Coopération Chine-RDC : La visite en Chine du président de la Rdc va renforcer l’axe Beijing-Kinshasa

Sur invitation de son homologue chinois Xi Jinping, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, effectue une visite d’État du 24 au 29 mai 2023 en Chine. Cinq membres du gouvernement congolais à savoir les ministres des Affaires étrangères, des Mines, de la Défense nationale, des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, et de l’Aménagement du territoire accompagnent le chef d’État durant son séjour en Chine.

Un entretien avec le président chinois, Xi Jinping, suivi d’une signature de documents de coopération, un tête-à-tête respectivement avec le Premier ministre chinois, Li Qiang, et le plus grand législateur chinois, Zhao Leji, un banquet de bienvenue, des déplacements à Shanghai et Shenzhen sont, entre autres, les principales articulations de la visite du président de la RDC en Chine. En clair, c’est le renforcement des liens de coopération entre la Chine et la RDC qui est au cœur du séjour du président Tshisekedi. La Chine et la RDC entretiennent des relations bilatérales depuis 1972. Durant ce demi-siècle de collaboration, les deux pays ont été des partenaires clés de développement et ont toujours fait preuve d’une solidarité agissante face aux différentes préoccupations auxquelles ils ont été confrontés. Au sein des instances internationales, les deux pays ont le plus souvent partagé une communauté de vues sur certaines questions majeures.

Dans le domaine du commerce, la Chine accorde une bienveillante attention à l’accès des produits congolais à son marché. Pour preuve, de nombreux produits exportés de la RDC vers la Chine bénéficient presque dans leur totalité de l’exonération des droits de douane. À titre d’exemple, ce sont 97 % des marchandises de la RDC qui entrent en Chine affranchis de droits de douane. En 2022, en dépit d’un contexte difficile imposé par la COVID-19, le volume des échanges bilatéraux a été estimé à plus de 21 milliards de dollars.

Sur le plan des investissements, la Chine est présente en RDC dans les secteurs des télécommunications, de l’exploitation minière et de la transformation du bois. C’est dire que le séjour du président Tshisekedi sera mis à profit pour dynamiser les relations commerciales, notamment à travers les visites d’entreprises chinoises dans le domaine de l’électricité, des mines, des batteries et du BTP. Le déplacement à Shenzhen annonce aussi des perspectives intéressantes de coopération dans le domaine des technologies. La présence des ministres des Mines, des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, et de l’Aménagement du territoire montre également que les partenariats pourraient se renforcer davantage dans ces domaines entre les deux pays.

La visite de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en Chine va à coup sûr insuffler, comme l’a souligné la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, un nouvel élan au développement global et approfondi des relations entre la Chine et la RDC, et permettra aux deux parties d’enregistrer de nouveaux résultats probants.

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Source : CGTN

 




Chine – Burkina Faso : Une chercheuse burkinabè lancée dans le domaine scientifique de la cellule photovoltaïque à Chongqing

Nabonswende Aïda Nadège Ouédraogo fait partie de la première vague d’étudiants burkinabè à arriver en Chine en 2018. Après avoir soutenu sa thèse de Doctorat en science des matériaux à l’Université de technologie de Beijing, elle a commencé à travailler en tant que chercheuse à l’Université de Chongqing, dans la province du Sichuan. Elle y mène ses recherches sur un matériau appelé pérovskite qui intervient dans la fabrication des cellules photovoltaïques. CGTN Français est allée à la rencontre de Nabonswende Aïda Nadège Ouédraogo. À cœur ouvert, elle a parlé de son parcours académique et professionnel en Chine.

Aïda est née à Ouagadougou au Burkina Faso, où la plupart de la production d’énergie est basée sur l’énergie thermique. Elle a expliqué que, de plus en plus, le gouvernement de son pays a adopté des politiques de production d’énergie renouvelable, plus précisément l’énergie solaire. C’est pour cela que elle a opté pour ces études en Chine.

 

Avant de venir en Chine, elle a pris un peu le soin de faire quelques recherches par rapport au niveau de développement dans cette technologie, et elle s’est rendue compte que la Chine est un leader en matière de développement en énergie renouvelable. « Comme on le dit, il faut toujours apprendre auprès des meilleurs lorsqu’on aspire à devenir meilleur. Donc c’est une des raisons pour laquelle je suis dans ce pays. J’aspire à apprendre davantage », s’est exprimée elle.

De 2018 à 2021, elle a étudié à l’Université de technologie de Beijing , où elle a obtenu son doctorat en science des matériaux.Elle a pu poursuivres ses études en Chine grâce au programme de bourses d’études octroyées par le gouvernement chinois à l’État burkinabè. Chaque année, plusieurs étudiants sont bénéficiaires de ces bourses d’études qui leur permettent de venir se perfectionner dans les domaines scientifiques, tels que l’énergie solaire où elle travaille actuellement. Elle prenait des cours de chinois en parallèle, pour améliorer sa prononciation et son vocabulaire en chinois. En dehors des études doctorales, elle menait des activités extra-académiques. Elle a eu à prendre part à des sommets, tel que le 5e Sommet des jeunes Chine-Afrique, qui s’est tenu en 2020 à Beijing et à Nanchang.

 

Depuis 2021, Aïda travaille à l’Université de Chongqing en tant qu’enseignante-chercheuse, dans le département de Power & Energy Engineering. Elle mène essentiellement ses recherches sur un matériau appelé pérovskite. « C’est un nouveau type de matériau qu’on applique dans la fabrication des cellules photovoltaïques. Ce matériau a un potentiel au niveau du rendement énergétique, mais il est toujours à l’échelle de la recherche. Donc notre travail consiste à développer des stratégies pour accroître la rentabilité, la productivité des panneaux photovoltaïques fabriqués à partir de ce matériau. Nous devons également penser à l’industrialisation. Dans ce sens-là, c’est comment développer des voies et moyens pour une production à plus grande échelle pour pouvoir mettre ça sur le marché dans un futur proche», a détaillé Aïda Nadège Ouédraogo.

Elle a confié qu’elle travaille dans un environnement où règne un esprit d’équipe : « Le travail se mène en équipe, et un point très important, c’est de s’entourer de bonnes personnes. Il faut avoir des mentors, il faut avoir quelqu’un qui puisse comprendre ce que l’on vit, pour nous apporter des conseils. Également, les collègues sont très ouverts. Nous arrivons à échanger et partager nos idées. L’avantage de mener des études ou des travaux de recherche en Chine, c’est l’accessibilité sur le plan équipement. Lorsqu’on mène des recherches en Chine, on se sent comme un poisson dans l’eau. À la base, quand je venais ici, mon idéal était d’apprendre et après aller mettre en place de telles technologies au niveau de mon pays. Donc cela va en droite ligne avec mes ambitions professionnelles et j’en suis plus qu’heureuse », a expliqué la chercheuse.

 

Dr Silvère Dieudonné Zaongo, orignaire du Burkina Faso comme Aïda, est son époux. Il travaille aussi à Chongqing comme biologiste de recherche. Le couple aime bien, le week-end, profiter un peu de l’environnement de Chongqing, apprécier la gastronomie de Chongqing, surtout les hot-pot (Huo Guo). Dr Zaongo trouve que la vie à Chongqing est très conviviale, et les gens sont amicaux et ouverts. Pour lui, la Chine est un modèle abouti de développement. Aïda a ajouté que la Chine est le lieu où il faut être en 2023.

Source : CGTN




Les USA accélèrent la «ruine finale» de l’Ukraine

Un commentaire (19/05/2023) de KIM Myong Chol, analyste des affaires internationales de la KCNA (Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréene) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, se lit comme suit;

Il y a un an, nous avons jugé que;

  • la Crise ukrainienne signifiait, précisément, la crise des USA
  • «Le perdant final sera les USA (titre du commentaire 09/04/2022 de KIM Myong Chol, NDLR)».

À l’heure actuelle, 450j après le début de la Crise ukrainienne, produit direct de la stratégie de pression des USA sur la Russie, nous remarquons que les USA et l’Occident ont perdu la tête pour franchir la Ligne rouge.

  • Au début de la Crise ukrainienne, les USA ont été «prudents» dans leur aide militaire à l’Ukraine, parlant de leur «soutien d’armes pour la défense», mais alors que la Crise montre son augure claire de longue échéance, ils révèlent, finalement, leur véritable nature et intensifient leur soutien massif aux armements.
  • Auparavant ou hier, les lance-missiles (ultra-efficaces de type «fire and forget» ou «tir et oublie», NDLR) antichars et antiaériens portables tels que FGM-148 Javelin (portée 2.500m, vitesse 143m/s, NDLR) et FIM-92 Stinger (portée 4.800m, vitesse Mach 2,2, NDLR) étaient majoritaires ou symboliques, mais aujourd’hui, les systèmes M-142 HIMARS (High Mobility Artillery Rocket System ou lance-roquettes multiple monté sur un camion 5t Medium Tactical Vehicle, NDLR) et MIM-104 Patriot (puissante plateforme de défense ou missile sol-air à moyenne portée établi autour des 8 tracteurs-érecteurs-lanceurs, NDLR), connus sous le nom d’«armes miraculeuses ou de technologie de pointe» autoproclamées, sont utilisés dans les champs de bataille ukrainiens, et les M1A2 Abrams MBT (main battle tank ou char de combat principal, NDLR) devraient lever la tête ou le front tôt ou tard.
  • Des dizaines de milliers de mercenaires ukrainiens dotés d’armes US et entraînés à l’américaine sont, à nouveau, conduits sur les champs de bataille sanglante, et ce sont les instructeurs envoyés par les USA commandent, personnellement, ces mercenaires ukrainiens.
  • Malgré que les USA les plus grands débiteurs du monde sont voués à une crise du surendettement nationale, l’actuelle Administration US vient de prendre la décision d’apporter son soutien sécuritaire d’urgence à l’Ukraine, d’une valeur de 45 milliards de $US pour exhorter leurs forces vassales à ne ménager aucun effort pour aider l’Ukraine. Jusqu’à présent, les États-membres de l’OTAN dirigés par les USA ont fourni, à l’Ukraine, les armes et les équipements meurtriers d’une valeur de 71 milliards de $US dont plus de 230 MBT tels que Leopard-2 (aux multiples atouts de 3ème génération de l’Allemagne, NDLR) et FV4034 Challenger 2 (de 3ème génération du Royaume-Uni, NDLR), 1.550 véhicules blindés, drones, hélicoptères, canons de gros calibre et munitions de divers calibres. L’offre récente des Storm Shadow ou SCALP-EG (la version britannique ou missile de croisière conçu pour frapper l’ennemi jusqu’à près de 400km, NDLR) par la Grande-Bretagne montre que les forces occidentales tentent d’étendre les champs de bataille sanglante de l’Ukraine dans le Territoire profond de la Russie.
  • Ce n’est qu’une question de temps pour que les USA ajoutent de nouveaux moyens de frappe de précision, notamment des MGM-140 ATACMS (army tactical missile system ou missile sol-sol de type missile balistique tactique destiné au lance-roquettes multiple M270 MLRS ainsi qu’au système M142 HIMARS, NDLR).

Le transfert par les USA et leurs Alliés de moyens de frappe de précision à l’Ukraine est une déclaration de guerre la plus évidente contre la Russie et une action militaire directe menaçant la souveraineté de la Russie et sa sécurité territoriale. Il est clair comme midi que les gangsters militaires ukrainiens qui ont perpétré une attaque aux drones sur le Kremlin de Moscou (Kreml Moskovski; quartier central de la Capitale russe où siège le Gouvernement, NDLR), zone inviolable de la Russie, vont commettre des actes voyous dangereux avec des missiles des USA et de l’Occident. D’où les USA ont franchi, sans peine, la Ligne rouge la plus dangereuse.

La gravité de la situation ne se limite pas au Continent européen. La Corée du Sud (DROM-COM des USA depuis 1948 pour être obligée ou forcée, afin de survivre ou subsister, de désigner, une fois de plus depuis la prise du Pouvoir par YOON Seok Yeol en 2022, son côté Nord -RPDC- comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR);

  • a livré, jusqu’à présent, plus de 800.000 obus d’artillerie de gros calibre à l’Ukraine par voies détournées ou indirectes, trompant les autres comme un chat de gouttière
  • révèle, maintenant ouvertement ou publiquement, sa volonté de fournir ses armes meurtrières, se portant volontaire pour devenir l’une des parties belligérantes contre la Russie.

Le fait préoccupant qu’un million d’obus d’artillerie de gros calibre à fournir à l’Ukraine par les USA se produisent en Corée du Sud prouve que;

  • les sombres nuages ​​de la guerre qui pèsent sur le Continent européen dérivent, enfin, vers la Région Asie-Pacifique
  • la Crise ukrainienne est en train de se transformer en une nouvelle guerre mondiale.

Le fait que les USA et les forces à leur remorque se démènent comme un diable dans un bénitier pour vaincre la Russie, à tout prix, en;

  • déployant leurs efforts désespérés pour réduire l’Ukraine à un terrain d’essai de leurs armes meurtrières et à un théâtre de la guerre par procuration
  • y rendant l’aide militaire d’un montant astronomique

n’est rien d’autre que les derniers efforts de ceux qui approchent des derniers moments de leur vie.

C’est la tradition de victoire et de tempérament propres à la Nation russe d’avoir repoussé l’invasion des agresseurs étrangers et détruit, totalement, même leur repaire. Les USA et les forces de l’Occident craignent, les plus, que la victoire de la Russie ne se termine pas seulement par une défaite de l’Ukraine, mais conduise, définitivement, à l’effondrement et à une ruine du monde occidental dirigé par les USA. C’est pourquoi ils tentent de prolonger la Crise avec leur absurde soutien militaire à l’Ukraine tout en faisant semblant d’appeler à une solution pacifique à la question ukrainienne.

  • L’appui collectif aux armements effectué sous la manipulation de l’actuelle Administration US pour placer l’ensemble de l’Europe sous l’égide de la sécurité des USA, loin des intérêts des Pays européens, n’accélère jamais la fin du conflit, mais plutôt, met en danger continuel la paix de la Région et détruit la civilisation humaine tout en retardant la fin de la guerre.
  • Les crimes des USA et de l’Occident qui ont, systématiquement, empiété sur les intérêts légitimes de sécurité de l’État souverain pendant les décennies dans le but de maintenir leur suprématie sont décrits comme les actes «justes» et les contre-mesures légitimes de cet État souverain pour son autodéfense sont qualifiés d’«agression» et de «provocation»; de tels comportements injustes ne devraient jamais être tolérés.
  • Les USA et leurs forces vassales qualifient leur aide d’armes meurtrières à l’Ukraine d’acte de «défense de la paix» et de «défense légitime» tout en qualifiant le soutien et l’appui de la juste Communauté internationale envers la Russie de «complot» avec l’«agresseur», afin de dénaturer le fait réel; mais, ils ne peuvent jamais dissimuler la vérité. La haute voix ne transforme jamais le mensonge en vérité et aucun nombre de conspirateurs ne peut transformer l’injustice en justice.
  • Les USA et leurs forces vassales seraient bien avisés de se rappeler toujours qu’ils sont en confrontation avec l’Armée et le Peuple russes courageux et héroïque et que les États amis justes et puissants épris de la paix et de la vérité sont toujours là, aux côtés de la Russie.

Il est grand temps que la juste Communauté internationale se mobilise, avec courage ou enthousiasme, pour la victoire de la Russie. L’énorme quantité d’armes et de munitions fournies par les «Alliés» de l’Ukraine en a fait une grande poudrière et un seul coup de la Russie anéantira tout en Ukraine, créant un grand nuage de champignon.

Volodymyr ZELENSKY (1978- ) et sa clique, les laquais ou acolytes les plus fidèles aux USA, qui ont mis tout le destin du Peuple ukrainien dans les mains sanglantes des forces étrangères, sont déjà vaincus et condamnés à un destin misérable. Et, le second tour appartient aux USA et à leurs forces vassales qui subiront le même sort que ces marionnettes-là.




Page spéciale Athlétisme: Les 2èmes championnats d’Afrique des clubs champions francophones livrent tous ses secrets

Comme le savent déjà les férus de l’athlétisme, l’Association des Fédérations Francophones d’athlétisme ‘’AFFA’’ en partenariat avec la Fédération d’Athlétisme du Congo ‘’Féaco’’ a organisé du vendredi 19 au dimanche 21 mai 2023, les championnats d’Afrique des clubs champions francophones d’athlétisme au stade des martyrs. La compétition a réuni des athlètes venus du Cameroun, Congo Brazzaville, Gabon et RDC, pays hôte. La RCA n’a aligné que des techniciens.

Ci-après le bilan complet des résultats samedi 20/05/2023 :
Epreuve : Finale 100 m Dames
1. Kouvoutoukila Patrone Flora (Congo) 11’’9
2. Adèle Mafogang (INJS/CMR) 12’’0
3. Kiyindo Banzouzi (INJS/CMR) 12’’00
4. Lutadila Mbaku Christele (RDC) 12’’01
5. Gelia Balemba Ntini (Congo) 12’’08
Finale 100 m Messieurs
1. Sefu Mwimba Olivier (RDC) 10’’1
2. Manzila Mahambu Roméo (Congo) 10’’2
3. Mboko Niamba Jacques Farnel (Congo) 10’’5
4. Loussanga Sharou Victor (Congo) 10’’6
5. Mpingo Kasongo Rossène (RDC) 11’’0
6. Nembetua Nkumu Arnold (RDC) 11’’3
7. Kayinda MulumbaMardoche (RDC) 11’’6
8. Bawa Sango Shadrack (RDC) 11’’8
400 m Dames

1. Adèle Mafogang (INJS/CMR) 56’’82
2. Sainticia Flora Kouvoutoukila (INJS/CMR) 57’’52
3. Divine Kandomba (RDC) 57’’78
400 m Messieurs
1. Tamba Elengha Emmanuel (Congo) 49’’32
2. Tshikamba Kankonde (RDC) 49’’64
3. Nathan Kilongo Sengo (RDC) 49’’91
4. Busa Ekokivicky (RDC) 50’’40
5. Yannick Kinkela Pepito (RDC) 51’’57
6. Emmanuel (RDC) 52’’48
Epreuve : 1500 m Messieurs
1. Christian Urcircan Utumba (RDC) 4’07’’9
2. Mputu Muzengo Chadrack (RDC) 4’12’’8
3. Mechack Manga Mufungisi (RDC) 4’20’’
4. Erick Badiangani (RDC) 4’23’’7
5. Kenny Ngobila Bayindu (RDC) 4’24’’8
6. Gedéon Mengi Dondele (RDC) 4’26’’4
7. Joël Mayamba Nand(RDC) 4’58’’5
Epreuve : 1500 m Dames
1. Garcia Mujinga Yav (RDC) 4’59’’7
2. Nsimba Vangu (RDC) 5’21’’4
3. Gentille Nzeband INi Safi (RDC) 5’37’’5
4. Kiangebeni (RDC) 5’49’’8
Epreuve : Longueur Dames
1. Adèle Mafogang (INJS/CMR) 5,78 m
2. Kevine Kouoche (INJS/CMR) 5,58 m
3. Jedilesse INtini Balemba Congo 5,47 m
Epreuve : Longueur Messieurs
1. Jeffry Eyiondo (Gabon) 6,66 m
2. Hussein Mutshapa (RDC) 6,36 m
3. Cedrick Bikala (RDC) 6,26 m
4. Van Muyombo (RDC) 6,11m
5. Fannel Mboko (Congo) 5m48
Epreuve : Disque Dames
1.Christelle Mungete (RDC) 14.30
Epreuve : Disque Messieurs
1. Lormang Mantiasima (RDC) 25,18
2. Behine Kitsha (RDC) 24,47
3. Augustin Kalambayi (RDC) 22,48
4. John Kayembe (RDC) 20,15
Epreuve : 10.000 m Messieurs


1. Alex Kambale Paluku (RDC) 31.12.36
2. Evariste Mabiale Ngoma (RDC) 33.12.83
3. Kabanga Mulumba Alpha (RDC) 34.03.56
4. Jean Makola Kudila (RDC) 34.03.91
5. Mbuyi Mazembe Eliodor (RDC) 36.56.06
6. Kalumba wa Delphin Kalumba (RDC) 37.04.39
Epreuve : 10.000 m Dames
1. Cleme Mambeke (Congo) 37.04.42
2. Mujinga Yav Gracia (RDC) 38.32.76
Epreuve : 4 x 100 m Dames
1.Cameroun 46’’04
Epreuve : 4 x 100 m Messieurs
1.RDC 43’’48
(Pingo Kasongo Rossene, Nembetua Nkumu Arnold, Tshikambakankonde Joel, kanyinda Mulunda Mardoché)
2. Congo 43’’60
(Tamba Elengha Emmanuel sergino, Manzila Mahambou Roméo, Mboko Niamba Jacques Farmel, Loussanga Sharon Victor)
Epreuve : Lancer de Poids Dames

1. Mafogang Adèle (Cameroun) 11m62
2. Mulambavu Rose (RDC) 11m60
Epreuve : lancer de Poids Messieurs
1. Gedeon Kalonda (RDC) 12.52
2. Lormands Mantisima (RDC) 9.94
3. Kayembe John (RDC) 8.85
4. Beheni Kitsia (RDC) 8.85
5. Erick Kasongo (RDC) 7.75
Résultats finals
Dimanche 21 mai 2023
Epreuve : 200 m Dames

1. Kouvoutoukila Patrone Flora Saintecia (Congo) 25’’30
2. Mafogang Adèle (Cameroun) 25’’31
3. Kiyindou Banzouzi Mercia Carole (Congo) 25’’76
4. Kandomba Elos Divine (RDC) 26’’76
Epreuve : 200 m Messieurs

1.Mboko Niamba Jacques Fermel (Congo) 21’’36
2. Manzila Mahambu Roméo (Congo) 22’’15
3. Tamba Elengha Emmanuel (Congo) 22’’61
4. Tshikamba Kankonde Joel (RDC) 26’’76
5. Pingo Kasongo Rossene (RDC) 28’’14
6. Kanyinda Mulunda Mardoché (RDC) 28’’24
Epreuve : Javelot Messieurs

1. Kalonda Gédéon (RDC) 44m65
2. Kasongo Eric (RDC) 37m71
3. Masiantima Lor (RDC) 34m92
4. Zuji Kalambayi Augustin (RDC) 34m32
5. Tsaka Behim (RDC) 31m12
6. Kayemba John (RDC) 29m90
Epreuve : Javelot Dames
1. Mulambavu Tiba Rose (RDC) 38m02
2. Mafogang Adèle (Cameroun) 32m18
3. Nga,gi Marthe (RDC) 19m80
4. Eboko Mami (RDC) 17m90
Epreuve : Triple Saut Messieurs
1. Tamba Elengha Emmanuel (Congo) 13m91
2. Eyi Ondo Jeffry Lesly (Gabon) 12m68
3. Muyombo Kanza Van (RDC) 12m37
4. Mutshapa Mohamed Hussen (RDC) 11m98
Epreuve : Triple Saut Dames
1. Kouoche Kévine (Cameroun) 11m61
2. Tini Jediesse (Congo) 10m28
Epreuve : Hauteur Messieurs
1. Muyombo Kanza Van (RDC) 1m85
2. Tshikamba Kankonde Joel (RDC) 1m80
3. Busa Ekoki Vicky (RDC) 12m75
Epreuve : Hauteur Dames
1. Mafogang Adèle (Cameroun) 1m65
2. Kouoche Kévine (Cameroun) 1m60
Epreuve : 800 m Messieurs
1. Kilongo Sengo Nathan (RDC) 1.56.67
2. Urcircan Christian (RDC) 1.58.20
3. Kiayima Muyunga Benjamin (RDC) 2.00.69
4. Manga Mufungunzi Mechack (RDC) 2.05.45
5. Iyeli Mboyo Johnny (RDC) 2.12.53
Epreuve : 800 m Dames

1. Mafogang Adèle (Cameroun) 2.18.83
2. Mujinga Yav Gracia (RDC) 2.27.13
3. Nsimba Yango (RDC) 2.37.48
4. Masirika Safi Bijou (RDC) 2.39.85
5. Kiangebeni Bamba Bénédict (RDC) 2.41.45
Epreuve : 5000 m Messieurs
1. Kambale Paluku Alex (RDC) 14.44.60
2. Mabiala Gomba Evariste (RDC) 16.12.66
3. Makola Kodila Jean (RDC) 16.19.09
4. Lukonda wa Lukonda (RDC) 16.38.39
5. Mbuyi wa Mbuyi Eliodor (RDC) 16.49.00
6. Kalumba wa Kalumba (RDC) 16.54
7. Kabeya Chrispin (RDC) 16.59
8. Badiangani Erick (RDC) 17.06
9. Sompi Matondo Pero (RDC) 18.52.56
10. Vangu Landu Georges (RDC) 19.44.90
11. Kazadi Mboyo (RDC) 19.59.76
Epreuve : 5000 m Dames
1. Mambeke Cleme (Congo) 18.24.36
2. Nsanzabandi Safi (RDC) 19.28.71
Equipes gagnantes Dames
1. Cameroun
2. RDC
Equipes gagnantes Messieurs
1. RDC
2. Congo Brazzaville
Antoine Bolia

 




Kasaï : Le député Olivier Tombe propose un édit sur les mécanismes de gestion des effluents d’origine fluviale et domestique

Olivier Tombe Tombe, député provincial élu de la circonscription électorale de Luebo, vient de déposer une proposition d’édit ce lundi 22 mai 2023, au bureau de l’organe délibérant du Kasaï portant sur le mécanisme de gestion des effluents d’origine fluviale et domestique dans la province du Kasaï.
Selon l’ancien ministre provincial en charge des Travaux publics et infrastructures du Kasaï, le souci est de doter à la province d’un outil pouvant permettre à bien gérer l’environnement.
« Nous venons nous conformer aux obligations parlementaires, notamment celles de légiférer. Aujourd’hui, vous trouverez que les conditions atmosphériques ont été sans pitié dans la transformation du tissu environnemental. Voilà pourquoi nous avons plusieurs têtes d’érosions partout, de maladies d’origines hydrique, la mauvaise gestion des eaux qui du reste est à la base de plusieurs dégâts. Tout cela est dû à la mauvais gestion des eaux de ménages », laisse entendre Olivier Tombe.
Selon lui, l’idée est de se conformer à la gestion des eaux, en vue de vaincre différents dégâts qui polluent ou déchirent l’environnement. Les infrastructures d’assainissement restent encore très pauvres jusqu’à aujourd’hui. Dans cet, édit qu’on a initié ensemble avec le collègue Jacques Matadi Pasa, il ya des mécanismes de lutte contre ce genre de mauvaises conditions environnementales, a déclaré le député Olivier Tombe Tombe, avant d’appeler la population à une collaboration et au respect de ces mécanismes qui, une fois adoptés puis promulgués par le gouverneur de province, vont apporter quelque chose, conclu Tombe Tombe. Une fois voté cet édit va être le premier qui porte sur les mécanismes de gestion des effluents d’origine pluviale et domestique.
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Autonomisation des jeunes : 18 congolais bénéficiaires de la bourse Nelson Mandela présentés à la presse

Venus de 7 provinces de la Rdc, notamment du Nord et Sud-Kivu, Haut Katanga, Tshopo, Haut Lomami, Kinshasa, ces jeunes ambitieux qui ont eu la chance d’être sélectionnés dans ce programme phare de l’initiative des jeunes leaders africains (YALI) dans le cadre de la bourse Mandela Washington dont l’objectif est d’autonomiser les jeunes à travers des cours universitaires, soit une formation en leadership et le réseautage.


Œuvrant dans plusieurs domaines de la société congolaise, ces jeunes ont été présentés devant la presse ce mardi 23 mai 2023 à Kinshasa par le département de la culture et éducation de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique en RDC. Sur 1700 postulants en Rdc, seulement 18 ont été sélectionnés par ce programme pour l’année 2023.
Bénéficiaires de ce programme, ces jeunes congolais vont se rendre aux Etats-Unis d’Amérique dans quelques jours où ils vont perfectionner leurs compétences pendant 6 semaines dans un collège ou une université américaine. Cette équipe va participer également à un sommet à Washington, un groupe des participants sélectionnés restera aux Etats Unis d’Amérique pendant 4 semaines supplémentaires pour travailler avec des organisations privées, publiques et à but non lucratif, avec un soutien pour le développement professionnel après leur retour chez eux. Les instituts se concentrent sur le développement du leadership et des compétences dans l’une des trois filières suivantes : entreprise, engagement civique ou gestion publique.
Après leur présentation par M. Greg Porter, officier de la diplomatie publique de l’ambassade des États-Unis d’Amérique en Rdc, chacun des boursiers a eu l’honneur de parler de lui, de son profil et ambitions et aussi de la filière qu’il va aller suivre aux USA. Et après cette étape, ils ont été soumis à la presse pour un échange axé sur leurs projets et apports dans leurs communautés respectives après leur formation, une fois retour au pays.
De retour en Rdc, les boursiers continueront à développer leurs compétences grâce au soutien du département d’État américain par le biais de l’ambassade américaine. Les boursiers ont accès à des possibilités de développement professionnel continu, de mentorat, de réseautage et de formation, de service communautaire et de financement de démarrage pour soutenir leurs idées, leurs entreprises et leurs organisations. A noter que depuis 2012, 150 congolais ont participé à ce prestigieux programme de bourse Mandela Washington




Interdiction de Katumbi d’aller au Kongo Central : Martin Fayulu accuse le pouvoir d’avoir dépassé la ligne rouge

Sur ordre du gouverneur de la province, le président du parti politique Ensemble pour la République, Moïse Katumbi a été interdit de poursuivre son périple vers la province du Kongo Central.

La police a placé une barrière vers la cité de Mitendi, porte d’entrée de la province du Kongo Central. Ce leader de l’opposition a été contraint de retourner à Kinshasa.
Dans un Tweet ce même mardi, Martin Fayulu, le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et développement (Ecidé) fustige ce qu’il qualifie « d’énième dérive dictatoriale” et accuse le pouvoir en place d’avoir “dépassé les bornes“.
Pour lui, il est totalement inacceptable de refuser le droit de circuler à un citoyen congolais.
“M. F. Tshisekedi et ses affidés viennent de dépasser les bornes. Comment refuser à Moise Katumbi, de se rendre au Kongo Central, dès lors que la Constitution dispose dans son article 30 : « Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi. Cette énième dérive dictatoriale est inacceptable”, a-t-il dénoncé.
Comme pour dire que l’ancien gouverneur du Haut-Katanga s’est arrêté à la porte d’entrée du Kongo-Central, où un dispositif policier très remarquable a été déployé, l’empêchant d’accéder à la province.
Pour rappel, Moïse Katumbi avait prévu quelques manifestations populaires, dont un meeting à Mbanza-Ngungu. Cependant, son cortège n’a pas réussi à passer les barrières déployées par le gouverneur.
Jean-Luc Lukanda




Sama Lukonde s’engage à disponibiliser les fonds nécessaires pour la concrétisation du chronogramme du processus électoral

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu en audience, ce mardi 23 mai 2023, à la Primature, le président de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante), Dénis Kadima, pour parler de la suite du processus électoral en République démocratique du Congo.


Cette rencontre entre les deux personnalités intervient juste après la présentation du rapport sur l’audit externe du fichier électoral, désormais déclaré “fiable”, par les experts indépendants tant nationaux qu’internationaux et après le dépôt lundi dans la soirée auprès du VPM de l’Intérieur et sécurité de l’avant-projet de Loi sur la répartition des sièges.
Au cours de cette rencontre où il a été question de faire un tour d’horizon sue l’ensemble du processus électoral, le patron de la Centrale électorale a échangé avec le Chef du Gouvernement de la suite des opérations électorales, conformément au chronogramme de la CENI.
L’on sait que juste après cette étape de la validation du fichier électoral et du dépôt de l’avant-projet de Loi sur la répartition des sièges, le Gouvernement se chargera de présenter le projet de Loi sur la répartition des sièges au parlement pour adoption. Une étape importante qui ouvre la voie à la convocation de l’électorat, prévue par la CENI le 25 juin prochain, pour les élections législatives.
Tout aussi, le président de la Centrale électorale a annoncé le début de la réception et du traitement des candidatures auxdites législatives dans “les semaines qui suivent”.
Pour toutes ces opérations à venir, le Premier Ministre a rassuré le président de la Centrale électorale de l’accompagnement du Gouvernement de la République qui s’est engagé à disponibiliser les fonds nécessaires pour la concrétisation du chronogramme du processus électoral, devant déboucher, au 20 décembre 2023, à la tenue de la présidentielle, des législatives nationales et provinciales.
Signalons que le rapport des auditeurs externes note que : 3 344 183 enrôlés, soit 7,07%, ont été radiés du fichier électoral. Il s’agit de 2 235 798 doublons soit 4,73% ; 976 506 mineurs soit 2,06% ; 140 239 soit 0,2% sont extirpés à cause des photos et enfin, 1559 enrôlés soit 0,0% sont élagués pour données test. En définitive, le fichier électoral de la CENI contient les données validées et fiables, estimées à 43 955 181 électeurs, découlant des statistiques brutes au départ de 47 299 364 enrôlés.




Ituri : Réduction de 21% des violations et atteintes aux droits de l’homme

Un rapport annuel publié aujourd’hui par la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONSUCO) révèle qu’en 2022, il y a eu une réduction de 21% des violations et atteintes aux droits de l’homme dans la province de l’Ituri, dans l’Est de la République Démocratique du Congo par rapport à 2021, mais les attaques contre les civils ont fait plus de victimes.
“Cette réduction des violations et des atteintes en 2022 par rapport à l’année précédente est attribuable aux efforts des autorités nationales avec le soutien de la MONUSCO et de l’armée ougandaise », a déclaré Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC et Cheffe de la MONUSCO.
« Cependant, c’est avec regret qu’il a été documenté au moins 1.089 victimes d’exécutions sommaires (786 hommes, 165 femmes et 138 enfants), une augmentation de 28 % par rapport à l’année précédente. Je condamne avec la plus grande fermeté ces attaques contre la population civile dans la province de l’Ituri et exhorte les autorités congolaises à traduire les auteurs en justice. Je réitère également l’engagement de la MONUSCO à contribuer à ces efforts », a-t-elle déclaré.
Le rapport indique que la majorité des exécutions ont été perpétrées par des membres des groupes armés ADF, CODECO et Zaïre.
La restriction de l’accès humanitaire a poussé les organisations humanitaires à fermer leurs bureaux ou à suspendre leurs opérations dans la province. Ce qui empêche les populations de recevoir l’assistance humanitaire, note le rapport. Il indique qu’il y a eu 40 incidents de sécurité affectant directement le personnel ou les biens humanitaires dans la province entre janvier et décembre 2022.
Au moins trois travailleurs humanitaires ont été tués, quatre blessés et quatre enlevés au cours de l’année. En outre, au moins six sites de déplacés internes ont été attaqués, quatre par des membres de la CODECO et deux par des auteurs non identifiés, entraînant la mort d’au moins 126 déplacés internes, dont au moins 37 enfants.
Il y a également eu 19 attaques contre des écoles et 11 contre des hôpitaux au cours de l’année, toutes perpétrées par des membres de groupes armés. Ce qui réduit encore plus les services sociaux de base fonctionnels dans la province.
Les autorités congolaises ont pris des mesures pour lutter contre les groupes armés et protéger les civils. Une stratégie d’engagement des membres des groupes armés dans le processus de paix, notamment à travers le Programme de démobilisation, désarmement, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) a été initiée au deuxième trimestre de 2022. Cependant, le retard dans sa mise en œuvre a ébranlé la confiance des populations locales et des groupes armés.
« Je salue la tenue de consultations nationales sur la justice transitionnelle dans la province du Bas-Uélé et appelle les autorités à les tenir également dans les autres provinces, en vue de développer une politique nationale holistique et centrée sur les victimes », a ajouté Bintou Keita.
« Je réitère l’appel du Secrétaire général de l’ONU aux groupes armés pour qu’ils déposent les armes et rejoignent le P-DDRCS. J’appelle également les autorités à mettre en œuvre la justice transitionnelle”, a-t-elle conclu.




L’Ong Speak Up Africa et la FIIM lancent le « Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé »

L’Ong internationale « Speak Up Africa » (Sua) et la Fédération internationale de l’industrie du médicament (FIIM) ont procédé le lundi 22 mai 2023 à Dakar, capitale de la République du Sénégal, au lancement de la deuxième édition du « Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé ».

Selon la Directrice exécutive de Speak Up Africa, Mme Yacine Djibo, qui l’a confirmé lors d’un point de presse, tenu conjointement avec la FIIM en présence de la ministre d’Etat en charge de la Santé du Sénégal, le professeur Awa Marie Coll-Seck, les lauréats bénéficieront d’un financement, d’un programme de mentorat, d’une communication stratégique et du support d’experts en matière de propriété intellectuelle pour protéger et développer leurs innovations. Aussi, les lauréats auront accès à un réseau de supporters et de partenaires travaillant dans les domaines du numérique, de la santé et des médias.
« Si la première édition a permis de mettre l’accent sur les professionnels du secteur de la santé qui ont travaillé sans relâche en pleine crise de Covid-19, les propositions de cette année doivent être focus sur la couverture sanitaire universelle en Afrique, c’est à dire, l’accès à l’ensemble des services de santé de qualité sans risque de difficultés financières, garantissant ainsi la santé pour tous et partout », avait déclaré la directrice exécutive de Speak Up Africa avant de souligner ceci : « Les candidatures féminines et celles des pays francophones sont vivement encouragées car ces taux était faible lors de la première édition. Nous espérons aussi aller au-delà des 30 pays africains qui avaient postulés».
L’objectif de ce Prix, a dit le directeur général adjoint de la FIIM, M. Greg Perry, est de soutenir les jeunes entrepreneurs du secteur de la santé en Afrique en leur offrant des opportunités financières et en nature pour développer leurs idées commerciales, proposer des solutions prometteuses et permettre aux jeunes d’accroître leur potentiel en tant qu’acteurs de changement.
S’exprimant à son tour, le professeur Awa Marie Coll-Seck a fait savoir que 40.000 personnes en Afrique n’ont pas eu accès aux services de santé de qualité en 2022 et 100 millions de personnes sont au seuil de la pauvreté. « Ces innovations technologiques et scientifiques permettront non seulement de toucher davantage les populations, de contribuer à leur bien-être, mais aussi de mettre en lumière la grande intelligence de nos jeunes chercheurs africains », a-t-elle indiqué avant d’encourager une participation massive de jeunes.
Les candidatures sont enregistrées du 22 mai au 25 juillet 2023 à l’adresse suivante : www.africayounginnovatorsforhealth.org. Les candidats doivent être âgés entre 21 et 35 ans inclus.
Le Prix 2023 prendra en compte quatre lauréats avec un soutien financier d’un montant total de 90 000 dollars américains pour développer davantage leurs innovations, ainsi qu’un programme de mentorat de trois mois avec des leaders issus du monde de l’entreprise et des conseils stratégiques sur les droits de propriété intellectuelle fournis par l’un des meilleurs cabinets d’avocats d’Afrique. Contrairement à la première édition du Prix, les quatre lauréats, un homme et une femme recevront le premier prix, de même pour le second prix, ce qui garantira une plus grande égalité entre les sexes et constituera le fondement d’une Couverture sanitaire universelle où personne n’est laissée pour compte.
Le Prix africain des jeunes innovateurs pour la santé est un programme qui vise à soutenir les jeunes entrepreneurs de la santé à travers l’Afrique en les dotant des moyens financiers et humains afin de faire progresser les innovations prometteuses en matière de soins de santé pour l’amélioration des conditions de vie des communautés.
Lancée en 2021, la première édition du Prix récompensait les solutions permettant de soutenir, équiper, protéger et former les professionnels du secteur qui étaient en première ligne sur le terrain pour protéger et prodiguer des soins aux populations durant la pandémie de COVID-19. Tandis que pour cette édition, les candidats doivent être en mesure de démontrer qu’ils ont développé un produit ou un service de santé minimum viable ou développent actuellement un tel produit ou service, présentant un potentiel de croissance et pouvant contribuer à la réalisation de la Couverture sanitaire universelle.
Le jury est composé de personnalités qui exercent une influence sur le système de soin de santé en Afrique à travers la politique, l’innovation et les affaires.
Rappelons que l’édition 2021 du Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé avait enregistré 300 candidatures dont 60 sélectionnées.
Prince Yassa