L’Ukraine exprime son soutien au plan d’autonomie comme base “sérieuse et crédible” pour le règlement “réussi” de la question du Sahara 

L’Ukraine a exprimé, lundi, son soutien au plan d’autonomie, présenté par le Maroc en 2007, comme base “sérieuse et crédible” pour le règlement “réussi” de la question du Sahara.

 

Cette position a été exprimée par le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, en visite de travail dans le Royaume, lors d’un point de presse conjoint avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens à Rabat.

M. Kuleba a aussi affirmé que l’Ukraine et le Maroc connaissent tous les deux la valeur de la souveraineté et de l’intégrité territoriale.

Le chef de la diplomatie ukrainienne a également indiqué que l’Ukraine soutient les efforts de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, visant à trouver une solution politique réaliste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Il a précisé que la résolution de la question du Sahara est essentielle pour la sécurité et la paix régionales.

Mapexpress.ma




29ème lettre sociale congolaise : « Nomination à titre intérimaire d’un Inspecteur général du travail » est-ce une astuce clientéliste politicienne et gangtériste administrative pour la gestion et la protection des intérêts mesquins ? « C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs,
1. Le département ministériel, voire, le ministère est une chaine institutionnelle qui produit, dans le cadre de ses activités, des écrits documentaires notamment les arrêtés ministériels et autres genres d’écrits administratifs. Dans la production de ses écrits, le ministère est tenu au respect strict du principe sacro-saint de la hiérarchie document afin de conférer un caractère rationnel à ses actes.
2. Sur ce, pour la nomination d’un Inspecteur Général du Travail, la prescription est faite par la constitution congolaise du 18 février 2006, la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat et le décret n°12/002 du 19 janvier 2012 portant création et organisation d’un service public dénommé Inspection Générale du Travail.
3. La présente lettre sociale congolaise analyse, à la lumière de la bibliologie, l’arrêté ministériel n°CAB/MIN/ETPS/CNM/HMK/JBL/127/05/2023 du15/05/2023 portant nomination à titre intérimaire d’un Inspecteur Général du Travail au sein d’un Service Public de l’Etat dénommé Inspection Générale du Travail.
4. D’emblée, je me dois de préciser qu’à l’état actuel de ma connaissance en anthropologie des écrits documentaires de l’administration publique congolaise, il n’existe pas de concept « nomination à titre intérimaire ». Par conséquent, j’affirme avec Odilon Gamela Nginu (2015) que la nomination et l’intérim sont des problèmes structurels du point de vue managérial.
5. Disons que la nomination est l’action de nommer, c’est à dire choisir une personne pour remplir une fonction. Ainsi, la nomination d’un Inspecteur Général du Travail en tant qu’Haut Fonctionnaire de l’Administration Publique est de la compétence exclusive du Président de la République selon l’article 81 alinéas 4 de la Constitution Congolaise du 18 février 2006. Cette précision de nomination d’un Inspecteur Général du Travail par le Président de la République est aussi corroborée par le décret n°12/002 du 19 janvier 2012 portant création et organisation d’un Service Public dénommé Inspection Générale du Travail, « IGT » en sigle. Ce décret stipule en son article 7 : « L’inspection est dirigée par un Inspecteur Général assisté d’un ou deux Inspecteurs Généraux Adjoints. L’Inspecteur Général et l’Inspecteur Général Adjoint sont nommés, relevés, et le cas échéant, révoqués de leurs fonctions par le Président de la République, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des Ministres ». Ces prescriptions documentaires montrent le prix que les pouvoirs législatif et exécutif congolais attachent à la mission de l’Inspection Générale du Travail pour la régulation du travail. La mission de l’Inspection du Travail est prescrite par l’article 187 de la loi n°15/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015-2002 portant code du travail.
6. Par contre, l’intérim est l’intervalle de temps pendant lequel une fonction vacante est exercée par une autre personne que le titulaire. Dans l’administration publique congolaise, l’ordonnance n°82-029 du 19 mars 1982 portant règlement d’administration relatif à la carrière du personnel des services publics de l’Etat stipule en son article 6 : « en application de l’article 20 du statut, le choix de l’agent intérimaire se fera parmi les agents appartenant au même Département et revêtus du grade immédiatement inférieur à celui qui correspond à l’emploi vacant, en tenant compte des exigences particulières de l’emploi à conférer à des titres et mérites respectifs des agents, reflétés notamment par les bulletins de cotation ». Le décret n°12/002 ci-haut cité stipule en son article 19 : « (…) En cas d’absence ou empêchement, l’intérim de l’Inspecteur Général est assuré par l’Inspecteur Général Adjoint. En cas d’indisponibilité de ces derniers, le Ministre ayant l’Emploi, le Travail et la Prévoyance sociale dans ses attributions désigne un Inspecteur du Travail parmi les
Directeurs, pour assurer l’intérim ». Il est à noter que les Directeurs dont il est question pour assumer l’Intérim de l’Inspecteur Général du Travail sont les Directeurs Centraux, car, cet article 19 susmentionné a déjà fait la différence entre les Directeurs Centraux et Provinciaux. Il s’agit donc des Directeurs de 7 Directions de l’Administration Centrale de l’Inspection Générale du Travail.
7. Cependant, l’arrêté ministériel n° CAB/MIN/EPS/CNM/HMK/JBL/127/05/2023 du 15/05/2023 semble énerver toutes les prescriptions documentaires susmentionnées. Car, il confie l’intérim de l’Inspecteur Général du Travail à un Directeur Provincial de l’Inspection du Travail de Kinshasa. Dorénavant cet intérim devrait être assumé par l’un de deux Inspecteurs Généraux Adjoints du Travail, en l’occurrence celui chargé du Travail. A défaut de l’un de ces deux Inspecteurs Adjoints, il devrait être assumé par un des 7 Directeurs de l’administration Centrale de l’Inspection du Travail.
8. Hélas, l’arrêté ministériel sous analyse stipule en son article 1er : « Est nommé à titre intérimaire aux fonctions en regard de son nom, l’agent dont le nom et matricule ci-dessous :
Monsieur : MBOMA MUYUKU Jean Paul
Matricule : 7 26180
Grade : Secrétaire Général
Fonction : Inspecteur Général du Travail, Chef de Service »ss.
Il est difficile de savoir, en lisant cet article 1er, qu’il s’agit d’un intérimaire, car, ni son grade statutaire ni sa Direction de provenance ne sont mentionnés.
9. En attribuant à l’Inspecteur Général du Travail nommé à titre intérimaire le grade de Secrétaire Général alors qu’il n’a que le grade de « Directeur », l’article 1er de cet arrêté ministériel entre en contradiction avec la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat dispose en son article 74 : « les promotions aux grades de la catégorie A sont accordées par le Président de la République sur proposition du gouvernement(…) ».
C’est ici qu’il convient de préciser que l’Inspecteur Général du Travail qui a rang de Secrétaire Général est celui qui est nommé par le Président de la République.
10. Nous sommes dans un contexte de l’absence de l’Inspecteur Général du Travail causée par sa mise à la retraite. Cette mise à la retraite a créé un besoin de nomination d’un Inspecteur Général du Travail par le Président de la République ou la désignation d’un intérimaire par la titulaire retraitée ou le Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale en cas d’indisponibilité de l’Intérimaire naturel. Pour appuyer ma thèse rationnelle que je défends, je reviens encore avec la loi n°16/013 ci-haut citée qui dispose en son article 20 : « (…) Toutefois, lorsqu’un emploi de catégorie A et B est déclaré vacant, un agent du grade immédiatement inferieur par rapport au titulaire est désigné pour assumer l’intérim. (…) ».
11. La remise en question de l’arrêté ministériel CAB/MIN/ETPS/CNM/HMK/JBL/127/05/2023 du 15/05/2023 portant nomination à titre intérimaire d’un Inspecteur Général du Travail a permis de comprendre que ce dernier est dénué de tout fondement juridico-rationnel. Car, il a été produit en violation du principe sacro-saint de la hiérarchie documentaire. Il n’est conforme ni à la constitution ni à la loi n°16/013 ci-haut citée ni au décret n°12/002 du 19 janvier 2012 portant création et organisation d’un Service Public dénommé Inspection Générale du Travail, « IGT » en sigle. Pourtant tous ces écrits documentaires sont cités pour le maquillage administratif dans la soi-disant motivation de cet arrêté ministériel.
12. Il me semble alors que la jonction « nommé » et « à titre intérimaire » est donc une astuce clientéliste politicienne et gangsteriste administrative pour la protection et la gestion des intérêts mesquins. Je ne pense pas que ce soit pour l’efficacité que le nommé – intérimaire est parti de l’Inspection Provinciale du Travail de Kinshasa pour l’Inspection Générale du Travail. L’une des conséquences de cette astuce gangsteriste, est que l’Inspecteur Général du Travail qui vient d’être nommé à titre intérimaire et l’Inspecteur Général Adjoint nommé à titre intérimaire en 2018 sont, tous, ressortissants d’une même province.
13. Il y a quelques mois, les travailleurs de Pain Victoire pour ne citer que ces derniers, à Kinshasa, sont descendus au siège de l’Inspection Provinciale du Travail de Kinshasa pour dénoncer la résignation, de l’Inspection Provinciale du Travail de Kinshasa, à la violation systématique des lois de la République par les responsables de cette entreprise. A cette époque, c’était l’actuel Inspecteur Général nommé à titre intérimaire qui présidait à la destinée de l’Inspection Provinciale de Kinshasa.
14. Je me refuse de citer nommément et individuellement les travailleurs du ressort de Kinshasa que j’ai vus être licenciés abusivement et arbitrairement sans qu’il ne s’émeuve aucune réaction protectrice de la part de l’actuel Inspecteur Général du Travail nommé – intérimaire alors qu’il était Directeur de l’Inspection Provinciale de Kinshasa.
15. L’analyse diachronique de ce dernier arrêté ministériel révèle qu’il est une expression de la résignation à la rupture et au changement des mentalités. Il m’a été donné de déceler, dans la motivation l’arrêté ministériel de nomination d’un Inspecteur Général du Travail à titre intérimaire du 15 mai 2023, l’arrêté ministériel n° 034/CAB/MINETAT/METPS/FBM/2018 du 30 mars 2018 portant nomination à titre intérimaire d’un Inspecteur Général du Travail et de deux Inspecteurs Généraux Adjoints au sein d’un Service Public de l’Etat dénommé Inspection Générale du Travail.
16. L’arrêté ministériel n° 034/CAB/MINETAT/METPS/FBM/2018 du 30 mars 2018 est une preuve irréfutable de l’existence, à l’Inspection Générale du Travail, d’une procédure atypique d’accès aux fonctions et grades de la catégorie A, fonction et grade dont la nomination et la promotion relèvent de la compétence du Président de la République, le Chef de l’Exécutif Congolais.
17. Pour la protection des travailleurs congolais, la position du Président de la République est clairement présentée dans le compte –rendu de la 1ère réunion extraordinaire du conseil des ministres du 13 septembre 2019 énonce au point 7.3 : « Le Chef de l’Etat a indiqué sa détermination à ne plus voir les congolais être malmenés sur les lieux de travail par des employeurs véreux ».
18. Mais, l’absence d’un Inspecteur Général et des Inspecteurs Généraux Adjoints du Travail nommés par le Président de la République a fait cruellement défaut à l’Inspection Congolaise du Travail. Car, l’Inspecteur Général et les Inspecteurs Généraux Adjoints du Travail nommés-intérimaires n’ont continué qu’à faire la volonté de celles et ceux qui leur avaient donné le pouvoir par la créativité destructive de nomination à titre intérimaire. La vérité est qu’après l’Inspecteur Général du Travail Honoraire Mukadi Bamwanya Vincent à qui j’ai rendu un vibrant hommage par ma 7ème lettre sociale congolaise, l’Inspection Générale du Travail n’a été qu’une caisse de résonance du Cabinet Politique du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale avec toutes les conséquences que cela comporte.
19. Ainsi, je prie Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, de nommer un Inspecteur Général et deux Inspecteurs Généraux Adjoints du Travail à l’Inspection Générale du Travail. Je demande à Monsieur le Vice Premier Ministre en charge de la Fonction Publique d’agir de manière indicative pour que les promotions et grades de Catégorie A s’obtiennent, à l’Inspection Générale du Travail, conformément aux prescriptions statutaires. Je demande à Madame la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale de contrôler le pouvoir technocratique de certains membres de sa technostructure.
20. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, whatsApp ou twiter et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.
Fait à Kinshasa, le 21 mai 2023
Jean Joseph NGANDU NKONGOLO
Anthropobibliologue, Formateur Psycho SocioProfessionnel,
Spécialiste, Expert et Chercheur en Anthropobibliologie du Travail




Buimpe Diombelayi : «La polygamie est diabolique »

Le Député National Charles Nawej, ancien Ministre des affaires sociales, a dernièrement proposé l’officialisation de la polygamie en République Démocratique du Congo. Cette initiative parlementaire a suscité de nombreuses réactions, surtout de la part de la gent féminine congolaise. Tel est le cas de la Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDPS (LIFUDS), Mme Charlotte Buimpe Diombelayi.

D’entrée de jeu, elle dégaine : «Nionso ezalaka aventure te ! Je suis très indignée de cette proposition archaïque de l’honorable Charles Nawej pleurnichant pour l’officialisation de la polygamie dans notre pays. L’auteur de cette initiative parlementaire ignore que le mariage est une institution basée sur la volonté déclarée de deux personnes, à savoir l’homme et la femme, de vivre ensemble, laquelle volonté est d’ailleurs reprise dans la Sainte Bible qui stipule que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme au singulier et non à ses femmes au pluriel ».

Mme Charlotte Buimpe Diombelayi se déchaîne : « En conséquence, le mari devient le chef de la femme au singulier et non des femmes au pluriel. En remontant l’histoire à l’époque d’Adam et d’Eve, la polygamie n’était pas, au départ, prévue par Dieu. L’idéal de Dieu pour la stabilité de la famille est qu’il y ait un homme pour une femme ou une femme pour un homme. La polygamie est une contrefaçon de l’ennemi de Dieu pour conduire nos familles vers plus de crises. Mais, si Dieu semble l’avoir autorisée pour des cas exceptionnels, la polygamie est acceptée comme solution à un problème occasionnel. Elle ne doit pas devenir systématique ».

Selon la Présidente Nationale de la LIFUDS, « la polygamie constitue une violation injustifiable des droits des femmes et des enfants. Elle ne fait pas partie des valeurs fondamentales de la société. D’ailleurs, le Député National Charles Nawej a consacré tout son temps à une pratique aussi archaïque qu’invraisemblable. Dans la plupart des sociétés modernes, la femme est désormais capable de subvenir seule à ses besoins et de se protéger sans l’assistance de l’homme. Les hommes n’ont qu’à cesser de croire que la femme doit toujours vivre à leurs dépens. Mais, pour satisfaire leurs pulsions sexuelles incontrôlables, certains hommes comme l’auteur de cette maladroite proposition de loi s’affichent puissants et riches, considèrent ainsi la femme comme un objet de plaisir, une propriété privée. Ceci constitue une forme de violence faite à la femme. La polygamie est une idée périmée et démodée ».

La responsable des Femmes de l’UDS « veut savoir ce que la proposition de loi sur la polygamie pourra apporter comme changements en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie de la femme congolaise. Y aura-t-il un plus dans les casseroles de nos familles ? Je ne le pense pas. Quel pays au monde a-t-il vu son budget être majoré grâce à la polygamie ? Il n’existe pas ».

Elle brocarde l’Honorable Charles Nawej : « Pour tout dire, nous avons honte de nos élus qui sont à court d’idées. Hier c’était la proposition sur l’interdiction de la viande de chat et de chien. Aujourd’hui, c’est le tour de celle relative à la polygamie. Demain, on nous amènera la proposition autorisant le mariage homosexuel dans notre pays. Quelle infécondité intellectuelle ! Mieux vaut garder son silence que de nous proposer des lois bidon».

Mme Charlotte Buimpe Diombelayi estime que « l’Honorable Charles Nawej n’aime pas ses compatriotes congolais. Car, avec quel revenu mensuel pourra-t-on prendre en charge la polygamie ? Pour un Député National qui touche mensuellement 21 000 $US, cela est possible. Mais, ça ne sera pas la même chose pour le commun des mortels congolais. Si on autorise la polygamie, on devra aussi libéraliser et officialiser la polyandrie qui se pratique déjà dans notre pays chez les Bashilele du Kasai. La LIFUDS trouve déshonorante qu’une telle proposition émane d’un ancien Ministre des affaires sociales qui pleurniche, toute honte bue, sur la polygamie. Ses propos sont des insultes à l’égard des femmes et démontrent son manque de considération vis-à-vis de celles-ci.»

La Présidente Nationale de la LIFUDS a terminé notre entretien par ces termes : »Les Femmes de l’UDS sont déterminées à mettre en marche toutes les batteries pour faire échec à cette idée diabolique. Elles condamnent avec la dernière énergie la polygamie qui est source de multiples conflits familiaux, qui perturbe l’éducation des enfants et qui provoque des violences ayant des répercussions négatives sur la santé des femmes et des enfants. Elle rend difficiles les relations en famille à cause de la jalousie, de la haine et des rivalités inutiles ».

Propos recueillis par Jean Kabeya Mudiela NDUNGU




A l’issue de l’audit externe du fichier électoral: Sur 47.299.364 enrôlés bruts, 3.344.183 ont étaient élagués entre autres 2.235.798 doublons et 976.506 mineurs

Comme le prévoit le calendrier électoral, c’est ce lundi 21 mai 2023 à l’hôtel Béatrice, dans la Commune de Gombe, que la commission mixte chargée de l’audit externe du fichier électoral a présenté son rapport après les 6 jours de travail.

Devant les membres de la plénière de la CENI, les représentants de la société civile, partis politiques et organismes internationaux, la commission a présenté son rapport en deux points. Le premier était consacré à la présentation dudit rapport. Mme Elisabeth Taylor, présidente de la commission mixte a commencé par présenter son équipe, les termes de référence de la mission d’audit et les méthodes utilisées pour arriver à faire ce rapport après audit.

En gros, la mission devait déterminer si la CENI a organisé l’opération d’identification et enrôlement des électeurs, conformément aux lois qui régissent la question, comparer les données des électeurs des statistiques de la population et vérifier la fiabilité des données recueillies auprès des électeurs.

La commission a aussi analysé les recommandations de la mission passée (OIF) pour savoir si la CENI les a appliquées ou pas. Pour la commission, certes, y a eu des problèmes lors de l’identification des électeurs, mais y a eu également des réponses appropriées à chaque problème.

A la question de savoir si cet enrôlement a été faible, les résultats obtenus tiennent compte du système. La réponse à l’unanimité était oui. Parmi les recommandations, il y a la coordination à travers différentes parties du pays, la procédure de cartographie des centres d’inscription et la nomination du personnel.

Sur l’aspect légal, compte tenu du contexte, la mission demande à la CENI de continuer la procédure en donnant les données à l’ONIP, l’amélioration de la communication, renforcement de la confiance du public dans le processus électoral.

Sur 47.299.364 enrôlés bruts, 3.344.183 ont étaient élagués entre autres 2.235.798 doublons et 976.506 mineurs. Il convient de signaler que ce même jour, le bureau de la CENI a déposé l’avant-projet projet de la proposition de loi sur la répartition des sièges au gouverneme

 

 

 

nt.




Kasaï : Une pluie torrentielle fait des dégâts à Luebo

La situation actuelle pendant les pluies diluviennes devient difficile sur toute l’étendue de la RDC. A Kinshasa comme dans plusieurs provinces, la pluie torrentielle se fait destructrice des biens et des maisons laissant la population vivre à la belle étoile.

Environ une soixantaine de maisons ont été détruites et six personnes blessées après la pluie qui s’est abattue ce samedi dans la cité de Luebo, chef-lieu du territoire qui porte le même nom, dans la province du Kasaï, en République Démocratique du Congo.

D’après Georges Katumba, le coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) de Lwebo joint au téléphone par le quotidienrdc.com, environ soixante maisons se sont écroulées. En plus une femme et cinq enfants sont grièvement blessés, suite à l’écroulement des murs de maisons après cette pluie.

« La pluie qui s’est abattue samedi, accompagnée d’un vent violent a causé des dégâts énormes. 60 maisons détruites, 5 enfants dont 3 garçons et 2 filles ainsi qu’une femme grièvement blessés, c’est ça le résultat du dénombrement que nous avons réalisé sur place », a-t-il révélé.

Notez cependant que la société civile locale sollicite l’implication des autorités politico-administratives de la province et aussi les organisations non gouvernementales d’aide humanitaire de venir au secours des sinistrés.

Jean-Luc Lukanda




Manifestations à Kinshasa le samedi 20 mai: Les États-Unis préoccupés par l’usage disproportionné de la force par les forces de sécurité

Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, les États-Unis sont préoccupés par les indications d’un usage disproportionné de la force par les forces de sécurité en réponse aux manifestations à Kinshasa le samedi 20 mai, y compris l’agression d’un mineur.

L’engagement des États-Unis en faveur du droit de se réunir, de la liberté d’expression et de la liberté de la presse est inébranlable ; ces droits sont le fondement d’une démocratie saine. « Nous soutenons le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations. Nous soulignons l’importance d’exercer ces droits de manière pacifique », indique la déclaration au sujet de l’usage disproportionné de la force lors de la manifestation du 20 mai 2023.

La déclaration termine par saluer l’engagement rapide du gouvernement de la Rdc à identifier et à détenir les agents de sécurité responsables d’un usage disproportionné de la force et nous accueillons l’affirmation par le ministre des Droits Humains de l’importance de la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme.




EPST : Tony Mwaba lance l’atelier d’intégration de la composante santé sexuelle et reproductive dans le programme des branches spécifique 

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a lancé officiellement ce lundi 22 mai à Mbanza-Ngungu, Province du Kongo-Central, dans la salle des réunions du Couvent de Kola, les travaux de l’atelier d’intégration de la composante santé sexuelle et de reproduction dans le Programme National des Branches Spécifiques de l’Enseignement Spécial.

Dans le Kongo-Central où il séjourne depuis samedi 20 mai pour plusieurs activités, le patron de l’EPST a accordé une attention particulière à cette activité financée par l’UNFPA dans le but de renforcer l’inclusivité du système éducatif notamment en matière d’éducation sexuelle.

Prenant la parole en premier, le Proved de la Province éducationnelle de Kongo-Central 2, Jean Tshisekedi a souhaité la bienvenue au Ministre de l’EPST tout en remerciant ce dernier pour son implication dans la formation transversale des élèves congolais.

A son tour, Mme le Secrétaire Général à l’EPST, a dans son intervention rappelé les objectifs de cet atelier qui sont entre autres l’intégration de la composante santé sexuelle et reproductrice et finaliser le programme des branches spécifiques de l’enseignement spécial, produire un lexique national des langues des signes sur la santé sexuelle et reproductive et biens d’autres.

Dans son mot d’ouverture, le Ministre de l’EPST a remercié en particulier l’UNFPA par le truchement de son Représentant adjoint en RDC, Kenneth pour les efforts physiques, matériels et financiers consentis pour l’organisation de cet atelier.

Le Ministre a rappelé à l’assistance que ” ces outils importants sont destinés à l’éducation et à la formation de tous les enfants congolais sans distinction aucune. Malheureusement, une frange importante de notre jeunesse, à cause de certains handicaps, ne sait pas profiter des avantages de ces outils.

Ces apprenants vivant avec handicap présentent des besoins spécifiques qui font appel aux méthodes d’enseignement différenciées et à des outils adaptés pour accéder à une formation adéquate “, a-t-il déclaré

A en croire le Ministre de l’EPST, c’est à cause de leur vulnérabilité et des difficultés de communication, que les enfants vivant avec handicap sont confrontés à plusieurs problèmes de santé sexuelle et reproductive notamment les violences sexuelles, les grossesses précoces et non désirées, l’hygiène pendant la période des menstrues. D’où le besoin d’y remédier le plus vite possible.

Dans le but d’aider les élèves des branches spécifique à jouir de leurs droits fondamentaux, le Ministre invite les experts à des contributions utiles qui permettront de rapprocher le Ministère davantage de l’atteinte des objectifs « ne laisser personne de côté en matière de Santé sexuelle et de reproduction» avant de les inviter à offrir donc à la jeunesse des outils d’enseignement qui permettront que la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics profite aussi aux enfants vivant avec handicap.

Rappelons que toute une Direction du Secrétariat Général de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique s’occupe des questions spécifiques des élèves vivant avec handicap. Cette Direction, avec l’appui des structures spécialisées, a élaboré le programme des branches spécifiques de l’enseignement spécial qui est en cours de finalisation.




EPST : Tony Mwaba remet des kits d’hygiène en période des menstrues aux élèves de Mwenze à Velela 

Dans le cadre de l’intégration de la composante santé sexuelle et reproductive dans le programme national de l’éducation, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a procédé à la remise des kits d’hygiène en période menstrues aux élèves fille de l’école Mwenze A Velela dans la ville de Mbanza Ngungu, Province du Kongo-Central où il séjourne.

Organisée par l’UNFPA, partenaire technique et financier de l’EPST, cette activité était l’occasion pour les organisateurs de sensibiliser les élèves sur l’hygiène en période menstrues mais aussi évaluer le travail abattu par l’équipe chargée de cette campagne.

Après le mot de bienvenue du Proved de Kongo Central 2, Jean Tshisekedi, le Représentant adjoint de l’UNFPA en RDC, Kenneth Awuzu a lors de sa prise de parole, procédé à une évaluation avec un jeu de question-réponse aux filles concernant le thème de l’activité, un test jugé concluant au regard des réponses données par les élèves.

Cette évaluation a été précédée par une saynète présentée par les élèves de Mwenze A Velela qui a mis en exergue les conséquences des préjugés de certains parents et l’inculture des jeunes filles sur les menstrues dans leur parcours scolaire.

Juste après la déclaration du Représentant adjoint de l’UNFPA en RDC, Même le Secrétaire général à l’EPST a en sa double qualité de Responsable administratif et Mère, rappelé les objectifs poursuivis par cette campagne qui vise notamment l’éducation de la santé sexuelle et reproductive aux filles afin de lutter contre les maladies sexuellement transmissibles ainsi que les grosses indésirables en milieu scolaire souvent causées par le manque d’information et d’encadrement.

A son tour, le Ministre de l’EPST, le professeur Tony MWABA a procédé à la remise de ces kits qui comprennent un paquet de bandes hygiéniques, un autre des protégés slips ainsi que de la lingette pour nettoyer les mains après usages de la bande hygiénique.

Notons que cette initiative est la première d’une série qui doit s’étendre sur l’ensemble du territoire national, question de briser le tabou qui entoure ce sujet crucial à une étape donnée de la jeune fille.




Comme annoncé dans son discours du 2 mars 2021: Bahati se lance dans la réforme du Sénat et de son Administration

A l’occasion de la cérémonie de lancement de la session de formation pour le renforcement des capacités des agents dont la situation administrative a été régularisée, le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo a invité les apprenants, de considérer cette formation comme une opportunité qui s’ouvre devant eux, et de façon irrépressible, pour vous intégrer au sein de l’administration du Sénat en maîtrisant tous ses rouages, ses valeurs et ses us et coutumes. A l’en croire, c’est la seule façon de s’épanouir à son sein afin de vous aider à réaliser vos ambitions personnelles, et de surcroît de réaliser la destinée commune de votre administration.

Le président du Sénat, l’honorable Modeste Bahati Lukwebo, a procédé ce lundi 22 mai au lancement officiel de la session de formation des agents administratifs du Sénat dont la situation administrative a été nouvellement régularisée par le ministère de la Fonction publique. Cette cérémonie s’est déroulée au Palais du Peuple, en présence des membres du Bureau du Sénat, du Secrétaire Général de cette institution.

Dans la vision de moderniser l’administration du Sénat, le Bureau de la haute chambre du parlement met l’accent sur la formation des agents pour renforcer leurs capacités, en vue d’un travail parlementaire de qualité.

Le séminaire ouvert ce lundi se penchera essentiellement sur 6 modules portant respectivement sur le statut des agents de carrière des services publics de l’Etat et le code de conduite de l’agent public, les règlements d’administration et le cadre organique de l’administration du sénat, l’organisation sociale, patrimoniale et technologique du Sénat, les aspects sociaux et financiers; l’organisation et fonctionnement du Sénat, la recherche, les avis et considérations, la documentation et la planification; les travaux parlementaires en commission, la couverture des travaux et la rédaction des rapports des commissions; les travaux parlementaires en séances plénières, les préparatifs des séances plénières, la production des procès-verbaux, et des comptes- rendus analytiques et intégraux, ainsi que la tenue du livre bleu.

Modeste Bahati Lukwebo a rappelé la nécessité de cette formation pour les agents administratifs qui entrent dans la carrière de fonctionnaires parlementaires.

« Au regard de l’article 29 de notre Règlement intérieur, le Bureau du Sénat est chargé, notamment de veiller au bon fonctionnement de l’Institution et de rechercher les voies et moyens pouvant garantir les bonnes conditions de travail aux Sénateurs et au personnel », a indiqué Modeste Bahati, qui pense que pour bien accomplir leur mission de représenter les provinces, de légiférer et de contrôler le Gouvernement, les entreprises publiques, les établissements et services publics, conformément à l’article 100 de la Constitution, les Sénateurs bénéficient de l’expertise de l’Administration qui est bien outillé et rompue à la tâche. Ce n’est pas facile et il faut vous y mettre dès le début.

Et comme l’a dit et répété le Secrétaire général, que le chemin vers cette intégration serait long et parsemé d’embûches. « Je sais aussi que vous mesurez pleinement les difficultés qui vous attendent. Mais je suis sûr d’une chose que votre volonté, votre persévérance et surtout votre détermination vous permettront de vaincre toutes ces embûches », dit-il.

C’est ici le lieu d’en appeler au sens élevé de vos Chefs hiérarchiques directs, qui sont du reste vos aînés au sein de cette administration, d’être à vos côtés pendant ce parcours d’intégration pour vous faire vivre ce statut du fonctionnaire parlementaire. C’est à ce prix que la réussite de votre intégration sera une réussite collective. Et c’est à ce prix seulement que je peux aussi compter sur vous.

Il faut noter que le Secrétaire Général du Sénat Jean Mukwala Bateke a, dans son mot de circonstance, exhorté les agents bénéficiaires de cette formation à saisir cette l’opportunité qui leur permet d’apprendre les règles de l’art en matière de travail parlementaire.

JMNK




Mbusa Nyamwisi échange avec un consortium sud-africain porteur des projets au profit des démobilisés

Le consortium sud-africain ACK Civils & Corporate Social Responsability tend la main au ministère de l’Intégration régionale en vue de la réussite de la réinsertion sociale de futurs démobilisés des groupes armés dans le cadre du P-DDRCS.

À la faveur de l’audience lui accordée ce lundi 22 mai 2023 par le Minétat Mbusa Nyamwisi, le directeur régional d’ACK Civils, Néhémie Tchakubuta Byaombe, a exposé les grandes lignes du projet d’investissement du consortium. “Nous avons l’ambition de former des jeunes démobilisés dans des métiers notamment la briqueterie, la plomberie, la menuiserie, l’électricité, le génie civil, l’hydraulique, la coupe et couture, etc., ainsi que dans le domaine agricole”.

L’objectif du consortium, selon les explications fournies à Mbusa Nyamwisi, est promouvoir l’investissement, la paix, la sécurité, l’Intégration socioéconomique et reconstruction de la RDC surtout dans les zones de conflits.

Le consortium sud-africain ACK Civils & Corporate Social dit vouloir s’employer pour la réussite du P-DDRCS, Programme de désarmement, démobilisation, et relèvement communautaire et stabilisation.

Le consortium rappelle combien les précédents projets de cantonnements des groupes armés ont connu plutôt un effet boomerang, faute d’une prise en charge efficiente et d’un encadrement adéquat des éléments démobilisés. L’oisiveté étant mère de tous les vices, beaucoup ont derechef rejoint leurs chefs de bandes dans la brousse où se sont livrés à des voies de faits dans les villages environnants leur camp. ” Il nous faut

chercher des voies et moyens pour transformer ces énergies de haine en force de paix et de développement”, a déjà déclaré le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale. Sans embauches pérennes au profit de démobilisés, le succès du P-DDRCS ne serait guère garanti.