EPST : Tony Mwaba lance l’atelier d’intégration de la composante santé sexuelle et reproductive dans le programme des branches spécifique 

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a lancé officiellement ce lundi 22 mai à Mbanza-Ngungu, Province du Kongo-Central, dans la salle des réunions du Couvent de Kola, les travaux de l’atelier d’intégration de la composante santé sexuelle et de reproduction dans le Programme National des Branches Spécifiques de l’Enseignement Spécial.

Dans le Kongo-Central où il séjourne depuis samedi 20 mai pour plusieurs activités, le patron de l’EPST a accordé une attention particulière à cette activité financée par l’UNFPA dans le but de renforcer l’inclusivité du système éducatif notamment en matière d’éducation sexuelle.

Prenant la parole en premier, le Proved de la Province éducationnelle de Kongo-Central 2, Jean Tshisekedi a souhaité la bienvenue au Ministre de l’EPST tout en remerciant ce dernier pour son implication dans la formation transversale des élèves congolais.

A son tour, Mme le Secrétaire Général à l’EPST, a dans son intervention rappelé les objectifs de cet atelier qui sont entre autres l’intégration de la composante santé sexuelle et reproductrice et finaliser le programme des branches spécifiques de l’enseignement spécial, produire un lexique national des langues des signes sur la santé sexuelle et reproductive et biens d’autres.

Dans son mot d’ouverture, le Ministre de l’EPST a remercié en particulier l’UNFPA par le truchement de son Représentant adjoint en RDC, Kenneth pour les efforts physiques, matériels et financiers consentis pour l’organisation de cet atelier.

Le Ministre a rappelé à l’assistance que ” ces outils importants sont destinés à l’éducation et à la formation de tous les enfants congolais sans distinction aucune. Malheureusement, une frange importante de notre jeunesse, à cause de certains handicaps, ne sait pas profiter des avantages de ces outils.

Ces apprenants vivant avec handicap présentent des besoins spécifiques qui font appel aux méthodes d’enseignement différenciées et à des outils adaptés pour accéder à une formation adéquate “, a-t-il déclaré

A en croire le Ministre de l’EPST, c’est à cause de leur vulnérabilité et des difficultés de communication, que les enfants vivant avec handicap sont confrontés à plusieurs problèmes de santé sexuelle et reproductive notamment les violences sexuelles, les grossesses précoces et non désirées, l’hygiène pendant la période des menstrues. D’où le besoin d’y remédier le plus vite possible.

Dans le but d’aider les élèves des branches spécifique à jouir de leurs droits fondamentaux, le Ministre invite les experts à des contributions utiles qui permettront de rapprocher le Ministère davantage de l’atteinte des objectifs « ne laisser personne de côté en matière de Santé sexuelle et de reproduction» avant de les inviter à offrir donc à la jeunesse des outils d’enseignement qui permettront que la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics profite aussi aux enfants vivant avec handicap.

Rappelons que toute une Direction du Secrétariat Général de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique s’occupe des questions spécifiques des élèves vivant avec handicap. Cette Direction, avec l’appui des structures spécialisées, a élaboré le programme des branches spécifiques de l’enseignement spécial qui est en cours de finalisation.




EPST : Tony Mwaba remet des kits d’hygiène en période des menstrues aux élèves de Mwenze à Velela 

Dans le cadre de l’intégration de la composante santé sexuelle et reproductive dans le programme national de l’éducation, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a procédé à la remise des kits d’hygiène en période menstrues aux élèves fille de l’école Mwenze A Velela dans la ville de Mbanza Ngungu, Province du Kongo-Central où il séjourne.

Organisée par l’UNFPA, partenaire technique et financier de l’EPST, cette activité était l’occasion pour les organisateurs de sensibiliser les élèves sur l’hygiène en période menstrues mais aussi évaluer le travail abattu par l’équipe chargée de cette campagne.

Après le mot de bienvenue du Proved de Kongo Central 2, Jean Tshisekedi, le Représentant adjoint de l’UNFPA en RDC, Kenneth Awuzu a lors de sa prise de parole, procédé à une évaluation avec un jeu de question-réponse aux filles concernant le thème de l’activité, un test jugé concluant au regard des réponses données par les élèves.

Cette évaluation a été précédée par une saynète présentée par les élèves de Mwenze A Velela qui a mis en exergue les conséquences des préjugés de certains parents et l’inculture des jeunes filles sur les menstrues dans leur parcours scolaire.

Juste après la déclaration du Représentant adjoint de l’UNFPA en RDC, Même le Secrétaire général à l’EPST a en sa double qualité de Responsable administratif et Mère, rappelé les objectifs poursuivis par cette campagne qui vise notamment l’éducation de la santé sexuelle et reproductive aux filles afin de lutter contre les maladies sexuellement transmissibles ainsi que les grosses indésirables en milieu scolaire souvent causées par le manque d’information et d’encadrement.

A son tour, le Ministre de l’EPST, le professeur Tony MWABA a procédé à la remise de ces kits qui comprennent un paquet de bandes hygiéniques, un autre des protégés slips ainsi que de la lingette pour nettoyer les mains après usages de la bande hygiénique.

Notons que cette initiative est la première d’une série qui doit s’étendre sur l’ensemble du territoire national, question de briser le tabou qui entoure ce sujet crucial à une étape donnée de la jeune fille.




Comme annoncé dans son discours du 2 mars 2021: Bahati se lance dans la réforme du Sénat et de son Administration

A l’occasion de la cérémonie de lancement de la session de formation pour le renforcement des capacités des agents dont la situation administrative a été régularisée, le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo a invité les apprenants, de considérer cette formation comme une opportunité qui s’ouvre devant eux, et de façon irrépressible, pour vous intégrer au sein de l’administration du Sénat en maîtrisant tous ses rouages, ses valeurs et ses us et coutumes. A l’en croire, c’est la seule façon de s’épanouir à son sein afin de vous aider à réaliser vos ambitions personnelles, et de surcroît de réaliser la destinée commune de votre administration.

Le président du Sénat, l’honorable Modeste Bahati Lukwebo, a procédé ce lundi 22 mai au lancement officiel de la session de formation des agents administratifs du Sénat dont la situation administrative a été nouvellement régularisée par le ministère de la Fonction publique. Cette cérémonie s’est déroulée au Palais du Peuple, en présence des membres du Bureau du Sénat, du Secrétaire Général de cette institution.

Dans la vision de moderniser l’administration du Sénat, le Bureau de la haute chambre du parlement met l’accent sur la formation des agents pour renforcer leurs capacités, en vue d’un travail parlementaire de qualité.

Le séminaire ouvert ce lundi se penchera essentiellement sur 6 modules portant respectivement sur le statut des agents de carrière des services publics de l’Etat et le code de conduite de l’agent public, les règlements d’administration et le cadre organique de l’administration du sénat, l’organisation sociale, patrimoniale et technologique du Sénat, les aspects sociaux et financiers; l’organisation et fonctionnement du Sénat, la recherche, les avis et considérations, la documentation et la planification; les travaux parlementaires en commission, la couverture des travaux et la rédaction des rapports des commissions; les travaux parlementaires en séances plénières, les préparatifs des séances plénières, la production des procès-verbaux, et des comptes- rendus analytiques et intégraux, ainsi que la tenue du livre bleu.

Modeste Bahati Lukwebo a rappelé la nécessité de cette formation pour les agents administratifs qui entrent dans la carrière de fonctionnaires parlementaires.

« Au regard de l’article 29 de notre Règlement intérieur, le Bureau du Sénat est chargé, notamment de veiller au bon fonctionnement de l’Institution et de rechercher les voies et moyens pouvant garantir les bonnes conditions de travail aux Sénateurs et au personnel », a indiqué Modeste Bahati, qui pense que pour bien accomplir leur mission de représenter les provinces, de légiférer et de contrôler le Gouvernement, les entreprises publiques, les établissements et services publics, conformément à l’article 100 de la Constitution, les Sénateurs bénéficient de l’expertise de l’Administration qui est bien outillé et rompue à la tâche. Ce n’est pas facile et il faut vous y mettre dès le début.

Et comme l’a dit et répété le Secrétaire général, que le chemin vers cette intégration serait long et parsemé d’embûches. « Je sais aussi que vous mesurez pleinement les difficultés qui vous attendent. Mais je suis sûr d’une chose que votre volonté, votre persévérance et surtout votre détermination vous permettront de vaincre toutes ces embûches », dit-il.

C’est ici le lieu d’en appeler au sens élevé de vos Chefs hiérarchiques directs, qui sont du reste vos aînés au sein de cette administration, d’être à vos côtés pendant ce parcours d’intégration pour vous faire vivre ce statut du fonctionnaire parlementaire. C’est à ce prix que la réussite de votre intégration sera une réussite collective. Et c’est à ce prix seulement que je peux aussi compter sur vous.

Il faut noter que le Secrétaire Général du Sénat Jean Mukwala Bateke a, dans son mot de circonstance, exhorté les agents bénéficiaires de cette formation à saisir cette l’opportunité qui leur permet d’apprendre les règles de l’art en matière de travail parlementaire.

JMNK




Mbusa Nyamwisi échange avec un consortium sud-africain porteur des projets au profit des démobilisés

Le consortium sud-africain ACK Civils & Corporate Social Responsability tend la main au ministère de l’Intégration régionale en vue de la réussite de la réinsertion sociale de futurs démobilisés des groupes armés dans le cadre du P-DDRCS.

À la faveur de l’audience lui accordée ce lundi 22 mai 2023 par le Minétat Mbusa Nyamwisi, le directeur régional d’ACK Civils, Néhémie Tchakubuta Byaombe, a exposé les grandes lignes du projet d’investissement du consortium. “Nous avons l’ambition de former des jeunes démobilisés dans des métiers notamment la briqueterie, la plomberie, la menuiserie, l’électricité, le génie civil, l’hydraulique, la coupe et couture, etc., ainsi que dans le domaine agricole”.

L’objectif du consortium, selon les explications fournies à Mbusa Nyamwisi, est promouvoir l’investissement, la paix, la sécurité, l’Intégration socioéconomique et reconstruction de la RDC surtout dans les zones de conflits.

Le consortium sud-africain ACK Civils & Corporate Social dit vouloir s’employer pour la réussite du P-DDRCS, Programme de désarmement, démobilisation, et relèvement communautaire et stabilisation.

Le consortium rappelle combien les précédents projets de cantonnements des groupes armés ont connu plutôt un effet boomerang, faute d’une prise en charge efficiente et d’un encadrement adéquat des éléments démobilisés. L’oisiveté étant mère de tous les vices, beaucoup ont derechef rejoint leurs chefs de bandes dans la brousse où se sont livrés à des voies de faits dans les villages environnants leur camp. ” Il nous faut

chercher des voies et moyens pour transformer ces énergies de haine en force de paix et de développement”, a déjà déclaré le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale. Sans embauches pérennes au profit de démobilisés, le succès du P-DDRCS ne serait guère garanti.




La CENCO écœurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec les armes blanches

Mgr Donatien Nshole a tenu ce lundi un point de presse, dans lequel il a fustigé le fait que le Gouverneur de la ville de Kinshasa a autorisé ces marches le même jour et pratiquement aux mêmes heures, surtout le fait d’avoir changé verbalement l’itinéraire prévu par l’Opposition politique à peine 24 heures avant. La CENCO est écœurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec les armes blanches (machettes, bâtons, pierres…) au vu et au su de la Police sans être interpellés. Pire encore, certains éléments de la Police nationale étaient porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des individus en tenue civile, dont certains portaient le dorsal B.S.U ou Brigade Spéciale de l’UDPS, Force du progrès.

1. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), à travers sa Commission Justice et Paix, a déployé des moniteurs pour suivre les marches pacifiques organisées ce samedi 20 mai courant dans la ville de Kinshasa par les formations politiques aussi bien de la majorité au pouvoir que de l’opposition politique. Ces moniteurs ont été déployés sur tous les itinéraires prévus à cet effet.

2. La CENCO déplore le fait que le Gouvernement de la ville de Kinshasa a autorisé ces marches le même jour et pratiquement aux mêmes heures, surtout le fait d’avoir changé verbalement l’itinéraire prévu par l’Opposition politique à peine 24 heures avant. Ce qui frise une provocation dans la mesure où ce changement était de nature à perturber la planification des organisateurs.

3. La CENCO est écœurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec les armes blanches (machettes, bâtons, pierres…) au vu et au su de la Police sans être interpellés. Pire encore, certains éléments de la Police nationale étaient porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des individus en tenue civile, dont certains portaient le dorsal B.S.U ou Brigade Spéciale de l’UDPS, Force du progrès. Avec une telle complicité affichée publiquement, on se demande si cette Brigade Spéciale n’est pas une milice officiellement entretenue.

4. Le comble de tout c’est la répression ignoble et sauvage que les forces de l’ordre et leur milice complice ont infligée aux manifestants y compris aux mineurs trouvés sur leur chemin. Dans la réalisation de leur œuvre macabre, ils n’ont pas hésité de tirer à balle réelle, visant même le véhicule d’un leader politique.

5. La CENCO condamne avec la dernière énergie toutes ces monstruosités décrites ci-dessus ainsi que la violence qui s’en est suivie, d’où qu’elle vienne. Elle attend des autorités compétentes des actions concrètes, au-delà des promesses médiatiques d’enquêtes et de justice (auxquelles nous sommes habitués et qui demeurent souvent sans suite), pour mettre hors d’état de nuire toute cette série des malfrats facilement identifiables. Nous avons grandement besoin des forces de l’ordre au front pour sécuriser le Pays et non pour brimer la population dans les villes.

6. La CENCO exhorte le Peuple Congolais de ne pas céder à la peur face à la barbarie organisée pour l’intimider. Si rien n’est fait pour garantir ses droits fondamentaux, il devra bientôt exercer son pouvoir pour sanctionner tous les incompétents.

7. Puisse la Vierge Marie, Reine de la Paix, intercéder pour la RDC et ses habitants.