La CAF lance un processus d’appel d’offres pour les droits médias en Afrique subsaharienne et dans le monde entier, pour ses compétitions phares dont la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023

La CAF a lancé un appel d’offres pour les droits médias dans la région de l’Afrique sub-saharienne sur une base de paiement à la séance et en clair pour un grand nombre d’événements de la CAF prévus en 2023, 2024 et 2025. L’appel couvre les compétitions majeures de la CAF, notamment la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025 et la Coupe d’Afrique des Nations Féminine TotalEnergies 2024.

L’appel d’offres inclut un certain nombre de territoires sélectionnés en Europe, en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, dans les Caraïbes et dans de nombreux autres territoires.

La date limite de soumission est fixée au mardi 13 juin 2023. Les droits médias disponibles sont payants, à la carte et en clair jusqu’en 2025.

Les droits peuvent être exploités dans la plupart des langues de la région subsaharienne, y compris l’anglais et les langues locales, avec toutefois quelques exclusions pour la langue française.

La procédure d’appel d’offres permettra à la CAF de sélectionner les sociétés de médias les mieux placées pour atteindre les objectifs de la CAF, à savoir fournir une exposition maximale pour le tournoi et offrir aux fans d’Afrique sub-saharienne et de nombreuses régions du monde une expérience de visionnage de haute qualité.

Grâce à la vente des droits médias pour ses tournois de football, la CAF génère des revenus qui sont essentiels pour soutenir et développer le football à travers le continent.

Le Secrétaire Général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, a déclaré que la procédure d’appel d’offres permettra à la CAF de tirer parti de la popularité croissante du football africain.

Mosengo-Omba : “Le processus d’appel d’offres pour les droits médias est conforme à l’engagement du Président Motsepe en faveur de la bonne gouvernance et du leadership éthique, et il garantit l’équité dans l’attribution des droits télévisuels du football africain. La CAN est l’un des plus grands événements sportifs au monde et il suscite naturellement un grand intérêt de la part des chaînes de télévision.’’

La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021 au Cameroun a attiré 482 millions de téléspectateurs dans 152 pays. Les audiences ont doublé au Royaume-Uni, en Amérique du Sud et dans certaines régions d’Europe.

La Coupe d’Afrique des Nations féminine TotalEnergies 2022 au Maroc a également enregistré des audiences record à la télévision et dans les stades.

Les événements proposés dans le cadre de l’appel d’offres sont les suivants :

– La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023

– Les Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025

– La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025

– La Coupe d’Afrique des Nations Féminine TotalEnergies 2024

– Le Championnat d’Afrique des Nations TotalEnergies 2024

– La Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies 2023/24

– La Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies 2023/24

– La Super Coupe de la CAF TotalEnergies 2023

– La Ligue des champions de la CAF TotalEnergies 2023

– La Ligue des champions de la CAF TotalEnergies 2024

– La Coupe d’Afrique des Nations de Futsal Mozambique, 2024

– La Coupe d’Afrique des Nations U-17 TotalEnergies 2025

– La Coupe d’Afrique des Nations U-20 TotalEnergies 2025

– La Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer Egypte 2024

Les sociétés ou organisations de médias souhaitant participer aux appels d’offres peuvent demander l’ITT par courrier électronique. Les parties intéressées peuvent contacter : mediasales@cafonline.com. Les soumissions doivent être reçues avant 12h00 heure standard égyptienne (EGY) le mardi 13 juin 2023.




La SADC en remplacement des forces de EAC : Rdc, sortir de l’emprise du Tutsipower

Lors du sommet de défense et sécurité de la de Troïka sécuritaire de la Communauté des Etats de l’Afrique australe (SADC), le 8 mai 2023 à Windhoek en Namibie, la réunion a abouti à une déclaration dans laquelle les dirigeants de la région ont pris la résolution de déployer d’ici 20 juin 2023, les forces de l’organisation sous-régionales de l’Est du continent dans la partie orientale de la RDC pour matérialiser leur solidarité.

Ceci concerne la réactivation et le renforcement de la Brigade d’intervention afin de combattre le M23, comme ce fut le cas en 2013. Étant donné que le rapport des forces régionales de l’EAC n’a donné que des résultats mitigés, les combattants de l’EAC, à l’exception des Burundais, semblent complaisantes avec leurs frères tutsis RDF /M23. Cette attitude digne de l’ésotérisme ubwenge (art de la diversion et du mensonge) et, pour nombreux observateurs, n’a fait que placer la RDC sous la coupe du tutsipowers d’où Il faut la sortir de l’emprise du tutsipower. L’on pense qu’avec les forces de la SADC, ce sera le cas. D’autres encore ne le pense pas, mais estiment que la RDC doit plutôt renforcer la capacité des FARDC à assurer seules la défense du territoire national plutôt que de la sous-traiter.

Le chef de l’Etat congolais, Felix Antoine Tshisekedi, président en exercice de la SADC était arrivé dimanche 7 mai dans la soirée à Namibie pour prendre part à ce sommet extraordinaire. Face à la détérioration continue de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et conformément au rôle de la SADC, les dirigeants de la région ont étudié la possibilité de matérialiser leur solidarité à la RDC notamment dans la réactivation et le renforcement de la Brigade d’intervention afin de combattre le M23, comme ce fut le cas en 2013, ce qui fit que l’appui à apporter à Kinshasa soit au centre des échanges du sommet de Windhoek (Namibie). Les Chefs d’État de la Namibie et de l’Angola, membres de l’organe politique, défense et sécurité ainsi que ceux d’Afrique du Sud et de la Tanzanie, pays contributeurs des troupes de la Brigade d’intervention de la MONUSCO.

Ces assises faisaient suite des conclusions du 42e sommet ordinaire des chefs d’État et des gouvernements de la SADC qui s’était tenu le 17 août 2022 à Kinshasa.

Lors de ses assises de Windhoek, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) avait approuvé le déploiement d’une force de cette organisation régionale en tant que réponse régionale pour soutenir la République démocratique du Congo dans ses efforts de restauration de la paix et de la sécurité à l’est du pays.

« Comme le mandat (de l’EAC) s’achève au mois de juin, si à cette date-là nous estimons que le mandat n’est pas rempli, je crois que nous allons décider de raccompagner ces contingents venus à la rescousse de la République Démocratique du Congo avec honneur ; les remercier pour avoir essayé d’apporter leur part de contribution à la paix en République Démocratique du Congo et de voir comment nous pouvons continuer nous même à pacifier notre pays“, avait dit Félix Antoine Tshisekedi.

Par ces mots, le Chef de l’Etat, a attiré l’attention sur la nécessité de la renaissance de l’armée nationale. En attendant la concrétisation de ce vœux légitime, le Vice Premier Ministre Christophe Lutundula Apala, a estimé que la force de la SADC pourra être déployer avant la fin du mois de juin : « On peut dire sans exagérer dans un sens comme dans un autre que d’ici le 15 ou le 20 juin 2023 ça sera possible. Il faut tenir compte de toutes les nuances ».

La Rdc doit-elle quitter l’EAC ?

En parlant des nuances, certains ont cru comprendre le retrait de la RDC de EAC. Est-ce rationnel ? Nombre de Congolais estiment que le problème du commandant de la force régionale, le général Jeff Nyagah, qui a démissionné de manière spectaculaire, surprenant tout le monde en parlant des menaces et son remplacement direct par le Kenya, sans consultation, montre qu’il y a manifestement un problème. “On doit clarifier la situation”, avait dit Félix Tshisekedi devant la presse du Botswana.

L’attitude du Kenya dans cette affaire n’a pas manqué d’éveiller dans la mémoire collective le passage comme Chef d’Etat major général des FAC (Forces armées congolaises) du rwandais James Kabarebe au nom de l’AFDL qui se retira sur ordre de Kigali. Ce qui ne fait qu’accroitre le sentiment de méfiance de la population et qui semble paraître entre la force régionale de l’EAC et le gouvernement congolais.

Il sied de rappeler que, par rapport à l’adhésion de la RDC à l’EAC, le président Tshisekedi a dit au Botswana que « Cette décision a été mûrement réfléchie ». Il n’est donc pas question de quitter la communauté de l’EAC. Pour Marcellin Cikwanine, qui n’est “pas d’accord avec la manière dont le gouvernement gère les choses au sein de l’EAC “, il trouve “inacceptable de remettre en cause l’adhésion du Congo dans l’EAC.

Le Congo par son territoire de l’Est, du Sud-Est et du Nord-Est fait partie de l’Afrique de l’Est géographiquement, socialement, culturellement et économiquement.

“Les peuples de la région sont même liés par le sort du destin(…) Lorsque le Ciel crache une pluie violente c’est Kalehe (RDC), Rubavu (Rwanda) et Kisoro (Uganda) qui sont submergés par les eaux avec des centaines de morts dans les trois pays. On pleure ensemble, on danse ensemble s’il le faut “, affirme Cikwanine démontrant ainsi que populations de l’Est, toute leur existence est liée avec l’Afrique orientale. Couper l’est delà RDC d’échanges commerciaux avec le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie, le Burundi et même la Kenya, c’est comme priver Kinshasa de l’océan Atlantique et de Brazzaville ! L’économie de Beni, Butembo, Bunia et toutes les régions s’approvisionne des pays de l’EAC. Raison pour laquelle Mobutu avait initié la CPGL, réunissant le Congo, le Rwanda et le Burundi. Il faut donc qu’il y ait des projets intégrateurs entre les pays de l’Est Afrique.

Beaucoup d’autres choses sur le plan économique, géographique social culturel et politique ce qui font de l’est du Congo une région fondamentalement de l’Est Afrique. Il importe donc à la RDC de jouer pleinement son rôle et mieux défendre ses intérêts économiques, sécuritaires et identitaires comme d’autres le font au sein de la même communauté.

Le géant aux pieds d’argiles, à la merci de la confrérie nilothique

Le Congo à elle seule représente 48,7% de l’espace de l’EAC et regorge plus de 80% de ses ressources naturelles,, affirment certaines statistiques.

La RDC n’a pas adhéré dans l’EAC seulement pour profiter de son assistante militaire, même si il y avait complaisance des troupes de l’EAC avec le M23, «on ne doit pas se sentir heureux dans ce confort de ‘baby-sitting’ ,de pleurnichard”.

Après toutes les déceptions enregistrées depuis des années avec les armées étrangères, comment continuer à penser que c’est aux autres de venus assurer la défense du pays du maréchal Mobutu pour y imposer la paix ?… Et à la fin, on revient à la case du départ !

“Il est temps que les Bantous congolais changent définitivement de logiciel et utilisent une bonne fois pour toutes un autre algorithme pour parler de la crise qui ravage leur pays, sinon pour conjurer le terrible sort qui atteint leur pays. Depuis plus de 25 ans, ils n’ont toujours pas compris que les enjeux ici ne sont pas nationaux mais ethniques et uniquement ethniques”, estime Dieudonné Kwebe-Kimpele. Pour ce vieux routier de la presse congolaise, ce sont les Tutsis rwandais, les Nilotiques du Rwanda qui occupent militairement la RDC, dominent ethniquement et assujettissent politiquement les congolais. “A commencer par les médias congolais, depuis plus d’un quart de siècle d’ignorance, d’ineptie, d’errement et de préjugés, les Tutsis exercent leur hégémonie au Congo. Dans les FARDC, le gouvernement, au Sénat, dans l’administration territoriale, dans la diplomatie et même dans le secteur privé, ce sont les Tutsis”, déplore Kwebe.

Qui pense que parler de « Kenyans qui ne trahiront jamais les Rwandais », c’est prouver sa profonde ignorance de la nature véritable et de la cause fondamentale de la tragédie qui ensanglante notre pays. Les Kenyans de l’EAC, majoritairement des Nilotiques, défendent au Congo la cause millénaire des Nilotiques sous pulsion du tutsipower.

Willy Makumi Motosia

 




Coopération bilatérale en matière de recherche scientifique : L’ambassadeur du Japon chez Gilbert Kabanda  

Intensification de la coopération entre le Japon et la Rdc en matière de recherche scientifique. L’empire du soleil levant s’engage à poursuivre son partenariat dans ce secteur avec le pays de Félix Tshisekedi. C’est l’ambassadeur du Japon qui l’a dit au Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique.

Auprès de Gilbert Kabanda, Hiro Minami est venu lui apporter des éclairages sur le projet déjà en cours d’exécution entre les 2 pays.

 

En effet, au-delà de la somme de 7 Millions de dollars américains dont le Centre National de Télédétection, (CNT) est bénéficiaire, le Japon compte également financer la réhabilitation du bâtiment qui abrite le siège de ce centre à Kinshasa.

Le diplomate japonais a aussi informé le Ministre sur la poursuite de la formation des experts scientifiques congolais.

BM




A la recherche scientifique: Gilbert Kabanda au four et au moulin

En accord avec les fameux Accords dits de Bibwa, il existe un barème unique pour les deux (2) ministères, dont celui de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ainsi que de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique. Voilà seulement les agents et cadres du ministère de la Recherche Scientifique se sentent lésés du fait de la mauvaise application du barème unique. Ils se disent mal payés par rapport à leurs collègues de l’autre ministère. Leurs syndicalistes sont amères. Ils sont allés ainsi voir leur nouveau Ministre de tutelle.

Ils ont saisi cette opportunité pour dénoncer le mauvais traitement dont ils sont victimes. Ils ont ainsi sollicité l’intervention personnelle du Ministre Gilbert Kabanda auprès du 1er Ministre afin de corriger cette injustice, selon les dires de leur Président Okitol Wembo.

Dans un autre registre, la cellule de communication du ministère de la recherche scientifique nous fait savoir dans une dépêche qu’une chercheuse du nom de Marie Claire Yandju a, à son actif plusieurs Innovations.

C’est le cas du Fufu, Spaghetti, Chinkwange, Spaghetti et autres. Elle est allée voir le nouveau Ministre de la Recherche Scientifique afin de solliciter le concours du gouvernement pour la valorisation de ces produits à travers la mise en place d’une industrialisation.

Beaucoup de congolais souffrent énormément des plaies profondes et puantes dites incurables. Pour la plupart de cas, il s’agit des personnes diabétiques. Ces malades eux-mêmes ainsi que leurs proches dans les familles sont souvent très inquiets sur leurs sorts. La solution est peut-être désormais là. Le médicament made in Congo s’appelle “Flo – Vermiplaie”. Il s’agit d’une invention de la Sœur Espérance Sekela Kabamba.

Au sujet des compteurs de paiement de facture

Dans plusieurs quartiers de Kinshasa, la capitale, la SNEL a déjà doté de ses abonnés les compteurs de payement de facture. Cependant, il y a du bien et de mauvais dans cette affaire qui ne manque pas de désagrément auprès des abonnés. Les satisfactions alternent avec l’insatisfaction. Un jeune inventeur congolais seulement la trentaine révolue, un génie déjà depuis l’âge de 15 ans tente de faire mieux voire beaucoup mieux afin de mettre fin à toute sorte de désagrément. Son nom, c’est Bernice Mambula, ingénieur électricien chercheur qui a mis au point un nouveau compteur électrique à prépaiement.

L’incubateur Semi – Industriel Amélioré à Alimentation Électrique Hybride, c’est la machine made in Congo que l’ingénieur Serge Tshilumba a présenté au Patron de la Recherche Scientifique. Cette invention permet d’éclore tous les oeufs des volailles.

La Rdc va lancer dans l’espace la toute 1ere fusée made in Congo de l’Afrique. Cette innovation hautement ingénieuse est du congolais Jean-Patrice Keka. Cet ingénieur, au sortir de ses échanges avec le Ministre Kabanda, a donné la quintessence de ce projet.

Ce projet de lancement d’une fusée made in Congo a attiré l’admiration du réalisateur suisse, Christian Dessart.

 

Clarisse Falanga, Chef des Travaux à la Faculté des Sciences de l’Unikin, a pour sa part présenté au Ministre les résultats de ces recherches. Il s’agit de Miravella Hair Cream ainsi que Journal de Classe National.

Les personnes à mobilité réduite vont désormais se frotter les mains avec l’invention de l’ingénieur Pierre Sedi Nzakuma. Il s’agit d’un système d’interface cerveau – machine dénommé ” Cerebro “. Ce système permet à cette catégorie des personnes de faire déplacer des objets rien qu’à partir de la commande cérébrale à travers un ordinateur.

Max Seke Vangu a, à son tour, présenté au Ministre son projet innovant. Il s’agit d’un ciment Bas – Carbone qui travaille en fonction de la décarbonation des industries du ciment.

Les instecteurs automatiques et autonomes, ce sont là les fruits de recherche de l’ingénieur Edmond Twite Katembo. Ce digne fils du pays a expliqué ces Inventions au Ministre de la Recherche Scientifique.

 

BM




Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga saisissent la BM, le FMI et la BAD pour exiger un audit sur l’utilisation des ressources allouées dans le cadre de l’accord au titre de la FEC

Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga ont saisi la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), le président de la Banque mondiale et celui de la Banque africaine de développement (BAD) pour constater qu’en dépit des détournements des fonds Covid, plusieurs décaissements ont été réalisés par ces institutions. Ils constatent aussi qu’en dépit de la mobilisation massive de ressources en faveur de la République Démocratique du Congo, aucun changement perceptible n’est visible dans la vie quotidienne de la population congolaise qui assiste à une érosion progressive de son pouvoir d’achat, à la détérioration accélérée des infrastructures de base et à la baisse en nombre et en qualité, des prestations des services sociaux attendues. Au regard de ce qui précède, ils appellent le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement à diligenter un audit sur l’utilisation des ressources allouées dans le cadre de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), de tous les décaissements effectués en faveur de la République Démocratique du Congo et, notamment, des ressources gérées par le BCECO.

 

En qualité de leaders de l’opposition congolaise, tout en saluant le partenariat qui lie la République Démocratique du Congo au Fonds Monétaire Internationale, nous avons l’honneur de vous faire part de nos préoccupations relatives aux interventions du Fonds Monétaire International dans notre pays.

1. Depuis plusieurs années, la mégestion des fonds publics et des détournements massifs des ressources financières sont régulièrement dénoncés par la Société civile. Ces déclarations sont connues du Fonds Monétaire International et des autres bailleurs de fonds.

2. Récemment, après un premier rapport ayant trait à l’utilisation des fonds de la Banque mondiale décaissés dans le cadre de la lutte contre le COVID, un second rapport d’audit de la Cour des Comptes vient de révéler l’utilisation scandaleuse des fonds de la Banque mondiale par le Gouvernement.

3. En dépit de tous ces détournements massifs bien connus des institutions internationales, plusieurs décaissements ont été réalisés par ces institutions. De manière non exhaustive, nous pouvons citer :

Pour le FMI : des décaissements de 368,4 millions USD en décembre 2019, de 363,27 millions USD en avril 2020, de 216,9 millions USD en juillet 2021, de 212,3 millions USD en décembre 2021, de 203 millions USD en juin 2022 et de 203 millions USD en décembre 2022, soit au total 1.566,87 millions USD.

Pour la Banque mondiale : un décaissement de 250 millions USD au titre d’appui budgétaire en juin 2022, et un déboursement de 185 millions USD en novembre 2022 au titre d’appui à la gratuité de l’enseignement en RDC, soit un total de 435 millions USD. D’autres déboursements ont été opérés dans l’exécution de plusieurs projets sectoriels.

Pour la BAD : Un décaissement de 142 millions USD en 2020 au titre d’appui budgétaire.

4. En dépit de cette mobilisation massive de ressources en faveur de la République Démocratique du Congo, aucun changement perceptible n’est visible dans la vie quotidienne de la population congolaise qui assiste à une érosion progressive de son pouvoir d’achat, à la détérioration accélérée des infrastructures de base et à la baisse en nombre et en qualité, des prestations des services sociaux attendues.

5. Au regard de ce qui précède, nous appelons le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement à diligenter un audit sur l’utilisation des ressources allouées dans le cadre de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), de tous les décaissements effectués en faveur de la République Démocratique du Congo et, notamment, des ressources gérées par le BCECO.

6. Au regard de la volonté d’imprimer une transparence totale sur l’utilisation des ressources extérieures, nous demandons que les résultats et les conclusions de cet audit soient publiés en vue d’édifier le peuple congolais et les pays membres sur la gestion des Finances Publiques de la République Démocratique du Congo.

7. A la suite des résultats issus de l’audit des fonds décaissés par le Fonds Monétaire International, la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement, nous invitons les gouvernements membres de ces institutions de s’impliquer pour que les financements aillent exclusivement dans la lutte pour l’éradication de la pauvreté et le développement de la République Démocratique du Congo.




Dissolution du FSRDC : La BM pas d’accord avec le Gouvernement

Tout en prenant acte de la décision du Gouvernement congolais portant dissolution du Fonds Social de la République Démocratique du Congo (FSRDC) et la création d’un Organisme public avec la même dénomination, le principal bailleur de fonds de ce projet, la Banque mondiale, à travers son Directeur des Opérations, Albert Zeufack exprime ses regrets sur l’absence d’un échange préalable qui aurait permis de mieux apprécier et d’anticiper ensemble les conséquences. Le Directeur des Opérations attirent l’attention de Nicolas Kazadi, ministre des Finances sur l’arrêt de l’exécution de 492 contrats signés dans le cadre du projet STEP 2 relatifs à la construction des Infrastructures de Base (IBD) dans six provinces. La reprise de l’exécution de ces contrats entrainera certainement des réclamations et des dépenses additionnelles. En outre, environ cinq mille contrats de consultants individuels dans le même projet sont interrompus. Pour ce qui est du projet PRVGB dont la clôture interviendrait le 30 juin 2023, dix contrats majeurs avec les ONG doivent être clôturés avant cette date, afin d’éviter des dépenses inéligibles et des réclamations des plaintes relatives aux prestations non payées. Au vu des enjeux ci-dessus, une solution transitoire s’impose pour éviter l’arrêt des prestations aux populations bénéficiaires.

 

Monsieur le Ministre,

Nous avons appris par la presse la dissolution du Fonds Social de la République Démocratique du Congo (FSRDC) et la création d’un Organisme public avec la même dénomination. Conformément aux dispositions des différents accords juridiques qui nous lient, l’organisme dissout était l’entité chargée de l’exécution de trois projets d’une enveloppe totale de 1.04 milliards de dollars américains à savoir: le Projet de Prévention et de Réponse aux Violences Basées sur le Genre (PRVBG) pour 100 millions de dollars américains; le Projet de Stabilisation de l’Est de la RDC pour la Paix (STEP) pour 695 millions dollars américains ; et le Projet de Stabilisation et de Relèvement de l’Est (STAR-Est) pour 250 millions de dollars américains. Au total, 616.380 bénéficiaires seront directement impactés par cette dissolution.

Nous prenons acte de la décision du Gouvernement de la RDC. Néanmoins, nous exprimons nos regrets sur l’absence d’un échange préalable qui nous aurait permis de mieux apprécier et d’anticiper ensemble les conséquences, en particulier, lorsqu’une telle décision a des implications majeures sur les arrangements institutionnels convenus dans le cadre des Accords Juridiques signés entre le Gouvernement et la Banque mondiale. Nous voudrions attirer l’attention des autorités congolaises sur l’obligation réciproque en vertu de ces Accords (y compris les Conditions Générales qui en font partie intégrale) de coopérer pleinement pour assurer la réalisation des objectifs des projets, et à cette fin, de l’obligation d’informer la Banque mondiale, dans les meilleurs délais, de toute circonstance qui constituerait ou risquerait de constituer une entrave au respect des obligations prises au terme de ces derniers.

La décision de dissolution du FSRDC n’est pas conforme aux Accords Juridiques concernant les modalités de mise en œuvre des projets mentionnés ci-dessus. Avant de pouvoir continuer à engager les fonds des projets, le gouvernement et la Banque mondiale devraient s’accorder sur les mesures transitoires à mettre en place afin de s’assurer que les fonds sont utilisés aux fins prévues conformément à la politique de financement de projets d’investissement de la Banque mondiale. Cette transition permettra à nos équipes fiduciaires d’évaluer la nouvelle structure créée et de réviser, le cas échéant, les accords de financement.

Sur le plan opérationnel, les projets cités ci-haut recourent à un nombre très important de prestataires pour leur mise en exécution, parmi lesquels certains ont déjà reçu des avances. Il nous semble, dès lors, important que le gouvernement communique officiellement avec toutes les parties prenantes et les bénéficiaires sur les interruptions des activités des projets. Les détails et l’étendue des activités affectées sont décrits dans l’annexe à la présente lettre.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que toute dépense effectuée dans le cadre d’une composante exécutée par le FSRDC après publication de l’Ordonnance présidentielle pourrait être déclarée inéligible. Il est à noter que 91 millions de dollars américains avancés aux projets PRVBG (2 millions) et STEP (89 millions) sont dans l’attente de justification à ce jour. De plus, nous comptons sur votre diligence pour que les immobilisations acquises dans le cadre des projets soient préservées durant la période intérimaire. Il en est de même de la justification des avances et du remboursement des soldes si de nouveaux comptes désignés devaient être ouverts dans le cadre du nouvel arrangement institutionnel à convenir, le cas échéant.

Nous voudrions enfin attirer votre attention sur l’arrêt de l’exécution de 492 contrats signés dans le cadre du projet STEP 2 relatifs à la construction des Infrastructures de Base (IBD) dans six provinces. La reprise de l’exécution de ces contrats entrainera certainement des réclamations et des dépenses additionnelles. En outre, environ cinq mille contrats de consultants individuels dans le même projet sont interrompus. Pour ce qui est du projet PRVGB dont la clôture interviendrait le 30 juin 2023, dix contrats majeurs avec les ONG doivent être clôturés avant cette date, afin d’éviter des dépenses inéligibles et des réclamations des plaintes relatives aux prestations non payées.

Au vu des enjeux ci-dessus, une solution transitoire s’impose pour éviter l’arrêt des prestations aux populations bénéficiaires.

Tout en vous remerciant de votre diligente attention, nous voudrions vous assurer que nos équipes sont disponibles pour discuter rapidement de la marche à suivre.




En 2010 et en 2019 : Kabila et Tshisekedi avaient proposé des assises de refondation de la RDC !

Face à toutes les agitations auxquelles il est confronté, le Congo est en train de rater son rendez-vous avec le Centenaire de l’Indépendance intervenant dans 37 ans seulement. Deux dates : 30 juin 2010 pour Joseph Kabila Kabange ; 31 décembre 2019 pour Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. A neuf ans et demi d’écart, chacun dans des circonstances particulières s’est exprimé sur le Congo par rapport à l’avenir. Au moment où on assiste à un emballement général avec diverses menaces sur des enjeux prioritaires – dont la sécurité et les élections – il faut bien un appel au ressaisissement. Peu importe la qualité ou le statut de la personne qui le lance : religieux, activiste des droits de l’homme, acteur institutionnel, syndicaliste, journaliste, artiste, enseignant, entrepreneur, infirmier, wewa, militaire, sportif, cheffe coutumière…

Réveil patriotique nécessaire

Tous les «istes» sont libres, en raison de leurs convictions chevillées au corps (lisez plutôt foi), de continuer de s’empoigner (comme ils croient en avoir la vocation), quitte à se sacrifier comme ils le prétendre pour la consommation populaire : de grâce, il faut sauver le Congo en tant qu’Etat, Peuple et Nation.

Déjà, le 15 avril dernier au Bénin, Paul Kagame a franchi le Rubicon en remettant en cause le tracé frontalier entre le Rwanda et la RDC. Le silence observé par la majorité des acteurs institutionnels congolais n’a pas été bon signe. Peut-être de peur d’indisposer l’un ou l’autre des parrains occidentaux du Chef de l’Etat rwandais.

Dans un pays dont personne ne connaît la superficie réelle faute de tracé certifié, ni la démographie approximative faute de recensement scientifique, ce silence ne présage rien de bon lorsque certains de ces parrains, à cause de l’irrationalité de leur attitude face à la situation sécuritaire à l’Est, sont acquis depuis des décennies au schéma de partition du pays.

Ils profitent certes de toutes les occasions publiques pour marteler sur le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC mais, en même temps, ils s’abstiennent de sanctionner l’agresseur rwandais. Pire, ils sont de tous les coups visant l’affaiblissement de Kinshasa aux plans politique, diplomatique, sécuritaire, économique et social, notamment par la pratique du désinvestissement.

Ce même silence, hélas ! s’observe dans le suivi des déclarations solennelles faites par Joseph Kabila le 30 juin 2010 et par Félix Tshisekedi le 31 décembre 2019 ; les deux premiers Chefs d’État congolais procéder à une passation civilisée du Pouvoir d’Etat.

Aussi, en prévision du 63ème anniversaire de l’existence du Congo en tant qu’Etat souverain (30 juin 2023), est-il indiqué de reproduire intégralement les extraits concernés, quitte à se mobiliser pour un réveil patriotique nécessaire. Ou, comme c’est de coutume, à banaliser l’appel, chacun se croyant heureux dans sa zone de confort.

Extrait du discours de Joseph Kabila le 30 juin 2010

” Mes chers compatriotes,

Le Cinquantenaire n’est pas un anniversaire ordinaire. C’est un moment particulier d’évaluation, en vue d’un nouveau départ. Où en sommes-nous donc aujourd’hui, cinquante ans après le 30 Juin dix-neuf cent soixante ? Il est indéniable que nous avons connu des victoires remarquables. C’est le cas notamment :

• De la préservation de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale ;

• Du rétablissement de la paix à l’intérieur du pays, et avec nos voisins ;

• De la réconciliation nationale ;

• De l’instauration du multipartisme politique et syndical ;

• De la libéralisation des médias et de l’économie ;

• De la transition consensuelle qui a permis des élections libres, transparentes et démocratiques ;

• De la démocratie dans notre pays, encore jeune certes, mais cependant bien réelle et vivante.

” Il est également indéniable que nous avons aussi connu des regrettables ratés, notamment en matière de développement, de progrès social et des droits humains.

” Comme Nation et comme peuple, nous sommes, quoiqu’à des degrés divers, collectivement responsables de cette relative insuffisance de performance.

” Il importe d’en cerner la teneur et les causes, car nous ne pouvons-nous permettre de faire l’économie d’un travail exhaustif d’évaluation.

” Ce travail est en cours, sous la coordination du Commissariat Général du Cinquantenaire. Il se fait avec le concours d’éminents experts congolais et implique, directement, différentes couches de notre population. Toutes les conséquences en seront tirées, une fois terminé ».

Extrait du discours de Félix Tshisekedi Tshilombo le 31 décembre 2019

« Mes chers compatriotes,

Notre pays célèbrera cette année 2020 ses 60 ans d’indépendance. L’occasion me semble bien appropriée pour nous interroger, revisiter le chemin parcouru et envisager des perspectives meilleures.

” Au regard de l’état des lieux actuel, il me paraît urgent de nous remettre en question sur le modèle de la Nation que nous voulons construire.

” Nos Pères de l’indépendance ont toujours rêvé de construire une puissance économique au cœur de l’Afrique assise sur des valeurs d’amour, de tolérance et de partage.

” J’invite chacun de nous à réfléchir et à apporter sa réponse dans la concrétisation de ce rêve_.

” C’est ainsi que j’ai décrété 2020, l’année de l’action !

” Le mot ‘action’ définit au mieux le leadership que j’imprime depuis mon arrivée à la tête de notre pays. Car, sans elle, nos discours politiques seront dépourvus de tout sens.

” J’entends instaurer un nouveau système de gouvernance dans notre pays.

” Et dans cette œuvre commune de reconstruction, nous devons travailler de manière à éviter le piège de la routine. Nous devons être constamment à la recherche de solutions innovantes et rapides pour répondre à nos priorités. C’est ce que j’entends par le changement ».

Que fait le potier quand il réalise que le vase est mal façonné ?

A l’analyse de ces extraits, il se dégage la même préoccupation de la *refondation du Congo* ; preuve que les conférences, les concertations et dialogues organisés jusqu’en 2010 n’ont pas atteint cet objectif.

En invitant, neuf ans plus tard, ses compatriotes à une réflexion dans le même but, Félix Tshisekedi confirme que l’objectif n’est toujours pas atteint.

Que fait alors le potier quand il réalise que le vase est mal façonné ? Il ne le laisse pas en l’état. Il ne le casse pas non plus. Il le refait en puisant dans l’expérience. Ou plutôt les expériences. Celles qui doit empêcher la RDC de rater son rendez-vous avec le Centenaire de l’Indépendance. Et ce rendez-vous, c’est dans 37 ans.

Ayons le courage de l’admettre : en une soixantaine d’années d’indépendance, aucun des foras, aucun des régimes à se succéder au pays n’a produit *un seul programme pour la RDC dans 20, 30 ou 40 ans à venir ! Celui qui a la preuve du contraire n’a qu’à l’étaler.

Les partis politiques se signalent avec des programmes de gouvernement d’une décennie puisque sur deux mandats de cinq ans qui se gèrent d’ailleurs péniblement.

La première et l’unique fois qu’on a entendu parler d’un Plan de 30 ans pour le Congo, c’était en 1956 avec le Plan Josef Van Bilsen pour l’indépendance de la colonie belge.

Il faut bien que l’on change de paradigme. Et il faut bien que quelqu’un se jette à l’eau à cet effet.

A cette personne, la Nation refondée sera reconnaissante …

Omer Nsongo die Lema




CAN U17: Le Maroc se qualifie pour la finale contre le Sénégal

Les Lionceaux de l’Atlas se sont imposés face à la sélection malienne, dimanche soir, en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans, organisée en Algérie.

A la suite d’un match où les deux équipes se sont maitrisées jusqu’à la fin du match sur un score nul de 0-0 en temps réglementaire.

Les deux sélections sont passées aux tirs au buts, une première fois sur une maitrise parfaite 3 buts marqués contre 2 occasions manquées.

Le Maroc et le Mali se sont finalement départagés sur une deuxième série de tirs aux buts 3 buts marqués pour le Maroc contre 2 par le Mali.

A l’issue de ce match de demi-finale, la sélection marocaine file en finale pour affronter le Sénégal, qualifié juste avant suite à une victoire contre le Burkina Faso.

fr.hespress.com




UA: La coopération militaire entre le Maroc et les pays africains s’inscrit dans la vision solidaire et traditionnelle du Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi

La coopération militaire entre le Maroc et les pays africains s’inscrit dans la vision solidaire et traditionnelle du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans le but de prévenir les conflits et maintenir la paix et la stabilité dans le continent africain, a affirmé, vendredi à Addis-Abeba, l’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.

M. Arrouchi qui conduit la délégation marocaine à la 15ème Réunion ordinaire ministérielle du Comité technique spécialisé sur la Défense, la Sûreté et la Sécurité de l’Union africaine, a souligné que cette coopération représente un outil efficace pour la mise en œuvre de la feuille de route africaine visant à faire taire les armes à travers le renforcement des capacités des armées africaines et l’amélioration de leur interopérabilité.

Cette coopération couvre plusieurs domaines, à savoir la formation et l’entrainement, le soutien technique et logistique, l’échange d’expertise, l’assistance humanitaire et la participation aux opérations du maintien de la paix. Sur ce dernier registre, le Royaume consent des efforts considérables avec la présence dans six missions des Nations Unies en Afrique et à la base logistique de l’Union africaine (UA) du Cameroun, a relevé le diplomate marocain.

De plus, la création, récemment, d’un Centre d’Excellence des Opérations de Maintien de la Paix au Maroc, contribuera à la formation au profit des experts civiles militaires et de police ainsi qu’au profit des organisations régionales, continentales et internationales notamment l’UA et l’ONU, a indiqué M. Arrouchi.

Sur le plan humanitaire, la contribution des Forces Armées Royales (FAR) est également déterminante. En effet, une dizaine d’hôpitaux médico-chirurgicaux de campagne ont été déployés en Afrique ayant assuré plus de 600.000 prestations médicales, a mis en avant le diplomate marocain.

L’Action humanitaires du Royaume vis-à-vis du continent africain, s’est concrétisée factuellement à travers son soutien technique et logistique au profit des pays africains amis victimes de crises ou de catastrophes notamment lors de la pandémie Covid-19, a souligné le diplomate marocain.

Dans le domaine de l’entrainement, les FAR prennent activement part, au côté de leurs homologues africains, aux exercices et manœuvres conjoints. Des coopérants militaires marocains sont également détachés auprès de certains pays pour accompagner la mise sur pied de leur propres Écoles de formation, a-t-il dit.

De par ses compétences cumulées depuis les années 60, le Royaume dispose de capacités et d’expertise de savoir, et du savoir-faire lui permettant de contribuer à différents niveaux pour à la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique, a soutenu le diplomate marocain.

En ce qui concerne la formation militaire, le Maroc reçoit annuellement des stagiaires africains pour suivre une formation au sein des établissements des FAR. A cela s’ajoute les équipes mobiles des FAR envoyées pour dispenser des formations spécifiques au niveau des pays partenaires. Par ailleurs la coopération dans le domaine de la formation se consolide davantage à travers les partenariats établis entre les établissements de formation des FAR tels que le Collège Royale de l’Enseignement Militaire Supérieur et l’Académie Royale Militaire et les écoles militaires de certains pays africains, a relevé le diplomate marocain, notant que la coopération dans le domaine de la formation militaire renforce l’interopérabilité de nos forces en termes des tactiques, techniques et procédures et améliorent leur capacité d’agir conjointement dans le cadre des opérations de maintien de la paix ou autres opérations extérieures conjointes.

S’inscrivant dans le cadre de la sauvegarde de la paix et de la sécurité en Afrique et guidée par la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la contribution du Royaume du Maroc aux différentes initiatives et Opérations de Soutien à la Paix, confirme encore davantage son attachement à la défense des valeurs universelles de paix et de sécurité à travers le monde et réaffirme sa totale adhésion au respect du droit et de la légitimité internationaux, a réitéré M. Arrouchi.

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Libération des deux cyclistes marocains enlevés aux frontières nigéro-burkinabaises  

Grâce à l’intervention des services de sécurité du Royaume, les deux ressortissants marocains, tous deux des cyclistes, qui ont été enlevés aux frontières nigéro-burkinabaises viennent d’être libérés.

Abderrahmane Serhani et Driss Fatihi ont été enlevés le 1er avril 2023 aux frontières nigéro-burkinabaises. Dès que cet enlèvement a été confirmé, les services de sécurité du Maroc ont tout fait pour parvenir à libérer les deux victimes. C’est désormais chose faite grâce à la coopération entre les services de sécurité marocains et leurs homologues nigériens.

Les des deux captifs sont sains et saufs, selon des sources bien informées. Ils subissent actuellement des examens médicaux afin de s’assurer de leur état de santé, préalablement à leur rapatriement vers le Royaume, selon les mêmes sources.

Les services de sécurités marocains contribuent fortement à la coopération sécuritaires sud-sud à travers notamment la formation et le partage de leur expertise. Ils jouissent d’un grand respect auprès de leurs homologues à travers tout le continent.

lobservateur.info