AN : André Ipakala adresse une question orale avec débat à la ministre de l’Emploi

Le député national André Ipakala  Abeiye Mobiko, élu du territoire de Bafwasende, dans la province de la Tshopo, a adressé une question orale avec débat à la ministre de l’Emoi, Travail et Prévoyance sociale, Claudinz Ndusi M’Kembe.

Dans ce document déposé depuis  le 22 mai 2023, l’élu de Bafwasende demande à la ministre d’expliquer à la représentation nationale l’évolution des statistiques des emplois créés en RDC, secteur par secteur, l’évolution du taux de chômage, évolution du taux des emplois occupés par les étrangers au détriment des Congolais autochtones ayant la même qualification, les efforts déployés pour sanctionner les irrégularités constatés dans les emplois créés dans le secteur minier, les résultats des performances réalisées par  l’INPP dans la formation professionnelle, l’ONEM dans l’offre et la demande de l’emploi, les réponses proposées au secteur de la sécurité sociale gérée par la CNSS ainsi que les solutions idoines par l’inspection générale du travail aux problèmes qui se posent entre les employés et les employeurs en résolvant en toute équité leurs différends.

Pour André Ipakala, toutes ces questions et tant d’autres, notamment les dossiers des syndicalistes étant nécessaires au bilan du chef de l’État, la représentation nationale veut obtenir des réponses claires quant à la bonne marche du secteur du travail, jugé Vital pour la sécurité sociale du pays.

A en croire le député Ipakala, partout au monde quand on parle emploi, il y a des statistiques, mais en RDC, aucune statistique n’est disponible. Raison pour laquelle la représentation nationale veut savoir combien de chômeurs on a comptabilisé en RDC, les emplois qui sont créés et les performances des structures qui dépendent du ministère de l’Emploi. De plus, les députés nationaux veulent savoir si, après avoir subi un renforcement des capacités au niveau de l’INPP, les Congolais trouvent réellement de l’emploi. Il y a beaucoup de zones d’ombres pour un secteur extrêmement important pour lvie sociale d’une nation.




Assemblée nationale : Poursuite du débat de la loi sur la répartition des sièges

Les députés nationaux ont entamé, lundi 29 mai 2023, sous la direction de Christophe Mboso, président l’Assemblée nationale, les discussions sur le projet de loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales.

Ce texte de loi a été présenté par le vice-ministre de l’Intérieur. Et dans l’économie qu’il a présentée de cette loi, l’émissaire du gouvernement a déclaré en substance : « Au nom du gouvernement, j’ai l’honneur de vous présenter le projet de loi portant adoption de la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locale élaboré par la CENI en exécution de son calendrier du processus électoral, conformément à la loi n°06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée et complétée à ce jour ».

Après la dernière mise à jour de 2018,  la RDC a connu une évolution démographique qui a nécessité la révision  du fichier électorale ; laquelle ne pouvait être possible sans identification et enrôlement préalable des électeurs qui vient de se dérouler sur toute l’étendue du territoire national, réparti en trois aires opérationnelles, notamment Aire opérationnelle 1 pour la partie Ouest, excepté le territoire de Kwamouth ; Aire opérationnelle 2 pour la partie centre et Sud ; et Aire opérationnelle 3 pour la partie Nord-est, excepté les territoires de Masisi et Rutshuru, dans le Nord-Kivu.

D’autre part, a poursuivi le vice-ministre de l’Intérieur, la CENI a procédé à la répartition des sièges qui constitue l’essentiel du projet de loi sous examen. Ce texte innove en ce qui programme des élections municipales et locales qui n’ont pas été organisées jusque-là, lors des cycles électoraux précédents. Le projet propose quatre annexes ci-après : annexe1 relative à la répartition des sièges pour l’élection des députés nationaux au niveau national et à l’intérieur de chaque province. Cette répartition s’opère suivant le mode de calcul bien déterminé par article 115 de la loi électorale précitée.

L’annexe 2 relative à la répartition des sièges pour les députés provinciaux. Le nombre de sièges pour les députés provinciaux est de 780 pour l’ensemble du territoire national, dont 64 chefs coutumiers à coopter suivant l’article 97 de la Constitution et l’article 152 de la loi électorale. Ces sièges sont répartis par assemblée provinciale, entre un maximum de 48 et un minimum de 18, suivant la loi électorale, en ces articles 145 et 146. L’annexe 3 relative à la répartition des sièges pour l’élection des conseillers municipaux dont la circonscription électorale est la commune. La répartition des sièges pour chaque conseiller municipal varie entre 7, 9, 11, 13 et 15 sièges suivant un seuil bien défini par l’article 192 de la loi électorale, compris entre 80 et 320 mille et un électeur enrôlé ou plus. L’annexe 4 relative à la répartition des sièges pour l’élection des conseillers de secteur ou chefferie varie entre 7, 9, 11 et 13 sièges suivant un seuil bien défini par l’article 208 de la loi électorale compris entre 35 à105 mille électeurs enrôlés et plus.

Pour le débat général sur cette loi, une quarantaine d’élus se sont inscrits, mais il est renvoyé à la séance plénière de ce mardi 30 mai 2023.




Affaire Daniel Safu : Mboso institue une commission ad hoc

Après l’économie de la loi sur la répartition des sièges aux scrutins législatives nationales provinciales municipales et locales, le député David Mukeba est intervenu par motion d’information pour présenter à la plénière le cas Daniel Safu dont le comportement récidiviste désacralise la fonction d’élu du peuple et porte atteinte à l’honorabilité de la chambre basse du Parlement.

Dans son exposé, le député David Mukeba a relaté : « Le député national Daniel Safu a déshonoré notre chambre en tenant des propos injurieux ; des injures publiques contre un jeune compatriote et contre sa mère biologique. Ces injures publiques ont été considérées par toute la République comme adressées à nos mamans, à nos sœurs et à nos filles.

Une commission avait été mise en place pour entendre  Safu Daniel. Il s’est présenté à la commission, a présenté des excuses et les a même présentées publiquement, à toutes les dames de la Rdc et au chef de l’Etat. Il a été gracié. Mais la grâce accordée, ce comportement-là était infractionnel, indigne qui n’honore pas non seulement notre chambre, mais aussi la République, que ça soit à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

L’Honorable Safu n’a pas fait le modèle de l’Assemblée nationale. Il a terni l’image de notre prestigieuse chambre. Un peu plus avant d’ailleurs, vous savez tous que, entre autres missions, que nous avons, c’est l’élaboration des lois. Un collègue, en l’occurrence Nsingi Pululu avait initié une loi que nous connaissons tous.

Alors qu’elle était encore au bureau d’études, l’honorable Safu Daniel s’est illustré par des menaces contre notre chambre qu’il a narguée publiquement en disant que si cette loi passe, trois jours après, le pouvoir tombe. De quel pouvoir parlait-il ? Il parlait de l’Assemblée nationale et du pouvoir d’Etat. Un député national qui nargue son Etat, qui nie les missions conférées aux députés que vous êtes, il déshonore notre chambre.

Récemment, lors de la préparation de la marche de l’opposition au cours de ce mois de mai, Daniel Safu, devant un journaliste a déclaré haut et fort qu’au cours de cette marche, qu’il y aura des morts en grand nombre. Il est allé plus loin pour dire que lui-même sera à la manœuvre. Cela signifie quoi ? Pour un député national, qui n’a pas de mandat impératif, qui parle au nom de tous les Congolais, du Nord au Sud en passant par le centre, de l’Est à l’Ouest et qui planifie des morts  lors d’une marche qui était prétendue pacifique, ce n’est normal pour un député national représentant du peuple mais qui prépare la mort de ce même peuple.

C’est extrêmement grave, infractionnel et indigne pour un député ! Après la marche, la député  Safu Daniel  se trouvant sur le plateau d’une chaine de télévision de la place, profère des menaces et incite la population à la haine tribale contre une ethnie. Comment était-il habillé ? En singlet. Peut-il vraiment être un honorable ? Ce comportement indigne  a déshonoré gravement notre chambre, a terni son image de marque ».

Avant d’ajouter que le comportement de ce député récidiviste odieux m’invite à solliciter la mise en place d’une commission ad hoc qui traite de ce cas, entendre le collègue et éventuellement le sanctionne. C’est de cette façon seulement que la représentation nationale peut tant soit peu récupérer son image de marque que le député Safu Daniel continue de souiller et de ternir à volonté.

A la suite du député motionnaire, le rapporteur de l’Assemblée nationale a fait lecture de la résolution portant mise en place de la commission spéciale et temporaire chargée d’auditionner le député Safu Daniel pour des propos incitant à la haine tribale et à la commission des faits infractionnels.

Pour l’essentiel, cette commission est composée de 20 membres nommés par le speaker de la chambre basse du Parlement, sur proposition des groupes parlementaires et des non-inscrits. Elle est assistée des cabinets et de l’administration de l’Assemblée nationale dument désignés par le président de l’Assemblée nationale. Cette commission dispose de la journée du 29 mai 2023 pour réaliser sa mission et déposer son rapport au bureau de l’Assemblée nationale.




EPST : Tony Mwaba annonce le report de l’ENAFEP dans 7 provinces éducationnelles

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, porte à la connaissance de l’opinion en général et des Comités Provinciaux  que la passation de l’Examen National de Fin d’Etudes Primaires (ENAFEP), est reporté spécialement à la date du lundi 12 et mardi 13 juin 2023 pour les provinces éducationnelles ci-après: le Sankuru 1 dont le siège se trouve à Lodja, Sankuru 2 à Lusambo,  Tshuapa 1 et 2 dont les sièges sont respectivement à Boende et à Bokungu, Haut- Uélé 1 et Haut-Uélé 2 à Isiro et Watsa et enfin le Bas- Uélé à Buta.

Le report de ces épreuves certificatives se justifie par l’arrivée tardive des malles d’items aux différents points de chute programmés, tout en précisant que lesdites malles ont été bel et bien entreposées chez le transporteur au temps convenable.




Pourtant, Alexandre Marenches avait prévenu les Occidentaux : la puissance qui dominera le Katanga va dominer le monde !

” Mon peuple périt faute de connaissance”.

Cette vérité publique s’applique bien au peuple congolais dans sa perception notamment des relations congolaises avec la Chine où le Président Félix Tshisekedi a terminé le 29 mai son séjour débuté cinq jours plus tôt.

De Pékin à Hong-Kong en passant par Shanghai et Shenzhen, il a vécu dans sa réalité le miracle chinois annoncé par l’écrivain et homme d’Etat français Alain Peyrefitte dans son ouvrage culte ” Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera ” paru en 1973. Soit 5 ans avant la guerre de Shaba II survenue en 1978.

Pour ceux qui ne le savent pas, à l’époque le Katanga s’appelait Shaba.

Conduite par Nathanael Mbumba, cette guerre partie de l’Angola, s’était installée dans le Lualaba, précisément à Kolwezi.

La communauté occidentale (2500 Belges, 400 Français, 75 Américains et quelques Italiens) opérant essentiellement dans les mines du Katanga avaient été la cible des rebelles en débandade.

Pendant que la Belgique hésitait, la France s’était engagée en mobilisant les troupes marocaines auxquelles elle avait apporté toute la logistique nécessaire en armes, en moyens de transport et même en rations.

Les États-Unis avaient apporté eux aussi la logistique tout en se positionnant déjà pour des négociations entre les autorités zairoises et le mouvement insurrectionnel Fnlc (Front national de libération du Congo).

Pour l’histoire, la branche congolaise d’une certaine Afdl en 1996 sera constituée d’éléments issus du Fnlc. Depuis, Washington remet le même disque à chaque apparition d’un mouvement insurrectionnel au Congo : négociations Mobutu et L-D. Kabila en 1997 pour l’Afdl, négociations L-D. Kabila et Rcd en 1998, négociations Joseph Kabila et le Rcd-Mlc en 2002, négociations Joseph Kabila et Cndp en 2008, négociations Joseph Kabila et M23 en 2013 et maintenant négociations Félix Tshisekedi et M22 !

Nous y reviendrons.

A l’issue de la guerre devenue de Six Jours (pour la différencier de la guerre de 80 jours que fut Shaba 1), Alexandre Marenches, alors directeur général de la sécurité française (Dgse) se rend au Zaïre et visite la sous-région.

A son retour à Paris, il publie cette phrase : ” la puissance qui dominera le Katanga va dominer le monde !”.

A l’époque, le Katanga (Shaba) en particulier et la RDC (Zaïre) est la chasse gardée de l’Occident.

Le pays passe pour le gendarme de l’Afrique Centrale. C’est à lui que l’Occident confie la sale besogne consistant à déstabiliser les régimes procommunistes : Congo-Brazzaville, Angola, Tanzanie, Ouganda, Soudan…

Qui avait amené les Occidentaux à se désintéresser du Katanga (donc de la RDC) à la faveur de la Perestroïka en 1989 ? Qui avait piégé le processus démocratique enclenché le 24 avril 1990 ? Qui avait planifié l’affaiblissement général du Zaire entre 1990 et 1996 à tous les plans au point de rendre prenable le pays par le premier mouvement insurrectionnel venu ?

Maître de l’Association internationale Africaine, maître de l’Etat Indépendant du Congo, maître du Congo Belge, maître du Congo Belge et Rwanda Urundi, maître de la République du Congo, *maître* de la République Démocratique du Congo, maître du Zaïre, l’Occident ne se contredira pas par rapport à son dicton “qui va à la chasse perd sa place”.

La chance qu’il a eue de se rattraper est le processus référendaire et électoral de 2005-2006. Autant que Aldo Ajello, Louis Michel peut témoigner des promesses faites aux Congolais d’un retour massif des investisseurs occidentaux si les Congolais acceptent de participer massivement au référendum constitutionnel organisé en 2005 et aux élections organisées en 2006.

Tout se résume à cette question : entre 2006 et 2008, qui sont-ils, ces investisseurs américains ou européens à s’être présentés et éconduits ?

Mais, pourquoi les maîtres du Congo depuis 1876 (neuf ans avant la Conférence internationale de Berlin en 1885) n’ont pas vu venir en 2008 l’avertissement d’Alexandre Marenches  prophétisat l’avènement de la Chine sans le savoir ?

Que Félix Tshisekedi ait fait le déplacement de la Chine 8 ans presqu’après Joseph Kabila en 2015, il faut bien être honnête avec soi-même en se demandant comment y est-on parvenu !

A la place de juger les conséquences, les Congolais devraient commencer par circonscrire la cause.

Et la Cause, c’est le lâchage de leur pays par les puissances qui se prévalent d’en être les propriétaires, les tuteurs ou les parrains.

De ce fait, ces puissances doivent assumer leurs responsabilités plus devant elles-mêmes que devant les Congolais désormais éveillés.

Éveillés pour étonner le monde, pour peu qu’ils s’unissent !

C’est là, hélas, le ventre mou, le défaut de la cuirasse, le tendon d’Achille du Congo…

Omer Nsongo die Lema




Samantha Power : « Il est impératif que le gouvernement du Rwanda mette fin à son appui au M23 et retire ses troupes de la Rdc »

Dans une déclaration où elle s’est exprimée sur les violences dans l’Est de la RDC, Samantha Power, Administratrice de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) se dit consternée par les rapports faisant état du nombre croissant de femmes et d’enfants qui subissent des violences sexuelles chaque jour dans la province du Nord Kivu en République démocratique du Congo (RDC), comme des documents de Médecins Sans Frontières l’ont montré au début de ce mois.

Les combats actuels entre l’armée de la RDC et le M23 soutenu par le Rwanda ont provoqué le déplacement de plus d’un million de personnes depuis mars 2022, dont la plupart est forcée à vivre dans des camps dangereux et surpeuplés, sans accès approprié à de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux. Dans ces conditions scandaleuses, des milliers de femmes et d’enfants sont exploités par des réseaux organisés de trafic sexuel – dont beaucoup seraient dirigés par des personnes liées au gouvernement de la RDC.

Le conflit avec le M23 dans le Nord-Kivu a aggravé une situation déjà désastreuse dans l’est de la RDC, particulièrement dans la province de l’Ituri où d’autres groupes armés, y compris la CODECO et les ADF (aussi connus sous le nom de Daesch-RDC), tuent des civils aveuglément. « Je rejoins les préoccupations profondes du secrétaire d’État Blinken à l’égard des personnes tuées, blessées, déplacées et rendues vulnérables par les violences », indique-t-elle, avant de souligner qu’il est impératif que le gouvernement du Rwanda mette fin à son appui au M23 et retire ses troupes de la RDC.

Elle pense que le gouvernement de la RDC doit aussi en faire davantage pour protéger ses citoyens les plus vulnérables – afin de fournir des terres pour de nouveaux sites où les personnes déplacées peuvent bénéficier de services et recevoir une protection; d’approuver systématiquement les lois du gouvernement contre les maisons closes impliquées dans la traite des femmes et l’exploitation des femmes et des filles; et pour fournir un accès sans entraves aux agences humanitaires qui s’emploient à soulager les souffrances de millions de citoyens congolais.

En outre, les autres gouvernements inquiets de cette situation devraient élever leurs voix et fournir des ressources pour soutenir le peuple congolais. Je suis reconnaissante envers nos partenaires, qui travaillent dans des conditions périlleuses et éprouvantes pour fournir une aide qui sauve des vies. J’admire leur service envers les plus démunis dans l’une des urgences humanitaires les plus graves du monde.




S.M. le Roi inaugure la Cité des Métiers et des Compétences de Rabat-Salé-Kénitra

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé, mardi à la ville de Tamesna, à l’inauguration de la Cité des Métiers et des Compétences (CMC) de la région de Rabat-Salé-Kénitra, un établissement de formation professionnelle de nouvelle génération au service de l’excellence et de l’innovation.

Faisant partie d’un programme global qui prévoit la réalisation de 12 CMC au niveau des différentes régions du Royaume pour un investissement prévisionnel global de 4,4 milliards de dirhams, la CMC de Rabat-Salé-Kénitra traduit l’intérêt particulier qu’accorde le Souverain au secteur de la formation professionnelle, en tant que levier stratégique de compétitivité économique et voie prometteuse pour l’insertion professionnelle de la jeunesse.

Elle a été réalisée par l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) en exécution des Hautes Orientations Royales, et conformément à la nouvelle feuille de route relative au développement de la formation professionnelle qui établit de nouveaux critères matériels, pédagogiques et de gouvernance, garantissant une formation de qualité et une certaine convergence entre les formations dispensées et les besoins réels du marché du travail.

Pour qu’elle puisse remplir pleinement sa mission, la Cité des Métiers et des Compétences de Rabat-Salé-Kénitra est dotée d’espaces pédagogiques et de vie, garantissant à la fois le développement des compétences techniques et transversales, ainsi que l’épanouissement des stagiaires.

En fait, la CMC abrite 6 pôles sectoriels dédiés à l’acquisition des compétences métiers, avec 6 plateformes d’application intégrées pour une formation immersive axée sur le “learning by doing”, en permettant des mises en situation complexes, proche de la réalité de l’entreprise, tout au long du processus d’apprentissage.

Il en est ainsi du pôle “Industrie” conçu en usine pédagogique qui offre l’avantage de permettre la cohabitation d’une dizaine de spécialités différentes relevant des métiers QHSE, des Génies Industriel, Électrique et Mécanique, ainsi que des métiers de l’Automobile.

Ce pôle est également doté d’une mini-chaîne de fabrication de bornes de recharge pour les véhicules électriques, une plateforme d’application à taille réelle dont la gestion de la production et de la maintenance est assurée par des équipes pluridisciplinaires de stagiaires relevant des différentes spécialités du pôle.

La Cité des Métiers et des Compétences abrite aussi un pôle “Tourisme & Hôtellerie”, doté d’un hôtel et restaurant pédagogiques pour une préparation adaptée aux conditions réelles d’exercice du métier, un pôle “Agriculture” avec une ferme pédagogique, un pôle “Gestion & Commerce” comprenant une entreprise virtuelle de simulation, un pôle “Services à la Personne et à la Communauté” avec une crèche et un appartement pédagogiques, ainsi qu’un pôle “Digital et Intelligence Artificielle”.

La CMC comporte aussi des structures communes, notamment un Centre de langues et Soft Skills, un Centre d’Orientation Professionnelle, une Chaine d’innovation (Coworking, FabLab, Digital Factory et Incubateur), un studio des MOOCs permettant de soutenir l’inclusion du Digital Learning via la production de contenus numériques pour la formation, une Médiathèque et un Centre de Conférences.

Pour ce qui est des espaces de vie, la nouvelle Cité dispose d’une Maison de Stagiaires d’une capacité de 700 lits et couverts, d’une cafétéria, d’un foyer, de plusieurs espaces de rencontres et terrains de sport (football, volleyball, handball et basketball).

Édifiée sur un terrain de 10 Ha, la CMC de Rabat-Salé-Kénitra vient enrichir et renforcer davantage le dispositif de formation de l’OFPPT dans la région grâce à une capacité d’accueil annuelle de 3.560 places pédagogiques, qui sera portée à 4.560 dès l’année prochaine grâce aux deux antennes rattachées à la Cité, à savoir l’Institut de Formation dans les Métiers de la Santé de Rabat (en cours de réalisation et offrant 560 places pédagogiques/an) et l’Institut de Formation dans les Métiers de l’Agro-Industrie de Kénitra (Projet réalisé avec une capacité de 440 stagiaires/an).

L’offre de formation dispensée par la Cité des Métiers et des Compétences de Rabat-Salé-Kénitra concerne ainsi 8 secteurs métiers, dont 4 nouveaux, choisis en tenant compte des spécificités du tissu économique régional. Elle se déclinera en 105 filières de formation, dont 80 filières nouvellement créées et 25 filières restructurées et actualisées. Il s’agit d’une offre diversifiée, tournée vers les nouveaux métiers. Les principales familles de métiers retenues concernent les secteurs du Digital et Intelligence Artificielle (22 filières), de la Santé (15 filières), de l’Agriculture (14 filières), du Tourisme & Hôtellerie (13 filières), de Gestion & Commerce (13 filières), de l’Industrie (11 filières), de l’Agroalimentaire (11 filières) et des services à la personne et à la Communauté (6 filières).

En plus des formations diplômantes ouvertes sur les niveaux Technicien spécialisé, Technicien et Qualification, la carte de formation de la CMC de Rabat-Salé-Kénitra offrira également des formations qualifiantes, de courtes durées, qui permettront l’acquisition ou l’approfondissement de compétences spécifiques et l’obtention d’un certificat de formation.

Les stagiaires de la CMC bénéficieront également d’un système de passerelles favorisant de meilleures perspectives d’évolution et d’insertion des jeunes.

Fruit d’un partenariat entre l’OFPPT, le Fonds Hassan II pour le développement économique et social et le Conseil Régional de Rabat-Salé-Kénitra, ce projet a nécessité un investissement estimé à 380 MDH. Ce budget ne couvre pas le coût des deux Instituts spécialisés dans les métiers de la Santé et de l’Agro-Industrie rattachés à la nouvelle Cité.

La CMC de Rabat-Salé-Kénitra est la 4ème Cité des Métiers et des Compétences à ouvrir ses portes pour accueillir les jeunes en formation, après celles de Souss-Massa, l’Oriental et de Laâyoune-Sakia-El Hamra qui ont démarré la formation entre octobre et novembre 2022.




Tamesna: Le Roi inaugure la Cité des Métiers et des Compétences de la région RSK

Le Roi Mohammed VI a procédé, ce mardi dans la ville de Tamesna, à l’inauguration de la Cité des Métiers et des Compétences (CMC) de la région Rabat-Salé-Kenitra (RSK), considérée comme un établissement de formation professionnelle de nouvelle génération au service de l’excellence et de l’innovation.

Faisant partie d’un programme global qui prévoit la réalisation de 12 CMC au niveau des différentes régions du Royaume pour un investissement prévisionnel global de 4,4 milliards de dirhams, la CMC de Rabat-Salé-Kénitra traduit l’intérêt particulier qu’accorde le Souverain au secteur de la formation professionnelle, en tant que levier stratégique de compétitivité économique et voie prometteuse pour l’insertion professionnelle de la jeunesse.

Elle a été réalisée par l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) en exécution des Hautes Orientations Royales, et conformément à la nouvelle feuille de route relative au développement de la formation professionnelle qui établit de nouveaux critères matériels, pédagogiques et de gouvernance, garantissant une formation de qualité et une certaine convergence entre les formations dispensées et les besoins réels du marché du travail.

Pour qu’elle puisse remplir pleinement sa mission, la Cité des Métiers et des Compétences de Rabat-Salé-Kénitra est dotée d’espaces pédagogiques et de vie, garantissant à la fois le développement des compétences techniques et transversales, ainsi que l’épanouissement des stagiaires.

En fait, la CMC abrite 6 pôles sectoriels dédiés à l’acquisition des compétences métiers, avec 6 plateformes d’application intégrées pour une formation immersive axée sur le « learning by doing », en permettant des mises en situation complexes, proche de la réalité de l’entreprise, tout au long du processus d’apprentissage.

Il en est ainsi du pôle « Industrie » conçu en usine pédagogique qui offre l’avantage de permettre la cohabitation d’une dizaine de spécialités différentes relevant des métiers QHSE, des Génies Industriel, Électrique et Mécanique, ainsi que des métiers de l’Automobile.

Ce pôle est également doté d’une mini-chaîne de fabrication de bornes de recharge pour les véhicules électriques, une plateforme d’application à taille réelle dont la gestion de la production et de la maintenance est assurée par des équipes pluridisciplinaires de stagiaires relevant des différentes spécialités du pôle.

La Cité des Métiers et des Compétences abrite aussi un pôle « Tourisme & Hôtellerie », doté d’un hôtel et restaurant pédagogiques pour une préparation adaptée aux conditions réelles d’exercice du métier, un pôle « Agriculture » avec une ferme pédagogique, un pôle « Gestion & Commerce » comprenant une entreprise virtuelle de simulation, un pôle « Services à la Personne et à la Communauté » avec une crèche et un appartement pédagogiques, ainsi qu’un pôle « Digital et Intelligence Artificielle ».

La CMC comporte aussi des structures communes, notamment un Centre de langues et Soft Skills, un Centre d’Orientation Professionnelle, une Chaine d’innovation (Coworking, FabLab, Digital Factory et Incubateur), un studio des MOOCs permettant de soutenir l’inclusion du Digital Learning via la production de contenus numériques pour la formation, une Médiathèque et un Centre de Conférences.

Pour ce qui est des espaces de vie, la nouvelle Cité dispose d’une Maison de Stagiaires d’une capacité de 700 lits et couverts, d’une cafétéria, d’un foyer, de plusieurs espaces de rencontres et terrains de sport (football, volleyball, handball et basketball).

Édifiée sur un terrain de 10 Ha, la CMC de Rabat-Salé-Kénitra vient enrichir et renforcer davantage le dispositif de formation de l’OFPPT dans la région grâce à une capacité d’accueil annuelle de 3.560 places pédagogiques, qui sera portée à 4.560 dès l’année prochaine grâce aux deux antennes rattachées à la Cité, à savoir l’Institut de Formation dans les Métiers de la Santé de Rabat (en cours de réalisation et offrant 560 places pédagogiques/an) et l’Institut de Formation dans les Métiers de l’Agro-Industrie de Kénitra (Projet réalisé avec une capacité de 440 stagiaires/an).

L’offre de formation dispensée par la Cité des Métiers et des Compétences de Rabat-Salé-Kénitra concerne ainsi 8 secteurs métiers, dont 4 nouveaux, choisis en tenant compte des spécificités du tissu économique régional. Elle se déclinera en 105 filières de formation, dont 80 filières nouvellement créées et 25 filières restructurées et actualisées. Il s’agit d’une offre diversifiée, tournée vers les nouveaux métiers. Les principales familles de métiers retenues concernent les secteurs du Digital et Intelligence Artificielle (22 filières), de la Santé (15 filières), de l’Agriculture (14 filières), du Tourisme & Hôtellerie (13 filières), de Gestion & Commerce (13 filières), de l’Industrie (11 filières), de l’Agroalimentaire (11 filières) et des services à la personne et à la Communauté (6 filières).

En plus des formations diplômantes ouvertes sur les niveaux Technicien spécialisé, Technicien et Qualification, la carte de formation de la CMC de Rabat-Salé-Kénitra offrira également des formations qualifiantes, de courtes durées, qui permettront l’acquisition ou l’approfondissement de compétences spécifiques et l’obtention d’un certificat de formation.

Les stagiaires de la CMC bénéficieront également d’un système de passerelles favorisant de meilleures perspectives d’évolution et d’insertion des jeunes.

Fruit d’un partenariat entre l’OFPPT, le Fonds Hassan II pour le développement économique et social et le Conseil Régional de Rabat-Salé-Kénitra, ce projet a nécessité un investissement estimé à 380 MDH. Ce budget ne couvre pas le coût des deux Instituts spécialisés dans les métiers de la Santé et de l’Agro-Industrie rattachés à la nouvelle Cité.

La CMC de Rabat-Salé-Kénitra est la 4ème Cité des Métiers et des Compétences à ouvrir ses portes pour accueillir les jeunes en formation, après celles de Souss-Massa, l’Oriental et de Laâyoune-Sakia-El Hamra qui ont démarré la formation entre octobre et novembre 2022.

fr.hespress.com




Visite du Procureur de la CPI à Panzi : Est-ce le début de la fin du “sexe de la femme comme champ de bataille au Congo » ?

Le Procureur général de la CPI, Karim Khan, a rencontré les survivantes des violences sexuelles à Panzi, ce mardi 30 mai 2023. Ce haut avocat et défenseur des droits de l’homme a promis de “travailler pour que ces crimes ne puissent pas se répéter”. Est-ce venu la fin du “sexe de la femme comme champ de bataille”, comme l’a déploré la gouverneure honoraire de la Tshuapa et unique femme candidate à la Présidentielle 3n 2018 (Année du Prix Nobel de Denis Mukwenge), Marie Josée Ifoku, l’initiatrice du mouvement de pression contre les violences faites à la femme et aux faibles ?

Karim Khan, Procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) a rencontré lundi 29 mai, les survivants des violences sexuelles prises en charge à l’hôpital Panzi à Bukavu (Sud-Kivu). Horrifié par les récits et l’état déplorable de celle-ci, le Procureur a promis de “travailler avec passion et énergie pour que ces crimes ne puissent pas se répéter”, a dit Karim Khan. Les victimes des violences sexuelles venues de différents coins du Sud-Kivu ont brandi au PG de la CPI des messages réclamant justice et réparation. Les violences armées dans l’Est du pays ne fait qu’accroitre les cas d’abus sexuel dans cette partie.

Bien que le rapport mapping soit le soubassement principal où se fonde l’appel à l’instauration d’un Tribunal pour les crimes et exactions en Rdc, la genèse de ce qui convient d’appeler génocide congolais est le déclenchement de la révolte des Banyamulenge qui a conduit à la guerre d’agression rwando-ougandaise sous le label AFDL en 1996.

La première guerre du Congo, comme on le désigne, est ce conflit intervenu à la fin de 1996 à 1997, au terme duquel le président zaïrois (actuellement RDC), Mobutu Sese Seko, a été chassé du pouvoir par la coalition tutsie, sous masque de ‘rebelles soutenus par des États étrangers, notamment le Rwanda et l’Ouganda’.

Le porte-parole de l’AFDL, le rebelle Laurent-Désiré Kabila, après s’être auto proclamé chef de l’Etat du Zaïre qu’il change le nom du pays en République démocratique du Congo, deviendra président de la République. Cette guerre se traduit par le début des massacres pour la population et pose les jalons de la deuxième guerre du Congo qui s’ensuit rapidement en 1998. Et l’AFDL muté en RCD, puis CNDP et finalement M23. Comme toujours depuis l’agression rwandaise de la RDC, le Rwanda débaucha des ‘chefs de guerres congolais’, qu’il utilisera comme ‘apparents’ mais c’est ‘le Rwanda qui agresse le Congo’ comme le dira Laurent Désiré Kabila, le ‘Porte-parole de l’AFDL’. Dans l’objectif de ‘dépeupler le Kivu pour la remplacer par une population allochtones rwandophone’, comme le clame les ‘résistants patriotes  Mai-Mai’, les suppôts de Kagame perpétuent des massacres et autres atrocités inimaginables dans un silence coupable de la Communauté internationale, jusqu’en 2010 où le Conseil de sécurité initie la cartographie des crimes en RDC, le Rapport Mapping que Kagame mettra tout le lobbying des prédateurs des richesses du bassin du Congo, en bouclier contre l’application des résolutions du dit rapport

Le Rwanda récidive avec la 2ème guerre du Congo, et son lot de massacres impunis

La deuxième guerre du Congo est un conflit armé qui se déroule sur le territoire de la République démocratique du Congo (RDC, anciennement Zaïre) de 1998 à 2002, avec une fin formelle le 30 juin 2003.

Cette date marqua le terme des enquêtes du Conseil de sécurité. La 2e guerre ‘impliqua neuf pays africains, et une trentaine de groupes armés, ce qui en fait la plus grande guerre entre États dans l’histoire de l’Afrique contemporaine. Elle est aussi surnommée la « grande guerre africaine » ou encore la « (première) guerre mondiale africaine » peut-on lire sur internet. Mais par paradoxe, elle est aussi nommée, « deuxième guerre de libération nationale » en lieu de deuxième ‘holocauste’ nationale.

Ce conflit a engendré de nombreux massacres et violations des droits de l’homme et entraîné, selon les sources, “le décès de 183 000 personnes” selon des démographes européens à “environ 4 à 4,5 millions de personnes principalement de famine et de maladies”, selon un rapport de l’International Rescue Committee. Des millions d’autres ont été déplacées de leurs terres ou ont trouvé refuge dans les pays voisins.

Le conflit se poursuit dans le Nord-Kivu avec la guerre du Kivu qui a débuté en 2004. Toujours sous l’indifférence de la Communauté internationale et la traîtrise des affairistes politico-militaires nationaux.

Mais depuis un temps, sous le leadership de Félix Antoine Tshisekedi, la diplomatie est en offensive pour dénoncer l’agression rwandaise et l’attitude belliqueuse et expansionniste de Paul Kagame.

Cette nouvelle dénonciation de l’agression du Rwanda finit par aggraver les tensions entre les deux pays voisins. Mais selon l’analyste politique congolais Evariste Iragi, la réticence du M23 à respecter les résolutions de Luanda serait la principale cause de ces tiraillements politiques. Le temps est plus que venu pour mettre un terme à l’holocauste congolais, avec la visite en RDC de PG de la CPI, l’on estime que bientôt la fin du plus grand génocide de l’histoire humaine avec plus de 12 millions de morts.

 Willy Makumi Motosia