En 2010 et en 2019 : Kabila et Tshisekedi avaient proposé des assises de refondation de la RDC !

Face à toutes les agitations auxquelles il est confronté, le Congo est en train de rater son rendez-vous avec le Centenaire de l’Indépendance intervenant dans 37 ans seulement. Deux dates : 30 juin 2010 pour Joseph Kabila Kabange ; 31 décembre 2019 pour Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. A neuf ans et demi d’écart, chacun dans des circonstances particulières s’est exprimé sur le Congo par rapport à l’avenir. Au moment où on assiste à un emballement général avec diverses menaces sur des enjeux prioritaires – dont la sécurité et les élections – il faut bien un appel au ressaisissement. Peu importe la qualité ou le statut de la personne qui le lance : religieux, activiste des droits de l’homme, acteur institutionnel, syndicaliste, journaliste, artiste, enseignant, entrepreneur, infirmier, wewa, militaire, sportif, cheffe coutumière…

Réveil patriotique nécessaire

Tous les «istes» sont libres, en raison de leurs convictions chevillées au corps (lisez plutôt foi), de continuer de s’empoigner (comme ils croient en avoir la vocation), quitte à se sacrifier comme ils le prétendre pour la consommation populaire : de grâce, il faut sauver le Congo en tant qu’Etat, Peuple et Nation.

Déjà, le 15 avril dernier au Bénin, Paul Kagame a franchi le Rubicon en remettant en cause le tracé frontalier entre le Rwanda et la RDC. Le silence observé par la majorité des acteurs institutionnels congolais n’a pas été bon signe. Peut-être de peur d’indisposer l’un ou l’autre des parrains occidentaux du Chef de l’Etat rwandais.

Dans un pays dont personne ne connaît la superficie réelle faute de tracé certifié, ni la démographie approximative faute de recensement scientifique, ce silence ne présage rien de bon lorsque certains de ces parrains, à cause de l’irrationalité de leur attitude face à la situation sécuritaire à l’Est, sont acquis depuis des décennies au schéma de partition du pays.

Ils profitent certes de toutes les occasions publiques pour marteler sur le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC mais, en même temps, ils s’abstiennent de sanctionner l’agresseur rwandais. Pire, ils sont de tous les coups visant l’affaiblissement de Kinshasa aux plans politique, diplomatique, sécuritaire, économique et social, notamment par la pratique du désinvestissement.

Ce même silence, hélas ! s’observe dans le suivi des déclarations solennelles faites par Joseph Kabila le 30 juin 2010 et par Félix Tshisekedi le 31 décembre 2019 ; les deux premiers Chefs d’État congolais procéder à une passation civilisée du Pouvoir d’Etat.

Aussi, en prévision du 63ème anniversaire de l’existence du Congo en tant qu’Etat souverain (30 juin 2023), est-il indiqué de reproduire intégralement les extraits concernés, quitte à se mobiliser pour un réveil patriotique nécessaire. Ou, comme c’est de coutume, à banaliser l’appel, chacun se croyant heureux dans sa zone de confort.

Extrait du discours de Joseph Kabila le 30 juin 2010

” Mes chers compatriotes,

Le Cinquantenaire n’est pas un anniversaire ordinaire. C’est un moment particulier d’évaluation, en vue d’un nouveau départ. Où en sommes-nous donc aujourd’hui, cinquante ans après le 30 Juin dix-neuf cent soixante ? Il est indéniable que nous avons connu des victoires remarquables. C’est le cas notamment :

• De la préservation de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale ;

• Du rétablissement de la paix à l’intérieur du pays, et avec nos voisins ;

• De la réconciliation nationale ;

• De l’instauration du multipartisme politique et syndical ;

• De la libéralisation des médias et de l’économie ;

• De la transition consensuelle qui a permis des élections libres, transparentes et démocratiques ;

• De la démocratie dans notre pays, encore jeune certes, mais cependant bien réelle et vivante.

” Il est également indéniable que nous avons aussi connu des regrettables ratés, notamment en matière de développement, de progrès social et des droits humains.

” Comme Nation et comme peuple, nous sommes, quoiqu’à des degrés divers, collectivement responsables de cette relative insuffisance de performance.

” Il importe d’en cerner la teneur et les causes, car nous ne pouvons-nous permettre de faire l’économie d’un travail exhaustif d’évaluation.

” Ce travail est en cours, sous la coordination du Commissariat Général du Cinquantenaire. Il se fait avec le concours d’éminents experts congolais et implique, directement, différentes couches de notre population. Toutes les conséquences en seront tirées, une fois terminé ».

Extrait du discours de Félix Tshisekedi Tshilombo le 31 décembre 2019

« Mes chers compatriotes,

Notre pays célèbrera cette année 2020 ses 60 ans d’indépendance. L’occasion me semble bien appropriée pour nous interroger, revisiter le chemin parcouru et envisager des perspectives meilleures.

” Au regard de l’état des lieux actuel, il me paraît urgent de nous remettre en question sur le modèle de la Nation que nous voulons construire.

” Nos Pères de l’indépendance ont toujours rêvé de construire une puissance économique au cœur de l’Afrique assise sur des valeurs d’amour, de tolérance et de partage.

” J’invite chacun de nous à réfléchir et à apporter sa réponse dans la concrétisation de ce rêve_.

” C’est ainsi que j’ai décrété 2020, l’année de l’action !

” Le mot ‘action’ définit au mieux le leadership que j’imprime depuis mon arrivée à la tête de notre pays. Car, sans elle, nos discours politiques seront dépourvus de tout sens.

” J’entends instaurer un nouveau système de gouvernance dans notre pays.

” Et dans cette œuvre commune de reconstruction, nous devons travailler de manière à éviter le piège de la routine. Nous devons être constamment à la recherche de solutions innovantes et rapides pour répondre à nos priorités. C’est ce que j’entends par le changement ».

Que fait le potier quand il réalise que le vase est mal façonné ?

A l’analyse de ces extraits, il se dégage la même préoccupation de la *refondation du Congo* ; preuve que les conférences, les concertations et dialogues organisés jusqu’en 2010 n’ont pas atteint cet objectif.

En invitant, neuf ans plus tard, ses compatriotes à une réflexion dans le même but, Félix Tshisekedi confirme que l’objectif n’est toujours pas atteint.

Que fait alors le potier quand il réalise que le vase est mal façonné ? Il ne le laisse pas en l’état. Il ne le casse pas non plus. Il le refait en puisant dans l’expérience. Ou plutôt les expériences. Celles qui doit empêcher la RDC de rater son rendez-vous avec le Centenaire de l’Indépendance. Et ce rendez-vous, c’est dans 37 ans.

Ayons le courage de l’admettre : en une soixantaine d’années d’indépendance, aucun des foras, aucun des régimes à se succéder au pays n’a produit *un seul programme pour la RDC dans 20, 30 ou 40 ans à venir ! Celui qui a la preuve du contraire n’a qu’à l’étaler.

Les partis politiques se signalent avec des programmes de gouvernement d’une décennie puisque sur deux mandats de cinq ans qui se gèrent d’ailleurs péniblement.

La première et l’unique fois qu’on a entendu parler d’un Plan de 30 ans pour le Congo, c’était en 1956 avec le Plan Josef Van Bilsen pour l’indépendance de la colonie belge.

Il faut bien que l’on change de paradigme. Et il faut bien que quelqu’un se jette à l’eau à cet effet.

A cette personne, la Nation refondée sera reconnaissante …

Omer Nsongo die Lema




CAN U17: Le Maroc se qualifie pour la finale contre le Sénégal

Les Lionceaux de l’Atlas se sont imposés face à la sélection malienne, dimanche soir, en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans, organisée en Algérie.

A la suite d’un match où les deux équipes se sont maitrisées jusqu’à la fin du match sur un score nul de 0-0 en temps réglementaire.

Les deux sélections sont passées aux tirs au buts, une première fois sur une maitrise parfaite 3 buts marqués contre 2 occasions manquées.

Le Maroc et le Mali se sont finalement départagés sur une deuxième série de tirs aux buts 3 buts marqués pour le Maroc contre 2 par le Mali.

A l’issue de ce match de demi-finale, la sélection marocaine file en finale pour affronter le Sénégal, qualifié juste avant suite à une victoire contre le Burkina Faso.

fr.hespress.com




UA: La coopération militaire entre le Maroc et les pays africains s’inscrit dans la vision solidaire et traditionnelle du Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi

La coopération militaire entre le Maroc et les pays africains s’inscrit dans la vision solidaire et traditionnelle du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans le but de prévenir les conflits et maintenir la paix et la stabilité dans le continent africain, a affirmé, vendredi à Addis-Abeba, l’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.

M. Arrouchi qui conduit la délégation marocaine à la 15ème Réunion ordinaire ministérielle du Comité technique spécialisé sur la Défense, la Sûreté et la Sécurité de l’Union africaine, a souligné que cette coopération représente un outil efficace pour la mise en œuvre de la feuille de route africaine visant à faire taire les armes à travers le renforcement des capacités des armées africaines et l’amélioration de leur interopérabilité.

Cette coopération couvre plusieurs domaines, à savoir la formation et l’entrainement, le soutien technique et logistique, l’échange d’expertise, l’assistance humanitaire et la participation aux opérations du maintien de la paix. Sur ce dernier registre, le Royaume consent des efforts considérables avec la présence dans six missions des Nations Unies en Afrique et à la base logistique de l’Union africaine (UA) du Cameroun, a relevé le diplomate marocain.

De plus, la création, récemment, d’un Centre d’Excellence des Opérations de Maintien de la Paix au Maroc, contribuera à la formation au profit des experts civiles militaires et de police ainsi qu’au profit des organisations régionales, continentales et internationales notamment l’UA et l’ONU, a indiqué M. Arrouchi.

Sur le plan humanitaire, la contribution des Forces Armées Royales (FAR) est également déterminante. En effet, une dizaine d’hôpitaux médico-chirurgicaux de campagne ont été déployés en Afrique ayant assuré plus de 600.000 prestations médicales, a mis en avant le diplomate marocain.

L’Action humanitaires du Royaume vis-à-vis du continent africain, s’est concrétisée factuellement à travers son soutien technique et logistique au profit des pays africains amis victimes de crises ou de catastrophes notamment lors de la pandémie Covid-19, a souligné le diplomate marocain.

Dans le domaine de l’entrainement, les FAR prennent activement part, au côté de leurs homologues africains, aux exercices et manœuvres conjoints. Des coopérants militaires marocains sont également détachés auprès de certains pays pour accompagner la mise sur pied de leur propres Écoles de formation, a-t-il dit.

De par ses compétences cumulées depuis les années 60, le Royaume dispose de capacités et d’expertise de savoir, et du savoir-faire lui permettant de contribuer à différents niveaux pour à la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique, a soutenu le diplomate marocain.

En ce qui concerne la formation militaire, le Maroc reçoit annuellement des stagiaires africains pour suivre une formation au sein des établissements des FAR. A cela s’ajoute les équipes mobiles des FAR envoyées pour dispenser des formations spécifiques au niveau des pays partenaires. Par ailleurs la coopération dans le domaine de la formation se consolide davantage à travers les partenariats établis entre les établissements de formation des FAR tels que le Collège Royale de l’Enseignement Militaire Supérieur et l’Académie Royale Militaire et les écoles militaires de certains pays africains, a relevé le diplomate marocain, notant que la coopération dans le domaine de la formation militaire renforce l’interopérabilité de nos forces en termes des tactiques, techniques et procédures et améliorent leur capacité d’agir conjointement dans le cadre des opérations de maintien de la paix ou autres opérations extérieures conjointes.

S’inscrivant dans le cadre de la sauvegarde de la paix et de la sécurité en Afrique et guidée par la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la contribution du Royaume du Maroc aux différentes initiatives et Opérations de Soutien à la Paix, confirme encore davantage son attachement à la défense des valeurs universelles de paix et de sécurité à travers le monde et réaffirme sa totale adhésion au respect du droit et de la légitimité internationaux, a réitéré M. Arrouchi.

www.mapexpress.ma




Libération des deux cyclistes marocains enlevés aux frontières nigéro-burkinabaises  

Grâce à l’intervention des services de sécurité du Royaume, les deux ressortissants marocains, tous deux des cyclistes, qui ont été enlevés aux frontières nigéro-burkinabaises viennent d’être libérés.

Abderrahmane Serhani et Driss Fatihi ont été enlevés le 1er avril 2023 aux frontières nigéro-burkinabaises. Dès que cet enlèvement a été confirmé, les services de sécurité du Maroc ont tout fait pour parvenir à libérer les deux victimes. C’est désormais chose faite grâce à la coopération entre les services de sécurité marocains et leurs homologues nigériens.

Les des deux captifs sont sains et saufs, selon des sources bien informées. Ils subissent actuellement des examens médicaux afin de s’assurer de leur état de santé, préalablement à leur rapatriement vers le Royaume, selon les mêmes sources.

Les services de sécurités marocains contribuent fortement à la coopération sécuritaires sud-sud à travers notamment la formation et le partage de leur expertise. Ils jouissent d’un grand respect auprès de leurs homologues à travers tout le continent.

lobservateur.info




CAN U17 2023: Le Sénégal en finale

Les Lionceaux de la Téranga ont arraché leur ticket pour la finale de la CAN U17 TotalEnergies 2023 en s’imposant face au Burkina Faso ce dimanche 14 mai 2023 au Stade du 19 mai 1956 d’Annaba. Une victoire acquise à l’issue des tirs au but (5-4) après un match nul d’un but partout.
Impressionnant depuis le début du tournoi, le Sénégal avait l’occasion ce soir d’aller chercher sa toute première qualification en finale de la CAN U17 TotalEnergies. Opération réussie pour les poulains de Serigne Dia qui s’imposent devant le Burkina Faso au terme d’un match palpitant, sanctionné par les tirs au but (5-4). Le Sénégal a ouvert le score en première période grâce à Abdou Aziz Fall (16e). Et le Burkina, dominateur dans l’ensemble du match a rétabli l’équilibre à la 83ème minute sur un but magnifique de Rachide Ouedraogo. Souleymane Alio a été le seul à manquer son tir au but.
Le premier quart d’heure n’est pas prolifique en termes actions. Il faut attendre la 12ème minute pour voir la première étincelle du match. Servis par Ousmane Camara dans le dos de la défense sénégalaise, Souleymane Alio et Aboubakar Sidiki Camara ne parviennent pas à couper la trajectoire du ballon.
Le Burkina domine légèrement la partie mais prend une leçon de réalisme des sénégalais qui réussissent à les punir sur leur toute première occasion du match. Le gardien Isidore Traoré repousse coup sur coup deux tirs d’Amara Diouf et de Mamadou Lamine Sadio mais s’incline sur la troisième frappe adressée par Abdou Aziz Fall (16e).
Menés, les poulains de Brahima Traore multiplient les opportunités mais se montrent peu efficaces, quand ils ne jouent pas de malchance. Un centre vicieux d’Ousmane Camara est sauvé en deux temps par le portier Serigne Diouf (23e). Le portier sénégalais se loupe sur un renvoi de balle, mais aucun attaquant burkinabé pour reprendre le cuir dans les filets (33e).
Ibrahima Diallo intervient proprement pour stopper la course de Camara, servi par Souleymane Alio, à l’initiative d’une contre-attaque (37e). Devant une défense sénégalaise attentiste, Ousmane Camara réussit aussi à venir couper la trajectoire d’un coup franc de Landry Yameogo. Le ballon passe au ras du poteau (45e). Le Sénégal subit mais réussit à maintenir son avance à la pause (1-0).

Au retour des vestiaires, les Lionceaux de la Teranga ont l’occasion de creuser l’écart avec un penalty obtenu suite à une main d’Aly Sokondou, qui se couche sur un tir de Ndiaye (47e). Amara Diouf met son tir sur le poteau et manque l’occasion de prendre le large en tête du classement des buteurs avec une sixième réalisation.
Les Etalons U17 reprennent le contrôle du jeu et assiègent la moitié de terrain du Sénégal, réduit à défendre. Ibrahima Diallo sauve in extremis son équipe sur un ballon de Sidiki Camara en direction d’Alio qui s’appretait à armer une reprise dans la surface, en envoyant le ballon en touche (64e).
Les hommes de de Brahima Traore finissent par concrétiser leur domination grâce à Rachide Ouedraogo qui reprend d’un tir imparable un ballon de coup franc renvoyé par le mur sénégalais (83e).
Le Sénégal encaisse son tout premier but dans la compétition en cinq sorties. Une réalisation qui permet aux Étalons d’arracher les tirs au but. Cette épreuve fatidique sourit aux sénégalais, vainqueurs 5-4. Dernier tireur du Burkina,Souleymane Alio a été le seul à manquer sa frappe qui s’écrase sur la barre transversale.
Après la CAN 2021, la CAN de Beach Soccer 2022, le CHAN 2022 et la CAN U20, le Sénégal à l’occasion de soulever un cinquième trophée continental majeur en l’espace d’un an, au terme de la finale prévue le 19 mai prochain au Stade Nelson Mandela d’Alger. Après 1999, 2001 et 2011, le Burkina Faso ne disputera pas sa quatrième finale en Algérie.




A Oyo : Tshisekedi et Sassou Nguesso raffermissement les relations entre leurs deux pays

C’est en début de soirée du samedi 13 mai que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé à Oyo en République du Congo.
Le Chef de l’État a effectué une visite officielle de travail de 24 heures à Oyo, ville située à 400 km au Nord de Brazzaville.


Le Président Sassou N’guesso a lui-même fait le déplacement de l’aéroport d’Ollombo pour accueillir son hôte de marque, Félix Tshisekedi au pied d’avion.
Après les honneurs militaires et les salutations des personnalités politiques des délégations officielles, les deux Chefs d’État ont eu quelques minutes d’entretien au salon présidentiel, avant de partager le même véhicule pour se rendre à la résidence temporaire du Président Tshisekedi.
Le séjour du Chef de l’État à Oyo s’inscrit dans le cadre du raffermissement des relations bilatérales d’amitié et de coopération entre le deux pays frère, la République Démocratique du Congo et la République du Congo.
Ce dimanche 14 mai, les deux Présidents ont eu un entretien en tête-à-tête suivi d’une séance de travail élargie à leurs proches collaborateurs.
Les échanges ont porté sur les sujets d’intérêt commun, la coopération bilatérale et la situation sécuritaire à l’Est de la RDC. Le Président Tshisekedi a regagné Kinshasa ce dimanche après-midi.




Le FC Barcelone sacré champion d’Espagne pour la 27e fois de son histoire

Le FC Barcelone a été sacré champion d’Espagne pour la 27e fois de son histoire dimanche grâce à sa victoire 4-2 sur le terrain de l’Espanyol Barcelone pour la 34e journée de Liga.

A quatre journées de la fin du championnat, les Catalans ne peuvent plus être rattrapés par le Real Madrid, deuxième à 14 points.
Dimanche soir, le Barça a surclassé ses adversaires grâce à un doublé de Robert Lewandowski (11e, 40e) et deux buts d’Alejandro Balde (20e) et de Jules Koundé (53e), qui ont tous deux ouvert leur compteur sous les couleurs blaugranas, permettant ainsi au Barça de rafler son premier titre en Liga depuis 2019, malgré les deux buts tardifs de l’Espanyol signés Javi Puado (73e) et Joselu (90e+2).




CAN U17: Le Maroc qualifié en finale, aux dépens du Mali

La sélection marocaine des U17 s’est qualifiée en finale de la Coupe d’Afrique des nations, qui se déroule en Algérie, après sa victoire ce dimanche soir, face au Mali, aux tirs au buts (6-5)

Les Lionceaux se sont retrouvés face à une sélection malienne, solide et dangereuse dans le secteur offensif. Les poulains de Said Chiba ont pu faire face aux tentatives des Maliens, qui ont été forts dans les duels et proches de marquer à maintes reprises. Les deux compositions n’ont pas pu se départager dans les 90e minutes.

Et c’est la sélection marocaine qui a finalement décroché la qualification, grâce à la belle illustration du gardien de but, Taha Benghozil, lors de de la séance des tirs aux buts (6-5).

Le Maroc affrontera en finale de cette CAN, le Sénégal qui a battu plus tôt dans la journée, le Burkina Faso.




CENI : « Statistiques des électeurs tronquées, Denis Kadima prépare un suicide électoral » (Simaro Ngongo)  

Dans une déclaration publiée ce 14 mai 2023, M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) a fait une déclaration sur le suivi du processus électoral à partir des Etats-Unis d’Amérique intitulé : « Statistiques des électeurs tronquées, Denis Kadima prépare un suicide électoral en République démocratique du Congo. Félix Tshisekedi est appelé à déboulonner cette CENI affairiste qui ne tient pas compte du peuple congolais ». Dans cette déclaration, il a formulé des recommandations au Président de la République, aux chefs des confessions religieuses de la République démocratique du Congo, à la communauté internationale de se raviser, aux partis politiques de l’opposition, aux partis politiques membres de l’union sacrée de la nation.

1. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) formule ses vives inquiétudes au Président de la République Démocratique du Congo, M. Félix-Antoine Tshisekedi en rapport avec les dispositions suicidaires prises par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) consistant à décréter un forceps pour les scrutins du 20 décembre 2023. Si le Président de la République n’intervient pas sur fond de ses prérogatives constitutionnelles de garant de la Nation pour réprimer ce brouillamini, alors il se portera complice du désastre planifié par l’équipe Kadima.

La CASE craint que la CENI-Kadima ne travaille que dans le sens d’embraser la République pour sacrifier notre démocratie. Avec un audit calculé et carrelé, l’on s’achemine tout droit vers une combustion dramatique.

2. Les membres de la CENI, exécrant toute idée de leur remplacement immanquable à la tête de ladite institution, poussent inflexiblement la République dans un suicide collectif, à des grabuges pouvant engendrer un suicide électoral, peu importe les conséquences qui en découleront, pourvu qu’ils soient bénéficiaires des avantages financiers colossaux liés aux activités électorales pitoyablement planifiées à cet effet.

C’est ainsi qu’ils ont nuitamment négocié et pré-positionné des souscripteurs (prestataires) de façade à qui ils voudraient confier le marché d’audit du fichier électoral pour finalement rééditer leur rhétorique selon laquelle ils tiennent au « respect des textes et des procédures ». Pourtant, des informations dignes de foi indiquent que l’équipe Kadima miserait, comme à ses habitudes, sur une rétro-commission qui découlera du budget alloué à l’audit.

Il y a peu, dans son affairisme, l’équipe Kadima avait choisi de livrer aux Congolais une carte d’électeur moyenâgeuse, à un coût ridicule, tout simplement pour profiter des fonds mis à disposition par le gouvernement de la République. Cette carte à usage limité perd les écrits identitaires des citoyens au bout de quelques semaines. Comportement pénalement condamnable.

3. La communication du Rapporteur de la CENI du vendredi 12 mai 2023 pour tenter de justifier les tristes résultats de l’équipe Kadima sur l’arbitraire et le détraquement opérationnel de leurs premiers actes de gestion du processus électoral, vient confirmer toutes les thèses de l’anophtalmie dont souffre la Centrale électorale congolaise. Rien ne sert de recruter des sous-traitants parmi les acteurs politiques ou de la Société Civile pour défendre la netteté d’une peau rongée par la varicelle, la CENI doit avoir l’humilité de ses échecs condamnables.

4. M. Denis Kadima, en contradiction avec la morale, la constitution et les lois de la République, combine par tous les moyens le recrutement d’un groupe d’auditeurs du fichier électoral à la solde de la fraude planifiée et en violation de son propre calendrier.

La CASE regrette cette page sombre de l’histoire de la démocratie congolaise sous la gouvernance électorale de Denis Kadima et réaffirme sa détermination à combattre cette anti-valeur, par tous les moyens.

Après avoir officiellement écrit à M. Denis Kadima, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), à l’honorable Christophe Mboso Nkodia Pwanga, président de l’Assemblée nationale et à M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République pour sonner le tocsin en rapport avec les égarements techniques et l’incompétence du Président de la CENI, la CASE rappelle aux principales parties prenantes du processus électoral les quelques évidences ci-après :

Au Président de la République, la CASE souligne l’urgence de :

5. Libérer par voie d’instruction formelle adressée à la CENI, toutes les valeurs fondatrices du processus électoral en démissionnant et soumettant à un audit administratif et financier, les 15 membres de l’institution de gestion des élections.

6. Stigmatiser avec force la passivité coupable de l’Inspection Générale des Finances (IGF), de la Cour des Comptes et de l’Assemblée nationale qui ont manqué à leur obligation d’auditer (contrôler) en toute responsabilité la CENI et chacun de ses membres.

Aux chefs des confessions religieuses de la République démocratique du Congo de retenir ce qui suit :

7. Si le Peuple Congolais a pardonné aux dignitaires des six confessions religieuses pro-Kadima leur comportement anti-biblique et anti-coranique consistant à imposer à la tête de la CENI, le choix d’une personnalité douteuse, controversée et incompétente, il n’est pas établi que tout accompagnement fanatique des actions incongrues de l’équipe Kadima passera sans conséquence.

8. La Commission d’Intégrité et de médiation électorale (CIME) devrait se distinguer en prodiguant des sages conseils à son délégué accidentellement parachuté à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) en la personne de M. Denis Kadima et dont le bilan est catastrophiquement scandalisant.

9. Les Confessions religieuses CENCO (Conférence Épiscopale Nationale du Congo) et ECC (Église du Christ au Congo) devraient quitter la phase du discours cajolant aux contours diplomatiques pour adopter une posture plus agressive envers la CENI-Kadima, étant entendu que, contrairement à tous les cycles passés, celui sous Monsieur Denis Kadima Kazadi est médiocrement pollué et irrespirable.

À la communauté internationale de se raviser en ce que:

10. L’Union Européenne devrait revenir sur sa décision d’envoyer en République Démocratique du Congo une mission d’observation électorale lorsqu’il est clairement établi que la CENI patauge de manière nettement insaisissable.

11. La CASE salue néanmoins l’attitude observatrice de l’ensemble des partenaires de l’Union Européenne et des États-Unis d’Amérique vis-à-vis de la CENI et les encourage à ne rien soutenir (logistiquement et financièrement) aussi longtemps que les conditions d’objectivité, d’inclusivité et de transparence n’auront pas été réunies.

Aux partis politiques de l’opposition, la CASE vous invite à :

12. Demeurer unis et soudés dans vos revendications en rapport avec la nécessité de recomposition de la CENI et de la Cour Constitutionnelle.

13. Ne pas lâcher la pression à travers les actions de protestation contre les différentes dérives de gouvernance démocratique, surtout pour que le processus électoral quitte la voie de la perdition pour retrouver une plus grande lucidité organisationnelle, dans le respect de la loi.

Aux partis politiques membres de l’union sacrée de la nation, la CASE vous invite à :

14. Cesser de pousser la CENI dans l’abîme en instrumentalisant un fanatisme inconscient face aux réalités de décadence certaine de la santé démocratique de notre Nation et de la misère inqualifiable de notre Peuple.

15. Se surpasser en désignant d’autres animateurs à la CENI en remplacement de ceux faisant partie de l’équipe Kadima qui ont lamentablement échoués. L’Union Sacrée devrait en même temps assumer les ratés du processus électoral toxique d’aujourd’hui pour avoir téléguidé toutes les désignations des membres de la CENI, y compris en se fabriquant des faux délégués de l’opposition politique.

Ainsi, la CASE demande-t-elle la requalification de tous les postes réservés à l’opposition afin de permettre aux forces politiques crédibles d’y déléguer leurs dignes représentants.




Volley-ball: Green Team surclasse F.T 3 sets 1 à l’Euvokin

Au terrain de l’Inspection Générale de la Police, trois rencontres intéressantes étaient inscrites au calendrier de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’ ce dimanche 14 mai 2023. Le moins que l’on puisse dire est que les favoris ont tous gagné.

Tous les résultats enregistrés ce Dimanche 14/05/2023
1. Olympic vs Inter (M) : 0-3 (12-25, 14-25, 20-25)
2. Police vs Free Boys (M) : 3-1 (25-16, 22-25, 25-20, 25-12)
3. Green Team vs Force Terrestre (M) : 3-1 (25-18, 25-20, 22-25, 25-13)
Ci-dessous les résultats du Samedi 13/05/2023
1.DCMP vs New La Loi (D) : 3-0
2. Ouragan vs Canon (D) : 1-3
Antoine Bolia