RPDC : Linstallation dans de nouveaux logements à Pyongyang

Alors que le BTP bat son plein pour réaliser lobjectif de la construction des logements (3.700+4.000 en 2023, en dehors du programme de plus de 50.000 en 2021-2025, NDLR) défini par la 6ème (décembre 2022) session plénière du 8ème Comité Central (CC) du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir, créé en 1945, NDLR), un quartier résidentiel moderne a surgi dans le Secteur Taephyong, sis près de Mankyong-dae, village natal du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994) à Pyongyang, Capitale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR). Ce nouveau groupe darchitecture originale disposé en harmonie au point dassurer toutes les facilités aux habitants locaux comprend;

les immeubles dhabitation à plusieurs et à très nombreux étages de formes variées, pour 3.700 foyers

les écoles, les cliniques et les établissements de service public.

Cest le produit de lamour ardent pour le Peuple de la part du Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC, qui se préoccupe, toujours, dassurer à celui-ci une vie heureuse et stabilisée. Ce 21 mai, a eu lieu la cérémonie dinauguration de maisons dhabitation du Secteur Taephyong, dans laquelle ont pris part;

KIM Tok Hun, membre du Présidium du Bureau Politique du CC du PTC, Vice-Président du Comité des Affaires dEtat de la RPDC et 1er Ministre du Gouvernement

JON Hyon Chol, Secrétaire du CC du PTC

KIM Su Kil, Secrétaire-en-chef du Comité de Pyongyang du PTC

PAK Hun, Vice-1er Ministre

les cadres du secteur concerné et les bâtisseurs

les travailleurs qui allaient sinstaller dans de nouveaux logements.

KIM Tok Hun a fait son discours de circonstance pour exprimer son espoir que tous les nouveaux occupants, gardant la joie du jour-là avec soin dans leur cur, travailleront au mieux pour la richesse, la puissance et la prospérité du Pays et souhaiter bonne entente et bonheur à tous les foyers, avant de déclarer linauguration de logements dudit quartier.

A lissue de la cérémonie, les participants ont fait le tour des logements, des écoles, des maternelles et des établissements de service public.




CPS de l’UA: le Maroc condamne l’enrôlement des enfants des camps de réfugiés dans les milices armées

Le Maroc a condamné, jeudi à Addis-Abeba devant le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), toute exploitation des réfugiés et l’enrôlement des enfants des camps de réfugiés dans les milices armées.

Le Royaume du Maroc condamne fermement l’exploitation des réfugiés et l’enrôlement des enfants des camps de réfugiés dans les milices armées, a réaffirmé l’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.

Intervenant lors d’une réunion du CPS de l’UA sur l’action humanitaire en Afrique, M. Arrouchi n’a pas manqué de souligner que les opérations d’enregistrement et de documentation des réfugiés constituent un outil fondamental pour garantir leur protection.

Il s’agit de faire en sorte de protéger cette catégorie vulnérable de toute exploitation par certaines parties, qui sous prétexte d’apporter une assistance aux réfugiés, les instrumentalisent pour servir leurs agendas restreints et malintentionnés, et détournent les aides humanitaires qui leur sont destinées, a insisté l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume.

barlamane.com




Tebboune, persona non grata!

Le sommet arabe de Jeddah, en Arabie saoudite, fut incontestablement un succès diplomatique. Contrairement à l’édition d’Alger de novembre 2022, la représentation politique des pays arabes fut de très haut niveau. Le Maroc était représenté par le prince Moulay Rachid.

Par contre, l’une des particularités de ce sommet, l’absence très remarquée du président algérien, Abdelmajid Tebboune dont le pays assurait la présidence tournante du conseil de la ligue arabe.

Logiquement, le président algérien aurait dû être à Jeddah pour passer le témoin de la présidence au Roi d’Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salman. C’est le protocole politique qui dicte une telle attitude. D’autant plus qu’une des grandes percées de ce sommet fut le retour de la Syrie au sein de la ligue arabe, cause pour laquelle la diplomatie algérienne avait vendu cette impression de s’être dépensée sans compter, ne serait-ce que sur le plan médiatique, pour réaliser cet objectif.

Or, Abdelamjid Tebboune était spectaculairement absent de ce sommet. Et ce n’est ni par choix politique ni pas conviction diplomatique. Connaissant les passions tristes du président algérien pour les fanfaronnades diplomatiques et la fabrication des chimères, le président algérien n’aurait jamais raté une telle occasion pour se mettre en scène et tenter de vendre l’illusion du grand retour de l’Algérie sur la scène diplomatique internationale.

La presse algérienne avait tenté de diffuser des éléments de langage qui justifieraient une telle absence. Une première explication est que le président algérien voulait rendre la monnaie à leur pièce aux autorités saoudiennes qui avaient ostensiblement boudé le sommet arabe d’Alger. Une seconde explication avait tenté de s’accrocher à la décision politique prise à la dernière minute d’inviter le président ukrainien, Vlodomir Zelensky qui aurait provoqué l’ire du régime algérien. Une décision prise selon les explications algériennes sans consultation de la présidence algérienne.

Toutes ces explications ne pèsent rien dans l’absence d’Abdelamjid Tebboune au sommet de Jeddah. La véritable raison est une décision stratégique prise par les autorités saoudiennes pour signifier au président algérien qu’il était simplement persona non grata à ce sommet arabe.

Sa présence et le cinéma diplomatique auquel il se serait même involontairement livré aurait gâché cette grand messe politique où les pays arabes devaient non seulement accueillir la Syrie de Bachar El Assad, mais aussi dérouler la nouvelle séquence diplomatique arabe pour tenter de régler et se positionner sur les grandes crises régionales.

Le baromètre de cette exclusion fut sans aucun doute le refus algérien de réagir positivement aux nombreuses tentatives saoudiennes de réconcilier le Maroc et l’Algérie. Et le message qui avait dominé ces tentatives est le suivant : Quand on nourrit à ce point un antagonisme aussi gratuit à l’égard d’un pays arabe voisin comme le Maroc, quand on est aussi hermétiquement fermé à toutes les tentatives de médiation, fussent-elles l’œuvre du pays gardien des Lieux Saints, on se met automatiquement en marge d’un minimum de consensus arabe nécessaire à la réussite du sommet de la ligue arabe.

D’ailleurs, cette position de défiance des autorités saoudiennes à l’encontre du régime algérien s’est traduite dans la phase préparatoire de ce sommet. Le régime algérien n’a été associé à aucune étape de son élaboration politique. Cela reflète au minimum le peu de crédit et d’estime que ces pays du golfe à la manœuvre ont pour ce régime algérien.

Ce sommet arabe est venu souligner la grande solitude et le terrible isolement diplomatique du régime algérien, incapable d’avoir des relations normales avec son environnement. Rupture avec le Maroc, tensions avec l’Espagne et l’Union européenne, crises de nerfs périodiques avec la France au point que la visite de Tebboune à Paris le mois de juin prochain semble sérieusement compromise, défiance à l’égard de l’administration américaine qui le menace de sanctions pour ses liens étroits avec la machine de guerre russe, sourde tension avec Vladimir Poutine au point que la visite de Tebboune à Moscou prévue en mai dernier est renvoyée aux calendes grecques …

Le régime algérien semble avoir développé à son insu une stratégie qui lui fabrique des hostilités et des ruptures. Abdelamjid Tebboune qui comptait énormément sur cette séquence internationale pour s’assurer un second mandat lors des prochaines élections présidentielles l’année prochaine, devrait revoir ses calculs et ses priorités. Le régime qu’il incarne aujourd’hui se trouve dans la situation de l’assiégé, une situation aussi dangereuse pour les Algériens eux-mêmes que pour leur environnement immédiat.

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Sahara: L’Italie dément la propagande algérienne et réitère son appréciation des efforts du Maroc 

L’Italie a démenti, lundi, la propagande algérienne et réitéré son appréciation des efforts sérieux et crédibles du Maroc pour le règlement de la question du Sahara marocain.

Réagissant à des informations parues dans la presse au sujet de l’activation par la société VFS-Global de son antenne temporaire dans la ville de Tindouf, l’ambassade d’Italie à Rabat a indiqué que cette décision vise à améliorer et à simplifier la déposition des demandes de visas, notant que des centres « pop-up » seront ouverts dans les prochaines semaines dans d’autres villes de l’Algérie.

Dans un communiqué, la représentation diplomatique d’Italie à Rabat tient à préciser que cette initiative administrative n’est aucunement liée à la position italienne sur la question du Sahara.

L’Italie, poursuit la même source, « confirme sa position, telle qu’elle est exprimée dans la Déclaration sur le Partenariat Stratégique Multidimensionnel, signée le 1er novembre 2019 à Rabat, en réaffirmant le plein soutien italien aux efforts du Secrétaire Général de l’ONU pour poursuivre le processus politique, en conformité avec les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies ».

L’Italie, ajoute le communiqué salue, à ce titre, les efforts sérieux et crédibles menés par le Maroc dans le cadre des Nations Unies et encourage toutes les parties à poursuivre leur engagement dans un esprit de réalisme et de compromis.

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L’Ukraine exprime son soutien au plan d’autonomie comme base “sérieuse et crédible” pour le règlement “réussi” de la question du Sahara 

L’Ukraine a exprimé, lundi, son soutien au plan d’autonomie, présenté par le Maroc en 2007, comme base “sérieuse et crédible” pour le règlement “réussi” de la question du Sahara.

 

Cette position a été exprimée par le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, en visite de travail dans le Royaume, lors d’un point de presse conjoint avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens à Rabat.

M. Kuleba a aussi affirmé que l’Ukraine et le Maroc connaissent tous les deux la valeur de la souveraineté et de l’intégrité territoriale.

Le chef de la diplomatie ukrainienne a également indiqué que l’Ukraine soutient les efforts de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, visant à trouver une solution politique réaliste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Il a précisé que la résolution de la question du Sahara est essentielle pour la sécurité et la paix régionales.

Mapexpress.ma




29ème lettre sociale congolaise : « Nomination à titre intérimaire d’un Inspecteur général du travail » est-ce une astuce clientéliste politicienne et gangtériste administrative pour la gestion et la protection des intérêts mesquins ? « C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs,
1. Le département ministériel, voire, le ministère est une chaine institutionnelle qui produit, dans le cadre de ses activités, des écrits documentaires notamment les arrêtés ministériels et autres genres d’écrits administratifs. Dans la production de ses écrits, le ministère est tenu au respect strict du principe sacro-saint de la hiérarchie document afin de conférer un caractère rationnel à ses actes.
2. Sur ce, pour la nomination d’un Inspecteur Général du Travail, la prescription est faite par la constitution congolaise du 18 février 2006, la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat et le décret n°12/002 du 19 janvier 2012 portant création et organisation d’un service public dénommé Inspection Générale du Travail.
3. La présente lettre sociale congolaise analyse, à la lumière de la bibliologie, l’arrêté ministériel n°CAB/MIN/ETPS/CNM/HMK/JBL/127/05/2023 du15/05/2023 portant nomination à titre intérimaire d’un Inspecteur Général du Travail au sein d’un Service Public de l’Etat dénommé Inspection Générale du Travail.
4. D’emblée, je me dois de préciser qu’à l’état actuel de ma connaissance en anthropologie des écrits documentaires de l’administration publique congolaise, il n’existe pas de concept « nomination à titre intérimaire ». Par conséquent, j’affirme avec Odilon Gamela Nginu (2015) que la nomination et l’intérim sont des problèmes structurels du point de vue managérial.
5. Disons que la nomination est l’action de nommer, c’est à dire choisir une personne pour remplir une fonction. Ainsi, la nomination d’un Inspecteur Général du Travail en tant qu’Haut Fonctionnaire de l’Administration Publique est de la compétence exclusive du Président de la République selon l’article 81 alinéas 4 de la Constitution Congolaise du 18 février 2006. Cette précision de nomination d’un Inspecteur Général du Travail par le Président de la République est aussi corroborée par le décret n°12/002 du 19 janvier 2012 portant création et organisation d’un Service Public dénommé Inspection Générale du Travail, « IGT » en sigle. Ce décret stipule en son article 7 : « L’inspection est dirigée par un Inspecteur Général assisté d’un ou deux Inspecteurs Généraux Adjoints. L’Inspecteur Général et l’Inspecteur Général Adjoint sont nommés, relevés, et le cas échéant, révoqués de leurs fonctions par le Président de la République, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des Ministres ». Ces prescriptions documentaires montrent le prix que les pouvoirs législatif et exécutif congolais attachent à la mission de l’Inspection Générale du Travail pour la régulation du travail. La mission de l’Inspection du Travail est prescrite par l’article 187 de la loi n°15/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015-2002 portant code du travail.
6. Par contre, l’intérim est l’intervalle de temps pendant lequel une fonction vacante est exercée par une autre personne que le titulaire. Dans l’administration publique congolaise, l’ordonnance n°82-029 du 19 mars 1982 portant règlement d’administration relatif à la carrière du personnel des services publics de l’Etat stipule en son article 6 : « en application de l’article 20 du statut, le choix de l’agent intérimaire se fera parmi les agents appartenant au même Département et revêtus du grade immédiatement inférieur à celui qui correspond à l’emploi vacant, en tenant compte des exigences particulières de l’emploi à conférer à des titres et mérites respectifs des agents, reflétés notamment par les bulletins de cotation ». Le décret n°12/002 ci-haut cité stipule en son article 19 : « (…) En cas d’absence ou empêchement, l’intérim de l’Inspecteur Général est assuré par l’Inspecteur Général Adjoint. En cas d’indisponibilité de ces derniers, le Ministre ayant l’Emploi, le Travail et la Prévoyance sociale dans ses attributions désigne un Inspecteur du Travail parmi les
Directeurs, pour assurer l’intérim ». Il est à noter que les Directeurs dont il est question pour assumer l’Intérim de l’Inspecteur Général du Travail sont les Directeurs Centraux, car, cet article 19 susmentionné a déjà fait la différence entre les Directeurs Centraux et Provinciaux. Il s’agit donc des Directeurs de 7 Directions de l’Administration Centrale de l’Inspection Générale du Travail.
7. Cependant, l’arrêté ministériel n° CAB/MIN/EPS/CNM/HMK/JBL/127/05/2023 du 15/05/2023 semble énerver toutes les prescriptions documentaires susmentionnées. Car, il confie l’intérim de l’Inspecteur Général du Travail à un Directeur Provincial de l’Inspection du Travail de Kinshasa. Dorénavant cet intérim devrait être assumé par l’un de deux Inspecteurs Généraux Adjoints du Travail, en l’occurrence celui chargé du Travail. A défaut de l’un de ces deux Inspecteurs Adjoints, il devrait être assumé par un des 7 Directeurs de l’administration Centrale de l’Inspection du Travail.
8. Hélas, l’arrêté ministériel sous analyse stipule en son article 1er : « Est nommé à titre intérimaire aux fonctions en regard de son nom, l’agent dont le nom et matricule ci-dessous :
Monsieur : MBOMA MUYUKU Jean Paul
Matricule : 7 26180
Grade : Secrétaire Général
Fonction : Inspecteur Général du Travail, Chef de Service »ss.
Il est difficile de savoir, en lisant cet article 1er, qu’il s’agit d’un intérimaire, car, ni son grade statutaire ni sa Direction de provenance ne sont mentionnés.
9. En attribuant à l’Inspecteur Général du Travail nommé à titre intérimaire le grade de Secrétaire Général alors qu’il n’a que le grade de « Directeur », l’article 1er de cet arrêté ministériel entre en contradiction avec la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat dispose en son article 74 : « les promotions aux grades de la catégorie A sont accordées par le Président de la République sur proposition du gouvernement(…) ».
C’est ici qu’il convient de préciser que l’Inspecteur Général du Travail qui a rang de Secrétaire Général est celui qui est nommé par le Président de la République.
10. Nous sommes dans un contexte de l’absence de l’Inspecteur Général du Travail causée par sa mise à la retraite. Cette mise à la retraite a créé un besoin de nomination d’un Inspecteur Général du Travail par le Président de la République ou la désignation d’un intérimaire par la titulaire retraitée ou le Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale en cas d’indisponibilité de l’Intérimaire naturel. Pour appuyer ma thèse rationnelle que je défends, je reviens encore avec la loi n°16/013 ci-haut citée qui dispose en son article 20 : « (…) Toutefois, lorsqu’un emploi de catégorie A et B est déclaré vacant, un agent du grade immédiatement inferieur par rapport au titulaire est désigné pour assumer l’intérim. (…) ».
11. La remise en question de l’arrêté ministériel CAB/MIN/ETPS/CNM/HMK/JBL/127/05/2023 du 15/05/2023 portant nomination à titre intérimaire d’un Inspecteur Général du Travail a permis de comprendre que ce dernier est dénué de tout fondement juridico-rationnel. Car, il a été produit en violation du principe sacro-saint de la hiérarchie documentaire. Il n’est conforme ni à la constitution ni à la loi n°16/013 ci-haut citée ni au décret n°12/002 du 19 janvier 2012 portant création et organisation d’un Service Public dénommé Inspection Générale du Travail, « IGT » en sigle. Pourtant tous ces écrits documentaires sont cités pour le maquillage administratif dans la soi-disant motivation de cet arrêté ministériel.
12. Il me semble alors que la jonction « nommé » et « à titre intérimaire » est donc une astuce clientéliste politicienne et gangsteriste administrative pour la protection et la gestion des intérêts mesquins. Je ne pense pas que ce soit pour l’efficacité que le nommé – intérimaire est parti de l’Inspection Provinciale du Travail de Kinshasa pour l’Inspection Générale du Travail. L’une des conséquences de cette astuce gangsteriste, est que l’Inspecteur Général du Travail qui vient d’être nommé à titre intérimaire et l’Inspecteur Général Adjoint nommé à titre intérimaire en 2018 sont, tous, ressortissants d’une même province.
13. Il y a quelques mois, les travailleurs de Pain Victoire pour ne citer que ces derniers, à Kinshasa, sont descendus au siège de l’Inspection Provinciale du Travail de Kinshasa pour dénoncer la résignation, de l’Inspection Provinciale du Travail de Kinshasa, à la violation systématique des lois de la République par les responsables de cette entreprise. A cette époque, c’était l’actuel Inspecteur Général nommé à titre intérimaire qui présidait à la destinée de l’Inspection Provinciale de Kinshasa.
14. Je me refuse de citer nommément et individuellement les travailleurs du ressort de Kinshasa que j’ai vus être licenciés abusivement et arbitrairement sans qu’il ne s’émeuve aucune réaction protectrice de la part de l’actuel Inspecteur Général du Travail nommé – intérimaire alors qu’il était Directeur de l’Inspection Provinciale de Kinshasa.
15. L’analyse diachronique de ce dernier arrêté ministériel révèle qu’il est une expression de la résignation à la rupture et au changement des mentalités. Il m’a été donné de déceler, dans la motivation l’arrêté ministériel de nomination d’un Inspecteur Général du Travail à titre intérimaire du 15 mai 2023, l’arrêté ministériel n° 034/CAB/MINETAT/METPS/FBM/2018 du 30 mars 2018 portant nomination à titre intérimaire d’un Inspecteur Général du Travail et de deux Inspecteurs Généraux Adjoints au sein d’un Service Public de l’Etat dénommé Inspection Générale du Travail.
16. L’arrêté ministériel n° 034/CAB/MINETAT/METPS/FBM/2018 du 30 mars 2018 est une preuve irréfutable de l’existence, à l’Inspection Générale du Travail, d’une procédure atypique d’accès aux fonctions et grades de la catégorie A, fonction et grade dont la nomination et la promotion relèvent de la compétence du Président de la République, le Chef de l’Exécutif Congolais.
17. Pour la protection des travailleurs congolais, la position du Président de la République est clairement présentée dans le compte –rendu de la 1ère réunion extraordinaire du conseil des ministres du 13 septembre 2019 énonce au point 7.3 : « Le Chef de l’Etat a indiqué sa détermination à ne plus voir les congolais être malmenés sur les lieux de travail par des employeurs véreux ».
18. Mais, l’absence d’un Inspecteur Général et des Inspecteurs Généraux Adjoints du Travail nommés par le Président de la République a fait cruellement défaut à l’Inspection Congolaise du Travail. Car, l’Inspecteur Général et les Inspecteurs Généraux Adjoints du Travail nommés-intérimaires n’ont continué qu’à faire la volonté de celles et ceux qui leur avaient donné le pouvoir par la créativité destructive de nomination à titre intérimaire. La vérité est qu’après l’Inspecteur Général du Travail Honoraire Mukadi Bamwanya Vincent à qui j’ai rendu un vibrant hommage par ma 7ème lettre sociale congolaise, l’Inspection Générale du Travail n’a été qu’une caisse de résonance du Cabinet Politique du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale avec toutes les conséquences que cela comporte.
19. Ainsi, je prie Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, de nommer un Inspecteur Général et deux Inspecteurs Généraux Adjoints du Travail à l’Inspection Générale du Travail. Je demande à Monsieur le Vice Premier Ministre en charge de la Fonction Publique d’agir de manière indicative pour que les promotions et grades de Catégorie A s’obtiennent, à l’Inspection Générale du Travail, conformément aux prescriptions statutaires. Je demande à Madame la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale de contrôler le pouvoir technocratique de certains membres de sa technostructure.
20. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, whatsApp ou twiter et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.
Fait à Kinshasa, le 21 mai 2023
Jean Joseph NGANDU NKONGOLO
Anthropobibliologue, Formateur Psycho SocioProfessionnel,
Spécialiste, Expert et Chercheur en Anthropobibliologie du Travail




Buimpe Diombelayi : «La polygamie est diabolique »

Le Député National Charles Nawej, ancien Ministre des affaires sociales, a dernièrement proposé l’officialisation de la polygamie en République Démocratique du Congo. Cette initiative parlementaire a suscité de nombreuses réactions, surtout de la part de la gent féminine congolaise. Tel est le cas de la Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDPS (LIFUDS), Mme Charlotte Buimpe Diombelayi.

D’entrée de jeu, elle dégaine : «Nionso ezalaka aventure te ! Je suis très indignée de cette proposition archaïque de l’honorable Charles Nawej pleurnichant pour l’officialisation de la polygamie dans notre pays. L’auteur de cette initiative parlementaire ignore que le mariage est une institution basée sur la volonté déclarée de deux personnes, à savoir l’homme et la femme, de vivre ensemble, laquelle volonté est d’ailleurs reprise dans la Sainte Bible qui stipule que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme au singulier et non à ses femmes au pluriel ».

Mme Charlotte Buimpe Diombelayi se déchaîne : « En conséquence, le mari devient le chef de la femme au singulier et non des femmes au pluriel. En remontant l’histoire à l’époque d’Adam et d’Eve, la polygamie n’était pas, au départ, prévue par Dieu. L’idéal de Dieu pour la stabilité de la famille est qu’il y ait un homme pour une femme ou une femme pour un homme. La polygamie est une contrefaçon de l’ennemi de Dieu pour conduire nos familles vers plus de crises. Mais, si Dieu semble l’avoir autorisée pour des cas exceptionnels, la polygamie est acceptée comme solution à un problème occasionnel. Elle ne doit pas devenir systématique ».

Selon la Présidente Nationale de la LIFUDS, « la polygamie constitue une violation injustifiable des droits des femmes et des enfants. Elle ne fait pas partie des valeurs fondamentales de la société. D’ailleurs, le Député National Charles Nawej a consacré tout son temps à une pratique aussi archaïque qu’invraisemblable. Dans la plupart des sociétés modernes, la femme est désormais capable de subvenir seule à ses besoins et de se protéger sans l’assistance de l’homme. Les hommes n’ont qu’à cesser de croire que la femme doit toujours vivre à leurs dépens. Mais, pour satisfaire leurs pulsions sexuelles incontrôlables, certains hommes comme l’auteur de cette maladroite proposition de loi s’affichent puissants et riches, considèrent ainsi la femme comme un objet de plaisir, une propriété privée. Ceci constitue une forme de violence faite à la femme. La polygamie est une idée périmée et démodée ».

La responsable des Femmes de l’UDS « veut savoir ce que la proposition de loi sur la polygamie pourra apporter comme changements en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie de la femme congolaise. Y aura-t-il un plus dans les casseroles de nos familles ? Je ne le pense pas. Quel pays au monde a-t-il vu son budget être majoré grâce à la polygamie ? Il n’existe pas ».

Elle brocarde l’Honorable Charles Nawej : « Pour tout dire, nous avons honte de nos élus qui sont à court d’idées. Hier c’était la proposition sur l’interdiction de la viande de chat et de chien. Aujourd’hui, c’est le tour de celle relative à la polygamie. Demain, on nous amènera la proposition autorisant le mariage homosexuel dans notre pays. Quelle infécondité intellectuelle ! Mieux vaut garder son silence que de nous proposer des lois bidon».

Mme Charlotte Buimpe Diombelayi estime que « l’Honorable Charles Nawej n’aime pas ses compatriotes congolais. Car, avec quel revenu mensuel pourra-t-on prendre en charge la polygamie ? Pour un Député National qui touche mensuellement 21 000 $US, cela est possible. Mais, ça ne sera pas la même chose pour le commun des mortels congolais. Si on autorise la polygamie, on devra aussi libéraliser et officialiser la polyandrie qui se pratique déjà dans notre pays chez les Bashilele du Kasai. La LIFUDS trouve déshonorante qu’une telle proposition émane d’un ancien Ministre des affaires sociales qui pleurniche, toute honte bue, sur la polygamie. Ses propos sont des insultes à l’égard des femmes et démontrent son manque de considération vis-à-vis de celles-ci.»

La Présidente Nationale de la LIFUDS a terminé notre entretien par ces termes : »Les Femmes de l’UDS sont déterminées à mettre en marche toutes les batteries pour faire échec à cette idée diabolique. Elles condamnent avec la dernière énergie la polygamie qui est source de multiples conflits familiaux, qui perturbe l’éducation des enfants et qui provoque des violences ayant des répercussions négatives sur la santé des femmes et des enfants. Elle rend difficiles les relations en famille à cause de la jalousie, de la haine et des rivalités inutiles ».

Propos recueillis par Jean Kabeya Mudiela NDUNGU




A l’issue de l’audit externe du fichier électoral: Sur 47.299.364 enrôlés bruts, 3.344.183 ont étaient élagués entre autres 2.235.798 doublons et 976.506 mineurs

Comme le prévoit le calendrier électoral, c’est ce lundi 21 mai 2023 à l’hôtel Béatrice, dans la Commune de Gombe, que la commission mixte chargée de l’audit externe du fichier électoral a présenté son rapport après les 6 jours de travail.

Devant les membres de la plénière de la CENI, les représentants de la société civile, partis politiques et organismes internationaux, la commission a présenté son rapport en deux points. Le premier était consacré à la présentation dudit rapport. Mme Elisabeth Taylor, présidente de la commission mixte a commencé par présenter son équipe, les termes de référence de la mission d’audit et les méthodes utilisées pour arriver à faire ce rapport après audit.

En gros, la mission devait déterminer si la CENI a organisé l’opération d’identification et enrôlement des électeurs, conformément aux lois qui régissent la question, comparer les données des électeurs des statistiques de la population et vérifier la fiabilité des données recueillies auprès des électeurs.

La commission a aussi analysé les recommandations de la mission passée (OIF) pour savoir si la CENI les a appliquées ou pas. Pour la commission, certes, y a eu des problèmes lors de l’identification des électeurs, mais y a eu également des réponses appropriées à chaque problème.

A la question de savoir si cet enrôlement a été faible, les résultats obtenus tiennent compte du système. La réponse à l’unanimité était oui. Parmi les recommandations, il y a la coordination à travers différentes parties du pays, la procédure de cartographie des centres d’inscription et la nomination du personnel.

Sur l’aspect légal, compte tenu du contexte, la mission demande à la CENI de continuer la procédure en donnant les données à l’ONIP, l’amélioration de la communication, renforcement de la confiance du public dans le processus électoral.

Sur 47.299.364 enrôlés bruts, 3.344.183 ont étaient élagués entre autres 2.235.798 doublons et 976.506 mineurs. Il convient de signaler que ce même jour, le bureau de la CENI a déposé l’avant-projet projet de la proposition de loi sur la répartition des sièges au gouverneme

 

 

 

nt.




Kasaï : Une pluie torrentielle fait des dégâts à Luebo

La situation actuelle pendant les pluies diluviennes devient difficile sur toute l’étendue de la RDC. A Kinshasa comme dans plusieurs provinces, la pluie torrentielle se fait destructrice des biens et des maisons laissant la population vivre à la belle étoile.

Environ une soixantaine de maisons ont été détruites et six personnes blessées après la pluie qui s’est abattue ce samedi dans la cité de Luebo, chef-lieu du territoire qui porte le même nom, dans la province du Kasaï, en République Démocratique du Congo.

D’après Georges Katumba, le coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) de Lwebo joint au téléphone par le quotidienrdc.com, environ soixante maisons se sont écroulées. En plus une femme et cinq enfants sont grièvement blessés, suite à l’écroulement des murs de maisons après cette pluie.

« La pluie qui s’est abattue samedi, accompagnée d’un vent violent a causé des dégâts énormes. 60 maisons détruites, 5 enfants dont 3 garçons et 2 filles ainsi qu’une femme grièvement blessés, c’est ça le résultat du dénombrement que nous avons réalisé sur place », a-t-il révélé.

Notez cependant que la société civile locale sollicite l’implication des autorités politico-administratives de la province et aussi les organisations non gouvernementales d’aide humanitaire de venir au secours des sinistrés.

Jean-Luc Lukanda




Manifestations à Kinshasa le samedi 20 mai: Les États-Unis préoccupés par l’usage disproportionné de la force par les forces de sécurité

Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, les États-Unis sont préoccupés par les indications d’un usage disproportionné de la force par les forces de sécurité en réponse aux manifestations à Kinshasa le samedi 20 mai, y compris l’agression d’un mineur.

L’engagement des États-Unis en faveur du droit de se réunir, de la liberté d’expression et de la liberté de la presse est inébranlable ; ces droits sont le fondement d’une démocratie saine. « Nous soutenons le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations. Nous soulignons l’importance d’exercer ces droits de manière pacifique », indique la déclaration au sujet de l’usage disproportionné de la force lors de la manifestation du 20 mai 2023.

La déclaration termine par saluer l’engagement rapide du gouvernement de la Rdc à identifier et à détenir les agents de sécurité responsables d’un usage disproportionné de la force et nous accueillons l’affirmation par le ministre des Droits Humains de l’importance de la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme.