Salomon Kalonda, conseiller de Katumbi enlevé par les hommes armés à l’aéroport de Ndjili

Le conseiller spécial et proche de l’opposant congolais Moïse Katumbi, Salomon Kalonda, a été arrêté par les hommes armés à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, ce mardi 30 mai 2023.

A travers une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, l’on peut apercevoir des militaires en train d’embarquer ce proche du président du parti Ensemble pour la République dans une jeep de couleur blanche pour une destination inconnue.

Sans plus tarder, sur son compte Twitter, Katumbi hausse le ton et exige sa libération immédiate.

« L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer », a-t-il écrit sur son compte twitter.

Jean-Luc Lukanda




Arrestation du conseiller de Katumbi : Jean-Claude Katende pense que le pays va vers la jungle

Dans un message publié sur son compte Twitter ce mardi, après l’interpellation de Salomon Kalonda, conseiller principal de l’opposant Moïse Katumbi, Me Jean-Claude Katende a estimé que le Congo tend vers une jungle.

«Ce matin, j’ai encore raison de m’inquiéter pour mon pays: l’enlèvement du conseiller de Moïse Katumbi à l’aéroport de Ndjili par des individus non porteurs d’aucun mandat et dans les conditions qui ne respectent pas la dignité humaine montre que le Congo tend vers une jungle», a dit le président de l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO).

M.Salomon Kalonda a été interpellé par les militaires armés au pied de l’avion à l’aéroport de N’djili, alors qu’il se rendait à Lubumbashi.

Jean-Luc Lukanda




Construction d’une morgue moderne au camp Lufungula : Des femmes protestent et refusent leur délocalisation

Éveillés par les affiches contenant la maquette d’une morgue purement modernisée,  les femmes et les enfants des policiers ont protesté, ce mardi 30 mai, contre leur délogement, au camp Lufungula, au détriment de cette construction.

Une cinquantaine de personnes ont manifesté dans la matinée devant le Camp Lufungula sur l’avenue des Huileries, à quelques mètres de l’hôpital dudit endroit.

Au-devant de la partie, deux maquettes du projet de construction d’une nouvelle morgue moderne ont été érigées.

Selon certaines bouches, ce projet est l’initiative du ministère de l’Intérieur, qui vise à implanter un nouvel établissement dans cette partie.

Sur place, les protestataires ont brûlé les pneus, barré la route en scandant “ nous refusons, nous y quitterons pas”.

D’après une dame qui a requis l’anonymat, ils manifestent contre leur délocalisation et la somme de 500 dollars qui leur a été octroyée afin de libérer l’espace. Pourtant le gouvernement aurait décaissé au moins 2000 dollars pour leur relogement.

Une autre source accuse les autorités du Camp d’avoir détourné l’argent qui leur a été destiné avant de préciser que “ce terrain de l’État est vendu à un expatrié”.

 

Cette protestation a entravé la bonne circulation des véhicules, motos, voire passagers durant plus ou moins une vingtaine de minutes, avant l’intervention des éléments de police, qui ont procédé à l’interpellation de quelques personnes

Jean-Luc Lukanda




Dieudonné Kamuleta palpe du doigt la réalité de l’état de la justice au Nord et au Sud-Kivu

Soucieux du bon fonctionnement de l’appareil judiciaire en Rdc, le président du Conseil supérieur de la magistrature et président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta a choisi d’abord le Nord et le Sud-Kivu pour cette première mission de travail qui a comme objectif de sillonner tous les ressorts de la Rdc en vue de palper du doigt la réalité de l’état de la justice en Rdc.

La ville de Bukavu dans le Sud-Kivu a été ainsi donc choisi comme première étape pour cette mission officielle. Après avoir foulé le sol Bukavutien le weekend passé, Dieudonné Kamuleta avait reçu un accueil chaleureux digne de son rang par tous les membres du corps de la magistrature de cette province, conviés à une grande rencontre de travail qui s’est tenue au Palais de justice de cette province. Tous les magistrats ont salué cette présence du Président du Conseil Supérieur de la magistrature et tous comme un seul homme ont émis le vœu   d’accompagner le premier de tous les magistrats dans sa lourde mission, celle de la matérialisation de la vision du chef de l’État de redorer le blason terni de ce corps noble qui est le pilier d’un État de droit.

Après Bukavu, le premier d’entre les magistrats congolais s’est rendu le lundi 29 mai 2023 à Goma dans le Nord-Kivu où il a été reçu avec honneur par les autorités judiciaires de la province du Nord-Kivu. Pendant toutes ces rencontres, Dieudonné Kamuleta n’a pas manqué d’occasion pour interpeller ceux qui sont appelés à dire le droit au nom du peuple congolais de le faire avec intégrité parce que la justice élève une nation. A noter que cette mission s’inscrit dans le cadre de l’assainissement du sillage de la justice congolaise et de redorer son image comme le veut le président de la République Félix Antoine Tshisekedi.

Sachez également que cette mission de travail du président du Conseil supérieur de la magistrature et président de la Cour Constitutionnelle Dieudonné Kamuleta intervient juste après la tenue à Kinshasa de la première édition du colloque international sur la justice constitutionnelle et le contentieux électoral. Ces assises qui avaient une portée internationale ont pu aborder plusieurs problèmes qui minent la justice du monde en général et celle de la Rdc en particulier.




Contrôle de la sous-traitance : Miguel Katemb obtient l’adhésion de tous les opérateurs des Télécoms

Grâce à son leadership, M. Miguel Katemb Kashal, Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (Arsp) est parvenu à obtenir l’adhésion des opérateurs des Télécoms en Rdc, notamment Vodacom, Orange, Airtel, Africell, Microcom et Ispa. Ils ont approuvé la démarche initiée et conduite par Miguel Katemb Kashal visant l’assainissement du marché de la sous-traitance dans le secteur privé, avant d’adhérer à la vision du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi pour le secteur de la sous-traitance.

Les entreprises de télécoms opérant en RDC, notamment Vodacom, Orange, Airtel, Africell, Microcom et Ispa saluent le contrôle de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (Arsp).

Les responsables de ces établissements ont conféré,  mardi 30 mai 2023 à Kinshasa, avec le Directeur général de l’Arsp, Miguel Katemb Kashal. Ces opérateurs de télécoms ont, lors de cet entretien, exprimé leur soutien à l’Arsp, en approuvant la démarche initiée et conduite par Miguel Katemb Kashal visant l’assainissement du marché de la sous-traitance dans le secteur privé. Ces sociétés ont, en fait, compris et adhéré à la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi pour le secteur de la sous-traitance.

«Nous venons d’avoir une séance de travail riche en informations. Des moments fructueux pour nous et pour le Directeur général de l’Arsp. Ce que nous avons retenu, c’est la vision du chef de l’État qui envisage de créer une classe moyenne congolaise. C’est une bonne vision qui est coulée sous forme de loi de la sous-traitance et portée par le Directeur général de l’Arsp », a déclaré un représentant de la corporation des opérateurs des télécoms.

En tant qu’acteurs-clés dans la sphère économique de la RDC, les sociétés des télécoms ont promis d’accompagner cette vision du chef de l’État de “créer une classe moyenne en RDC. Ça va entraîner l’ensemble de la société congolaise et partant de cela, nos consommateurs aussi”, a-t-il ajouté.

Les opérateurs des télécoms ont rassuré le Dg Miguel Katemb Kashal quant à leur disponibilité, étant dit ouverts à la mission de contrôle.

Par ailleurs, ils ont apprécié l’esprit d’ouverture du Dg de l’Arsp qui a donné des assurances sur le déroulement dudit contrôle dans un cadre harmonieux et dans une collaboration franche.

JMNK

 

 




Pour raisons d’enquête : Salomon SK Della auditionné à la Demiap

Des images montrant l’arrestation présumée de Salomon SK Della, conseiller spécial de Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle de décembre 2023, ont circulé sur la toile et provoqué des commentaires en sens divers.

Quelles sont les raisons pour lesquelles il a été arrêté ? Pourquoi une telle interpellation musclée ? Pourquoi ne l’avoir pas arrêté en son domicile ? Sont parmi autant de questions que les Kinois se sont posées, cherchant à savoir ce que les services de sécurité reprochent réellement à ce bras droit de l’ex-Gouverneur du Katanga.

Selon des informations glanées par nos fins limiers, il nous revient qu’il a été conduit à l’Etat-major Renseignements Militaires pour des faits potentiellement graves, très compromettant et touchant à la sûreté et l’intégrité du pays.

Ceci est quelque peu corroboré par le compte Twitter d’AfricaNews, qui cite son frère Moïse Moni Della qui a annoncé que son frère est à l’ex-Demiap. « Salomon Kalonda, mon jeune frère et Conseiller spécial de Moïse Katumbi, est présentement détenu à la Demiap. Les éléments trouvés sur place lui ont refusé le droit d’accéder à sa nourriture et ses produits pharmaceutiques que je lui ai apportés », écrit-il.

Toujours selon ses proches, SK Della serait auditionné par les services. Ces derniers ne se sont pas encore prononcés sur le sujet. Nous en saurons certainement un peu plus dans les prochaines heures.

Tous les yeux sont braqués sur la Demiap, le seul habilité à en dire un peu plus à l’opinion sur les raisons de l’arrestation du bras droit du Moïse Katumbi.

Jean-Marie Nkambua




La ville de Goma encore et toujours dans le viseur de l’armée rwandaise

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction et signé par le Général Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, Porte-Parole des FARDC, il dénonce avec véhémence le comportement va-en-guerre affiché au Nord-Kivu par l’Armée rwandaise et ses supplétifs du M23.

En effet, pendant que tous les observateurs épris de paix s’attendent au respect strict des accords et engagements de Nairobi et de Luanda par les terroristes RDF/M23, comme le font les FARDC, l’on assiste à des mouvements des troupes RDF/M23 ainsi que de leurs recrues qui viennent de terminer la formation au Rwanda et à Tchanzu pour réoccuper leurs anciennes positions à Kibumba et Rugari où ils ont installé leur Quartier-général avancé. Et ce, dans le secteur sous contrôle de la Force de l’EAC.

L’objectif de ce redéploiement est d’attaquer la ville de Goma et d’accentuer, de ce fait, la crise humanitaire et l’insécurité.

C’est ainsi que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo prennent à témoin la Communauté nationale et internationale, la MONUSCO, différents Mécanismes de vérification et la Force Régionale de l’EAC afin que ce mouvement terroriste respecte les accords et engagements de Nairobi et de Luanda.




Le Bernard Kayumba dépose une proposition loi portant mesures d’interdiction de consommation d’alcool en milieu professionnel

Ce mardi 30 mai 23, le service courrier du président de l’Assemblée Nationale a enregistré une correspondance comprenant «  la proposition loi portant mesures d’interdiction de consommation d’alcool en milieu professionnel, d’enseignement et formation professionnelle », dont l’auteur est   l’honorable Bernard Kayumba.

A travers cette initiative, l’élu de Lukunga dans la commune de Kinshasa, entend user de ses prérogatives constitutionnelles de législateur  pour lutter contre la propension de la consommation d’alcool actuellement en cours  en milieux professionnels et de l’enseignement, ce qui a pour effet de détruire  la jeunesse congolaise. « Il est important de doter la république d’une loi devant protéger la jeunesse congolaise contre les antivaleurs de consommation d’alcool dans les milieux professionnels et académiques.




Loi sur la répartition des sièges : Le FCC claque la porte

La plénière du lundi 29 mai 2023, consacrée à l’examen et vote de la loi sur la répartition des sièges, a enregistré un incident. Au moment où e vice-ministre de l’Intérieur devait  prendre la parole pour présenter l’économie de ce projet de loi, un député FCC a sollicité la parole par motion d’ordre. La parole ne lui a pas été a accordée.

Début d’un chahut agrémenté par des coups de sifflets. Et c’est dans ces entrefaites  qu’ils vont vider l’hémicycle pour l’esplanade du Palais du peuple. Dans leur déclaration, les députés nationaux membres du Front commun pour le Congo (FCC) estiment, « après avoir examiné la situation générale du pays, qu’elle est caractérisée par l’incapacité notoire du pouvoir en place de préserver l’intégrité nationale et d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, tant dans la partie Est (Ituri, Nord-Kivu, Nord-Katanga, Kabambare  (Maniema), Ango dans le Bas-Uélé) que dans la partie Ouest (Kwamouth dans le Maï-Ndombe,  Batshongo dans le Kwango, Bagata dans le Kwilu, Madimba dans le Kongo Central, etc.) et plus grave, à Kinshasa, capitale et siège des institutions et une partie de la République entre les mains des forces étrangères ; conséquence d’une diplomatie irréfléchie. Violation flagrante, manifeste et récurrente des droits fondamentaux reconnus  à  tout être humain, à la presse, à l’opposition et à la Société civile, droits consacrés par la Constitution et les instruments juridiques internationaux  dument ratifiés par la RDC…. ».

S’agissant du processus électoral, les députés FCC réaffirment leur position maintes fois exprimée de participer aux élections dans les délais constitutionnels à condition d’avoir une CENI consensuelle, comptant en son sein des délégués dument mandatés par l’opposition.

A ce jour, constatent-ils, « rien n’est fait et le pouvoir s’entête à organiser des élections avec un CENI monocolore ».

Pour toutes ces récriminations, « les députés nationaux membres du FCC décident de ne pas accompagner la dictature de M. Tshisekedi, ni le hold up électoral qu’il a déjà planifié et ne vont donc pas participer à l’examen d’un projet de loi déjà biaisé et  corrompu aux conséquences dramatiques et incalculables sur l’avenir de la démocratie congolaise et de la République ».




Relance de la MIBA : le député Éric Ngalula Ilunga adresse une question orale avec débat à Nicolas Kazadi

Le député national Éric Ngalula Ilunga, élu de la circonscription électorale Lupatapata, Kasaï Oriental, a déposé, ce lundi 29 mai 2023 au bureau de l’Assemblée nationale, une question morale avec débat adressée à Nicolas Kazadi, ministre des Finances sur la non-exécution des crédits alloués dans les lois de finances exercice 2021, 2022 et 2023 pour la relance des activités de la Minière de Bakwanga (MIBA).

A l’issue de cet exercice, le député national Éric Ngalula s’est exprimé en ces termes : ” Je suis venu déposer une question orale avec débat adressée au ministre des Finances par rapport à la situation BDE la Minière de Bakwanga MIBA, au Kasaï Oriental.

En fait, dans le budget 2021, 2022 et 2023, il est prévu des crédits alloués à la relance d’une société qui a beaucoup contribué à l’effort de guerre dans l’Est du pays entre 1996, 1997 jusqu’en 2002. Si cette entreprise a fait faillite et à l’arrêt, c’est parce qu’elle a contribué à sauver la nation. Ce n’est pas normal que l’UDPS au pouvoir, la relance de la MIBA ayant  été  la promesse de campagne de l’actuel chef de l’État, que les activités de la MiBA ne soient pas relancées. En tant que député national, j’use de mes moyens de contrôle parlementaire pour que le ministre Nicolas Kazadi vienne s’expliquer, car cela fait trois ans que les budgets se succèdent, et pas un seul rond qui sort pour la relance de la MiBA. Et selon le ministre des Finances, la relance de la MiBA n’est pas une dépense prioritaire.il faut qu’il vienne se justifier devant la représentation nationale cet argument”.