Félix Tshisekedi n’envisage pas retirer la Rdc de l’EAC

Au cours de l’entretien qu’il a eu ce vendredi à Gaborones avec la communauté congolaise du Botswana, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a écarté l’option du retrait de son pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
En expliquant les raisons de son désaveu à la force de la EAC, le président Tshisekedi a affirmé que l’adhésion de la RDC à cette communauté était la réponse à une demande pressante des congolais vivant dans la partie Est du pays où s’exercent d’intenses activités commerciales.
Pour le président Tshisekedi, la RDCa adhèré de bonne foi, à l’EAC pour faciliter le commerce transfrontalier et faire bénéficier à nos compatriotes les avantages de la libre circulation des biens et personnes au sein de l’espace.
” Cette décision a été mûrement réfléchie “, a en substance déclaré le président de la république qui a dit ne pas regretter cette décision du fait de la position géostratégique de notre pays situé entre deux océans.
“L’actuelle agression de notre pays par le Rwanda est une situation conjoncturelle créée par les dignitaires du régime actuellement au pouvoir”, a affirmé le Chee de l’Etat congolais. Le président Félix Tshisekedi garde l’espoir de voir un jour le Rwanda dirigé par un président non belliqueux qui entretiendra de relations pacifiques de bon voisinage avec la RDC.
Devant ses compatriotes, le président de la république a retiré ses observations sur la force régionale de l’EAC. Il reste optimiste sur l’engagement des Fardc et l’appui de la force militaire de la Sadc pour mettre fin à l’agression rwandaise.
Cet échange entre le président de la république et sa diaspora de Gaberones s’est déroulée dans une effervescence particulière, après l’inauguration de la nouvelle ambassade de la RDC à Gaborones.
Au nom de la diaspora congolaise, l’ambassadrice Émilie Mushobekwa a salué la célérité avec laquelle le Président de la république Félix Tshisekedi a répondu favorablement à la demande lui adressée par ses compatriotes en novembre 2020.
Ce poste consulaire va faciliter l’intégration des congolais basés au Botswana.




PDL-145 Territoires au Kongo Central : La mission de suivi dépêchée par le Premier ministre appelle les prestataires au respect du délai de livraison des infrastructures

Après plusieurs jours d’intenses activités dans beaucoup de territoires de la province du Kongo Central, la délégation de la Primature, qu’accompagnaient les experts de la CFEF, a bouclé sa mission d’itinérance consacrée au suivi des travaux exécutés dans le cadre du Programme de Développement local des 145 territoires, avec une note positive sur l’évolution des travaux dans l’ensemble des chantiers visité.

Il faut bien rappeler que cette mission des membres du Cabinet du Premier Ministre, a été diligentée en prélude de la descente prochaine du Chef du Gouvernement dans le Kongo central. C’est pourquoi, Isaac Bakajika, Assistant principal du Premier Ministre, appelle les différents prestataires au respect strict du délai de livraison des infrastructures.
Seul bémol, dans le territoire de Muanda, dernière étape de la visite d’inspection, l’entreprise CARTOUCHE accuse un petit retard dans l’exécution des travaux.
Après la visite de courtoisie rendue à Mme l’Administrateur du Territoire de Muanda et les civilités qui s’en sont suivies, la délégation a entamé sa visite par les travaux du Bâtiment administratif qui devra abriter le bureau de l’AT et d’autres services. Ici, les travaux sont presque au niveau de la charpente.
Après le Bâtiment administratif, la délégation, avec à ses côtés, Mme l’Administrateur du Territoire, s’est rendue à l’EP1 NSUMBU et à l’EP BAZA. Au niveau de l’EP NSUMBU, les travaux d’élévation des murs pour les différentes salles de classe sont presque finis. Au niveau de l’EP BAZA quelques failles sur le délai des travaux ont aussi été relevées.
Les bénéficiaires de ces ouvrages notamment les Directeurs des écoles ainsi que la population environnante ont salué de vives voix le PDL-145 territoires qui va leur offrir, pour la première fois, des bâtiments en matériaux durables et de bonne qualité.

La délégation s”est enfin rendue à Nsi-a-Mfumu, à 20 kilomètres du Chef-lieu du Territoire de Muanda, où les travaux de construction d’un Centre de Santé sont exécutés.
Mme l’AT dont la juridiction est bénéficiaire du PDL-145, a salué le Programme tout en émettant le vœu de voir les prestataires finir leurs travaux dans le délai leur imparti et conformément au cahier des charges.
Le Conseiller principal Didier Kiony a aussi salué l’évolution des travaux dans l’ensemble des territoires du Kongo central qui ont fait l’objet de la visite. Il a souligné le caractère économique et social du PDL-145 T au profit des populations.

La satisfaction de Isaac Bakajika


Résumant la Mission de suivi dans le Kongo central, Isaac Bakajika, Assistant principal du Premier Ministre, note une évolution positive des travaux dans l’ensemble des territoires visités. Il a néanmoins dit avoir appelé les différents prestataires au respect strict du délai de livraison des infrastructures, car le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde tiennent à cela.
“Après toute l’itinérance que nous avons faite dans la province du Kongo central, nous pouvons aujourd’hui déclarer que nous avons une satisfaction. Satisfaction du fait que dans tous les territoires où nous sommes passés, les travaux du PDL-145 T sont en train de s’exécuter. C’est vrai, avec beaucoup de contraintes, mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a un effort remarquable de pouvoir amener les infrastructures dans tous les territoires. Aujourd’hui, nous pouvons observer qu’aux côtés de certaines ruines, où certaines écoles sont dans des conditions assez déplorables, il y a des bâtisses qui poussent des terres et qui nous prouvent à suffisance que demain, les enfants vont étudier dans les meilleures conditions”, a-t-il laissé entendre.
Pour rappel, l’objectif du PDL-145 T est de corriger les disparités de développement humain durable entre les milieux urbain et rural, de réduire la pauvreté et les inégalités croissantes, et de transformer les conditions de vie des populations en améliorant significativement l’offre publique de services socio-économiques de base dans l’ensemble des territoires de la RDC.

 




Contrairement aux rumeurs : Tous les Superviseurs de 13 Commissions et 2 Départements sont maintenus à leurs postes

Au regard de la mise au point parvenue à notre rédaction, il nous convient de rappeler à l’opinion que l’Ordonnance portant création, organisation et fonctionnement du Comité national des Jeux de la Francophonie a établi deux Départements : de Concours culturels et de Compétitions sportives ; et 13 Commissions.

Contrairement à tout ce qui se dit et s’écrit faussement, il faut noter que tous les Superviseurs de 13 Commissions et 2 Départements ont été maintenu à leur postes, à l’exception de celui du Département de Concours culturels qui a été pourvu, après quelques mois de vacance, suite à la démission de la Superviseur, Mme Yvette Tabu Inangoy, pour des raisons de santé.

Sur les 45 postes de superviseurs, superviseurs adjoints et rapporteurs qui étaient nommés précédemment dans les différents Départements et Commissions, 9 seulement ont été remplacés, notamment pour cause d’absentéisme et d’inefficacité dans la réalisation du travail qui leur avait été confié.

Le changement mineur qui a été fait dans quelques Commissions, a été dicté par le seul objectif de renforcer les équipes de travail.

À cet effet, un choix minutieux a été donc fait pour combler les faiblesses constatées et renforcer les équipes en place, afin de livrer les Jeux de qualité.

Le Président du Comité de pilotage et le Directeur du Comité national des Jeux de la Francophonie sont déterminés et engagés à matérialiser la volonté du Chef de l’État Félix Tshisekedi, à assurer le succès des neuvièmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa et à faire honneur à notre pays.




La France interpellée à l’ONU sur les discriminations et les violences policières

Un grand nombre de pays, dont les États-Unis mais également la Russie et l’Iran, ont appelé, lundi, la France à accroître ses efforts pour lutter contre les violences policières et les discriminations raciales, à l’occasion de l’examen de la situation des droits de l’Homme dans le pays par l’ONU.

Attaques contre les migrants, profilage racial, violences policières : la France a été critiquée, lundi 1er mai, par l’ONU, qui examinait la situation des droits de l’Homme dans ce pays.

Les 193 États membres de l’Organisation des Nations unies doivent régulièrement rendre compte de la situation des droits humains sur leur territoire et se soumettre aux recommandations de leurs pairs. Un grand nombre de pays, y compris les États-Unis mais également la Tunisie, ont appelé la France à davantage combattre les violences et les discriminations raciales.

“Nous recommandons à la France d’intensifier ses efforts pour lutter contre les crimes et les menaces de violence motivés par la haine religieuse tels que l’antisémitisme et la haine antimusulmane”, a déclaré la représentante américaine, Kelly Billingsley.

Le Brésil, ainsi que le Japon, ont déploré “le profilage racial par les forces de sécurité” et l’Afrique du Sud a appelé la France à “prendre des mesures pour garantir des enquêtes impartiales par des organes extérieurs à la police dans tous les cas d’incidents racistes impliquant des policiers”.

La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la diversité, Isabelle Rome, qui conduisait la délégation française, n’a pas directement répondu à chaque critique mais a comparé le racisme et l’antisémitisme à “un poison pour la République”.

Violences policières

Les violences policières au cours d’opérations de maintien de l’ordre, en particulier de manifestations, ont été mises en exergue par plusieurs délégations comme la Suède, la Norvège et le Danemark.

Celle du Liechtenstein a réclamé une enquête indépendante sur ces excès, et le Luxembourg que la France “repense sa politique en matière de maintien de l’ordre” tandis que la Malaisie veut que les responsables “soient punis”.

La Russie, le Venezuela et l’Iran, trois pays dont les graves violations des droits de l’Homme sont régulièrement condamnées par l’ONU et les organismes de défense des droits humains, ont aussi choisi de plus particulièrement s’en prendre aux violences policières.

“Nous sommes préoccupés par les mesures dures et parfois violentes visant à disperser des citoyens pacifiques”, a lâché la représentante russe, Kristina Sukacheva.

En France même, les critiques se sont multipliées contre le recours à la force jugé excessif ces derniers mois envers les manifestants opposés à la réforme des retraites.

Pendant la session des réponses de la délégation française, Sabrine Balim, une conseillère juridique du ministère de l’Intérieur, a fait valoir que “l’usage de la force” était “strictement encadré (…) et, en cas de faute, sanctionné”.

En outre, elle a rappelé que les membres des forces de l’ordre avaient obligation de porter un numéro d’identification individuel “afin d’assurer une visibilité et une traçabilité de leurs actions”. Une obligation pas toujours respectée et le ministre français de l’Intérieur, Gérard Darmanin, a exigé qu’il soit porté “en toutes circonstances”.

Femmes et sports

Plusieurs États ont également exhorté la France à œuvrer en faveur de la défense des droits des femmes, certains, comme l’Espagne et le Royaume-Uni, mettant l’accent sur les violences conjugales.

D’autres pays ont insisté sur les droits des femmes musulmanes, comme la Malaisie qui a appelé la France à “rapidement” modifier les lois leur interdisant de se couvrir le visage dans les espaces publics.

Le sport a également eu sa place pendant les débats. Ainsi, la Slovaquie a demandé que “les mesures de surveillance introduites par la loi sur les Jeux olympiques respectent les principes de nécessité et de proportionnalité”. Ce texte, voté le mois dernier par le Parlement, contient un important volet sécuritaire, dont le recours à la vidéosurveillance algorithmique, suscitant des inquiétudes.

Les Samoa ont souhaité à la France “beaucoup de succès dans l’organisation de la Coupe du Monde de Rugby” à venir mais ont d’abord demandé au gouvernement de “ratifier le traité sur l’interdiction des armes nucléaires” adopté par les Nations unies en 2017.




Chine: Rencontre Xi Jinping et représentants des Chinois d’outre-mer

Le président de la République populaire de la Chine, le camarade Xi Jinping, a au cours dune rencontre au grand Palais du peuple à Beijing, reconnu le rôle combien important des Chinois dOutre-mer le dans la promotion de la paix mondiale, mais aussi de l’amitié entre la Chine et d’autres pays. Le Secrétaire général du comité du Parti communiste chinois (PCC), a ainsi invité les uns et les autres à travailler main dans la main pour latteinte de cet objectif.

Cétait au cours de la 10ème conférence des associations pour lamitié des associations des Chinois dOutre-mer qui s’est tenue à Beijing dans le grand Palais du Peuple à Beijing sous le thème : « Renforcer la communication entre la Chine et le monde et promouvoir la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité », que cette invitation a été lancée par le président de la République populaire de Chine. Cette activité a connu la participation de plus 500 membres dirigeants des associations des Chinois dOutre-mer venant de plus de 130 pays et régions.

 

Présent à cette 10ème conférence, Shi Taifeng, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et chef du Département de Travail du Front uni du Comité central du PCC, a au cours de son discours lors de la cérémonie douverture devant le camarade Xi Jinping, Secrétaire général du PCC, Wang Huning, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, et Cai Qi, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et directeur de la Direction générale du Comité central du PCC, Wang Yi et Jiang Zuojun, a fait savoir que, les Chinois d’Outre-mer possèdent des atouts uniques pour relier la Chine au reste du monde, et servent de pont et de lien importants entre la Chine et le monde, ainsi que de force vitale dans la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.
Il a en même temps exprimé l’espoir de voir les Chinois d’outre-mer se donner la main et aller de l’avant énergiquement et résolument pour concrétiser la vision de la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

« Promouvoir ensemble et activement la paix mondiale également l’amitié entre la Chine et d’autres pays, le développement mondial et la coopération gagnant-gagnant, les échanges entre la Chine et d’autres pays, et l’apprentissage mutuel entre les civilisations, afin d’écrire un nouveau chapitre dans la nouvelle marche vers la réalisation du grand renouveau de la nation chinoise et la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité », lance Shi Taifeng, membre du Bureau politique du Comité central du PCC.

La Conférence pour l’amitié des associations des Chinois d’Outre-mer est une plateforme importante pour les échanges d’amitié entre les principales associations des Chinois d’Outre-mer et leurs responsables dans le monde entier.

 

 

Il faut note que, le président Chinois, Xi Jinping qui a accueilli personnellement les représentants et a salué leur présence et les a exprimé ses sincères salutations avant de prendre des photos avec eux, question dimmortaliser ce moment déchange combien important pour lavenir de la nation chinoise.
Hugo Matadi (Chine)




A la 10ème réunion consultative de l’association des Sénats : Modeste Bahati conseille la recherche des solutions pour résister aux crises avenir

Le président du Sénat, l’honorable Modeste Bahati Lukwebo, prend part à la 10ème réunion consultative de l’Association des Sénats, Choora et conseils équivalents d’Afrique et du monde arabe (ASSECAA) qui se tient du 11 au 13 mai, à Lobamba, au Royaume d’Eswatini.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’implémentation de l’action de l’ASSECCA, en vue de renfoncer le travail conjoint aux niveaux africain et arabe, et d’instaurer un dialogue parlementaire entre les Sénats des pays membres et les conseils équivalents dans la zone Sud.

Organisées sous le thème : « Impact des crises internationales multiformes sur les économies d’Afrique et du monde arabe », ces assises sont axées sur des questions importantes de l’heure pour les pays africains et arabes, à la lumière des multiples crises économiques que traverse la région arabe et africaine.

Prenant la parole au cours de ces assises, le Speaker de la Chambre haute du Parlement rd congolais a proposé des solutions en vue de lutter contre la crise économique qui ronge l’Afrique et le monde arabe.

« Il est vrai que les pays d’Afrique du monde arabe présentent des économies fragiles. Mais, entant qu’acteurs politiques, point n’est besoin de nous apitoyer sur notre propre sort. L’heure est plutôt à la recherche des solutions pour résister aux crises avenir. Parmi les solutions possibles, nous pouvons citer la diversification des économies d’Afrique et du monde arabe, la mise en place d’un cadre juridique uniforme entre les Etats, en ce qui concerne la circulation des marchandises ; la réduction des taxes dans l’import-export, l’intensification de l’agriculture, l’élevage et la pêche en y instaurant des techniques modernes, le subventionnement des particuliers en soutenant les initiatives privées dans l’octroie des moyens matériels et financiers, l’organisation de la chaine de production, etc. », souligne Modeste Bahati.

Il sied de noter que depuis son avènement à la tête de la Chambre haute du Parlement, Modeste Bahati Lukwebo fait de la diplomatie parlementaire son cheval de bataille.




CENI : Quelles sont les étapes calendaires à court terme ?

Conformément au Calendrier du processus électoral 2022-2027 relatif aux élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales rendu public le 26 novembre 2022, la CENI rappelle quelques étapes calendaires à court terme suivantes :

Du 15 mai au 20 mai 2023 : audit externe du fichier électoral ;

Le 21 mai 2023 : publication des statistiques des électeurs par circonscription électorale ;

Du 16 mai au 22 mai 2023 : préparation du projet de loi sur la répartition des sièges par la CENI via le Gouvernement et dépôt à l’Assemblée nationale ;

Du 23 mai au 1er juin 2023 : adoption de la loi sur la répartition des sièges par le Parlement ;

Du 1er au 15 juin 2023 : promulgation de la Loi sur la répartition des sièges ;

Le 25 juin 2023 : convocation de l’électorat pour la députation nationale.

Comme vous pouvez le constater, explique Mme Patricia Nseya, le compte à rebours a donc commencé. Nous sommes à 45 jours de la convocation de l’électorat à la députation nationale. C’est le moment d’inviter les Partis et regroupements politiques ainsi que les potentiels candidates et candidats indépendants aux prochaines joutes électorales d’apprêter déjà des éléments constitutifs de leurs dossiers.

Comme nous n’avons cessé de le répéter à chaque fois que nous en avons l’occasion, la CENI organisera les élections le 20 décembre de cette année. Et rien ne pourra arrêter le train des élections déjà en marche.




« L’audit n’est nullement une contrainte légale, mais fait partie de bonnes pratiques » (Patricia Nseya)

Toujours au cours de cette communication, Mme le Rapporteur a abordé les étapes calendaires post enrôlement des électeurs. Selon elle, le Management de la CENI respecte à la lettre le calendrier électoral publié le 26 novembre 2022. En sa ligne 35, il est prévu l’audit externe du fichier électoral, repris également dans le Plan Stratégique et Opérationnel 2022-2027 rendu public en février 2022.

A l’en croire, cet audit, voulu indépendant par la CENI, n’est nullement une contrainte légale, mais fait partie de bonnes pratiques auxquelles la CENI se soumet de plein gré, sans pression. C’est donc l’expression de la transparence caractérisant la Centrale Electorale. Par cet exercice, les parties prenantes et partenaires au processus contrastent que la CENI n’a rien à cacher.

« C’est ainsi que notre Bureau avait écrit à l’époque à l’Organisation Internationale de la Francophonie pour solliciter son expertise et auditer le fichier électoral comme durant les cycles précédents. Dans ladite correspondance, il était mentionné noir sur blanc que la durée de l’audit est de six jours conformément au calendrier électoral », dit-elle.

Cependant, à l’issue d’une mission exploratoire du 23 au 28 avril 2023 à Kinshasa, l’OIF a décliné l’offre de la CENI au motif que la durée prévue était courte.

La CENI précise qu’aucune organisation internationale ou nationale ne détient le monopole de l’expertise en matière d’audit des fichiers électoraux, et que toutes, sans exception, recourent au service d’experts indépendants.

Devant l’impératif du respect de délai constitutionnel, la CENI a, lors de son Assemblée Plénière du 05 mai 2023, levé l’option de constituer une équipe mixte composée d’experts nationaux et internationaux pour conduire la mission d’audit externe du fichier électoral, par le biais d’un appel à candidatures.

L’objectif étant d’évaluer le système actuel d’identification et d’enrôlement des électeurs, afin d’en déceler les forces et les faiblesses et d’en dégager éventuellement des mesures correctives, mais aussi de formuler, le cas échéant, des recommandations conséquentes visant à améliorer la qualité et l’intégrité du fichier électoral.

Pour preuve, l’adjudication se poursuit, et à l’issue de ce travail les doublons, les mineurs et les photos de photos seront éliminés du fichier électoral.




Les Congolais invités à se préparer pour les scrutins du 20 décembre 2023

En dépit de toutes ces difficultés rencontrées dans l’opération de Révision du Fichier Electoral, constatons que le peuple congolais a massivement participé à l’enrôlement des électeurs. Les statistiques provisoires des enrôlés rendues publiques par la CENI en témoignent.

C’est ici l’occasion pour la CENI à travers Patricia Nseya de réitérer ses remerciements aux Congolaises et aux Congolais. En même temps, nous les invitons à se préparer pour les scrutins du 20 décembre 2023.

« La CENI exprime également sa reconnaissance au Gouvernement de la République, aux parties prenantes au processus électoral tant nationales qu’internationales pour leur accompagnement durant le processus d’enrôlement des électeurs », indique-t-elle, avant de préciser qu’à l’issue des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, la CENI, conformément au Calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, en sa ligne 34, procède à la finalisation de la consolidation et au traitement des données collectées auprès des électeurs.

Dans le souci de renforcer la transparence au processus électoral et par devoir de redevabilité, la CENI a organisé, à l’attention des parties prenantes au processus électoral, du mardi 25 avril au jeudi 4 mai 2023, les Journées Portes Ouvertes sur le nettoyage du Fichier Electoral.

L’objectif général poursuivi était d’informer et de fixer les parties prenantes sur l’évolution du processus électoral en vue de renforcer la confiance et la transparence.

Par cette activité, la CENI visait la meilleure compréhension par les parties prenantes de la procédure de la centralisation des données, d’adjudication ou audit interne du fichier électoral et ce, conformément à son Axe stratégique 4 qui vise à « Construire une nouvelle culture d’inclusivité pour une plus grande adhésion ».

Au total, 1324 représentants de différentes parties prenantes ont pris part à ces journées portes ouvertes, soit une moyenne de 165 participants par jour.

Les Journées Portes Ouvertes ont donné lieu à des échanges constructifs et à des visites guidées des activités d’adjudication. Ce qui a permis aux partenaires de la CENI, tant nationaux qu’internationaux de se rendre compte de la sensibilisation et l’importance du travail qui est fait par une équipe d’adjudicateurs très professionnels pour assainir le fichier électoral.

Pendant huit jours, la CENI a ainsi montré aux parties prenantes qu’elle n’a rien à cacher et a ouvert les portes du Centre National de Traitement pour la première fois au public non autorisé.

La CENI remercie les participants et apprécie à sa juste valeur la qualité des échanges qui se sont déroulés aussi bien dans la salle MaluMalu qu’au Centre National de Traitement où s’effectue l’adjudication. Ces Journées Portes Ouvertes ne seront ni les premières ni les dernières.




La CENI a enregistré 31 cas de décès liés directement et indirectement à la Révision du Fichier Electoral

Même si la CENI peut se frotter les mains pour les prouesses rencontrées jusque-là dans ces opérations de grande envergure, la CENI a connu quelques difficultés majeures suivantes : Au total, 31 cas de décès liés directement et indirectement à la Révision du Fichier Electoral. Ces cas ont concerné aussi bien le personnel opérationnel temporaire, les requérants que les policiers.

S’agissant des policiers, la CENI a enregistré 8 cas de décès des policiers commis à la sécurisation des Centres d’inscription, de matériels, du personnel et de requérants. En ce qui concerne les Membres des Centres d’inscription, 16 ont trouvé la mort en pleine opération.

Au sujet des requérants, 7 cas de décès ont été relevés dont 2 par balles tirées par des policiers. 3 requérants ont perdu la vie par noyade après qu’ils aient obtenu leurs cartes d’électeur et 2 par courtes maladies pendant qu’ils étaient dans la file d’attente.

D’autres difficultés et non les moindres sont celles liées au très mauvais état des voies de communication. Cette situation n’a pas permis à la CENI de déployer son personnel et le matériel dans le délai imparti à quelques endroits.

L’insécurité persistante dans les territoires de Masisi, Rutshuru, Kwamouth et une partie de la Commune de Maluku. La CENI a rencontré quelques difficultés relatives à des pannes techniques des kits d’enrôlement. La lenteur de certains Opérateurs de saisie a été également épinglée.