Turquie : le président sortant Erdogan remporte le second tour de la présidentielle

Le président sortant Recep Tayyip Erdogan a remporté dimanche le second tour de l’élection présidentielle turque, selon des résultats non officiels publiés par l’agence de presse semi-officielle Anadolu.

Après décompte de 99,49 % des votes, M. Erdogan a obtenu 52,10 % des voix, tandis que son concurrent, Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans, chef du Parti républicain du peuple (CHP/centre-gauche) et candidat présidentiel du bloc d’opposition, en a obtenu 47,90%, a indiqué Anadolu.

Au premier tour de l’élection présidentielle, le 14 mai, M. Erdogan avait obtenu 49,52 % des voix, tandis que M. Kiliçdaroglu en avait obtenu 44,88 %.

Aucun des deux candidats n’ayant obtenu les 50 % nécessaires pour remporter la victoire au premier tour, un second tour a eu lieu pour la première fois dans l’histoire de la Turquie.

L’Alliance populaire de M. Erdogan, qui est composée du Parti de la justice et du développement (AKP) – le parti au pouvoir – et du Parti d’action nationaliste (MHP), a obtenu lors des élections législatives une majorité de 323 sièges sur 600 au Parlement. L’Alliance de la nation, un bloc de six partis d’opposition, a quant à elle obtenu 212 sièges.

Les deux tours de scrutin ont vu un taux de participation élevé avec près de 54 millions de votants, soit 86,98 % des électeurs inscrits.

M.Erdogan, qui dirige le pays depuis son accession au poste de Premier ministre en 2003, est devenu le premier président exécutif de Turquie en 2018 à la suite du référendum constitutionnel de 2017, qui a transformé le système parlementaire turc en un système présidentiel.

Sous sa direction, la Turquie a accru sa présence dans les affaires régionales, malgré ses différends avec les Etats-Unis et d’autres alliés occidentaux sur des questions comme le conflit syrien et le rapprochement avec la Russie.

La victoire de M. Erdogan survient dans un contexte de difficultés économiques et de crise du coût de la vie. La livre turque a en effet perdu environ 80 % de sa valeur par rapport au dollar américain en cinq ans, et le taux d’inflation est d’environ 50 % dans le pays. M. Erdogan est partisan d’une politique économique peu orthodoxe, consistant notamment à abaisser les taux d’intérêt malgré l’inflation élevée.

Cette crise a encore été exacerbée par les tremblements de terre dévastateurs survenus début février dans le sud de la Turquie, qui ont tué plus de 50.000 personnes et laissé des dizaines de milliers de sans-abris.

Au cours des deux dernières semaines, les candidats ont tous deux fait campagne pour tenter de séduire les électeurs nationalistes. Ils se sont tous deux engagés à se concentrer sur les problèmes liés aux réfugiés et à mettre fin au terrorisme, les résultats du premier tour ayant indiqué une augmentation du soutien populaire aux partis nationalistes.

M.Erdogan a promis un nouveau “siècle turc” s’il était réélu, et a fait valoir que sa réélection était nécessaire pour garantir l’harmonie entre les institutions de l’Etat et maintenir la stabilité dans le pays, son alliance détenant une majorité au Parlement.




L’entraîneur de Yanga, Nabbi, y croit malgré sa défaite à domicile en finale

Malgré une défaite 2-1 aux mains de l’USM Alger lors du match aller de la finale de la Coupe de la Confédération TotalEnergies CAF à Dar es Salaam dimanche, l’entraîneur-chef de Yanga, Nasreddine Nabbi, a déclaré qu’il restait encore 90 minutes à disputer.

Nabbi dit qu’ils donneront tout ce qu’ils donneront lorsqu’ils se rendront à Alger pour le match retour du week-end prochain, et que la conviction de son équipe n’est pas ébranlée malgré leur première défaite à domicile dans le tournoi cette saison.

« Il reste 90 minutes et tant que nous avons encore cette chance, il y a une opportunité. C’est difficile mais pas impossible. Je ne peux pas promettre aux supporters que je vais revenir avec la Coupe. Mais je dis que nous nous battrons pour inverser la tendance. Nous avons les moyens de le faire parce que nous l’avons déjà prouvé », a déclaré Nabbi, s’exprimant après le match.

Il a admis que la mission sera difficile, mais il garde confiance en ses joueurs qui, selon lui, ont ce qu’il faut pour marquer à l’extérieur et transformer le jeu en leur faveur.

En repensant au match, le tacticien tunisien était satisfait de la performance de ses joueurs, mais seulement mécontent qu’ils n’aient pas pu convertir leurs occasions.

Nous avons vu que malgré le fait que l’USM Alger soit très compact défensivement, nous avons réussi à créer beaucoup d’occasions. Nous avions presque 62% de possession de ballon face à une défense compacte et des joueurs très agressifs en duels. C’est pourquoi je dis que rien n’est fini. En plus de cela, nous avons la culture de marquer à l’extérieur », a déclaré Nabbi.

L’entraîneur dit qu’ils n’auront rien à perdre et qu’ils donneront tout pour s’assurer de faire un effort pour remporter leur tout premier trophée continental.

Yanga aura besoin d’une victoire de plus de deux buts pour progresser, tandis qu’une victoire 2-1 forcera le match à la prolongation et aux tirs au but.




La star de l’USMA Merili frappe tard pour vaincre les jeunes Africains à Dar

Islam Merili de l’USM Alger a émergé comme le héros du match, marquant un but décisif à la 84e minute qui a propulsé son équipe plus près de son tout premier trophée continental. Lors d’un match aller très disputé de la finale de la Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies à Dar es Salaam, en Tanzanie, l’USM Alger a battu Young Africans (Yanga) avec une victoire 2-1.

C’était une conclusion dramatique du match, car Yanga pensait avoir nivelé le score à la 82e minute grâce au but exceptionnel de Fiston Mayele.

Cependant, les Algériens ont rapidement anéanti leurs espoirs en trouvant le vainqueur deux minutes plus tard. Aimen Mahious avait déjà ouvert le score à la 32e minute.

Yanga, réputé pour ses solides performances à domicile, a subi sa première défaite dans le tournoi cette saison. Malgré tous leurs efforts, ils n’ont même pas été en mesure de sauver un match nul, ce qui les a laissés avec une bataille difficile au match retour.

L’USM Alger a débloqué l’impasse en première mi-temps lorsque Mahious a sauté pour reprendre de la tête un centre bien délivré de Brahim Benzaza, qui avait habilement exécuté un coup franc du flanc gauche.

Ce but a donné aux Algériens l’élan dont ils avaient tant besoin et les a placés dans une position favorable.

Yanga, alimenté par l’atmosphère énergique du stade Benjamin Mkapa plein à craquer, a fait un début de match positif.

 

Tuisila Kisinda a testé le gardien avec un tir puissant, tandis que Mudathir Yahya a tenté un effort de loin qui a traversé de justesse la barre transversale.

À la 23e minute, Mayele s’est retrouvé dans une position prometteuse après avoir échappé à un défenseur sur la gauche. Cependant, d’un angle difficile, il ne pouvait que frapper le ballon à travers le visage du but.

Yanga a fait preuve de résilience après avoir concédé à la 32e minute et a intensifié ses efforts pour égaliser. Ils ont failli marquer juste avant la mi-temps lorsque Kisinda a déclenché une frappe féroce de la droite, mais sa tentative a manqué de peu la cible.

En seconde période, les Tanzaniens ont commencé avec un sentiment d’urgence, mettant une pression immense sur leurs adversaires dans leur quête de l’égalisation. Ils ont eu une occasion en or à la 69e minute lorsque Yahya s’est retrouvé à l’intérieur de la surface, mais le gardien est intervenu et a détourné son tir derrière pour un corner.

La persévérance de Yanga a porté ses fruits à la 82e minute lorsque Mayele a produit un moment d’éclat. Contrôlant une passe de Yahya avec sa première touche, il a déclenché un tir puissant dans le coin inférieur droit avec sa deuxième touche, entraînant la foule locale dans une frénésie.

Cependant, juste au moment où Yanga croyait qu’ils s’étaient battus pour revenir dans la compétition, leurs espoirs ont été brisés deux minutes plus tard. Merili a calmement dévié le ballon dans le filet après un excellent jeu de Khaled Bousseliou à l’intérieur de la surface, laissant les fans locaux stupéfaits et réduits au silence.

Yanga s’est battu vaillamment dans les minutes restantes, mais leurs efforts se sont avérés vains. Malgré dix minutes de temps additionnel, ils n’ont pas réussi à sauver un match nul, laissant à l’USM Alger un avantage significatif avant le match retour.




Le travail n’est pas encore terminé, déclare l’entraîneur de l’USM Alger Benchikha

L’entraîneur de l’USM Alger, Abdelhak Benchikha, a déclaré que le travail n’était pas encore terminé et que le match était toujours équilibré malgré la victoire 2-1 des jeunes Africains tanzaniens lors du match aller de la finale de la Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies à Dar es Salaam dimanche.

Les Algériens ont l’avantage avant le match retour de la semaine prochaine à Alger, et n’ont qu’à éviter la défaite pour remporter leur premier titre continental.

Mais Benchikha exige de ses joueurs qu’ils se concentrent et veulent qu’ils traitent le match nul, avec moins de considération sur le résultat du match aller.

« Rien n’est encore fait. Le match reste encore 50-50. J’ai de l’expérience avec ce genre de matches en tant qu’entraîneur. Yanga viendra en Algérie avec rien à perdre et nous devons rester concentrés. Oui, nous avons un petit pas depuis le match aller, mais je sais comment les choses peuvent changer et nous ne devons pas perdre de vue. Nous allons continuer à travailler », a déclaré l’entraîneur.

En repensant à la victoire tardive à Dar es Salaam, le tacticien était ravi de la performance et de l’esprit combatif de ses joueurs, ainsi que de leur conscience tactique lors d’une sortie difficile à l’extérieur.

« Je suis heureux de ce résultat positif. Nous avons joué un match très héroïque et nous avons bien mis en œuvre notre stratégie. C’était difficile de jouer sous la pluie, mais nos joueurs ont montré un superbe match et nous aurions peut-être dû marquer plus », a noté l’entraîneur.

Il a ajouté; « Nous avions un très bon équilibre en défense et en attaque et notre approche tactique était vraiment bonne. Nous n’avons pas laissé d’espaces à Yanga pour qu’ils puissent les exploiter parce qu’ils ont des joueurs très dangereux qui peuvent vous punir. »

Le tacticien a admis qu’ils avaient enduré une deuxième mi-temps difficile, mais a salué la force mentale des joueurs pour s’assurer qu’ils obtenaient un résultat positif et se sont battus jusqu’à la fin pour une victoire.

Il attend maintenant avec impatience le match retour à Alger la semaine prochaine. Le match retour se jouera samedi au stade du 5 juillet à Alger.




Sama Lukonde boucle sa mission dans les deux Kivu et annonce la tenue prochaine d’une table ronde

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a bouclé sa mission de 4 jours dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, où il s’était rendu, sur instruction du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour apporter le réconfort aux sinistrés de Kalehe et évaluer la situation sécuritaire en Ituri ainsi qu’au Nord et Sud-Kivu.

Avant de regagner Kinshasa, il a rendu visite aux déplacés qui sont sur le site de Bushagara et leur a apporté de l’assistance humanitaire constituée d’un lot important des vivres et non vivres. Les bénéficiaires ont salué ce geste du chef du gouvernement en leur faveur.

Dans le résumé de sa mission qu’il a fait devant la presse, le Chef du Gouvernement a annoncé la tenue prochaine d’une table ronde devant se pencher sur les questions sécuritaires, économiques, électorales, la paix, les déplacés, et sur les attentes de la population de ces deux provinces.

Il mettra sur pied des comités préparatoires auxquels il donnera des indications claires sur la tenue de ce forum.

“Je suis ici dans la continuité de la mission que j’ai entamée depuis le jeudi soir sur instruction de son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo Chef de l’État, qui nous a envoyés ici avec une double mission. Une mission d’abord de réconfort par rapport à nos compatriotes de Kalehe dans le Sud-Kivu qui ont connu cette catastrophe, ce sinistre avec des pertes énormes en vies humaines 400 morts et puis 5000 déplacés. Et donc nous avons commencé ici parce que nous avions aussi des aspects sécuritaires dans le Nord-Kivu avant les rencontres avec les différentes forces vives, conseil de sécurité et puis des rencontres avec la société civile, les humanitaires, la Monusco, ainsi qu’une représentation des Députés provinciaux. C’était important que nous puissions échanger pour palper un peu la réalité sécuritaire de la province mais aussi avoir les autres aspects économiques et les attentes. Nous avons noté qu’il avait des préoccupations au-delà de la question sécuritaire sur les questions électorales et sur la question des déplacés et de la paix ici. Et donc nous avons annoncé que nous devions avoir, dans les jours qui vont suivre, selon les indications de son Excellence Monsieur le Président de la République, une table ronde qui devrait aborder ces différentes questions surtout que nous sommes dans cette année avec ces différents enjeux. Et nous allons poursuivre ce travail une fois que nous serons rentrés à Kinshasa avec des comités préparatoires. Et nous allons, par la suite, donner des indications par rapport à cette table ronde”, a-t-il fait savoir à la presse.

Le Gouvernement réitère son soutien aux FARDC

Ce, avant de réaffirmer la détermination du Gouvernement quant à son engagement dans les processus de paix de Nairobi et de Luanda. Par ailleurs, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a également réitéré l’engagement de son gouvernement à soutenir les forces armées et de la police en vue d’éradiquer le phénomène de M23 qui sème la désolation au sein de la population congolaise avec l’appui de l’agresseur rwandais.

“Mais en attendant sur les autres questions nous sommes restés déterminés sur les processus dans lesquels nous sommes engagés celui de Nairobi, Luanda, mais l’engagement que nous avons aussi derrière nos forces armées et de la police pour éradiquer ce phénomène de M23 qui sont soutenus par cette agression barbare du Rwanda”, a poursuivi le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Il a également relevé la remise de l’aide humanitaire à la population de Nyamukubi et Bushushu ainsi que le coup d’envoi des travaux qu’il a donné pour la réhabilitation de la RN2 en vue de relancer la liaison entre Goma et Bukavu.

“Nous avons voulu, à la suite de ces réunions sécuritaires, nous rendre à Kalehe. Ce que nous avons fait hier. Nous avons été à Bushushu, là où la route est coupée pour lancer ces travaux et permettre à ce que la liaison revienne à la normale entre Bukavu et Goma. Mais nous avons tenu aussi à nous rendre à Nyamukubi, où nous devrions d’abord visiter le lieu du sinistre, où nous avons perdu autant de vies humaines, autant d’infrastructures, des écoles, un marché et tant d’autres. Et donc, nous avons travaillé avec les autorités locales, d’abord pour présenter l’aide humanitaire que nous avons apporté et surtout nous assurer de la suite, ça veut dire éviter ce type d’événement malheureux dans les années qui vont venir mais assurer que ces familles qui sont déplacées puissent avoir des abris décents et qu’elles puissent être surtout en sécurité. L’aide humanitaire est restée entre les mains de ces autorités locales pour pouvoir les aider”, a-t-il indiqué.

Les humanitaires et la Fondations Denise Nyakeru se distinguent

Par ailleurs, le Chef du Gouvernement a réconforté les déplacés de Bushagara tout en remerciant les humanitaires et les hommes de bonne volonté, notamment la fondation Denise Nyakeru, qui accompagnent le gouvernement dans leur prise en charge.

“Nous sommes à Bushagara pour faire passer ce message. D’abord, de réconfort à ces déplacés, qui n’attendent qu’une seule chose, la paix et la sécurité pour pouvoir rentrer chez eux. Nous avons rappelé ici tous les efforts qui ont été faits par la République dans les premières missions, mais aussi les remerciements que nous devons apporter à nos humanitaires, qui ont été avec nous ici pour soutenir cette action par rapport à tous ces déplacés. Nous encourageons tous les organismes, non seulement à Kalehe, parce que là aussi, il y a un grand élan des humanitaires pour aider. Nous avons vu qu’il y avait la fondation Denise Nyakeru, qui était sur place aussi pour aider au niveau des abris là-bas à Kalehe comme ils étaient déjà impliqués ici dans le Nord-Kivu. Et donc, pour tous ces humanitaires et toutes ces personnes de bonne volonté, c’est l’occasion d’encourager le travail qui est fait. Pour l’heure, bien sûr, c’est un soulagement que nous apportons ici en termes d’aide en vivres et en matériels et ustensiles utiles, mais surtout en médicaments”, a-t-il affirmé.

La primeur du rapport est réservée au chef de l’Etat

Le tout, avant de promettre de faire rapport de sa mission au Président de la République et de réaffirmer l’engagement de son Gouvernement à continuer de travailler sur la plus grande demande de ces déplacés, à savoir, leur retour dans leurs milieux de vie naturel, notamment à Rutshuru, à Kibumba, et dans le Masisi.

“Nous allons continuer à travailler sur leur plus grande demande, qui est leur retour dans leurs milieux de vie naturel, notamment à Rutshuru, à Kibumba, et dans le Masisi. Et donc, nous allons rentrer faire rapport à Son Excellence Monsieur le Président de la République sur cette mission tant humanitaire que sécuritaire que nous avons effectuée ici dans le Nord et le Sud-Kivu. Mais aussi avec la participation des autorités de l’Ituri qui étaient avec nous ici à Goma pour essayer d’échanger sur les questions qui les concernent”, a dit le Chef du Gouvernement.

La délégation qu’a conduite le Premier Ministre était composée des représentants de l’Assemblée nationale et du Sénat, avec, à leur tête, le deuxième Vice-président de l’Assemblée nationale,  mais aussi une forte représentation des membres du Gouvernement, notamment le ministre d’État en charge du Budget, le ministre d’État en charge du Développement rural, la ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, le ministre de l’Industrie, le Vice-ministre de la Défense, le Vice-ministre de l’Intérieur, le Vice-ministre de la Santé.

Rappelons que la catastrophe naturelle survenue le 04 mai dernier a tué près de 400 personnes et provoqué d’importants dégâts matériels ainsi que le déplacement de 5000 personnes. Et depuis, le Gouvernement de la République y a envoyé plusieurs missions et bénéficie également du soutien des humanitaires et d’autres personnes de bonne volonté pour apporter le soulagement aux survivants. C’est dans ce même cadre que le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’est lui-même rendu dans cette zone.




Félix Tshisekedi visite Shanghaï, le poumon économique de la Chine moderne

Deuxième étape de la mission congolaise en Chine, la ville de Shanghaï a offert ce samedi 27 Mai 2023 un accueil chaleureux au couple présidentiel congolais.

 

Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo son épouse sont arrivés dans la grande ville chinoise en début d’après-midi en provenance de Beijing.

Bouquets de fleurs et hymnes nationaux, les autorités du premier port du monde ont réservé un très bel accueil au couple présidentiel congolais

Ensuite, le Président Félix Tshisekedi s’est entretenu avec le secrétaire du parti communiste de la municipalité, Chen Jining, au sein du palais du peuple local.

Ce dernier a mis en relief le rôle de Shanghaï qui veut devenir une pièce maîtresse dans le partenariat stratégique entre la Chine et la RDC afin d’élargir les perspectives de la coopération entre la Chine et la RDC.

Chen Jining a également insisté sur la volonté de la Chine d’approfondir l’amitié traditionnelle non seulement avec la RDC mais aussi avec les pays africains grâce à une nouvelle philosophie basée sur la sincérité, la franchise et des relations substantielles.

Le Président rdcongolais, quant à lui, a remercié le peuple chinois pour son hospitalité et a ensuite insisté sur la protection des acquis de redynamisation des relations entre son pays et la Chine comme amorcé avec son homologue chinois.

Le Président Felix Tshisekedi a rappelé que la RDC et la Chine entretiennent d’excellentes relations depuis plus de 50 ans maintenant.

Des relations qui ont laissé des traces dans son pays, notamment dans le domaine des infrastructures.

 




François Mutombo : « Balaam est l’échantillon du niveau élevé de la sorcellerie et de l’envoûtement »

Comme il avait commencé le 21 mai dernier, c’est le Pasteur François Mutombo qui a clôturé, ce 28 mai la première édition de la mini-fête des Juifs. C’était dans une église archicomble, devant tous les orateurs venus principalement de Mbuji-Mayi wa Balengela, mais aussi devant les fidèles venus des Etats-Unis d’Amérique, du Congo-Brazzaville, et d’ailleurs.

A l’occasion, il a abordé le thème général : « Que Dieu tourne la langue de Balaam » tiré de Nombres 22, 1-6. Ici, il s’est posé plusieurs questions, notamment celles de savoir, qui est Balaam ? Pourquoi tourner la langue de Balaam ?

Il a expliqué que les enfants d’Israël ont fait 4 siècles en Egypte comme des exclaves. Ils étaient soumis aux travaux durs et ont perdu beaucoup de premiers nés. Ils ont crié, Dieu les a écoutés. Balack était roi de Moab, soit le descendant de Loth, fruit de l’inceste. Moab et Israël ont un même sang de Loth et d’Abraham. Depuis leur sortie en Egypte, ils se sont battus contre beaucoup de peuples, mais personne n’a eu à l’esprit de les maudire. Et ce, parce que Moab connaissait bien le Dieu d’Abraham. Il fallait exercer un traitement spirituel pour qu’ils soient affaiblis physiquement.

Pour le Pasteur Voici l’homme, pour être chrétien, il faut avoir de la connaissance. Il a prévenu qu’il y a des gens qui se disent enfants de Dieu, mais qui ont déjà perdu le droit de naisse. Raison pour laquelle il faut faire attention aux paroles des autres et aux paroles qui sortent de ta bouche.

Et le Pasteur de révéler qu’Isaac voulait bénir Ésaü entant que fils ainé, mais celui-ci ne l’était plus. Qu’est-ce qui a aveuglé Isaac ? C’est le spirituel. Dans le monde des esprits, les choses étaient déjà renversées. La ruse de Jacob est passée parce que spirituellement, Esaü s’était lui-même trahi.

Par la suite, François Mutombo a souligné que la malédiction, c’est comme un vent de négativité. C’est comme quelqu’un qui est atteint du sida et dont le système immunitaire est détruit. En cette personne, il s’est développé un facteur favorisant qui l’expose à rencontrer le malheur. Si la malédiction était simple, Jésus n’est pas mort comme une personne bénie. Donc, le monde était sous la malédiction depuis le jardin d’Eden.

Aussi, s’il y a en qui pensent que Noé était sauvé parce qu’il était juste, ils se trompent. Il avait seulement trouvé grâce devant Dieu.

Abordant la question de Sem, l’un des enfants de Noé, le Pasteur François Mutombo est d’avis qu’il y a des gens qui sont forts en spiritualité positive ou négative. « Il y a des gens à qui Dieu a donné l’étoile de la grandeur. Personne ne peut diriger le Congo sans que Dieu l’ait voulu. Il y a des gens qui vont réfléchir, parce qu’ils ont l’étoile. Païen ou chrétien, il a l’étoile de la grandeur. Les autres, ce sont les exclaves des exclaves », dit-il.

Et le Représentant légal a révélé que la grandeur doit avoir la couverture de celui qui a la spiritualité. Et tous ceux qui viendront dans la tente de Voici l’homme seront en sécurité. Voici l’homme n’a cessé d’insister que l’église est une ambassade, donc celui qui y vient, le diable ne le touche pas. La sorcellerie, la magie ou les fétiches ne sont pas plus forts que l’église. C’est pourquoi, l’église n’est pas un lieu pour les communiqués nécrologiques.

Dans sa franchise légendaire, le ministre de Dieu a martelé qu’être pasteur, ce ne pas seulement manger la dîme et les offrandes, …mais aussi les efforts et les sacrifices qui sont faits pour que ta famille ne te voie plus.

Ainsi, il y a une race sur cette terre des gens qui sont sous la malédiction. Et la malédiction affaiblie, étouffe un ministère. El le Dieu qui connait les conséquences d’une malédiction, s’est levé pour que Balaam ne prononce pas la malédiction. Dieu a interdit à Laban de parler en bien ou en mal contre Jacob.

François Mutombo a fini par insister sur le fait que Balaam n’était pas prophète de Dieu. « Même les sorciers connaissent la teneur, la valeur spirituelle d’un enfant de Dieu. Le jour ou Satan est allé détruire Job, Dieu lui posa la question. Job à part qu’il était enfant de Dieu, élevait les autels chaque semaine pour ses enfants. C’est ainsi que Satan quand il a tenté, il s’est rendu compte que c’était barricadé. Balaam aussi a pensé de la même façon, c’est ainsi qu’il a cherché l’autorisation de Dieu. Balaam est l’échantillon du niveau élevé de la sorcellerie, de l’envoûtement pour enseigner le monde. Quel que soit le niveau de l’envoûtement, quand Dieu n’a pas autorisé, rien ne peut se faire.

 




Le Pasteur François Mutombo clôture avec succès la 1ère édition de la mini-fête des Juifs

Placée sous le thème général : « Que Dieu tourne la langue de Balaam », la mini-fête des Juifs, initiée par le visionnaire de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH), le Représentant légal, le Pasteur François Mutombo a été plus qu’un succès. Durant près de 8 jours, soit du 21 au 28 mai 2023, le peuple de Dieu a été édifié par des orateurs aussi percutants que profonds, dont la majorité vient de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental.

Ni le soleil, les emplois du temps, la distance, l’exiguïté ou les offrandes journalières, rien n’a dissuadé les fidèles de Kalembelembe à ne pas venir prier. De même, toutes les prédictions sataniques, les prophéties de malheur, les accidents, les enlèvements ou le phénomène Kuluna, rien ne s’est produit à la grande satisfaction de tout le monde.

Voilà qui a poussé le Pasteur François Mutombo à les remercier chaleureusement pour avoir laissé leurs communautés respectives et leurs familles afin de venir animer cette première édition de la mini-fête des Juifs. Ces hommes de Dieu méritent d’être remerciés, surtout que lorsque le Pasteur François Mutombo était aux soins en Europe, ils ne se sont pas fatigués de venir à Kinshasa pour exhorter ces chrétiens de Kalembelembe, qui ne cessaient de prier pour le retour de leur pasteur.

Pendant que des mauvaises langues prédisaient que François Mutombo ne retournerait pas vivant, ces hommes de Dieu ont été les premiers à encourager les fidèles, tout en leur disant que grâce à vos prières, Voici l’homme reviendra vivant parmi vous. L’on se souviendra que l’un des pasteurs venus de Mbuji-Mayi, papa Marcel avait même dirigé une prière au cours de laquelle les fidèles s’étaient engagés, pour que le retour du Pasteur François soit un succès.

Certains s’étaient engagés à organiser un point de presse, d’autres à renouveler le bureau de Voici l’homme, d’autres à changer l’ameublement, etc. C’est la preuve que tout le monde avait foi au retour de l’homme de Dieu et ce Dieu qui n’a jamais trahi a répondu à leurs prières. C’est cette foi qui attire des milliers de kinois venus de tout Kinshasa.

C’est avec raison que tous les orateurs ont reçu un brevet de participation, qui témoignera à jamais leur passage dans cette grande Eglise avec ses particularités et signe qu’ils ont été reçus avec honneur entant qu’hommes de Dieu.




Augustin Kabuya ne connaît pas l’histoire de l’UDPS ni de luttes politiques en RDC…

Chers Concitoyens,

Depuis un moment, les uns et les autres disent que je prends des positions dures frustrant certains dans ma famille l’Union Sacrée de la Nation où certains m’accusent de soutenir l’opposition, Ensemble de Moïse Katumbi en particulier.

Je voulais dire ici qu’avant d’être politique, je suis un homme éclairé, libre et des bonnes mœurs, je fais partie des associations des gens qui restent les derniers à défendre des valeurs !

Comme je ne cesse de le dire, la RDC a beaucoup des Politicards, moins des politiciens et peu d’hommes d’Etat. Je fais partie de la troisième catégorie des politiques en RDC.

Un homme d’Etat doit toujours prendre position pour la nation et la patrie et non pour les clans et les partis. Ainsi, j’estime que toutes mes positions prises sont rationnelles et en adéquation avec l’esprit républicain et citoyen avec lequel j’ai été élevé et fait mon entrée dans l’arène politique et parce que je pense aux générations futures.

Quant à ceux qui disent que je soutiens l’opposition, j’estime qu’ils n’ont aucun sens de l’Etat et la méconnaissance de l’histoire de notre pays.

Chers Concitoyens,

Je suis un Mobutiste et laissez-moi vous rappeler une grosse erreur de l’histoire de notre pays, les prémices du pouvoir autoritaire de la deuxième République, que j’assume en tant qu’homme d’Etat.

Le 1er Juin 1966, le Président Mobutu était induit en erreur par les services de sécurité ainsi que la justice de notre pays, la constitution a été intentionnellement violée et le juriste du gouvernement ont induit le Président Mobutu en erreur pour signer une Ordonnance créant un Tribunal militaire d’exception pour juger quatre Congolais accusés injustement de préparer un coup d’Etat contre son régime : Bamba, Mahamba, Kimba et Anany ont été pendus au Pont Cabu, là où est érigé le Stade des Martyrs aujourd’hui!

Je connais un peu l’histoire de notre pays et des certaines de ses erreurs dans les péripéties des événements que notre pays a connu dans la deuxième République !

Pour ce, je ne laisserais pas que certains de l’Union Sacrée de la Nation induisent le Chef de l’Etat en erreur par leurs déclarations infâmes !

Certains m’accuseront de tout, d’autres me diffameront parce que je ne partage pas totalement la même approche que l’actuelle Union Sacrée de la Nation devenue une sorte de refuge des voyous ! J’ai déjà entendu par ci et par la certains dire que je ne suis plus avec l’Union Sacrée, je voulais leur dire ici, qu’il y a quelques mois, un Député de l’Union Sacrée a diffamé le Maréchal Mobutu disant qu’il était étranger. L’opprobre pour la mémoire d’un Chef qui a sacrifié sa jeunesse pour le pays, pour son unité, nonobstant que la perfection n’est pas humaine !

Aujourd’hui le discours de Monsieur Augustin Kabuya divise le Congolais, j’attends des sanctions de l’Union Sacrée de la Nation contre ce membre de son Présidium.

Chers Concitoyens,

Le jour où je ne serais plus totalement d’accord avec l’Union Sacrée je partirai et vous les Congolais le sauront !

Quand je ne suis pas d’accord et que je sens un danger cherchant à nous diviser, en homme d’Etat responsable je dois réagir !

Vous savez tous que de retour à l’étranger, dans un discours populaire, le Secrétaire général de l’UDPS, Membre du Présidium de l’Union Sacrée, Monsieur Augustin Kabuya pour le citer, a déclaré que Moïse Katumbi combat le Président Félix Tshisekedi parce qu’il est Muluba.

Je comprends le silence des certains dans l’Union comme je comprends Monsieur Augustin Kabuya qui est encore un peu novice devant certaines situations, d’où à chaque fois qu’il prend la parole, il a toujours des propos infâmes et infantiles. Il apprend encore sur terrain ! Il n’est pas à sa première infamie, il avait commencé par dire que Kabila est sérieux et qu’il avait donné le pouvoir à l’UDPS, ses propos collent aujourd’hui notre première alternance qualifiée de compromis à l’africain, c’est toujours lui qui a injurié Son Éminence le Cardinal Fridolin d’un homme avide d’argent.

Aujourd’hui il tient des propos qui troublent la quiétude ! Il ne connaît pas l’histoire des combats politiques en RDC. Est-ce que feu Papa Premier ministre Étienne Tshisekedi combattait le défunt Papa Maréchal Mobutu parce qu’il était Mungala? Est-ce Kimba, Bamba et Mahamba étaient pendus parce qu’ils étaient Nekongo?

Chers Concitoyens,

Je voulais ici dire que l’UDPS est une histoire de lutte politique, si Mr Kabuya ne connaît pas le combat de l’UDPS je suis mieux placé pour la lui apprendre !

Apprendre l’histoire du combat de l’UDPS à Augustin Kabuya qui est son Secrétaire Général ? Oui je connais mieux l’UDPS que lui.

Laissez-moi vs raconter une anecdote : Au moment où les combats politiques entre l’UDPS et le MPR étaient farouches, nous jeunes sensés du MPR fréquentions l’UDPS, exceptés quelques incultes, on parlait de la situation politique avec respect et tolérance, tout en gardant les soutiens à nos partis respectifs. On condamnait ce qui était condamnable !

Le lendemain de l’attentat qui avait coûté la vie à l’un des frères Kibasa, j’ai été présenter mes condoléances à mes frères et sœurs de la famille Kibasa! Mon ami, je dirais mon frère Augustin Kibasa encore vivant ne me contredira pas !

Je crois en la République, et je dirais simplement que ceux qui accompagnent le Président de la République doivent faire attention dans leurs propos ! Nous ne devons pas séparer le peuple Congolais vivant déjà dans une situation sociale déliquescente !

Je voulais rappeler à mes Camarades de l’Union Sacrée qu’au début de son arrivée aux affaires, dans une interview, le Président de la République Félix Tshisekedi avait dit que nous devions l’aider à ne pas devenir Dictateur ! Pour ce, je continuerais à dénoncer toutes formes des dérives, comme je le faisais quand j’étais encore Gouverneur.

Je suis disponible pour débattre avec Monsieur Augustin Kabuya sur la situation politique du pays à sa convenance !

Nous devons dire la vérité au Président de la République ! S’il y a à s’opposer, nous devons nous opposer et proposer !

Je suis le dernier Mobutiste de ma génération qui assume son Mobutisme !

J’ai dit.

  1. Tony Cassius Bolamba, Consultant international et Gouverneur honoraire



Les tentatives militaires périlleuses des USA et de la Corée du Sud

Un commentaire (29/05/2023) de la KCNA (Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréenne créée en 1946, NDLR) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, juste 3 ans après la Libération Nationale; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, se lit comme suit;

Bien que nous le suivons de près avec patience sans rien faire, les USA (occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945 après leur fiasco d’agression en 1866 et insolents ou orgueilleux comme Gendarmes ou Juges internationaux avec leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) et la Clique fantoche de la Corée du Sud (DROM-COM des USA -comme le Japon depuis 1945- pour être obligée ou forcée, afin de survivre ou subsister, de désigner son côté Nord -RPDC- comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR) ne cessent de se livrer, frénétiquement, à leurs manœuvres belliqueuses qui franchissent une autre phase d’aggravation de la situation.

Ce 25 mai, les ennemis ont effectué les «exercices conjoints destinés à l’anéantissement par la puissance de feu en commun» d’envergure sans précédent dans une zone contiguë à la Ligne de Démarcation Militaire (LDM tracée en 1945 par les Puissances sur le 38ème parallèle de la Péninsule coréenne, NDLR). Ces exercices divisés en 5 étapes jusqu’au 15 juin relèvent, comme le montre bien leur appellation, des simulacres de guerre on ne peut plus dangereux.

Rien que dans les exercices de la 1ère étape, étaient mobilisés plus de 2.500 têtes des 71 unités de forces combinées des troupes US et de l’Armée fantoche sud-coréenne, et plus de 610 armes des forces terrestres et aériennes, entre autres chars, blindés, chasseurs et drones. Les présents exercices, empestant lair d’odeur de poudre, se sont effectués, de façon frénétique, sous le thème de;

  • la «frappe conjointe sur les unités d’artillerie, les postes de commandement et d’appui du Nord» menée par les USA et l’Armée fantoche de la Corée du Sud
  • la «surveillance de reconnaissance des objectifs essentiels du Nord et de la frappe sur ceux-ci à l’aide des forces aériennes et d’artillerie» dans les parages de la LDM, etc.

Avant le début de ces exercices, la Clique fantoche sud-coréenne a révélé sa folie de confrontation en proférant des propos déplacés de nature belliqueuse tels que;

  • «Ce serait une démonstration des capacités militaires de pointe de l’Alliance USA-Corée du Sud pour la réalisation de la paix au moyen de la force.»
  • «On achèvera, dans un bref délai, l’opération grâce aux forces et capacités militaires conjointes écrasantes des armées alliées des USA et de la Corée du Sud.», etc.

Les «exercices conjoints destinés à l’anéantissement par la puissance de feu en commun» ne sont pas de simples exercices militaires ordinaires, mais ceux pratiques on ne peut plus méprisables et menaçants comme une démonstration d’une guerre agressive. C’est une conception dangereuse de recourir aux armes pour écraser notre RPDC. Comme tout le monde le sait, les USA et les fanatiques de guerre de la Corée du Sud ont perfectionné les menaces et le chantage militaires et les tactiques de guerre contre notre RPDC au cours de leurs «exercices d’anéantissement»-ci effectués, à 11 reprises depuis le mois de juin 1977 jusqu’à présent, suivant le scénario de guerre d’après lequel, une fois éclatée une guerre dans la Péninsule coréenne, les forces alliées des armées terrestres, navales et aériennes des USA et de la Corée du Sud «châtieront» notre RPDC au moyen des «armes dernier cri».

Ces chiffres nous permettent de se faire une idée nette que les impérialistes US et les bandits fantoches sud-coréens se sont, beaucoup, remués pour l’exécution desdits exercices. Vers la fin 2022, ils ont révélé, ouvertement, la nature belliqueuse des exercices, en parlant de;

  • la «participation de gros effectifs militaires de pointe»
  • l’«envergure sans précédent»
  • la «démonstration de la frappe puissante et de la mobilité de l’Alliance».

Au fur et à mesure que les préoccupations et la protestation de la Communauté internationale sur la gravité de ces exercices gagnent en ampleur, les USA ont affirmé, à la veille du début dudit entraînement; Les présents exercices consacrés à l’emploi de la puissance de feu conjointe sont de nature défensive et visent à aider la mise en œuvre des capacités d’opération mutuelle.

Ce faisant, ils cherchaient à masquer la dangerosité de leurs exercices, en remplaçant l’expression sensible «anéantissement» par le terme «emploi». Or, les fantoches sud-coréens, au contraire de leur suzerain, ont prétendu et souligné; Ce sont les exercices conjoints destinés à l’anéantissement par la puissance de feu en commun. … Ceux-ci visent à améliorer les capacités d’accomplissement de l’opération militaire conjointe USA-Corée du Sud. … Les forces de dissuasion seront renforcées à travers le mouvement pratique et l’exercice de tir réel.

Tout cela nous suffit de savoir le vrai visage belliqueux des ennemis, désireux de nous exterminer sous le manteau de la «sécurité». Les laquais ou chiens des USA aboient souvent que les actes de notre RPDC engendrent les «menaces sérieuses» tandis que ceux de quiconque assurent la «sécurité durable», car ils ressentent de l’inquiétude de sécurité, de la persécution et de l’obsession. Chose que nous ne pouvons pas passer sous silence, c’est que les ennemis déploient d’autres actions militaires ayant un aspect de guerre nucléaire, parallèlement aux présents exercices;

  • En ce moment même, la 7ème Armée de lair US et l’Armée de l’air sud-coréenne se livrent, follement, à leurs exercices conjoints aériens dans le ciel de la Corée du Sud.
  • A partir de ce 30 mai, sont prévus les «exercices conjoints de barrage maritime» avec leurs forces satellites y compris le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et l’enlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc., NDLR), sur la mer aux environs de lîle Jeju-do.
  • Le Département US de la Défense a publié; Bon nombre d’avoir stratégiques, entre autres les chasseurs F-22 et F-35 et le bombardier stratégique B-1, seront introduits le jour d’exercices conjoints en Corée du Sud.

La situation actuelle où les «exercices conjoints destinés à l’anéantissement par la puissance de feu en commun» et d’autres manœuvres militaires ont lieu simultanément, montre bien l’intention sournoise des ennemis de lancer, à n’importe quel moment, une guerre totale (la 1ère en 1950-1953, NDLR) contre notre RPDC dans l’air, sur terre et sur mer en mobilisant tous leurs avoirs stratégiques. C’est une situation vraiment critique.

L’histoire a prouvé que les exercices militaires incessants menés par les impérialistes et les fanatiques de guerre et leurs tentatives d’augmentation d’effectifs militaires étaient suivis, sans faute, des manœuvres militaires agressives et criminelles contre les autres Pays;

  • Personne ne peut garantir que lesdits exercices des USA et des fantoches de la Corée du Sud ne sont voués à l’invasion armée totale contre notre RPDC.
  • Il n’est pas exagéré de dire que le scénario de guerre d’agression contre notre RPDC est entré dans une étape d’application en passant par celle d’exercice.

Nous aimerions les interroger s’ils pourraient faire face à des conséquences engendrées par leurs manœuvres de guerre périlleuses devant les forces armées de la RPDC dont ils qualifient, eux-mêmes, d’adversaire préoccupant et menaçante.