Fin du dialogue touristique de Durban: De belles perspectives pour Me Didier Mazenga

Nonobstant les soubresauts qui ont remis le tourisme congolais dans un état piteux, Me Didier Mazenga replace bravement la relance de ce secteur, vecteur prépondérant du développement de la Rdc, au centre de son action. Cela s’inscrit clairement sur la vision éclairée du Chef de l’État Félix Tshisekedi qui ne jure qu’à la relance des activités touristiques en Rdc.


À la lumière de cette nouvelle lancée, nouvelle impulsion, voici la substance des 4 temps forts qui ont émaillé le récent séjour du Ministre congolais du Tourisme en Afrique du Sud: Peu après son arrivée à Durban le 06 mai 2023, Me Didier Mazenga Mukanzu a visité en prélude :
-Les installations de la Société DORMAC, laquelle située le long de l’Océan Indien et gérée par M. Chris SPARG, Manager Directeur. Cette Société est douée à la construction des paquebots, bateaux de pêches, vente des fers en acier et autres navires spécialisés. Au cours d’une réunion de circonstance, sous une pluie battante, il a présenté clairement auprès de M. Chris Sparg, les besoins ultimes du Gouvernement congolais d’acheter ou de se doter d’un Bateau moderne pouvant faciliter le trafic sur le fleuve Congo, axe Gare centrale-Maluku, en passant par le Site Touristique de la N’Sele (STN). Une fois acquis, ce Bateau pourra favoriser les navettes des touristes tant étrangers que Congolais qui voudront visiter et miroiter la Rdc. Bientôt toutes les batteries seront mises en scelle pour matérialiser ce projet devant favoriser le développement du tourisme en Rdc.
-Après cette étape, le ministre du Tourisme congolais a eu une grande réunion bilatérale avec la ministre Sud-Africaine du Tourisme, Mme Patricia Lille Mp, en présence de l’Ambassadeur de la Rdc en Afrique du Sud, M. Mulaja Binene. C’était dans la salle ICC/Arena /Indaba. D’après nos rayons lumineux assouplis, ces échanges ont tourné autour du renforcement du partenariat entre la Rdc et la République sud-africaine sur le développement du Secteur touristique des 2 États. Il a fait un plaidoyer auprès du Gouvernement Sud-Africain pour l’unicité des Visas à l’exemple de la SADC. Bref, matérialiser le projet commun d’UNIVISA devant faciliter les mouvements des touristes au sein des pays africains.
-Me DMM a également porté haut la voix de la Rdc, invitée à la grande Conférence des Ministres du Tourisme des pays africains membres et partenaires du BRICS, groupe de 5 pays qui se réunissent depuis 2011 en sommet annuel, pays à forte croissance (Brésil-Russie-Inde-Afrique du Sud). Prenant la parole, il a invité ses homologues à favoriser la connectivité du transport aérien en Afrique pour le développement intégral du tourisme africain;
-Il a, bien après, répondu à l’invitation lui lancée par l’Ambassadeur de la Rdc en Afrique du Sud, M. Fidèle Mulaja Binene, de visiter le nouveau bâtiment imposant qui abrite désormais l’ambassade de la Rdc en Afrique du Sud, basée à Pretoria. Dès son arrivée, après 45’ de route entre l’aéroport international Oliver Tambo, à Johannesburg et Pretoria, il a eu une visite guidée dans ces installations. Occasion faisant les larrons, Me DMM a rencontré plusieurs Investisseurs sud-africains en perspective de réhabilitation du Site Touristique de la N’Sele, le Parc animalier de Kinshasa (Jardin zoologique), le jardin botanique de Kinshasa et tant d’autres trouvés en état de délabrement très profond.
Mains sur sa poitrine, il a félicité en premier lieu le Chef de l’État Félix Tshisekedi pour son impulsion diplomatique qui a abouti à la construction de ce Bâtiment qui reluit l’image de la Rdc en Afrique du Sud. Ensuite, il a eu les mots justes pour féliciter vivement l’ambassadeur Mulaja Binene qui a matérialisé, sans atermoiements, la volonté du Président de la Rdc quant à ce. Me Didier Mazenga, l’homme taillé dans du bois vivant et sève du Célèbre Antoine Gizenga est en train de jeter des bases solides susceptibles de relancer le secteur du Tourisme en Rdc, conformément à la vision éclairée de Félix Tshisekedi.
Bref, son séjour en Afrique du Sud a puisé la sève des gagnants et bientôt les résultats escomptés seront perceptibles. Cet homme est en train de faire à son actif, le développement du Tourisme son leitmotiv. D’aucuns se poseront la question de savoir, pourquoi son empressement ? En clair, il a hérité un secteur en état de disparition avancée et, face à un passé récent peu glorieux dudit secteur, il s’évertue à répondre ardemment au rappel de troupes battu par Félix Tshisekedi pour redresser la courbe du Tourisme en Rdc. Me Didier Mazenga dissipe stratégiquement les doutes qui ont hanté les esprits autour du secteur touristique congolais et les transformer en espoir. Il a lancé par là le défi capable de redresser les choses. Pour rappel, le Ministre Didier Mazenga était accompagné de quelques membres de son cabinet, notamment : les Conseillers Vicky Mboso, Donatien Bitini, Paul Kayinga, de son chef protocole Odon Munvudi, de son DIRCOM Martin Kilabi, de son Parsec Patrick Kembo et son des missions Jules Tula. Avec un sentiment d’un travail bien fait, Me Didier Mazenga et sa suite ont regagné Kinshasa la nuit de mercredi 10 mai 2023, par le régulier de SAA.




Le livre “Rwanda, assassin sans frontières” présenté aux étudiants de l’Unikin

La coordination estudiantine de l’Université de Kinshasa et le café juridique ont organisé la présentation du livre intitulé “Rwanda, assassin sans frontières”, ce jeudi 11 mai 2023 dans la salle Monekoso, dans l’enceinte de la même institution d’enseignement.

Durant près de deux heures, indique notre source, la journaliste internationale et auteure du livre a vivement échangé avec les étudiants venus nombreux dans cette salle. Ces derniers n’ont pas hésité à poser des questions sur la sécurité de l’auteure et des relations qu’elle entretient avec son pays, le Royaume-Uni, mais également sur la perception de Kigali et de Kinshasa sur ce qui est raconté.

“C’était une bonne discussion. Il y a eu pleines de questions, surtout des questions difficiles et j’ai réfléchi. J’étais très contente parce qu’il y a eu un grand public. J’ai beaucoup apprécié leur soutien et leur intérêt accordé à mon livre” a-t-elle indiqué.

Seule, dans son aventure, Wrong n’a pas bénéficié d’aucun appui financier ni moral ni matériel d’un quelconque pays européen ou du monde ni d’une association de défense des droits de l’homme. Au contraire, il demande à son gouvernement de couper le soutien au Rwanda. Elle pense que les gouvernements occidentaux ne sont pas encore prêts à lâcher Kagame et son régime.

“Souvent, chez nous, au Royaume-Uni, le peuple ne connait pas vraiment l’histoire des problèmes qui se passent en Afrique. Il connaît mieux ce qui se passe en Amérique et en Europe. Raison pour laquelle je me suis tournée vers l’Afrique pour faire connaître sa riche histoire au reste du monde”, a-t-elle ajouté.

S’agissant de la rédaction de “Rwanda assassin, sans frontières”, elle a été motivée d’écrire ce livre quelques années après la mort de Patrick Karegeya en Afrique du Sud, commanditée par Paul Kagame. Cet opposant décédé le 31 décembre 2013, demeure encore d’actualité dans le régime de Kagame. Le personnage principal est Patrick Karegeya, un pilier du Front Patriotique Rwandais (FPR), le parti au pouvoir depuis la fin de cette guerre civile qui a été marquée par le génocide des Tutsis en 1994. C’était un vrai personnage, drôle et redoutablement intelligent. Il aimait bien les journalistes, qui le lui rendaient bien.

À la question de savoir comment est-ce que ce livre a été accueilli en Occident, principalement au Royaume-Uni ? Michela a révélé qu’il a bouleversé les lignes.

“Les points de vue sont partagés parce que Paul Kagame et son régime ont vendu au monde, une belle image du Rwanda sur tous les plans. Or, c’est faux. La liberté n’existe pas là-bas. Les élections sont tous les temps truqués. Il gagne les élections avec des scores drôles. Ce pays bénéficie du soutien de l’Europe”, a-t-elle déclaré.

De poursuivre : “Le régime Kagame est actuellement soutenu par le Royaume-Uni et la France par rapport à leurs intérêts. Ces deux pays aiment le Rwanda parce qu’il se présente aussi comme modèle de développement en maquillant ses chiffres”.

Michela Wrong reconnaît que la politique congolaise de ces dernières années a sensiblement changé et a bouleversé le monde, précisément le Rwanda qui était approché par la République Démocratique du Congo pour un partenariat gagnant gagnant et pour le retour de la paix dans la sous-région des Grands Lacs d’Afrique.

Le satisfecit des structures organisatrices

Les deux structures organisatrices de cette rencontre n’ont pas caché leur satisfaction. Elles l’ont témoigné.

“Nous étions ravis du fait qu’elle ait accepté notre invitation pour nous présenter son livre très percutant qui a fait le tour du monde. Nous sortons de cette séance satisfait avec beaucoup de matières qui nous accompagnent dans ce combat dans lequel nous sommes engagés pour soutenir nos autorités. Nous profitons de votre micro pour informer au monde que notre organisation est intéressée aux questions d’actualité qui touchent notre pays la République Démocratique du Congo, spécifiquement les questions liées à la sécurité et à la paix dans l’Est de notre pays”, a témoigné Sharonne Rose Kapinga, présidente de la coordination estudiantine de l’université de Kinshasa.

Placide Lumpungu, chancelier du Café Juridique de l’Unikin a, au nom de sa structure scientifique, aimé cette rencontre scientifique qui a sûrement rajouté un plus dans le chef des étudiants. Après Kinshasa, elle sera la semaine prochaine à Bruxelles pour échanger à propos de son livre avec la communauté congolaise et rwandaise.

Il sied de rappeler que Michela Wrong a été journaliste à l’agence Reuters et au Financial Times. Jusque-là, elle est l’auteure de cinq livres dont « Rwanda, assassins sans frontières » publié aux Editions Max Milo en 2021 (anglais) et en 2023 (français). Ce livre est préfacé par Stephen Smith.




Réunification de la Grande Famille UDPS : Les fondateurs échangent avec Kibassa Maliba 

Les pères fondateurs de l’UDPS ont initié depuis quelques jours, une démarche visant la réunification de l’UDPS. Ce jeudi 11 mai 2023, une délégation des fondateurs de l’UDPS a été reçue par Augustin Kibassa Maliba. Pour Paul Gabriel Kapita Shabangi, les échanges avec le ministre des PTNTIC, Fils de Frédéric Kibassa Maliba, l’un des pères fondateurs de l’UDPS ont tourné autour de l’effectivité de l’unité de la grande famille UDPS.

Toutefois, Paul Gabriel Shabangi, Protais Lumbu Maloba Ndiba et Charles Dia Onken-A-Mbel membres de 13 parlementaires et fondateurs de l’UDPS restent optimistes quant à cette initiative qui est le rêve de tous les fils et toutes les filles de l’UDPS toutes tendances confondues de voir la Grande famille UDPS redevenir dans son ensemble tel que l’avaient voulu les pères fondateurs, tels qu’Étienne Tshisekedi, Frédéric Kibassa, et les autres.

Tout en félicitant Augustin Kibassa (autorité morale de l’UDPS Kibassa, Ndlr) pour son oreille attentive à ces échanges, la délégation dit être impatiente de voir ce rêve se réaliser. Cette délégation des pères fondateurs et membres de 13 parlementaires soutient du reste leurs fils promus à des différentes fonctions, dont Félix Tshisekedi.

Il s’avère important de rappeler que ces derniers ont été reçus il y a quelques jours par le président de la République Félix Tshisekedi et ensuite par le secrétaire général de l’UDPS Tshisekedi.




Liberté de la presse en Algérie: le Parlement européen inflige un cinglant désaveu à Tebboune

En adoptant, ce jeudi 11 mai à Bruxelles, par un nombre aussi considérable que 536 voix, une résolution accablant le régime algérien quant à son mauvais traitement des médias et des journalistes, le Parlement européen condamne formellement les agissements d’un président algérien qui a multiplié, ces derniers jours, les danses du ventre pour amadouer «sa» presse. Décryptage.

Le désaveu est aussi formel que sans appel. Ce jeudi 11 mai, le Parlement européen a voté, à l’écrasante majorité et par un très large nombre de voix, une résolution condamnant la répression par le régime algérien des rares voix encore libres dans ce pays. La «résolution commune sur la liberté des médias et la liberté d’expression en Algérie, le cas du journaliste Ihsane El-Kadi» a ainsi été adoptée par pas moins de 536 voix pour, 4 voix contre et 18 abstentions. Une claque des plus cinglantes contre un «système» qui ne cesse de clamer qu’il «défend» la presse. Nous sommes loin, très loin, de la résolution ourdie par la Macronie contre le Maroc le jeudi 19 janvier, quand 356 députés européens ont voté une résolution portant sur la situation des journalistes marocains, notamment le cas d’Omar Radi.

Pour l’Algérie, il s’agit de la quatrième résolution du genre, après celle du 28 novembre 2019 sur la situation des libertés en Algérie, celle du 26 novembre 2020 sur la détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie, en particulier le cas du journaliste Khaled Drareni, et celle du 3 mai 2022 sur la persécution des minorités fondée sur les convictions ou la religion.

La résolution de ce jeudi appelle notamment à la libération immédiate et inconditionnelle d’Ihsane El-Kadi et de toutes les personnes détenues et inculpées arbitrairement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression. Elle engage les autorités algériennes à respecter et à promouvoir les libertés fondamentales, en particulier la liberté des médias, consacrée par l’article 54 de la Constitution algérienne, à autoriser de nouveau les médias qu’elles ont interdits et à mettre un terme aux arrestations et aux détentions d’activistes politiques, de journalistes, de défenseurs des droits de l’homme et de syndicalistes. Elle témoigne par ailleurs sa solidarité aux citoyens algériens qui manifestent pacifiquement depuis 2019.

Le texte adopté donne suite au verrouillage médiatique et le musèlement des voix dissidentes, imposés par le régime algérien et qui se sont traduits par la dissolution, notamment, de l’ONG Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) et de l’association Rassemblement actions jeunesse (RAJ), en plus de la fermeture des médias Radio M et Maghreb Emergent, l’interdiction de quitter le territoire imposée au journaliste Khaled Drareni depuis 2020, ou encore l’emprisonnement de journalistes, dont Ihsane El Kadi et Mustapha Bendjama.

La résolution s’inscrit surtout en faux et aux antipodes du discours d’un chef de l’Etat algérien qui multiple les appels du pied aux médias du voisin de l’est. C’était le cas notamment à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai à Alger, où il s’est affiché aux côtés de plusieurs journalistes, dont Khaled Drareni, correspondant de Reporters sans frontières en Afrique du Nord. Quelques jours plus tard, soit le samedi 6 mai, le président algérien a poussé le ridicule un peu plus loin lors de sa rencontre périodique avec des représentants de la presse algérienne, en recevant non pas un, ou deux, ou trois, mais 20 journalistes. Histoire de donner l’impression, sans tromper personne, de proximité entre le pouvoir et les médias.

L’illusion n’a pas fonctionné puisque les allégations mensongères d’Abdelmadjid Tebboune, qui a affirmé à maintes reprises «l’inexistence de détenus politiques ou d’opinion en Algérie», sont battues en brèche. Ce qui y est établi, c’est que l’Algérie piétine allègrement les droits fondamentaux, pourtant ratifiés par le pays, notamment la déclaration universelle des droits de l’Homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

On retiendra que les tentatives de certaines parties visant à ménager l’Algérie en évoquant la situation au Maghreb ont été un échec. Tout comme la proposition du groupe de la Gauche unitaire européenne (52 parlementaires européens alignés sur les thèses séparatistes) visant à remercier l’Algérie pour son soutien au Polisario a été rejetée. Une preuve, s’il en faut, que les groupes politiques au PE ne sont pas dupes du jeu malsain de l’Algérie et de ses relais au sein de cette institution. Reste à celle-ci de passer à l’action en considérant sérieusement l’utilisation des mécanismes de sanction prévus par la Commission européenne, notamment la suspension de l’accord d’association UE-Algérie dont la junte se joue par ailleurs dans sa guerre contre l’Espagne depuis que le Royaume voisin à reconsidéré sa position dans le dossier du Sahara, en soutenant fermement l’option d’autonomie présentée par le Maroc.

fr.le360.ma




Algérie : les opérations d’expulsion des migrants africains vers le désert se poursuivent  

Chaque année, des milliers de migrants expulsés d’Algérie et abandonnés dans le désert du Niger sont bloqués, sans abri et sans accès aux soins et aux produits de première nécessité. Le constat est dressé par plusieurs ONGs internationales.

Cette année encore, la situation ne fait qu’empirer. Selon plusieurs sources médiatiques, les autorités algériennes ont poursuivi leur politique d’expulsion de migrants africains vers le Niger voisin. « Les autorités forcent des milliers de personnes à traverser la frontière à travers le désert jusqu’à Assamaka, où la situation humanitaire serait catastrophique », rapportent plusieurs médias internationaux.

En effet, plusieurs reportages ont été consacrés aux opérations d’expulsions menées par les autorités algériennes pour attirer l’attention sur un drame touchant plusieurs milliers d’africains. « En Algérie, ces personnes sont généralement arrêtées lors de raids », lit-on sur des articles consacrés au sujet par des médias comme TV5Monde, DW ou France Inter.

Citant l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les médias rapportent que ces migrants sont généralement conduits à travers le désert dans des camions, puis déposés, souvent par centaines, à un endroit connu sous le nom de « Point Zéro » dans un no man’s land à la frontière entre l’Algérie et le Niger.

Selon Kerem Schamberger, responsable des migrations et des relations publiques chez Medico International, l’année dernière, plus de 24 000 personnes ont été expulsées à travers la frontière algérienne dans le cadre de ce qu’il appelle des « opérations de cape et d’épée ». Parmi les expulsés, dit-il, se trouvaient de nombreux blessés.

À rappeler que l’organisation Médecins sans frontières (MSF) avait dénoncé « les traitements inhumains » infligés à des migrants ouest-africains cherchant à gagner l’Europe et dont « environ 2 000 » sont « en moyenne mensuellement » refoulés de l’Algérie vers le Niger voisin. MSF avait recensé 23 171 migrants expulsés en 2020 et 27 208 autres en 2021. L’Algérie, de son coté, continue de nier des faits filmés et reportés par les médias du monde entier.

fr.machahid24.com




Le Gouvernement informé du décaissement de 40 millions de dollars us par le PERSE

Pr. Valère Munsya a saisi le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, le professeur Tony Mwaba pour lui mettre au parfum du décaissement de la somme de 40 millions de dollars Us par le PERSE, un programme qui bénéficie du financement de la Banque mondiale.

Cette note indique que dans le cadre de l’appui budgétaire direct que la Banque mondiale apporte au Gouvernement à travers le projet PERSE, le ministère a mis en place une nouvelle formule pour une répartition plus équitable des frais scolaires alloués aux écoles primaires publiques.

En décembre 2022, l’approbation de cette formule par le Ministère a permis au Gouvernement de bénéficier, de la part de la Banque mondiale, d’un appui budgétaire direct de 30 millions USD.

A la suite de cette approbation, l’Accord de financement prévoit que l’application de cette formule, à titre expérimental, dans trois provinces, ferait bénéficier au Gouvernement d’un montant de 40 millions USD.

L’application de cette formule, sur trois mois successifs, dans les provinces retenues (Kongo Central, Kasaï Central et Kasaï-Oriental), dégagerait un gap à combler de 781.080.990 FC, soit 360.000 USD.

« Si le Gouvernement comble ce gap en versant aux écoles concernées les 360.000 USD, la Banque mondiale lui versera, en retour, le montant de 40 millions USD prévu dans l’Accord de financement, soit un bénéfice net de 39.640.000 USD », précise la note.

D’où le plus grand intérêt pour le Gouvernement de débloquer, en mode d’urgence, cette modique somme de 360.000 USD, en cette période où les ressources sont rares, pour couvrir les mois d’avril, mai et juin 2023 (en pale complémentaire) et gagner ainsi 39.640.000 USD, soit plus de 99% de gain.




Prévue ce samedi à Kinshasa : La marche de l’opposition n’aura plus lieu (Ngobila)

Initialement prévue pour ce samedi, la marche de l’opposition est reportée au 18 mai 2023.

En réunion avec les opposants, le Gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila a notamment évoqué des raisons sécuritaires: démonstration dissuasive de l’armée, menace Kulunas et une autre marche déjà programmée à la même date.

Notons que le bloc Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga devrait marcher pour dénoncer la vie chère, l’insécurité grandissante et le processus électoral chaotique en cours en République démocratique du Congo.

Derick Katola




Adrien Bokele ferme le lac Tanganyika pour repos biologique

Dans une lettre, le ministre de pêche et élevage, Adrien Bokele Djema informe l’opinion tant nationale qu’internationale que, selon les résultats des études menées par le Projet Latafima, Lake Tanganyika Fisheries Management (Gestion des Pêcheries du Lac Tanganyika) sur les espèces de poissons à valeur commerciale, il a été observé un déclin du stock des ressources halieutiques dans le Lac Tanganyika.

Ainsi, dit-il, pour permettre la reconstitution des stocks de poissons, il a été formellement recommandé par tous les pays riverains du Lac Tanganyika (Burundi, Tanzanie, Zamble et la RDC) un repos biologique qui devra passer par la fermeture du Lac Tanganyika aux activités de pêche.

Face à cette considération, la huitième session de la Conférence des Ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika tenue à Kigoma le 16 décembre 2021 avait signé la Charte portant mesure de gestion du Lac Tanganyika, laquelle dispose en son article 14 la fermeture du Lac aux activités de pêche pour une période de 3 (trois) mois, soit du 15 mai au 15 août 2023.

Sur ces entrefaites, pour la première année de l’application de la mesure portant fermeture du Lac Tanganyika aux activités de pêche, les équipes de suivi, contrôle et surveillance des pêches seront déployées simultanément par les 4 pays riverains du Lac Tanganyika sous la supervision du Secrétariat Exécutif de l’Autorité du Lac Tanganyika en vue de s’assurer de l’effectivité de cette mesure.

« Cependant, il convient de noter que les Gouverneurs des Provinces du Tanganyika et du Sud-Kivu qui me lisent en copie et gèrent le littoral du Lac Tanganyika sous la juridiction congolaise sont tenus, chacun en ce qui le concerne, de prendre un arrêté quant à ce », précise le ministre, qui ajoute qu’au terme de la première phase de 3 mois de fermeture du Lac Tanganyika aux activités de pêche, une évaluation pourra être faite quant aux résultats de l’application des dispositions de l’article 14 de la charte ci-dessus évoquée.




Booster la recherche scientifique en Rdc : Gilbert Kabanda échange avec le docteur Jean-Jacques Muyembe

“Les chercheurs congolais sont assis sur une mine d’or, mais la plupart n’ont pas cette conscience-là”. C’est avec ces mots forts que s’est déroulé l’échange qu’ont eu le Docteur Jean-Jacques Muyembe et le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique.

Le Coordonnateur du Secrétariat Technique de Riposte contre la Covid-19 a reçu la visite du Nouveau Patron de la Recherche Scientifique.

Face au Docteur Gilbert Kabanda, le Responsable Numéro Un de l’Institut National de Recherches Biomédicales a fait le plaidoyer pour solliciter de la part du gouvernement, un accompagnement afin de booster la Recherche Scientifique en Rdc.

En réponse, le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a sollicité le concours du virologue congolais pour donner un autre avenir à ce secteur capitale pour le développement du pays.

A cette occasion, le Docteur Gilbert Kabanda a réitéré sa volonté de faire de la Recherche Scientifique, une préoccupation pour le gouvernement de la république. À l’instar du Ministère de la Défense Nationale et Anciens Combattants, dont il était aux commandes, le Ministre Kabanda s’est engagé de mettre en place une “politique nationale de la Recherche Scientifique”, inexistante en vue de favoriser l’épanouissement de ce secteur.

BM




Kinshasa : Yves Abdallah victime d’un incendie meurtrier

La nuit du 9 au 10 mai 2023 était de tous les dangers pour le journaliste Yves Abdallah et sa famille. En effet, ses analyses, ses prises de position et ses différentes productions pourraient être à la base de ce que l’opinion qualifie d’un sabotage ou mieux d’un premier avertissement.

Contrairement aux 10 dernières années, en République démocratique du Congo, les dangers que courent un journaliste sont multiformes et dans un cas ou un autre, pourrait venir soit du pouvoir en place, soit de l’opposition.

Du pouvoir quand celui-ci use d’une certaine intolérance et veut arracher le silence d’un acteur majeur du quatrième pouvoir et de l’opposition, quand cette dernière estime qu’elle reçoit suffisamment des coups, non justifiés selon elle et qui la fragilise face à l’adversité politique, au profit du régime en place car cette opposition est bourgeoise et manipulatrice, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans.

 Alors que le journaliste Yves Abdallah s’en est sortie avec une maison à moitié calcinée, les experts de la lutte contre les incendies et ceux du secteur de l’électricité convergent vers une thèse d’un cocktail Molotov déposé sur la fenêtre de sa cuisine qui donne sur le couloir de l’immeuble où il habite.

En somme, comme l’a dit le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi lors de la journée de la liberté de la presse, les journalistes doivent travailler eux-mêmes pour leur propre sécurité en cette période électora