Une chaîne algérienne s’approprie une soirée marocaine

Une chaîne de télévision algérienne fait actuellement l’objet d’une vague de moquerie sur les médias sociaux, après avoir diffusé une soirée de musique andalouse organisée au Maroc en 2019, en l’attribuant faussement au patrimoine algérien.

En effet, la chaîne est accusée de s’approprier un événement de musique andalouse qui s’est déroulé dans un théâtre marocain, et de le promouvoir dans le cadre d’un événement musical algérien intitulé « Musique andalouse, patrimoine algérien ».

Le concert a été joué par l’Orchestre marocain de Fès, l’ensemble des artistes marocains sont apparus avec des tenues traditionnelles marocaines, notamment des caftans et des djellabas.

Mais ce n’est qu’un épisode d’une longue série d’appropriations culturelles qui a touché également des artisans marocains qui se sont retrouvés dans des chaînes algériennes, sans leur consentement. C’est le cas notamment du Maalem du Zelij marocain, Driss Sakhi, originaire de Fès, qui a vu son reportage avec une chaîne marocaine, être repris par les médias algériens.

Ibn Khaldoun, Tarik Ibn Ziyad, Le Zelij, Caftan, Amlou, Andalousi, Malhoun… La guerre diplomatique semble être passée à un conflit culturel contre le Maroc, qui vise à s’accaparer toute la beauté de la culture marocaine.

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Le partenariat maroco-portugais incarne une nouvelle vision des relations entre l’Afrique et l’UE

Le partenariat entre le Maroc et le Portugal incarne une nouvelle vision des relations entre l’Union européenne et l’Afrique, a affirmé le président de la Confédération des entreprises au Portugal (CIP), Armindo Monteiro.

Dans le sillage de la 14ème Réunion de Haut Niveau (RHN) Maroc-Portugal, tenue vendredi dernier à Lisbonne, Monteiro a indiqué que le partenariat maroco-portugais « revêt une importance primordiale, notamment dans le contexte de la collaboration entre l’UE et l’Afrique », soulignant la possibilité de renforcer davantage la coopération entre les entreprises des deux pays dans les marchés africains, où la présence du Portugal, particulièrement dans les pays lusophones, et du Maroc, qui ne cesse d’investir dans ses racines, est assez forte.

Selon le président de la CIP, le renforcement de la coopération entre les confédérations des entreprises des deux pays donnera une forte impulsion aux relations économiques, alors que la tenue de forums réguliers garantira la continuité des échanges nécessaires pour soumettre des propositions pertinentes aux gouvernements respectifs, dans le but d’optimiser les opportunités et relever les défis communs.

La consolidation des relations commerciales bilatérales devra passer principalement par le renforcement de la coopération sectorielle entre les deux pays, a fait savoir le responsable portugais, rappelant, dans ce sens, les accords conclus ces dernières années entre le Portugal et le Maroc, notamment dans les secteurs de l’automobile et du textile.

D’après lui, l’organisation du Forum économique Portugal-Maroc, en marge de la 14ème RHN, a permis de booster la coopération bilatérale dans plusieurs domaines stratégiques, tels que l’industrie automobile, le textile, l’alimentation, le développement durable, l’énergie et la transition numérique.

 

S’agissant du bilan de la coopération économique et commerciale entre les deux pays, Monteiro a mis l’accent sur le potentiel de développement encore inexploité.

Au cours de la période 2017-2021, « nous avons constaté une croissance annuelle de 6,1% des exportations et de 16,7% des importations », a-t-il relevé, mettant en avant l’évolution positive de la balance commerciale des biens et des services entre le Portugal et le Maroc pendant les vingt-trois dernières années.

En 2000, les importations et les exportations s’élevaient à 100 millions d’euros, et après 22 ans, « nous avons exporté 692 millions d’euros de biens et de services et importé 446 millions d’euros au cours de l’année 2022 », a-t-il ajouté, citant des données du ministère portugais de Économie.

Selon le président de la CIP, ces résultats sont certainement le fruit de l’excellent travail des représentations diplomatiques des deux pays, qui veillent sur le renforcement des relations économiques bilatérales de manière continue et solide.

« Cependant, il existe encore de nombreuses opportunités à saisir et des pistes à explorer pour améliorer ces échanges », a-t-il noté.

Au niveau économique, Monteiro a fait savoir que les deux pays adoptent des stratégies de développement dans lesquelles l’internationalisation et la promotion de l’industrie revêtent une grande importance, d’où la convergence entre de nombreux projets et chantiers marocains et portugais.

Les échanges commerciaux sont, d’ailleurs, « facilités par des accords bilatéraux au niveau européen et par la mise en place de partenariats d’investissement ». D’après le responsable, l’accord conclu entre l’Union européenne et le Royaume a, en effet, permis, depuis son entrée en vigueur en 2000, d’instaurer un réseau commercial entre les deux parties, ce qui a boosté la dynamique des relations.

« Rabat peut compter sur Lisbonne en tant qu’allié européen pour promouvoir ses échanges commerciaux et ses projets d’investissement avec l’Union européenne”, a-t-il assuré.

D’autre part, Monteiro a affirmé que l’intensification des investissements bilatéraux est « vitale » pour stimuler les exportations entre les deux parties, échanger les expériences et créer des opportunités d’emploi. « Le renforcement des relations entre nos deux marchés apportera une grande valeur ajoutée pour la compétitivité et la croissance économique », a-t-il estimé.

Le responsable portugais n’a pas manqué de rappeler les leviers de développement de cette coopération, qui s’étend à plusieurs niveaux, évoquant, dans ce sens, la proximité géographique entre les deux pays, leurs liens historiques et leur rôle pivot dans la région. Ils sont, en effet, des acteurs incontournables, que ce soit au niveau de l’atlantique ou de la méditerranée, a-t-il estimé.

“Il est nécessaire de poursuivre cette dynamique, créée notamment entre les entreprises et les hommes d’affaires”, a conclu le chef de la Confédération ibérique, considérant que « la coopération bilatérale est primordiale pour le succès et la croissance des deux pays voisins ».

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Selon le BCNUDH : Les groupes armés sont demeurés les principaux responsables des atteintes

Le Nord-Kivu est demeuré la province ayant enregistré le plus grand nombre de violations et atteintes (49%, soit 206 violations et atteintes), suivi par les provinces de l’Ituri (24%, soit 103 violations et atteintes), du Tanganyika (14%, soit 57 violations et atteintes) et du Sud-Kivu (13% soit 54 violations et atteintes).

Dans la même dynamique que le mois précédent, les groupes armés sont demeurés les principaux responsables des atteintes documentées dans les provinces affectées par les conflits, avec 334 atteintes, soit 80%, notamment 82 atteintes au droit à la vie avec 353 victimes (226 hommes, 95 femmes et 32 enfants) d’exécution sommaire, une augmentation par rapport au mois précédent (276 victimes). Les agents de l’Etat ont été, quant à eux, responsables de 86 violations des droits de l’homme, notamment 17 atteintes au droit à la vie avec cinq victimes (deux hommes et trois femmes) d’exécution extrajudiciaire.

Par ailleurs, durant le mois de mars 2023, 39 cas d’enlèvements ont été enregistrés dans les provinces affectées par les conflits, ce qui constitue une légère baisse par rapport aux cas documentés en février (37 cas) avec 223 personnes (147 hommes, 36 femmes et 40 enfants) victimes d’enlèvement par des membres de groupes armés. La province du Nord-Kivu demeure la plus touchée avec 15 cas (38%) suivie des provinces de l’Ituri (douze cas, soit 31%), du Sud-Kivu (huit cas, soit 21 %) et Tanganyika (trois cas, soit 8%). Parmi les groupes armés, des combattants de la CODECO sont responsables du plus grand nombre de victimes d’enlèvement (93 victimes, soit 42%), suivis des combattants des ADF (45 victimes, soit 20%).

Au cours du mois en revue, les cas de violences sexuelles liées au conflit sur des victimes adultes ont augmenté considérablement en mars 2023 par rapport au mois précédent. En effet, le BCNUDH a enregistré au moins 68 victimes adultes (toutes des femmes) au cours du mois en revue contre 16 au mois de février 2023. Les groupes armés sont responsables de la majorité de ces violences sexuelles commises sur les civils, avec un total de 63 victimes. Les principaux auteurs de violences sexuelles parmi les groupes armés sont les Maï-Maï Twa sous le commandement de Liwa (15 victimes), les membres des Ngumino (11 victimes), le M23 (neuf victimes), la CODECO (neuf victimes). Les agents de l’Etat ont quant à eux commis cinq cas des violences sexuelles, tous attribuables aux FARDC. La province ayant enregistré le plus grand nombre de victimes de violences sexuelles est le Sud-Kivu (20 victimes) suivi par les provinces du Nord-Kivu (17 victimes), du Tanganyika (16 victimes) et de l’Ituri (15 victimes).

Au cours du mois de mars 2023, la Section de la protection de l’enfant de la MONUSCO a documenté et vérifié 190 violations graves des droits de l’enfant dans le cadre des conflits armés en République démocratique du Congo, ce qui représente une augmentation de 33% par rapport au mois février (143).

La majorité de ces violations a pris la forme de l’enlèvement (69), suivi par le meurtre et la mutilation (62), le recrutement et utilisation (51)

Le BCNUDH a également documenté 30 violations et atteintes des droits de l’homme liées à l’espace démocratique, une diminution de six violations par rapport à celles documentées au cours du mois de février 2023 (36). Vingt-quatre de ces violations sont imputables à des agents de l’État, dont 12 pour la PNC, 11 pour des militaires des FARDC et une violation pour d’autres agents de l’État. Les combattants de groupes armés sont eux responsables de six atteintes correspondant à cette catégorie. Le processus électoral qui est à phase d’enrôlement des électeurs continue d’être émaillé d’incidents de violations des droits humains. Ces incidents portent essentiellement sur les discriminations et pressions sur les groupes minoritaires dans certaines communautés, l’implication des groupes armés dans la sécurisation des centres d’enrôlement, les difficultés pour l’enrôlement des personnes déplacées internes ainsi que le monnayage de l’enrôlement des électeurs.

Durant le mois de mars 2023, le BCNUDH a continué d’apporter son soutien aux autorités congolaises dans le cadre de la lutte contre l’impunité des violations et des atteintes aux droits de l’homme, notamment en soutenant une enquête conjointe ainsi que trois audiences foraines.

Enfin, pendant le mois de mars 2023, le BCNUDH a organisé ou soutenu l’organisation d’au moins 22 activités de renforcement des capacités, auxquelles ont participé 1.390 personnes (659 hommes et 731femmes).




Mars 2023 : Le BCNUDH a documenté 495 violations et atteintes aux droits de l’homme

Dans le cadre de son mandat, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances y relatives dans le pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées.

Au cours du mois de mars 2023, le BCNUDH a documenté 495 violations et atteintes aux droits de l’homme sur tout le territoire de la République Démocratique du Congo, soit une augmentation de 12% par rapport au mois de février 2023 (441 violations et atteintes). Cette augmentation s’explique principalement par l’augmentation des victimes d’exécution sommaire (+30%) et des victimes de mauvais traitements (+20%) et de violences sexuelles (+186%) par rapport au mois précédent.

Sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, les agents de l’Etat ont été responsables de 158 violations, soit 32% des violations et atteintes documentées au cours de ce mois. Ce chiffre est en baisse par rapport au mois précédent (-9% ou 175 violations). Les agents de la PNC, comme le mois précèdent, ont commis le plus grand nombre de violations des droits de l’homme (75) soit 47% du total des violations commises par les agents de l’Etat en mars 2023. Les membres des groupes armés ont quant à eux été les auteurs de 376 atteintes soit 68% des violations et atteintes enregistrées au cours de ce mois.

Le BCNUDH a documenté 420 violations et atteintes aux droits de l’homme dans les zones affectées par les conflits en mars 2023, une augmentation significative par rapport au mois de février 2023 (358) et janvier (372). Les cas documentés dans ces zones représentent à eux-seuls 85% des cas documentés sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, avec notamment 358 victimes d’exécutions sommaires et extrajudiciaires (228 hommes, 98 femmes et 32 enfants).




Unikin : Félix Tshisekedi plus que satisfait de la modernisation des homes des étudiants

Le Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo s’est rendu personnellement ce mercredi 17 mai 2023 à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) pour visiter les travaux de réfection des homes et les réfectoires des étudiants de cette Université construite depuis l’époque coloniale.

Accompagné du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, des quelques ministres sectoriels notamment le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité Peter Kazadi ainsi que celui de la Communication et médias, Patrick Muyaya, il a été accueilli sur place par le ministre de l’Esu Muhindo Nzangi, celui des Sports Claude Kabulo Mwana Kabulo, du président du comité national de l’organisation des IXes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja ainsi que du comité de gestion de cette Alma mater.

Après une visite guidée dans les homes, auditoires et d’autres ouvrages en chantier, notamment le complexe sportif constitué de la piscine rénovée et le terrain de football répondant au Standard international de la colline inspirée, le Chef de l’état a été satisfait de l’évolution des travaux qui s’effectuent dans ce site universitaire, répondant désormais aux normes internationales.

D’après le directeur technique de l’Entreprise générale de construction de Kinshasa, Egecok, qui supervise les travaux, le contrat signé par son entreprise avec l’Unikin depuis juin 2022, consistait à réhabiliter et meubler tous les homes, réhabiliter toutes les voiries qui mènent vers les homes, clôturer le site universitaire, 13 kilomètres de longueur, assurer l’éclairage public et ériger des forages sur une durée d’une année et au stade actuel, a-t-il indiqué ; ces travaux sont évalués à hauteur de 70%.

A M. Jean-Robert Kabamba de fixer l’opinion que ces bâtiments rénovés qui accueilleront 3.000 athlètes en compétition, seront livrés avant la tenue de ces 9e jeux de la Francophonie prévus du 28 juillet au 6 août prochain à Kinshasa.

Il sied de rappeler que c’est depuis le mois de février 2020, que le Chef de l’état Félix Tshisekedi avait décidé que les habitations des étudiants de l’Université de Kinshasa, en état vétusté, soient fermées en vue de laisser la place au gouvernement de réhabiliter.

Chose faite. Aujourd’hui, cette promesse du Chef de l’état est liée aux actes et a trouvé l’assentiment des étudiants mobilisés depuis la matin dans le campus pour accueillir le Chef de l’état, pour la deuxième fois depuis son avènement à la magistrature suprême.

Signalons par ailleurs que outre l’UniKin, le Président de la République a fait la ronde dans d’autres sites en rénovation pour palper du doigt l’évolution des travaux notamment dans les stades de Martyrs de Kinshasa et Tata Raphael, situé dans la commune de Kalamu.

Christian Kusema




Restructuration du FSRDC : La Rdc et la Banque mondiale trouvent un compromis

A la suite d’une réunion tenue le 15 mai dernier à Kinshasa, les autorités congolaises et le Groupe de la Banque mondiale ont convergé leurs vues sur la restructuration du Fonds social de la République démocratique du Congo (FSRDC).

Selon un communiqué de presse de M. Erik Nyindu, Directeur de la Communication de la Présidence de la République Démocratique du Congo, au cours de ces travaux essentiellement techniques conduits par le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Guylain Nyembo, la partie congolaise a rassuré la Banque mondiale sur les motivations légales de cette réforme initiée depuis 2008.

La Banque mondiale, qui finance trois projets de développement en RDC à travers le FSRDC, a pris acte de cette restructuration.

Et la source d’ajouter, maintenant que c’est chose faite, les deux parties, qui avaient déjà anticipé des échanges sur la question, vont établir ensemble les modalités de la période transitoire pour poursuivre sereinement les opérations en cours (comme indiqué dans le récent communiqué de la Banque mondiale).

« Nous avons dissipé tout malentendu à ce sujet », a déclaré Guylain Nyembo, directeur de cabinet du Président de la République. « La restructuration du FSRDC a été guidée par le seul souci de se conformer à la Constitution et aux lois de la République », a-t-il poursuivi.

Soulignons que le FSRDC a pour mission principale l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise. Les projets soutenus par la Banque mondiale à travers cette structure étatique sont relatifs à la prévention et la réponse à la violence basée sur le genre, la stabilisation et le relèvement de l’est de la RDC.