République Démocratique du Congo (FSRDC) et la création d’un Organisme public avec la même dénomination. Conformément aux dispositions des différents accords juridiques qui nous lient, l’organisme dissout était l’entité chargée de l’exécution de trois projets d’une enveloppe totale de 1.04 milliards de dollars américains à savoir: le Projet de Prévention et de Réponse aux Violences Basées sur le Genre (PRVBG) pour 100 millions de dollars américains; le Projet de Stabilisation de l’Est de la RDC pour la Paix (STEP) pour 695 millions dollars américains ; et le Projet de Stabilisation et de Relèvement de l’Est (STAR-Est) pour 250 millions de dollars américains. Au total, 616.380 bénéficiaires seront directement impactés par cette dissolution.

Nous prenons acte de la décision du Gouvernement de la RDC. Néanmoins, nous exprimons nos regrets sur l’absence d’un échange préalable qui nous aurait permis de mieux apprécier et d’anticiper ensemble les conséquences, en particulier, lorsqu’une telle décision a des implications majeures sur les arrangements institutionnels convenus dans le cadre des Accords Juridiques signés entre le Gouvernement et la Banque mondiale. Nous voudrions attirer l’attention des autorités congolaises sur l’obligation réciproque en vertu de ces Accords (y compris les Conditions Générales qui en font partie intégrale) de coopérer pleinement pour assurer la réalisation des objectifs des projets, et à cette fin, de l’obligation d’informer la Banque mondiale, dans les meilleurs délais, de toute circonstance qui constituerait ou risquerait de constituer une entrave au respect des obligations prises au terme de ces derniers.

La décision de dissolution du FSRDC n’est pas conforme aux Accords Juridiques concernant les modalités de mise en œuvre des projets mentionnés ci-dessus. Avant de pouvoir continuer à engager les fonds des projets, le gouvernement et la Banque mondiale devraient s’accorder sur les mesures transitoires à mettre en place afin de s’assurer que les fonds sont utilisés aux fins prévues conformément à la politique de financement de projets d’investissement de la Banque mondiale. Cette transition permettra à nos équipes fiduciaires d’évaluer la nouvelle structure créée et de réviser, le cas échéant, les accords de financement.

Sur le plan opérationnel, les projets cités ci-haut recourent à un nombre très important de prestataires pour leur mise en exécution, parmi lesquels certains ont déjà reçu des avances. Il nous semble, dès lors, important que le gouvernement communique officiellement avec toutes les parties prenantes et les bénéficiaires sur les interruptions des activités des projets. Les détails et l’étendue des activités affectées sont décrits dans l’annexe à la présente lettre.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que toute dépense effectuée dans le cadre d’une composante exécutée par le FSRDC après publication de l’Ordonnance présidentielle pourrait être déclarée inéligible. Il est à noter que 91 millions de dollars américains avancés aux projets PRVBG (2 millions) et STEP (89 millions) sont dans l’attente de justification à ce jour. De plus, nous comptons sur votre diligence pour que les immobilisations acquises dans le cadre des projets soient préservées durant la période intérimaire. Il en est de même de la justification des avances et du remboursement des soldes si de nouveaux comptes désignés devaient être ouverts dans le cadre du nouvel arrangement institutionnel à convenir, le cas échéant.

Nous voudrions enfin attirer votre attention sur l’arrêt de l’exécution de 492 contrats signés dans le cadre du projet STEP 2 relatifs à la construction des Infrastructures de Base (IBD) dans six provinces. La reprise de l’exécution de ces contrats entrainera certainement des réclamations et des dépenses additionnelles. En outre, environ cinq mille contrats de consultants individuels dans le même projet sont interrompus. Pour ce qui est du projet PRVGB dont la clôture interviendrait le 30 juin 2023, dix contrats majeurs avec les ONG doivent être clôturés avant cette date, afin d’éviter des dépenses inéligibles et des réclamations des plaintes relatives aux prestations non payées.

Au vu des enjeux ci-dessus, une solution transitoire s’impose pour éviter l’arrêt des prestations aux populations bénéficiaires.

Tout en vous remerciant de votre diligente attention, nous voudrions vous assurer que nos équipes sont disponibles pour discuter rapidement de la marche à suivre.