La CENCO écœurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec les armes blanches

Mgr Donatien Nshole a tenu ce lundi un point de presse, dans lequel il a fustigé le fait que le Gouverneur de la ville de Kinshasa a autorisé ces marches le même jour et pratiquement aux mêmes heures, surtout le fait d’avoir changé verbalement l’itinéraire prévu par l’Opposition politique à peine 24 heures avant. La CENCO est écœurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec les armes blanches (machettes, bâtons, pierres…) au vu et au su de la Police sans être interpellés. Pire encore, certains éléments de la Police nationale étaient porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des individus en tenue civile, dont certains portaient le dorsal B.S.U ou Brigade Spéciale de l’UDPS, Force du progrès.

1. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), à travers sa Commission Justice et Paix, a déployé des moniteurs pour suivre les marches pacifiques organisées ce samedi 20 mai courant dans la ville de Kinshasa par les formations politiques aussi bien de la majorité au pouvoir que de l’opposition politique. Ces moniteurs ont été déployés sur tous les itinéraires prévus à cet effet.

2. La CENCO déplore le fait que le Gouvernement de la ville de Kinshasa a autorisé ces marches le même jour et pratiquement aux mêmes heures, surtout le fait d’avoir changé verbalement l’itinéraire prévu par l’Opposition politique à peine 24 heures avant. Ce qui frise une provocation dans la mesure où ce changement était de nature à perturber la planification des organisateurs.

3. La CENCO est écœurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec les armes blanches (machettes, bâtons, pierres…) au vu et au su de la Police sans être interpellés. Pire encore, certains éléments de la Police nationale étaient porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des individus en tenue civile, dont certains portaient le dorsal B.S.U ou Brigade Spéciale de l’UDPS, Force du progrès. Avec une telle complicité affichée publiquement, on se demande si cette Brigade Spéciale n’est pas une milice officiellement entretenue.

4. Le comble de tout c’est la répression ignoble et sauvage que les forces de l’ordre et leur milice complice ont infligée aux manifestants y compris aux mineurs trouvés sur leur chemin. Dans la réalisation de leur œuvre macabre, ils n’ont pas hésité de tirer à balle réelle, visant même le véhicule d’un leader politique.

5. La CENCO condamne avec la dernière énergie toutes ces monstruosités décrites ci-dessus ainsi que la violence qui s’en est suivie, d’où qu’elle vienne. Elle attend des autorités compétentes des actions concrètes, au-delà des promesses médiatiques d’enquêtes et de justice (auxquelles nous sommes habitués et qui demeurent souvent sans suite), pour mettre hors d’état de nuire toute cette série des malfrats facilement identifiables. Nous avons grandement besoin des forces de l’ordre au front pour sécuriser le Pays et non pour brimer la population dans les villes.

6. La CENCO exhorte le Peuple Congolais de ne pas céder à la peur face à la barbarie organisée pour l’intimider. Si rien n’est fait pour garantir ses droits fondamentaux, il devra bientôt exercer son pouvoir pour sanctionner tous les incompétents.

7. Puisse la Vierge Marie, Reine de la Paix, intercéder pour la RDC et ses habitants.




Pour discours de la haine et attaques personnelles: Safu et Mukebayi privés d’antenne pour 90 jours

A travers un communiqué signé par Christian Bosembe et Oscar Kabamba, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication a suivi avec regret le spectacle désolant diffusée samedi 20 mai par la chaine de télévision CML13 TV, émettant à Kinshasa.
En effet, au cours d’une édition spéciale de l’émission libre débat», le journaliste Louis-France Kuzikesa a, contre tous les principes fondamentaux et toutes les règles de la profession, organisé une prestation médiatique dont le contenu a fait véhiculé le discours de la haine ainsi que des propos tendant à inciter à la violence contre une tribu et à des attaques personnelles.
Il a été clairement établi dans le chef du Présentateur et de ses invités une volonté délibérée de mettre en péril la cohésion nationale.
Vu la gravité des faits, le Bureau du CSAC a décidé de la suspension du signal de la chaîne CML13 TV pour une durée préventive de 45 jours, tout en exigeant les documents administratifs, la grille des programmes et le cahier de charges avant la reconnexion de la chaîne.
Aussi, la suspension de passage dans tous les médias de la RDC du journaliste Louis-France Kuzikesa pour une durée de 72 jours et le transfert de son dossier à l’UNPC pour une étude et des actions disciplinaires éventuelles Dépassé le délai de 7 jours, le CSAC reprendra le dossier.
Enfin, la suspension et la privation de passage dans les médias émettant en RDC pour une durée de 90 jours à l’encontre du député national Daniel Nsafu et du député provincial Mike Mukebayi.
Le Bureau du CSAC recommande aux chambres parlementaires concernées d’ouvrir des actions disciplinaires pour décourager cette délinquance dans les médias.
Le Bureau du CSAC demande aux instances judiciaires, conformément aux dispositions de l’article 74 de la Loi Organique n°11/001 du 10 janvier 2021 sur le CSAC, de se saisir en flagrance au sujet de deux députés auteurs des infractions précitées.
Le Bureau du CSAC demande au Renatelsat de prendre des dispositions urgentes pour la coupure du signal de la chaine CML13 TV.
Le Bureau du CSAC qui demande à tous les médias émettant en RDC de ne pas accorder la parole aux deux députés sanctionnés, rappel aux professionnels des médias que la diffusion des propos de la haine et d’incitation à la violence constituent une violation tant de la Loi que du code de déontologie des journalistes et expose leurs auteurs à des sanctions sévères.
JMNK




La RPDC et les handisports

LAssociation de Handisports de Corée (AHC créée en 2011);

a son siège dans lArrondissement Moran-bong (ou Colline de la Pivoine arbustive, l’un des sites pittoresques de la Capitale, NDLR) à Pyongyang, Capitale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR)

a pour mission de défendre le droit aux sports des handicapés et de réaliser leurs vux

travaille à stimuler la reconnaissance et lattention sociales en la matière et à offrir, aux handicapés, de meilleures conditions et environnement nécessaires

organise, régulièrement, de divers matches pour eux afin quils puissent réaliser de bonnes performances aux compétitions internationales.

Ces 10 dernières années sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires dEtat de la RPDC, le nombre des joueurs handicapés a augmenté. Ils peuvent disputer les matches contre les professionnels et ont obtenu de bons succès aux tournois internationaux;

Lors des 3èmes (2013 pour junior) Jeux Paralympiques dAsie, ils ont décroché les 04 médailles dargent et 01 de bronze au tennis de table et à la natation; cétait leur 1ère performance.

Aux 2èmes et 3èmes Jeux Paralympiques dAsie, 12èmes Jeux Paralympiques (dont l’organisateur, le Comité International Paralympique, est créé en 1960, NDLR) dhiver et à dautres épreuves internationales, ils ont accompli de belles performances.

LAHC renforce sa coopération avec les comités nationaux paralympiques dautres Pays par léchange des techniques et les activités de propagande et de vulgarisation informatique.

Prometteuses sont les réalisations de la RPDC dans les autres tournois internationaux, juste après la pandémie actuelle (L’Organisation Mondiale de la Santé vient de déclarer la fin du COVID-19 -débuté aux derniers jours de l’an 2019- comme urgence de santé publique de portée internationale, soulignant que cela ne signifiait pas que la maladie n’est plus une menace mondiale, NDLR).




EPST : Tony Mwaba séjourne à Mbanza Ngungu pour une mission de trois jours

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique séjourne depuis l’après-midi de ce samedi 20 mai dans le territoire de Mbanza Ngungu au Kongo central.

Le numéro 1 du sous-secteur de l’éducation a été accueilli par une foule immense composée notamment des autorités de l’EPST de la province du Kongo Central et l’administrateur de ce territoire de Mbanza Ngungu.

Devant la presse, l’administrateur du territoire a exprimé sa joie de recevoir le ministre national de l’EPST dans sa juridiction.

Il sied de noter que le Professeur Tony Mwaba s’y est rendu dans le cadre d’une mission officielle qui va prendre au moins 3 jours.




CAC/VH : Le pasteur François Mutombo donne le go de la première célébration de la mini-fête des Juifs

C’est une première activité de cette envergure depuis que cette église a été rebaptisée : « la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH). Comme lors d’autres éditions précédentes, un choix exceptionnel des prédicateurs et animateurs a été fait pour nourrir et bénir le peuple de Dieu durant cette grande dispensation.

Au total 8 Orateurs en l’occurrence l’Apôtre Sylvain Mulumba, prophète Marcel Kongolo, Pasteur René Tshibungu, Bishop Cobin Tshibanda, le pasteur Ezéchiel Mulumba et le prophète Josué Muyombo pour ne citer que ceux-là. Ils vont pouvoir défiler devant cette multitude des personnes qui sera ici pendant 8 jours consécutifs pour écouter la parole de Dieu, sans oublier tous ceux qui suivent ce programme travers leurs petits écrans ou les réseaux sociaux.

Avant de débuter la grande cérémonie, la parole a été donnée au Serviteur Papa Didi pour dire le mot de circonstance de cette première célébration. Dans son mot, l’homme de Dieu a d’abord souhaité la bienvenue à tous ceux qui se sont déplacés pour répondre à ce rendez-vous solennel. Poursuivant son propos, l’homme de Dieu a souligné que la mini-fête des Juifs est une grande campagne d’évangélisation organisée par le Pasteur François Mutumbo sous l’inspiration du Saint Esprit. C’est aussi un rassemblement des enfants de Dieu autour de la parole de Dieu, de la prière et de la louange, une célébration à l’honneur du Seigneur Jésus-Christ. Ainsi donc, il déclara ouverte la première édition de la mini-fête des Juifs sous les ovations de toute l’Eglise.

Après le mot de circonstance, le Pasteur John a été aussi invité pour présenter l’organisateur de cette grande activité spirituelle et l’hôte de cette célébration. Avant cela, il d’abord annoncé à toute l’Eglise la mise en place d’une nouvelle plateforme spirituelle dénommée UMEC, qui veut tout simplement dire l’Union mondiale des églises chrétiennes. Cette plateforme de renommée mondiale sera chapeautée par l’homme de Dieu, le pasteur François Mutumbo et il a aussi présenté en même temps quelques pasteurs membres de l’UMEC qui étaient présents à ce culte. Ensuite, il a fait appel à l’homme de Dieu pour ce premier service d’ouverture.

Au ciel il y a quelqu’un

Prenant la parole comme le premier intervenant et l’hôte de cette célébration, le Pasteur François Mutumbo a d’abord tenu à expliquer le pourquoi de cette activité. Pour Voici l’homme, toute cette période est une grande fête pour toute la communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme. Cette attitude et déclaration est une autre dimension de bénédiction en ce moment pour chaque enfant de Dieu. Et ce, après une brève présentation des éminents prédicateurs de cette grande célébration.

Célébré sous le thème principal : « Que Dieu tourne la langue de Balaam”, l’homme de Dieu a tiré son message central dans le livre de Nombres chapitre 22, 1-10. L’histoire se passait entre un roi ancien qui voulait maudire le peuple d’Israël, comme il ne pouvait pas le vaincre par un autre moyen, voire par la guerre. Car Israël était la plus forte nation de son temps. Pour atteindre son objectif, le roi est passé par un prophète pour l’aider à maudire Israël. Chose que le Seigneur n’a pas voulu, même si un autel et les offrandes ont été offerts à Dieu. Le jour du serment, grâce à la puissance de Dieu, les paroles du prophète ont été changées en bénédiction pour Israël.

Profitant de ce récit prophétique de la parole de Dieu, le Pasteur François Mutumbo a exhorté les enfants de Dieu en prenant cette écriture comme preuve, “en déclarant que personne ne peut te maudire si l’Éternel ne le permet pas. Aussi, il n’y a pas de malédiction sans cause”. Pour l’homme de Dieu, tous les enfants de Dieu doivent se méfier de toutes les paroles de malédiction prononcées sur eux par leurs ennemis.

Abordant son deuxième sous-thème qui était intitulé : « Le ciel n’est pas vide », il s’est référé à ce verset biblique tiré du livre de Néhémie 13, 1, qu’il a associé à l’Apocalypse 4, 4-5. L’homme de Dieu conclut sa prédication en disant, malgré la puissance de Balaam, il ne pouvait rien faire car seul celui qui est au ciel a le dernier mot et le pouvoir de t’accorder tout ce que tu as besoin.

A note que cette première édition de la mini-fête des Juifs va continuer toute cette semaine à la représentation nationale de cette Eglise située sur l’avenue Kalembe Lembe, numéro 72, dans la commune de Kinshasa.

Osée Kalombo




Festival de Cannes : Muyaya accompagne les acteurs du fil Augure

Décidément, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, ne rate aucune occasion pour visibiliser la Rdc connue par nombreux sous divers clichés peu reluisants. C’est ainsi que le porte-parole du Gouvernement est totalement investi sur le front médiatique, afin d’améliorer l’image du pays longtemps ternie. Sa présence au Festival de Cannes n’est que la concrétisation de cette volonté, qui va inévitablement profiter à la Rdc.

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias a foulé le tapis rouge du festival de Cannes. Il a accompagné les acteurs du film du cinéaste Baloji intitulé AUGURE. Ce film connaît une production associée de Eve Commenge, Benoît Roland, Philippe Logie.

Il nous revient AUGURE est un film choral retraçant l’histoire de quatre personnages considérés comme sorcières et sorciers. Ils vont trouver le moyen de s’entraider pour sortir de leur assignation dans une Afrique fantasmagorique.

Dans ce film, Koffi (acteur principal) est considéré comme un Zabolo (sorcier). Koffi a été banni par sa mère. Après 15 ans d’absence, il revient à Lubumbashi pour s’acquitter de sa dot. Accompagné par sa future femme Alice, il va se confronter aux préjugés et à la suspicion des siens.

Dans la suite du porte-parole de la Rdc au festival de Cannes, les acteurs principaux de ce film à savoir : Marc Zinga, Yves-Marina Gnahoua, Marcel Otete Kabeya, Eliane Umire et Lucie Debay.

Baloji, de son vrai nom Baloji Tshiani, né le 12 septembre 1978 à Lubumbashi en République démocratique du Congo, est un rappeur, auteur-compositeur, poète, performeur, styliste, réalisateur et directeur artistique de films et clips vidéo belge. Il grandit à Liège en Belgique. Il est anciennement connu comme MC Balo au sein du groupe Starflam.

En solo, il chante en français. En 2008, il publie son premier album solo, Hôtel Impala, certifié disque d’or et doublement récompensé aux Octaves de la musique. Il est suivi par un deuxième album solo, Kinshasa succursale, en 2010 et d’un EP solo intitulé 64 Bits and Malachite en 2015. En mars 2018, il sort son album 137 Avenue Kaniama. Plus récemment, il est multirécompensé pour son court-métrage Zombies.

Quant au Festival de Cannes, il faut noter que c’est un des événements les plus médiatisés au monde. Le Festival de Cannes attire de nombreuses stars, mais aussi beaucoup de marques venues faire leur publicité.

Le ministre Muyaya a donc valablement représenté la Rdc sur ce prestigieux lieu mythique qui accueille chaque année de stars du monde entier. Au-delà de la guerre médiatique qu’il ne cesse de mener contre les ennemis de la Rdc, le ministre Patrick Muyaya a su porter haut l’étendard du pays de Félix Tshisekedi.




Suspension de l’enrôlement des électeurs : Christelle Kikandi plaide en faveur de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo

C’est  au cours d’un point de presse tenu à Goma pour la circonstance que cette femme politique et l’une des femmes leaders du territoire de Masisi au Nord-Kivu a préféré s’adresser aux animateurs de la Commission électorale indépendante (CENI) face aux multiples ratés et irrégularités observés dans les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu particulièrement dans les territoires de Masisi, Rutshuru et une partie du territoire de Nyiragongo vu le contexte actuel de guerre.

Pour Christelle Kikandi Kulu, l’obtention de la carte d’électeur ou encore participer au processus d’enrôlement est un droit inaliénable et devoir civique et patriotique pour Congolais. D’où la nécessité pour la CENI de chercher des solutions en toute urgence pour des milliers des compatriotes en errance dans les territoires de Masisi et Rutshuru ainsi qu’une partie du territoire de Nyiragongo qui n’ont jusque-là obtenu leurs cartes.

Pour elle, il est inacceptable que l’on prive une catégorie des personnes ce droit de remplir leur devoir civique. « Bien-sûr que la CENI avait décidé de fermer ses bureaux à Masisi suite à l’insécurité causée par les rebelles du M23, jusqu’à présent il y a 2% de la population enrôlée à Masisi. Ce qui est déjà un danger pour les élections. A notre idée, la CENI pourrait chercher dans le bref délai une solution pour relancer les opérations d’identification et d’enrôlement de la population dans tous les 19 groupement que composent Masisi, et voire Rutshuru et Nyiragongo pour bien permettre aux habitants d’élire leurs propres dirigeants d’ici-là», a précisé cette femme leader de Masisi.

Et d’ajouter que plusieurs habitants de Masisi non enrôlés jusqu’à présent connaissent de problèmes dans certaines localités suite au manque de la nouvelle carte d’électeur, et d’autres sont plus tracassés dans certaines barrières.

Soulignons que les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs n’avaient pas atteint plusieurs zones du Nord-Kivu. C’est le cas du territoire de Masisi où plusieurs personnes parcouraient plusieurs kilomètres jusqu’à Kashebere juste pour avoir la carte avec tous les risques possibles d’ordre sécuritaire voire même la problématique liée aux moyens de transport.

Certains habitants de Rutshuru ayant fui les affrontements qui sont disséminés à travers les camps des déplacés et dans les familles d’accueil avaient obtenu leurs cartes dans les camps où ils sont cantonnés et ceux qui sont dans les zones occupées par les rebelles du M23 se déplaçaient vers Goma et autres endroits beaucoup plus sécurisés où les kits de la centrale électorale étaient déployés.

Marty Dacruz Olemba/Rtga-Goma




Adhes: Plus de 500 personnes adhèrent à l’APECO : Le député Ayobangira Safari appelle à la mobilisation d’efforts pour l’émergence de la Rdc

C’est  à travers une caravane motorisée d’environ 10 kilomètres de parcours que les membres et sympathisants de l’Alliance des patriotes pour l’émergence du Congo (APECO) ont préféré annoncer la sortie officielle de ce nouveau parti membre de l’union sacrée pour la nation.

Au cours de cette caravane qui a chuté à la salle la convivence au quartier Ndosho, le député national Ayobangira Safari Nshuti, président national de ce nouveau-né de l’union sacrée pour la nation, accompagné des membres du directoire national venus de Kinshasa, ont fait une démonstration de force et faire passer le message à la population pour une adhésion massive à cette nouvelle vision pour l’émergence du Congo.

S’adressant aux cadres et membres sympathisants dans une salle de la convivance pleine à craquer, le président national de l’APECO a laissé entendre que son parti appartient au peuple et toute adhésion est la bienvenue pour que la RDC puisse enfin vivre son émergence et son épanouissement dans tous les domaines.

« L’APECO est un parti de masse, c’est pas pour une communauté, les portes sont grandement ouvertes à quiconque voudra entrer dans la lutte pour l’émergence du Congo » a précisé le député national Ayobangira Safari. A lui de rappeler et marteler que la Rdc ne pourra être émergente, prospère et épanouie que par le soutien aux efforts et à la vision du président de la République Felix -Antoine Tshisekedi Tshilombo est c’est dans cette optique que l’alliance des patriotes pour l’émergence du Congo (APECO) reste engagée dans cette logique au sein de l’union sacrée pour la nation.

Et d’appeler également les cadres et membres sympathisants à se serrer les coudes pour atteindre les objectifs assignés aux prochaines échéances électorales, d’autant plus que le parti leur appartient tous.

« Je ne cesserais jamais de le dire, ne m’appelez jamais Autorité morale. L’Autorité morale c’est vous les militants et cadres qui constituent la force d’un parti politique car sans vous le parti n’existe pas, donc c’est une affaire de tous, devons ensemble conjuguer nos efforts pour atteindre les objectifs », a indiqué l’élu du territoire de Masisi au Nord-Kivu.

Après avoir suivi attentivement le message du député national Ayobangira Safari Nshuti qui est le président national de l’APECO, plus de cinq cents personnes ont signé leur adhésion à cette nouvelle formation politique de l’émergence exprimant ainsi leur profond attachement et respect de ses idéaux et cela augure un avenir radieux de ce parti de gauche car chaque bon départ trace un bel avenir, dit-on.

 

Marty Dacruz Olemba/Rtga-Goma




Insécurité urbaine : Le Maire de Tshikapa projette des rencontres avec plusieurs couches de la population

Nommé dernièrement par le chef de l’Etat, le Maire de Tshikapa, M. Faustin Lumu décide de mettre fin à l’insécurité urbaine dans un bref délai. Le n°1 de Tshikapa a lancé officiellement depuis quelques jours l’opération d’échange et d’écoute de plusieurs couches de la population dans le souci d’avoir l’idée sur les besoins prioritaire de la jeunesse Tshikapienne.

Faustin Lumu a décidé d’échanger avec non seulement les étudiants, journalistes, hommes d’affaires, commerçants, les animateurs des communes, quartiers, localités et avenues, mais aussi les jeunes regroupés dans les réseaux appelés bases (enfants de la rue) qui sont à la base de plusieurs cas d’insécurité.

” Je dois échanger avec eux pour voir comment répondre selon nos moyens à leurs revendications, mais aussi et surtout les orienté vers les organisations capables à répondre à leurs problèmes, d’ailleurs plusieurs structures ont des projets d’encadrement du genre a déclaré le Maire de Tshikapa. C’est la deuxième plus grande opération de l’autorité urbaine après celle d’évacuation des poubelles public et l’évacuation des caniveaux dans plusieurs coins stratégiques de la ville de Tshikapa », dit-il.

Cette opération, selon M. Faustin Lumu va redonner la ville de Tshikapa une oasis de paix comme auparavant, mais aussi rendre cette ville non seulement vivable, mais aussi et surtout très touristique. Le patron de la ville appelle la population de sa juridiction à une bonne collaboration et un soutien pour aboutir à la réussite de ce grand projet.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Plaidoyer pour Kalehe : Une des plus grandes catastrophes naturelles de l’histoire de la Rdc mérite plus d’attention et une plus grande solidarité

Les fortes pluies du 4 mai dernier ont occasionné dans le territoire de Kalehe (Sud- Kivu) des coulées de boues emportant une grande partie des villages de Bushushu et Nyamukubi. Le bilan officiel fait état de 438 morts, plus de 5000 disparus et des milliers de sinistrés.

Face à l’ampleur de cette tragédie, je me suis rendue sur place en tant que premier responsable du système des Nations Unies en RDC, afin de présenter mes condoléances aux autorités de la RDC, aux populations si durement éprouvées et aussi exprimer toute ma compassion à ces milliers de familles qui ont pratiquement tout perdu au lendemain de ce qui apparaît comme l’une des plus grandes catastrophes naturelles de l’histoire de la RDC.

A Bushusu, j’ai vu des veuves déboussolées, des orphelins hagards mais aussi une communauté soudée, malgré le deuil. J’ai rencontré deux jeunes de 19 et 14 ans, incapables de s’éloigner de la montagne de boue sous laquelle leurs parents, leurs six petits frères et sœurs et ce qui fut leur maison sont ensevelis.

J’ai vu aussi un père de famille sous le choc, réalisant qu’il ne lui reste que sa petite fille de deux ans, son épouse et ses autres enfants ayant péri dans le désastre. Des drames indicibles qui en disent long sur l’énorme catastrophe qui a endeuillé cette partie du pays.

La famille des Nations Unies et les partenaires humanitaires sont mobilisés pour appuyer les efforts des autorités nationales et provinciales, porter secours aux victimes et surtout éviter qu’un drame sanitaire ne s’ajoute à cette tragédie. J’appelle la communauté internationale, les bailleurs de fonds, les amis de la RDC et toutes les bonnes volontés à mobiliser les fonds nécessaires pour cette urgence humanitaire. Je les invite à coordonner leurs interventions pour plus d’efficacité. Le coordonnateur humanitaire, Bruno Lemarquis, a déjà alloué 3 millions de dollars du Fonds humanitaire en RDC en assistance aux victimes pour la réponse immédiate.

Mais cela est loin d’être suffisant devant l’ampleur des besoins, y compris en termes de relèvement et de reconstruction, qui devront démarrer le plus rapidement possible pour éviter que le provisoire ne devienne permanent. Les autorités nationales et provinciales, les agences, fonds et programmes du système des Nations Unies, les ONG locales et internationales sont présentes sur place pour apporter assistance aux victimes et ont besoin d’appui.

Pour ce qui est de la MONUSCO, j’ai déjà instruit les services d’ingénierie au sein de la Mission de construire un pont temporaire au-dessus de la rivière Luzira pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et l’accès aux zones sinistrées.

Selon plusieurs discussions que j’ai eues avec des témoins de la catastrophe, il est difficile d’établir avec exactitude un bilan car le drame est survenu un jour de marché à Nyamukubi et beaucoup de victimes n’habitaient pas dans la zone. Ils venaient de lointaines contrées pour participer au marché hebdomadaire organisé au bord du lac, devenu, malheureusement, la dernière demeure de nombreuses victimes, englouties par les flots provenant des rivières voisines. Une catastrophe climatique qui rappelle l’impérieuse nécessité de délocaliser les villages situés sur des zones impropre à l’habitation, une doléance émise avec insistance par les acteurs de la société civile locale, les femmes et les jeunes avec qui j’ai longuement échangé.

Ces acteurs locaux m’ont fait part d’une autre doléance et non des moindres : la reconstruction du tronçon de la Route Nationale 2, complètement détruit par les fortes pluies et qui occasionnent l’enclavement des villages affectés. Un travail titanesque qui requiert une collaboration large et des expertises diverses. La MONUSCO est disposée à relayer le plaidoyer auprès des partenaires et à appuyer, dans la limite de ses moyens, les autorités nationales pour alléger les souffrances des populations éprouvées.

Ma conviction profonde est que les aléas naturels ne doivent pas nécessairement se transformer en catastrophes meurtrières. Il n’y a pas de fatalité. Ces inondations dramatiques doivent servir de rappel et stimuler l’action par rapport à la prévention et la gestion des risques de catastrophes.

En ces temps de mobilisation générale pour d’autres crises et catastrophes naturelles, il est essentiel que les sinistres de Kalehe ne soient pas oubliés. La RDC et ses nombreuses crises mérite qu’une plus grande attention lui soit portée par la communauté internationale.

Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC et Cheffe de la MONUSCO