CAN U17: Le Roi félicite les membres de la sélection nationale pour leur exploit exceptionnel

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres de la sélection nationale de football, finalistes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2023) des moins de 17 ans, pour leur exploit exceptionnel et leur qualification à la Coupe du Monde 2023.

« C’est avec beaucoup de joie que Nous vous adressons Nos plus chaleureuses félicitations pour l’exceptionnel exploit que vous avez réalisé en atteignant la finale de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans, dans sa quatorzième édition tenue en Algérie sœur, et en assurant votre qualification bien méritée à la Coupe du Monde 2023 », écrit le Souverain dans ce message.

Le Roi a salué, à cette occasion, les efforts déployés par toutes les composantes de cette sélection prometteuse, notamment les joueurs, les entraîneurs, les techniciens et les cadres et dirigeants de la Fédération Royale Marocaine de Football, pour la réalisation de cet exploit africain qui honore le football national dans toutes ses catégories.

Le Souverain a de même exprimé sa fierté pour la maturité et la discipline remarquables, la belle prestation, le grand esprit compétitif et la haute moralité bien ancrée dont ont fait preuve les Lionceaux de l’Atlas durant ce championnat, ainsi que leur ferme détermination à continuer à porter le flambeau du football marocain et à confirmer son rayonnement et sa présence distinguée dans les différentes manifestations continentales et internationales.

Il a, à cet égard, appelé les membres de la sélection nationale à garder le même esprit de persévérance et de sérieux au cours des prochaines compétitions, leur souhaitant davantage de réussite et de succès et les assurant de sa haute sollicitude et bienveillance.




Balises : Vers le déploiement d’une vingtaine d’armées africaines en RDC en 2023 ?

Il s’agit, pour la Brigade d’intervention intégrée dans la Monusco en 2013, des troupes déjà présentes de la Tanzanie, de l’Afrique du Sud et du Malawi. Auxquelles s’est ajoutée la Force régionale de l’Eac comprenant les troupes du Kenya, de l’Ouganda, du Burundi et du Soudan du Sud et que va rejoindre la force de la Cirgl avec les troupes de l’Angola et, bientôt, la Force régionale de la Sadc avec pour pays de provenance le Botswana, les Comores , le Lesotho, Madagascar, Maurice, le Mozambique , la Namibie , les Seychelles, Eswatini (ex-Swaziland) et la Zambie jusque-là non encore engagés dans des opérations sur le territoire congolais. Tous de l’axe anglo-saxon. On peut même dire plus : la présence des troupes du Maroc dans la Monusco (axe francophone) et l’appartenance de la RDC à la Cééac pourraient justifier le déploiement des troupes du Congo-Brazzaville, du Gabon, de la RCA, du Tchad, de Sao Tomé et Principe et de la Guinée Équatoriale. Fait notable pour celles de la Sadc et de l’Eac : en 2013 comme en 2022-2023, le déploiement a pour raison le… M23!

Y aurait-il au monde Etat souverain, confronté certes à une crise sécuritaire interne ou sous-régionale, à miser sur son sol sur autant de partenaires pour préserver son intégrité territoriale et son unité nationale, Etat qui soit confronté au même moment au défi délicat des élections ?

Qu’on se le dise d’emblée : *aucun* !

De façon formelle, il est établi que ces partenaires ont un agenda focalisé sur l’enjeu sécuritaire.

Cependant, à bien analyser les faits tels qu’ils se présentent, l’agenda a plutôt pour priorité l’enjeu *électoral* . Qu’on ne se fasse vraiment pas d’illusion à ce sujet.

Déjà, les autorités congolaises sont censées le savoir : les troupes de l’Eac pourraient ne pas plier bagage au cours de cette année 2023, même si leur mandat pourrait ne pas être renouvelé. Il n’est pas exclu qu’un *plan de jonction* ait été élaboré ou soit en voie de l’être entre l’Eac et la Sadc. Non pour la relève de la force de l’Afrique orientale, mais pour une cogestion des opérations à mener.

Dès lors qu’il est acquis qu’elles ne feront jamais la guerre au Rwanda, ces troupes ne traqueront les éléments du M23 qu’en cas de force majeure. Reste à déterminer ce cas.

Pour l’instant, constatons seulement que les puissances étrangères qui parrainent Paul Kagame et, par « ricochet » le M23, sont visiblement dans le schéma d’imposer des négociations directes entre Kinshasa et ce groupe terroriste (Félix Tshisekedi continue de rejeter cette perspective et bénéficie pour cela du soutien d’une bonne partie de l’opinion nationale), à défaut, de ” cautionner ” les affrontements armés et prolonger la crise sécuritaire.

Il va sans dire que dans les deux éventualités, *l’enjeu électoral est comme pris en étau* .

En d’autres mots, les élections pourraient en faire les frais.

Faut-il dans ce cas aller aux élections à tout prix, même à celui des hypothèques pouvant se manifester avant, pendant ou après le scrutin ?

En toute logique, il le faut. Ce serait, en effet, un très mauvais signal que la RDC aura à envoyer au monde avec un premier mandat post-alternance débouchant sur le report des élections pour une ,

C’est tout à fait normal que le Pouvoir en place manifeste sa bonne volonté en assumant sa part de responsabilité en matière de financement et de sécurisation du processus électoral. L’idéal serait pour le financement le recours aux fonds propres. C’est une haute question de souveraineté.

Pour la sécurisation, l’idéal serait de compter sur l’armée, la police et les services spéciaux congolais.

Mais, la réalité du terrain va impliquer le concours des armées de l’Eac et de la Sadc (avec éventuellement celle de la Cirgl et de la Cééac), en plus de la Monusco. Or, ces forces ne se déploient pas qu’avec des troupes armées. Elles s’accompagnent de leurs propres *polices* et de leurs propres *services spéciaux.

Conséquence : en plus d’avoir la vingtaine de forces armées, voire plus si la Cééac venait à réclamer sa part, le territoire congolais, précisément son hinterland kivutien et iturien, se retrouverait avec plusieurs polices et services spéciaux étrangers, en plus de l’appareil sécuritaire de la Monusco et de celui de la RDC.

Ne pas appréhender ce qui s’apparente à une *mise sous tutelle programmée du pays* relèverait de l’irresponsabilité.

Aussi, ceux qui ont fait des réactions épidermiques un mode de fonctionnement devraient plutôt s’employer à réfléchir à cette éventualité et à en tirer toutes les conséquences.

Le mois de juin commence dans 10 jours.

Omer Nsongo die Lema




Répression marche de l’opposition : si ça venait de quelqu’un d’autre, je serai d’accord mais pas de Félix” (Moïse Katumbi)

La marche de l’opposition a été réprimée à coups de gaz lacrymogènes par la police nationale Congolaise.

Au niveau de l’avenue Kianza, lieu choisi par les 4 leaders pour le début de leur marche, les militants ont été dispersés et pourchassés jusque dans les différentes de Ngaba et Makala.

 

Contraint de rester dans son véhicule, le président d’ensemble pour la République a regretté que cette répression soit faite sous le régime de Félix Tshisekedi.

 

“Si ça venait de quelqu’un d’autre, je serais d’accord mais pas de Félix. Vous voyez, ils sont en train de tirer avec des gaz lacrymogènes, avant c’était à balles réelles. Et tout ça, c’est Monsieur Tshisekedi. C’est triste”. a regretté Moïse Katumbi

 

On signale quelques blessés dans la plupart des cas du côté des militants de l’opposition. Actuellement, la police se prépare à escorter les leaders. On peut donc dire que la marche a été étouffé dans l’œuf.




Marche de l’opposition : sous escorte policière, les opposants ont été forcés de quitter Kianza

C’est aux alentours de 12h, heure de Kinshasa que les leaders de l’opposition, initiateurs de la marche, ont été escortés par la police nationale Congolaise.

Le cortège a emprunté l’avenue Université en passant par Rond-point Ngaba et l’avenue By-pass.

 

Le départ de l’escorte a été précédé par le jet de pierres et des gaz lacrymogènes par les militants de l’opposition qui s’étaient amassés tout autour de l’avenue en attendant le dernier mot d’ordre de leurs leaders.

 

Notons que la voiture de Moïse Katumbi a été touchée par un projectile des forces de l’ordre.