Kasaï : Le député Olivier Tombe propose un édit sur les mécanismes de gestion des effluents d’origine fluviale et domestique

Olivier Tombe Tombe, député provincial élu de la circonscription électorale de Luebo, vient de déposer une proposition d’édit ce lundi 22 mai 2023, au bureau de l’organe délibérant du Kasaï portant sur le mécanisme de gestion des effluents d’origine fluviale et domestique dans la province du Kasaï.
Selon l’ancien ministre provincial en charge des Travaux publics et infrastructures du Kasaï, le souci est de doter à la province d’un outil pouvant permettre à bien gérer l’environnement.
« Nous venons nous conformer aux obligations parlementaires, notamment celles de légiférer. Aujourd’hui, vous trouverez que les conditions atmosphériques ont été sans pitié dans la transformation du tissu environnemental. Voilà pourquoi nous avons plusieurs têtes d’érosions partout, de maladies d’origines hydrique, la mauvaise gestion des eaux qui du reste est à la base de plusieurs dégâts. Tout cela est dû à la mauvais gestion des eaux de ménages », laisse entendre Olivier Tombe.
Selon lui, l’idée est de se conformer à la gestion des eaux, en vue de vaincre différents dégâts qui polluent ou déchirent l’environnement. Les infrastructures d’assainissement restent encore très pauvres jusqu’à aujourd’hui. Dans cet, édit qu’on a initié ensemble avec le collègue Jacques Matadi Pasa, il ya des mécanismes de lutte contre ce genre de mauvaises conditions environnementales, a déclaré le député Olivier Tombe Tombe, avant d’appeler la population à une collaboration et au respect de ces mécanismes qui, une fois adoptés puis promulgués par le gouverneur de province, vont apporter quelque chose, conclu Tombe Tombe. Une fois voté cet édit va être le premier qui porte sur les mécanismes de gestion des effluents d’origine pluviale et domestique.
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Autonomisation des jeunes : 18 congolais bénéficiaires de la bourse Nelson Mandela présentés à la presse

Venus de 7 provinces de la Rdc, notamment du Nord et Sud-Kivu, Haut Katanga, Tshopo, Haut Lomami, Kinshasa, ces jeunes ambitieux qui ont eu la chance d’être sélectionnés dans ce programme phare de l’initiative des jeunes leaders africains (YALI) dans le cadre de la bourse Mandela Washington dont l’objectif est d’autonomiser les jeunes à travers des cours universitaires, soit une formation en leadership et le réseautage.


Œuvrant dans plusieurs domaines de la société congolaise, ces jeunes ont été présentés devant la presse ce mardi 23 mai 2023 à Kinshasa par le département de la culture et éducation de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique en RDC. Sur 1700 postulants en Rdc, seulement 18 ont été sélectionnés par ce programme pour l’année 2023.
Bénéficiaires de ce programme, ces jeunes congolais vont se rendre aux Etats-Unis d’Amérique dans quelques jours où ils vont perfectionner leurs compétences pendant 6 semaines dans un collège ou une université américaine. Cette équipe va participer également à un sommet à Washington, un groupe des participants sélectionnés restera aux Etats Unis d’Amérique pendant 4 semaines supplémentaires pour travailler avec des organisations privées, publiques et à but non lucratif, avec un soutien pour le développement professionnel après leur retour chez eux. Les instituts se concentrent sur le développement du leadership et des compétences dans l’une des trois filières suivantes : entreprise, engagement civique ou gestion publique.
Après leur présentation par M. Greg Porter, officier de la diplomatie publique de l’ambassade des États-Unis d’Amérique en Rdc, chacun des boursiers a eu l’honneur de parler de lui, de son profil et ambitions et aussi de la filière qu’il va aller suivre aux USA. Et après cette étape, ils ont été soumis à la presse pour un échange axé sur leurs projets et apports dans leurs communautés respectives après leur formation, une fois retour au pays.
De retour en Rdc, les boursiers continueront à développer leurs compétences grâce au soutien du département d’État américain par le biais de l’ambassade américaine. Les boursiers ont accès à des possibilités de développement professionnel continu, de mentorat, de réseautage et de formation, de service communautaire et de financement de démarrage pour soutenir leurs idées, leurs entreprises et leurs organisations. A noter que depuis 2012, 150 congolais ont participé à ce prestigieux programme de bourse Mandela Washington




Interdiction de Katumbi d’aller au Kongo Central : Martin Fayulu accuse le pouvoir d’avoir dépassé la ligne rouge

Sur ordre du gouverneur de la province, le président du parti politique Ensemble pour la République, Moïse Katumbi a été interdit de poursuivre son périple vers la province du Kongo Central.

La police a placé une barrière vers la cité de Mitendi, porte d’entrée de la province du Kongo Central. Ce leader de l’opposition a été contraint de retourner à Kinshasa.
Dans un Tweet ce même mardi, Martin Fayulu, le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et développement (Ecidé) fustige ce qu’il qualifie « d’énième dérive dictatoriale” et accuse le pouvoir en place d’avoir “dépassé les bornes“.
Pour lui, il est totalement inacceptable de refuser le droit de circuler à un citoyen congolais.
“M. F. Tshisekedi et ses affidés viennent de dépasser les bornes. Comment refuser à Moise Katumbi, de se rendre au Kongo Central, dès lors que la Constitution dispose dans son article 30 : « Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi. Cette énième dérive dictatoriale est inacceptable”, a-t-il dénoncé.
Comme pour dire que l’ancien gouverneur du Haut-Katanga s’est arrêté à la porte d’entrée du Kongo-Central, où un dispositif policier très remarquable a été déployé, l’empêchant d’accéder à la province.
Pour rappel, Moïse Katumbi avait prévu quelques manifestations populaires, dont un meeting à Mbanza-Ngungu. Cependant, son cortège n’a pas réussi à passer les barrières déployées par le gouverneur.
Jean-Luc Lukanda




Sama Lukonde s’engage à disponibiliser les fonds nécessaires pour la concrétisation du chronogramme du processus électoral

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu en audience, ce mardi 23 mai 2023, à la Primature, le président de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante), Dénis Kadima, pour parler de la suite du processus électoral en République démocratique du Congo.


Cette rencontre entre les deux personnalités intervient juste après la présentation du rapport sur l’audit externe du fichier électoral, désormais déclaré “fiable”, par les experts indépendants tant nationaux qu’internationaux et après le dépôt lundi dans la soirée auprès du VPM de l’Intérieur et sécurité de l’avant-projet de Loi sur la répartition des sièges.
Au cours de cette rencontre où il a été question de faire un tour d’horizon sue l’ensemble du processus électoral, le patron de la Centrale électorale a échangé avec le Chef du Gouvernement de la suite des opérations électorales, conformément au chronogramme de la CENI.
L’on sait que juste après cette étape de la validation du fichier électoral et du dépôt de l’avant-projet de Loi sur la répartition des sièges, le Gouvernement se chargera de présenter le projet de Loi sur la répartition des sièges au parlement pour adoption. Une étape importante qui ouvre la voie à la convocation de l’électorat, prévue par la CENI le 25 juin prochain, pour les élections législatives.
Tout aussi, le président de la Centrale électorale a annoncé le début de la réception et du traitement des candidatures auxdites législatives dans “les semaines qui suivent”.
Pour toutes ces opérations à venir, le Premier Ministre a rassuré le président de la Centrale électorale de l’accompagnement du Gouvernement de la République qui s’est engagé à disponibiliser les fonds nécessaires pour la concrétisation du chronogramme du processus électoral, devant déboucher, au 20 décembre 2023, à la tenue de la présidentielle, des législatives nationales et provinciales.
Signalons que le rapport des auditeurs externes note que : 3 344 183 enrôlés, soit 7,07%, ont été radiés du fichier électoral. Il s’agit de 2 235 798 doublons soit 4,73% ; 976 506 mineurs soit 2,06% ; 140 239 soit 0,2% sont extirpés à cause des photos et enfin, 1559 enrôlés soit 0,0% sont élagués pour données test. En définitive, le fichier électoral de la CENI contient les données validées et fiables, estimées à 43 955 181 électeurs, découlant des statistiques brutes au départ de 47 299 364 enrôlés.




Ituri : Réduction de 21% des violations et atteintes aux droits de l’homme

Un rapport annuel publié aujourd’hui par la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONSUCO) révèle qu’en 2022, il y a eu une réduction de 21% des violations et atteintes aux droits de l’homme dans la province de l’Ituri, dans l’Est de la République Démocratique du Congo par rapport à 2021, mais les attaques contre les civils ont fait plus de victimes.
“Cette réduction des violations et des atteintes en 2022 par rapport à l’année précédente est attribuable aux efforts des autorités nationales avec le soutien de la MONUSCO et de l’armée ougandaise », a déclaré Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC et Cheffe de la MONUSCO.
« Cependant, c’est avec regret qu’il a été documenté au moins 1.089 victimes d’exécutions sommaires (786 hommes, 165 femmes et 138 enfants), une augmentation de 28 % par rapport à l’année précédente. Je condamne avec la plus grande fermeté ces attaques contre la population civile dans la province de l’Ituri et exhorte les autorités congolaises à traduire les auteurs en justice. Je réitère également l’engagement de la MONUSCO à contribuer à ces efforts », a-t-elle déclaré.
Le rapport indique que la majorité des exécutions ont été perpétrées par des membres des groupes armés ADF, CODECO et Zaïre.
La restriction de l’accès humanitaire a poussé les organisations humanitaires à fermer leurs bureaux ou à suspendre leurs opérations dans la province. Ce qui empêche les populations de recevoir l’assistance humanitaire, note le rapport. Il indique qu’il y a eu 40 incidents de sécurité affectant directement le personnel ou les biens humanitaires dans la province entre janvier et décembre 2022.
Au moins trois travailleurs humanitaires ont été tués, quatre blessés et quatre enlevés au cours de l’année. En outre, au moins six sites de déplacés internes ont été attaqués, quatre par des membres de la CODECO et deux par des auteurs non identifiés, entraînant la mort d’au moins 126 déplacés internes, dont au moins 37 enfants.
Il y a également eu 19 attaques contre des écoles et 11 contre des hôpitaux au cours de l’année, toutes perpétrées par des membres de groupes armés. Ce qui réduit encore plus les services sociaux de base fonctionnels dans la province.
Les autorités congolaises ont pris des mesures pour lutter contre les groupes armés et protéger les civils. Une stratégie d’engagement des membres des groupes armés dans le processus de paix, notamment à travers le Programme de démobilisation, désarmement, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) a été initiée au deuxième trimestre de 2022. Cependant, le retard dans sa mise en œuvre a ébranlé la confiance des populations locales et des groupes armés.
« Je salue la tenue de consultations nationales sur la justice transitionnelle dans la province du Bas-Uélé et appelle les autorités à les tenir également dans les autres provinces, en vue de développer une politique nationale holistique et centrée sur les victimes », a ajouté Bintou Keita.
« Je réitère l’appel du Secrétaire général de l’ONU aux groupes armés pour qu’ils déposent les armes et rejoignent le P-DDRCS. J’appelle également les autorités à mettre en œuvre la justice transitionnelle”, a-t-elle conclu.




L’Ong Speak Up Africa et la FIIM lancent le « Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé »

L’Ong internationale « Speak Up Africa » (Sua) et la Fédération internationale de l’industrie du médicament (FIIM) ont procédé le lundi 22 mai 2023 à Dakar, capitale de la République du Sénégal, au lancement de la deuxième édition du « Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé ».

Selon la Directrice exécutive de Speak Up Africa, Mme Yacine Djibo, qui l’a confirmé lors d’un point de presse, tenu conjointement avec la FIIM en présence de la ministre d’Etat en charge de la Santé du Sénégal, le professeur Awa Marie Coll-Seck, les lauréats bénéficieront d’un financement, d’un programme de mentorat, d’une communication stratégique et du support d’experts en matière de propriété intellectuelle pour protéger et développer leurs innovations. Aussi, les lauréats auront accès à un réseau de supporters et de partenaires travaillant dans les domaines du numérique, de la santé et des médias.
« Si la première édition a permis de mettre l’accent sur les professionnels du secteur de la santé qui ont travaillé sans relâche en pleine crise de Covid-19, les propositions de cette année doivent être focus sur la couverture sanitaire universelle en Afrique, c’est à dire, l’accès à l’ensemble des services de santé de qualité sans risque de difficultés financières, garantissant ainsi la santé pour tous et partout », avait déclaré la directrice exécutive de Speak Up Africa avant de souligner ceci : « Les candidatures féminines et celles des pays francophones sont vivement encouragées car ces taux était faible lors de la première édition. Nous espérons aussi aller au-delà des 30 pays africains qui avaient postulés».
L’objectif de ce Prix, a dit le directeur général adjoint de la FIIM, M. Greg Perry, est de soutenir les jeunes entrepreneurs du secteur de la santé en Afrique en leur offrant des opportunités financières et en nature pour développer leurs idées commerciales, proposer des solutions prometteuses et permettre aux jeunes d’accroître leur potentiel en tant qu’acteurs de changement.
S’exprimant à son tour, le professeur Awa Marie Coll-Seck a fait savoir que 40.000 personnes en Afrique n’ont pas eu accès aux services de santé de qualité en 2022 et 100 millions de personnes sont au seuil de la pauvreté. « Ces innovations technologiques et scientifiques permettront non seulement de toucher davantage les populations, de contribuer à leur bien-être, mais aussi de mettre en lumière la grande intelligence de nos jeunes chercheurs africains », a-t-elle indiqué avant d’encourager une participation massive de jeunes.
Les candidatures sont enregistrées du 22 mai au 25 juillet 2023 à l’adresse suivante : www.africayounginnovatorsforhealth.org. Les candidats doivent être âgés entre 21 et 35 ans inclus.
Le Prix 2023 prendra en compte quatre lauréats avec un soutien financier d’un montant total de 90 000 dollars américains pour développer davantage leurs innovations, ainsi qu’un programme de mentorat de trois mois avec des leaders issus du monde de l’entreprise et des conseils stratégiques sur les droits de propriété intellectuelle fournis par l’un des meilleurs cabinets d’avocats d’Afrique. Contrairement à la première édition du Prix, les quatre lauréats, un homme et une femme recevront le premier prix, de même pour le second prix, ce qui garantira une plus grande égalité entre les sexes et constituera le fondement d’une Couverture sanitaire universelle où personne n’est laissée pour compte.
Le Prix africain des jeunes innovateurs pour la santé est un programme qui vise à soutenir les jeunes entrepreneurs de la santé à travers l’Afrique en les dotant des moyens financiers et humains afin de faire progresser les innovations prometteuses en matière de soins de santé pour l’amélioration des conditions de vie des communautés.
Lancée en 2021, la première édition du Prix récompensait les solutions permettant de soutenir, équiper, protéger et former les professionnels du secteur qui étaient en première ligne sur le terrain pour protéger et prodiguer des soins aux populations durant la pandémie de COVID-19. Tandis que pour cette édition, les candidats doivent être en mesure de démontrer qu’ils ont développé un produit ou un service de santé minimum viable ou développent actuellement un tel produit ou service, présentant un potentiel de croissance et pouvant contribuer à la réalisation de la Couverture sanitaire universelle.
Le jury est composé de personnalités qui exercent une influence sur le système de soin de santé en Afrique à travers la politique, l’innovation et les affaires.
Rappelons que l’édition 2021 du Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé avait enregistré 300 candidatures dont 60 sélectionnées.
Prince Yassa




Sahara : Le soutien du Brésil à la proposition d’autonomie en cohérence avec les résolutions du CS de l’ONU

Le soutien du Brésil à la proposition d’autonomie au Sahara marocain présentée par le Royaume, est en cohérence avec les résolutions du Conseil de Sécurité (CS) de l’ONU et la position de la communauté internationale, a souligné, mardi à Brasilia, le député fédéral brésilien, Tiao Medeiros.
“Le soutien du Brésil à la proposition d’autonomie, considérée par la communauté internationale comme sérieuse, pragmatique et crédible, sera cohérent avec les résolutions du conseil de sécurité de l’ONU et compatible avec la position de la communauté internationale” sur cette question, a indiqué le membre de la Chambre basse (Parti des Progressistes) lors de l’installation du groupe d’amitié Maroc-Brésil, dont il assume la présidence.
Le représentant de l’Etat de Parana (sud) a souligné que le groupe d’amitié parlementaire vise à renforcer la coopération entre les Parlements des deux pays, promouvoir les liens commerciaux et culturels et établir des échanges et des visites pour enrichir le partenariat bilatéral.
Il a noté que les accords signés entre les deux pays, notamment dans le domaine de la promotion des investissements, permettront de diversifier les domaines de coopération, soulignant l’importance cruciale du Maroc pour le Brésil, où les engrais marocains contribuent à l’essor de l’agriculture locale.
Pour lui, la solidité des relations entre les deux pays “tient des valeurs et principes démocratiques qu’ils partagent, comme la lutte contre le racisme et le rejet de l’autre”.
En effet, les deux pays “partagent des positions convergentes sur des questions d’intérêt mondial, comme le développement durable, la lutte contre le changement climatique et la promotion de la paix et de la sécurité”, a-t-il ajouté, précisant que “le Maroc a toujours soutenu le Brésil pour obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU”.
Les autres députés intervenant lors de cette cérémonie se sont félicités de l’excellence des relations de coopération entre les deux pays et leur caractère séculaire, évoquant les multiples opportunités à même de donner plus d’élan au partenariat maroco-brésilien.
Les membres de la Chambre des députés du Brésil ont également affirmé leur engagement à orienter l’action parlementaire vers la consolidation de la coopération entre les deux pays et la défense des intérêts mutuels.
Pour sa part, l’ambassadeur du Maroc à Brasilia, Nabil Adghoghi, a exprimé sa “satisfaction” à l’égard de la coopération tous azimuts entre les deux pays qui nourrissent une grande ambition d’élever le niveau de partenariat, une ambition portée également par une contribution parlementaire dans le cadre du groupe d’amitié.
“Le Brésil et le Maroc ont réussi à développer, ces dernières années, un partenariat stratégique multiforme, soutenu par un cadre juridique complet”, a-t-il ajouté, citant des accords dans les domaines de l’investissement, de la défense et de la coopération judiciaire.
Le diplomate marocain a rappelé dans ce sillage que les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré un record historique l’année dernière, soulignant les diverses opportunités qui s’offrent notamment dans les secteurs industriels, logistiques, agricoles, touristiques, entre autres.
Il a assuré que le Brésil et le Maroc continuent d’élargir les domaines de leur coopération technique qui vont de l’E-gov à la formation professionnelle, en passant par les énergies renouvelables, l’hydrogène vert, la recherche agronomique et l’océanographie.
D’autre part, M. Adghoghi a souligné les efforts de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans la défense de la diversité et du dialogue interreligieux et interculturel, ainsi que Son apport dans le soutien à la cause palestinienne, à la lutte contre le changement climatique et à la conception de réponses efficaces à la question migratoire.
S’agissant de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, M. Adghoghi a souligné le soutien du Maroc aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel et son engagement auprès des Nations Unies à reprendre le processus des tables rondes réunissant toutes les parties (Maroc, Algérie, Mauritanie et le polisario), sur la base de la résolution 2654 adoptée en octobre 2023. Il a également mis en avant le soutien international croissant à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc.
Ce groupe d’amitié parlementaire Brésil-Maroc, qui comprend des députés brésiliens de différents bords politiques, dont le Parti des travailleurs (gauche, au pouvoir), est le deuxième du genre créé au niveau de l’institution législative depuis les élections d’octobre dernier, après celui installé il y a trois semaines au niveau du Sénat.
Mapexpress.ma




Créer des richesses et des champions locaux: Vodacom Congo et l’ARSP s’engagent

Il nous revient que la société des télécommunications Vodacom Congo est disposée à collaborer avec l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP) en RDC.

Au cours d’une rencontre, les Directeurs généraux de ces deux entreprises ont parlé des activités de contrôle du respect de la loi sur la sous-traitance dans tous les secteurs de l’économie de la RDC.

Selon notre source, le Directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb et le Directeur général de Vodacom Congo, Khalil-Al-Americani ont convenu de collaborer lors dudit contrôle.

« Nous avons tenu à rencontrer le Directeur général Miguel Kashal pour l’écouter et avoir sa vision sur la meilleure façon d’implémenter la loi sur la sous-traitance en ligne avec ce que le Président de la République a demandé à l’industrie et au secteur public de faire », a déclaré le responsable numéro un de Vodacom.

Il a ajouté : « Nous apportons notre soutien réel pour la bonne implémentation de la loi sur la sous-traitance qui va permettre à nos économies de se développer ».

La rencontre entre les deux personnalités a été une occasion pour Vodacom de réitérer son soutien et son alignement stratégique par rapport à la loi sur la sous-traitance. Vodacom Congo se base sur le principe : « créer des richesses et des champions locaux a démontré dans d’autres pays d’Afrique et le reste du monde que cela rapporte de la richesse au pays et que naturellement cela profite à tous les opérateurs économiques qu’ils soient publics, privés ou para-étatiques ».

L’ARSP a invité les entreprises concernées par le contrôle de réglementation dans le secteur de la sous-traitance à collaborer avec les inspecteurs déployés pour la réussite de ladite mission de contrôle.
JMNK




Prise en charge du VIH/SIDA pédiatrique La Rdc a validé son Plan opérationnel conformément aux recommandations de l’Alliance globale

Le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) a organisé hier jeudi un atelier de restitution des travaux de Dar-es-Salaam en République unie de la Tanzanie sur le lancement de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants d’ici à 2030, et de la validation de son plan opérationnel.

Selon le Chef de Division prise en charge du PNLS, le Docteur Patricia Nyembo, il était question de faire la restitution de la mission de Dar-es-Salaam où le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA est allé avec les autres pays au groupe de 12 pour valider les drafts des plans de chacun de pays et recevoir des recommandations pour sa finalisation.
Ainsi, à l’issue d’une journée intense, les participants parmi lesquels les délégués des Ong du secteur de la santé, les partenaires d’appui et au développement ainsi que ceux des ministères avec en tête celui de la Santé publique, hygiène et prévention, ont validé le Plan opérationnel de la lutte contre le VIH/SIDA chez les enfants en République démocratique du Congo.
« Ce plan est juste une boussole qui va permettre à tout partenaire intervenant dans la thématique prise en charge d’y retrouver les activités prioritaires sur lesquelles il faut appuyer pour que nous puissions lever le boulot de l’étranglement qui fait qu’aujourd’hui le pays a une faible performance par rapport à la prise en charge pédiatrique et cette performance est imaginée aujourd’hui à 27% (…) », s’est réjouie le chef de Division «  Prise en charge » du PNLS, le Docteur Patricia Nyembo.
S’exprimant à cet effet, le Docteur Faustin Kitetele de la pédiatrie de Kalembe lembe, s’est félicité de la tenue de cette rencontre mais surtout de la validation de ce Plan opérationnel, qui balise la voie pour le rendez-vous de 2030.
« C’est un rêve comme le docteur Patricia venait de le dire, on peut déclarer que le Plan opérationnel pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants a été validé ce jour. Mon rêve maintenant est qu’en 2030 qu’elle fasse la même déclaration en disant que le SIDA pédiatrique est éliminé en République démocratique du Congo, c’est mon plus grand rêve », a-t-il lancé.
Prince Yassa




Conformément à son calendrier publié le 26 novembre 2022: La CENI dépose l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges chez Peter Kazadi

A la tête d’une délégation composée des membres de l’assemblée plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Président Denis Kadima Kazadi a déposé l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges auprès du Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Peter Kazadi.

Une étape déterminante du processus électoral qui tourne définitivement la page de la Révision du Fichier Électoral, conduisant vers l’ultime étape de réception et traitement des candidatures, a souligné la plus haute hiérarchie de la Centrale électorale.
“Nous sommes venus déposer l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges au niveau national, provincial et local. Cette étape nous conduit droit vers la phase de la réception et du traitement des candidatures. Nous avons déposé l’avant-projet de loi auprès du Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur pour le soumettre au gouvernement, qui à son tour va l’acheminer au Parlement afin qu’il soit adopté après débat bien évidemment”.
Le cheminement du processus ne connaîtra aucune souffrance une fois la loi promulguée.
“Après la Révision du Fichier Électoral, nous connaissons maintenant le nombre des personnes inscrites sur la liste. Dès qu’il y aura la loi sur la répartition des sièges, nous allons convoquer l’électorat pour la députation nationale et plus tard pour les provinciales et les élections locales, le 1er septembre interviendra celui du Président de la République. Donc, il n’y a plus rien qui puisse nous arrêter, nous sommes vraiment dans la ligne droite vers les élections”, a clarifié Denis Kadima Kazadi.
En rappel, cet avant-projet de loi a été adopté par l’assemblée plénière de la CENI le dimanche 21 mai 2023.