Première rencontre au sommet : Xi Jinping et Tshisekedi pour une coopération sino-congolaise boostée

Personne d’honnête ne peut se targuer pour l’instant de connaître et de maîtriser l’agenda du Président Félix Tshisekedi en Chine dans le cadre de la visite officielle prévue du 24 au 29 mai 2023. Ce qui est par contre connu du grand public, c’est la date du vendredi 26 mai retenue pour un tête-à-tête avec son homologue chinois Xi Jinping et la programmation des étapes de Shenzhen, Shanghai et Hong-Kong, après Pékin…

 

 

Qui vont le recevoir ou qui va-t-il recevoir pendant son séjour ? Pour l’heure, seuls les personnes intéressées le savent.

 

Aussi, il n’y a aucune raison de faire du contrat sino-congolais une fixation comme si la visite en Chine n’a pour objet que ce dossier, comme cela apparaît dans le traitement des informations en rapport avec ce déplacement.

 

Il est vrai, pour paraphraser un média, que « Félix Tshisekedi débute une visite d’État en Chine très axée sur l’économie ». La preuve, c’est la présence, dans sa délégation, sauf le VPM Christophe Lutundula avec son collègue de la Défense nationale et Anciens combattants Jean-Pierre Bemba, des ministres d’Etat en charge des ITPR Alexis Gisaro, de l’Environnement Eve Bazaiba, et des Ministres des Finances Nicolas Kazadi, des Mines Antoinette N’Samba Kalambayi, du Numérique Eberande Kolongele ainsi que celle de la Communication et Médias Patrick Muyaya.

 

C’est la preuve que la visite d’Etat actuelle est au-delà du contrat sino-congolais ayant, quant à lui, pour mérite incommensurable – on ne cessera jamais de le rappeler – d’avoir rendu la RDC fréquentable. En effet, les partenaires dits traditionnels l’aient abandonnée une quarantaine d’années durant, si bien qu’avant ce contrat, le Congo était comme mis à l’article de la mort.

 

 

C’EST JUSTEMENT DE CELA QU’IL S’AGIT

 

La Chine est venue le remettre sur sa position de premier producteur mondial du cobalt, minerai qui, allié au cuivre et au lithium dont regorge son sous-sol, est un élément décisif dans la transition énergétique. Celle qui permet au Chef de l’Etat de présenter la RDC en « pays solution ».

 

« Cette visite d’État se déroule aussi au moment où l’Union européenne et la RDC s’apprêtent à lancer des négociations pour un partenariat sur l’exploitation minière, toujours dans la perspective de la transition écologique », a souligné un média européen qui va révéler que « si la Chine reste la principale destination des produits miniers congolais, d’autres thématiques doivent tout de même être abordées lors de ce déplacement. Des protocoles d’accord vont notamment être signés dans plusieurs domaines dont la communication et le numérique. Des rencontres avec des géants chinois du secteur sont également prévues, dont une avec Huawei, déjà présent en RDC ».

 

Et de conclure : « Avec cette visite d’État, Félix Tshisekedi espère donner un autre élan à la coopération économique et commerciale entre son pays et la Chine ».

 

C’est justement de cela qu’il s’agit. Dans sa dépêche du 25 mai 2023, le site radiookapi.net signale que « CMOC financera également, à hauteur de 610 millions de dollars américains, la construction d’un barrage hybride hydro-solaire d’une puissance de 638 mégawatts dans le bassin du fleuve Lualaba, en vue d’améliorer la desserte des zones minières du Sud de la RDC ».

 

Voilà des réalités du séjour chinois de Félix Tshisekedi à relever. Car avec ces évidences, il est question de faire conserver à la RDC son leadership dans la production minière grâce, naturellement, à la coopération sino-congolaise.

 

 

N.G.

 




Devant les Congolais de Chine : Tshisekedi dénonce un plan de déstabilisation du pays

Devant les Congolais de Chine, le président de la République, Félix Tshyisekedi a dénoncé un complot, mieux un plan de déstabilisation du pays, dont l’opposition aurait la mission de concrétiser, pour plonger le pays dans une insécurité généralisée, un contexte qui ne devrait pas permettre à la CENI d’organiser les élections qui pointent à l’horizon. Cette déstabilisation serait l’œuvre de cet horrible voisin qui a déjà commencé à déstabiliser l’Est du pays. Avec ses pions congolais, il voudrait transposer cette insécurité dans le Haut Katanga et à Kinshasa, dans l’objectif de semer le chaos. Le chef de l’Etat qui a révélé tout ce plan a promis que nous allons nous défendre bec et ongle.

C’est depuis deux jours que le président de la République conduit une forte délégation en République populaire de Chine. Cette visite de travail est l’occasion pour les deux parties de réchauffer les relations et de voir dans quelle mesure la Chine peut aider la Rdc qui est aujourd’hui confrontée à une agression, œuvre de son voisin, le Rwanda. Au cours de cette mission, le volet économique sera largement exploité, dans le souci d’ajuster la convention sino-congolaise afin qu’elle puisse profiter aux Congolais et aux Chinois.

C’est dans ce contexte que le Garant de la nation s’est adressé, comme dans ses habitudes lorsqu’il voyage dans un pays, à la diaspora congolaise. Une diaspora qui ne manque pas de problèmes, dans un pays aux dimensions continentales qu’est la Chine.

Dans ce face-à-face avec les Congolais de la Chine, une question lui a été posée au regard du comportement qu’affiche l’opposition congolaise. « Je ne sais pas finalement ce qu’elle veut, parce qu’elle a dénoncé des choses. Elle a dénoncé la CENI, la Cour Constitutionnelle ! Finalement, ces mêmes opposants ont rejoint quand même le processus », fustige-t-il.

Ceci amène le chef de l’Etat un peu en 2018 lorsque les mêmes opposants étaient en train de dire : « on ne veut pas de la machine à voter, puis à une semaine des élections, ils ont accepté la machine à voter. C’est la même chose », conclut-il.

Le président de la République note que l’opposition dénonce, mais le lendemain, on va s’enrôler et on prend la carte ! « On ne sait pas ce qu’ils veulent. Et ça rejoint exactement les mêmes velléités  de cet horrible voisin qui veut déstabiliser la RDC à l’Est. Et maintenant amener le foyer des tensions au cœur de Kinshasa, tout en comptant sur une ébullition du côté du Katanga », dénonce le chef de l’Etat, qui affirme que nous sommes au courant de tout ça et nous allons nous défendre bec et ongles.

Ce dont je suis sûr, rassure-t-il, nous ne perdrons pas cette bataille. Les élections auront bel et bien lieu à la date prévue par le calendrier et personne ne nous empêchera de le faire.

Soulignons que le président de la République, Félix Tshisekedi, accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru, a échangé  à Beijing avec la Communauté congolaise basée en Chine. Cette rencontre patriotique entre le chef de l’Etat et les Congolais de Chine s’est tenue à l’Ambassade de la Rdc récemment rénovée. Entrepreneurs expatriés, étudiants boursiers, familles résidant en Chine, tous se sont mobilisés pour ce moment d’échanges avec le chef de l’Etat.

Jean-Marie Nkambua




A travers une conversation téléphonique : Tshisekedi et Blinken discutent de l’urgence du retrait et du désarmement du M23

Le secrétaire d’État Antony J. Blinken s’est entretenu le 23 mai avec le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. Ils ont discuté de la violence actuelle et de la situation humanitaire désastreuse dans l’Est de la RDC. Le secrétaire Blinken a exprimé sa profonde préoccupation pour les personnes tuées, blessées, déplacées et rendues vulnérables par la violence. Il a noté les appels des États-Unis au Rwanda pour qu’il mette fin à son soutien au M23 et a réitéré la nécessité pour tous les acteurs étatiques de cesser de collaborer avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et d’autres groupes armés non étatiques.

Selon le porte-parole Matthew Miller, le secrétaire Blinken et le président Tshisekedi ont discuté de l’importance et de l’urgence du retrait et du désarmement du M23 conformément au communiqué de Luanda, et pour toutes les parties de s’acquitter de leurs obligations du Communiqué de Luanda et de s’engager dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.

Le secrétaire a réitéré sa préoccupation concernant les discours de haine et la rhétorique clivante. Il a également souligné le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations, et l’engagement des États-Unis en faveur d’élections libres et équitables en Rdc.




Cantonnement des démobilisés du M23 dans le Maniema : Sama Lukonde dissipe le malentendu et éclaire la religion des autorités traditionnelles

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, ce jeudi 25 mai 2023, à l’Immeuble du Gouvernement, une délégation des chefs traditionnels de la province du Maniema, précisément du Territoire de Kayilo.

La question liée au  désarmement, démobilisation et cantonnement des éléments du mouvement du 23 mars (M23) était au cœur des échanges entre le Chef du Gouvernement Sama Lukonde et ses hôtes avec en tête de la délégation sa Majesté Jean-Paul Maputa président de la communauté autochtone de la ville de Kindu. Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a éclairé la lanterne de ces autorités traditionnelles sur cette question qui a été perçue autrement par plusieurs langues.

Au sortir de l’audience, le chef traditionnel Jean-Paul Maputa s’est exprimé en ces termes : “Nous venons d’échanger avec le Premier Ministre. On a passé en revue certains dossiers qui se passent en province surtout concernant une terre ancestrale qui est de Kayilo, où on annonce le cantonnement des démobilisés du M23. On a choisi la province du Maniema précisément mon territoire de Kayilo où il y a eu beaucoup de choses, beaucoup d’interprétations sans vérité fondamentale. Nous nous sommes dits, en tant que chefs, nous devons passer nous imprégner  de tout ce qui veut se passer sur notre terre ancestrale. C’est la raison pour laquelle nous sommes venus à Kinshasa pour échanger avec le Premier Ministre ».

Et d’ajouter, il nous a dit tout ce que le Gouvernement prévoit, parce que c’est un projet Gouvernemental. Il nous a passé en revue toute la situation et  nous sommes convaincus que de la manière dont il nous a parlé, il n’y a pas d’agenda caché. « Nous disons bienvenu au Premier Ministre parce que nous sommes venus sur son invitation mais aussi celle du Chef de l’État, parce que la province du Maniema n’est pas loin. Le Chef de l’État est le Président de tout le monde, pourquoi pas le Premier Ministre. Donc, la province du Maniema a besoin d’eux pour venir expliquer à la population tout ce qui va se passer parce que c’est un projet Gouvernemental”.




Devant Denis Kadima : Sama Lukonde s’engage à disponibiliser les fonds nécessaires pour la concrétisation du chronogramme du processus électoral

Après la validation du fichier électoral par les experts indépendants, le président de la CENI rend compte au Premier Ministre pour le dépôt au parlement de l’avant-projet sur la répartition des sièges et la suite du processus

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu en audience, ce mardi 23 mai 2023, à la Primature, le président de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante), Dénis Kadima, pour parler de la suite du processus électoral en République démocratique du Congo.

Cette rencontre entre les deux personnalités intervient juste après la présentation du rapport sur l’audit externe du fichier électoral, désormais déclaré “fiable”, par les experts indépendants tant nationaux qu’internationaux et après le dépôt lundi dans la soirée auprès du VPM de l’intérieur et sécurité de l’avant-projet de Loi sur la répartition des sièges.

Au cours de cette rencontre qui a brossé l’ensemble du processus électoral, le patron de la Centrale électorale a échangé avec le Chef du Gouvernement de la suite des opérations électorales conformément au chronogramme de la CENI.

L’on sait que juste après cette étape de la validation du fichier électoral et du dépôt de l’avant-projet de Loi sur la répartition des sièges, le Gouvernement se chargera de présenter le projet de Loi sur la répartition des sièges au parlement pour adoption. Une étape importante qui ouvre la voie à la convocation de l’électorat, prévue par la  CENI le 25 juin prochain, pour les élections législatives.

Tout aussi, le président de la Centrale électorale a annoncé le début de la réception et du traitement des candidatures auxdites législatives dans “les semaines qui suivent”.

Pour toutes ces opérations à venir, le Premier Ministre a rassuré le président de la Centrale électorale de l’accompagnement du Gouvernement de la République qui s’est engagé à disponibiliser les fonds nécessaires pour la concrétisation du chronogramme du processus électoral, devant déboucher, au 20 décembre 2023, à la tenue de la présidentielle,  des législatives nationales et provinciales.

Signalons que le rapport des auditeurs externes note que : 3 344 183 enrôlés, soit 7,07%, ont été radiés du fichier électoral. Il s’agit de 2 235 798 doublons soit 4,73% ; 976 506 mineurs soit 2,06% ; 140 239 soit 0,2% sont extirpés à cause des photos et enfin, 1559 enrôlés soit 0,0% sont élagués pour données test. En définitive, le fichier électoral de la CENI contient les données validées et fiables, estimées à 43 955 181 électeurs, découlant des statistiques brutes au départ de 47 299 364 enrôlés.

 




Sit-in à la CENI : L’opposition échoue encore

Une fois de plus, l’opposition politique, constituée de Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga, a échoué sa deuxième tentative, qui consistait non seulement à mobiliser les Congolais, mais aussi à faire un sit-in à la CENI, pour fustiger ce qu’elle qualifie « de processus électoral chaotique ». Visiblement et comme on a eu déjà à le dire, l’opposition qui n’est pas prête à aller aux élections, veut multiplier les incidents, mieux créer le chaos qu’il attribuerait au pouvoir en place. Une manœuvre dilatoire qui ne passera plus, d’autant plus qu’au niveau de la CENI, le compte à rebours pour l’organisation des élections a déjà commencé. Ayant été informée que la CENI est située dans une zone neutre interdite aux manifestations, l’opposition a usé de la provocation et c’est dans le calme et la courtoisie que les manifestants ont été maîtrisés, même si la Police se retrouve avec 4 blessés dans ses rangs.

Il y a des choses qui ne passeront plus en République démocratique du Congo. Les manifestations inutiles, dont l’objectif est d’exposer les paisibles citoyens et de provoquer le chaos, ne passeront plus. Et ce, lorsqu’on sait que la détermination du pouvoir en place est d’amener au peuple aux élections, qui lui permettront de renouveler les animateurs des différentes institutions de la République.

Ainsi, Kinshasa habitué au calme, a connu un mouvement inhabituel dans la partie comprise entre l’immeuble Equity BCDC dans la commune de la Gombe et la Gare Centrale. Tôt le matin, la Police était déployée dans les périmètres de la CENI, pour empêcher les manifestants à violer cette zone neutre où sont situées les installations de la Centrale électorale.

Et selon un récit fait par la Police, la Ville de Kinshasa a connu, ce Jeudi 25 mai 2023 dans la matinée, une perturbation de l’ordre public dans la Commune de la Gombe, précisément sur le Boulevard du 30 juin dans les encablures du siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

« Cette situation a été causée par une centaine de militants de quelques partis politiques dits de l’opposition ayant voulu violer la zone neutre qu’est la Commune de la Gombe en ce qui concerne les manifestations politiques », indique un communiqué de presse signé par Sylvano Kasongo Kitenge, Commissaire Divisionnaire.

Conformément à la correspondance du vice-gouverneur de la Ville de Kinshasa, la police a sécurisé la zone abritant le siège de la CENI en empêchant ainsi les manifestants de l’atteindre.

Et de poursuivre que durant plusieurs heures, la Police a demandé aux responsables des partis politiques venus manifester de constituer une délégation de dix personnes pour accéder à la CENI qui s’est dite disposée à les recevoir mais, ils ont refusé. Ils ont plutôt incité les militants à provoquer la Police par les jets de projectiles, des pneus brûlés sur la voie publique et les insultes.

Malgré ces provocations qui ont causé quatre blessés dans les rangs des policiers, indique la même source, les forces de l’ordre n’ont usé que des moyens légaux pour repousser les quelques manifestants. Tout en restant ferme, mais courtois, la police n’a émis aucun tir que ce soit à balle réelle ou en gaz lacrymogène. Aucun cas de blessure et de décès n’a été enregistré du côté des manifestants. Le Commissaire Provincial félicite les éléments de la Police commis à cette opération pour leur professionnalisme.

A quand le prochain rendez-vous ? Peu importe le motif qui sera évoqué, les manifestants doivent savoir qu’ils trouveront la Police toujours prête à sécuriser les personnes et leurs biens. Qu’ils sachent aussi que leur projet macabre, celui de déstabiliser le pays, ne passera plus. Les Congolais sont désormais éveillés et ils ne permettront plus que l’insécurité soit transposée de l’Est du pays à la capitale Kinshasa. Et tous ceux qui se livreraient à cette salle bésogne, retrouveront sur leur parcours la justice congolais.

JMNK




Transformation du bois : L’AZES signe avec la société SIDIC du groupe ARISE un contrat d’aménagement de la ZES de Kin Malebo

Dans le cadre de l’opérationnalisation de la Zone Économique Spéciale  de Kin Malebo située  au Nord-Est de Kinshasa au bord du fleuve Congo, le contrat d’aménagement de ladite zone qui sera spécialisée dans la transformation du bois a  été  signé hier dans la capitale congolaise entre le Directeur Général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES), Augy Bolanda et Romain Deniel, Administrateur général de la société SIDIC du groupe ARISE, spécialisée dans le développement des Zones Économiques Spéciales en Afrique dont le Gabon, le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Congo-Brazzaville.

La signature d’un Arrêté interministériel entre les ministères des Finances et de l’Industrie qui permettra à cet aménageur et aux entreprises  qui viendront s’y installer, constitue  la prochaine étape, a  fait savoir   le Directeur général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES), tout en appelant  les services publics concernés par cet Arrêté et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) d’accompagner ce grand projet

« Nous venons de signer un contrat d’aménagement de la Zone économique spéciale de Kin Malebo. Comme vous le savez très bien, c’est une ZES qui est faite dans le cadre d’un partenariat entre le Gouvernement et la Société ARISE. Aux termes de cet accord-cadre, il est prévu qu’on mette en place une Zone économique spéciale à Kinshasa et c’est pour cette ZES que nous avons signé un contrat d’aménagement dans lequel il y a les engagements de l’Etat et de la société SIDIC pour l’aménagement et la gestion de cette Zone économique spéciale », a indiqué le Directeur général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES), Augy Bolanda.

Et d’ajouter que la loi veut qu’après la signature du contrat d’aménagement entre l’AZES qui est le représentant de l’Etat en cette matière et l’Aménageur, que les deux ministres du Gouvernement central (les Finances et l’Industrie) approuvent ce contrat à travers la signature d’un Arrêté interministériel. Donc, l’étape qui vient maintenant, c’est la signature d’un Arrêté interministériel entre le ministre des Finances et celui de l’Industrie. Après ça, l’étape pratique maintenant, c’est la construction de cette Zone économique spéciale.

Les travaux commencent en juillet

Normalement, dit-il,  suivant le plan qui a été présenté par l’Aménageur, ces travaux-là devraient commencer au mois de juillet, pour que cette ZES là puisse commencer suivant le plan d’aménagement déjà approuvé. Cette ZES, c’est dans le cadre d’un partenariat entre l’Etat et un privé, c’est une ZES qui est là pour promouvoir la transformation des produits du bois, la matière principale qui sera transformée, ça sera le bois. Il y a aussi d’autres secteurs qui vont venir, notamment celui des produits pharmaceutiques, de la transformation des produits agricoles. Mais c’est d’abord le bois qui est le secteur phare.

Le Directeur général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES), M. Augy Bolanda a précisé que l’Aménageur qui est venu a déjà fait ses preuves dans d’autres pays, notamment au Gabon où il a la ZES de Nkok qui est spécialisée dans la transformation du bois. Aujourd’hui, aucune grume ne sort du Gabon sans être transformée localement. C’est ça la vision portée par le chef de l’Etat et c’est ce que le ministère de l’Industrie est en train de mettre en œuvre, ce que nos ressources naturelles soient transformées localement et cela, à travers la ZES qui est un outil important, qui est vraiment un levier pour l’industrialisation de la Rdc. Sans doute, ce que nous avons vu et connaissant la détermination de ce groupe, parce qu’ils ne sont pas seulement au Gabon, mais aussi dans d’autres pays qui n’ont pas ce que le Congo a. Le Congo a plus que tout ce pays. Avec la détermination du président de la République et du ministère de l’Industrie, nous sommes convaincus que cette ZES va commencer.

Soulignons que la cérémonie a été  présidée  par le Secrétaire général à l’industrie, Christophe Bitasimwa représentant le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya et qui a invité la société SIDIC de se mettre déjà  au travail pour ainsi matérialiser la vision du Président de République, Félix Tshisekedi celle de la transformation locale du bois congolais avant  toute exportation.

Signalons que le Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie, Jean-Dieudonné Kavese et  les représentants de la Présidence de la République ont pris part à  cette cérémonie.

JMNK

 




25 mai 2023, journée internationale de l’Afrique : La révolution de la conscience s’impose en Rdc

Alors que l’humanité commémore la 60eme journée mondiale de l’Afrique, le jour de la célébration annuelle de la fondation de l’Organisation de l’unité africaine, le 25 mai 1963; le jeudi 23 mai 2023, Marie Josée Ifoku, l’unique femme candidate de la présidentielle 2018, s’adressait à  la nation par voies des ondes. Bien que célébrée en Afrique et dans le reste du monde, les ‘indépendances africaines ne sont toujours pas une réalité indiscutable. Pour ce qui est de la RDC, après un état des lieux citoyen et responsable, Marie Josée Ifoku, par sa vision de la Kombolisation, lance un appel à une ‘Révolution de la conscience’, sur base de la morale et de l’éthique, pour la renaissance d’un nouveau Congo.

Au micro de la Radiotélévision Catholique Elikya (RTCE), la Présidente de l’alliance des élites pour un nouveau (AeNC) a affirmé que ” l’heure n’est plus de suivre des hommes mais plutôt des visions clairement exprimées”. Une approche similaire à la façon de voir les choses qui avait été également exprimé par Barack Obama, alors président des États-Unis d’Amérique, en Egypte lors de sa visite en Afrique, terre de ses ancêtres lorsqu’il a dit clairement que ” l’Afrique n’a pas besoin des hommes forts mais plutôt des institutions fortes”. Avec des hommes ‘faits forts’ par les puissances extérieures, pour perpétuer le système de prédation, la gouverneure honoraire de la Tshuapa estime que la RDC sera toujours dominée et sous le joug du système de prédation mise en place à la Conférence de Berlin en 1885 par 14 puissances mondiales de l’époque. Et c’est cette communauté internationale qui se choisit des vassaux pour gérer ce qu’ils considèrent comme  leur bien, Afrique subsaharienne dont  le bassin du Congo.

De ce fait, “Depuis 1960, il n’y a jamais vraiment eu d’élections libres et indépendantes. “Ce qui est à la base des perpétuelles crises de légitimité qui a toujours caractérisé l’histoire des élections de la République démocratique du Congo jusqu’à nos jours”, à en croire Marie Josée Ifoku.

L’état des lieux de l’évolution politique  du Congo, fait douter de l’existence d’un Etat

Sur le plan juridique, « Un État peut être considéré comme l’ensemble des pouvoirs d’autorité et de contrainte collective que la nation possède sur les citoyens et les individus en vue de faire prévaloir ce qu’on appelle l’intérêt général, et avec une nuance éthique le bien public ou le bien commun ». Son existence exige donc un territoire, une population et un gouvernement souverain.

A la conception de l’Etat indépendant du Congo le 1er juillet 1885 à Berlin, l’actuelle RDC n’avait qu’une existence virtuelle avec une population ‘unie par le sort’ et sans gouvernement mais une “propriété privée” du roi des belges Léopold II. “La première naissance du Congo n’était donc que fictive dont le principal objectif, purement économique était ‘le pillage des ressources naturelles du bassin du Congo”. D’où l’instauration du système de prédation à la conférence de Berlin et qui se perpétue jusqu’à l’actuelle 3e République, “un système économique dont l’objectif de préserver les richesses du Congo pour les 14 puissances prédateurs de la communauté internationale qui s’est choisi d’abord Léopold II, le propriétaire du Congo est ses biens y compris les humains”. Le roi Léopold II finit par légué son immense propriété à la Belgique en 1908 qui, désormais veillera sur les intérêts économiques de la Communauté internationale.

” Aux indépendances, la Belgique accorde au Congo une indépendance politique virtuelle sans que la Communauté internationale lui accorde l’indépendance économique”, précise l’initiatrice de la philosophie politique de la Kombolisation, Marie Josée Ifoku .Cette dernière préconise alors un nettoyage, partant de soi-même, par une prise de conscience personnelle, un travail sur soi. Les dirigeants étant une émanation de la population, une population sans prise de conscience individuelle, ne sera que le point d’appui de la prédation contre son propre pays. En effet, “Les peuples et les dirigeants sont abusés au point de devenir eux-mêmes agents de la prédation et prédateurs”, estime Ifoku.

Selon la Présidente de l’AeNC, étant donné que population et dirigeants “on a tous été abusés” par la communauté internationale il faut marquer un temps d’arrêt pour une transition de réflexion et prise de conscience, qui va conduire à la renaissance”, une révolution de la conscience.

La renaissance du Congo pour une 4E République

L’Etat indépendant du Congo’, concu par 14 puissances mondiales de l’époque pour des raisons économiques, a instauré le système de prédation des richesses du bassin du Congo. En 1960, la Communauté internationale accorde une indépendance politique virtuelle au Congo sans l’indépendance économique. Naquit ainsi une classe politique, au service du prédateur, qui selon le choix de modèle économique, soit de l’est (socialisme marxiste-léniniste) ou de l’ouest (capitalisme), se placera sous le joug des Russes (et de l’Europe de l’est) ou des américains (et l’Europe de l’ouest) en faisant allégeance  à l’un ou à l’autre.

A la fin de la guerre froide (fondamentalement économique)  avec l’éclatement de l’URSS, la communauté internationale dominé par les anglo-saxons, préconisa ‘le nouvel ordre  mondial (économique) propulsé par les énergies nouvelles non polluantes en lieu et place du pétrole. Sans indépendance économique, dans la guerre pour la transition énergétique, depuis les années 90, la RDC qui détient le Lithium et le Cobalt, essentielles pour des voitures électriques et la haute technologie et la télécommunication, devint le champ de bataille de la guerre de coltan et des nouvelles énergies.

Avec des “accords obscurs car, tout le monde veut le pouvoir”, comme le déplore Marie Josée Ifoku, l’affairisme politico-militaire s’intalle et gangrène la classe politique à tel point “qu’il n’y a pas de réelle opposition mais à tour de rôle chacun accède au pouvoir, pour le partage du gâteau”, soutient l’initiatrice du mouvement de pression EKOKI INATOSHA (traduit, il signifie ‘Ça suffit!).

Étant donné que , “Les peuples et les dirigeants sont abusés par leur spoliateurs de telle sorte que le pouvoir ancien (des prédateurs de Berlin) du ‘pouvoir pour le pouvoir’, est devenu le modèle de gestion depuis 1960 jusqu’à la 3 e République”, Marie Josée Ifoku estime qu’ il est temps que le peuple, abusé au même titre que les dirigeants, devenant également prédateur par la corruption généralisée, le clientélisme, les détournements et le culte de personnalité prédateur…il est venu le temps de la révolution de la conscience pour l’avènement de la 4e République.

 Willy Makumi Motosia




Dans une décision judiciaire définitive, la Cour d’appel de Londres confirme le rejet irrévocable d’une requête du ‘’polisario’’ contre l’accord d’association Maroc-GB

La Cour d’appel de Londres a récusé irrévocablement, jeudi, la requête d’appel de l’ONG pro-séparatistes ‘’WSC’’ contre une précédente décision de la Cour administrative, rejetant sa demande qui tentait de remettre en cause l’accord d’association liant le Maroc au Royaume-Uni.

Ce troisième revers depuis décembre dernier pour les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc vient confirmer la validité de l’accord d’association liant les deux pays et qui bénéficie aux populations et au développement de toutes les régions du Royaume, du nord au sud.

Selon plusieurs analystes marocains et britanniques, cette décision de la justice met également en exergue les échecs répétitifs de la véritable partie prenante instigatrice du conflit autour du Sahara marocain, qui, en dépit de ses velléités malveillantes, échoue dans ses tentatives visant à persuader la justice britannique de réexaminer l’accord commercial post-Brexit conclu et soutenu par les deux Royaumes.

D’ailleurs, les échanges commerciaux entre les deux pays n’ont eu de cesse de croître depuis la conclusion de l’accord, les flux bilatéraux ayant culminé à 2,9 milliards de livres sterling au 3e trimestre 2022, en hausse d’un milliard de livres sterling par rapport à la même période de l’année précédente.

L’Accord d’association entre le Maroc et le Royaume-Uni, signé à Londres le 26 octobre 2019, est entré en vigueur depuis le 1er janvier 2021.

Il restitue, dans le contexte des relations bilatérales, l’ensemble des effets que les deux pays s’accordaient, mutuellement, dans le cadre de l’Accord d’association Maroc-UE. Il assure, ainsi, la continuité des échanges entre le Maroc et le Royaume-Uni après le 31 décembre 2020.

Permettant aux deux Royaumes de s’installer durablement dans un partenariat structuré, doté d’instruments de coopération opérationnels et institutionnalisés, et porté par une ambition commune, l’Accord constitue une garantie aux entreprises marocaines et britanniques qui entreprennent des relations économiques et commerciales dans tous les secteurs de coopération.




La Basketball Africa League et Speak Up Africa lancent un programme de mentorat pour l’égalité des genres en Afrique

A l’occasion de la journée de l’Afrique, Speak Up Africa et Basketball Africa League (BAL) lancent l’initiative « Faire équipe: Les LeadHERs d’Afrique rencontrent BAL4HER ». Ce programme de mentorat sportif qui s’inscrit dans le cadre du mouvement « LeadHERs d’Afrique » de Speak Up Africa et la plateforme BAL4HER de la BAL vise à faire progresser l’égalité des genres, le leadership ainsi que l’employabilité des femmes dans l’industrie du sport en Afrique.

Que ce soit dans les bureaux ou sur le terrain, les déséquilibres entre les genres restent considérables dans l’industrie du sport. Outre leur faible participation aux sports, très peu de femmes occupent des postes décisionnaires tels qu’entraîneur principal, directrice de clubs ou encore arbitre. Elles sont moins représentées dans le secteur de la gestion, du marketing, du management ou dans d’autres disciplines de l’industrie du sport. L’initiative « Teaming Up : Les LeadHERs d’Afrique rencontrent BAL4HER » lancée par Speak Up Africa et la BAL s’emploie à faire du sport un levier essentiel d’accélération de l’égalité des genres et de transformation sociale et économique en Afrique. Grâce à ce programme de mentorat, six jeunes athlètes ou passionnées de basketball originaires du Sénégal, d’Égypte et du Rwanda bénéficieront de l’expérience de six femmes leaders de l’industrie du sport en matière de leadership et de réseautage. Pendant une période de six mois, les mentorées seront accompagnées par des mentors afin de renforcer leurs compétences et leurs connaissances sur les thématiques comme les inégalités genre dans le sport, la santé mentale, la prise de parole en public et le storytelling.

Les participantes sélectionnées pour le programme sont: Ndeye Dossou Ndiaye (Sénégal), Coordinatrice du programme pour les femmes et Entraîneuse, NBA Academy Africa, Ndeye Fatou Bèye (Sénégal), Basketball Operations & Scouting, projet SEED, Lama Fahm (Egypte), Developpement des joueurs, NGSC,, hada Elzend (Egypte), Partenariat et Communication, Bayine Sport,  Cindy Shirlley Kolenyo (Kenya) Communications et Relations publiques, Fatuma Mukamugema (Rwanda), Engagement communautaire et Développement du Basketball, Shooting Touch. ” Notre vision est celle d’une société dans laquelle les femmes et les jeunes filles s’affranchissent des contraintes sociétales et culturelles qui les empêchent de tirer pleinement profit du pouvoir transformateur du sport. Ce programme de mentorat est un tremplin idéal pour renforcer la représentativité des femmes et redonner un nouveau souffle à l’industrie du sport “, a déclaré Amadou Gallo Fall, président de la BAL.

Allison Feaster, directrice du développement des joueurs aux Boston Celtics et une des mentors pour ce programme estime que le partage d’expériences est indispensable pour agir sur la perception que les jeunes filles ont de leur carrière et de leur rôle dans l’industrie du sport. ” Le mentorat permet de cultiver la confiance, de susciter la confiance en soi et de mettre en relation de jeunes talents en devenir avec des dirigeants expérimentés qui s’investissent dans leur développement. Grâce à mon rôle de leader dans l’une des franchises sportives les plus respectées au monde, je peux maintenant créer un espace d’exposition et servir d’intermédiaire pour les jeunes femmes africaines qui aspirent à travailler dans le sport professionnel. C’est un honneur et un privilège pour moi, et j’ai hâte de donner du pouvoir et de m’engager de manière significative avec ces futures dirigeantes “, a fait savoir Allison Feaster, directrice du développement des joueurs aux Boston Celtics.

” Quel que soit le secteur concerné, les jeunes africains en général, et les jeunes femmes en particulier, sont des agents essentiels du changement au niveau communautaire, national et régional. Nous devons plus que jamais soutenir les initiatives qui permettent aux jeunes femmes d’exploiter pleinement leur potentiel pour réaliser l’agenda 2063 de l’Union africaine” a émis Yacine Djibo, Directeur Exécutif de Speak Up Africa

Soulignons que le lancement de l’initiative « Teaming Up : Les LeadHERs d’Afrique rencontrent BAL4HER » vient renforcer le partenariat de longue date entre Speak Up Africa et la Ligue Africaine de Basketball. Outre son engagement pour l’égalité des genres, la Ligue Africaine de Basketball est également mobilisée aux côtés de Speak Up Africa dans la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN).

En 2021, la Ligue Africaine de Basketball s’est associée à Speak Up Africa pour célébrer la journée mondiale des maladies tropicales négligées à travers des activités de sensibilisation et de distribution de kits de protection contre la Covid-19. Cet engagement se poursuivra cette année à travers une activité communautaire de sensibilisation contre les maladies tropicales négligées prévue lors des « Finales » de la Ligue Africaine de Basketball prévus du 21 au 27 mai 2023 à Kigali au Rwanda.

Prince Yassa