Homme politique de renom, Pius Muabilu est aussi fermier

Connu sous la casquette d’homme politique (ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat et Autorité morale du Congrès National Congolais (CNC), Pius Muabilu Mbayu Mukala a brandi cette fois-ci une autre casquette.

 

Il se révèle aujourd’hui fermier capable de contribuer à l’approvisionnement de la ville province de Kinshasa en produits vivriers. En agissant ainsi, Pius Muabilu répond à la politique du président de la République, celle de la vengeance du sol sur le sous-sol.

Contrairement à certains autres congolais, Pius Muabilu démontre qu’en plus d’être ministre, on peut aussi être un bon fermier soucieux d’apporter sa part au défi de l’autosuffisance alimentaire à Kinshasa.

L’on apprend qu’il disposerait des milliers de pieds d’ananas, les arbres fruitiers et plusieurs tonnes de poissons vivants sans oublier des légumes à foison. Preuve que le leader majeur est dans la politique de la vengeance du sol sur le sous-sol.

Avec une usine de production d’eau minérale, ses 10 étangs de poissons, des milliers de têtes de bœufs, vaches, ovins, porcs et des tonnes de Gombo, tomates, piments qu’elle livre chaque semaine, la ferme FPM est la solution à la famine.




En réponse au drame de Kalehe : Sama Lukonde apporte plusieurs tonnes des dons en vivres et non vivres, des médicaments et autres biens

 Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est arrivé, ce samedi 27 mai 2023, à Bushushu et à Nyamukubi, dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, pour apporter le réconfort et l’assistance nécessaires à la population de ces deux villages, victimes d’une catastrophe naturelle survenue le 04 mai dernier.

Il est venu, à la tête d’une forte délégation composée du 2ème Vice-président du Senat, de plusieurs membres du gouvernement, quelques députés nationaux et sénateurs, ainsi que des membres de son cabinet, bravant tous les dangers, pour palper lui-même du doigt la réalité que connaît cette population sinistrée, vivant au bord du désespoir et lui apporter ce réconfort et cette assistance, ô combien importants pour elle, mais aussi trouver des solutions aux multiples problèmes qu’elle endure.

Dans sa gibecière, plusieurs tonnes des dons en vivres et non vivres, des médicaments et autres biens pour soulager la peine de ses compatriotes sinistrés.

Sur place, à Bushushu Tshabondo, le chef du gouvernement a donné le go pour le démarrage des travaux de réhabilitation pour la réouverture de la route (RN2) coupée par le glissement de terre.

A Nyamukubi, le Premier Ministre a procédé à la remise symbolique de l’assistance sociale, constituée d’un lot important des vivres et non vivres, aux des sinistrés.

Il sied de rappeler que bien avant le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, des équipes de secours, entre autres, celle conduite par le ministre des Affaires sociales avaient déjà été dépêchées à Nyamukubi et Bushushu, déjà au lendemain de cette catastrophe naturelle qui s’était déclarée le 04 mai dernier, pour faire l’état des lieux. Et comme aujourd’hui, chacune d’elles avait apporté de l’aide à la population.

De quoi prouver, une fois de plus, l’importance que son gouvernement accorde au bien-être de la population, selon le credo du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, “le peuple d’abord”.

Très ragaillardie par cette visite du chef du gouvernement, la population de Kalehe n’a pas caché sa satisfaction.

L’administrateur du territoire de Kalehe, Thomas Bakenga a remercié les autorités du pays, qui, dès le lendemain de la catastrophe, se sont succédé par délégations pour apporter le réconfort nécessaire à sa population. Il a plaidé pour que le gouvernement désigne un site pour la relocalisation de cette population, qui, pour sa sécurité, ne peut plus vivre à Nyamukubi et Bushushu. Entre-temps, ils pourront passer par un site de transit à Lwako (Kalehe), à 20 km de Nyamukubi, quitte à leur trouver des habitations.

La population de Nyamukubi a, à travers le président du comité de crise des sinistrés, Prudent Ngongo Safari, exprimé toute sa reconnaissance pour ce soutien du gouvernement. Notons qu’avant son retour à Goma, le Premier Ministre a terminé la soirée à Nyamukubi par une réunion avec les services de sécurité du Sud-Kivu




Visite d’Etat de Félix Tshisekedi en Chine: Patrick Muyaya salue le nouveau partenariat stratégique 

Nouveau partenariat stratégique entre la Rdc et la Chine, le sujet est à l’ordre du jour avec la visite d’Etat du président de la République, Félix Tshisekedi dans l’Empire du milieu. Comment va-t-il s’articuler ? Le ministre de la Communication et Médias est l’invité de la rédaction de Top Congo. Patrick Muyaya répond depuis Beijing en Chine aux questions d’Erick Ambago.

Pourquoi cet accueil particulier de Félix Tshisekedi en Chine ?

Parce que c’est une visite d’Etat et protocolairement parlant c’est le plus haut sommet de la visite d’un chef de l’Etat. Il peut venir pour une visite de travail, pour un sommet, mais là le président Tshisekedi était l’invité spécial du président chinois qui a donné un caractère fastueux à cet événement, parce qu’il y a eu 21 coup de canon qui ont été tirés dans la ville de Beijing, il y a eu le passage des troupes en revue, il a eu cet accueil avec le long tapis rouge, il y a eu le bilatérale, cette signature des protocole d’accord entre les deux parties qui illustrent la nature de la relation que nous voulons globale et stratégique avec la Chine.

Qu’est-ce que cela procure, d’abord cet accueil et la suite ?

Cela augure la nouvelle relation que nous voulons avoir, une relation renforcée, une relation d’Etat à Etat, parce que de par le passé, il y avait comme une collaboration avec un groupement d’entreprises chinoises. Le président de la République veut une coopération forte comme celle qui a permis d’avoir le stade des Martyrs ou le Palais du peuple. C’est dire qu’aujourd’hui nous avons un cadre stratégique de travail avec la commission mixte qui a été relancée et qui permettra aux différents chefs de l’Etat de faire le suivi à un haut niveau de ce qui sera convenu dans les différents MOU sur les mines, l’industrie, le numérique, l’environnement ou l’éducation ou encore dans le secteur de la communication, il y a une volonté claire, commune qui a été exprimée pour travailler ensemble et bien avancé.

Ce partenariat qu’on dit nouveau et stratégique sera battu sur quoi ?

D’abord sur le rapport de respect mutuel entre les deux Etats. Il faut identifier les intérêts communs et travailler comme on travaille avec un partenaire stratégique. Lorsque le président Xi Jinping s’exprimait sur les besoins de la Rdc, il a été complet à la fois sur Kalehe où il a exprimé la solidarité du gouvernement chinois avec une contribution pour que le Gouvernement puisse gérer la question dans les efforts qui sont en cours. Il a parlé de la situation à l’Est avec la nécessité que la paix puisse revenir, parce qu’on ne peut pas véritablement parler du développement sans la paix. Mais que par la suite, il faut travailler notamment au plan militaire pour renforcer la formation de nos militaires qui sont à Kitona et voir un peu plus loin dans le cadre des équipements liés à ce secteur. Parce que le président Xi pense que la Rdc doit être en mesure de faire la montée en puissance de son armée pour répondre aux impératifs de sécurité qui s’imposent à elle.

Parlant de l’armée, qu’est-ce que la Rdc va obtenir de la Chine ?

J’ai parlé de ce programme de formation, mais il y a des discussions plus spécifiques qui auront lieu entre le VPM de la Défense et son homologue chinois, qui permettront de dresser des cadres de collaboration sur cette question.

Ce partenariat est gagnant-gagnant ?

Evidemment. C’est le principe même du partenariat. On n’est pas dans un rapport où certains doivent gagner, l’autre doit gagner beaucoup et l’autre ne doit pas du tout gagner. Et c’est ça qui a motivé le président de la République d’initier ce processus de discussions des contrats qui ont été signés avec des entreprises chinoises. Pour vous dire, ce n’était pas ça l’objet des discussions et c’est très réducteur pour une visite d’Etat de mettre deux chefs d’Etat à discuter des questions des entreprises qui sont du reste prises en charge. Il y a des cadres qui ont été définies pour régler ces questions. Ici, on a discuté des principes, comment la relation peut être portée à un niveau supérieur, comment cela doit se concrétiser à travers une commission mixte où les ministres et les différents responsables des secteurs respectifs vont travailler à implémenter ce qui a été convenu.

Quand vous parlez d’un partenariat stratégique, ça veut dire qu’il y avait un partenariat qui n’avait pas marché ?

Je ne dirais pas que ça n’a pas marché. Il ne faut pas réduire, alors que là c’était des entreprises privées, même si c’est des entreprises chinoises où l’Etat intervient, c’est un accord entre le groupement d’entreprises chinoises. On a eu des difficultés, parce que les intérêts de la République n’étaient pas prélevés à ce niveau. Nous avons lancé des commissions qui vont travailler et qui permettront aujourd’hui, par exemple pour la question de la SICOMINES, d’entrer dans le vif du sujet. Aujourd’hui, c’était de dire, en plus du rapport qui existe, il faut aller plus loin parce qu’il y a des besoins mondiaux aujourd’hui qui nécessitent une vraie synergie entre la Rdc et la Chine. C’est ce qui a aussi fait l’objet des discussions.

Qu’est-ce que la Rdc apporte dans ce partenariat ?

La Rdc par exemple a son potentiel : on peut produire l’électricité, les aliments, des batteries, parce les ressources viennent de là.

Ce partenariat sera évalué régulièrement ?

Evidemment, parce qu’il y a une commission mixte. Elle définira les délais des discussions et ça sera fixé dans les semaines qui viennent par mon collègue des Affaires étrangères car c’est lui qui sera chargé de faire tout ça.

Le reste de la visite ?

Je ne saurais pas détailler les autres étapes du programme, même si nous serons avec vous. L’idée c’était de voir non seulement la Chine entant qu’institution, mais aussi la Chine comment elle se développe dans sa partie la plus moderne, la plus récente, des exemples qu’il faut prendre là-bas. On a parlé des discussions avec Huawei avec mon collègue du Numérique. Ça sera aussi l’occasion pour le président d’y être. Mais le président Xi a dit à Tshisekedi qu’il y avait un besoin d’aller plus loin, parce que la Chine est un pays immense où il y a plusieurs opportunités. C’était la première visite et non la dernière pour le temps qu’il est à la tête de la Rdc. Il n’est pas exclu qu’il revienne en Chine régulièrement.

Les gens se plaignent des problèmes des visas, d’ouverture des comptes bancaires, est-ce que ça va être réglé ?

Le président de la République l’a soulevé. Il a été porteur des revendications formulées par les Congolais et le président chinois a été très attentif. Ces questions pourront faire l’objet des discussions techniques au niveau de la commission mixte. C’est là que les problèmes vont se régler.

Propos rendus par Jean-Marie Nkambua




Cinq Académiciens recherchés par la police italienne

La KFA revient d’Italie après une honorable participation à la Lazio Cup, un tournoi international réunissant des jeunes U17 et d’autres catégories. Le groupe est rentré à Lubumbashi, lundi 22 mai, mais pas au complet.

La direction de l’Académie signale l’évasion de cinq joueurs (Christ KIWONGI, Meschack MBAYA, Gueazy BISALU, Hippolyte MULAMBA et Medo KAZADI) la veille des quarts de finale. Une situation qui a fortement handicapé la prestation de l’équipe sur le terrain. Aussitôt cette disparition constatée, les encadreurs à la tête de la délégation ont saisi la justice italienne ; très vite la police a lancé une enquête sur les circonstances de l’évasion et s’est mise à la recherche de ces jeunes. Tous les postes, d’entrée comme de sortie, du territoire italien sont en alerte.

Le club mettra en œuvre tous les moyens à sa disposition pour décourager ces cinq Académiciens qui ont sûrement reçu un appui logistique extérieur de personnes hors au pays) afin d’organiser cette fuite. Le club saisira les instances européennes du football pour identifier ces joueurs, au cas où ils tenteraient frauduleusement d’être inscrits dans une (ou des) équipe(s) de l’UEFA.

Le club qui a reçu des parents le mandat d’encadrer ces enfants sollicite auprès de ces derniers un appui et une collaboration sans faille afin de retrouver les traces de leurs enfants. Sur place au pays, le club a déjà entamé des contacts avec quelques parents des Académiciens, jusque-là introuvables, mais la plupart parmi les tuteurs sont restés injoignables ; une attitude témoignant de la complicité dans la planification de cette désertion. La police détient des pistes sérieuses afin de mettre la main sur les cinq fugitifs.

Le Directeur de la KFA, Jean-Claude LOBOKO, technicien français d’origine congolaise séjourne encore en Italie pour suivre le dossier.




Présidente de la Commission des Affaires étrangères du Parlement belge : Mme Els Van Hoof prête à assister la CENI au niveau financier ou d’observation des élections 

Le premier Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga Lembow, s’est entretenu avec une délégation parlementaire de la commission des Affaires étrangères du Parlement belge, conduite par sa présidente, Mme Els Van Hoof.

Au cours de cette entrevue qui s’est déroulée dans la salle de presse au siège de la Centrale électorale, le premier Vice-président de la CENI était accompagné du Rapporteur, Mme Patricia Nseya Mulela.

A l’issue des échanges, Mme Els Van Hoof, présidente de la commission des Affaires étrangères du parlement Belge, en a fait la restitution.

“La commission des Affaires étrangères du Parlement belge suit de près à partir de la Belgique le processus électoral en cours. Pour nous, il est important qu’il y ait une consolidation de la démocratie en RDC et la CENI est responsable du processus électoral. Raison pour laquelle, nous sommes venus à la source pour connaître l’état de lieux de ce processus et nous avons eu un entretien très ouvert à ce sujet”, a indiqué Mme Els Van Hoof.

Avant d’enchaîner : “Il y avait certaines inquiétudes notamment sur les endroits où les gens ne se sont pas fait enrôler suite à l’insécurité, aussi la question liée à l’inexistence des certains centres d’inscription. Cependant, nous avons reçu une très bonne explication du premier Vice-président de la CENI. Nous voulons bien à partir de la Belgique assister le processus démocratique et s’il y a un besoin au niveau financier, au niveau d’observation, nous sommes là pour assister le processus électoral en cours”, a-t-elle souligné.

Pour l’heure, la CENI s’attelle à la cascade de formation du personnel commis à l’opération de la réception et le traitement des candidatures qui débute le 25 juin 2023, conformément au calendrier publié le 26 novembre 2022.




Le PM chinois rencontre le président de la RDC

Le Premier ministre chinois, Li Qiang, a rencontré vendredi, à Beijing, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Notant que la Chine et la RDC sont de bons amis, partenaires et frères, M. Li a déclaré que sous la direction stratégique des deux chefs d’Etat, les relations bilatérales réaliseraient certainement un plus grand développement et de meilleurs bénéfices pour les deux peuples.

La Chine est disposée à mettre davantage en synergie ses stratégies de développement avec la RDC, à travailler pour une coopération ouverte et mutuellement bénéfique, à partager les opportunités de développement, et à promouvoir conjointement le développement et la prospérité des deux pays, a affirmé le Premier ministre.

M. Li a exhorté à des efforts pour élargir davantage la coopération commerciale et d’investissement, stimuler la coopération dans des domaines traditionnels tels que la construction d’infrastructures et l’industrie minière, et explorer activement de nouveaux moteurs de croissance pour la coopération dans des domaines tels que l’agriculture, la finance, les énergies nouvelles, et les échanges entre les peuples et culturels.

Il est à espérer que la RDC pourra fournir un environnement commercial équitable et juste pour les entreprises chinoises souhaitant investir dans le pays, et mieux garantir la sécurité, ainsi que les droits et intérêts légitimes des citoyens et des institutions chinois dans le pays, a indiqué M. Li.

La Chine renforcera davantage l’unité et la coopération avec les pays africains, y compris la RDC, soutiendra la mise en oeuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, ainsi que la reprise économique et le développement durable de l’Afrique après la pandémie, a ajouté M. Li.

Notant que la RDC apprécie hautement sa coopération avec la Chine, M. Tshisekedi a indiqué que son pays était disposé à apprendre de l’expérience de la Chine dans son développement à grandes enjambées, à promouvoir davantage la coopération bilatérale, à consolider l’amitié entre les deux peuples, et à répondre conjointement au changement climatique, ainsi qu’aux autres défis mondiaux.




Peng Liyuan rencontre la Première Dame de la RDC

Peng Liyuan, l’épouse du président chinois, Xi Jinping, a rencontré vendredi, à Beijing, Denise Nyakeru Tshisekedi, l’épouse du président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Mme Peng a salué les efforts de Denise Nyakeru pour améliorer la santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents africains en tant que vice-présidente de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le développement (OAFLAD).

Selon Mme Peng, la partie chinoise maintien des échanges amicaux avec l’OAFLAD, et est disposée à renforcer la coopération et à oeuvrer ensemble pour contribuer davantage à la promotion de la cause des femmes et des enfants, ainsi qu’à la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique dans la nouvelle ère.

Elle a présenté les réalisations positives du Projet Boutons de Fleurs printanières, un programme lancé par la Fondation de l’enfance et de l’adolescence de Chine pour aider les filles en décrochage scolaire à retourner à l’école, et améliorer les conditions d’enseignement dans les zones défavorisées. Mme Peng a également exprimé l’espoir de voir les deux parties renforcer les échanges d’expérience en matière d’éducation des filles et des femmes, au bénéfice des deux peuples.

Notant qu’il s’agit de la première fois que le président Tshisekedi et qu’elle-même effectuaient une visite en Chine, Denise Nyakeru a remercié le président Xi et Mme Peng pour leur accueil chaleureux et attentionné, et a souligné qu’ils avaient été profondément impressionnés par la vitalité de la Chine, ainsi que par le travail acharné, la bravoure et la ténacité du peuple chinois.

Denise Nyakeru a hautement salué l’intérêt et le soutien à long terme de Mme Peng pour le développement des femmes, des enfants et des adolescents dans les pays africains, et a exprimé son espoir de renforcer davantage les échanges et la coopération, ainsi que de contribuer conjointement à la promotion de l’amitié Afrique-Chine.




Kindu : L’UDPS condamne le sabotage de son siège

Il nous revient que la délégation de l’UDPS en provenance de Kinshasa séjourne à Kindu pour évaluer les dégâts causés, il y a près de deux semaines, par des vandales. Le chef de la délégation, Kabangu Cedric, Secrétaire national en charge de l’implantation du parti, se dit être consterné des dégâts graves causés dans ce siège.

Pour lui, ce sont des méthodes très dépassées qui visent à bloquer le processus électoral. Il appelle les militants et de l’UDPS à ne pas céder aux provocations et à demeurer non-violents. La délégation, par le truchement de son chef Kabangu Cédric promet de tenir ce dimanche un point de presse à 15 heures dans un endroit non encore précisé.




Lycoris Xiong : « La Chine est le 1er partenaire commercial et la plus grande source d’investissements étrangers de la RDC depuis de nombreuses années »

Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo effectue sa visite d’Etat en Chine du 24 au 29 mai. Il a rencontré le président de la République populaire de Chine Xi Jinping cet après-midi à Beijing, la capitale du pays. Comment s’est passé cet entretien? Quelles retombées pour par les deux chefs d’Etat ? Pour répondre à ces questions, nous avons pu joindre Lycoris Xiong, journaliste de CGTN Français, qui nous en parle avec plus de détails.

 

Le président chinois Xi Jinping s’est entretenu, vendredi après-midi au Grand Palais du Peuple de Beijing, avec le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, actuellement en visite d’État en Chine.

 

Selon le président chinois Xi Jinping, la coopération bilatérale dans divers domaines a obtenu des résultats fructueux ces dernières années, et la Chine est le premier partenaire commercial et la plus grande source d’investissements étrangers de la RDC depuis de nombreuses années. Les deux parties ont établi une communauté étroite d’intérêts communs et d’avenir partagé. Il s’est dit convaincu que le développement de haute qualité de la Chine offrirait davantage d’opportunités de coopération et un plus grand marché pour la RDC, et favoriserait un plus grand développement des relations bilatérales.

 

La Chine aidera, comme toujours, la RDC dans son développement économique et social, soutiendra sa stratégie d’industrialisation, renforcera la coopération dans les domaines de l’énergie, de l’exploitation minière, de l’agriculture, des infrastructures et de la fabrication, et exploitera le potentiel de coopération dans les domaines de l’économie numérique, de l’éducation et de la santé, a fait remarquer M. Xi, ajoutant que la Chine était prête à envoyer des experts en technologies agricoles en RDC.

 

M. Tshilombo a exprimé son respect pour les grandes réalisations de la Chine au cours de la décennie de la nouvelle ère, en particulier le processus sans précédent de modernisation à la chinoise. Il a indiqué que la Chine atteindra son deuxième objectif du centenaire et deviendra une puissance socialiste moderne.

 

A l’issue de leur entretien, les deux présidents ont assisté à la signature d’un certain nombre de documents de coopération dans l’investissement, l’économie verte, l’économie numérique et d’autres domaines. Les deux parties ont publié également la Déclaration conjointe sur l’établissement d’un partenariat de coopération stratégique global.




1er congrès Front Pour un Congo Nouveau: Me Claude Nyamugabo mobilise pour la réélection de Fatshi à la magistrature suprême et lui offrir une majorité confortable

Dans une salle plein à craquer à Fatima, la joie du professeur Claude Nyamugabo était à son comble, à l’occasion de la tenue du 1er congrès du Front Pour un Congo Nouveau (FPCN). Sa joie est d’autant plus grande pour avoir été désigné et investi par les congressistes venus des différentes fédérations, comme Président National du Parti. Et ce, près d’un an après avoir occupé la fonction symbolique et honorifique d’Autorité Morale. Il a promis de mouiller le maillot en vue de la réélection du Président Félix Antoine Tshisekedi à la Magistrature suprême et lui offrir une majorité confortable.

Dans son discours, Me Claude Nyamugabo a salué les efforts inlassables du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi pour le maintien de la paix et la tranquillité publiques, sans lesquelles cet évènement ne se serait aisément déroulé dans notre capitale et dans ce beau cadre de la Paroisse Notre Dame de Fatima. A l’occasion, il a dénoncé l’agression de la Rdc par le Rwanda et exprime le total soutien du Parti aux FARDC.

En effet, le Front Pour un Congo Nouveau est un parti de masses et d’élites ayant pour idéologie « la social-démocratie ». Lancé le 09 juillet 2022, soit seulement dix mois écoulés, le FPCN est une initiative des congolais issus des 4 coins de la République mus par l’attachement aux valeurs éthiques de solidarité, d’altruisme et du progrès social de la RDC, conscients que le développement intégral de notre pays passe par la démocratie et le travail.

Etant désormais investi de cette tâche, Me Claude Nyamugabo s’engage à faire donner le meilleur de lui-même pour permettre à ce Jeune Parti de remplir pleinement sa mission constitutionnelle à savoir : la participation avec succès aux différents processus électoraux dans notre pays en commençant par celui en cours; Le renforcement de la conscience nationale et l’éducation civique. Cela dans le respect des lois, de l’ordre public, des bonnes mœurs ainsi que les principes de démocratie pluraliste, de souveraineté nationale et d’unité.

Des objectifs du congrès

Outre la désignation du Président National, le congrès avait également pour objectifs statutaires la désignation des Membres du Directoire politique national; La levée des options politiques fondamentales du parti; L’approbation du Rapport du Secrétariat exécutif national; La validation des candidatures du parti aux différents échelons électifs sur le territoire national.

« Dans cette optique, je note avec satisfaction que le congrès, organe suprême de notre parti a entériné l’ensemble des décisions par nous prises en qualité d’Autorité Morale. Ce dont je le remercie en souhaitant plein succès aux camarades Membres des organes nationaux, fédéraux et locaux, dont les mandats obtenus avant les présentes assises, commencent à courir dès ce jour », souligne le nouveau président du FPCN, tout en félicitant les uns et les autres pour le travail de pionniers exécuté à sa totale satisfaction.

En ce qui concerne les options fondamentales du Parti, a-t-il indiqué dans son discours, il mentionne que le congrès a entériné par sa résolution n 001/CG1/FPCN/2023 l’adhésion du Parti à la plate-forme politique « Union Sacrée de la Nation >> ainsi qu’au regroupement politique et électoral « Tous pour le Développement du Congo » (TDC).

Le FPCN soutient la vision de Fatshi

 

Soulignons que depuis son arrivée dans le paysage politique congolais, le Front Pour un Congo Nouveau s’est résolu de soutenir la vision du Chef de l’Etat, suite, d’une part de la similarité de l’idéologie de nos deux partis (FPCN et UDPS) attestée par notre devise à savoir « Démocratie – Travail – Progrès Social, et d’autre part, pour l’amour du Congo porté par le Président de la République qui place le peuple congolais au centre de son action.

A cet effet, convaincus que les clefs du développement intégral de notre pays et de la refondation d’un Congo nouveau se trouvent entre ses mains, les cadres et militants du Front Pour un Congo Nouveau FPCN »>, ont désigné M. Félix-Antoine Tshisekedi, comme Candidat du FPCN à la prochaine élection présidentielle.

A ce titre, en attendant la période proprement-dite de la campagne électorale, Claude Nyamugabo a invité l’ensemble des cadres et militants du FPCN à s’approprier la vision du Chef de l’Etat et de porter haut son étendard le moment venu dans tous les coins et recoins où le parti est déjà Implanté au pays comme à l’étranger.

Disons qu’en sus de l’élection présidentielle, le FPCN alignera ses candidats aux législatives nationales et provinciales ainsi qu’aux élections locales selon les listes également validées lors du présent congrès. « Notre Parti affiche de grandes ambitions, celles d’être parmi les grandes formations politiques du pays dans un proche avenir », dit-il.

C’est ainsi qu’il a demandé aux candidats membres du FPCN de se préparer sérieusement aux élections, car elles auront lieu selon le calendrier publié par la Commission électorale nationale indépendante.