Tunisie : attentat “terroriste” ou acte isolé ? Les autorités enquêtent sur la fusillade à la synagogue de Djerba

Attentat “terroriste” ou acte isolé? Les autorités tunisiennes enquêtent mercredi pour élucider les circonstances d’une attaque menée par un gendarme ayant tué deux de ses collègues et deux fidèles devant une synagogue sur l’île de Djerba, pendant le pèlerinage juif annuel, avant d’être abattu.

La synagogue de la Ghriba, la plus ancienne d’Afrique, avait déjà été visée en 2002 par un attentat-suicide au camion piégé qui avait fait 21 morts.

“Une enquête criminelle préliminaire a été ouverte”, a déclaré à l’AFP Fethi Bakkouche, porte-parole du tribunal de Médenine (sud-est), dont dépend l’île de Djerba.

L’attaque a eu lieu en deux temps alors que des centaines de fidèles participaient au pèlerinage juif annuel de la Ghriba qui touchait à sa fin mardi soir.

Crise économique en Tunisie : Hadja Lahbib va “évaluer la situation” du pays à la demande de l’Union européenne

Selon le ministère tunisien de l’Intérieur, le gendarme auteur des tirs a d’abord tué l’un de ses collègues par balle sur le port de Djerba et s’est emparé de son arme et ses munitions. Il s’est ensuite rendu aux abords de la synagogue, distante d’une quinzaine de kilomètres, où il a ouvert le feu sur les forces de l’ordre qui assuraient la sécurité du lieu, avant d’être abattu.

Deux fidèles, un Tunisien et un Franco-tunisien ont été tués par les tirs de l’assaillant, et quatre autres ont été blessés et évacués vers un hôpital, selon les autorités.

Six gendarmes ont également été blessés par les tirs de l’assaillant. L’un d’eux a succombé à ses blessures mardi soir, selon le ministère de l’Intérieur.

“Cousins”

Selon l’ancien ministre tunisien du Tourisme, René Trabelsi, une figure de la communauté juive tunisienne présent dans la synagogue au moment de l’attaque, les fidèles tués sont deux cousins: Aviel Haddad, un juif tunisien de 30 ans, et Benjamin Haddad, 42 ans, qui résidait en France et se trouvait à Djerba pour participer au pèlerinage.

Dans une interview à la radio Mosaïque FM, il a indiqué que “sans l’intervention rapide des forces de sécurité, un carnage aurait eu lieu car des centaines de visiteurs se trouvaient sur les lieux”.

Selon M. Trabelsi, l’assaillant portait son uniforme de gendarme et un gilet pare-balles.

La France a condamné mercredi “avec la plus grande fermeté” cette attaque la qualifiant d’acte “odieux”, selon la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Les Etats-Unis ont également condamné l’attaque. “Nous exprimons nos condoléances au peuple tunisien et saluons l’action rapide des forces de sécurité tunisiennes”, a réagi sur Twitter Matthew Miller, le porte-parole du département d’Etat.

Selon les organisateurs, plus de 5.000 pèlerins juifs, essentiellement venus de l’étranger, ont participé cette année au pèlerinage de la Ghriba qui a repris l’année dernière après deux ans d’interruption en raison de la pandémie de Covid-19.

Traditions

Organisé au 33e jour de la Pâque juive, le pèlerinage de la Ghriba est au coeur des traditions des Tunisiens de confession juive, qui ne sont plus que 1.500, majoritairement installés à Djerba, contre 100.000 avant l’indépendance en 1956.

Des pèlerins viennent aussi traditionnellement de pays européens, des Etats-Unis ou encore d’Israël, mais leur nombre a considérablement diminué après l’attentat de 2002.

L’attaque survient au moment où le tourisme enregistre une forte reprise en Tunisie après un net ralentissement pendant la pandémie. Ce secteur clef pour l’économie avait été gravement affecté après les attentats de 2015 contre le musée du Bardo à Tunis et un hôtel de la station balnéaire de Sousse, dont le bilan s’était élevé à 60 morts dont 59 touristes étrangers.

“Comme tous les autres pays, la Tunisie n’est pas épargnée de ce genre de tentatives de déstabilisation”, a déclaré mercredi le ministre du Tourisme Mohamed Moez Belhassine depuis Djerba, haut lieu du tourisme en Tunisie. “Nous sommes mobilisés pour faire réussir la saison touristique”.

L’attaque survient alors que la Tunisie traverse une grave crise financière et institutionnelle qui a empiré depuis que le président Kais Saied s’est emparé des pleins pouvoirs en juillet 2021, faisant vaciller la démocratie née de la première révolte du Printemps arabe en 2011.

www.rtbf.be




Energies renouvelables : le Maroc, solution pour la crise énergétique de l’Europe

Le Maroc s’est fait un nom en tant que leader en matière de climat. Les énergies renouvelables représentent près des deux cinquièmes de sa capacité électrique, certaines subventions aux combustibles fossiles sont progressivement supprimées et le pays revendique certains des plus grands projets d’énergie propre au monde. Le pays reçoit de nombreux éloges pour ses actions de décarbonisation. Ainsi, le Maroc a l’ambition d’exporter vers l’Europe de l’électricité produite par des parcs solaires et éoliens.

 

Malgré les défis, le Maroc dispose d’un énorme potentiel naturel de production d’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique, et prend des mesures importantes pour le réaliser. L’action nationale du Maroc en matière de changement climatique remonte au milieu des années 2000, lorsque le pays prend la décision de devenir un leader régional en matière d’énergie propre et de faire avancer des projets massifs d’énergies renouvelables. Les dirigeants du pays misent sur ces transformations majeures pour être économiquement compétitifs à l’avenir, ainsi que pour réduire la dépendance à l’égard des importations de combustibles fossiles et assurer la sécurité de l’approvisionnement énergétique.

“Les ressources dont nous disposons ici pourraient être l’une des grandes réponses à la demande européenne”, affirme Moundir Zniber, entrepreneur marocain dans le secteur de l’énergie.

M. Zniber est un homme passionné qui voit dans la crise une opportunité.

“Je pense que le Maroc représente la meilleure opportunité de sortir le continent européen de la dépendance qu’il a aujourd’hui vis-à-vis du gaz russe”, déclare-t-il.

M. Zniber a passé les 15 dernières années à faire de son entreprise, Gaia Energy, l’un des leaders de la révolution des énergies renouvelables dans son pays d’origine.

“Le Maroc dispose de l’une des meilleures ressources solaires et éoliennes au monde”, explique-t-il. “Nous n’avons pas de pétrole, nous n’avons pas de gaz naturel, mais nous avons un potentiel tout simplement incroyable.

La guerre en Ukraine a incité les responsables politiques européens à redoubler d’efforts pour lutter contre le changement climatique à l’aide de nouvelles sources d’énergie propre. Le Maroc espère faire partie de la solution.

Situé aux portes de l’Europe, il a des projets ambitieux visant à produire 52 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici à 2030. L’objectif est d’exporter une grande partie de cette électricité vers l’Europe par le biais de câbles sous-marins.

De surcroit, le Maroc fait déjà des progrès tangibles pour stimuler sa production d’énergie renouvelable, grâce à des projets tels que l’énorme complexe solaire Noor-Ouarzazate. La première phase ayant été inaugurée en 2016, il s’agit désormais de la plus grande centrale solaire à concentration du monde.

Ces installations utilisent des miroirs pour réfléchir et concentrer la lumière du soleil sur des tours centrales “réceptrices”. Celles-ci contiennent un fluide chauffé par la lumière, créant de la vapeur qui fait tourner des turbines pour produire de l’électricité.

A Noor-Ouarzazate, les miroirs sont maintenant répartis sur 3 000 hectares. L’installation a été développée par la société saoudienne ACWA Power, avec un financement de la Banque mondiale et de la Banque européenne d’investissement.

M. Zniber indique que des entreprises privées marocaines comme la sienne envisagent désormais d’exporter vers l’Europe de l’électricité d’origine solaire et éolienne, ainsi que de l’hydrogène vert, c’est-à-dire de l’hydrogène produit à partir d’énergies renouvelables.

Il ajoute que Gaia Energy développe des projets éoliens et solaires qui pourraient couvrir jusqu’à 4 % des besoins en électricité de l’Allemagne et de l’Italie. “En ce qui concerne l’hydrogène vert, notre société développe six projets qui pourraient répondre à 25 % des besoins de l’UE.

De son côté, la start-up britannique Xlinks, spécialisée dans l’énergie, envisage de construire un câble électrique sous-marin reliant le Maroc au Royaume-Uni. Elle espère que l’énergie solaire et éolienne marocaine pourra répondre à 8 % des besoins en électricité du Royaume-Uni d’ici à 2030.

Lors de la conférence sur le changement climatique COP27 qui s’est tenue en novembre dernier à Charm el-Cheikh, le Maroc a signé un protocole d’accord avec la France, l’Allemagne, le Portugal et l’Espagne afin de faciliter la vente d’électricité au-delà des frontières.




Pour limiter les dégâts des catastrophes: Muyaya et Loando appellent à la conscience collective

«Aménagement du territoire comme moyen de prévention des catastrophes naturelles en Rdc », c’est le thème central du Briefing Presse qui a mis ensemble le Gouvernement de la République, représenté par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya et celui de l’Aménagement du territoire, Me Guy Loando. Ce thème fait allusion au drame de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, dont le bilan est aujourd’hui évalué à 438 morts, sans compter les dégâts de plusieurs ordres et dans plusieurs secteurs.

C’est pour faire face à ce drame que la délégation gouvernementale était sur place pour apporter une assistance. Parmi les mesures urgentes, il y a la relocalisation des populations au bord des rivières et qui seront relogés au non loin de l’aéroport de Luena. Une autre réponse, c’est la loi sur l’Aménagement du territoire qui suit son cursus normal à l’Assemblée nationale, avant d’aller au sénat et de passer par l’étape de la promulgation. Et tout ceci, dans le seul objectif de prévenir les catastrophes humanitaire.

Dans son discours luminaire, le ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du territoire, Me Guy Loando a souhaité ses condoléances à la population affectée, avant d’expliquer que le Gouvernement congolais n’a pas pour autant croiser les bras. Celui-ci travaille dans une approche d’anticipation.

Entrant dans le vif du sujet, le ministre a expliqué que son ministère a été une direction au sein de certains ministères. L’objectif pour lui était de disposer des personnes de façon harmonieuse, de doter le pays des équipements pour éviter la superposition des titres et les conflits. « Nous avons connu un vide en termes de planification spatiale. C’est pour cela, on a déclenché en 2015 un processus de réforme de l’Aménagement du territoire. Ainsi, on s’est doté des outils d’aménagement du territoire », explique-t-il.

Il s’agit de la politique nationale d’aménagement du Territoire (APNAT), de la loi sur l’Aménagement du territoire (l’aménagement du territoire était régi par un décret de 1956. Ce processus d’adoption a été très participatif, pour avoir un texte le plus acceptable possible), le guide méthodologique (chaque province ainsi que les ETD doivent avoir les plans provinciaux et locaux d’aménagement du territoire), martèle-t-il.

Pour revenir à Kalehe, le MINETAT Guy Loando a expliqué que selon les hypothèses, il y a trois rivières qui se déversent sur le lac Kivu. Avec le dérèglement climatique, il y a eu augmentation de la quantité d’eau du lac Kivu. L’on a constaté que les gens avaient construit sur le lit majeur du lac et voilà pourquoi ils n’ont pas été épargnés. Et de continuer en disant que ceci a créé une fragilisation sur la terre ferme. Avec la quantité d’eau qui a augmenté, cela a créé la boue. D’où l’importance de respecter les outils de planification.

A l’en croire, s’il n’y a pas cette conscience pour dire qu’on ne peut pas construire de n’importe comment, nous connaîtrons une fois de plus de telles catastrophes.

Au-delà de ça, le MINETAT Guy Loando explique que le pays a connu une politique d’Aménagement extravertie et il n’y a pas de voies de communications. Aussi, il convient de citer le déficit des infrastructures structurantes et intégratives.

« Toute utilisation de l’espace physique concerne l’aménagement du territoire, car le mauvais usage est à la base des catastrophes. Les catastrophes naturelles sont des cas de force majeur, l’essentiel est de savoir comment nous nous y préparons », dit-il.

Muyaya appelle à l’unité

Pourquoi le Gouvernement est-il intervenu en retard à Kalehe ? Quels sont les moyens mis en place pour retrouver les survivants ? Pour Patrick Muyaya, face à une telle situation, nous devons être unis. « Même si toute la pression revient sur nous, il faut regarder la situation du pays. Nous vivons le dérèglement climatique que vous ne savez pas prévenir. On n’est jamais totalement prêt pour faire face à une catastrophe. Lorsque le drame est arrivé, nous suivons la situation heure après heure et on essaye de palier au plus urgent », explique-t-il, avant d’ajouter que le plus urgent, c’est de s’assurer que nous limitons les dégâts. Il n’y a aucune volonté de la part du gouvernement de maquiller les chiffres.

Selon lui, la société civile doit contribuer à comment nous réglons cette situation. Dans une zone où il n’y a pas de morgues, il n’y a pas de fabriques de cercueils, il fallait parler au plus pressé. « Nous comprenons qu’il y ait un sentiment de colère, mais il n’est pas exclu qu’une autre délégation gouvernementale retourne sur place. Une commission a été mise en place. Le souhait est de travailler avec la société civile pour être en mesure d’avoir une évaluation chiffrée », répond-t-il.

Muyaya termine par appeler à un esprit de solidarité. Car pour lui, il faut s’assurer que les tracteurs qui ont été commandés arrivent sur place pour déplacer la boue. Ainsi, la bonne attitude est celle de compassion et de soutien pour être à même de reloger les déplacés vers l’aéroport de Luena.

Jean-Marie Nkambua




Président en exercice de la SADC: Félix Tshisekedi reçu au quartier général de cette institution 

En sa qualité de président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique Australe ( Sadc), le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a passé la journée de ce mercredi 10 mai au quartier général de cette institution situé au cœur de la ville de Gaborones.

 

Accueilli par le Secrétaire Exécutif de cette institution, M. Elias M. Magosi ( Botswana) , son adjointe chargée de l’intégration régionale Angele Makombo ( RDC) et le personnel du siège, le président Félix Tshisekedi a fait le tour de propriétaire de cet imposant siège .

 

Après la réunion de travail avec l’équipe de direction, le président de la Sadc s’est entretenu avec le personnel du secrétariat exécutif recrutés au sein de 16 pays membres .

 

L’objectif de cet exercice traditionnel pour tout président en exercice de la sadc est de se rendre compte du travail qu’effectue ce personnel en faveur de la sous-région.

 

S’adressant au personnel, le président Félix Tshisekedi a loué le professionnalisme, le dévouement et l’engagement de ce personnel au service de la Sadc.

 

Crée en 1980 par 9 chefs d’Etats dont Julius Nyerere et Kethumile Masire ,

la Sadc compte aujourd’hui 16 pays dont la RDC.

 

La sadc est une des organisations sous-régionales qui a réussi l’intégration régionale de ses membres .

 

La paix, la stabilité et la prospérité caractérisent leurs états membres .

 

C’est en 1998 sous le président Laurent Désire Kabila que la RDC a

adhèré à la Sadc, un choix motivé par des raisons géographiques, historiques et économiques.

 

A l’occasion du 42e sommet des Chefs d’Etat de l’institution en août 2022, le

président Félix Tshisekedi avait été désigné par ses pairs à la présidence tournante de 2023.




Salubrité médiatique: Sur 262 chaînes TV, sauf 107 sont autorisées à fonctionner

Le directeur de cabinet du ministre de la Communication et média, le Secrétaire général à la communication et médias, l’ADG de la Renatelsat et le Cordonnateur de CNM/TNT ont procédé, ce mercredi 10 mai 2023, à la deconnection des médias émettant à Kinshasa non en règle.

 

Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, cette opération de grande envergure intervient après une longue procédure initiée depuis la mise en place de la commission d’assainissement siégeant au cabinet du ministre et

chargée de contrôle de conformité des médias.

 

En effet, la commission avait invité les médias à passer au ministère de la Communication et médias pour harmoniser sur le plan administratif et financier. Près de dix moratoires étaient accordés aux medias non en règle. Plusieurs parmi se sont conformés, mais d’autres doutaient de l’aboutissement de cette opération.

 

Après validation de cette action au Conseil des ministres, indique la même source, 15 jours supplémentaires étaient encore accordés toujours dans le souci de voir ces médias se mettre en règle. C’est ainsi que cette délégation a procédé à cette deconnection des médias non en règle.

 

Signalons que deux arrêtés ont été signés par le ministre de la Communication et Médias, M. Patrick Muyaya. Le premier porte sur les Editeurs de programme admis à l’exploitation de la télévision numérique terrestre dans la ville province de Kinshasa. Ici, sur les 262 chaînes répertoriées, seules 107 sont admises à la TNT.

 

Le deuxième Arrêté porte sur les éditeurs de programme de la ville-province de Kinshasa admis au diffuseur public. Ici, 83 chaînes sont admises.

 

En pleine action de cette opération, l’ADG de la Renatelsat a expliqué les raisons qui ont conduit jusqu’à cette étape cruciale.

 

“Dans le cadre de la salubrité médiatique, le ministre de la Communication et médias avait institué une commission d’assainissement du secteur afin d’élaguer ceux qui ne sont pas en règle. Il s’est agi de faire d’abord un contrôle de documents qui a pris du temps “, a expliqué l’ADG de la Renatelsat.

 

En somme,  pour continuer à emettre à Kinshasa, il faut :

1° figurer sur la liste de 107 chaînes admises sur la liste des Editeurs de programme admis à l’exploitation de la télévision numérique terrestre dans la ville province de Kinshasa.

2° Ensuite, il faut figurer sur la liste de 83 chaînes admises sur la liste des éditeurs de programme de la ville province de Kinshasa admis au diffuseur public.

3° Avoir un faisceau, car toutes les 41 chaînes répertoriées ayant de laptop déposés au Centre d’émission de Binza, se verront déconnectés.

 

” Tous les laptopeurs qui viennent semer l’insécurité parce que accédant de façon intempestive et irrégulière sur ce site très stratégique, se verront déconnectés.

 

Encore dans sa large production car le ministre est du domaine, le contrôle va s’en suivre. Aux chaînes qui ont de matériels installés à distance, ont un moratoire de 3 jours allant d’aujourd’hui jusqu’à dimanche soir pour se mettre en ordre “, a insisté l’ADG de la Renatelsat.

 

À noter que la commission chargée de la conformité est ouverte pour aider les chaînes déconnectées à remplir les conditions pour être de nouveau connectées. Cette opération rentre dans le cadre de l’assainissement du secteur médiatique.

JMNK

Arreté n°028 portant editeurs des programmes admis a l’exploitation de la TNT à Kinshasa Arreté n°029 portant editeurs des programmes de Kinshasa admis au diffuseur public




Xi Jinping présidera le Sommet Chine-Asie centrale

Le Sommet Chine-Asie centrale se tiendra les 18 et 19 mai à Xi’an, dans la province chinoise du Shaanxi. Le président chinois, Xi Jinping, présidera le sommet, a annoncé lundi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying.

A l’invitation de la Chine, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, le président du Kirghizistan, Sadyr Japarov, le président du Tadjikistan, Emomali Rahmon, le président du Turkménistan, Serdar Berdymoukhamedov, et le président de l’Ouzbékistan, Chavkat Mirzioïev, assisteront au sommet, a indiqué Mme Hua.




Selon un rapport de l’OMS : une femme enceinte ou un nouveau-né meurt toutes les 7 secondes

Les progrès mondiaux dans la réduction des décès prématurés de femmes enceintes, de mères et de bébés stagnent depuis huit ans en raison de la diminution des investissements dans la santé maternelle et néonatale, a déclaré mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un nouveau rapport.

Le rapport, intitulé “Améliorer la santé et la survie de la mère et du nouveau-né et réduire la mortinaissance”, montre que les progrès dans l’amélioration de la survie stagnent depuis 2015, avec environ 290.000 décès maternels chaque année, 1,9 million de mortinaissances et 2,3 millions de décès de nouveau-nés.

Plus de 4,5 millions de femmes et de bébés meurent chaque année pendant la grossesse, l’accouchement ou les premières semaines après la naissance, ce qui équivaut à un décès toutes les sept secondes, principalement de causes évitables ou traitables si des soins appropriés étaient disponibles, a expliqué l’agence onusienne basée à Genève.

La pandémie de COVID-19, la montée de la pauvreté et l’aggravation des crises humanitaires ont intensifié les pressions sur des systèmes de santé surchargés, a ajouté l’OMS.

Selon une enquête de l’OMS, environ 25% des pays signalent encore des perturbations continues des soins et services vitaux pendant la grossesse et postnatals pour les enfants malades.

“Des investissements plus nombreux et plus intelligents dans les soins de santé primaires sont désormais nécessaires pour que chaque femme et chaque bébé, où qu’ils vivent, aient les meilleures chances de santé et de survie”, a déclaré le Anshu Banerjee, directeur de la santé maternelle, néonatale, infantile et adolescente et du vieillissement à l’OMS, cité dans un communiqué de l’ONU.




Antonio Guterres reçoit le prix européen Carlos V

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a reçu le prix européen Carlos V des mains du roi Felipe VI d’Espagne, lors d’une cérémonie organisée mardi au monastère de Yuste, dans la ville de Caceres, dans l’ouest de l’Espagne.

Ce prix est décerné à ceux qui “ont contribué à la compréhension et à l’appréciation générales des valeurs culturelles, scientifiques et historiques de l’Europe, ainsi qu’au processus d’unification de la communauté européenne”.

Dans son discours de remerciements, M. Guterres a lancé un appel à la paix, estimant qu’il fallait utiliser des “arsenaux diplomatiques” plutôt que des balles pour mettre fin aux conflits dans le monde.

“La paix ne doit jamais être sous-estimée ou considérée comme acquise. Nous devons y travailler chaque jour, sans relâche. Dans un monde qui se déchire, nous devons guérir les divisions, prévenir les escalades, écouter les griefs. Plutôt que des balles, nous avons besoin d’arsenaux diplomatiques”, a-t-il déclaré.

 




Le pape François offre une partie de la croix originale du Christ pour le couronnement du nouveau roi d’Angleterre

C’est son Éminence le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État, qui a représenté le pape François au couronnement de Sa Majesté le Roi Charles III à l’Abbaye de Westminster le samedi 6 mai 2023.

Pour ce couronnement, le pape François a offert des reliques de la croix originale de Jésus-Christ au fils de la défunte Élisabeth II. On a appris que les deux éclats provenant de la croix ont été donnés en cadeau pour le couronnement et ont été inclus dans la croix de Galles qui a dirigé la procession du couronnement du roi Charles III à l’abbaye de Westminster samedi dernier. La croix de procession est en argent et est l’œuvre de l’artiste Michael Lloyd.

Ainsi, bien que le couronnement suive un cérémonial anglican, pour la première fois depuis de nombreux siècles, il y avait un élément catholique. L’archevêque de Canterbury Justin Welby a présidé la cérémonie de couronnement, avec le moment marquant de l’onction avec l’huile sacrée qui, comme l’a déjà rapporté ZENIT, provient du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

Rome est la ville où sont conservées le plus de reliques liées à la vie du Christ. Cela pour deux raisons : la première au pèlerinage de sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, qui a apporté à Rome de nombreuses reliques trouvées. La deuxième raison est l’appropriation d’autres reliques trouvées dans d’autres villes pendant la période des croisades. Actuellement, l’ensemble de reliques les plus importantes sur la Passion du Christ se trouve dans la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem dans la ville de Rome.




Coptes et catholiques : une visite du patriarche Tawadros II au Vatican

Les 10 et 11 mai 2023, le pape François et le patriarche Tawadros II, patriarche d’Alexandrie et chef de l’Église copte orthodoxe, célébreront ensemble le cinquantième anniversaire de la rencontre historique de leurs prédécesseurs, le saint pape Paul VI et le patriarche Chenouda III, survenu en mai 1973, indique un communiqué du Saint-Siège daté du 8 mai.

À cette occasion, le patriarche Tawadros participera à l’audience générale du mercredi 10 mai.

Le jeudi 11 mai, il aura un entretien privé avec le pape François, avec qui il aura également « un moment de prière ». Le patriarche se rendra ensuite au Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens.

Le chef de l’Église copte orthodoxe rencontrera aussi les fidèles de la communauté copte résidant à Rome, pour lesquels il célébrera une liturgie eucharistique le dimanche 14 mai à la basilique papale Saint-Jean-de-Latran.

Rappelons que la Journée de l’amitié entre Coptes et catholiques est célébrée chaque année le 10 mai : c’est le patriarche Tawadros qui a proposé de célébrer cette « Journée de l’amour fraternel » lors de sa première rencontre avec le pape François le 10 mai 2013, quarante ans après la rencontre de Paul VI et Chenouda III.

Le 28 avril 2017 au Caire, en Égypte, le pape François et le patriarche Tawadros II ont signé une déclaration commune dans laquelle ils ont exprimé leur volonté d’ « intensifier (leurs) efforts communs afin de persévérer dans la recherche d’une unité visible dans la diversité, sous la conduite de l’Esprit Saint » : « Approfondissons nos racines communes dans la foi apostolique en priant ensemble et en recherchant les traductions communes de la Prière du Seigneur et une date commune pour la célébration de Pâques », ont-ils écrit.

Dans un entretien accordé à Vatican News le 22 avril dernier, le père Hyacinthe Destivelle, official du dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens, évoque la « fameuse visite » du patriarche copte Chenouda III à Rome en 1973 : il s’agissait de « la première rencontre » « entre un patriarche de l’Église copte et un évêque de Rome depuis la rupture de 451, c’est-à-dire la rupture du concile de Chalcédoine », après lequel les deux « Églises sont restées pratiquement sans contact pendant 1 500 ans ».

Destivelle souligne que la visite du patriarche Tawadros est « une visite très importante puisque nous célébrons les cinquante ans de la première rencontre entre un patriarche d’Alexandrie, donc un patriarche de l’Église orthodoxe copte, et un évêque de Rome ». Cette visite « va certainement marquer une étape importante sur ce chemin commun que nous avons entamé avec l’Église copte depuis le Concile Vatican II ».

Le patriarche Tawadros, ajoute-t-il, « vient aussi rendre visite à ses fidèles, et il y a un très grand nombre de fidèles orthodoxes en Italie ; ils sont environ de 100 000 ». Il a été décidé, explique l’official, « de prêter la cathédrale Saint-Jean-de-Latran pour accueillir une célébration et les fidèles coptes orthodoxes ». « Ce n’est pas commun, poursuit-il, mais ce n’est pas nouveau qu’un patriarche célèbre dans une basilique papale, puisque le même patriarche Tawadros avait célébré en 2018 dans la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. Et puis, il y a une tradition très ancienne, lorsque les patriarches d’Orient venaient à Rome, on leur attribuait des basiliques pour qu’ils puissent célébrer. ».