Présidente de la Commission des Affaires étrangères du Parlement belge : Mme Els Van Hoof prête à assister la CENI au niveau financier ou d’observation des élections 

Le premier Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga Lembow, s’est entretenu avec une délégation parlementaire de la commission des Affaires étrangères du Parlement belge, conduite par sa présidente, Mme Els Van Hoof.

Au cours de cette entrevue qui s’est déroulée dans la salle de presse au siège de la Centrale électorale, le premier Vice-président de la CENI était accompagné du Rapporteur, Mme Patricia Nseya Mulela.

A l’issue des échanges, Mme Els Van Hoof, présidente de la commission des Affaires étrangères du parlement Belge, en a fait la restitution.

“La commission des Affaires étrangères du Parlement belge suit de près à partir de la Belgique le processus électoral en cours. Pour nous, il est important qu’il y ait une consolidation de la démocratie en RDC et la CENI est responsable du processus électoral. Raison pour laquelle, nous sommes venus à la source pour connaître l’état de lieux de ce processus et nous avons eu un entretien très ouvert à ce sujet”, a indiqué Mme Els Van Hoof.

Avant d’enchaîner : “Il y avait certaines inquiétudes notamment sur les endroits où les gens ne se sont pas fait enrôler suite à l’insécurité, aussi la question liée à l’inexistence des certains centres d’inscription. Cependant, nous avons reçu une très bonne explication du premier Vice-président de la CENI. Nous voulons bien à partir de la Belgique assister le processus démocratique et s’il y a un besoin au niveau financier, au niveau d’observation, nous sommes là pour assister le processus électoral en cours”, a-t-elle souligné.

Pour l’heure, la CENI s’attelle à la cascade de formation du personnel commis à l’opération de la réception et le traitement des candidatures qui débute le 25 juin 2023, conformément au calendrier publié le 26 novembre 2022.




Le PM chinois rencontre le président de la RDC

Le Premier ministre chinois, Li Qiang, a rencontré vendredi, à Beijing, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Notant que la Chine et la RDC sont de bons amis, partenaires et frères, M. Li a déclaré que sous la direction stratégique des deux chefs d’Etat, les relations bilatérales réaliseraient certainement un plus grand développement et de meilleurs bénéfices pour les deux peuples.

La Chine est disposée à mettre davantage en synergie ses stratégies de développement avec la RDC, à travailler pour une coopération ouverte et mutuellement bénéfique, à partager les opportunités de développement, et à promouvoir conjointement le développement et la prospérité des deux pays, a affirmé le Premier ministre.

M. Li a exhorté à des efforts pour élargir davantage la coopération commerciale et d’investissement, stimuler la coopération dans des domaines traditionnels tels que la construction d’infrastructures et l’industrie minière, et explorer activement de nouveaux moteurs de croissance pour la coopération dans des domaines tels que l’agriculture, la finance, les énergies nouvelles, et les échanges entre les peuples et culturels.

Il est à espérer que la RDC pourra fournir un environnement commercial équitable et juste pour les entreprises chinoises souhaitant investir dans le pays, et mieux garantir la sécurité, ainsi que les droits et intérêts légitimes des citoyens et des institutions chinois dans le pays, a indiqué M. Li.

La Chine renforcera davantage l’unité et la coopération avec les pays africains, y compris la RDC, soutiendra la mise en oeuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, ainsi que la reprise économique et le développement durable de l’Afrique après la pandémie, a ajouté M. Li.

Notant que la RDC apprécie hautement sa coopération avec la Chine, M. Tshisekedi a indiqué que son pays était disposé à apprendre de l’expérience de la Chine dans son développement à grandes enjambées, à promouvoir davantage la coopération bilatérale, à consolider l’amitié entre les deux peuples, et à répondre conjointement au changement climatique, ainsi qu’aux autres défis mondiaux.




Peng Liyuan rencontre la Première Dame de la RDC

Peng Liyuan, l’épouse du président chinois, Xi Jinping, a rencontré vendredi, à Beijing, Denise Nyakeru Tshisekedi, l’épouse du président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Mme Peng a salué les efforts de Denise Nyakeru pour améliorer la santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents africains en tant que vice-présidente de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le développement (OAFLAD).

Selon Mme Peng, la partie chinoise maintien des échanges amicaux avec l’OAFLAD, et est disposée à renforcer la coopération et à oeuvrer ensemble pour contribuer davantage à la promotion de la cause des femmes et des enfants, ainsi qu’à la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique dans la nouvelle ère.

Elle a présenté les réalisations positives du Projet Boutons de Fleurs printanières, un programme lancé par la Fondation de l’enfance et de l’adolescence de Chine pour aider les filles en décrochage scolaire à retourner à l’école, et améliorer les conditions d’enseignement dans les zones défavorisées. Mme Peng a également exprimé l’espoir de voir les deux parties renforcer les échanges d’expérience en matière d’éducation des filles et des femmes, au bénéfice des deux peuples.

Notant qu’il s’agit de la première fois que le président Tshisekedi et qu’elle-même effectuaient une visite en Chine, Denise Nyakeru a remercié le président Xi et Mme Peng pour leur accueil chaleureux et attentionné, et a souligné qu’ils avaient été profondément impressionnés par la vitalité de la Chine, ainsi que par le travail acharné, la bravoure et la ténacité du peuple chinois.

Denise Nyakeru a hautement salué l’intérêt et le soutien à long terme de Mme Peng pour le développement des femmes, des enfants et des adolescents dans les pays africains, et a exprimé son espoir de renforcer davantage les échanges et la coopération, ainsi que de contribuer conjointement à la promotion de l’amitié Afrique-Chine.




Kindu : L’UDPS condamne le sabotage de son siège

Il nous revient que la délégation de l’UDPS en provenance de Kinshasa séjourne à Kindu pour évaluer les dégâts causés, il y a près de deux semaines, par des vandales. Le chef de la délégation, Kabangu Cedric, Secrétaire national en charge de l’implantation du parti, se dit être consterné des dégâts graves causés dans ce siège.

Pour lui, ce sont des méthodes très dépassées qui visent à bloquer le processus électoral. Il appelle les militants et de l’UDPS à ne pas céder aux provocations et à demeurer non-violents. La délégation, par le truchement de son chef Kabangu Cédric promet de tenir ce dimanche un point de presse à 15 heures dans un endroit non encore précisé.




Lycoris Xiong : « La Chine est le 1er partenaire commercial et la plus grande source d’investissements étrangers de la RDC depuis de nombreuses années »

Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo effectue sa visite d’Etat en Chine du 24 au 29 mai. Il a rencontré le président de la République populaire de Chine Xi Jinping cet après-midi à Beijing, la capitale du pays. Comment s’est passé cet entretien? Quelles retombées pour par les deux chefs d’Etat ? Pour répondre à ces questions, nous avons pu joindre Lycoris Xiong, journaliste de CGTN Français, qui nous en parle avec plus de détails.

 

Le président chinois Xi Jinping s’est entretenu, vendredi après-midi au Grand Palais du Peuple de Beijing, avec le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, actuellement en visite d’État en Chine.

 

Selon le président chinois Xi Jinping, la coopération bilatérale dans divers domaines a obtenu des résultats fructueux ces dernières années, et la Chine est le premier partenaire commercial et la plus grande source d’investissements étrangers de la RDC depuis de nombreuses années. Les deux parties ont établi une communauté étroite d’intérêts communs et d’avenir partagé. Il s’est dit convaincu que le développement de haute qualité de la Chine offrirait davantage d’opportunités de coopération et un plus grand marché pour la RDC, et favoriserait un plus grand développement des relations bilatérales.

 

La Chine aidera, comme toujours, la RDC dans son développement économique et social, soutiendra sa stratégie d’industrialisation, renforcera la coopération dans les domaines de l’énergie, de l’exploitation minière, de l’agriculture, des infrastructures et de la fabrication, et exploitera le potentiel de coopération dans les domaines de l’économie numérique, de l’éducation et de la santé, a fait remarquer M. Xi, ajoutant que la Chine était prête à envoyer des experts en technologies agricoles en RDC.

 

M. Tshilombo a exprimé son respect pour les grandes réalisations de la Chine au cours de la décennie de la nouvelle ère, en particulier le processus sans précédent de modernisation à la chinoise. Il a indiqué que la Chine atteindra son deuxième objectif du centenaire et deviendra une puissance socialiste moderne.

 

A l’issue de leur entretien, les deux présidents ont assisté à la signature d’un certain nombre de documents de coopération dans l’investissement, l’économie verte, l’économie numérique et d’autres domaines. Les deux parties ont publié également la Déclaration conjointe sur l’établissement d’un partenariat de coopération stratégique global.




1er congrès Front Pour un Congo Nouveau: Me Claude Nyamugabo mobilise pour la réélection de Fatshi à la magistrature suprême et lui offrir une majorité confortable

Dans une salle plein à craquer à Fatima, la joie du professeur Claude Nyamugabo était à son comble, à l’occasion de la tenue du 1er congrès du Front Pour un Congo Nouveau (FPCN). Sa joie est d’autant plus grande pour avoir été désigné et investi par les congressistes venus des différentes fédérations, comme Président National du Parti. Et ce, près d’un an après avoir occupé la fonction symbolique et honorifique d’Autorité Morale. Il a promis de mouiller le maillot en vue de la réélection du Président Félix Antoine Tshisekedi à la Magistrature suprême et lui offrir une majorité confortable.

Dans son discours, Me Claude Nyamugabo a salué les efforts inlassables du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi pour le maintien de la paix et la tranquillité publiques, sans lesquelles cet évènement ne se serait aisément déroulé dans notre capitale et dans ce beau cadre de la Paroisse Notre Dame de Fatima. A l’occasion, il a dénoncé l’agression de la Rdc par le Rwanda et exprime le total soutien du Parti aux FARDC.

En effet, le Front Pour un Congo Nouveau est un parti de masses et d’élites ayant pour idéologie « la social-démocratie ». Lancé le 09 juillet 2022, soit seulement dix mois écoulés, le FPCN est une initiative des congolais issus des 4 coins de la République mus par l’attachement aux valeurs éthiques de solidarité, d’altruisme et du progrès social de la RDC, conscients que le développement intégral de notre pays passe par la démocratie et le travail.

Etant désormais investi de cette tâche, Me Claude Nyamugabo s’engage à faire donner le meilleur de lui-même pour permettre à ce Jeune Parti de remplir pleinement sa mission constitutionnelle à savoir : la participation avec succès aux différents processus électoraux dans notre pays en commençant par celui en cours; Le renforcement de la conscience nationale et l’éducation civique. Cela dans le respect des lois, de l’ordre public, des bonnes mœurs ainsi que les principes de démocratie pluraliste, de souveraineté nationale et d’unité.

Des objectifs du congrès

Outre la désignation du Président National, le congrès avait également pour objectifs statutaires la désignation des Membres du Directoire politique national; La levée des options politiques fondamentales du parti; L’approbation du Rapport du Secrétariat exécutif national; La validation des candidatures du parti aux différents échelons électifs sur le territoire national.

« Dans cette optique, je note avec satisfaction que le congrès, organe suprême de notre parti a entériné l’ensemble des décisions par nous prises en qualité d’Autorité Morale. Ce dont je le remercie en souhaitant plein succès aux camarades Membres des organes nationaux, fédéraux et locaux, dont les mandats obtenus avant les présentes assises, commencent à courir dès ce jour », souligne le nouveau président du FPCN, tout en félicitant les uns et les autres pour le travail de pionniers exécuté à sa totale satisfaction.

En ce qui concerne les options fondamentales du Parti, a-t-il indiqué dans son discours, il mentionne que le congrès a entériné par sa résolution n 001/CG1/FPCN/2023 l’adhésion du Parti à la plate-forme politique « Union Sacrée de la Nation >> ainsi qu’au regroupement politique et électoral « Tous pour le Développement du Congo » (TDC).

Le FPCN soutient la vision de Fatshi

 

Soulignons que depuis son arrivée dans le paysage politique congolais, le Front Pour un Congo Nouveau s’est résolu de soutenir la vision du Chef de l’Etat, suite, d’une part de la similarité de l’idéologie de nos deux partis (FPCN et UDPS) attestée par notre devise à savoir « Démocratie – Travail – Progrès Social, et d’autre part, pour l’amour du Congo porté par le Président de la République qui place le peuple congolais au centre de son action.

A cet effet, convaincus que les clefs du développement intégral de notre pays et de la refondation d’un Congo nouveau se trouvent entre ses mains, les cadres et militants du Front Pour un Congo Nouveau FPCN »>, ont désigné M. Félix-Antoine Tshisekedi, comme Candidat du FPCN à la prochaine élection présidentielle.

A ce titre, en attendant la période proprement-dite de la campagne électorale, Claude Nyamugabo a invité l’ensemble des cadres et militants du FPCN à s’approprier la vision du Chef de l’Etat et de porter haut son étendard le moment venu dans tous les coins et recoins où le parti est déjà Implanté au pays comme à l’étranger.

Disons qu’en sus de l’élection présidentielle, le FPCN alignera ses candidats aux législatives nationales et provinciales ainsi qu’aux élections locales selon les listes également validées lors du présent congrès. « Notre Parti affiche de grandes ambitions, celles d’être parmi les grandes formations politiques du pays dans un proche avenir », dit-il.

C’est ainsi qu’il a demandé aux candidats membres du FPCN de se préparer sérieusement aux élections, car elles auront lieu selon le calendrier publié par la Commission électorale nationale indépendante.




Julien Paluku rassure la société indienne DOTT SERVICE des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers que va offrir la ZES de Musienene

Spécialisée dans le développement des Zones Économiques Spéciales en Ouganda, la société indienne DOTT SERVICE se dit prête à accompagner l’opérationnalisation de la Zone Économique Spéciale de Musienene basée dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu.

Annonce faite au ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya par Rao Purushotham, Business Dévelopment Manager de la société DOTT SERVICE très attiré par le marché que représente la République Démocratique du Congo avec ses 100 millions de consommateurs.

Le modèle fait en Ouganda dans le développement des Zones Économiques Spéciales sera dupliqué en République Démocratique du Congo, et le ministre de l’Industrie est invité à Kampala pour se rassurer des capacités techniques et financières de DOTT SERVICE a-t-il ajouté.

« Nous sommes une entreprise établie en Ouganda depuis 28 ans. Nous œuvrons dans différents secteurs. En Rdc, nous sommes dans la construction des routes. Nous sommes venus voir le ministre pour beaucoup de projets dans lesquels nous voulons œuvrer ici en Rdc. C’est ainsi que nous avons conclu qu’il y a une délégation du ministère qui se rendra en Ouganda pour voir ce que nous faisons et après quoi, nous allons revenir ici et commencer dans certains projets. Nous sommes une société spécialisée d’abord dans les infrastructures. Mais avec la collaboration du chef de l’Etat et du ministre, nous espérons avoir beaucoup d’autres projets dans lesquels nous allons investir », a expliqué M. Rao Purushotham Business Dévelopment Manager/ DOTT SERVICE.

Au nom du Président de République République, Félix Tshisekedi et du Gouvernement congolais, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a rassuré ces opérateurs économiques de la protection et des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers qu’offre une Zone Économique Spéciale.

Signalons que cette société est déjà présente en RDC dans le domaine des infrastructures avec la construction de la route Kasindi-Beni-Butembo et travaille avec les entreprises congolaises notamment BECNK d’ Achillle Kaholongu et Congo Sécurité Solutions de Déodat Manzekele.




Sécurité et paix à l’Est : Après l’Ituri, Mbusa échange avec l’Intercommunautaire du Nord-Kivu

Travailler dur pour la pacification de la partie orientale. Mbusa Nyamwisi l’a dit et s’y prend corps et âme. Après les communautés ituriennes, hier vendredi, ce samedi 27 mai, le minÉtat en charge de l’Intégration régionale s’est entretenu, à l’hôtel Béatrice de Kinshasa, avec les délégués des communautés ethniques du Nord-Kivu réunis au sein de la structure dénommée, Intercommunautaire du Nord-Kivu.

Il est une évidence pour Mbusa Nyamwisi, le vivre ensemble, l’harmonie entre les communautés frontalières rdcongolaises dans l’est constitue un préalable pour le succès de l’Intégration régionale. Président de l’Intercommunautaire du Nord-Kivu, Jérôme Paluku Kandu, a, en exorde, vivement félicité Mbusa Nyamwisi non seulement pour sa nomination mais surtout pour ses entreprises en vue de rendre l’espoir d’une paix reconquise dans le pan est de la RDC. Au terme de son speech, le président de l’Intercommunautaire du Nord-Kivu passe la parole aux rapporteurs de 4 commissions structurelles à savoir, Humanitaire, Enrôlement et élections, Politique et diplomatie ainsi que Défense et sécurité.
Sur le plan humanitaire, l’Intercommunautaire du Nord-Kivu a étalé au minÉtat les misère et souffrance de populations déplacées à cause des actes terroristes de la coalition M23 / RDF: des femmes qui accouchent dans des conditions infrahumaines, dans des camps des déplacés. Des enfants de moins de 5 ans qui dorment à la belle étoile. Les menées subversives du M23 soutenu par des troupes régulières rwandaises ont suscité un élan de solidarité intercommunautaire au Nord-Kivu, des actions d’entraide des collectes des fonds viennent d’être initiées pour soutenir les déplacés du Nord-Kivu.
La commission Élection a exprimé ses préoccupations sur les futurs scrutins sans les Rutshuru, Masisi et le Nyragongo. Les populations de ces trois territoires s’estiment abandonnées. Le Nord-Kivu espère toujours une solution du gouvernement sur la question des élections.
Les principales préoccupations de la Commission Défense & sécurité sont ancrées sur la surmilitarisation de la province et la gestion des réfugiés vivants dans des pays voisins. Alors qu’ils ont déjà été dénombrés et identifiés, leur retour se heurte à la carence des sites d’accueil, etc.,
Autres griefs à l’encontre du gouvernement, le décollage timide du Programme de désarmement, démobilisation, et relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS), sans oublier les tensions autour de la localité de Munzoa entre les ressortissants de Walikale et Lubero.
Mbusa Nyamwisi a déploré que tous les problèmes évoqués par les différentes commissions perdurent depuis plus d’une vingtaine d’année. Mais le gong de la stabilité a sonné. “Nous avons l’obligation morale, déclare haut et fort M’zee Mbusa Nyamwisi, de nous battre pour changer les choses. Vous devez croire à la sincérité de mon action!”, a-t-il martelé, avant d’informer que certaines questions soulevées dans les commissions seront dirigées vers les ministres sectoriels.
Le minÉtat promet de travailler en collaboration avec toutes les communautés pour la réalisation des grands projets qui pourront résoudre les questions de surpopulation, de libre circulation des personnes et de leurs biens afin de faciliter l’intégration régionale.




Victimes des inondations de Basankusu : « La somme de 307.300.000 FC est logée au code comptable 0536 du Ministère des Finances qui devait les garder en attendant la consommation de la première partie »

C’est au nom du ministre des Finances en mission en Chine, que la vice-ministre O’Neige Nsele Mumba a écrit au ministre des Affaires Sociales Actions Humanitaires et Solidarité National, au sujet de la traçabilité du montant de CDF 1,436.780.000 en faveur des victimes des inondations de Bansankusu.

« J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre n°CAB.MIN/AFF SOC-AH-SOLNAT/MMM/0090/2023, da 16 mai 2023, par laquelle vous m’informer qu’un montant de CDF 307.500.000, sur le montant total sollicité de CDF 1.436.780.000 a été payé au titre d’assistance humanitaire d’urgence en faveur des victimes des inondations dans le territoire de Basankura, dans la Province de l’Equateur, et que suivant les renseignements que vous avez reçus de la Banque Centrale du Congo, le comptable public principal, code 0536 de mon Cabinet aurait touché le solde du montant demande, soit CDF 1.129.280.000 suivant les OPI 1505983 er 1505984 », écrit-elle, avant d’ajouter que vous réclamez pour ce faire que le solde de CDF 1.129.280.000 soir transféré à votre ministère.

Y faisant suite, indique-t-elle, je voudrais porter à votre connaissance que par votre lettre n°1829/CAB MIN/AFFSOC AH-SOLNAT/MMM/2023 du 21 janvier 2023, dont j’étais ampliataire, vous avez sollicité le paiement du montant de CDF 1436.780.000 au titre de l’assistance humanitaire d’urgence en faveur des victimes des inondations dans le territoire de Busankusu, dans la Province de l’Equateur.

Et la vice-ministre d’ajouter, compte tenu de l’urgence liée à cette catastrophe, j’ai autorisé le paiement en procédure d’urgence d’un montant global de CDF 615.000.000 dont CDF 307.500.000 étaient domiciliés au code comptable 0567 de votre ministère et CDF 307.300.000 au code comptable 0536 du Ministère des Finances qui devait les garder en attendant la consommation de la première partie mise à votre disposition.

La deuxième partie de fonds (CDF 307.500.000) est toujours disponible auprès du code comptable 0536 et vous sera octroyée dès présentation, par vos services, des pièces justificatives se rapportant à la quotité reçue.

Par la suite, indique le même document, j’ai reçu le dossier 1579273, contenu dans le DTO 0247/2023, d’un montant de CDF 1.436.780,000 pour lequel j’ai ordonnance seulement la somme de CDF 615.000.000 fin de permette la régularisation du montant payé en procédure d’urgence.

« Les OPI 1505983 et 1505984 auxquels vous faites allusion dans votre lettre susmentionné, n’ont pas fait et ne pouvaient pas faire l’objet d’un quelconque décaissement d’autant plus qu’ils ont été émis uniquement pour besoin de régularisation de ce montant de CDF 615.000.000 », indique le document, qui stipule en définitive, que contrairement à vos affirmations, le solde de CDF 821,780.000 dont vous sollicitez le transfert n’a jamais été ordonnancée.




C24 : La réponse cinglante de Omar Hilale aux propos provocateurs et tendancieux de son homologue algérien

Exerçant plusieurs droits de réponses aux déclarations provocatrices et tendancieuses du représentant permanent algérien à l’ONU, Amar Benjama, lors du séminaire annuel du Comité onusien des 24 (C24), l’ambassadeur du Maroc auprès de l’organisation internationale, Omar Hilale, a souligné que la décolonisation du Sahara marocain est définitivement scellée depuis 1975, en vertu de l’Accord de Madrid.

Devant ce séminaire réuni cette semaine à Bali en Indonésie, Hilale a exprimé la reconnaissance et l’appréciation du Royaume à l’écrasante majorité des membres du Comité des 24 pour leur soutien à la marocanité du Sahara et à l’Initiative d’autonomie.

“A ceux qui soutiennent le processus politique onusien et l’Envoyé personnel du SG, Staffan de Mistura, je réaffirme l’engagement résolu du Maroc dans ce processus afin de parvenir à une solution réaliste, pragmatique, durable et de compromis à ce différend régional, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 2654”, a-t-il ajouté.

“A ceux qui parlent toujours de décolonisation, nous leur disons que la décolonisation du Sahara marocain est close. Elle a été achevée en 1975 avec l’Accord de Madrid, qui a été déposé auprès du Secrétaire général de l’ONU et endossé par l’Assemblée générale, la même année”, a tenu à rétorquer Hilale, notant que la question du Sahara est une question d’intégrité territoriale du Royaume et nullement de décolonisation.

S’adressant à ceux qui prônent l’autodétermination et instrumentalisent la résolution 1514, il les a interpellé sur leur silence coupable sur les autres résolutions des Nations Unies, particulièrement les résolutions 1541 et 2625, qui préservent l’intégrité territoriale des États. Il a dénoncé une lecture “biaisée et idéologique” du principe de l’autodétermination et de la résolution 1514.

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU a, en outre, souligné que “l’intégrité territoriale prime sur le droit à l’autodétermination”, affirmant que “le principe de l’autodétermination est un droit positif, qui n’a pris naissance qu’en 1960, grâce à la résolution 1514”, alors que celui de l’intégrité territoriale existe depuis que l’Homme existe, depuis que les Etats ont été fondés. “Il s’agit donc d’un droit multiséculaire”, a martelé l’ambassadeur.

Relevant que l’autodétermination n’est pas un principe à la carte, le diplomate a indiqué qu’on ne peut prétendre appliquer ce principe pour un soi-disant peuple et le refuser à d’autres. Le droit international est universel et doit s’appliquer à tous, a-t-il insisté.

Répondant à l’interrogation insidieuse du diplomate algérien sur les “obstacles” dressés devant le règlement politique de la question du Sahara marocain, Hilale a noté que le Maroc a toujours soutenu le processus politique et l’Envoyé personnel du SG de l’ONU et accepté les résolutions du Conseil de sécurité.

Abondant dans sa réplique, l’ambassadeur marocain a confronté son homologue algérien: “Qui rejette officiellement les résolutions du Conseil de Sécurité ? Qui refuse de retourner au processus de tables rondes? Qui objecte au recensement des populations des camps de Tindouf ? Qui abrite sur son territoire un groupe séparatiste armé contre son pays voisin ? Qui renie le principe du bon voisinage ? Qui refuse le règlement pacifique des différends par le dialogue prôné par la Charte des Nations Unies ? ”.

Hilale a, en outre, exprimé le vif souhait que ce différend bilatéral puisse être réglé dans le cadre du processus politique onusien soutenu par la communauté internationale, soulignant que l’Initiative marocaine d’autonomie est la seule solution à ce conflit artificiel, qui “permettra le retour de nos frères et sœurs des camps de Tindouf à leur mère patrie, le Maroc”.

Abondant dans le sens d’un intervenant qui a indiqué que la question du Sahara marocain ne doit plus être discutée dans le cadre du C24, l’ambassadeur a fait observer qu’effectivement le Conseil de sécurité ne la considère pas comme une question de décolonisation, mais de paix et de sécurité, dans le cadre du Chapitre VI de la Charte des Nations Unies.

Il a, dans ce sens, rappelé que l’Article 12 de cette Charte demande à ce que l’Assemblée générale et ses organes subsidiaires, dont la 4è commission et le C24, s’abstiennent d’intervenir sur tout sujet lorsqu’il est examiné par le Conseil de sécurité. Ce qui est actuellement le cas pour le Sahara marocain.

Le diplomate a, de même, rappelé que la question du Sahara marocain est un différend politique auquel l’Algérie est partie prenante, raison pour laquelle l’Algérie est citée à cinq reprises dans les dernières résolutions du Conseil de Sécurité.

Et de souligner que ce différend sera réglé lorsque l’Algérie reprendra sa place à la table ronde, conformément à la résolution 2654, et ce dans le plein respect de l’intégrité territoriale du Royaume.

Réagissant à des propos tronqués de l’ambassadeur algérien sur le respect par le Maroc de ses engagements pour résoudre ce différend, Hilale a précisé que le Royaume a toujours respecté ses engagements pour le règlement de ce différend dans le cadre du dialogue entre le Maroc et l’Algérie.

Il a, dans ce cadre, rappelé que le Roi Mohammed VI avait, à plusieurs reprises, tendu la main à Son frère le président algérien pour discuter, sans conditions, de toutes les questions bilatérales, que ce soit celle du Sahara marocain ou de l’ouverture des frontières qui sont fermées depuis plus de trois décennies, ou encore de réunions sectorielles et de coopération bilatérale.

“Le Maroc est toujours animé par une bonne volonté, de paix, de bon voisinage et de fraternité”, a-t-il souligné, émettant le souhait que cela sera possible très prochainement.

L’ambassadeur a conclu en exprimant l’espoir qu’une dynamique vertueuse soit enclenchée entre les deux pays, “parce qu’il n’y aura pas de solution à ce différend sans engagement de la part du pays voisin, l’Algérie, pour que l’on puisse trouver une solution dans le cadre du respect de l’intégrité territoriale du Maroc et du bon voisinage, et in fine la réalisation du rêve du grand Maghreb arabe”.

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