Sahara : Le soutien du Brésil à la proposition d’autonomie en cohérence avec les résolutions du CS de l’ONU

Le soutien du Brésil à la proposition d’autonomie au Sahara marocain présentée par le Royaume, est en cohérence avec les résolutions du Conseil de Sécurité (CS) de l’ONU et la position de la communauté internationale, a souligné, mardi à Brasilia, le député fédéral brésilien, Tiao Medeiros.
“Le soutien du Brésil à la proposition d’autonomie, considérée par la communauté internationale comme sérieuse, pragmatique et crédible, sera cohérent avec les résolutions du conseil de sécurité de l’ONU et compatible avec la position de la communauté internationale” sur cette question, a indiqué le membre de la Chambre basse (Parti des Progressistes) lors de l’installation du groupe d’amitié Maroc-Brésil, dont il assume la présidence.
Le représentant de l’Etat de Parana (sud) a souligné que le groupe d’amitié parlementaire vise à renforcer la coopération entre les Parlements des deux pays, promouvoir les liens commerciaux et culturels et établir des échanges et des visites pour enrichir le partenariat bilatéral.
Il a noté que les accords signés entre les deux pays, notamment dans le domaine de la promotion des investissements, permettront de diversifier les domaines de coopération, soulignant l’importance cruciale du Maroc pour le Brésil, où les engrais marocains contribuent à l’essor de l’agriculture locale.
Pour lui, la solidité des relations entre les deux pays “tient des valeurs et principes démocratiques qu’ils partagent, comme la lutte contre le racisme et le rejet de l’autre”.
En effet, les deux pays “partagent des positions convergentes sur des questions d’intérêt mondial, comme le développement durable, la lutte contre le changement climatique et la promotion de la paix et de la sécurité”, a-t-il ajouté, précisant que “le Maroc a toujours soutenu le Brésil pour obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU”.
Les autres députés intervenant lors de cette cérémonie se sont félicités de l’excellence des relations de coopération entre les deux pays et leur caractère séculaire, évoquant les multiples opportunités à même de donner plus d’élan au partenariat maroco-brésilien.
Les membres de la Chambre des députés du Brésil ont également affirmé leur engagement à orienter l’action parlementaire vers la consolidation de la coopération entre les deux pays et la défense des intérêts mutuels.
Pour sa part, l’ambassadeur du Maroc à Brasilia, Nabil Adghoghi, a exprimé sa “satisfaction” à l’égard de la coopération tous azimuts entre les deux pays qui nourrissent une grande ambition d’élever le niveau de partenariat, une ambition portée également par une contribution parlementaire dans le cadre du groupe d’amitié.
“Le Brésil et le Maroc ont réussi à développer, ces dernières années, un partenariat stratégique multiforme, soutenu par un cadre juridique complet”, a-t-il ajouté, citant des accords dans les domaines de l’investissement, de la défense et de la coopération judiciaire.
Le diplomate marocain a rappelé dans ce sillage que les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré un record historique l’année dernière, soulignant les diverses opportunités qui s’offrent notamment dans les secteurs industriels, logistiques, agricoles, touristiques, entre autres.
Il a assuré que le Brésil et le Maroc continuent d’élargir les domaines de leur coopération technique qui vont de l’E-gov à la formation professionnelle, en passant par les énergies renouvelables, l’hydrogène vert, la recherche agronomique et l’océanographie.
D’autre part, M. Adghoghi a souligné les efforts de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans la défense de la diversité et du dialogue interreligieux et interculturel, ainsi que Son apport dans le soutien à la cause palestinienne, à la lutte contre le changement climatique et à la conception de réponses efficaces à la question migratoire.
S’agissant de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, M. Adghoghi a souligné le soutien du Maroc aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel et son engagement auprès des Nations Unies à reprendre le processus des tables rondes réunissant toutes les parties (Maroc, Algérie, Mauritanie et le polisario), sur la base de la résolution 2654 adoptée en octobre 2023. Il a également mis en avant le soutien international croissant à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc.
Ce groupe d’amitié parlementaire Brésil-Maroc, qui comprend des députés brésiliens de différents bords politiques, dont le Parti des travailleurs (gauche, au pouvoir), est le deuxième du genre créé au niveau de l’institution législative depuis les élections d’octobre dernier, après celui installé il y a trois semaines au niveau du Sénat.
Mapexpress.ma




Créer des richesses et des champions locaux: Vodacom Congo et l’ARSP s’engagent

Il nous revient que la société des télécommunications Vodacom Congo est disposée à collaborer avec l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP) en RDC.

Au cours d’une rencontre, les Directeurs généraux de ces deux entreprises ont parlé des activités de contrôle du respect de la loi sur la sous-traitance dans tous les secteurs de l’économie de la RDC.

Selon notre source, le Directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb et le Directeur général de Vodacom Congo, Khalil-Al-Americani ont convenu de collaborer lors dudit contrôle.

« Nous avons tenu à rencontrer le Directeur général Miguel Kashal pour l’écouter et avoir sa vision sur la meilleure façon d’implémenter la loi sur la sous-traitance en ligne avec ce que le Président de la République a demandé à l’industrie et au secteur public de faire », a déclaré le responsable numéro un de Vodacom.

Il a ajouté : « Nous apportons notre soutien réel pour la bonne implémentation de la loi sur la sous-traitance qui va permettre à nos économies de se développer ».

La rencontre entre les deux personnalités a été une occasion pour Vodacom de réitérer son soutien et son alignement stratégique par rapport à la loi sur la sous-traitance. Vodacom Congo se base sur le principe : « créer des richesses et des champions locaux a démontré dans d’autres pays d’Afrique et le reste du monde que cela rapporte de la richesse au pays et que naturellement cela profite à tous les opérateurs économiques qu’ils soient publics, privés ou para-étatiques ».

L’ARSP a invité les entreprises concernées par le contrôle de réglementation dans le secteur de la sous-traitance à collaborer avec les inspecteurs déployés pour la réussite de ladite mission de contrôle.
JMNK




Prise en charge du VIH/SIDA pédiatrique La Rdc a validé son Plan opérationnel conformément aux recommandations de l’Alliance globale

Le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) a organisé hier jeudi un atelier de restitution des travaux de Dar-es-Salaam en République unie de la Tanzanie sur le lancement de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants d’ici à 2030, et de la validation de son plan opérationnel.

Selon le Chef de Division prise en charge du PNLS, le Docteur Patricia Nyembo, il était question de faire la restitution de la mission de Dar-es-Salaam où le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA est allé avec les autres pays au groupe de 12 pour valider les drafts des plans de chacun de pays et recevoir des recommandations pour sa finalisation.
Ainsi, à l’issue d’une journée intense, les participants parmi lesquels les délégués des Ong du secteur de la santé, les partenaires d’appui et au développement ainsi que ceux des ministères avec en tête celui de la Santé publique, hygiène et prévention, ont validé le Plan opérationnel de la lutte contre le VIH/SIDA chez les enfants en République démocratique du Congo.
« Ce plan est juste une boussole qui va permettre à tout partenaire intervenant dans la thématique prise en charge d’y retrouver les activités prioritaires sur lesquelles il faut appuyer pour que nous puissions lever le boulot de l’étranglement qui fait qu’aujourd’hui le pays a une faible performance par rapport à la prise en charge pédiatrique et cette performance est imaginée aujourd’hui à 27% (…) », s’est réjouie le chef de Division «  Prise en charge » du PNLS, le Docteur Patricia Nyembo.
S’exprimant à cet effet, le Docteur Faustin Kitetele de la pédiatrie de Kalembe lembe, s’est félicité de la tenue de cette rencontre mais surtout de la validation de ce Plan opérationnel, qui balise la voie pour le rendez-vous de 2030.
« C’est un rêve comme le docteur Patricia venait de le dire, on peut déclarer que le Plan opérationnel pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants a été validé ce jour. Mon rêve maintenant est qu’en 2030 qu’elle fasse la même déclaration en disant que le SIDA pédiatrique est éliminé en République démocratique du Congo, c’est mon plus grand rêve », a-t-il lancé.
Prince Yassa




Conformément à son calendrier publié le 26 novembre 2022: La CENI dépose l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges chez Peter Kazadi

A la tête d’une délégation composée des membres de l’assemblée plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Président Denis Kadima Kazadi a déposé l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges auprès du Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Peter Kazadi.

Une étape déterminante du processus électoral qui tourne définitivement la page de la Révision du Fichier Électoral, conduisant vers l’ultime étape de réception et traitement des candidatures, a souligné la plus haute hiérarchie de la Centrale électorale.
“Nous sommes venus déposer l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges au niveau national, provincial et local. Cette étape nous conduit droit vers la phase de la réception et du traitement des candidatures. Nous avons déposé l’avant-projet de loi auprès du Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur pour le soumettre au gouvernement, qui à son tour va l’acheminer au Parlement afin qu’il soit adopté après débat bien évidemment”.
Le cheminement du processus ne connaîtra aucune souffrance une fois la loi promulguée.
“Après la Révision du Fichier Électoral, nous connaissons maintenant le nombre des personnes inscrites sur la liste. Dès qu’il y aura la loi sur la répartition des sièges, nous allons convoquer l’électorat pour la députation nationale et plus tard pour les provinciales et les élections locales, le 1er septembre interviendra celui du Président de la République. Donc, il n’y a plus rien qui puisse nous arrêter, nous sommes vraiment dans la ligne droite vers les élections”, a clarifié Denis Kadima Kazadi.
En rappel, cet avant-projet de loi a été adopté par l’assemblée plénière de la CENI le dimanche 21 mai 2023.




Isaac Bazié : « Je vois en Chine le développement économique et l’amélioration substantielle de la vie des gens »

CGTN Français a récemment interviewé à Beijing le professeur Isaac Bazié, qui vient de finir un échange à l’Université de Beijing. Il a déclaré avoir vu, en Chine, l’éradication de la pauvreté absolue, le développement de l’économie chinoise et l’amélioration substantielle de la vie des gens, ce qui fournit des sources de réflexion novatrices pour les modèles de développement des pays africains.

D’après lui, si l’Afrique ne peut pas copier le modèle chinois, elle peut s’en inspirer. “Il faut comprendre et pas copier, pas pour copier. Il ne s’agit pas de copier l’Asie, ni pour l’Asie de copier l’Afrique, mais de rentrer dans un dialogue dans lequel nous n’avons pas le fardeau de cette colonisation, de cette histoire difficile d’une part, et d’autre part, de rentrer dans un dialogue dans lequel nous avons des choses en commun pour partager nos réflexions de manière innovante et trouver des solutions qui vont nous profiter”, a-t-il déclaré.

Il estime également que dans le cadre de la construction “la Ceinture et la Route” de haute qualité, la coopération entre la Chine et le Burkina Faso a été fructueuse dans le domaine des infrastructures, des échanges culturels, etc. “Donc l’appui de la Chine dans ces dernières années, depuis, donc, les cinq ans : j’ai eu l’occasion, évidemment, puisque je travaille sur l’Afrique, l’Asie et la Chine, en Afrique et au Burkina, j’ai eu l’occasion d’observer comment, donc, il y a un effort de s’investir et de comprendre les réalités et les besoins du pays, les priorités, et de travailler en collaboration avec les autorités pour justement aller dans le sens d’un développement qui est celui des Burkinabés tel qu’ils aimeraient l’avoir avec l’appui d’un pays ami qui est là. Donc il y a la question des infrastructures, par exemple la construction notamment de ce grand hôpital en cours dans la région de Bobo-Dioulasso, et il y a un appui direct aux populations défavorisées actuellement. Alors donc tout cela, ce sont d’excellentes initiatives, et le déploiement de structures qui vont permettre que les Burkinabés et les Chinois se comprennent mieux à travers les échanges culturels. Ceci aussi est très, très important”, a-t-il déclaré.

D’après lui, au Burkina Faso, le recensement de 2019 a montré que sur une population de plus de 20 millions, près de 80 % de la population a moins de 35 ans. Une population aussi jeune a besoin d’être formée, d’être employée. Ce n’est pas un problème, c’est une solution au développement du pays. Il pense que dans ce rapport-là, la Chine peut contribuer à l’éducation et au développement de programmes de manière à ce qu’on puisse employer les jeunes, leur donner un avenir chez eux et leur permettre de contribuer fièrement au développement de leur pays. Il a déclaré attendre beaucoup des futurs échanges et de la coopération entre les deux pays dans divers domaines.

Interview exclusive avec Isaac Bazié, chercheur canadien d’origine burkinabè, professeur à l’Université du Québec à Montréal et expert en relations Afrique-monde
Source : CGTN




Coopération sino-congolaise Éviter de piéger le séjour de Félix Tshisekedi en Chine…

Sauf imprévu, le Chef de lEtat effectue incessamment son premier voyage d’Etat au pays de l’Empire du Milieu. Un déplacement attendu depuis 2020, mais mis en veilleuse à cause du Covid-19 ; la Chine ayant fermé ses frontières deux ans durant…

Pour les avoir ouvertes officiellement en janvier 2023, Pékin permet à sa diplomatie de rétablir des visites en présentiel. Doù celle du Président Xi Jinping en Russie, tout comme celles de ses homologues français Emmanuel Macron, brésilien Lula et gabonais Ali Bongo rien quau mois davril dernier en Chine.
On ne peut même pas comptabiliser le nombre de visites effectuées par le ministre chinois des Affaires étrangères dans plusieurs pays du monde et celui de ses collègues ayant séjourné en Chine au cours de ces quatre derniers mois.
Quoi de plus normal que ce soit le tour du Président de la République Démocratique du Congo de le faire, lui qui s’est déjà rendu plus d’une fois aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en France, et une fois en Russie, pour ne citer que les Etats membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu.
Quand on connaît la position adoptée, affichée et assumée par Pékin au sein de cet organe où l’axe occidental a visiblement réussi à amener les siens à « lâcher Kinshasa » par rapport à la question sécuritaire de l’Est de la RDC, rien ne justifie la chinophibie suscitée et développée par certains faiseurs d’opinion congolais au cours de ces dernières années.
Certes, « vieille » d’une cinquantaine d’années seulement, la coopération sino-congolaise n’est pas exempte de critiques. Mais, de là à lui attribuer tous les péchés d’Israël, et le faire en plus par procuration en présentant la Chine en ogresse de l’Afrique en général et de la RDC en particulier, c’est là que le bât blesse.
Aussi, loccasion est-elle indiquée le rappeler : si la Chine nétait pas intervenue en 2008 dans le contrat « infrastructures/mines », le Congo aurait peut-être disparu de la carte du mode dans sa configuration de 1960. Ceci de un.
De deux, choisir précisément le moment où le Chef de l’Etat s’apprête à se rendre en Chine pour se rappeler au souvenir de l’opinion avec des « performances » dont celle d’avoir épinglé une entreprise congolo-chinoise, et cela pendant qu’on a conscience d’avoir violé délibérément les règles établies, c’est agir comme si on reste déterminé à mettre Félix Tshisekedi en position délicate devant ses interlocuteurs.
En effet, ce n’est pas un fait du hasard que ce soit à ce moment quon évoque les performances d’un service public avec la moitié du texte en publication dans les médias consacrée à la coopération sino-congolaise mise à mal.
Ça revient, ni plus ni moins, qu’à poignarder au dos le Président de la République.
On ne peut pas, en toute logique, se réclamer de Félix Tshisekedi et mettre en même temps la peau de banane sur son chemin alors qu’on est sait que dans son programme de séjour en Chine, le Chef de lEtat aura des rencontres de haut niveau avec des grands du monde politique, du monde économique et du monde socio-culturel chinois.
La Chine d’aujourd’hui, c’est un partenaire qui pèse sur tous les plans. C’est auprès delle que toutes les puissances économiques de l’Amérique à l’Océanie et de l’Asie à l’Europe, qui se battent et se combattent pour accroître leur emprise sur l’Afrique, vont chercher des capitaux frais et des technologies nouvelles pour rester en pole position.
Rien ne peut, par conséquent, justifier le sabotage de la visite de Félix Tshisekedi.
Dailleurs, une tradition sest instaurée depuis la rencontre de Mobutu avec Mao en 1972 : à lexception de Joseph Kasa-Vubu, tous les autres Chefs dEtat ont visité la Chine. Laurent-Désiré Kabila en 1997 et Joseph Kabila en 2015.
Huit ans après, une nouvelle visite ne peut quêtre souhaitée. Les circonstances (pour dautres la Providence) font que Félix Tshisekedi et Xi Jinping soient les deux premiers Présidents de la République à saluer la célébration du Cinquantenaire de la coopération sino-congolaise.
Après le « tête-à-tête » au téléphone, un face-à-face mérite plutôt dêtre encouragé.

R.D.




M. Bourita souligne l’engagement du Maroc dans le renforcement de la résilience institutionnelle en Afrique

Le Maroc est engagé dans le renforcement de la résilience institutionnelle en Afrique, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
“De la parole à l’acte, notre action au sein du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) depuis 2022 s’est concentrée sur la mise en exergue des interdépendances entre résilience institutionnelle, stabilité et prospérité de l’Afrique”, a souligné M. Bourita dans une allocution à l’ouverture des travaux du 2ème cycle de formation des observateurs africains des élections, qu’il co-préside avec le Commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité, de l’UA, Bankolé Adeoye.
Ce 2ème cycle reflète un des aspects les plus importants de la coopération avec le département des Affaires politiques, la paix et la sécurité à l’UA, a indiqué le ministre, notant que depuis son retour à l’Union africaine, le Maroc travaille en partenariat avec le Commissaire Bankolé qui est à la tête de ce département, sur un certain nombre de sujets comme le nexus paix et le changement climatique et cette formation des observateurs des élections.
Et d’ajouter que ce 2ème cycle de formation coïncide également avec la Journée de l’Afrique qui sera célébrée dans deux jours.
“Nous sommes en train de nous inscrire dans les priorités du département et d’essayer d’accompagner les actions de ce ministère dans le cadre d’un partenariat constructif pour que l’Afrique, à travers l’UA et ce département, puisse s’appuyer sur les États membres”, a-t-il fait savoir.
“Cette volonté émane des Très Hautes Orientations qu’a données SM le Roi Mohammed VI, pour contribuer avec tous les Africains qui le souhaitent à l’émergence d’une Afrique qui prend en main ses propres processus électoraux et se dote, pour cela, de capacités institutionnelles solides et crédibles pour les valider”, a dit M. Bourita.
Il s’est également félicité “de voir le nombre de participants cette année, qui est presque le double de l’année précédente, ce qui signifie que cet exercice s’est avéré pertinent également pour les participants et pour le département des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité”.
“Ce 2ème cycle se déroule dans un contexte africain assez particulier, d’abord le contexte de crises multiples que l’Afrique, comme le reste du monde, est en train d’affronter, crise sécuritaire, sanitaire, politique et économique”, a-t-il précisé.
Ledit cycle se déroule également dans une année électorale par excellence en Afrique avec au moins 16 élections qui se déroulent au cours de cette année, a-t-il fait remarquer, ajoutant que “les élections et la bonne gouvernance en Afrique sont parfois positives, parfois ambigües, des progrès importants et certains sont réalisés dans des pays, tandis que des interrogations sont également constatées dans d’autres pays”.
Le Maroc n’a cessé d’alerter sur le nexus gouvernance/sécurité, a affirmé le ministre, notant qu’il “n’est de meilleure voie pour ‘faire taire les armes’, que de laisser parler la démocratie par des élections libres. C’est là le ‘point de bascule’ vers un programme durable et robuste de gouvernance”.
Il n’est pas l’ombre d’un doute sur l’adhésion principielle de tous les États africains, sans exception, aux valeurs universelles de démocratie et de bonne gouvernance, a-t-il fait remarquer.
“La responsabilité politique ne s’arrête pas aux valeurs, mais commence avec elles : pour mieux les mettre en œuvre”, a noté le ministre, expliquant que cela a mené le Maroc à porter plusieurs initiatives visant à renforcer les capacités institutionnelles de l’UA, mais aussi de ses États membres.

“Si l’axiome de l’UA est -à juste titre- de prévenir les ‘changements anticonstitutionnels’, il faut alors que chaque État membre en crée les conditions, dans son propre ordre interne – politique, constitutionnel et légal. Ce n’est que comme cela que les principes et les valeurs peuvent avoir une force en interne et une autorité à l’international”, a-t-il poursuivi.
L’engagement du Maroc a donné tout autant de place aux mécanismes et processus de renforcement des capacités en matière de bonne gouvernance et plus particulièrement dans les domaines des élections, a indiqué M. Bourita, soulignant que l’organisation de ce cycle est “la démonstration concrète de l’engagement du Maroc”.
Par ailleurs, M. Bourita a présenté, durant son intervention, le processus électoral du Royaume, qui depuis des décennies, a fait le choix de construire un modèle de société démocratique et moderne, basé sur l’État de droit, la participation de tous les citoyens à la vie politique, la séparation des pouvoirs, la décentralisation du pouvoir et l’instauration des mécanismes de contrôle et de bonne gouvernance.
Le Royaume du Maroc abrite du 23 au 26 mai le deuxième cycle de formation des observateurs africains des élections, une étape importante dans la consolidation du partenariat Maroc-Union africaine dans le domaine du soutien à la gouvernance politique en Afrique.
Suite au succès de sa première édition, ce 2ème cycle est également marqué par une augmentation du nombre des bénéficiaires, passant de 32 à 61, dont 41 observateurs issus des cinq régions du continent auxquels s’ajouteront 10 jeunes observateurs marocains.
Mapexpress.ma

 




A Kinshasa : Kibassa Maliba lance les activités d’Africa Congo Internet Échange

Le ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la communication, Augustin Kibassa Maliba, a procédé au lancement des activités d’Africa Congo Internet Échange, à Kinshasa.

Dans son mot, Augustin Kibassa Maliba a exprimé son “plaisir de prendre la parole en ce jour du lancement du plus grand point d’échange d’Afrique centrale en terme de capacité et de gestion du trafic Internet de la sous-région”.
“Nous nous réjouissons de voir que Africa Congo Internet Exchange, (ACIX en sigle), que nous lançons aujourd’hui naisse d’un partenariat entre DE-CIX, qui est le plus grand écosystème d’échange internet au monde, et le fournisseur d’accès internet United SA et ce pour le bien de la population congolaise en particulier et celle de la sous-région en générale”, a déclaré le ministre des PTNTIC.
A l’en croire, “ceci démontre que les deux partenaires ont compris la pertinence des atouts que représente la position géostratégique de notre pays au centre de l’Afrique et qui fait de lui un carrefour naturel et l’un des plus grands transitaires d’échanges des télécommunications et des données numériques du monde”.
Il a en route rappelé que “les infrastructures des télécommunications actuellement présentes sur le territoire de la République Démocratique du Congo ne permettent pas d’assurer une connexion suffisante de la population, à des prix attrayants”.
“C’est pour cette raison qu’aligné sur la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, je cite : « faire du numérique congolais un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social », le Gouvernement de la République conduit par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge s’engage à travers ma modeste personne à faciliter et à soutenir toutes actions enclin à donner accès à un internet haut débit à la population et ce, à un coût abordable en mettant en œuvre les infrastructures adéquates qui répondent aux exigences d’une économie forte et prospère pour notre pays”, a fait savoir le patron des PTNTIC.
Le point d’échange internet aujourd’hui lancé poursuit Kibassa, “est un pilier du renforcement de la connectivité sur notre territoire”.
“En effet, c’est une composante incontournable pour optimiser les coûts et améliorer la qualité du réseau internet de notre pays. Il vient rejoindre les trois autres points Kinix, Lubix et Gomix déployés par l’ISPA. Ici, il s’agit donc d’une infrastructure physique qui permet aux fournisseurs d’accès internet (FAI) de s’interconnecter directement les uns aux autres, en un même endroit et d’échanger du trafic internet entre leurs réseaux grâce à des accords mutuels. L’accès aux sites web et au trafic internet national, seront plus rapides, car les communications n’auront plus besoin de transiter par l’étranger et cela favorisera la création et l’hébergement de contenus locaux”, a-t-il martelé.
Le ministre des a par ailleurs “remercié et félicité les équipes du projet Africa Congo Internet Exchange, ACIX ainsi que les partenaires DE-CIX et United SA pour la matérialisation de ce projet qui apporte beaucoup d’avantages à notre population”.
“Je ne saurais terminer mon allocution sans encourager l’ASBL “Internet pour tous” à bien prendre soin de la gestion de l’ouvrage et de rester fidèle de sa mission qui est celle de faire de cet ouvrage, un point d’échange neutre et communautaire”, a-t-il conclu.




Félix Tshisekedi attendu en Chine pour une visite d’Etat

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a quitté Kinshasa, ce mardi 23 Mai 2923, en fin de matinée pour, une visite d’Etat de 4 jours en République Populaire de Chine.
Cette première visite d’Etat du Président Tshisekedi accompagnée de la Distinguée Première Dame Denise Nyakeru, sera marquée par la rencontre en tête-à-tête, le 26 mai à Pékin avec son homologue Chinois Xin Jinping.
Invité par les officiels chinois, le Président Félix Tshisekedi entend échanger avec son homologue sur la redynamisation des relations bilatérales sino-congolaises.
“Nous voulons un partenariat d’Etat à État, nous souhaitons retrouver cette Chine qui a laissé ses traces indéniables au Congo avec le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs, etc.”, a lancé un membre de la délégation présidentielle congolaise au moment de quitter Kinshasa.
A l’occasion du 50eme anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques sino-congolaises en novembre 2022, le Président Tshisekedi a, dans un entretien téléphonique avec le président Xin Jinping, “salué les relations bilatérales tout en évoquant sa détermination d’approfondir sans cesse l’amitié traditionnelle entre les deux pays et à promouvoir le partenariat stratégique RDC -Chine pour obtenir des nouveaux résultats dans l’intérêt des deux peuples “.
Pour sa première visite d’Etat en Chine, le Président Tshisekedi a un agenda très chargé. Outre les hauts dirigeants chinois, le Président Félix Tshisekedi va consacrer un peu plus de temps pour des échanges économiques avec le monde des affaires.
Après Pékin/Beijing, le président Félix Tshisekedi est attendu à Shanghai, Hong-Kong et Shenzhen. A cette dernière étape, le Président de la Rdc devrait rencontrer des entrepreneurs chinois dont le géant de la téléphonie Huawei.
Il est prévu la signature d’un accord de coopération entre la RDC à travers le ministère du Numérique et la chinoise Huawei. La présence des membres du cabinet du Chef de l’Etat et de près de dix membres du gouvernement central présage de la diversité des dossiers à traiter en Chine.
Le Vice-Premier ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, le VPM des Affaires Étrangères Christophe Lutundula, la ministre d’Etat à l’Environnement Ève Bazaiba, le ministre des Finances Nicolas Kazadi, la ministre des Mines Antoinette N’samba, le ministre du Numérique Eberande Kolongele et le ministre de Communication et Médias Patrick Muyaya sont dans la suite du président Tshisekedi.
En 2008, la RDC a signé un partenariat économique avec un groupe des entreprises chinoises pour une exploitation des minerais contre les infrastructures. Qualifié de contrat léonin, ce contrat chinois n’a pas produit les résultats attendus. Sur base d’un rapport parlementaire et celui de l’IGF, il a été recommandé une renégociation de ce contrat.




Enfin, Tshisekedi en Chine

Attendu en Chine depuis 2020, la visite du président de la République, Félix Tshisekedi a été repoussé à cause de la Covid-19 qui avait obligé les autorités chinoises à fermer leurs frontières pour mieux se protéger. C’est seulement lorsque les frontières ont été ouvertes, que les deux parties ont organisé ce voyage attendu par les Congolais. C’est dans ce contexte que le président congolais a quitté Kinshasa, ce mardi 23 mai 2923, en fin de matinée pour, une visite d’Etat de 4 jours en République Populaire de Chine. Il nous revient que pour cette première visite d’Etat du Président Tshisekedi accompagnée de la Distinguée Première Dame Denise Nyakeru, sera marquée par la rencontre en tête-à-tête, le 26 mai à Pékin avec son homologue Chinois Xin Jinping.
Comme on peut bien le constater, cette visite du président de la République est d’une importance capitale pour plusieurs raisons. Le chef de l’Etat, fort du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) qui a tablé sur le déséquilibre de la convention sino-congolaise, a des arguments pour mieux négocier avec la partie chinoise, qui n’attendait que ce moment pour solidifier leur partenariat.
L’on se souviendra que lors de la quatre-vingt-dix-neuvième réunion du Conseil des ministres du Gouvernement de la République, qu’il a présidé à la Cité de l’Union Africaine, ce vendredi 19 mai 2023, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a rappelé que lors de ses précédentes communications, il avait fait part aux membres du Conseil des conclusions alarmantes des rapports de plusieurs structures étatiques sur la mise en œuvre de la Convention de collaboration signée entre le Groupement d’Entreprises Chinoises et notre pays, le 17 septembre 2007.
Face à ces conclusions, il avait instruit les membres du Gouvernement directement concernés par ce dossier, de travailler conjointement avec son Cabinet ainsi que la société civile, sur les points spécifiques devant faire l’objet des discussions avec la partie chinoise, en vue du rééquilibrage de cet accord pour le rendre véritablement gagnant-gagnant.
Le Président de la République a informé les membres du Conseil que cette équipe de travail a déposé ses conclusions, ce qui permet de lancer dans les prochains jours, des discussions avec nos partenaires chinois.
L’objectif visé est de consolider et d’élargir davantage la coopération Sino-Congolaise en s’appuyant sur des bases saines garantissant les principes de respect mutuel, d’équité et de transparence, profitable à la fois au peuple congolais et au peuple chinois.
C’est pourquoi, le Président de la République a instruit les Ministres concernés pour les négociations prochaines de l’Avenant à la Convention de Collaboration, en l’occurrence le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Finances et la Ministre des Mines, ainsi que son Cabinet, tous membres du Comité Stratégique constitué à cet effet, de convenir et d’organiser avec la partie chinoise, dans un bref délai, l’agenda des discussions et de la signature finale du futur Avenant.
Le Comité Stratégique sera appuyé par l’expertise technique de la Gécamines, de l’Inspection Générale des Finances (IGF), et de l’Agence de Pilotage, de Coordination et de Suivi des Conventions de Collaboration signées entre la République Démocratique du Congo et les partenaires privés (APCSC), et l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE-RDC).
Comme pour dire que lors de son séjour chinois, la question des contrats chinois sera sur toutes les lèvres, le souhait étant de l’améliorer pour la bonne concrétisation du principe gagnant-gagnant dans les affaires entre la Rdc et la Chine.
Redynamiser la coopération
Invité par les officiels chinois, le Président Félix Tshisekedi entend échanger avec son homologue sur la redynamisation des relations bilatérales sino-congolaises. “Nous voulons un partenariat d’Etat à État, nous souhaitons retrouver cette Chine qui a laissé ses traces indéniables au Congo avec le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs, etc.”, a lancé un membre de la délégation présidentielle congolaise au moment de quitter Kinshasa.
A l’occasion du 50eme anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques sino-congolaises en novembre 2022, le Président Tshisekedi a, dans un entretien téléphonique avec le président Xin Jinping, “salué les relations bilatérales tout en évoquant sa détermination d’approfondir sans cesse l’amitié traditionnelle entre les deux pays et à promouvoir le partenariat stratégique RDC-Chine pour obtenir des nouveaux résultats dans l’intérêt des deux peuples “.
Pour sa première visite d’Etat en Chine, le Président Tshisekedi a un agenda très chargé. Outre les hauts dirigeants chinois, le Président Félix Tshisekedi va consacrer un peu plus de temps pour des échanges économiques avec le monde des affaires.
Après Pékin/Beijing, le président Félix Tshisekedi est attendu à Shanghai, Hong-Kong et Shenzhen. A cette dernière étape, le Président de la Rdc devrait rencontrer des entrepreneurs chinois dont le géant de la téléphonie Huawei.
Il est prévu la signature d’un accord de coopération entre la RDC à travers le ministère du Numérique et la chinoise Huawei. La présence des membres du cabinet du Chef de l’Etat et de près de dix membres du gouvernement central présage de la diversité des dossiers à traiter en Chine.
Le Vice-Premier ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, le VPM des Affaires Étrangères Christophe Lutundula, la ministre d’Etat à l’Environnement Ève Bazaiba, le ministre des Finances Nicolas Kazadi, la ministre des Mines Antoinette N’samba, le ministre du Numérique Eberande Kolongele et le ministre de Communication et Médias Patrick Muyaya sont dans la suite du président Tshisekedi.
En 2008, la RDC a signé un partenariat économique avec un groupe des entreprises chinoises pour une exploitation des minerais contre les infrastructures. Qualifié de contrat léonin, ce contrat chinois n’a pas produit les résultats attendus. Sur base d’un rapport parlementaire et celui de l’IGF, il a été recommandé une renégociation de ce contrat.
Renforcer la coopération militaire
C’est une Rdc dont une partie de son territoire est occupée par le Rwanda, qui se rend en Chine, principale soutient de ce pays en guerre au Conseil de sécurité. Nombreux sont les Congolais qui estiment que l’occasion sera indiquée pour la Rdc et la Chine de renforcer leur coopération militaire, avec un soutien très poussé et conséquent du partenaire chinois. La Chine, chez qui tout le monde va non seulement pour s’endetter, mais aussi pour solliciter les armes de la dernière technologie, est bien indiquée pour aider la Rdc à s’affirmer comme une vraie puissance moderne, et restaurer son intégrité territoriale. Pour ce faire, il va falloir, au niveau de la Rdc, de s’affirmer au niveau de la coopération et d’éviter le tâtonnement. La Rdc qui a toujours été au centre des intérêts entre les deux blocs, doit enfin se définir et se décider d’enclencher le développement de son pays, pour le bonheur du peuple congolais. Sinon, l’époque des discours est révolu, à l’exemple des conditionnalités pour bénéficier l’aide au développement, le temps est de nouer des partenariats qui vont permettre l’exploitation des potentialités énormes, développer le pays et trouver des débouchés pour une amélioration des conditions de vie de la population. Si diversifier les partenaires n’est pas tellement un péché dans les relations internationales, la Rdc doit se pencher sur le partenaire qui lui est resté fidèle et qui n’a pas fui le pays malgré les défis énormes liés à l’insécurité ou au sous-développement. La Chine demeure ce partenaire qui comprend mieux la Rdc et ses problèmes, et qui peut faire plus pour améliorer les choses.
Jean-Marie Nkambua