Nicolas Kazadi tranche : « L’apurement des arriérés intérieurs devra être limité aux créances certifiées et validées dans le cadre de la stratégie de paiement »

Le Ministre des Finances, a présenté deux notes d’informations au Conseil. La première a porté sur la stratégie d’apurement des arriérés intérieurs incluant la dette financière, la dette sociale, les travaux publics, les marchés de fournitures, les condamnations judiciaires, les loyers et autres services.

En attendant la certification de l’encours d’environ 3 milliards USD, les activités préconisées portent essentiellement sur le stock de 2,4 milliards déjà certifié.

Abordant les quatre principales activités convenues avec la mission du FMI, le Ministre des Finances a précisé qu’il s’agit : De l’audit indépendant du stock d’arriérés intérieurs certifiés pour nettoyer la base de données des doublons éventuels et compléter les informations manquantes. Cette activité a été réalisée en décembre 2022 et sur 2,4 milliards USD des créances certifiées présentées par la DGDP, le montant total devant faire l’objet de paiement a été validé à 1,5 milliard USD ;

Paiement sans décote des petites créances (celles qui sont inférieures ou égales à 300.000 USD) ; Titrisation des grosses créances (celles qui sont validées dépassant le seuil de 300.000 USD) ; Rachat des titres par le Trésor Public pour permettre aux créanciers de se faire payer avant l’échéance. La stratégie prévoit l’organisation des adjudications à l’envers.

Le Ministre des Finances a insisté sur le fait que la même stratégie de paiement sera suivie après la certification d’une partie ou de la totalité du stock d’arriérés restant. Ainsi, la stratégie proposée a l’avantage d’être transparente, de tenir compte des marges de trésorerie du Gouvernement et surtout d’assurer un traitement plus équitable des créanciers.

Comme prévu dans le Programme Economique du Gouvernement, pour assurer la transparence et l’équité du processus de remboursement, l’apurement des arriérés intérieurs devra être limité aux créances certifiées et validées dans le cadre de cette stratégie. Ceci implique la suspension de signature des protocoles d’accord avec les créanciers intérieurs.

Cette stratégie vise donc à renforcer la crédibilité de l’Etat et à rompre la discrimination entre les créanciers extérieurs dont les échéanciers de paiement sont respectés et les créanciers intérieurs dont le paiement est assuré de manière parcellaire.




Administration publique : Jean-Pierre Lihau signale que les dernières élections syndicales remontent à 2013, soit 10 ans

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration Publique et Innovation du Service public a présenté aux membres du Gouvernement la note d’information relative à l’organisation des élections au sein de l’Administration publique ainsi que la question relative aux modalités d’exercice de l’activité syndicale et du droit de grève.

En prélude, il a indiqué que la constitution de notre pays dispose, en son article 38, que « La liberté syndicale est reconnue et garantie. Tous les Congolais ont le droit de fonder des syndicats ou de s’affilier librement dans les conditions fixées par la Loi ».

Si dans le secteur privé, sous pilotage du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, l’activité syndicale connait quelques avancées en termes d’organisation et de fonctionnement, il n’en est pas forcément le cas du secteur public où il s’observe souvent le règne du laisser-aller et du laisser-faire, préjudiciable à la bonne marche de l’Etat, au bon fonctionnement des services ainsi qu’à la défense de l’intérêt général.

En effet, nonobstant l’instauration dans la Constitution des principes sus mentionnés, le dialogue social dans l’Administration Publique est resté, depuis bien trop longtemps, peu structuré, et l’activité syndicale, le droit de grève, moins réglementés.

Pour ce faire, considérant la volonté du Gouvernement inscrite dans son programme d’actions 2021-2023, au point 40, en rapport avec l’organisation des élections syndicales à tous les niveaux comme élément concourant à la mise en place d’une administration publique véritablement au service du citoyen.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration Publique et Innovation du Service public a signalé que les dernières élections syndicales remontent à 2013, soit 10 ans, ce qui pose parfois des problèmes de légitimité ; et qu’il y avait nécessité de réforme du cadre juridique régissant le droit de grève et les modalités y afférentes.

S’agissant de la problématique du droit de grève, il a motivé la nécessité de réformes à cause des abus observés à la suite des grèves qui ne respectent pas les procédures et qui se manifestent par les barricades devant les édifices publics, l’intolérance à l’endroit des Agents non-grévistes, etc.

Dans ce contexte, disposer d’un cadre juridique moderne, équilibrant la liberté syndicale et les spécificités du secteur public, lesquels obligent impérativement la protection de l’intérêt général et la continuité des services, devient un impératif absolu, surtout lorsqu’on veut poser les bases d’un dialogue social constructif et assainir le climat de travail.




Tragédie de Kalehe : Le ministère de la Santé annonce la prise en charge des 111 rescapés

Présentant la situation sanitaire dans le pays, le Vice-Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention est d’abord revenu sur les conséquences sanitaires découlant de la tragédie de Kalehe.

Il a indiqué que 111 rescapés sont pris en charge dans les formations sanitaires de la Zone de Santé de Kalehe. La prise en charge au sein desdites formations sanitaires se présente comme suit : Au Centre de Santé de Bushushu : 26 cas ; Au Centre Médical Mère et Enfant : 50 cas ; A l’Hôpital Général de Référence de Kalehe : 20 cas ; Au Centre de Santé de Nyamukubi : 5 cas.
Il a terminé son intervention en faisant le point sur la situation épidémiologique du pays.




Insécurité dans plusieurs provinces : Les Forces de l’ordre et de défense travaillent d’arrache-pied pour rétablir l’ordre et la paix

Complétant le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur dans le volet militaire, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale est revenu sur la situation sécuritaire reste préoccupante principalement dans les Territoires de Masisi et Rutshuru, où les RDF/M23 renforcent leur effectif, en présence des forces de l’EAC, en prévision de la reprise des hostilités contre les FARDC.

A l’Ouest, la situation reste marquée par les incursions répétitives des assaillants Mobondo sur la RN1, tronçon routier compris entre la Localité Menkao, dans la Commune de Maluku, Ville de Kinshasa, et le Pont-Kwango dans la Province du Kwango.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants est revenu sur quelques faits saillants ayant troublé la paix et la sécurité, notamment dans les Provinces du Kwango, de Maï-Ndombe, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri, de la Tshopo et de la Ville de Kinshasa.

Dans toutes ces Provinces, les Forces de l’ordre et de défense travaillent d’arrache-pied pour rétablir l’ordre et la p

aix.




Sud-Kivu, Kwango, Tanganyika et Haut-Lomami : Peter Kazadi échange avec les députés provinciaux à la suite des tensions observées dans les Assemblées provinciales

Au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population a été marqué par les inquiétudes de la population concernant les conflits interethniques dans la province du Kwango avec des ramifications dans la commune de Maluku ; L’accueil favorable de la mesure de renforcement de nos Forces de Défense et de Sécurité pour restaurer l’ordre public dans la périphérie de la ville de Kinshasa, plus précisément à Mongata, commune de Maluku.

Revenant sur quelques aspects dans le volet sécuritaire, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a fait état des affrontements entre miliciens dans la Province de l’Ituri ; des attaques des miliciens Maï-Maï/UPLC et des terroristes ADF/MTM dans le Nord-Kivu ; ainsi que l’extension de l’activisme de la milice dite « Mobondo » dans la périphérie de Kinshasa par la Commune de Maluku.

Dans le volet politique, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur a fait état de ses réunions avec différentes délégations des députés provinciaux, suite aux tensions observées au sein des Assemblées provinciales dans les Provinces du Sud-Kivu, du Kwango, du Tanganyika et du Haut-Lomami en vue de s’assurer du fonctionnement harmonieux au sein de ces institutions.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a terminé son rapport par la situation aux frontières, et le Conseil en a pris acte.




FMI : Sama Lukonde salue le classement de la Rdc parmi les dix pays les plus riches d’Afrique en termes de PIB

A la suite du Président de la République, le Premier Ministre, s’est appesanti sur quatre points notamment sur le drame de Kalehe dont la gestion des conséquences demeure au centre des préoccupations du Gouvernement.

Au-delà de l’aide d’urgence apportée à nos compatriotes sinistrés, le Gouvernement travaille étroitement avec les autorités locales pour la délocalisation des populations touchées. Les Ministres concernés ont été tous instruits à prendre les dispositions utiles pour répondre à cette situation d’urgence.

Le deuxième point de la communication du Premier Ministre était centré sur le plan de transition pour le processus de retrait de la MONUSCO.

A ce propos, il a informé le Conseil des conclusions qui sont ressorties de cette réunion notamment la nécessité et l’urgence d’accélérer lesdites discussions dans le but de parvenir à une feuille de route calife et précise respectant tous les délais fixés conformément à la résolution 2666 du Conseil de sécurité. En attendant, la MONUSCO continuera à s’acquitter de son triple mandat, à savoir : la contribution à la protection des civiles ; l’appui à la stabilisation et au renforcement des institutions de l’Etat ; l’accompagnement du Gouvernement dans les principales réformes de la gouvernance et de la sécurité.

Dans son troisième point portant sur le secteur culturel, le Premier Ministre a salué la sélection du film de notre compatriote Baloji à la 76ème édition du Festival de Cannes. La sélection de son film « Augure » constitue un honneur pour la République démocratique du Congo.

Il a encouragé la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines à accélérer le processus de la mise en place d’une grande maison de production cinématographique, musicale et théâtrale congolaise tel que prévu dans l’axe 61 et du 15ème pilier du programme d’actions du Gouvernement.

Au quatrième point, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’une équipe des partenaires internes à notre système éducatif, pilotée par la Coordination pour le Changement des Mentalités, travaille avec les experts des Ministères de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et ceux de la Formation Professionnelle pour l’organisation d’un atelier devant élaborer le contenu des programmes de ces cours et de présenter les propositions concrètes pour la consolidation de la gratuité ainsi que des mécanismes efficaces pour la promotion des valeurs positives dans les milieux éducatifs conformément à l’axe 4 du programme du Gouvernement

Le Premier Ministre a terminé son propos en saluant les efforts déployés par le Gouvernement, dans le secteur économique, et qui nous a parmi d’être classé, dans le dernier classement du Fonds Monétaire International (FMI), parmi les dix pays les plus riches d’Afrique en termes de PIB. Ceci n’est pas un motif de satisfaction par rapport à notre potentiel mais c’est encouragement au regard des efforts dé

ployés.




Echéance fiscale d’avril 2023 : Tshisekedi fustige le faible taux de déclaration de l’Impôt sur le bénéfice et profit

Dans le but de renforcer la mobilisation des recettes publiques, le Président de la République a demandé à tous les membres du Gouvernement de ne ménager aucun effort pour prendre les mesures nécessaires susceptibles d’accroitre la mobilisation des recettes de l’exercice en cours.

Des informations en sa possession, il s’est observé dans le chef des assujettis, un faible taux de déclaration, lors de l’échéance fiscale du mois d’avril passé, dans la collecte de l’Impôt sur le Bénéfice et Profit (IBP).

Afin de corriger rapidement cette situation, il a instruit le Ministre des Finances, avec l’appui de l’Inspection Générale des Finances, d’organiser et d’encadrer les opérations relatives au contrôle fiscal de l’exercice 2023 ainsi que celles de la taxation d’office des assujettis défaillants à la déclaration de l’Impôt sur le Bénéfice et Profit afin de recouvrer l’intégralité des droits dus à l’Etat pour l’échéance fiscale du 28 avril 2023.

En outre, et dans l’optique de renforcer et d’accroître davantage la mobilisation des recettes publiques, il a aussi instruit les membres du Gouvernement à accorder plus de célérité dans la matérialisation des actes générateurs des recettes publiques prévues dans la Loi des finances 2023.

A cet effet, les Ministres des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, et celui des Finances ont été instruit d’accélérer le processus de la mise en circulation des permis de conduire à travers tout le territoire national après que le fichier de la population a été transféré à l’Office National d’Identification de la Population (ONIP).




Contrat chinois : Bientôt le début des discussions pour son rééquilibrage afin de le rendre gagnant-gagnant

Le Président de la République a rappelé que lors de ses précédentes communications, il avait fait part aux membres du Conseil des conclusions alarmantes des rapports de plusieurs structures étatiques sur la mise en œuvre de la Convention de collaboration signée entre le Groupement d’Entreprises Chinoises et notre pays, le 17 septembre 2007.

Face à ces conclusions, il avait instruit les membres du Gouvernement directement concernés par ce dossier, de travailler conjointement avec son Cabinet ainsi que la société civile, sur les points spécifiques devant faire l’objet des discussions avec la partie chinoise, en vue du rééquilibrage de cet accord pour le rendre véritablement gagnant-gagnant.

Le Président de la République a informé les membres du Conseil que cette équipe de travail a déposé ses conclusions, ce qui permet de lancer dans les prochains jours, des discussions avec nos partenaires chinois.

L’objectif visé est de consolider et d’élargir davantage la coopération Sino-Congolaise en s’appuyant sur des bases saines garantissant les principes de respect mutuel, d’équité et de transparence, profitable à la fois au peuple congolais et au peuple chinois.

C’est pourquoi, le Président de la République a instruit les Ministres concernés pour les négociations prochaines de l’Avenant à la Convention de Collaboration, en l’occurrence le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des

Finances et la Ministre des Mines, ainsi que son Cabinet, tous membres du Comité Stratégique constitué à cet effet, de convenir et d’organiser avec la partie chinoise, dans un bref délai, l’agenda des discussions et de la signature finale du futur Avenant.

Le Comité Stratégique sera appuyé par l’expertise technique de la Gécamines, de l’Inspection Générale des Finances (IGF), et de l’Agence de Pilotage, de Coordination et de Suivi des Conventions de Collaboration signées entre la République Démocratique du Congo et les partenaires privés (APCSC), et l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE-RDC).




Tshisekedi : « Le plan de relance de la MIBA doit s’appuyer sur les meilleurs modèles existants, dont le Botwana » Le Président de la République est revenu sur les détails de sa visite d’État, qu’il a effectuée à Gaborone, capitale de la République du Botswana du 09 au12 mai 2023.

Accompagné, notamment, de certains membres du Gouvernement, cette visite a été l’occasion de raffermir les liens historiques d’amitié et de coopération existant entre notre pays et la République du Botswana qui — en plus d’abriter le siège de la Communauté de Développement d’Afrique australe, « SADC », qu’il lui tardait de visiter selon les us et coutumes liés à cette communauté sousrégionale dont il assure la présidence pour l’exercice 2022-2023.
Le Botswana est mondialement reconnu pour la performance de son secteur minier, particulièrement, celui du diamant dont il est premier producteur mondial en volume et en valeur.
Conformément à sa volonté qu’il a maintes fois exprimée d’accélérer l’industrialisation de notre économie en ayant pour objectif, pour ce qui relève de l’industrie minière, de créer et d’accroître les chaînes de valeurs ; la mission de Gaborone a offert à la délégation congolaise la possibilité de s’imprégner de l’expérience botswanaise en la matière, notamment au Comité de Pilotage pour la Réforme des Entreprises du Portefeuille (COPIREP) et qui a récemment élaboré un plan de relance des activités de l’un des fleurons de notre économie, la MIBA SA, entreprise du Portefeuille de l’État spécialisée dans la production du diamant, aujourd’hui en détresse.
Sachant que le plan de relance initialement élaboré et validé par les différentes parties prenantes demeure encore perfectible, il a rappelé la nécessité qu’il y a pour toute initiative allant dans le sens de régénérer, d’améliorer et d’optimiser nos industries en vue d’accélérer le développement économique de notre pays, de veiller à s’appuyer sur les meilleurs modèles existants, particulièrement ceux des pays ou des économies revêtant des caractéristiques similaires aux nôtres.
Enfin, de manière générale, et guidé par le souci de relance de la filière du diamant en République Démocratique du Congo, il a chargé Mme le Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille d’accélérer le processus de transformation de la Société Anhui Congo d’Investissement Minier (SACIM), en société anonyme avec Conseil d’Administration, et ce, conformément à l’instruction donnée lors de la 45ème réunion du Conseil des Ministres du 21 août 2020.




Burundi et Windhoek : Ferme condamnation du M23 et adoption du déploiement de la Brigade de la SADC

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la quatre-vingt-dix-neuvième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 19 mai 2023.

Le Président de la République a fait la restitution au Conseil de ses récents déplacements dans le cadre de la recherche du retour de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Sur invitation, respectivement, de M. Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi, et de M. Hage Geingob, Président de la République de Namibie, il a pris part à deux rencontres importantes.

Tout d’abord, le 6 mai 2023 à Bujumbura, capitale du Burundi où, dans le cadre de la 11ème réunion de haut-niveau du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région, plus connu sous la dénomination« Accord-cadre d’Addis-Abeba » — et avant de passer le témoin de la présidence dudit Mécanisme à son homologue du Burundi — il a de nouveau plaidé pour la revitalisation dudit Accord-cadre aujourd’hui en souffrance, la faute aux manquements répétés de certains États, dont le Rwanda, aux obligations pourtant consacrées que les pays de la Région des Grands Lacs ont agréées depuis février 2013.

À ce propos, il a rappelé et fermement condamné l’agression dont le pays fait l’objet de la part du Rwanda, sous couvert du mouvement terroriste « M23 » ceci, en en totale violation des engagements 2 et 3 de l’Accord-cadre portant respectivement, sur la non-assistance aux groupes armés, et sur le respect de la souveraineté des États de la région des Grands Lacs.

Le Sommet a, entre autres, condamné l’occupation des territoires par le M23, et demandé au Comité d’Appui Technique à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba de procéder à une évaluation indépendante dudit Accord-cadre en vue de la validation de la feuille de route pour sa revitalisation prévue à la prochaine réunion de haut-niveau du Mécanisme Régional de Suivi.

À la suite de Bujumbura, il s’est rendu, du 7 au 9 mai 2023, à Windhoek, capitale de la République de Namibie, où en sa double qualité de Président de la République et Président de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), il a assisté à la réunion extraordinaire de la Troïka du Sommet de l’Organe plus la Troïka de la SADC et les pays contributeurs des troupes à la Brigade d’intervention de la MONUSCO, sur la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo.

Outre la ferme condamnation du M23 et du soutien qui leur est apporté par des agresseurs étrangers, les Chefs d’État présents ont approuvé l’adoption par la SADC du plan d’action visant le déploiement dans notre pays d’une Brigade plus, dans le cadre de sa Force en attente, pour appuyer nos vaillantes FARDC dans les combats les opposant aux agresseurs et ennemis de notre pays.

Fort de ce qui précède, le Président de la République a réitéré ses encouragements à nos Forces de Défense et de Sécurité et a appelé le Gouvernement, à travers le Premier Ministre, à redoubler d’efforts dans l’atteinte de notre objectif commun de recouvrer la paix, la sécurité et la stabilité sur l’ensemble du territoire national, en général, et dans sa partie orientale, en particulier.