Une journée consacrée au 1er anniversaire de décès du fils de la RPDC

Ce 19 mai marque le 1er anniversaire de décès du Maréchal (de lArmée Populaire de Corée depuis 2016, NDLR) HYON Chol Hae (1934-2022), célèbre homme politico-militaire du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir, créé en 1945, NDLR), de l’Etat et des forces armées de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR) et doué dune haute moralité et dune humanité sublime qui;

se dévouait toute sa vie pour la Patrie, la Révolution et le Peuple, sans affectation et de façon toujours désintéressée
menait une vie véritable pour défendre le PTC et les 3 Leaders (les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et KIM JONG UN, Maréchal de la RPDC, NDLR)
se distinguait dans la lutte sacrée pour lachèvement de luvre de Juché (idéologie directrice éternelle créée KIM IL SUNG, NDLR) et voici les cérémonies du Jour-J.

DEPOT DE FLEUR PAR KIM JONG UN
KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC a;
visité le Cimetière des Martyrs Patriotes de Sinmi-ri dans la banlieue de la Capitale Pyongyang
été accompagné par KANG Sun Nam, Ministre de la Défense Nationale de la RPDC
remémoré limage épurée et la vie précieuse du Martyr
déposé une fleur devant la tombe du Martyr
observé un moment de silence à la mémoire du Martyr
regardé, une fois de plus, limage de son cher soldat quil navait jamais oublié, même un seul instant, dans la crise nationale sans précédent ou lors de louverture dune nouvelle Epoque de prospérité pour le renforcement des capacités de défense nationale, et qui était, toujours, tout près de lui pour lui donner de la force et du courage
échangé, un bon moment, des paroles avec lui; Le mérite du Vétéran révolutionnaire qui avait consacré toute sa vie à la cause révolutionnaire de Juché se perpétuera avec lhistoire de notre PTC et de notre Etat. Le Camarade HYON Chol Hae sera gardé, pour toujours, dans le cur de nos Citoyens et des officiers et soldats de notre Armée Populaire de Corée (Joson ou Pays du «matin calme avec le soleil brillant», NDLR).
souhaité que la vie précieuse des Martyrs, digne d’être mentionnée dans l’histoire de la Patrie, s’immortalise, à jamais, sur la tribune de respect et d’honneur
rendu ses hommages sublimes devant le Monument aux Martyrs Patriotes.
VISITE AU CIMETIERE PAR LES CADRES
Les cadres du PTC, du Gouvernement et des organismes des forces armées ont visité le Cimetière des Martyrs Patriotes de Sinmi-ri pour déposer leurs fleurs devant la tombe du Martyr et observer un moment de silence à la mémoire du défunt: il s’agit de;
KIM Tok Hun et CHOE Ryong Hae, membres du Présidium du Bureau Politique (BP) du Comité Central (CC) du PTC
les cadres du PTC et du Gouvernement et des organismes des forces armées
le personnel enseignant et administratif et les élèves de lEcole Révolutionnaire de Mankyong-dae (temple d’éducation des enfants des Martyrs révolutionnaires et centre de formation d’éléments d’élite de la Révolution coréenne, NDLR)
les membres de la famille du défunt.
RASSEMBLEMENT A LA MEMOIRE
A eu lieu, solennellement dans la Maison de la Culture 25-Avril (1932 où a été créée la Guérilla Populaire Antijaponaise au cours de la Résistance antijaponaise 1930-1945, NDLR), un rassemblement à la mémoire du Martyr, auquel ont pris part;
KIM Tok Hun, JO Yong Won, CHOE Ryong Hae et RI Pyong Chol, membres du Présidium du BP du CC du PTC
CHOE Son Hui, Ministre des Affaires Etrangères
KANG Sun Nam, Ministre de la Défense Nationale
les cadres du PTC et du Gouvernement et des organismes des forces armées
le personnel enseignant et administratif et les élèves des écoles militaires de tous les échelons et de lEcole Révolutionnaire de Mankyong-dae
les membres de la famille du défunt.
Les participants ont observé un moment de silence à la mémoire du Martyr qui, animé dune fidélité ardente au PTC et aux 3 Leaders et dun esprit de dévouement pour la Patrie et le Peuple, avait consacré toute sa vie pour la progression victorieuse de luvre révolutionnaire de Juché marquée par la Lignée Paektu-san (mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de toute la Corée pour son paysage magnifique; le nom provient de ce quil est enneigé pendant toutes les saisons, doù le mont-blanc dont lenvironnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 937-1925, NDLR).
RI Il Hwan, membre du BP et Secrétaire du CC du PTC, a fait son discours de circonstance dans lequel il a;
dit notamment: Faisant grand cas dune haute moralité révolutionnaire et dune humanité sublime de HYON Chol Hae qui restait, toute sa vie, infiniment fidèle aux 3 Leaders et à la Révolution, le respecté Camarade KIM JONG UN lui a prodigué une affection et témoigné une loyauté à même de faire fleurir un vieil arbre, créant, ainsi, une sublime unité monolithique entre le Dirigeant et le soldat.


chéri, avec un sentiment de respect, le souvenir du vétéran révolutionnaire fidèle aux 3 Leaders
fait remarquer ; Sa noble vie et ses mérites exceptionnels seront éternels. Notre oeuvre qui poursuit le trajet des victoires sous la direction du grand PTC exige des nouvelles générations de perpétuer lâme et lesprit des fidèles générations précédentes.
insisté sur la nécessité, pour tous les civils et militaires, de sengager, vigoureusement, dans la lutte pour lachèvement de luvre révolutionnaire de Juché à linstar de HYON Chol Hae.




Dans la défense de son DEA où il a obtenu la plus grande distinction : Julien Paluku propose un pentagone managérial de gestion des conflits

La plus grande distinction, c’est la mention obtenue par le récipiendaire Julien Paluku Kahongya après une brillante défense publique de son mémoire de DEA intitulé : ” Nécessité du management des conflits armés au Nord-Kivu : Paradoxe entre actions des groupes armés et besoin de restaurer le pouvoir d’Etat “. Cette soutenance a eu lieu ce samedi à l’Université de Kinshasa en faculté des Sciences Sociales , Administratives et Politiques, Département des Sciences Politiques et Administratives.


Dans son mémoire de DEA, Julien Paluku Kahongya interpelle les gouvernants et préconise quelques pistes de solution pour imposer la paix au Nord-Kivu
« Je suis heureux ce jour d’être passé à l’épreuve de feu. Les professeurs, lorsque j’ai présenté le mémoire de DEA qui est intitulé : « Nécessité d’un management public au Nord-Kivu, un paradoxe entre l’action des groupes armés et besoin de restaurer l’autorité de l’Etat ». Thomas Obs dans sa pensée de l’Etat disait que l’Etat est un monstre et lorsque vous descendez très loin lorsque vous explorez les écrits de Max Weber, il dit que c’Etat qui doit avoir le monopole de la violence, et même la violence légitime », a expliqué Julien Paluku.
Et de démontrer qu’il s’est avéré qu’au Nord-Kivu, effectivement l’Etat ne se présente plus comme un monstre, ni comme celui qui doit avoir le monopole de la violence. Il s’est constitué des groupuscules qui font une gouvernance privée, en s’accaparant de ce que l’Etat devrait faire. Et ce sont les groupes armés, les milices, tout ce qu’on observe dans la province du Nord-Kivu.
Mais avec l’encadrement de nos professeurs, dit-il, nous avons pu démontrer comment l’Etat a fléchi et pourquoi il a fléchi, quels sont les problèmes consécutivement au fléchissement de l’Etat, nous avons analysé à travers 4 instruments principaux : armée, police, justice et son administration territoriale. Lorsque nous sommes allés sur le terrain, et en analysant ces quatre instruments, on a détecté des faiblesses. Ce qui a pour conséquence la faiblesse de l’Etat lui-même. Parce que si quelqu’un est fort, c’est à travers ses instruments.
Au regard de ce qui a été observé, poursuit Julien Paluku, nous avons proposé un pentagone managérial de gestion des conflits, pour que, au-delà de considérer seulement une option comme devant ramener la paix, on a considéré 5 angles par lesquels les Gouvernants doivent axer leurs politiques, notamment l’angle politique, sécuritaire, économique, diplomatique et administratif. Et tous ces angles-là doivent être coordonnés de manière à ce que l’un interagisse sur l’autre pour obtenir un résultat.
Soulignons que l’étude de Julien Paluku a démontré que l’Etat a encore à faire pour renforcer ses instruments de puissance qu’on peut arriver à la paix durable. Sinon, on peut convoquer les dialogues comme on veut, tant que l’Etat n’aura pas renforcé ces instruments qui fondent sa puissance, tout le monde pourra se déplacer aujourd’hui avec les forces d’agression.
« Nous avons été heureux de partager cette recherche avec le monde scientifique aujourd’hui, parce que nous sommes allés nous inscrire dans la thèse. Nous pensons sortir avec l’idée de nos encadreurs une théorie, parce que nous sommes pétri dans la pratique, la pratique que nous avons faites pendant 21 ans dans l’administration du territoire, va nous permettre avec l’encadrement de nos professeurs, une théorie que l’Etat va appliquer dans les zones en conflit, de manière à asseoir son autorité », martèle-t-il.
Avec ce diplôme, Julien Paluku Kahongya est désormais doctorant.




Non-respect de l’itinéraire : La Police charge les 4 leaders de l’opposition 

Le commissariat provincial de la police ville de Kinshasa informe le public qu’il a déployé des milliers de policiers le samedi 20 mai 2023 pour encadrer et sécuriser les 3 activités politiques organisées dans la ville : la marche des partis politiques ECIDE, ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE, ENVOL et LGD, la marche de la jeunesse de L’UDPS et le meeting de l’ACP au stade municipal de Masina.

Dans un communiqué de presse, Sylvano Kasongo Kitenge explique que la marche de l’UDPS est partie du rond-point Ngaba jusqu’à Saint Raphaël de Limete sans heurts.

Celle des 4 partis politiques dits de l’opposition n’a pas respecté l’itinéraire donné par le Gouverneur de la ville. Au lieu de partir de la place Sakombi dans la commune de Ngaliema jusqu’à la place YMCA via l’avenue Kasavubu, les responsables de ces partis ont tenté de débuter la marche depuis la commune de Lemba perturbant ainsi l’ordre public et exposant leurs militants au danger d’affrontement avec un parti rival.

La police a rétabli l’ordre public en demandant aux partis dits de l’opposition de respecter l’itinéraire convenu avec l’autorité urbaine. Visiblement, ces derniers voulaient créer des incidents et provoquer des cas de mort d’hommes. De 09 heures à 14 heures, ils ont refusé d’écouter la police qui s’est vue dans l’obligation de reconduire, sous bonne escorte, les organisateurs de ladite marche jusqu’au quartier GB en passant par Bypass, UPN et Kintambo.

Le Commissariat provincial qui condamne fermement la violence d’où qu’elle vienne établit le bilan provisoire ci-après : 6 machettes saisies entre les mains de certains manifestants manifestement drogués venus pour semer le chaos ; 27 policiers blessés dont 1 est dans un état comateux et 3 grièvement par les projectiles lancés par les manifestants des quatre partis politiques ayant refusé de respecter l’itinéraire donné par l’autorité urbaine ; 14 individus auteurs des actes de vandalisme contre le sous-commissariat de Kianza qu’ils ont voulu incendier ont été arrêtés ; 1 journaliste blessée, agressée par une bande de manifestants surexcités ; 2 véhicules Land cruiser de la police caillassés ; 3 policiers auteurs de brutalités contre les manifestants et sur un mineur sont arrêtés. Ces derniers seront déférés devant la justice militaire afin qu’ils répondent de leur acte.

Les enquêtes sont ouvertes et se poursuivent sur d’autres cas de bavures qui pourront être signalés. Le Commissaire provincial félicite, par ailleurs, les policiers qui se sont bien comportés durant cette opération pour leur professionnalisme et abnégation malgré les provocations des manifestants.




Violations des droits de l’homme lors de la marche de l’opposition : Fabrice Puela exige de la justice des enquêtes urgentes pour que les responsabilités soient établies

Bien que comprenant à juste titre les impératifs de sécurité intérieure imposés par les nombreux défis auxquels font face la ville de Kinshasa et ses environs, nous condamnons avec la dernière énergie les actes de répression perpétrés par certains éléments de sécurité face aux manifestants de ce samedi 20 mai 2023.
En même temps que les actes de brutalité tant sur les mineurs, Me Albert-Fabrice Puela, ministre des Droits humains, pense que les compatriotes majeurs, que sur les acteurs politiques ne sont en aucune façon acceptables, nous en appelons à une responsabilisation collective et individuelle pour intérioriser les impératifs sécuritaires; le non enrôlement des mineurs dans des combats politiques, le respect tant des lois de la République, que des orientations des autorités politico-administratives.
En outre, nous portons à la connaissance de l’opinion tant Nationale qu’internationale, que le Président de la République, Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions et du respect des droits de l’homme, ne tolère aucunement la violation de ceux-ci quelle qu’en soit la motivation.
Dans l’entre-temps, indique le communiqué qui a été publié à cet effet, nous exigeons de la justice des enquêtes urgentes pour que les responsabilités soient établies sur les différentes violations constatées des droits de l’homme pour que ce cycle n’appartienne plus qu’au passé de violence.




La CNDH condamne le comportement de Ngobila qui autorise simultanément trois marches à la même date

La CNDH fustige également le comportement irresponsable de l’autorité administrative de la ville Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) dit avoir suivi avec un intérêt soutenu les différentes marches organisées tant par certains partis de l’opposition que des partis proches du pouvoir, dont l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), ce samedi 20 mai 2023 à Kinshasa.

Dans ce document signé par le président Paul Nsapu Mukulu, la CNDH déplore et condamne fermement le fait que ces marches censées être pacifiques aient dérapé en violence, par la répression de la Police Nationale Congolaise qui a fait un usage disproportionné de gaz lacrymogènes et autres armes contondantes et opéré plusieurs interpellations des manifestants tant de l’opposition politique que de la population.

La CNDH fustige également le comportement irresponsable de l’autorité administrative de la ville province de Kinshasa ayant autorisé simultanément trois marches à la même date du samedi 20 mai 2023, malgré les risques évidents de confrontation entre les différents groupes, rendant ainsi l’encadrement de la Police difficile.

La CNDH note que les itinéraires n’ont pas été respectés par les différents groupes et que certains manifestants ont eu à recourir à l’usage des armes blanches. La CNDH publiera un rapport complet sur ces dérapages, après une enquête approfondie sur terrain. En attendant l’issue des enquêtes approfondies, la CNDH demande aux organisateurs de la marche, d’user de la retenue à travers une tolérance mutuelle en attendant l’aboutissement des enquêtes libres et indépendantes

A la Police nationale congolaise de procéder à l’arrestation immédiate des policiers qui se sont compromis dans des actes cruels, inhumains et dégradants infligés aux manifestants et plus particulièrement aux mineurs

A la population, de rester calme et vigilante en attendant l’aboutissement des enquêtes libres et indépendantes afin que les responsabilités soient établies et que les coupables répondent de leurs actes.




Sommet Chine-Asie centrale : Solidarité pour une coopération régionale plus dynamique

Les rideaux sont tombés sur le Sommet Chine-Asie centrale le vendredi 19 à Xi’an, dans le Nord-ouest de la Chine. Cette rencontre régionale a vu la participation des présidents kazakhs, Kassym-Jomart Tokaïev, kirghize, Sadyr Japarov, tadjik, Emomali Rahmon, turkmène, Serdar Berdymoukhamedov, et ouzbek, Chavkat Mirziyoïev aux côtés de leur hôte, le président chinois, Xi Jinping. La Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan se sont engagés à l’issue des deux jours de travaux intenses d’insuffler plus de dynamisme dans leur coopération au plan multilatéral. Il est question de s’unir davantage pour promouvoir la paix et la sécurité régionales, gages d’un développement socioéconomique profitable à toutes les parties. Les résultats de cette rencontre majeure ont démontré déjà la volonté commune de la Chine et des cinq pays de l’Asie centrale d’harmoniser leurs vues sur plusieurs préoccupations à tout le moins communes. Les 54 propositions de coopération dans de multiples domaines, les 19 plateformes de coopération multilatérale et les 9 documents sur la coopération multilatérale traduisent éloquemment cette communauté de vision pour une coopération régionale dans un avenir prospère et pacifique. Des domaines comme ceux de la lutte contre la pauvreté, l’énergie, l’agriculture, l’économie, le commerce, la sécurité ont été, entre autres, ciblés à l’unanimité par le président chinois, Xi Jinping, et ses hôtes pour bâtir de façon durable la communauté d’avenir partagé Chine-Asie centrale plus étroite.

Dans cette perspective de raffermissement des liens pour la paix, la stabilité régionale, et le développement, la Chine, en tant que locomotive des pays en développement, a réaffirmé sa disponibilité à partager son expérience avec les cinq autres pays. À ce titre, l’union sacrée des deux parties, de l’avis de Xi Jinping, est un impératif dans la défense des intérêts fondamentaux respectifs comme la souveraineté, l’indépendance, la sécurité et l’intégrité territoriale. D’où l’importance d’asseoir un paradigme plus pragmatique de coopération qui consolide non seulement les acquis et les liens étroits, mais aussi trace les sillons d’une convergence de vues sur diverses questions d’intérêt commun.

Toutes ces bonnes intentions ne peuvent être viables que dans un environnement où toutes les formes de criminalités préjudiciables à la sécurité seront combattues dans un élan de mutualisation des efforts. À ce titre, la Chine, pays hôte de la présente édition du Sommet Chine-Asie centrale a invité les parties participantes à lutter ensemble contre toute forme de terrorisme, de séparatisme et d’extrémisme, le trafic de drogue et la criminalité transnationale. En faisant un front commun contre ces maux, c’est ériger des remparts contre les menaces à la paix et à la stabilité dans la région. C’est également rendre propices toutes les initiatives de développement qui sont envisagées dans cette nouvelle ère d’une coopération ayant comme priorité la prospérité des nations, et partant le bien-être des peuples. Des mécanismes tels que l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale portées par la Chine ont été bien appréciés par les cinq chefs d’État d’Asie centrale pour promouvoir les efforts de paix et de stabilité.
En un mot, le rendez-vous de Xi’an a été une fois de plus l’occasion pour le président chinois, Xi Jinping, de montrer la volonté de son pays à jouer son rôle d’acteur clé dans le développement socioéconomique des États dans la région de l’Asie centrale. C’est pourquoi il a proposé la création d’un partenariat de développement énergétique Chine-Asie centrale, l’accélération de la construction de la ligne D du gazoduc Chine-Asie centrale, le renforcement du commerce de pétrole et de gaz, le développement de la coopération énergétique sur l’ensemble de la chaîne industrielle, et la promotion de la coopération dans les domaines des énergies nouvelles et de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. La coopération dans l’innovation verte avec les pays d’Asie centrale dans des domaines tels que le traitement des sols, l’irrigation économe en eau, et la création de parcs d’entreprises de haute technologie et de technologies de l’information figurent également parmi les propositions faites par la Chine aux pays de l’Asie centrale.
En plus d’appeler à la solidarité agissante entre la Chine et les cinq nations de l’Asie centrale face aux défis communs et à une communauté de vision dans la promotion de la paix et du développement dans la région, le Sommet de Xi’an a eu également le mérite de dégager un Mécanisme du Sommet Chine-Asie centrale. Une décision qui va favoriser davantage l’ancrage institutionnel de cette initiative de coopération régionale qui aura un rythme biennal et tournant dans les six pays membres.
(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)




Marche de l’opposition à Kinshasa : Katumbi accuse Félix Tshisekedi d’être responsable de la répression

“Lacrymogènes et balles réelles, ils sont en train de tirer. Tout ça c’est Monsieur Tshisekedi “, a fait savoir Moïse Katumbi après l’altercation avec la police.

 

Devant les chevaliers de la plume, le président de l’Ensemble pour la République Moïse Katumbi pointe du doigt le chef de l’État, Félix Tshisekedi d’être responsable de la répression de leur marche pacifique.

 

Moïse Katumbi semble être déçu, car pour lui, Félix Tshisekedi a oublié tout ce qu’ils se disaient lorsqu’ils étaient ensemble au sein de l’opposition.

 

« Nous étions avec lui à l’opposition et si on ne doit même pas respecter la population congolaise qui veut marcher parce qu’il y a la vie chère, il n’y a rien qui marche dans le pays et il y a la corruption. Il doit revoir ce qu’on se disait dans le temps qu’on doit sauver le peuple congolais et non lui faire du mal. Si ça venait de quelqu’un d’autre, je serai d’accord mais pas Félix Tshisekedi. C’est vraiment triste » regrette Moïse Katumbi

 

Plusieurs manifestants et cadres de l’opposition sont arrêtés et le président du parti politique Ensemble pour la République, regrette le déploiement disproportionné de la force de l’ordre qui s’est mise à mater les manifestants qui les encadraient.

Jean-Luc Lukanda




Répression de la marche de l’opposition : Les leaders dénoncent le régime dictatorial

Empêchés de marcher comme prévu, Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga se disent indignés de la dictature instaurée par le régime en place.

Pour Augustin Matata Ponyo, les vécus sont du jamais vu même à l’époque de Kabila.

« Même à l’époque du président Kabila, on n’avait jamais vu ça. Félix Tshisekedi est en train d’instaurer un régime dictatorial », a-t-il déclaré ce samedi 20 mais à Kinshasa.

 

Indigné par la répression de leur marche, le président du parti politique LGD a haussé le ton devant la presse pour dénoncer également des multiples arrestations arbitraires.

 

« Ce que nous sommes en train de vivre aujourd’hui est inacceptable. On ne peut pas avoir un régime qui s’enrichit chaque jour au détriment de la population. Il faut que ce régime s’arrête et que le processus électoral soit revu pour permettre à la population d’élire les gens qui ont un leadership éclairé», a-t-il indiqué.

 

La marche de l’opposition est actuellement réprimée par la Police Nationale Congolaise (PNC) déployée pour faire respecter l’ordre et la sécurisation des manifestants.

 

Jean-Luc Lukanda




20 Mai 2023: Journée de marche anormalement normale

Le samedi 20 mai 2023 a été un samedi normal à Tshangu dans la partie Est de la ville province de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo où l’opposition et l’Union sacrée de la nation ont appelées, la première pour dénoncer la mauvaise gestion des intitutions en place et la seconde pour soutenir les institutions. Une journée des manifestations croisées sur la quelle planait la crainte d’infiltrations des ‘Mobondo’ (des milices armées qui sèment morts désolation aux portes de Kinshasa, au Plateau des Bateke (communes de N’Sele et Maluku).

La veille, le vendredi 19 mai 2023, l’un des cadres de l’opposition Moïse Katumbi, aux côtés de la légende du football congolais Trésor Mputu Mabi, a fait le porte à porte à N’Djili pour inviter les habitants de cette contrée à participer à la dite marche pendant que sur les réseaux sociaux des manifestants étaient invités par certains cadres de l’Union sacrée de la nation à battre le pavé ce samedi pour soutenir les institutions en place ! De la belle confusion teintée de messages terrifiants sur des possibles répressions et infiltrations dans les rangs des marcheurs des assaillants Mobondo.

Toutes ces raisons seraient elles la justification de la normalité de cette journée de manifestations croisées opposition-pouvoir? Est-ce la preuve de la crise de confiance entre la population et la classe politique, parce que opposition et pouvoir ont tous appellé à la marche ? Ni les soutiens du pouvoir, ni les soutiens de l’opposition n’étaient visibles dans les rues de Kinshasa, seuls les soutiens des familles, vivant au jour le jour de la debrouille étaient visibles. A Tshangu, le 20 mai 2023 a été une

Journée de marche anormalement normale.

 

Willy Makumi Motosia




Marche de l’opposition ce samedi: La police disperse tout attroupement de 10 personnes

Au croisement des avenues Kianza et Université à Ngaba, la police fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants de l’opposition qui tentent en vain de rejoindre le Rond-point Super Lemba, leur lieu de rencontre surmilitarisé. Les forces de l’ordre étouffent mordicus cette marche de l’opposition pour non-respect de l’itinéraire établi.