CENI : La CASE dit non à l’audit-business
Dans une déclaration, la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE), à travers son président Simaro Ngongo Mbayo, considère que le seul langage qu’écoutera la forfaiture électorale de Denis Kadima reste le soulèvement populaire à travers des marches de protestation et actions de désobéissance civile. Alors que la Société Civile de la République Démocratique du Congo cautionne l’irréparable, la CASE salue l’initiative des quatre candidats de l’opposition qui projettent de marcher à Kinshasa ce samedi 20 mai 2023.
1. L’AUDIT-BUSINESS du fichier électoral initié par Denis Kadima, sans se référer à aucune partie prenante au processus électoral est la pire expression de rébellion contre la démocratie. L’AUDIT-BUSINESS du Bureau Kadima est loin d’être un dispositif de contrôle qualité des listes électorales étant donné que la CENI frauduleuse de l’Union Sacrée est dictée par le pouvoir pour exécuter un coup d’État électoral.
2. Investie dans la fraude et l’irrégularité, la CENI-Kadima vient d’organiser une opération d’identification et enrôlement des électeurs dans la fraude, l’irrégularité, la violation des règles et la brutalité policière. Après ce simulacre de révision du fichier électoral, cette même CENI fictive a détourné les fonds destinés à la paie des salaires du personnel électoral (des deux cycles successifs) avant d’imaginer un nouveau coup de maître de détournement des fonds. C’est dans la suite de cette succession d’étrangetés et de contre-sens que la même CENI s’essouffle à hurler un certain AUDIT du fichier électoral qu’elle conçoit dès le départ comme un nouveau BUSINESS à travers lequel téter les fonds des élections. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un AUDIT-BUSNESS qui tient à contenter les fraudeurs des élections de décembre 2023.
3. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) considère que le seul langage qu’écoutera la forfaiture électorale de Denis Kadima reste le soulèvement populaire à travers des marches de protestation et actions de désobéissance civile. Alors que la Société Civile de la République Démocratique du Congo cautionne l’irréparable, la CASE salue l’initiative des quatre candidats de l’opposition qui projettent de marcher à Kinshasa ce samedi 20 mai 2023.
4. La CASE exhorte les marcheurs à se diriger vers le siège de la CENI afin d’exprimer de vive-voix, leur désaccord avec la gouvernance électorale congolaise et exiger la démission publique de DENIS Kadima et son équipe, l’audit crédible de leur gestion et leur mise en arrestation pour fautes lourdes.
« S’ils acceptent de jouer un quelconque rôle destructeur d’audit, ils seront responsables de toute situation qui en résultera » (Simaro Ngongo Mbayo)
M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la CASE, Consultant et Observateur des élections, Expert et Analyste des élections a réagi par rapport à la désignation unilatérale par Monsieur Denis Kadima, des prétendus experts chargés de l’audit du fichier électoral en République démocratique du Congo. « La CASE n’est ni informée, ni impliquée ni concernée par une quelconque aventure personnelle de Monsieur Dénis Kadima », indique-t-il.
1. Les experts que Monsieur Kadima vient d’aligner pour effectuer l’audit du fichier électoral en République Démocratique du Congo ne sont rien d’autre que ses anciens copains avec qui il a travaillé chez EISA (Institut Électoral pour une Démocratie Durable en Afrique) depuis l’Afrique du Sud.
2. Parmi les soient-disant experts, Denis Kadima a aligné ses frères de tribu identifiés comme proches de l’UDPS (parti présidentiel) pour lui permettre de berner toute une Nation après avoir pollué l’inscription des électeurs.
3. Comme nous l’avions dit dans nos précédentes communications, nous étions suffisamment informés de toutes les combines que Monsieur Kadima avait manigancées. Il n’a fait que préparer ses potes pour venir certifier toutes les faussetés qu’il présente comme statistiques des électeurs.
4. Nous saisissons cette occasion pour prévenir Monsieur Kadima et ses complices prétendument recrutés pour exécuter l’audit que nous ne sommes ni informés, ni impliqués ni concernés par ses aventures personnelles. Nous mettons en garde les prétendus experts recrutés en catimini par Monsieur Denis Kadima que s’ils acceptent de jouer un quelconque rôle destructeur d’audit dans cette blague de Monsieur Kadima, ils seront responsables de toute situation qui en résultera.
5. Nous rappelons que la République Démocratique du Congo n’est pas n’importe quel pays. Toute gestion hasardeuse du processus électoral est susceptible de provoquer des incidents qui peuvent impacter négativement la vie du peuple congolais.
6. Nous invitons le président Félix Tshisekedi à chasser Denis Kadima de la CENI de toute urgence car, les actes que pose ce dernier en toute impunité lui seront électoralement comptés.
Chine : Le VPM Kamerhe invité à l’expo de Hunan
Hengyang, la deuxième plus grande ville de la province du Hunan a été présentée au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe par Mme le Maire de Hengyang qui a conduit une forte délégation composée essentiellement des officiels et des entrepreneurs.
Des grands projets pour l’exploitation des mines par les dernières innovations technologiques en la matière, l’énergie renouvelable, l’hydroélectrique déjà présente dans les 14 pays africains, le chemin de fer et surtout le domaine agricole, l’agro-alimentaire… sont là quelques projets sur une liste non exhaustive que les hôtes du Vice-Premier Ministre ont apporté dans leur gibecière.
Un tableau qui épouse la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, au travers son projet ambitieux de développement de 145 territoires.
Vital Kamerhe a ainsi trouvé une belle opportunité de renforcer la coopération dans ces domaines pour copier le modèle chinois de développement.
Le numéro un de l’Économie Nationale n’a donc pas hésité d’accepter l’invitation de la délégation chinoise pour participer en juin prochain à l’expo de Hunan, afin d’enrichir ses idées et échanger profondément sur le modèle de développement à la base des grands progrès dans cette grande ville de la chine.
En guise de souvenir, un tableau de la muraille de Chine a été offert à Vital Kamerhe par ses hôtes qui sont répartis visiblement satisfaits.
Le Burkina Faso devance le Mali pour décrocher la médaille de bronze de la CAN U17
Le Burkina Faso a terminé son séjour à la Coupe d’Afrique des Nations U17 (CAN) de TotalEnergies avec une place sur le podium après avoir battu le Mali 2-1 lors du match de barrage à Annaba jeudi soir pour terminer troisième.
Les Burkinabè ont pris une douce revanche face aux Maliens après avoir perdu par un seul but lors de leur rencontre en phase de groupes.
Le penalty d’Ousmane Camara en première mi-temps et la frappe d’Appolinaire Bougma après la pause ont permis au Burkina Faso de rentrer chez lui avec une médaille au cou. Mamadou Doumbia a marqué la consolation du Mali en seconde période, son quatrième du tournoi, mais cela n’a guère contribué à un éventuel retour.
Alors que le Burkina Faso est entré avec son équipe complète, le Mali a aligné une équipe extrêmement changée alors que l’entraîneur Soumaila Coulibaly cherchait à donner à tous les joueurs l’occasion de goûter au football continental.
Le Burkina Faso a eu la première occasion de but avec Camara qui a fait voler un effort de curling de quelques centimètres de large à la 11e minute. À la 19e minute, le Mali s’est rapproché mais le défenseur Nouhoun Bamba a effectué un dégagement sur la ligne de but pour empêcher l’effort de Salif Noah Leintu.
Après un début équilibré, c’est le Burkina Faso qui a débloqué l’impasse avec Camara inscrivant un penalty à la 25e minute après que Bougma ait été ajouté dans la surface. C’était la première fois que les Maliens concédaient le tournoi.
Ils ont essayé d’égaliser avant la pause avec Doumbia ayant deux occasions, d’abord un tir de loin qui traînait juste à côté alors que deux minutes avant la pause, il avait une tête poussée contre la barre transversale par le gardien.
Le Burkina Faso n’a eu besoin que de deux minutes après la pause pour doubler son score, Bougma terminant un centre de la droite par Camara.
Abasourdi et avec un déficit de deux buts, le Mali a fait des changements avec Angel Tia et Mahamoud Barry qui avaient été reposés à venir. Ils ont réduit le déficit de moitié à la 58e minute, grâce à une attaque améliorée, Doumbia marquant son quatrième du tournoi.
Le but a suscité une certaine confiance dans l’équipe malienne, mais malgré leurs efforts, le Burkina Faso a tenu bon pour la victoire et une précieuse médaille de bronze pour essuyer leurs larmes après avoir échoué à se qualifier pour la finale.
Ce vendredi au stade Nelson Mandela : Grande finale de la Coupe d’Afrique des Nations U17 entre le Sénégal et le Maroc
Le décor est planté pour ce qui promet d’être une finale palpitante entre le Sénégal et le Maroc au stade Nelson Mandela d’Alger, en Algérie, dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations U17 TotalEnergies 2023.
Les deux équipes ont été parmi les plus performantes de la compétition. Le coup d’envoi de la finale sera donné à 22h00 heure locale (21h00 GMT) et l’événement sera diffusée dans plusieurs régions d’Afrique.
Les partenaires TV de la CAF, dont beIN Sport, SuperSport, Canal+, StarTimes, retransmettront la finale en direct, y compris une trentaine de chaînes de télévision en clair en Afrique.
Dans les territoires où il n’y a pas de partenaire TV, la CAFTV (la chaine YouTube officielle de la CAF) diffusera la finale.
Jusqu’à présent, la Coupe d’Afrique des Nations U17 TotalEnergies Algérie 2023 a été un succès retentissant, attirant de nombreux recruteurs de clubs africains de premier plan et de clubs européens.
La CAF et le Comité local d’organisation (“LOC”) ont travaillé d’arrache-pied ces dernières heures pour préparer la finale.
Alors que les 90 minutes seront l’événement principal, un magnifique spectacle de musique et de divertissement est en cours de préparation, avec la participation de quelques-uns des meilleurs artistes d’Algérie.
Parmi ces artistes figurent le groupe musical Freeklane et la légende algérienne Cheb Bilal.
Les billets pour la finale peuvent être achetés sur la plateforme TADKIRATI et dans tous les points de distribution agréés.
Parcours jusqu’en finale :
Le Sénégal a dominé le groupe A en battant le Congo (1-0), l’Algérie (3-0) et la Somalie (3-0). Les Lionceaux de la Teranga ont éliminé l’Afrique du Sud (5-0) en quart de finale avant d’affronter le Burkina Faso (1-1) en demi-finale, où une séance de tirs au but (5-4) a permis de départager les deux équipes.
Le Maroc a également connu un parcours similaire jusqu’à la finale. Il a terminé premier de son groupe devant le Nigeria qu’il a battu 1-0, l’Afrique du Sud (2-0) et a perdu contre la Zambie (2-1). En quart de finale, Les Lionceaux de l’Atlas ont éliminé le pays hôte, l’Algérie (3-0). En demi-finale, ils ont été tenus en échec par le Mali (0-0) et ont dû recourir aux tirs au but pour se qualifier (6-5).
Dans le cadre de ses itinérances : Visite surprise du ministre Tony Mwaba à la RTEDUC et la DGC
Dans le cadre de ses d’itinérances surprises, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba a visité, ce jeudi 18 mai 2023, les nouveaux bâtiments qui sont en construction à la Radiotélévision de l’Éducation (RTEDUC). Par la même occasion, il a aussi visité les nouveaux locaux construits à la Direction de Gestion de Communication de l’EPST (DGC) tous deux services spécialisés dans la communication de l’EPST.
Accompagné de Mme le Secrétaire général à l’EPST, de l’Inspecteur Général de l’EPST, du Directeur national, de la DINACOPE, le ministre Tony Mwaba a visité au total 3 bâtiments. Selon les explications du Directeur-chef de service de la RTEDUC, M. Guy Shungu, le premier servira de salle de formation répondant aux normes avec des dispositifs modernes facilitant le télétravail et les réunions par visioconférence avec les autres services. Le second va abriter le laboratoire technique et le troisième est le prolongement des bureaux du personnel.
Satisfait des résultats, le ministre a encouragé le Directeur Chef de Service de la RTEDUC pour le travail abattu.
Deuxième étape de la visite, les nouveaux bâtiments construits récemment à la DGC. Le Directeur-chef de service, M. Jean Jeef Mwanza a présenté au patron de l’EPS les bureaux qui aideront les agents et cadres de cette direction au travail dans des bonnes conditions. Satisfait du dynamisme dont font preuve les deux Directeurs chefs de service, le ministre a promis son soutien à ces deux jeunes cadres de son Ministère.
“Tout ce qu’on peut faire à partir de cette bonne volonté qui vient de s’afficher, c’est de voir dans quelle mesure on peut encourager ces initiatives et appuyer encore davantage les deux structures en termes de fonds, parce que les deux directeurs sont capables d’en faire bon usage et répondre à ce devoir de redevabilité comme nous venons de le constater”, a déclaré le inistre.
Pour joindre l’utile à l’agréable, le ministre de l’EPST a fini sa visite au jardin TMK, érigé sur initiative du Directeur Guy Shungu pour l’honorer ou un petit cocktail était prévu pour le ministre et l’ensemble de sa délégation.
Kongo Central : Une tentative d’évasion à la base d’un mort par balle et d’un autre prisonnier grièvement blessé
Spectacle désolant ce jeudi 18 mai 2023 au Tribunal de Grande Instance de Matadi dans la commune portant le même nom. La tentative d’évasion en pleine audience a entraîné la mort par balle de 2 prisonniers et l’un d’entre eux grièvement blessés. C’est donc à quelques minutes du début de l’audience que les prisonniers qui venaient de descendre du véhicule en provenance de la prison du Camp Molayi ont menacé de quitter la salle d’audience. Ce qui a amené le Juge Président à suspendre momentanément l’audience.
Du coup, c’est le chef de file de prisonniers qui lancera un cri comme pour donner le go de l’exécution du plan préparer à partir du véhicule. La police qui a tenté de faire usage aux gaz lacrymogènes n’a pas réussi à maîtriser les manifestants qui cherchaient la direction de la Porte pour sortir.
Avec l’usage de l’arme à feu, la police a fait tomber les deux meneurs qui avaient déjà franchi la porte de la salle d’audience. Le pire a été évitée avec l’arrivée sur le lieu du président du Tribunal de Grande instance de Matadi. A noter que lors de l’audience publique de ce jeudi, 55 prisonniers avaient été transportés de la prison centrale de Matadi vers le TGI de Matadi.
Rdc : Sama Lukonde préside une réunion d’évaluation du plan de transition de la Monusco
La réévaluation du plan de transition pour le retrait de la Monusco au centre d’une réunion de sécurité présidée par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde à la Primature
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce jeudi 18 mai dans son cabinet de travail, une réunion de sécurité entre la Monusco et le Gouvernement pour réévaluer le plan de transition conjoint sur le retrait de la Monusco et étudier les mécanismes de la reconfiguration de cette mission des Nations-Unies en RDC.
Il en ressort que les deux parties se sont accordées pour que désormais leur communication soit harmonisée. C’est ce que Bintou Keita, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, a déclaré devant la presse à l’issue de cette rencontre.
” Une excellente réunion pleine de franchise sur la manière dont nous allons évoluer en partenariat entre la République démocratique du Congo et les Nations-Unies en particulier, la Monusco à la demande du Chef de l’État le premier Août 2022. La réévaluation du plan de transition conjoint a fait l’objet de cette longue et excellente réunion. Nous nous sommes mis d’accord sur la manière dont nous allons avancer ensemble pour que la communication désormais puisse être une communication harmonisée entre le Gouvernement de la RDC et aussi les Nations-Unies et la Monusco en particulier. Il y avait un deuxième élément, qui a fait l’objet de nos échanges au-delà de la réévaluation du plan de transition. C’est, la demande du Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui, dans son paragraphe 44 de la résolution 26-66, a demandé qu’on regarde au-delà de l’exercice de réévaluation du plan de transition conjoint quelle va être la reconfiguration de la mission qui s’appelle Monusco et aussi de la présence des Nations-Unies en République démocratique du Congo dans un contexte où il y a des multiples acteurs qui sont déployés dans les mêmes provinces, où en ce moment se trouve la Monusco et notamment donc les deux Kivu et l’ituri “, a-t-elle dit.
Ce que confirme le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, qui ajoute que ce désir du départ de la Monusco a été accéléré à la demande de la population congolaise, particulièrement celle de l’Est de la République, à la suite de quelques événements survenus en juillet 2022.
” Je crois que Mme a tout résumé. C’était deux heures de réunion où on a regardé les jalons qui avaient été posés et faire l’évaluation de ce plan de transition qui a été convenu. Vous savez que nous travaillons déjà sur un plan de départ. Mais, cela a été accéléré à la demande de nos populations à la suite des événements que nous avons connus en juillet dernier. Et donc, aujourd’hui, il était question de voir comment calibrer notamment des questions qui concernent la communication et les questions qui concernent les engagements des militaires. Parce la Monusco a le mandat de protéger les civils. Ce qui rencontre le mandat des Forces armées de la République Démocratique du Congo. A la suite de cette réunion, il a été convenu plusieurs autres réunions, entre les ministres sectoriels pour qu’on s’assure que dans chaque domaine retenu, il y a une harmonisation et que le travail se fait de manière conjointe pour rencontrer la volonté exprimée par le Président de la République. Le tout, en prévision de l’arrivée à Kinshasa de Jean-Pierre Lacroix qui est secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix”, a dit le Ministre de la communication Patrick Muyaya Katembwe.
Le Vice-Premier de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi Kankonde, la Ministre de la Justice, Rose Mutumbo, celle du Plan, Judith Suminwa, le ministre des Affaires étrangères, Christophe lutundula, ainsi que le ministre des Droits humains, Fabrice Pwela, ont aussi été associés à cette réunion avec les autres services de sécurité.
« Sans un audit externe crédible du fichier électoral, il n’y aura pas d’élection crédible en Rdc »
Dans un communiqué de presse, les Réseaux et Organisations œuvrant dans le Cadre de concertation de la société civile pour l’observation des élections (CDCE), réunis ce jeudi 18 mai 2023 autour du débat sur l’audit externe du fichier électoral 2022-2023 en République Démocratique du Congo, se disent préoccupés par le refus de l’audit du fichier électoral par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette déclaration tient compte des termes de références ainsi que l’avis d’appel à candidatures de la mission d’audit externe du fichier électoral 2022-2023 publié par la CENI en date du 08 mai 2023 ; Tenant compte de la publication, en date du 15 mai 2023, des noms des experts nationaux et internationaux sélectionnés par la CENI en vue de constituer cette mission d’audit externe du fichier électoral ; Vu les irrégularités et faiblesses constatées lors des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs ; Engagés pour la crédibilisation du processus électoral en République Démocratique du Congo.
Déclarons ce qui suit :
• L’audit externe du fichier électoral prévu dans le calendrier électoral rendu public par la CENI le 26 novembre 2022 est une garantie importante de transparence du processus électoral et de fiabilité du fichier électoral ;
• Nous considérons que l’audit organisé par la CENI depuis ce 15 mai 2023 est un audit dont les conclusions ne pourront malheureusement pas réduire la méfiance à l’égard non seulement du fichier électoral mais aussi du processus électoral et de la CENI ;
• Outre sa durée réduite et son flou juridique, cet audit proposé par la CENI ne nous permettra pas d’identifier les forces et les faiblesses du fichier électoral 2022-2023 de la RDC d’autant plus que sa consolidation n’est pas encore achevée ;
• Bien plus, en sélectionnant Monsieur Kabamba Kabata ancien Secrétaire Exécutif National Adjoint (SENA) et Directeur de Cabinet de la CENI en 2011, la CENI a violé le point 17 (V) de son propre avis d’appel à candidatures qui stipule que les candidats ne doivent pas avoir été membre de la CENI ;
• L’équipe sélectionnée totalement pilotée par la CENI n’a pas révélée sa méthodologie moins encore, les outils qu’elle compte utiliser pour cette opération et ne rassure pas sur l’expertise qu’elles ont en cette matière ;
• Aussi, le CDCE recommande à la CENI de revenir à la raison et de replanifier un audit externe du fichier électoral par un organisme crédible ayant l’expérience de l’audit du fichier électoral. Il est préférable que la durée de cet audit soit d’au moins deux semaines et que le bureau de la CENI prenne une décision en bonne et due forme encadrant cet audit conformément aux prescrits de l’article 58 de la Loi N°04/028 du 24 décembre 2004 portant identification et enrôlement des électeurs en République Démocratique du Congo telle que modifiée et complétée à ce jour ;
• Dans tous les cas, il n’y aura pas de fichier électoral fiable en RDC sans un audit externe crédible du fichier électoral et de même, il n’y aura pas d’élections inclusives, démocratique et transparente sans fichier électoral sans fichier électoral fiable.