Sur le Projecteur ‘’Les idées fortes du Prof Nicot Omeonga’’

Economiste et Professeur d’université, le Prof Nicot Omeonga qui est à la tête de la fondation ‘’Fomenic’’, laquelle essaye d’apporter des solutions dans divers domaines touchant la vie des Congolais (sécuritaire, social et économique), est un homme qui s’invite régulièrement dans le débat sur les questions liées directement à la vie de ses compatriotes.

Pour ceux qui l’ignorent, le Prof Nicot Omeonga le fait régulièrement en animant des conférences à l’intention des jeunes, des femmes de diverses horizons, avait lancé la campagne de sensibilisation de la population pour s’enrôler massivement en vue des élections générales de décembre prochain, etc. Bien plus, au travers sa fondation, le Prof Nicot Omeonga ne cesse de venir à la rescousse de ses membres en posant régulièrement un geste de cœur en leur faveur et des habitants de son quartier de résidence à Yolo Nord.

Pour tout dire, le Prof Nicot Omeonga est un homme plein d’idées. Notre organe se fait un réel plaisir de faire une compilation des idées fortes du Prof Nicot Omeonga qui est un écrivain à la production abondante. On ne compte plus ses nombreuses publications.

Ci-dessous compilation des idées fortes du Prof Nicot Omeonga:

 

 

 

 

Prof Nicot Omeonga : ‘’Seule l’intelligence économique peut relever les idées de Darwinisme social primitif’’, ‘’Deux ennemis des partis politiques de la RDC : le leader indispensable et le militant courtisan’’, ‘’Il est moralement difficile de mener l’opération ‘’mains propres’’ quand on a les mains sales et la conscience chargée’’, ‘’Hiérarchicratie, pratique contre-productive qui phagocyte les institutions de la RDC’’, ‘’La démocratie commande l’éthique et l’expertise au Coeur de la praxis politique’’, ‘’Il est bon de mûrir la réflexion stratégique en amont avant d’engager l’action substantielle en aval’’, ‘’Les routes sont des industries industrialisantes pour booster le marché intérieur congolais’’, ‘’L’unanimisme est l’antichambre de la dictature’’, ‘’Il faut plus de risquophiles pour booster l’entrepreneuriat en RDC’’, ‘’Le Congolais doit sortir de sa zone de confort pour s’engager dans la zone de challenge afin de se positioner dans la zone d’influence’’, ‘’Les mathématiques politiques (arithmétique, géométrie et algèbre politiques) au Coeur de la crédibilité du présidentiable’’, ‘’Cultivons le patriotisme actif et la citoyenneté responsable car la posture partisane conduit souvent à l’imposture pernicieuse’’, ‘’Le 30 juin 1960, la RDC a pris son vol à l’aéroport des points de suspension, elle a traversé pendant 60 ans les zones de turbulence dans l’espace aérien des points d’interrogation, il lui faut donc un bon pilote pour atterrir à l’aéroport des points d’exclamation’’, ‘’La République Démocratique du Congo doit quitter la ruralité économique pour s’inscrire dans la trajectoire de la numérisation économique’’, ‘’Deux fléaux qui rongent la société politique congolaise : le paternalisme du leader et l’infantalisme du militant’’, ‘’Le fossé devient très grand entre l’idéal démocratique que nous professons et la réalité de l’imposture démocratique que nous vivons au quotidian’’, ‘’L’intelligence de la saison permet à l’homme de se maitriser au fond de la vallée comme à la cime de la montagne de sa vie’’, ‘’L’élite congolaise doit, autant que faire se peut, exercer l’esprit critique pour exorciser le conformisme intellectual afin de recourir à l’imagination inventive des voies nouvelles de sortie de crise sociétale qui n’a que trop duré’’, ‘’Privilégions la culture de l’être en lieu et place de la culture de l’avoir’’, ‘’Face aux limites du financement bancaire, la financiarisation éconimique deviant un impératif catégorique’’, ‘’Engageons la révolution de l’intelligence pour faire reculer l’horizon de l’ignorance en RDC’’, ‘’L’écocitoyenneté est le gage de la durabilité de l’humanité’’, ‘’La démocratie n’est pas une nature mais un fait qui requiert la liberté, la contradiction, l’équité et les valeurs communes partagées’’, ‘’Mieux vaut être à l’endroit où l’on est apprécié qu’à l’endroit pù l’on est toléré’’, ‘’Lorsque le politique est au service de l’argent, la rationalité devient déraison et la politique sombre dans l’absurdité’’, ‘’Le gout du risque est le lubrifiant de la réussite car rien de précieux ne s’obtient dans la zone de confort encore moins dans l’inaction’’, ‘’L’opportunité économique requiert aussi la mutation de la monétarisation économique vers la financiarisation économique de la RDC’’, ‘’La vie est oscillatoire, les hauts et les bas sont inhérents à la nature humaine’’, ‘’La RDC de demain sera le reflet de ce que nous investissons aujourd’hui dans la jeunesse’’, ‘’La condescendence des ainés et le complexe de la dépendance des jeunes sont les goulots d’étranglement qui phagocytent la praxis politique en RDC’’, ‘’La connectivité intra et inter provinciale est le catalyseur des pôles de croissance économique inclusive en RDC”, ‘’La praxis politique requiert l’abnégation, le devoir d’exemplarité, la recherche permanente de l’intérêt général et non le raccorci pour l’enrichissement personnel sans cause’’, ‘’En principe, l’avenir radieux du Congo et le devenir meilleur des congolais doivent être l’oeuvre de l’élite du savoir, du pouvoir et de l’avoir’’, ‘’L’être de l’homme est une valeur pérenne qui résiste à l’épreuve du temps tandis que son avoir est une valeur provisoire inscrite dans la durée’’, ‘’L’entrepreneur perçoit les défis sociétaux comme les opportunités d’affaires’’, ‘’Le sursaut patriotique et l’éveil de la conscience nationale des congolais constituent le verrou inébranlable pour faire échec au plan de balkanisation’’, ‘’La politique est l’art de render possible ce qui est économiquelent productif et socialement utile’’, ‘’L’éducation est le racourci pour le développement et le capital humain en est le catalyseur’’, ‘’Il est politiquement indécent de se mettre sous la charge émotive quand il s’agit des questions qui engagent l’avenir du Congo et le devenir des congolais’’, ‘’RDC en peril : la crise de légitimité, le leadership au rabais, le deficit de planification stratégique et la gouvernance kleptocratique conduisent inéluctablement au gâchis et chaos de l’Etat’’, ‘’L’avoir, le savoir, le savoir-être, le savoir-faire et le savoir communiquer sont les atouts indispensables à l’exercice du pouvoir afin d’éviter l’amateurisme et l’enrichissement illicite au sommet de l’Etat’’, ‘’La mondialisation intègre les économies dynamiques et marginalise les économies périphériques’’, ‘’La jeunesse active et consciencieuse est un atout tandis que la jeunesse passive et inconsciente est un frein pour le développement durable’’, ‘’Il est indécent de prétendre faire le Bonheur de quelqu’un à son insu et absence’’ et ‘’Lorsque les dirigeants sont plus forts que les institutions, l’Etat de droit est un leurre’’.

Antoine Boli

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S.O.S Judo: Les judokas congolais de la RSA en appellent au soutien du gouvernement congolais

Nous sommes saisis comme les sont du reste les autres sportifs par l’Association des sportifs sans frontiers sur la situation que vivent nos compatriotes judokas évoluant en Afrique du Sud.

En effet, la structure susévoquée, fédératrice des sportifs de toutes les disciplines sportives, conformément à ses objectifs spécifiques, se lève pour plaider en faveur de nos brillants compatriotes sportifs et pratiquants le judo et vivants en Afrique du Sud. Ces sportifs, fait remarquer l’Association précitée, ne cessent d’honorer la nation congolaise depuis 4 ans maintenant en raflant les médailles de 1er et 2è rang dans les différentes et prestigieuses compétitions de l’Afrique du Sud, pour qu’ils soient bénéficiaires du soutien morale et financier du Gouvernement congolais pour la préparation en vue de leur participation à la compétition nationale sud africaine de judo.

Cette compétition nationale sud africaine se tiendra du 02 au 04 juin 2023 à Port Elisabeth en Afrique du Sud. A cet effet, l’association des sportifs sans frontières implore pour un traitement égal vis-à-vis des sportifs de la diaspora et ceux évoluant au pays. Ce communiqué signé par Me Mwata, l’un des vice-présidents de cette association, tient lieu de faire-part.

Antoine Bolia

 




La CASE fustige le dirigisme électoral susceptible de constituer une violation de l’indépendance de la CENI

Simaro Ngongo Mbayo, la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE), invite le Président de la République à évaluer sans complaisance ni parti pris la santé médiocre du processus électoral pour se rendre compte des risques évidents d’une explosion de la colère populaire avant même la date programmée pour les scrutins. La sagacité du Président de la République peut sauver ce cycle électoral confié à une main inexperte qui n’est autre que la personne de Monsieur Denis Kadima Kazadi et retracer des meilleures perspectives pour notre gouvernance électorale.

1. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) est préoccupée par la position très défiante et très autoritaire du Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi sur le processus électoral, une matière relevant indépendamment de son pouvoir et qui heurte actuellement d’innombrables obstacles à cause d’un leadership déficient. Cette prise de position très ferme qui a tendance à imposer son unique volonté de rempiler coûte que coûte pour un nouveau mandat constitutionnel, a cette faiblesse d’avoir été exprimée depuis la République Populaire de Chine en ce sens qu’elle a ouvertement la prétention de violer intentionnellement l’indépendance de la CENI, ce qui met davantage en péril le processus électoral déjà agonisant.

2. Par sa communication présidentielle selon laquelle nous citons: “les élections auront bel et bien lieu à la date prévue par le calendrier et personne ne nous empêchera de le faire”, le Chef de l’Etat menace de contrevenir aux deux principes fondamentaux à savoir : le principe de séparation des pouvoirs et le principe d’indépendance qui régit la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), conformément à l’article 211 de la Constitution et l’article 7 de la Loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante telle que modifiée et complétée par la Loi organique n° 13/012 du 19 avril 2013 et la Loi organique n° 21/012 du 03 juillet 2021 qui stipule ce qui suit: «Dans l’exercice de sa mission, la CENI jouit de l’indépendance d’action par rapport aux autres institutions. Elle bénéficie néanmoins de leur collaboration ».

3. La CASE rappelle au Président de la République la teneur de sa correspondance lui adressée en avril dernier et à travers laquelle elle lui suggérait de faire le constat de la déconfiture du processus électoral sous Monsieur Denis Kadima Kazadi. Il est urgent que le Président Félix Tshisekedi se distingue dans sa gouvernance démocratique en ne s’immisçant pas dans la gestion pratique du processus électoral et en ne favorisant pas tout nouveau passage en force d’un fichier électoral composté, pour ne conserver que sa casquette constitutionnelle de Garant de la nation et du bon fonctionnement des institutions.

4. À ce titre, le Président de la République est invité à évaluer sans complaisance ni parti pris la santé médiocre du processus électoral pour se rendre compte des risques évidents d’une explosion de la colère populaire avant même la date programmée pour les scrutins. La sagacité du Président de la République peut sauver ce cycle électoral confié à une main inexperte qui n’est autre que la personne de Monsieur Denis Kadima Kazadi et retracer des meilleures perspectives pour notre gouvernance électorale.

5. L’indépendance de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a déjà été mise à rude épreuve par l’option gouvernementale de la mutualisation des opérations d’identification, de recensement général de la population et d’enrôlement des électeurs. De façon tout à fait indélicate, le ministre des Finances s’était emporté contre la CENI en tenant des propos inappropriés en ces termes : «il s’agit d’une décision prise par le Gouvernement, une décision qui est conforme à l’orientation du Chef de l’Etat, validée en Conseil des Ministres. Il n’est hors de question que cela puisse être remise en question par qui que ce soit, ce serait une atteinte au fonctionnement normal des institutions…_ », fin de citation. Cet égarement du Ministre des Finances, Monsieur Nicolas Kazadi constituait une atteinte grave à l’autonomie et à l’indépendance de la CENI en ce sens que la volonté du Gouvernement d’imposer à la CENI son option de mutualisation des opérations susmentionnées, comme il ressortait des propos du Ministre des finances, ne pouvait prospérer si l’on avait respecté la Constitution et les lois de la République.

6. La CASE rappelle que dans l’exercice de sa mission, la CENI jouit non seulement de l’autonomie administrative et financière, mais aussi de l’indépendance d’action, par rapport à d’autres institutions conformément aux dispositions des articles 6 et 7 de la Loi organique. Cette indépendance lui donne la possibilité de prendre des décisions en toute liberté et à l’abri de toute instruction et pression.

7. L’exécutif (Gouvernement) et Président de la République étant tenus au respect de la Constitution et des lois de la République, toute décision qui ne s’y conforme pas est annulable suivant les procédures juridiques consacrées. La compétence d’organiser les élections en RDC étant le monopole de la CENI, celle-ci l’exerce de manière non concurrente, même si elle peut bénéficier du concours d’autres institutions, notamment le Gouvernement, le Parlement, les Cours et tribunaux ainsi que d’autres parties prenantes au processus électoral. Cependant, cette collaboration ne saurait être le lieu d’érosion de son indépendance. C’est dans ce cadre que la CASE invite le Premier Ministre à renvoyer à la CENI le projet de loi portant répartition des sièges étant donné que les données statistiques des électeurs qu’il dégage ne reflètent pas la réalité de l’électorat congolais.

8. La CASE rappelle au Gouvernement de la République que la confiance est l’âme du processus électoral. Ainsi, l’indépendance structurelle de la CENI devrait s’accompagner d’une véritable indépendance d’action. Cette indépendance a un impact considérable sur la qualité des élections, elle augmente la perception de crédibilité du processus électoral et contribue à garantir les droits électoraux suivants : le droit aux élections intègres qui reflètent la libre expression de la volonté du peuple (transparence, absence de discrimination et de corruption) ; la primauté de la loi et l’obligation pour l’Etat de prendre des mesures visant à rendre effective la jouissance de tous ces droits ; le droit à la prévention de la corruption par l’Etat ; le droit à un recours effectif ; le droit à un procès juste et impartial ; le droit de participer aux affaires publiques de son pays ; le droit de vote ; le droit d’avoir des élections périodiques, conformément à la loi ; le droit à l’égalité devant la loi ; le droit d’accès à l’information ; la liberté de mouvement et de réunion; le droit à la sécurité de la personne ; le droit à l’égalité entre hommes et femmes etc.

9. La CASE est par ailleurs préoccupée par la forte politisation de la CENI qui se traduit en une caisse de résonance du pouvoir de l’Union Sacrée où se joue une guerre de l’ombre des acteurs politiques dans la récupération des délégués de la société civile au sein de la CENI lors du tumultueux processus de leur désignation. Depuis leur installation, les délégués de la Société Civile, mis à part le président, font de la pure figuration et laissent aux acteurs politiques libre champ à leur triste manipulation, alors que les délégués usurpateurs du quota de l’opposition s’illustrent allègrement par une politisation débordante de leurs fonctions.

10. La CASE souhaite voir le Président de la République, Chef de l’Etat opérer une critique objective de la marche de la CENI et de ses gestionnaires, surtout concernant le délégué des Confessions religieuses et les deux extraterrestres qui occupent illégitimement les sièges dévolus à l’opposition. Car l’indépendance, la neutralité, l’apolitisme, le professionnalisme, l’impartialité, la transparence, l’intégrité, l’efficacité et l’efficience sont autant de valeurs à promouvoir pour rendre le processus électoral crédible, dans une perspective de consolidation de la culture démocratique.




Chine-RDC : Une étudiante congolaise de l’Université Tsinghua raconte son histoire en Chine

Sur l’invitation du président chinois, Xi Jinping, la Chine accueille actuellement le président de la RDC, Félix Tshisekedi.

Depuis plusieurs années, le gouvernement chinois accepte les demandes de bon nombre d’étudiants congolais voulant poursuivre leurs études en Chine. Lors d’une émission spéciale de CGTN Français, la journaliste Xu Zhike s’entretient avec une étudiante congolaise en master en relations internationales de l’Université Tsinghua, Trinella Mbaka.

Rien ne la destinait à venir découvrir la Chine, car elle n’y a aucun attachement familial. Avant de venir, elle ne connaissait le pays que par le biais de films chinois. Elle y vit pourtant depuis désormais 6 ans. C’est en Chine qu’elle a obtenu sa licence avant de s’inscrire en master. Elle explique les similitudes et les différences entre la Chine et son pays natal. Par exemple, du point de vue culinaire, elle signale que les aliments sont les mêmes, mais pas la façon de les préparer. Culturellement, elle remarque qu’une des similitudes entre la Chine et la RDC est la dot à préparer en vue d’un mariage, mais qu’à première vue, les ressemblances majeures s’arrêtent là.

Elle raconte que l’une des choses qui l’a marquée en Chine, c’est la population. Elle trouve les Chinois studieux et travailleurs.

Rappelant que la Chine et la RDC peuvent se féliciter de cinquante ans de relations amicales, Trinella souligne qu’elle nourrit de grandes attentes à propos des relations entre ses deux pays, notamment la concrétisation des projets et des accords qui ont été signés. Elle considère que la RDC et la Chine peuvent entretenir des relations gagnant-gagnant car la RDC possède des mines, et la Chine la technologie pour les exploiter.

Selon elle, la réalisation de ses rêves de bonne entente et d’accomplissement professionnel passe par la communication réciproque. Elle considère la Chine comme son deuxième pays puisqu’elle y habite depuis l’âge de 18 ans. Elle espère que de plus en plus de Congolais apprendront comme elle le chinois et qu’un nombre croissant de Chinois apprendront le français ou une des langues natives de la RDC.

Source : CGTN




L’UDS salue la nouvelle coopération stratégique globale entre la Chine et la RD Congo

L’Union des Démocrates Socialistes (UDS), qui a dernièrement encouragé le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à faire sa visite d’État en République Populaire de Chine à l’invitation de son homologue chinois, le Président Xi Jinping, salue la signature, hier vendredi 26 Mai 2023, des accords de coopération entre nos deux pays. Comme il fallait s’y attendre, le Président National de l’UDS, le Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a été clair :

“L’UDS a encouragé et beaucoup apprécié le déroulement sans faute de la visite d’État du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en République Populaire de Chine. Notre pays qui a, par le passé, joué un grand rôle au sein du Mouvement des Non-Alignés lancé à Bandoeng en 1955, ne doit jamais être à la remorque d’une quelconque puissance étrangère, soit-elle occidentale. En ce moment où souffle le vent du nouvel ordre mondial multipolaire, la République Démocratique du Congo se doit de s’ouvrir à tous les partenaires extérieurs sans aucune préférence ou un quelconque diktat à connotation néocolonialiste. L’UDS, parti de gauche révolutionnaire congolaise, se réjouit du courage politique du Président Tshisekedi Tshilombo d’avoir effectué le déplacement de Pékin”.

Et de poursuivre : “L’élévation du partenariat gagnant-gagnant au niveau de la coopération stratégique globale est dans l’intérêt supérieur de notre pays. Car, cette fois-ci, la coopération entre la Chine et la République Démocratique du Congo a été élargie à tous les domaines. C’est donc le Peuple congolais qui en sera le plus grand bénéficiaire. Les quatre mémorandums signés ouvrent bien sûr la voie au développement de notre pays. Tous les aspects, y compris écologiques, ont été pris en compte”.

Face à certaines critiques insensées, le Président National de l’UDS a tout rejeté en bloc : “La République Démocratique du Congo, pays souverain, doit jouir de toute sa liberté dans ses actions et initiatives qui relèvent de la coopération internationale. Ses dirigeants sont là pour servir les Congolais sans interférence extérieure. Il est étonnant de constater avec regret que certains pays occidentaux qui combattent la présence chinoise en Afrique, sont les premiers à aller quémander de l’argent en Chine pour soutenir leurs économies nationales. Il y a là quelque chose d’anormal et d’inacceptable. D’ailleurs, pour l’avènement d’une paix durable dans le monde, la République Démocratique du Congo a tout intérêt à collaborer avec tous les pays de la planète”.

Le Président National de l’UDS a ainsi conclu ses propos : “La République Populaire de Chine est un ami sincère de notre pays. Elle a toujours été à nos côtés dans les moments les plus difficiles de notre histoire mouvementée depuis l’aube de notre indépendance. En ce moment où la République Démocratique du Congo est agressée par le Rwanda à travers les terroristes du M23, la Chine nous apporte un soutien inestimable. Elle défend nos prises de position un peu partout, y compris dans les instances internationales. Par contre, l’Occident qui nous donne le baiser de Judas, est hypocrite. Il arme nos agresseurs, finance et entretient l’opposition congolaise pour déstabiliser nos institutions, pille nos richesses. Il va plus loin en infantilisant nos dirigeants avec des instructions sur ce que nous devons faire. Trop c’est trop ! Nous avons le droit d’aller voir ailleurs”.

Propos recueillis par

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




A travers une marche de santé : Tony Mwaba rassuré des aptitudes physiques de ses collaborateurs 

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a organisé à l’attention de ses collaborateurs du Cabinet et de l’administration de son Ministère, une Marche de santé, ce samedi 27 mai 2023, de la Gare Centrale jusqu’au Shark Club de Kinshasa. Objectif, se rassurer des aptitudes physiques de ses collaborateurs et resserrer les liens de famille entre les membres de son Cabinet et de l’administration de son Ministère. Partie de la Gare Centrale à 7h :20′ de la Gare Centrale, les membres du Cabinet du ministre, cadres et agents du Secrétariat général à l’EPST, sont arrivés au Shark Club à 9h :20′, dans une ambiance bon enfant sous la conduite du ministre lui-même. Aucun incident enregistré sur tout le parcours.

Arrivés au lieu de la chute de la marche, les membres du Cabinet et de l’Administration de l’EPST ont reçu le mot de remerciement de Mme le Secrétaire général, Christine Nepa Nepa, qui a annoncé à cette même occasion le lancement officiel de la géolocalisation des de toutes les écoles sur toute l’étendue de la RDC, pour ce lundi 29 mai 2023 avant la réunion des superviseurs de l’Epreuve Nationale de Fin d’Etudes Primaires prévue du 1er au 02 juin 2023.

Respectueux de la loi, le ministre Tony Mwaba avait saisi l’Hôtel de Ville de Kinshasa en date du 25 mai pour lui informer de cette activité sur la place publique conformément aux dispositions légales. Pour sa part, le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila a répondu favorablement à cette missive.

Dans une correspondance officielle du 26 mai adressée au patron du Sous-secteur de l’éducation, le Gouverneur de la ville a dit prendre acte de la tenue de cette activité et avait demandé par ailleurs, de veiller au strict respect de l’ordre public et de ne pas gêner la circulation lors de son déroulement

“J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre n°594 du 25 mai 2023, par laquelle vous me faites part de l’organisation en date du 27 mai 2023, d’une marche de santé par les Agents et Cadres du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique sur l’itinéraire qui part de la Place du 30 juin (Gare Centrale) pour chuter au Shark-Club dans la Commune de la Gombe, en passant par le Rond-point Mandela, la Place Royale, le Rond-point Socimat, la SNEL et le Cabinet du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique. Ce dont je vous remercie.

Y donnant suite, je prends acte de la tenue de cette activité et vous demande par ailleurs, de veiller au strict respect de l’ordre public et de ne pas gêner la circulation lors de son déroulement”, a-t-il dit.

Et d’ajouter, le Commissaire Provincial de la Police Nationale Congolaise/Ville de Kinshasa ainsi que Monsieur le Bourgmestre de la Commune de la Gombe qui me lisent en ampliation, sont priés de prendre, chacun en ce qui le concerne, les dispositions nécessaires, avait conclu la correspondance.




Ce 28 mai se dispute la très attendue manche aller de la finale de la Coupe de la CAF entre l’équipe de Young Africans, représentante de la Tanzanie, et celle de l’USM Alger, club de la capitale .

CAF C2: C’est la veille de la finale aller, Young Africans reçoit l’USMA ce dimanche !

Cette manche aller de la finale de la Coupe de la CAF entre Young Africans (Tanzanie) et l’USM Alger (Algérie) aura lieu au Tanzania National Main Stadium (60 000 places), à Dar es Salaam, en Tanzanie. Le coup d’envoi du match sera donné à 13h00 GMT (16h00 heure locale), soit 14h en Algérie .

 

Young Africans-USM Alger : l’analyse du match

Les Young Africans, qui viennent de remporter leur 29e titre de champion de Premier League tanzanienne, espèrent couronner cette saison exceptionnelle en décrochant leur tout premier titre continental. A noter qu’il s’agit seulement de la deuxième équipe tanzanienne à atteindre une finale continentale, la première étant leur grand rival, Simba SC, en Coupe de la CAF 1993 (défaite contre les Ivoiriens du Stella Club d’Adjamé). De son côté, l’USM Alger n’avait jamais été plus loin qu’un quart de finale dans cette compétition. C’était lors de la saison 2017/2018 face au club égyptien d’Al Masry. Ils s’étaient inclinés 2-0 sur l’ensemble des deux matchs. Ils avaient néanmoins déjà disputé la finale de la Ligue des Champions africaine lors de la saison 2014/15, mais avaient été battus par le club congolais du TP Mazembe (2-1, 2-0). Ils espèrent donc prendre leur revanche et décrocher leur premier titre continental.

 

Lors de la phase de groupes, “Yanga” avait terminé en tête du groupe D, avec 13 points. En quarts de finale, les Tanzaniens ont éliminé les Nigérians de Rivers United avec une victoire 2-0 à l’aller, suivi d’un match nul 0-0 au retour. En demi-finales, les coéquipiers du Congolais Fiston Mayele (6 buts) ont confirmé en battant les Sud-Africains Marumo Gallants (2-0, 1-2). Quant aux joueurs de l’USM Alger, ils ont également montré leur qualité tout au long du tournoi. Lors de la phase de groupes, ils ont terminé seconds du groupe A, avec 11 points. En quarts de finale, ils se sont offerts le scalp des Marocains de l’AS FAR (2-0, 3-2). Au tour suivant, ils ont réalisé un match nul 0-0 contre l’ASEC Mimosas à l’extérieur, avant de remporter une précieuse victoire 2-0 au match retour.

 

Historiquement, l’USM Alger semble avoir un léger avantage, grâce à son expérience plus riche dans les compétitions continentales. Mais Il est difficile de prédire le résultat de cette finale, car les deux équipes ont chacune montré de belles choses durant cette édition 2022-2023 de la Coupe de la CAF. Ce match promet donc d’être serré et passionnant.




TP Mazembe : cinq U17 introuvables en Italie, le club hausse le ton !

Cinq jeune joueurs du TP Mazembe ont pris la fuite à l’occasion d’un tournoi amical des moins de 17 ans en Italie. Les Corbeaux de Lubumbashi ont officiellement communiqué sur cette affaire .

 

Scène surréaliste en Italie. Au sortir d’une défaite contre Latina dans le cadre de la Lazio Cup (0-2), cinq joueurs de l’équipe U17 du TP Mazembe ont pris la fuite. Dans un premier temps, quatre éléments ont discrètement quitté le camp de base des jeunes Corbeaux. En effet, au cours d’une pause accordée entre 13h à 17h, les quatre déserteurs sont passés par une issue de secours de l’hôtel. Ayant pris connaissance de la fugue de ses éléments, les responsables du club de Lubumbashi (RD Congo) ont procédé à un nouveau tour de vis sécuritaire, surveillant activement les entrées et sorties de l’immeuble. « Plusieurs personnes ont commencé à surveiller les allées de l’hôtel et ont passé des nuits blanches », a révélé une source anonyme citée par la publication congolaise. Et pourtant, un cinquième larron réussira à se dérober à leur vigilance et s’échapper par une autre porte de secours, à l’aube, entre 4h et 5h, rapporte le média FootRDC .

 

« Ces départs nous ont déstabilisé le groupe »

Décimée par les nouveaux forfaits des cinq fugueurs, notamment Christ KIWONGI, Meschack MBAYA, Gueazy BISALU, Hippolyte MULAMBA et Medo KAZADI, qui venaient s’ajouter à ceux de nombreux blessés, la formation entrainée par Jean-Claude Loboko s’inclinera lourdement en quarts de finale face aux Ukrainiens de FC Ruh Lviv (défaite 6-0). « Ces départs nous ont déstabilisé le groupe », a réagi un membre de l’équipe sous couvert d’anonymat.

 

Dans un communiqué publié , le TP Mazembe a condamné cet acte répréhensible des cinq “évadés” qui sont d’ores et déjà « traqués par la police italienne ». « Le club mettra en œuvre tous les moyens à sa disposition pour décourager ces cinq Académiciens qui ont sûrement reçu un appui logistique extérieur de personnes hors au pays) afin d’organiser cette fuite, peut-on lire dans la note officielle. Le club saisira les instances européennes du football pour identifier ces joueurs, au cas où ils tenteraient frauduleusement d’être inscrits dans une (ou des) équipe(s) de l’UEFA. »




Celé Kanangila répond aux avocats de Me Benoît Tshibangu : «Le certificat d’enregistrement n’est pas à lui seul un acte translatif d’un bien immobilier de l’Etat » 

Celé Kanangila, Conseiller en communication et questions politiques du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat n’a pas laissé passer les faux-fuyants signalés dans la sortie médiatique des avocats de Me Benoît Tshibangu, concernant la “spoliation de la maison située au n°40 de l’avenue Gombe, à Kinshasa-Gombe”.

Il a recadré vivement les avocats de ce dernier, en affirmant, à haute et intelligible voix, que la maison à laquelle il est fait allusion, appartient bel et bien à l’Etat congolais. En revanche, précise-t-il, le certificat d’enregistrement que détiendrait le dénommé Me Benoît Tshibangu n’est nullement un acte translatif d’un bien immobilier de l’Etat susceptible d’accorder le droit de propriété à quiconque.

“La parcelle située au n°40, avenue de la Gombe, dans la commune qui porte le même nom, appartient bel et bien à l’Etat. Elle a été occupée illégalement par un citoyen qui a tenté en vain de la spolier. Les services compétents ont procédé au délogement administratif pour remettre l’Etat dans ses droits. Le délogement administratif s’est déroulé dans le respect des lois de la République. Il rentre d’ailleurs dans le cadre de la lutte contre la spoliation que mène le ministre d’Etat, M. Pius Muabilu Mbayu Mukala, voici plusieurs mois maintenant”, a-t-il réagi à l’issue d’un entretien avec EXCLUSIVITÉ.INFO.

Et de poursuivre que cette campagne a pour objectif principal de remettre l’Etat dans ses droits et faire de sorte que les Congolais puissent profiter de leurs biens immobiliers. La parcelle appartient bel et bien à l’Etat. Et le citoyen qui a occupé cette parcelle illégalement depuis plusieurs années, avait entrepris des démarches pour spolier cette maison, insiste-t-il.

 

Célé Kanangila martèle que ce citoyen “a usé d’abord du trafic d’influence, ça n’a pas marché. Il a utilisé d’autres voies, et en face Pius Muabilu lui a opposé l’Etat de droit, le respect des lois de la République. À partir du moment où l’on détient le certificat d’enregistrement sans les trois documents précités, il s’agit bel et bien d’une tentative de spoliation.

Malheureusement pour lui, toutes ces menaces n’ont pas produit de fruit, parce que Pius Muabilu est guidé par l’intérêt général, par l’amour du pays et tout ce qu’il fait prend cela en compte. La lutte contre la spoliation continue, elle est menée sous le leadership du président de la République pour le bien de tous.

Semble-t-il, le Monsieur qui a parlé est un juriste. Selon le droit qu’il a appris, le certificat d’enregistrement n’est pas à lui seul un acte translatif d’un bien immobilier de l’Etat. Monsieur le Journaliste, il y a trois démarches qui entrent en danse : l’instruction écrite du président de la République, l’Arrêté portant désaffectation de la maison et l’Arrêté portant attribution. Peut-il vous brandir un seul de ces documents ?”, s’interroge-t-il, en mettant au défi les avocats de Me Benoît Tshibangu.




Homme politique de renom, Pius Muabilu est aussi fermier

Connu sous la casquette d’homme politique (ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat et Autorité morale du Congrès National Congolais (CNC), Pius Muabilu Mbayu Mukala a brandi cette fois-ci une autre casquette.

 

Il se révèle aujourd’hui fermier capable de contribuer à l’approvisionnement de la ville province de Kinshasa en produits vivriers. En agissant ainsi, Pius Muabilu répond à la politique du président de la République, celle de la vengeance du sol sur le sous-sol.

Contrairement à certains autres congolais, Pius Muabilu démontre qu’en plus d’être ministre, on peut aussi être un bon fermier soucieux d’apporter sa part au défi de l’autosuffisance alimentaire à Kinshasa.

L’on apprend qu’il disposerait des milliers de pieds d’ananas, les arbres fruitiers et plusieurs tonnes de poissons vivants sans oublier des légumes à foison. Preuve que le leader majeur est dans la politique de la vengeance du sol sur le sous-sol.

Avec une usine de production d’eau minérale, ses 10 étangs de poissons, des milliers de têtes de bœufs, vaches, ovins, porcs et des tonnes de Gombo, tomates, piments qu’elle livre chaque semaine, la ferme FPM est la solution à la famine.