Les 8 propositions de Xi Jinping

Clôture du sommet Chine-Asie centrale

 

Le président Chinois Xi Jinping a procédé, le vendredi 19 mai, à la clôture du sommet Chine- Asie centrale au centre des congrès internationaux Xi’an dans la province de Shaanxi. Devant ces hôtes, le Secrétaire général du Parti Communiste Chinois, a rappellé que le monde a besoin d’une Asie centrale stable.

C’est sur une note de satisfaction que Xi Jinping, président chinois a mis fin au sommet Chine-Asie centrale. Par la même occasion, il a proposé le quatre modèles sur le type d’Asie centrale à construire.

«Les transformations du monde invisible dans un siècle se déroulent à un rythme plus rapide, l’Asie centrale, le centre du continent eurasien, est à un carrefour qui relie l’Est et l’Ouest, le Sud et le Nord. La souveraineté, la sécurité, l’indépendance et l’intégrité territoriale des pays d’Asie centrale doivent être respectées. Le choix des populations de développement de leur peuple doit être respecté et leurs efforts pour la paix, l’harmonie et la tranquillité doivent être soutenus», a souligné le Secrétaire général du parti communiste chinois.

Et d’ajouter que «le monde a besoin d’une Asie centrale prospère. Une Asie centrale dynamique et prospérante aidera les gens dans la région à atteindre leur aspiration pour une vie meilleure». « Il permettra également de fortes impulsions à la reprise économique mondiale».

Tout en insistant sur la fraternité qui selon lui est plus précieuse que tout trésor, il a tenu à rappeler que les conflits ethniques, les pertes religieuses et l’estrangement culturel ne sont pas la caractéristique définitive de la région.

 

Face à la presse, Xi Jinping accompagné de cinq autres chefs d’Etat des pays d’Asie centrale, à savoir le Président Kazakh Kassym-Jomart Tokayev, le Président Kirghize Sadyr Japarov, le Président Tadjik Emomali Rahmon, le Président Turkmène Serdar Berdimuhamedow et le Président Ouzbek Shavkat Mirziyoyev, a rassuré que toutes les questions ont été passées en revue et qu’il est bon d’affirmer que le bilan des expériences réussies et obtenues de nouveaux consensus, avant d’annoncer la signature conjointe de la déclaration de Xian du Sommet Chine-Asie centrale et ladoption de la liste des acquis du Sommet qui ont dressé les perspectives du développement futur des relations Chine-Asie centrale.

La partie chinoise et les cinq pays sont donc déterminés à travailler ensemble pour relever les défis, construire une communauté davenir partagé Chine-Asie centrale encore plus solide et contribuer à la construction de la communauté davenir partagé pour lhumanité face aux changements jamais connus depuis un siècle et en tenant compte des intérêts fondamentaux et de lavenir radieux de tous les peuples.

Pour marquer sa détermination et son engagement dans cette coopération, le président Xi Jinping a, au nom de son pays, fait huit propositions aux autres pays membres de l’Asie-centrale entre autres:

Renforcer les institutions. Les mécanismes de réunion des affaires étrangères, de l’économie, du commerce et des douanes, ainsi qu’un conseil d’affaires ont déjà été établis et la mise en place des mécanismes de réunion et de dialogue sur l’industrie et l’investissement, l’agriculture, le transport, la réponse aux urgences, l’éducation et les partis politiques, qui seront des plateformes pour la coopération mutuellement bénéfique; Elargir les liens économiques et commerciaux.

 

La Chine prendra plus de mesures de facilitation du commerce, de mettre à niveau les traités bilatéraux d’investissement et ouvre les «voies vertes» pour des droits de douane rationalisés des produits agricoles et de la sideine à tous les ports frontaliers entre les pays et les pays d’Asie centrale, également tiendra un événement de vente en direct à la source de promotion pour faire la plus grande promotion des produits asiatiques centraux et construit un centre commercial des produits de base; approfondir la connectivité. La Chine s’efforcera d’augmenter le volume de transport transparent de cargaison, améliorera la capacité de trafic de la route chinoise-Kirghizistan-Uzbekistan et de la route chinois-Tadjikistan-Ouzbékistan et déplacez des consultations sur le chemin de fer de Chine-Kirghizistan-Uzbekistan, mai aussi à moderniser les ports frontaliers existants à un rythme plus rapide et favoriser l’ouverture du marché des transports aériens; Elargir la coopération énergétique. La Chine aimerait proposer l’établissement d’un partenariat en développement de l’énergie en Asie centrale de Chine.

Les pays devraient accélérer la construction de la ligne D du pinéma aérien de Chine-Chine-Centrale, élargir le commerce de l’huile et du gaz, poursuivra la coopération dans les chaînes industrielles de l’énergie et renforcer la coopération sur l’énergie et l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire; Promouvoir l’innovation verte. La Chine travaillera avec les pays d’Asie centrale à mener une coopération dans de tels domaines comme amélioration et utilisation de l’irrigation de la terre salée-alcaline et de l’eau, et s’attaquent à la crise écologique de la mer d’ARA, invite également les pays d’Asie centrale à participer à des programmes de coopération spéciaux dans le cadre de l’initiative de ceinture et de route, y compris des programmes sur les technologies de développement durable, l’innovation et le démarrage, et la science et la technologie spatiales; Améliorer les capacités de développement. La Chine formulera un programme de coopération spéciale en Chine de l’Asie centrale pour la réduction de la pauvreté grâce à la science et à la technologie, en mettant en uvre le régime de gestion des technologies et des compétences en Asie centrale et abritent, créé plus d’ateliers lubains dans les pays d’Asie centrale et encourager les entreprises chinoises en Asie centrale pour créer plus d’emplois locaux, elle compte aussi fournir aux pays d’Asie centrale au total 26 milliards de yuan RMB de soutien financier et de subvention, dans le cadre du renforcement de la coopération; Renforcer le dialogue entre les civilisations. La Chine invite les pays d’Asie centrale à participer au programme de la route de la Silk Culturel et établira des centres de médecine plus traditionnels en Asie centrale; Et pour finir sauvegarder la paix dans la région. Les pays continueront à tirer parti du rôle du mécanisme de coordination entre les voisins de l’Afghanistans et favorisent conjointement la paix et la reconstruction en Afghanistan.

«Nous nous accorderons mutuellement un soutien ferme quant à la souveraineté, lindépendance, la sécurité, lintégrité territoriale et dautres questions touchant aux intérêts vitaux de part et dautre, respecterons la voie de développement choisie par chaque partie en fonction de ses réalités nationales et nous opposerons résolument à lingérence par quelque force que ce soit dans les affaires intérieures sous quelque prétexte que ce soit», a-t-il poursuivi, en faisant savoir que les pays de lAsie centrale reconnaissent pleinement limportance que représente la voie de la modernisation à la chinoise pour le développement mondial et réaffirment leur attachement ferme au principe dune seule Chine.

 

Nous ferons du dixième anniversaire de la coopération dans le cadre de lInitiative « la Ceinture et la Route » un nouveau point de départ pour accélérer larticulation de nos stratégies de développement respectives, promouvoir la libéralisation et la facilitation du commerce, élargir la coopération industrielle et en matière dinvestissements, promouvoir la construction des corridors de transport Chine-Asie centrale, soutenir létablissement dun partenariat de développement énergétique Chine-Asie centrale, encourager la coopération sur les hautes et nouvelles technologies et garantir la sécurité alimentaire régionale, afin de créer ensemble une nouvelle dynamique de coopération gagnant-gagnant de haut niveau marquée par une complémentarité profonde, a-t-il indiqué.

Nous approfondirons sur tous les plans les échanges et la coopération socioculturels, développerons activement la coopération notamment dans les domaines du sport, de larchéologie, du tourisme, des soins médicaux et la santé, organiserons lAnnée de la culture et des arts des peuples chinois et des pays dAsie centrale et Festival artistique de la jeunesse Chine-Asie centrale, poursuivrons linstallation mutuelle de centres culturels, élargirons les échanges humains et encouragerons les échanges entre les jeunes, et mettrons en uvre ensemble le Plan de la Route de la Soie culturelle, a annoncé le Président Xi Jinping, en exprimant la volonté de la partie chinoise de continuer à accorder des bourses gouvernementales aux jeunes étudiants des pays dAsie centrale et de créer dans la région plus dAteliers Luban et de centres de médecine traditionnelle, pour accompagner les pays dAsie centrale dans la formation des talents hautement qualifiés.

 

Nous lutterons fermement contre toute forme de terrorisme, de séparatisme et dextrémisme ainsi que le trafic de drogue et le crime transfrontalier organisé, renforcerons la coopération en matière de sécurité biologique, de cybersécurité et de gestion des urgences et secours, et continuerons à aider le peuple afghan à préserver la sécurité et la stabilité, et à réaliser la reconstruction pacifique, pour construire ensemble une Asie centrale de paix durable à labri des conflits, a-t-il souligné.

Nous observerons scrupuleusement les buts et principes de la Charte des Nations Unies, défendrons résolument le multilatéralisme, les principes établis du droit international et les normes universellement reconnues qui régissent les relations internationales, préserverons léquité et la justice internationales et ferons évoluer lordre international et le système de gouvernance mondiale dans un sens plus équitable et plus juste, a affirmé le Président Xi Jinping, en indiquant que les parties soutiennent et entendent mettre activement en uvre lInitiative pour le développement mondial, lInitiative pour la sécurité mondiale et lInitiative pour les civilisations dans le monde et estiment que cela revêt une signification importante pour la préservation de la paix et du développement dans le monde et la promotion des progrès de la civilisation humaine.

 

Nous saisirons lopportunité offerte par ce Sommet pour lancer officiellement le mécanisme du Sommet Chine-Asie centrale et le Sommet se réunit tous les deux ans alternativement en Chine et dans les pays dAsie centrale, a-t-il dit, en évoquant le prochain sommet qui se réunira au Kazakhstan en 2025 et en faisant savoir que les six pays perfectionneront plus rapidement lédification institutionnelle, installeront un secrétariat permanent en Chine, et feront avancer solidement et efficacement leur coopération tous azimuts et en profondeur, en priorité dans les domaines du transport, de léconomie, du commerce, de linvestissement, de lindustrie, de lagriculture, de lénergie, de la douane et des échanges humains et culturels.

 

Estimant que ce Sommet a marqué un bon début pour la coopération entre les six pays, le Président Xi Jinping sest dit convaincu que grâce aux efforts conjoints de tous, le navire des relations Chine-Asie centrale avancerait vaillamment contre vents et marées, et donnerait une nouvelle impulsion au développement et à la prospérité des six pays, de même que des énergies positives puissantes à la paix et à la stabilité dans la région. Il faut noté que ce sommet vient de créer une nouvelle plate-forme et ouvre de nouvelles perspectives pour la coopération entre la Chine et l’Asie centrale.

 

Hugo Matadi depuis Xi’an dans la province de Shaanxi




Drame de Kalehe : La Belgique compatit avec le peuple congolais

La Chargée d’affaires a.i. du Royaume de Belgique, Mme Lot de Bruyne, est venue remettre au Président Félix Tshisekedi, ce vendredi 19 mai 2023, une lettre de Sa Majesté Philippe, Roi des belges. Il s’agit d’une lettre des condoléances du Souverain belge adressée au peuple congolais suite à la catastrophe naturelle survenue à Kalehe et ses environs en raison des pluies diluviennes du 4 mai 2023 ayant causé 400 morts, plusieurs disparus et d’énormes dégâts matériels dans la province du Sud Kivu.

La diplomate belge a souligné l’état des bonnes relations bilatérales entre la Belgique et le Congo. Elle a aussi réitéré la solidarité du peuple belge avec les congolais suite à la crise qui sévit à l’Est de la RDC.




La MONUSCO encourage la CENI à tout mettre en œuvre pour créer la confiance avec les parties prenantes au processus électoral

En ce qui concerne les échéances électorales prévues fin 2023, la MONUSCO poursuit ses bons offices en faveur de la tenue d’élections transparentes, crédibles, inclusives et apaisées, et tenues dans les délais constitutionnels.

En effet, des élections de qualité participent à la stabilité politique et institutionnelle du pays, et permettront donc à la RDC de s’atteler à consolider son développement socio-économique. De telles retombées permettront de bâtir une paix durable et de favoriser le retrait responsable et définitif de la Mission.

A la demande de la CENI, déjà, plus de 150 tonnes de matériel pour l’enregistrement des électeurs ont été transportées par la MONUSCO dans les trois provinces où la Mission est encore présente : le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri.

La MONUSCO encourage par ailleurs la CENI à tout mettre en œuvre pour créer la confiance avec les parties prenantes du processus électoral, à entretenir le dialogue et à prendre en considération les observations et les recommandations constructives des Missions d’observation, et enfin d’assurer un audit externe crédible et indépendant du fichier électoral.

Dans le contexte de la campagne électorale, la MONUSCO appelle les représentants de la classe politique à la retenue, et réitère ses appels à préserver la cohésion nationale, et à combattre le tribalisme et les discours de haine sous toutes leurs formes et d’où qu’ils viennent, notamment en engageant ou en favorisant des poursuites contre les auteurs de tels abus en RDC et dans les pays où la RDC dispose d’une représentation diplomatique.

Faisant écho aux propos du Président Tshisekedi, la MONUSCO promeut le renforcement de la législation afin de prévenir et de punir sévèrement les abus. A ce sujet, la proposition de loi contre le tribalisme, le racisme et la xénophobie offre une opportunité que nous encourageons le Parlement à saisir au cours de la session ordinaire en cours.

La MONUSCO demeure pleinement engagée auprès du gouvernement et du peuple congolais pour créer les conditions d’un retrait responsable et durable des provinces où elle est encore déployée. Les discussions se poursuivent avec le Gouvernement pour faire avancer ce processus et nous avons tenus hier une réunion de travail fructueuse à ce sujet.

L’exemple de la province du Tanganyika fournit également de précieuses leçons que nous intégrons dans nos planifications. Les agences, fonds et programmes des Nations Unies ont, depuis le retrait de la MONUSCO, développé un plan de transition provincial avec les autorités congolaises identifiant les acquis à préserver.

La transition au Tanganyika démontre ainsi le bénéfice de la bonne coordination entre les autorités congolaises, la société civile la MONUSCO et l’ensemble du système des Nations-Unies en RDC. Nous sommes disposés à répliquer ce modèle dans les autres provinces où nous sommes encore présents.

Je soulignerais l’importance du renforcement de cette étroite collaboration avec les autorités congolaises et la société civile lors de mon prochain briefing au Conseil de sécurité prévu le 26 juin. Ce partenariat est essentiel pour faciliter le retrait graduel, responsable et durable de la mission conformément à la résolution 2666 du Conseil de Sécurité de décembre 2022.




Nord-Kivu : La Monusco ne sera satisfaite que lorsque le M23 va opérer un retrait effectif et initier le désarmement et le cantonnement de ses combattants

Au Nord-Kivu, les processus politiques en cours ont permis une relative accalmie et un désengagement relatif du M23 de certaines positions au profit de la Force de la Communauté Est-Africaine. Mme Bintou Keita a toutefois noté que le M23 contrôle toujours les axes et les territoires environnants, témoignant que leur désengagement n’est toujours pas total.

Elle a cependant salué cette accalmie permettant aux populations du Rutshuru de retrouver un semblant de vie normale, mais nous ne pourrons nous satisfaire de cette situation que lorsque le M23 respectera pleinement ses engagements d’opérer un retrait effectif des territoires concernés dans les meilleurs délais, et d’initier le désarmement et le cantonnement de ses combattants.

La MONUSCO est prête à soutenir ce processus et encourage les pays de la région et le gouvernement à s’y engager activement, en honorant les principes du P/DDRCS et du processus de Nairobi. Cela est d’autant plus important pour nous permettre de réorienter nos efforts dans la province de l’Ituri afin de répondre efficacement à la spirale de violences.

A ce propos, dit-elle, je salue l’engagement de S.E. Joao Lourenço, Président de la République d’Angola, médiateur de l’Union Africaine et Président de la CIRGL, et de S.E. Uhuru Kenyatta, facilitateur de la Communauté de l’Afrique de l’Est, communauté dont la présidence est en ce moment assurée par le Président du Burundi, son Excellence Evariste Ndayishimiye.

« Je prends note de l’adoption par le Parlement d’une loi établissant la réserve armée de la République. Je suis inquiète de ce que ce mécanisme pourrait être interprété par les groupes armés comme un moyen d’intégrer les FARDC. J’invite les autorités congolaises à s’assurer que les ordonnances de mise en œuvre de cette loi assurent une cohérence parfaite avec les principes du P/DDRCS, et avec les engagements du gouvernement en matière de justice transitionnelle, de lutte contre l’impunité et de respect des Droits de l’Homme par les forces de défense et de sécurité », pense-t-e

lle.




Drame de Kalehe : Bintou Keita appelle la communauté internationale, les bailleurs de fonds, les amis de la Rdc et toutes les bonnes volontés à mobiliser les fonds nécessaires pour cette urgence humanitaire

Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC était en conférence de presse, le 19 mai 2023 à Kinshasa. « Je reviens fraichement de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu où des pluies diluviennes ont frappé plusieurs localités, causant la mort d’au moins 423 personnes, des milliers de personnes portées disparues et laissant sans toits, dans un désarroi total plusieurs autres », explique-t-elle, avant d’ajouter qu’elle a exprimé les condoléances du système des Nations Unies et sa solidarité face à ce drame aux autorités congolaises, aux familles des victimes et aux populations affectées.

Les agences, fonds et programmes du Système des Nations Unies travaillent étroitement avec les autorités provinciales pour apporter l’assistance nécessaire aux personnes affectées. « J’appelle la communauté internationale, les bailleurs de fonds, les amis de la RDC et toutes les bonnes volontés à mobiliser les fonds nécessaires pour cette urgence humanitaire. Le coordonnateur humanitaire, M. Bruno Lemarquis, a déjà alloué 3 millions de dollars du Fonds humanitaire en RDC en assistance aux victimes, mais cela est loin d’être suffisant devant l’ampleur des besoins. Les autorités nationales et provinciales, les agences, fonds et programmes du système des Nations Unies, les ONG locales et internationales sont présentes sur place pour apporter assistance aux victimes et ont besoin d’appui, indique-t-elle.

Pour sa part, martèle-t-elle, la MONUSCO va construire un pont temporaire sur la rivière Luzira pour faciliter l’accès des acteurs humanitaires nationaux et internationaux ainsi que celui de la population locale aux zones sinistrées. La Mission est disposée à relayer le plaidoyer auprès des partenaires et à appuyer, dans la limite de ses moyens, les autorités nationales pour alléger les souffrances des populations éprouvées.

A l’en croire, le drame de Kalehe survient dans un contexte difficile marqué par un cycle de violences continues et d’abus des droits de l’homme dans la province de l’Ituri. C’est ici qu’elle a condamné, avec la plus grande fermeté, ces attaques ignobles et inacceptables contre la population civile dont la responsabilité est en grande partie imputée aux milices armées CODECO et dans une moindre mesure au groupe Zaïre.

« De décembre 2022 à ce jour, nos équipes ont pu confirmer qu’au moins 518 civils ont été tués, 170 blessés et 1 million de personnes déplacées (700.000 provenant du territoire de Djugu et 300.000 de Mahagi). Je tiens également à souligner que l’éruption de cette spirale de violences dans l’Ituri intervient quelques mois seulement après l’offensive du M23 dans le Nord-Kivu, ayant eu pour effet de concentrer les efforts militaires dans cette province pour faire face au M23. Cette situation a créé un vide sécuritaire dans la Province de l’Ituri dont ont immédiatement tiré profit les groupes armés, notamment CODECO, pour intensifier leurs activismes », renseigne Bintou Keita.

Pour ce faire, elle a dit avoir autorisé la publication d’un rapport sur la situation des droits de l’homme dans la province de l’Ituri en 2022. Ce rapport dresse un tableau grave qui nécessite un engagement immédiat et un effort collectif pour mettre fin à ce cycle de violences dont les populations civiles sont les premières victimes. En effet, en dépit des efforts fournis par les autorités, avec l’appui de la MONUSCO, nous avons noté avec inquiétude qu’entre janvier et décembre 2022, plus de 1.100 personnes ont perdu la vie dans la province de l’Ituri à la suite de l’activisme des groupes armés, notamment CODECO et Zaïre. Ces groupes s’en prennent impunément aux plus vulnérables, y compris ceux qui ont trouvé refuge dans les sites de déplacés.

« Je réitère mon appel au calme et invite les différentes parties à cesser immédiatement les violences contre les populations civiles et à poursuivre le dialogue pour un retour définitif de la paix et de la cohésion entre les communautés », soutient-elle, avant de manifester également son inquiétude face à la vague de violences communautaires dans le territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe, son débordement dans les autres provinces ainsi que les risques que cela pose sur la sécurité, y compris alimentaire, dans la ville de Kinshasa à l’approche des élections.

Dans le Grand Nord, pour contrer la politique de terreur du groupe armé Forces démocratiques Alliées (ADF), les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la MONUSCO ont lancé l’opération Apetina-Sana (à 50 km de Beni). Cette action conjointe a permis de démanteler les camps des rebelles ADF et d’améliorer la protection des civils. L’opération a aussi permis de restaurer l’autorité de l’Etat dans la zone et de faciliter le retour des populations déplacées.

« Du 5 au 7 mai, j’ai assisté, en tant que membre de la délégation du Secrétaire Général des Nations Unies et aux côtés de son Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, à la 11ème réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi de l’Accord cadre d’Addis-Abeba. Le sommet a fortement encouragé une évaluation indépendante, franche et sincère de la mise en œuvre de l’Accord cadre avant sa revitalisation pour renforcer la coopération entre les pays de la sous-région et appuyer les efforts régionaux de stabilisation de l’Est de la RDC », révèle-t-elle.




Said Chiba: je remercie SM le Roi Mohammed VI pour son grand soutien au football marocain

Après la finale face au Sénégal, l’entraîneur de la sélection des U17, Said Chiba, a remercié Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour son grand soutien au football marocain.

“Je tiens à remercier SM le Roi Mohammed VI, pour son grand soutien, à travers une vision sportive pertinente et dans tous les domaines. Le premier à avoir soutenir les jeunes marocains en mettant en place les moyens nécessaires, notamment des Académies à l’instar de l’Académie Mohammed VI et des infrastructures, aux normes internationales. Et nous avons vu le résultat et la prestation honorable des Lionceaux lors de cette CAN”, a-t-il déclaré lors de la conférence de presse d’après-match face au Sénégal.

snrtnews.com




Le Roi félicite dans un appel téléphonique les membres de la sélection nationale pour leur belle prestation à la finale de la CAN U-17

A l’issue du match qui a opposé, vendredi, la sélection nationale de football des moins de 17 ans à son homologue sénégalaise, le Roi Mohammed VI a félicité, dans un appel téléphonique, les membres de l’équipe nationale pour leur belle prestation au match de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2023) et leur qualification à la Coupe du Monde 2023.

Le Roi S’est ainsi entretenu au téléphone avec l’entraîneur de la sélection nationale, Said Chiba, à qui le Souverain a exprimé Ses sincères félicitations aux joueurs et aux staffs technique et administratif qui ont su donner le meilleur d’eux-mêmes et accomplir un excellent parcours au cours de cette compétition sportive majeure.

Le Souverain a appelé les membres de la sélection nationale à maintenir le cap, à continuer à faire honneur au football national et à porter haut l’étendard du Royaume.

www.medi1news.com




SM le Roi félicite dans un appel téléphonique les membres de la sélection nationale pour leur belle prestation à la CAN U-17

A l’issue du match qui a opposé, vendredi, la sélection nationale de football des moins de 17 ans à son homologue sénégalaise, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a félicité, dans un appel téléphonique, les membres de l’équipe nationale pour leur belle prestation au match de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2023) et leur qualification à la Coupe du Monde 2023.

SM le Roi S’est ainsi entretenu au téléphone avec l’entraîneur de la sélection nationale, Said Chiba, à qui le Souverain a exprimé Ses sincères félicitations aux joueurs et aux staffs technique et administratif qui ont su donner le meilleur d’eux-mêmes et accomplir un excellent parcours au cours de cette compétition sportive majeure.

Le Souverain a appelé les membres de la sélection nationale à maintenir le cap, à continuer à faire honneur au football national et à porter haut l’étendard du Royaume.

Mapexpress.ma




Appropriation du Cadre mondial pour la biodiversité: L’IFDD compte sur les médias

La Directrice de l’Institut de la Francophonie pour le Développement durable (IFDD) exhorte les gouvernements et l’ensemble des acteurs à l’approprier le Cadre mondial pour biodiversité (Cmb). Selon la Cécile Martin Phipps, qui s’était exprimée lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (Remapsen), l’appropriation du Cadre mondial sur la biodiversité est un défi et pour ça, les médias peuvent influencer afin de le relever.

« Le défi majeur est l’appropriation du Cadre par l’ensemble des acteurs. Et c’est là que vous, les hommes et les femmes des médias, vous intervenez », a-t-elle déclaré. C’était avant d’attirer l’attention les professionnels des médias, membres de cette corporation en ces termes : « Vous avez un rôle à jouer. Votre rôle de plaidoyer est capital pour maintenir la biodiversité sur l’agenda politique et veiller à ce que les gouvernements, les entreprises et les autres acteurs clés respectent leurs engagements en matière de biodiversité (…) Vous avez un rôle essentiel pour informer sur la protection de la biodiversité parce que vous avez le pouvoir d’éduquer le public, vous avez la capacité de fournir les informations à temps sur les problèmes auxquels fait face la biodiversité. Vous pouvez aussi valoriser et amplifier les initiatives positives et inspirer d’autres à agir et créer une dynamique favorable autour de la biodiversité ».

Le Cadre mondial a pour objectif de freiner et d’inverser la perte croissante de la biodiversité, afin de contribuer à la vision à 2050 de vivre en harmonie avec la nature. 196 pays du monde sont signataires de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (Cdb) pour définir des engagements précis permettant de stopper l’effondrement des espèces animales et végétales au niveau mondial.

Selon le Co-président du Groupe de travail sur l’adoption du Cadre mondial sur la Biodiversité, Monsieur Basile Van Havre, les États se ont engagés sur divers enjeux, notamment l’atteinte de la conservation de 30 % des surfaces terrestres et marines à travers un réseau bien relié d’aires protégées (marines, côtières, terrestres, et d’eaux douces) et d’autres mesures de conservation efficaces par zone (Amce) au niveau mondial à horizon 2030 ; la restauration de 30% des écosystèmes dégradés ; et l’accroissement des financements à destination des pays en développement pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.

«  C’est ici le rôle important des médias pour parler des progrès ou de l’absence des progrès », a-t-il souligné d’un ton ferme. C’était avant de s’étendre sur les 4 grands objectifs du Cadre sur la biodiversité à long-terme à l’horizon 2050 ; 23 cibles axées sur l’action à l’horizon 2030 ; des mécanismes de planification, de suivi, de révision, de rapportage ; et des indicateurs à utiliser dans les rapports périodiques nationaux.

S’exprimant à cet effet, le spécialiste de Programme à l’IFDD/OIF, Monsieur Issa Bado, a martelé sur l’importance de l’action locale dans l’atteinte des objectifs du Cadre mondial sur la biodiversité. Avec des mots bien trouvés, il s’agit selon lui de « Transformer » le Cadre mondial en mesures, programmes et projets sur terrain. «  C’est là ou tout change. Ca ressemble beaucoup à ce qu’on appelle la décentralisation dans nos pays. Ça veut dire que dans une perspective centralisée un gouvernement signe le Cadre mondial et dit qu’il y a la cible 21, on y contribue et on est parti. Maintenant ce gouvernement doit faire en sorte que chaque niveau local contribue à l’atteinte de cette cible (…) C’est l’agrégation de la contribution de chaque entité qui va donner les résultats que chaque pays va aller valoriser au niveau international dans le cadre des rapports nationaux que chaque pays doit faire dans la préservation de la biodiversité», s’était-il exprimé en insistant sur l’intégration des municipalités et surtout de l’importance de faire jouer chaque catégorie qui s’y trouvent son rôle par rapport à un projet donné qui peut intégrer la dimension de la biodiversité. «  L’aspect local, c’est la pièce maitresse », est-il revenu en insistance.

Ce webinaire avait pour thème : «  La Mise en œuvre du Cadre mondial sur la biodiversité : Défis et rôles des médias ». Il avait réuni une trentaine de journalistes, membres du REMAPSEN, dirigé par l’Ivoirien Bamba Youssouf.

Prince Yassa

 




Marche opposition-majorité : « Ce n’est pas à nous de dicter ce qui doit se passer et comment ça doit se passer » (Bintou Keita)

C’est ce samedi que l’opposition congolaise va manifester pour pouvoir exiger des élections crédibles et inclusives. Mais l’opposition a justement fait appel à la MONUSCO pour pouvoir accompagner sa marche de demain. Est-ce que la MONUSCO a donné son feu vert pour le déploiement de ses éléments demain afin de pouvoir accompagner cette marche comme l’a demandé l’opposition ?

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo, Mme Bintou Keita pense que cette question touche à l’état de droit. La RDC est un pays souverain. Il y a toute la question de comment se déroulent les manifestations, comment est-ce qu’elles se mettent en en œuvre ? C’est d’abord la responsabilité des autorités et donc de la Police nationale congolaise.

Quand vous nous demandez « qu’est-ce que la MONUSCO va faire » ? C’est un peu comme si on devait être en première ligne et nous, ce que nous pouvons faire, c’est si [nous sommes] sollicités par la PNC et nous avons des éléments ici pour appuyer la PNC, nous allons travailler ensemble. Mais ce n’est pas à nous de dicter ce qui doit se passer et comment ça doit se passer. Le pays est souverain, il y a des règles qui régissent les manifestations publiques. Et nous comptons inciter tout le monde à être responsable pour ne pas aller dans ce que j’appellerais des confrontations, des violences de part et d’autre. Et donc pour moi, c’est ça, c’est la responsabilité d’exercer son droit dans un contexte pacifique.