Après analyse par le Centre de Recherches en finances publiques et développement local (Crefdl) des agrégats  budgétaires au premier trimestre 2023, il se dégage que la Loi des finances, exercice 2023 n’est ni sincère ni crédible. Les administrations financières qui sont censées travailler pour maximiser les recettes, ne sont malheureusement pas performantes. Les recettes probables attendues à fin décembre pourront se situer autour de 10,2 milliards $ au regard des statistiques enregistrées au premier trimestre 2023. Près de 4,8 milliards $ de dépenses pourront connaître un non-paiement à la fin de l’exercice budgétaire en cours.

CREFDL constate que le déficit budgétaire va se creuser davantage. Avec des promesses d’ajustement de salaire et des nouvelles mécanisations, les rémunérations pourraient atteindre 800 milliards de CDF (400 millions $) à fin 2023. Tandis que les dépenses de fonctionnement ont atteint 500,4 millions $ sur les prévisions mensuelles de 389,6 millions $ à la même période. Un déficit de 1,4 milliards $ entre les recettes mobilisées et les prévisions linéaires a été enregistré au premier trimestre 2023. La situation pourrait s’empirer davantage d’ici juin, car l’échéance fiscale du 30 Avril a été une catastrophe.

Au premier trimestre, indique la même source, le ministère des Finances a emprunté sur le marché intérieur 225 millions $ contre les prévisions de la période de 38,5 millions $, soit un taux de réalisation de 584,9%. Objectif, financer les déficits budgétaires et il prévoit encore 280 millions $ entre avril-juin 2023. Pourtant, la Loi des finances prévoit un montant de 314 milliards CDF (155,3 millions $) à emprunter sur le marché financier intérieur dans le cadre des obligations de bon du Trésor. Ceci dégage un dépassement annuel de 70 millions $ constaté à fin mars par rapport aux prévisions.

Les dépenses d’investissement ne sont pas payées. Les emprunts servent à financer les rémunérations en lieu et place de création des richesses et promotion de l’emploi. L’unique espoir du Gouvernement reste le PDL-145 territoire, financé jusque-là par le Fonds monétaire international (FMI).

« Nous encourageons le Gouvernement à prendre des mesures fortes, dont l’élaboration d’un collectif budgétaire pour réduire à la baisse les prévisions des dépenses 2023 à hauteur de 30% », indique un résumé du rapport de CREFDL.

 Brisant le suspens aux rumeurs sur le report des épreuves hors-session des porteurs du bleu blanc en Rdc, les rues et les écoles sont envahies avec succès ce matin par les finalistes pour en finir avec leur devoir.

Au Kasaï Central, c’est le gouverneur de province John Kabeya Shikayi qui a officiellement lancé, ce lundi 8 mai, les épreuves hors session de l’examen d’Etat 2022-2033, au lycée Buena Muntu dans la ville de Kananga.

Dans son mot de circonstance, le Gouverneur de province a indiqué l’importance de l’éducation et de la formation pour les enfants d’un pays qui aspire à l’émergence.

« Les séances d’évaluation sont un moment important dans le cursus scolaire. C’est pourquoi je voudrai d’emblée encourager et souhaiter bonne chance aux candidats finalistes puisqu’ils vont montrer ce dont ils sont capables », a déclaré John Kabeya Shikayi.

De son côté, le Proved de la province éducationnelle Kasaï Central 1, Arthur Mputu, a signalé que le nombre des inscrits s’élève à 27.686.

Et indique par ailleurs que  8.020 est le nombre de filles qui prennent part à cette échéance, ce qui justifie une faible participation des filles à ces épreuves.

Jean-Luc Lukanda

Au cours de la première réunion du Comité central pour les affaires financières et économique qu’il a présidé le weekend end dernier, le président de la République populaire de Chine et Secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, Xi Jinping a appelé, à une conjugaison d’efforts pour offrir aux populations un système industriel modernisé, mais aussi un développement de qualité.

Il a souligné la nécessité de mener à bien le travail du nouveau CCAFE en se concentrant sur l’accélération de la construction du système industriel moderne et l’avancement de la modernisation chinoise grâce au développement de qualité de la population. Xi Jinping a par la même occasion à travers son discours, demandé au nouveau CCAFE de continuer à jouer le rôle sur la planification des principes majeurs en matière de travail économique, de renforcer et d’améliorer la direction centralisée et unifiée du Comité central du PCC en matière de travail économique.

« Le système industriel moderne est la base matérielle et technique d’un pays moderne, il faut axer le développement économique sur l’économie réelle afin de fournir un soutien matériel solide pour réaliser l’objectif du deuxième centenaire », martelé, le président Chinois.

Et d’ajouter qu’« étant un élément important, le développement de la population  est lié au grand renouveau de la nation chinoise, il faut chercher à améliorer la formation générale de la population, favoriser l’avancement de la modernisation chinoise grâce au développement de qualité de la population ».

Signalons que cette rencontre était aussi une occasion pour les différents participants d’écouter les rapports sur l’accélération de la construction du système industriel moderne par la Commission nationale du développement et de la réforme, par le ministères des Sciences et des Technologies, de l’Industrie et de l’Information et de l’Agriculture et des Affaires rurales, ainsi que les rapports sur l’avancement de la modernisation chinoise grâce au développement de qualité de la population par la Commission nationale du développement et de la réforme, la Commission nationale de la santé, le ministère des Ressources humaines et de la Protection sociale et le ministère de l’Education.

La réunion a indiqué également que l’édification économique constitue le travail central du Parti, et que le renforcement de la direction du Parti en matière de travail économique fait partie intégrante du renforcement de la direction du Parti sur tous les plans.

Du fonctionnement du nouveau CCAFE

La réunion a examiné et adopté le Règlement de travail du Comité central pour les affaires financières et économiques et le Règlement de travail détaillé du Bureau du Comité central pour les affaires financières et économiques. Il a été souligné que l’accélération de la construction du système industriel moderne du pays soutenu par l’économie réelle est étroitement liée à l’obtention de l’initiative stratégique dans notre développement futur et dans la concurrence internationale. Et aussi, il faut saisir les vagues de la nouvelle révolution scientifique et technologique telle que l’intelligence artificielle, s’adapter aux exigences d’une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, maintenir et renforcer les avantages d’un système industriel complet et de solides capacités de soutien, rassembler efficacement les facteurs d’innovation mondiaux, promouvoir une industrie intelligente, écologique et intégrée, afin de construire un système industriel moderne qui soit intégral, avancé et sûr.

Et il faut également accorder la priorité à l’économie réelle et éviter la ruée des capitaux vers l’économie virtuelle ; aller de l’avant à pas assurés et progresser par étapes successives tout en évitant de rechercher tout ce qui est grand et étranger ; poursuivre le développement intégré des trois secteurs et éviter leur fragmentation et leur confrontation ; promouvoir la montée en gamme des industries traditionnelles et éviter de les exclure aux marchés en tant qu'”industries bas de gamme” ; poursuivre l’ouverture et la coopération et éviter d’échafauder de vains projets en s’enfermant dans son cabinet.

D’après la réunion, il faut perfectionner les politiques industrielles dans le nouveau stade de développement, faire du maintien de la sécurité industrielle la priorité des priorités, renforcer la conception globalisée des domaines stratégiques et accentuer le caractère coordonné des politiques industrielles. Il a été recommandé par la même occasion aux membres du nouveau CCAFE à redoubler d’efforts pour réaliser des percées dans le domaine des technologies clés et des technologies de base et des soutiens stratégiques en matière de ressources, mettre en œuvre sur le plan institutionnel le rôle primordial des entreprises dans l’innovation scientifique et technologique, en accordant une plus grande importance à la conservation des céréales dans les techniques et briser les limites des terres arables et d’autres conditions naturelles sur la production agricole, faire valoir les atouts d’un immense marché, combiner étroitement les stratégies d’élargissement de la demande intérieure et de développement par l’innovation, renforcer l’ouverture et la coopération des chaînes industrielles et d’approvisionnement.

Il faut s’efforcer de créer des entreprises de niveau mondial, de valoriser les entrepreneurs exceptionnels et de former de grands maîtres-artisans. Il a aussi été démontré  que le développement démographique actuel de la Chine se caractérise par les tendances de baisse du taux de natalité, de vieillissement de la population et de différenciation dans l’augmentation des populations régionales, et il faut comprendre de manière globale et traiter de manière juste la nouvelle situation du développement démographique du pays.

En se concentrant sur les dispositions stratégiques de l’édification d’un grand pays socialiste moderne et de la réalisation du renouveau national, il faut mettre à niveau la stratégie de développement démographique dans la nouvelle ère ; comprendre, s’adapter et orienter la nouvelle normalité du développement démographique ; s’efforcer d’améliorer la formation générale de la population et de maintenir un taux de natalité et une taille de la population adéquats ; accélérer le développement de ressources humaines modernes de bonne qualité, en quantité suffisante, avec une structure optimisée et une distribution raisonnable, afin de faire avancer la modernisation chinoise grâce au développement de qualité de la population.

Et pour ce faire, il faut procéder à une planification globale des problèmes démographiques en adoptant une approche systémique, faire progresser le développement de qualité de la population par la réforme et l’innovation, en le combinant avec l’amélioration du niveau de vie du peuple, afin de promouvoir l’épanouissement général de l’individu et la prospérité commune du peuple tout entier. Approfondir en même temps la réforme et l’innovation dans les domaines de l’éducation et la santé, faire de l’édification d’un pays puissant en éducation un projet stratégique pour le développement de qualité de la population, et améliorer de manière globale la formation de la population en matière scientifique, culturelle, sanitaire, idéologique et morale.

Quid du CCAFE

Tout en établissant et perfectionnant un système solide de politiques de soutien à la maternité, développer énergiquement les services de garde d’enfants pour tous, réduire considérablement le fardeau de la maternité, de l’éducation et de l’enseignement pesant sur les familles, promouvoir la construction d’une société propice à la maternité et sauvegarder un développement démographique équilibré et à long terme. Il faut renforcer l’exploitation des ressources humaines, stabiliser le taux de participation de la population active et améliorer l’utilisation efficace des ressources humaines. Il faut mettre en œuvre la stratégie nationale visant à faire face de manière active au vieillissement de la population, promouvoir la construction d’un système de services de base aux personnes âgées, développer énergiquement l’économie des seniors, accélérer le développement d’un système d’assurance retraite à plusieurs niveaux et à multiples piliers pour veiller à ce que les personnes âgées aient un sentiment de sécurité, de valorisation et de bonheur.

Et après la présentation des responsables des départements concernés du Comité central du PCC et de l’Etat,  les membres du CCAFE ont assisté à la réunion.

Pour rappel, le CCAFE est une disposition institutionnelle importante pour la direction du travail économique du Comité central du PCC, avec une grande responsabilité et un rôle important.

Et pour mener à bien le travail, le nouveau CCAFE a été invité à appliquer de façon intégrale, précise et globale la nouvelle vision de développement, accélérer la création d’un nouveau modèle de développement, et favoriser énergiquement le développement de qualité. Tout en améliorant la planification stratégique, ainsi donc renforcer l’approche systémique, promouvoir une mise en œuvre synergique, intensifier les études, les enquêtes et les recherches, et poursuivre la mise en œuvre des stratégies nationales de développement.

Hugo Matadi/Pékin, Chine

Le Secrétaire général de l’UDPS, M.  Augustin Kabuya Tshilumba a rendu une visite de courtoisie à Ne Muanda Nsemi à sa résidence de Macampagne, dans la commune de Ngaliema, ce dimanche 07 mai 2023.

Selon une dépêche de Liberté PLUS, le gestionnaire au quotidien du parti présidentiel et leader de Bundu dia Mayala ont échangé durant 45 minutes. Bien que rien n’ait filtré de leur entretien, il est cependant fort probable que la réélection du Chef de l’Etat avec une majorité confortable soit une des préoccupations au menu de leurs échanges.

Il sied de noter que le Chef de l’administration du parti présidentiel était accompagné du Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’Etat en charge des questions économiques et financières, M. André Wameso, du ministre provincial des Hydrocarbures du Kongo Central, Me Patrick Yala ainsi que Mme Stella Tuanisha, membre de la Ligue des femmes de l’UDPS.

Les ministres arabes des Affaires étrangères ont décidé, lors d’une réunion extraordinaire de la Ligue arabe tenue dimanche au Caire, de rétablir l’adhésion de la Syrie au bloc panarabe après douze ans de suspension, indique un communiqué final publié après la réunion.

Le conseil de la Ligue arabe réuni au niveau ministériel a décidé de reprendre “la participation des délégations du gouvernement syrien aux réunions du conseil de la Ligue arabe et de toutes ses organisations et tous ses organes à partir du 7 mai 2023”, selon le communiqué.

Les ministres arabes des Affaires étrangères sont également convenus de la nécessité d’intensifier les efforts “pour aider la Syrie à sortir de sa crise”.

Ils ont renouvelé leur engagement à “préserver la souveraineté, l’unité territoriale, la stabilité et l’intégrité régionale de la Syrie sur la base de la charte de la Ligue arabe et de ses principes”, selon la déclaration.

Les ministres ont également décidé de former un comité composé de la Jordanie, de l’Arabie saoudite, de l’Irak, du Liban, de l’Egypte et du secrétaire général de la Ligue arabe afin de poursuivre “le dialogue direct avec le gouvernement syrien pour parvenir à une solution globale à la crise syrienne”.

Le rétablissement de l’adhésion de la Syrie à la Ligue arabe figure en tête du calendrier de la réunion de la semaine dernière entre les ministres des Affaires étrangères de Jordanie, d’Arabie saoudite, d’Irak, d’Egypte et de Syrie à Amman, la capitale de la Jordanie.

Les discussions à Amman s’inscrivent dans le cadre d’une initiative menée par la Jordanie en vue d’une normalisation des relations avec la Syrie, dont l’adhésion à la Ligue arabe avait été suspendue en 2011.

Une réunion ministérielle similaire s’est tenue à la mi-avril à Djeddah, en Arabie saoudite, entre les Etats du Conseil de coopération du Golfe, la Jordanie, l’Egypte et l’Irak pour discuter de la situation de la Syrie.

Quelques jours après cette réunion, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhan Al-Saoud, s’est rendu à Damas. Il s’agissait de la première visite d’un responsable saoudien en Syrie depuis douze ans.

Les chefs de la diplomatie des pays arabes se sont rencontrés dimanche dans la capitale égyptienne Le Caire afin de discuter des affrontements militaires meurtriers en cours au Soudan, selon le ministère égyptien des Affaires étrangères.

La réunion extraordinaire du conseil de la Ligue arabe, convoquée par l’Egypte et l’Arabie saoudite, a pour objectif d’intensifier les efforts arabes pour trouver une solution pacifique au conflit actuel au Soudan entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) qui a éclaté à la mi-avril.

Le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Choukri, qui a présidé la réunion, a fait part de la solidarité de l’Egypte avec le peuple soudanais en ces temps de crise et de sa volonté de faire cesser les effusions de sang et de rétablir la stabilité au Soudan voisin.

L’Egypte a accueilli plus de 57.000 Soudanais fuyant le conflit et a contribué à l’évacuation de plus de 4.000 ressortissants d’autres pays depuis le début des affrontements, a rappelé M. Choukri.

Pendant la réunion, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul-Gheit, a appelé les parties belligérantes soudanaises à donner la priorité à l’intérêt suprême de leur pays pour rétablir la stabilité, sauvegarder les institutions et préserver la souveraineté.

“Nos communications avec le gouvernement (soudanais) n’ont pas cessé et nous soutenons les solutions politiques et les négociations pour résoudre la crise”, a-t-il ajouté.

Le conseil publiera un communiqué final plus tard dans la journée après des consultations et l’obtention d’un consensus sur les résolutions proposées.

Les ministres des Affaires étrangères des pays arabes ont décidé, lors d’une réunion sur la Syrie plus tôt dans la journée, de rétablir l’adhésion du pays au bloc panarabe après douze ans de suspension.

Les ministres ont également décidé de former un comité composé de la Jordanie, de l’Arabie saoudite, de l’Irak, du Liban, de l’Egypte et du secrétaire général de la Ligue arabe afin de poursuivre “le dialogue direct avec le gouvernement syrien pour parvenir à une solution globale à la crise syrienne”.

Les affiches des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations U17 TotalEnergies 2023 sont désormais connues. Un nouveau champion sera couronné après l’élimination du Cameroun, tenant du titre, dès la phase de groupes.

Les Lions indomptables U17 ont terminé dernier du groupe C avec zéro point et ont été légèrement devancés par l’Afrique du Sud, deuxième meilleur troisième, grâce à un meilleur nombre de buts marqués.

L’attention est maintenant focalisée sur les huit qualifiés et ce qui rend les duels des quarts de finale plus excitants, c’est le fait que les vainqueurs seront assurés de décrocher un billet pour la Coupe du Monde de la FIFA de cette année.

Le plus grand choc des quarts de finale aura lieu à Constantine mercredi, entre l’Algérie hote et son voisin marocain, dans ce qui devrait être un derby nord-africain très disputé.

L’Algérie a terminé deuxième du groupe A tandis que le Maroc a dominé le groupe B basé sur Constantine.

Le premier des quatre matches des quarts de finale aura cependant lieu au stade Nelson Mandela d’Alger, entre le Sénégal, leader du groupe A avec un record de 9 points sur 9 et l’Afrique du Sud, l’une des deux meilleures troisièmes équipes.

Jeudi, Annaba accueillera le troisième quart de finale. Le Mali, double champion, poursuit sa quête d’un troisième titre, face au Congo, l’autre équipe classée parmi les meilleures troisièmes.

Le Mali a eu un bilan parfait dans le groupe C, avec deux victoires en autant de rencontres.

À Alger, le dernier quart de finale opposera le Nigeria, deuxième du groupe B au Burkina Faso, deuxième du groupe C.

Calendrier des quarts de finale

10 mai

Sénégal vs Afrique du Sud – Stade Nelson Mandela, Alger, 17h00 heure locale

Maroc vs Algérie – Stade Mohamed Hamlaoui, Constantine, 20h00 heure locale

11 mai

Mali vs Congo – Stade du 19 mai 1956, Annaba, 17h00 heure locale

Nigeria vs Burkina Faso – Stade Nelson Mandela, Alger, 20h00 heure locale

Demi-finales – 14 mai 2023

Vainqueur du QF1 vs Vainqueur du QF4 – Stade Mohamed Hamlaoui, Constantine, 17h000 heure locale

Vainqueur du QF2 vs Vainqueur du QF3 – Stade du 19 mai 1956, Annaba, 20h00 heure locale

Battu 2-1 ce dimanche soir par le Burkina Faso, à l’occasion de la troisième journée de la phase de poules de la CAN U17 TotalEnergies 2023, le Cameroun quitte la compétition. Les Lions indomptables U17 laissent filer leur trophée.

Le rencontre Burkina Faso-Cameroun comptait clairement pour la finale de la poule C. Les deux équipes battues par le Mali, respectivement à la première et à la deuxième journée négociaient leur ticket pour la prochaine étape de la compétition. Un match nul suffisait à chacune des deux équipes pour décrocher une qualification pour la prochaine étape du tournoi. Mais le Burkina a évité éviter tout calcul en s’offrant une victoire (2-1). Ils ont pourtant été mené suite au but de Dorinel Yondjo à la 61ème minute avant d’égaliser puis de s’imposer grâce à un doublé de Souleymane Alio en l’espace de deux minutes (76e et 78e)

Comme face au Mali, le Burkina démarre pied au plancher. Il inquiète la défense camerounaise dès la 4ème minute. Après un superbe travail effectué sur le côté droit, Ousmane Camara sert parfaitement Apolinaire Bougma dans la surface. Mais seul face au but, l’attaquant des Etalons rate l’immanquable. Son tir passe largement au-dessus de la barre transversale.

La réaction camerounaise est venue de Dipanda à la 12ème minute avec un tir astucieux à l’entrée de la surface burkinabè qui se dérobe du cadre. Le capitaine Sony Evina s’illustre aussi avec un tir à ras de terre qui passe légèrement à côté du montant droit des buts gardés par Isidore Traoré (25e). Une autre frayeur burkinabè est venue du capitaine Cheick Camara qui s’offre un petit festival de dribbles à l’entrée de la surface mais tire au-dessus (30e).

Au retour des vestiaires, les étalons sont encore les premiers à se montrer dangereux. Cheick Camara manque la dernière passe à destination de Souleymane Alio bien démarqué dans la surface (49e). Dipanda glisse tardivement sur un centre tir du 11 (51e) Dipanda voit encore son tir détourné du pied par le gardien burkinabé (52e). Sans réellement être dominateur, le Cameroun trouve l’ouverture du score par l’entremise Yondjo, opportuniste sur un ballon qui traînait dans la surface de réparation (61e). Il est tout près de signer le doublé mais son tir dans la surface,passe tout près du cadre (75e).

Le Burkina Faso égalise par l’entremise de Souleymane Alio parti à la limite du hors-jeu pour aller tromper le portier camerounais Junior Lopez Abou (76e). Il signe le doublé deux minutes plus tard profitant d’un mauvais alignement de la défense camerounaise (78e). Une deuxième réalisation qui fait basculer le score en faveur du Burkina (2-1).

Après l’arrestation à la place de Marius Boji impliquée dans la contrebande minière, une foule immense en colère à la place de l’indépendance scandaient des chansons en Swahili : « Boooji, Boji, jamaa ya ba mwizi » en français Boooji, Boji famille des voleurs.

A en croire Me Alain Bacoke, il s’agit des opérateurs économiques travaillant pour Boji et Ngwabije, des responsables politiques et sécuritaires ont été arrêtés en cascade à Bukavu et transférés manu militari à Kinshasa. Une opération qui a visiblement totalement échappé au Conseil Provincial de Sécurité du Sud-Kivu, car le gouverneur Ngwabije était impliqué à travers son conseiller Idée Bakulu et Aimé Boji impliqué à travers son petit frère biologique le Colonel Marius Boji.

Selon notre source, la situation débute le lundi 1er mai dans les après-midis. Des comptoirs d’achat d’or sont pris d’assaut par des militaires fortement armés. C’est à l’exemple des établissements Namukaya dits « Congocom » où des témoins racontent alors la scène que l’opération dure plus de 3 heures sans une quelconque intervention des services de sécurité en province.

« On a tout pris. Même les téléphones. Ils m’ont demandé d’être gentil parce que l’opération est venue de Kinshasa et non à Bukavu. Ils m’ont dit qu’il n’y aura pas d’intervention et sont partis avec des coffres-forts, matériels et d’autres documents trouvés au sein des établissements », un travailleur de ces établissements nous a dévoilé.

L’opération, apprend-on, est peut-être dans d’autres lieux, nous dit cet interlocuteur. « Ils avaient au moins 4 équipes et communiquaient à travers la radio Motorola pour demander si chaque équipe a fini son travail ».

Ce qui dérange est l’établissement des liens de l’implication de Boji et Ngwabije représenté chacun par son proche collaborateur, ce circuit Boji-Ngwabije qui pille les ressources minières de la province est selon la nouvelle société impliqué dans le détournement des fonds du trésor public et la vente illégale des concessions à travers la République.