Muyaya dévoile la stratégie de l’opposition : Discréditer, se victimiser et diaboliser

De passage en France après qu’il ait accompagné le président de la République en Chine, M. Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication et médias était, hier, l’invité de la tranche « Entretien sur France 24 ». Ici, toutes les questions d’actualité ont été abordées : l’arrestation musclée de Salomon Kalonda, le sit-in de l’opposition, le processus électoral pour finir par la guerre dans l’Est de la Rdc.

A la question de savoir qui a arrêté et où se trouve Salomon Kalonda, conseiller proche de Moïse Katumbi qui a été appréhendé sur le tarmac de l’aéroport de N’Djili, Patrick Muyaya a expliqué que l’intéressé a été interpellé par les services de renseignements. Le moment venu, dit-il, ils pourront communiquer et donner les détails sur les circonstances de son arrestation. « Je reviens de Pékin, une fois à Kinshasa, je m’informerai des conditions de son arrestation et on communiquera  comme d’habitude », précise-t-il.

Mais ici, il faut noter que ça fait suite à des événements que nous avons vécus récemment, où il y a eu beaucoup de violences. La violence, d’où qu’elle vienne, en démocratie, elle n’a pas de place. Vous avez vu Martin Fayulu un des quatre leaders de l’opposition demander aux enfants visiblement surchauffés qui ont été en première ligne de ces actes de violence. Nous avons dénoncé et condamné. Le président de la République s’est personnellement déplacé au chevet de cet enfant de 12 ans, parce que  tous nous avons été choqués de cette violence policière sur ce jeune enfant. Il a visité autant les policiers et nous pensons que ceux qui pensent recourir à la violence, comme stratégie qu’il faut, ils se trompent parce que la Rdc veut consolider son processus démocratique et la démocratie se consolide dans un processus démocratique et non par la violence.

Donc, son arrestation serait liée à cette violence ? « Je ne saurais pas spéculer », rétorque Patrick Muyaya, qui pense que c’est une hypothèse, car lorsque vous regardez les choses comme elles se sont passées sur le terrain, il y avait de l’organisation. Il y avait des messages qui n’ont  pas été condamnés par des éminents membres du parti de Katumbi qui appelaient à attaquer une ethnie, en même temps qu’ils prédisaient des morts. Ça veut dire que c’était une violence préméditée. « Au moment où je vous parle, les policiers qui ont été à la base du bastonnade du jeune enfant sont devant l’Auditorat militaire. Nous avons dit que la lumière devra être faite, et les jours qui suivent vont nous donner un peu plus d’éclairage », renseigne le porte-parole du Gouvernement.

Enlèvement brutal et dérive dictatoriale

A cette problématique, Muyaya a été on ne peut plus clair. Il a dévoilé la stratégie de l’opposition qui consiste à discréditer d’abord le processus électoral, à se victimiser et diaboliser le pouvoir de Kinshasa. Il n’y a rien d’étonnant dans ce qu’ils disent, pense-t-il. Car, lorsque vous voulez être démocrate, il faut respecter les règles. Les règles qui avaient été convenues lors de l’organisation de la marche, n’ont pas été respectées. Lorsque vous regardez le sit-in à la CENI, ça a été un flop, car Kinshasa, c’est 15 millions d’habitants et il y avait peut-être 500 à 600 personnes. Ça veut dire que ce n’est pas un discours qui porte dans un contexte  où les Congolais veulent aller voter.

On leur a fait un couloir pour qu’ils aillent rencontrer la CENI, qu’ils discutent des préoccupations qui sont les leurs. Ils ont refusé. Soit ils ne savent pas ce qu’ils veulent, soit ils veulent tirer profit du chaos dans un contexte où nous avons un conflit dans l’Est et à la porte de Kinshasa. Et lorsque nous mettons tout cela en mouvement, on s’interroge sur certaines motivations et on voit qu’il y a des indices, notamment certains de ces leaders de tout ce qui se passe dans l’Est.

On n’a jamais entendu Katumbi parler contre la guerre dans l’Est, contre Kagame, … il faudrait qu’à un moment donné, les choses puissent être clarifiées de par leur position et le rôle qu’ils veulent jouer. On ne peut pas leur refuser d’avoir des revendications  démocratiques, mais lorsque le Gouvernement gère des crises dans quelques coins, ça veut dire que leur démarche répond à une déstabilisation du pays.

Katumbi allié du Rwanda ?

« Je ne saurai pas le dire », répond Muyaya, qui pense qu’il faudrait bien qu’à un moment donné, le concerné dise clairement sa position par rapport à l’agression rwandaise.

Au sujet de la polémique qui entoure l’organisation des élections en Rdc, Muyaya constate que c’est un peu triste, mais c’est l’histoire de la Rdc. A chaque processus, il y a des problèmes. En 2006, révèle-t-il, le candidat Etienne Tshisekedi n’avait pas pris part aux élections. Moi qui vous parle et les autres, nous nous sommes battus pour qu’il y ait un processus électoral différent. Il y en a qui œuvrent pour que les élections se tiennent, il y en a qui ne voient que les difficultés qui sont inhérentes  dans un pays si immense. En réalité, ce qu’ils veulent c’est le dialogue. En considérant l’encrage démocratique que nous voulons avoir, le souci du président de la République étant d’aller vers les élections, on ne peut pas transiger avec les délais constitutionnels.

En tant que Gouvernement, nous avons notre tâche : le financement des élections et la sécurisation du processus électoral. Les autres parties prenantes doivent répondre à leurs obligations. La CENI est l’organe indépendant qui comprend tout le monde, même le parti de Katumbi. Nous nous préparons à présenter le bilan qui refait les fondations de la Rdc, nous espérons continuer avec lui.

La SADC pour remplacer les troupes de l’EAC

Pour Patrick Muyaya, la situation dans l’Est est complexe et dure depuis 30 ans. « Lorsque vous avez un Etat mercenaire, le Rwanda qui se construit économiquement sur cette situation de guerre, vous avez des difficultés à les régler directement. La difficulté avec la situation dans l’Est de la Rdc est une problématique régionale », insiste-t-il.

Quand on parle des ADF, c’est des terroristes affiliés à Daech ; les FDLR sont des génocidaires rwandais, etc. On ne peut pas régler le problème de nous-mêmes. Voilà pourquoi nous abordons la question de manière globale, avec des acteurs directement impliqués. Avec l’EAC, je ne pense pas que l’intention du départ était une erreur. Le problème, c’est dans la pratique où ils ont voulu s’écarter du schéma initial. Ce qui est important, nous pensons avoir mis en place une dynamique qui va nous permettre, avec les pays de la région qui veulent, d’avancer.

C’est l’occasion de rappeler la responsabilité de la France où le président Macron avait promis que ceux qui ne respecteraient pas la feuille de route de Luanda seraient sanctionnés. C’est clair que la feuille de route n’a pas été respectée, parce que le M23 et le Rwanda sont en train de préparer une offensive. L’idée c’est de nous assurer, parce que nous voulons consolider notre démocratie. Certains compatriotes n’ont pu se faire enrôler, mais nous devons avancer dans les élections. Il faut que tous les partenaires de la Rdc puissent s’engager pour que les élections se tiennent d’une part, et dans la durée, la situation dans l’Est de la Rdc.

Que retenir de la Chine ?

Le porte-parole du Gouvernement a vite planté le décor, en disant qu’il s’agit principalement du contrat SICOMINES. « On a fini la feuille de route entre les deux parties et nous nous sommes déjà assurés des conditions de renégociation qui vont se faire dans les semaines qui viennent. Pour ce qui concerne TFM, il y avait déjà une solution trouvée avec la Gécamines », précise le ministre.

Les conditions de renégociation du contrat ne faisait pas l’objet  de la visite d’Etat, martèle-t-il. Nous sommes sortis de là avec un partenariat global stratégique, on a relevé le niveau des accords. Pour les contradictions qui surviennent, cela doit se traiter dans la sincérité et que la Rdc ne va pas recourir à l’arbitrage ni à la justice, parce que la partie chinoise a reconnu ses responsabilités et s’est engagée à arranger. On espère que dans les jours à venir, on va recouvrer les ressources nécessaires. Parce qu’il faut consolider le programme de gratuité, le programme de couverture de la santé universelle. Ce sont toutes ces choses que nous allons présenter lors de la campagne électorale à venir.

Propos rendus par Jean-Marie Nkambua




Dossiers satellite congolais et partenariat entre la Belgique et l’INRA : L’ambassadeur belge chez Gilbert Kabanda

La République Démocratique du Congo s’est déjà donnée l’ambition de se doter de son propre satellite ; un enjeu de taille. De ce grand projet, le processus de la mise en œuvre de son acquisition avance à pas de géant. Et d’ailleurs, les démarches vont bon train depuis le lancement des appels d’offres, confirme une dépêche de la cellule de communication du ministère de la recherche scientifique qui nous est parvenue.

D’après la source, plusieurs fournisseurs se sont bousculés au portillon. Parmi eux se trouvent être la société belge du nom de “Spacebel” qui se dit être en phase finale des tractations avec les autorités gouvernementales congolaises, à en croire l’ambassadeur de Belgique à Kinshasa.

C’est ainsi que l’enjeu de ce marché public concernant la livraison par l’entreprise belge “Spacebel” était au cœur des entretiens entre le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique et l’ambassadeur de Belgique à Kinshasa, Jo Indekeu. C’était ce mercredi 31 mai 2023 peu après-midi au bureau du Ministre de la Recherche Scientifique.

Pour le diplomate belge, Spacebel est une société assez expérimentée dans le domaine satellitaire. Elle répond favorablement aux critères pour accompagner la Rdc dans la matérialisation de ce projet.

 

L’autre dossier évoqué entre les 2 personnalités est les contours du contrat qui existe entre l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique, (INRA), situé à Yangambi dans la province de la Tshopo à plus ou moins 100km de Kisangani et l’Université belge de Gand.

Profitant de cet entretien, le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique s’est aussi intéressé de savoir comment se gère la Recherche Scientifique en Belgique ainsi que les chercheurs belges.

BM




Interfédérale des femmes de l’UNC Sud-Kivu : Mme Bintu Zigabe Malago a pris part à l’atelier de développement des capacités des femmes sur le leadership politique en période électorale

L’interfédérale des femmes de l’UNC Sud-Kivu a représenté les femmes de son parti à l’atelier de développement des capacités des femmes sur le leadership politique en période électorale, organisé par la section des affaires politiques de la Monusco/Sud-Kivu,  ce 30 mai 2023 à l’hôtel horizon  depuis 8h 30.

Au cours de cet atelier, les experts ont  échangé avec les femmes politiques, les jeunes femmes leaders  et de la société civile sur les thématiques axées sur le processus électoral, le leadership politique des femmes et la communication politique dans le but d’accroître leur connaissance et favoriser leur participation active au processus électoral et à la vie politique en général.

Après le mot de circonstance de la Monusco prononcé par Mme Cécilia Piazza, Cheffe de bureau de la Monusco Sud-Kivu, le Secrétaire exécutif provincial de la CENI  Sud-Kivu Gaudens Maheshe  a marqué son exposé sur le cycle électoral en Rdc et les innovations de la nouvelle loi électorale, en suite, d’autres intervenants  ont  développé les défis et les opportunités se basant sur le cycle électoral et le leadership politique des femmes, l’état de lieux et perspectives, la participation politique des femmes ainsi que  leur leadership, comment s’exprimer au cours du cycle électoral, les défis et opportunités ,la communication politique, le langage à tenir, les messages à passer, le style à adopter ,la gestion de l’image et de l’opinion publique ainsi que l’usage politique des outils digitaux.

Prenant la parole l’Interfédérale des femmes de l’UNC Sud-Kivu Madame Bintu Zigabe Malago a remercié la Monusco pour l’opportunité donnée aux femmes leaders pour la maîtrise du cycle électoral en Rdc et a pour cet effet,  exhorté aux  femmes leaders du Sud-Kivu de s’approprier ces thématiques, chaque leader  dans sa base, pour matérialiser les acquis de ce développement des capacités sur le leadership politique des femmes en période électorale.

Me Alain Bacoke




Comité de Conjoncture Économique : Vital Kamerhe promet des mesures pour endiguer la fraude au niveau des frontières

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mercredi 31 mai 2023, la traditionnelle réunion du Comité de Conjoncture Économique qui a passé en revue plusieurs questions liées à la bonne marche du pays sur le plan socio-économique pour la semaine du 22 au 26 mai 2023.

Outre les prix des biens et services sur les marchés et le taux de change qui sont restés plus ou moins stables ainsi que les réserves de change qui se sont bien maintenues, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale, qui a rendu compte de cette réunion à la presse a, néanmoins, fait état de la fraude constatée au niveau des frontières et des mesures idoines, qui sont envisagées pour y mettre fin.

“Nous pouvons dire à la population qu’en ce qui concerne la conjoncture économique, les prix sur les marchés sont plus ou moins stables, tout comme le taux de change. Nous remarquons aussi que les réserves de change sont plus ou moins maintenues de façon positive. Cependant, nous avons noté la fraude qui est organisée à tous les niveaux de nos frontières et les mesures seront prises quant à ce. Nous avons aussi relevé les questions relatives au climat des affaires c’est-à-dire, les tracasseries dont les banques et les opérateurs économiques sont l’objet. Mais dans la recherche de la solution et des mesures qui seront annoncées, nous voulons des mesures justes, qui ne fassent pas que l’État condamne l’État et donne raison aux opérateurs économiques et vice-versa. Nous voulons la justice de ce côté-là pour protéger les opérateurs économiques et, en même temps, protéger l’État”, a déclaré le VPM Vital Kamerhe.

L’épineuse question liée à l’importation des maïs a été également abordée.

“Nous avons aussi parlé de la dernière mesure qui avait été prise sur l’importation des maïs, particulièrement au Katanga. A la faveur de la dernière mission que nous avons conduite personnellement, il y a une série de propositions qui sont faites au niveau du Conseil des Ministres. C’est ici l’occasion de remercier le Gouvernement Zambien. Dernièrement, nous avons signé un communiqué conjoint sur la matérialisation de l’exportation en ce qui concerne la Zambie et l’importation en ce qui nous concerne pour cette denrée qui est de grande consommation dans le Katanga et au Kasaï. Donc chaque Ministre recevra, certainement, des assignations de la part du Premier Ministre pour remettre de l’ordre sur la voie Kasumbalesa-Lubumbashi de sorte que cette farine arrive aux marchés de Lubumbashi au prix acceptable”, a-t-il indiqué.

Signalons que les autres membres du Gouvernement notamment le Ministre d’État en charge du Budget, le Ministre du Commerce extérieur, le Vice-Ministre des Mines, la Vice-Ministre des Finances et la Gouverneure de la Banque centrale du Congo ont pris part cette réunion.




Les Fondateurs historiques de l’UDPS et Samy Badibanga en tête-à-tête

La ronde de sensibilisation des quatre Fondateurs Historiques de l’UDPS autour de la réunification se poursuit et tend vers sa fin.

Les Fondateurs Charles Dia Onken-a-Mbel, Paul-Gabriel Kapita Shabangi, François Lusanga Ngiele et Protais Lumbu Maloba Ndiba ont été reçus le mardi 30 Mai 2023 par l’ex-Premier Ministre Samy Badibanga Ntita, Président du Parti “Les Progressistes” et ancien Haut-cadre de l’UDPS/TSHISEKEDI.

Après avoir expliqué le but de leur déplacement à  l’honorable Samy Badibanga Ntita, ce dernier s’est montré très ouvert et a encouragé ses hôtes à réussir cette délicate mission de réunification.

Faut-il rappeler, par ailleurs, que les Fondateurs Historiques de l’UDPS ont eu, auparavant, une séance de travail avec l’ancien Premier Ministre Bruno Tshibala Nzhenzhe, Président National de l’UDPS/TSHIBALA.

Avec l’ancien Secrétaire Général Adjoint de l’UDPS/TSHISEKEDI, M. Bruno Tshibala Nzhenzhe, l’entretien n’a pas été concluant étant entendu que celui-ci a sa propre grille de lecture diamétralement opposée à la mission des Fondateurs Historiques de l’UDPS.

Il est à noter que les Fondateurs Historiques de l’UDPS ont aussi rencontré l’ambassadeur honoraire François-Xavier Beltchika Kalubye, Président National du CDPS, l’une des sensibilités de l’UDPS Originelle.

Au CDPS, la séance de travail s’est bien déroulée et dans un climat de parfaite entente.

Le Président National du CDPS qui était entouré des membres du Bureau Politique de son parti, a énormément contribué de manière positive à l’accomplissement de la mission confiée aux Fondateurs Historiques de l’UDPS par la Haute Autorité Politique de Référence, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Selon certaines indiscrétions, deux dernières rencontres restent au programme du calendrier établi à cet effet. Il s’agit des séances de travail avec l’UDPS/LE PEUPLE et l’ANAFEC.

JKMN/CP




La Norvège exprime son souhait de renforcer la coopération économique avec la Rdc

La Norvège veut renforcer la coopération économique avec la République Démocratique du Congo. Jon-Åge øyslebø, ambassadeur de la Norvège en RDC, l’a clairement exprimé ce jeudi 31 mai au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe en son cabinet de travail, au cinquième niveau de l’immeuble du Gouvernement.

Le diplomate a déploré le fait que les exportations de la Norvège vers la République Démocratique du Congo souffrent encore d’un sérieux problème de traçabilité à cause de la déviation des cargaisons en provenance de la Norvège vers les ports de certains pays frontaliers pour enfin pénétrer en RDC par des voies incontrôlées. Chose qui fait perdre à la République Démocratique du Congo beaucoup d’argent lié aux taxes sur l’importation des marchandises. La Norvège souhaite ainsi renforcer la collaboration avec le Gouvernement Congolais afin de suivre de près la traçabilité de leurs exportations vers la RDC et affermir davantage les échanges commerciaux entre les deux pays.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe a promis de s’impliquer personnellement pour rendre effective cette coopération afin que le gouvernement Congolais trouve gain dans cette main tendue par la Norvège à travers un partenariat gagnant-gagnant.

Notez que c’est pour la toute première fois que la Norvège affecte un ambassadeur en République Démocratique du Congo qui ne dépendra plus de la mission accréditée en Angola; signe qui prouve à suffisance l’intérêt que la Norvège accorde, désormais, à la République Démocratique du Congo.

Me Alain Bacoke Cicura via Cellule de communication ÉCONAT




Élections 2023: La DYPRO de Constat Mutamba déterminée à accompagner le processus électoral

Contrairement aux opposants radicaux, qui boycottent la centrale électorale en multipliant des manifestations, la Dynamique Progressiste Révolutionnaire (DYPRO) affirme, dans un mémorandum déposé à la CENI, sa détermination à accompagner le processus électoral tout en prévenant la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) qu’aucun retard dans la mise en application du calendrier électoral ne sera tolérée.

A 230 jours de la tenue des scrutins électoraux en République Démocratique du Congo, l’Autorité morale de cette opposition républicaine Constant Mutamba encourage également la CENI à intensifier  la communication et la sensibilisation envers les politiques afin de cimenter les atouts d’inclusivité du processus électoral.

“Les conclusions solides de l’Audit externe du fichier électoral confortent désormais la qualité du travail abattu et des statistiques consolidées au terme d’inlassables efforts consentis pendant la courte période d’inscription des électeurs. L’opposition républicaine qui suit de très près l’ensemble du système respiratoire du processus électoral, reste tout oreilles et tout yeux vis-à-vis du parlement qui a la haute charge de légiférer dans le délai pour la production de la loi portant répartition des sièges. A cet égard, les deux chambres du parlement sont dorénavant sous une très haute surveillance afin qu’elles s’exécutent sans entraves”, dit-il.

Constant Mutamba a, en outre, félicité “l’exploit” de cet appareil d’appui à la démocratie pour une couverture électorale en quatre mois en RDC, pays aussi vaste comme un continent.

“L’opposition républicaine apprécie à juste titre la diligence avec laquelle les opérateurs de la centrale électorale ont conduit la délicate opération d’identification et d’enrôlement sur toute l’étendue du territoire national, en dépit des contraintes sécuritaires, logistiques et technologiques non-négligeables” peut-on lire.

Jean-Luc Lukanda




Infrastructure à Kinshasa : Un an après, Wangata et Usoke toujours à pas de tortue

Les travaux de modernisation de la boucle des avenues Wangata, Usoke et Hôpital général, dans les  communes de la Gombe et Kinshasa sont en pleine exécution et ce, à pas  de tortue,  a constaté le journal L’Avenir lors de la descente sur terrain ce mercredi 31 mai à Kinshasa.

Les cantonniers de l’entreprise JIN JIN international SARL  ont construit des caniveaux  à partir du croisement Wangata et Colonel Ebeya, depuis 2022.

Ces travaux ont progressé jusqu’au  niveau de l’avenue de l’hôpital   débouchant sur l’avenue des Huileries avec des caniveaux d’une profondeur de 50 cm sur une largeur de 80 cm, a-t-on appris et sur l’avenue Usoke, des Huileries à l’avenue Kasa-Vubu.

Les travaux  de modernisation de cet axe  routier vont s’étendre sur une longueur de 2.5Km, partant de  l’avenue Colonel Ebeya, jusqu’au Stade des Martyrs de la Pentecôte dans la commune de Kinshasa.

Ces travaux de réhabilitation  sont l’œuvre de la cellule du ministère provincial des Travaux publics et Infrastructures. Ils sont exécutés par l’entreprise JIN JIN International Sarl sous l’œil vigilant  du Bureau technique de contrôle.

Prévus pour 09 mois, les travaux de réhabilitation sur ces tronçons dans les communes de la Gombe et  Kinshasa totalisent déjà une année et quelques mois, contrairement au délai initial.

Cette route secondaire, parallèle à l’avenue des Huileries vient apporter la solution aux problèmes des embouteillages vécus sur ce tronçon à des heures de pointe. Il faut rappeler que les travaux sur l’avenue Wangata vont du tronçon Colonel Ebeya jusqu’au stade de Martyres de la Pentecôte.

Jean-Luc Lukanda




Justicia Asbl exige la libération immédiate et sans condition de Salomon Idi Kalonda

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, JUSTICIA Asbl, une organisation de promotion et de protection des droits humains et du droit humanitaire basée en RDC, vient de prendre connaissance à travers des images diffusées en boucle dans les réseaux sociaux, de l’enlèvement de M. Salomon Idi Kalonda, Conseiller spécial du candidat déclaré à l’élection présidentielle de décembre 2023, M. Moise Katumbi Chapwe. Selon ces images, une jeep remplie des militaires de la Garde présidentielle et des personnes habillées en tenue civile, Salomon Idi Kalonda a été brutalisé et introduit de force dans ladite jeep, après avoir arrêté une autre personne non autrement identifiée qui, visiblement faisait partie de sa suite.

En effet, d’après une rumeur largement rependue depuis la dernière marche du 20 mai 2023 organisée par des partis politiques de l’opposition en RDC contre la vie chère et la fraude électorale, des têtes d’affiche de l’opposition dont Salomon Idi Kalonda, Olivier Kamitatu, Don Pierrot, et d’autres, devraient faire l’objet d’arrestation dans les prochains jours sans motifs valables, chose qui vient de se concrétiser ce matin. Justicia Asbl dénonce cet enlèvement d’un opposant politique majeur pendant que le pays se prépare à aller aux élections générales, voulues par tous les congolais comme démocratiques, inclusives, libres et transparentes.

« Ce durcissement de ton par le pouvoir, la pratique des méthodes dictatoriales pour museler l’opposition politique ainsi que la restriction des libertés publiques comme le droit des manifestations publiques et pacifiques, sont autant des signes qui prouvent que le gouvernement congolais attend faire un passage en force et présage des stratagèmes politiques pour organiser des élections chaotiques et bâclées », indique le même texte.

Eu égard à ce qui précède, Justicia Asbl exige la libération immédiate et sans condition de M. Salomon Idi Kalonda amené à une destination inconnue par des militaires de la Garde républicaine.

Elle recommande au Président de la République, en sa qualité de garant de la nation, de faire cesser ces pratiques et méthodes qui rappellent la dictature de triste mémoire et de faire poursuivre les militaires de sa cour, bien identifies dans les images.

Elle demande aux acteurs politiques de ne pas céder à ces pratiques d’intimidation. Elle soutient toutes les initiatives politiques et citoyennes visant la tenue des élections réellement démocratiques, libres et transparentes.

Elle demande, enfin aux organisations internationales comme le Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Union Européenne et les gouvernements partenaires comme celui des Etats Unis et de l’Angleterre à actionner le mécanisme des sanctions individuelles et ciblées contre les autorités gouvernementales de la RDC responsables de ces multiples violations des droits humains en RDC.

Elle demande, enfin, à la population, de se lever comme un seul homme pour combattre la dictature et ses antivaleurs qui essaient de s’installer de nouveau en RDC.




Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga proposent un correctif pour adapter le processus électoral

C’est depuis lundi dernier que le Parlement est en train d’examiner la loi sur la répartition des sièges, une exigence de taille pour la tenue des élections à la fin de l’année. Pour les 4 leaders de l’opposition : Martin Fayulu, Moisse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga disent porter des revendications qui sont construites sur les exigences constitutionnelles de bonnes élections pour la paix et la cohésion nationale, à savoir, des élections démocratiques, libres, crédibles, transparentes, impartiales, inclusives et apaisées. Conscient de leur histoire politique et soucieux de l’avenir de ce pays, nous nous opposons vigoureusement à une parodie d’élections, qui laisse au demeurant nos concitoyens de Rutshuru, Masisi et Nyirangongo en dehors comme pour consacrer la balkanisation. C’est pourquoi les correctifs ci-après sont nécessaires pour adapter le processus aux exigences constitutionnelles et légales de transparence, d’impartialité, de liberté et d’inclusivité : Procéder à la confection d’un fichier électoral fiable audité par un cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées. Ce cabinet doit être recruté au terme d’une procédure claire, régulière et sans aucun privilège et conflit d’intérêt; Restructurer la CENI, en respectant le droit des parties prenantes à désigner librement leurs représentants: Recomposer la Cour constitutionnelle dans le respect de la loi, en lui assurant toute son indépendance.

 

  1. Nous, signataires du présent communiqué, candidats à l’élection présidentielle prochaine, continuons d’exiger des élections crédibles, c’est à dire transparentes, impartiales, inclusives et apaisées, conformément à la Constitution de la République.
  2. Rappelons que depuis plusieurs années, nous n’avons eu de cesse d’alerter l’opinion nationale et internationale que le processus électoral 2023 est mal engagé. Ce processus évolue dans le cadre d’un chaos programmé. Toutes les institutions ayant trait à l’organisation des élections et à la proclamation des résultats, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et la Cour Constitutionnelle sont politisées et gérées par les membres d’une même famille politique.
  3. Aujourd’hui, à l’instar de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI, la loi électorale, la nomination des juges de la Cour constitutionnelle, la désignation des animateurs des organes de la CENI, le passage en force s’accentue avec la programmation à l’Assemblée nationale de l’examen et l’adoption du projet de loi sur la répartition des sièges en vue de matérialiser la fraude électorale à grande échelle que nous n’avons cessé de décrier.
  4. D’aucuns pensaient que la CENI, avec toutes les contestations qui ont émaillé sa constitution, pouvait surprendre positivement les congolais en cherchant à organiser les élections en toute impartialité, conformément à l’article 211 de la Constitution. Mais, la première étape des opérations de la CENI: l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs à laquelle nous avons participé, s’est déroulée dans l’opacité la plus totale. C’est une preuve supplémentaire de la planification et l’exécution de la fraude. L’obstination du régime Tshisekedi de présenter la loi sur la répartition des sièges sur la base de ce fichier corrompu sans audit par un tiers de confiance est une escalade dans la voie de la mise en œuvre du plan de fraude. Cette entreprise funeste vide le pacte républicain de Sun-City de toute sa substance.
  5. Pour rappel, en réaffirmant notre engagement au processus électoral et pour sauver ce qui pouvait l’être encore, nous avions exigé que la CENI fasse la lumière sur l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs qu’elle a menée, en se soumettant au principe préalable de l’audit externe et indépendant du fichier électoral, par un cabinet international crédible et réputé en la matière. Nous n’avons pas été entendus ! La seule réponse que nous avons reçue, c’est la détermination de l’Union sacrée à opérer un passage en force par la CENI qui a envoyé ses statistiques fabriquées au gouvernement, en vue de la préparation du projet de loi sur la répartition des sièges, transmis en urgence comme dans un jeu de cache-cache à l’Assemblée nationale qui l’a aussitôt alignée pour expédition.
  6. La CENI a ainsi démontré à la face du monde qu’elle n’a qu’une seule mission, à savoir: organiser la fraude électorale en faveur M. Félix Tshisekedi et lui donner, tout aussi frauduleusement une majorité parlementaire en décembre 2023.
  7. Les revendications du peuple congolais que nous portons sont construites sur les exigences constitutionnelles de bonnes élections pour la paix et la cohésion nationale, à savoir, des élections démocratiques, libres, crédibles, transparentes, impartiales, inclusives et apaisées. Conscient de notre histoire politique et soucieux de l’avenir de ce pays, nous nous opposons vigoureusement à une parodie d’élections, qui laisse au demeurant nos concitoyens de Rutshuru, Masisi et Nyirangongo en dehors comme pour consacrer la balkanisation.
  8. C’est pourquoi les correctifs ci-après sont nécessaires pour adapter le processus aux exigences constitutionnelles et légales de transparence, d’impartialité, de liberté et d’inclusivité :

1) Procéder à la confection d’un fichier électoral fiable audité par un cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées. Ce cabinet doit être recruté au terme d’une procédure claire, régulière et sans aucun privilège et conflit d’intérêt;

2) Restructurer la CENI, en respectant le droit des parties prenantes à désigner librement leurs représentants:

3) Recomposer la Cour constitutionnelle dans le respect de la loi, en lui assurant toute son indépendance.

  1. Avec la volonté politique d’éviter le chaos au pays, ces correctifs peuvent être apportés au processus électoral sans aucun incident sur le calendrier des élections. Sans ces correctifs, il est difficile d’avoir des élections crédibles. Le peuple congolais n’acceptera aucun résultat fabriqué par la CENI pour le substituer aux observations et aux résultats issus des urnes à la fin des élections de décembre 2023. Il prendra entièrement ses responsabilités face à l’histoire.
  2. C’est pourquoi, de ce qui précède:

1) Rappelons que l’article 64 de la Constitution impose à tout congolais le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation de la Constitution:

2) Continuerons sans cesse à sensibiliser les congolais et congolaises et à les mobiliser dans la lutte contre la fraude électorale, en multipliant des actions sur l’ensemble du territoire national pour faire barrage à la volonté de M. Kadima d’instrumentaliser la CENI pour donner un nouveau mandat usurpé sur base d’un fichier électoral corrompu et d’un processus restreignant l’espace politique d’expression;

3) Exhortons nos pères spirituels, en tant que leaders de la conscience nationale, à ne pas accompagner la CENI dans le triste sort qu’elle veut imposer au peuple congolais:

4) Encourageons la Société civile et toutes les forces vives à s’engager résolument dans l’effort pour l’avènement d’un Congo à la hauteur de sa promesse démocratique dans l’idéal de l’état de droit, de la justice et de la dignité pour le peuple congolais.

5) demandons à la communauté internationale de soutenir le peuple congolais dans sa lutte de la marche irréversible vers la démocratie et l’Etat de droit en RD Congo.

Fait à Kinshasa, le 29 mai 2023

Les signataires

FAYULU MADIDI Martin

MATATA PONYO Mapon

KATUMBI CHAPWE Moïse

SESANGA HIPUNGU Delly