Badminton : SG Marcel Bukasa de la Febadco a participé à l’Assemblée Générale de la BCA de Kuala Lumpur

La Fédération de Badminton du Congo ‘’Febadco’’ en sigle a pris par à l’assemblée Générale de la BCA à Kuala Lumpur. M. Marcel Bukasa, Secrétaire Général a dignement représenté la Febadco à ses assises, le jeudi 25 mai 2023.

Rappelons que le mercredi 24 mai 2023, M. Marcel Bukasa avait participé au forum de la Confédération Africaine de Badminton, à Kuala Lumpur. Il a pu échanger avec d’autres dirigeants. Notamment avec M. Poul Eric, président de la fédération mondiale de badmiton, président de la fédération de badminton du Togo sans oublier le président de la fédération  Algérienne de badmiton.

Antoine Bolia

 




Judo : Les Léopards médaillés au COPA Kano 2023 en Angola sont là !

On connait désormais le bilan des braves Léopards/judo qui étaient invités à la COPA Kano 2023 en Angola. Les Léopards ont glané 4 médailles (1 or, 1 arg, 2 bronze).

  1. Kasota Gédéon médaille d’or -73 Kg
  2. Kisoka Arnold médaille d’argent -60 kg
  3. Bola Lula médaille de bronze -60 kg
  4. Kongolo Séraphine médaille de bronze -63 kg

Pour la petite histoire, cette prestigieuse compétition est organisée chaque année en Angola en souvenir du fondateur de Judo le japonais Jigoro Kano. La compétition a l’avantage de réunir les judokas angolais de toutes les provinces. A cette compétition les judokas congolais étaient accompagnés par Me Pija, DTN.

Antoine Bolia




En attendant la finale de la 22è édition qui interviendra bientôt : La Lijukin a tenu une réunion d’évaluation dimanche 28 mai à Kasa-Vubu

Le restaurant situé au croisement de l’avenue Shaba et Befale N°65 dans la commune de Kasa-Vubu a servi de cadre à la tenue d’une importante réunion d’évaluation de la 22è édition du championnat de la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’ que préside Me Eugène Aliwu Tshiam.

Dans son mot de circonstance, Me Aliwu a fait remarquer à ses interlocuteurs présidents de sous-commissions qu’ils étaient tous là pour faire l’évaluation de ce qu’a été le déroulement du championnat par équipe de la LIJUKIN. Chaque président de sous-commission devait présenter son rapport à l’assemblée. Premier à intervenir, Me Saito Makoma, Directeur de compétition a déclaré que la 1ère journée a débuté le 20 avril 2023 à Moto na moto de Bandal. 40 clubs étaient inscrits dans la grille mais certains ont brillé par leur absence c’est notamment Kuntuala, Real de Masina, St Christophe et autres. Sur 10 combats prévus, 7 s’étaient disputés et les autres forfaits. Le championnat s’est poursuivi les autres journées jusqu’à la fin de la phase préliminaires. Un calendrier pour la suite était remis à tous les clubs. En date du 4 mai, la rencontre Ouragan vs Gonosen était émaillée des incidents. Les supporters d’Ouragan avaient renversé le tatami. En date du mardi 9 mai, lors de la rencontre de Luwawa, l’arbitre central donne wazari et les 2 juges n’ont rien donné. Les trois arbitres étaient remplacés. Le vendredi 12 mai, tous les qualifiés des ¼ de finale étaient connus. Il s’agit de :

Poule A 

1er Cekam

2è St Paul

Poule B

1er Croix-Rouge

2è Gonosen

Poule C

1er Essende

2è Gesac

Poule D

1er Kauka

2è Lingwala

Les ¼ de finale ont eu lieu

Mercredi 17 mai 2023

Cekam a battu Gesac

Kauka a perdu face à Gonosen

Jeudi 18 mai 2023

Croix-Rouge vs Lingwala : 3-2

Essende vs St Paul : 4-1

½ finale mardi 23 mai 2023

Essende vs Gonosen : en queue de poisson. Essende gagne par forfait

Cekam vs Croix-Rouge : 1-4. Les fans de Cekam ont renversé le tatami.

Me Saito Makoma a remercié les organisateurs de la 22è édition et la confiance placée à sa personne.

Me Stanis Kabuya, président de la sous-commission d’arbitrage a succédé à Me Saito dans la prise de parole. En ce qui concerne la liste des arbitres, il note qu’il y a eu 25 arbitres les 2 premiers jours dont 4 observateurs. Dans l’ensemble note-t-il, l’arbitrage c’était bien passé. Lui également remercie les organisateurs et la confiance placée à sa personne.

Chargé de la pesée, Me Monama a déclaré que la pesée dans l’ensemble s’est bien passée. En cas d’absence, il appelait le président de la sous-commission d’arbitrage qui l’aidait. Il a clos en remerciant les organisateurs.

Me Célé, Directeur de la compétition a jugé quant à lui que tout s’est bien passé dans l’ensemble côté arbitrage. Le chargé de sécurité a relevé que l’origine des incidents n’incombe pas qu’aux arbitres. Il y a certains supporters viennent avec l’intention de provoquer des incidents. Ce qui est positif, sa sous-commission a eu à protéger les arbitres et les matériels. Sauf en ½ finale quand des portions de tatami étaient emportées par certains judokas bien identifiés. Il a déploré le comportement d’un dirigeant de Gonosen. Il a clos en remerciant les organisateurs.

Le Secrétaire Maurice Munzeke a invité les autres qu’après le combat, ils puissent rédiger des rapports pour sanctionner les fautifs. Il a déploré qu’il y ait eu moins de sanctions. Et il a clos en remerciant tout le monde. Quant à Me Zanga, superviseur, il a estimé que tout s’est bien passé. L’intendant a fait quelques suggestions. Il a été imité par Me Michka qui a demandé à Me Saito de préciser pourquoi il n’y a pas de combat pour la 3è place. Le concerné a révélé qu’il n’y aura pas cette rencontre de la 3è place parce que les deux clubs en présence s’étaient mal comporté. C’est pour que cela serve des leçons aux autres. Votre serviteur a relevé quant à lui l’importance de rédiger des rapports écrits parce qu’ils vont servir à rectifier à l’avenir pour bien préparer le présent et mieux projeter le futur. Enfin, il a suggéré que la ligue ait toujours à l’esprit qu’il faut des sanctions positives et des sanctions négatives. Le dernier point des discussions a concerné le lieu où sera organisée la finale et la date retenue.

Antoine Bolia




Volley-ball : Clôture dimanche 28 mai de la phase aller du championnat de l’Euvokin

La phase aller du championnat de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’ s’est clôturée le dimanche 28 mai 2023 au terrain de l’Inspection Générale de la Police. Pour la circonstance trois rencontres étaient à l’affiche dont deux en version masculine et une chez les dames.

Tous les résultats enregistrés Dimanche 28/05/2023

  1. Green Team vs Madaka (M) : 3-0 (25-13, 25-15, 25-20)
  2. Espoir vs Police (M) : 3 sets 1 (20-25, 25-20, 25-20, 25-16)
  3. La Loi vs La Gracia (D) : 3-0 (25-15, 25-21, 25-18)

Antoine Bolia




A cause des irrégularités : Les députés membres du FCC ne prendront pas part à l’examen de la loi sur la répartition des sièges

Dans une déclaration, les députés nationaux, membres du Front Commun pour le Congo (FCC), réunis à Kinshasa, ont examiné la situation générale du pays et particulièrement l’évolution du processus électoral.

S’agissant de la situation générale du pays, l’opinion nationale et internationale retiendra que, celle-ci est caractérisée notamment par l’incapacité notoire du pouvoir en place de préserver l’intégrité du territoire national et d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens tant dans la partie Est (Ituri, Nord et Sud Kivu, Nord Katanga, à Kabambare dans le Maniema, Ango dans le Bas Uelé…), que dans la partie Ouest (Territoire de Kwamut dans le Maindombe, Batshongo dans le Kwango, Bagata dans le Kwilu, Madimba dans le Kongo Central…). Et, plus grave, à Kinshasa Capitale et siège des institutions de la république.

Ils notent aussi l’abandon d’une bonne partie de la République entre les mains des forces étrangères, iolations flagrantes, manifestes et récurrentes des droits fondamentaux reconnus à tout être humain, à la presse, à l’opposition et la société civile; droits consacrés par la constitution et les instruments juridiques internationaux dûment ratifiés pas la République démocratique du Congo, notre pays.

Il y a aussi la dégradation de la situation sociale et économique du pays caractérisée par la chute vertigineuse du franc congolais face à une flambée des prix entraînant une perte du pouvoir d’achat comparable au pire moment de l’histoire de notre pays.

Le FCC réaffirme sa position

Au sujet du processus électoral, les députés membres du FCC réaffirment leur  position maintes fois exprimée de participer aux élections dans le délai constitutionnel, à condition d’avoir une CENI consensuelle, comportant en son sein des délégués dûment désignés par leurs composantes; une cour constitutionnelle non inféodée dont les membres sont désignés conformément à la constitution et aux lois à la matière ; une loi électorale inclusive garantissant la transparence et l’égalité des chances à tous les compétiteurs.

« Il est constaté malheureusement qu’à ce jour, rien de tout cela n’est fait, et que Monsieur Tshisekedi s’entête à organiser avec sa CENI monocolore », indique la déclaration, qui insiste sur le fait qu’une CENI consensuelle, comportant en son sein des délégués dûment désignés par leurs composantes; une cour constitutionnelle non inféodée dont les membres sont désignés conformément à la constitution et aux lois à la matière ; une loi électorale inclusive garantissant la transparence et l’égalité des chances à tous les compétiteurs.

En plus, indique le même document, l’enrôlement des électeurs, qui aboutit à un projet de loi sur la répartition des sièges que l’assemblée nationale examine ce jour, s’est déroulé dans un contexte de fraude, d’amateurisme, et d’absence criante d’un audit externe crédible le rendant non fiable décrié par tous.

En effet, la cartographie électorale, la distribution des kits d’enrôlement, se sont réalisés sans tenir compte de la démographie et de la superficie des circonscriptions électorales de sorte que les circonscriptions sous peuplées se sont vu augmenter de kits et par conséquent, du nombre des sièges.

Des mineurs ont été illégalement enrôlés et plusieurs personnes disposent à ce jour de plusieurs cartes d’électeurs; Des matériels d’enrôlement ont été retrouvés plusieurs fois entre les mains des particuliers ; Les cartes d’électeurs s’effacent au bout d’un temps et deviennent inutilisables, comment reconnaîtrons-t-ils les électeurs le jour du scrutin ; Tout ceci démontre le caractère peu fiable du processus électoral qui présage des élections chaotiques et frauduleuses dans le pays.

« Fort de ce constat, plusieurs acteurs politiques et de la société civile ont rejoint notre position. En tout état de cause, nous tenons le pouvoir en place pour responsable de toutes les conséquences qui résultent de ces élections frauduleuses et chaotiques qu’ils tentent d’organiser », martèle la déclaration.

Par conséquent, les députés, membres du Front commun pour le Congo (FCC) décident de ne pas accompagner la dictature de Monsieur Tshisekedi, ni le hold up électoral qu’il a déjà planifié, et ne vont donc pas participer à l’examen et au vote d’un projet de loi déjà biaisée et corrompu aux conséquences dramatiques et incalculables sur l’avenir de notre démocratie et de la République.

JMNK




Les combattants historiques face à leur destin

Les combattants historiques de l’Udps /Tshisekedi une fois encore humiliés, comme il en est devenu, une rituelle, par ces sempiternelles nominations aux postes d’Etat.

En cette fin de mandat, elles ne sont, en ne point douter, à coloration électoraliste, sinon des cadeaux de la dernière heure à des amis, frères et autres affidés en bas de la longue liste.

Les combattants historiques, n’ont que leurs yeux pour pleurer. Oui pleurer à chaudes larmes. Ces qualifiés des frustrés, des jaloux, ceux-là qui hier étaient de toutes les marches, les sit-in, bref de tous les combats, ces voyous d’hier et d’aujourd’hui, comme on aime maintenant les appeller aujourd’hui !

À l’Udps /Tshisekedi, silence on recrute, des jeunes dits forces (?) du progrès! De quel progrès sont-ils acteurs et porteurs ? Des jeunes qui seraient à la solde d’un Mollah.

Ce Charles Blé Goudé, version rdcienne, à la taille de Zaché, un hors-la-loi au-dessus de la loi un jour l’histoire le rattrapera.

Ces combattants historiques sont victimes de la pratique autocratique qui consiste à distribuer des honneurs, des avantages, des emplois et des postes à des membres de sa famille, à des amis, à des proches et à des courtisans, plutôt qu’à des personnes qui en ont droit, c’est-à-dire à ceux-là même qui vous ont porté au pouvoir.

Pour démontrer un excès de puissance, on s’acharne sur le parti, ostensiblement il le détruit, ainsi  condamner au silence des morts les combattants historiques et  assister à leurs enterrements !

Mais soyez rassurer, ce ne sont pas des moutons pour abattoir!

L’Udps /Tshisekedi est morte, n’en déplaise à celui-là qui prétend régner éternellement sur les os desséchés et les tombes.

Les quatre revenants à qui on a donné du muscle et des nerfs, depuis plusieurs semaines ils circulent dans leurs belles limousines, se démènent et ne se retrouvent pas, les époques, les temps, les générations et l’environnements ayant changé pendant leur longue hibernation! Bon après le confort de la jeep et une poche remplie lourdement ramollissement parfois le jugement, le discernement et vous enchaînent à une volonté.

Que vont alors devenir l’Udps et ses candidats dans cette compétition électorale où prétend-on, les règles démocratiques seront respectées ? Sans Président élu du parti, sans secrétaire général légal, les mandats étant réputé expirés, personne ne peut, dans ces conditions, engager le parti UDPS /Tshisekedi !

La force est à la loi, qu’on n’y trompe pas.

Les combattants historiques et tous les fédéraux nommés, en son temps par le Sphinx de Limete, le Docteur Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, seront en congrès pour désigner le prochain Président du Parti UDPS /Tshisekedi.

Qu’on se dise !

Dr Tambwe Mbuyi Manu, Combattant historique




Médecins Sans Frontières alerte sur une catastrophe humanitaire au Nord-Kivu

Au Nord-Kivu, dans la partie Est de la RDC, la situation est critique. Médecins Sans Frontières parle d’une situation humanitaire dans pareil.

Selon cette ONG internationale, “au moins 1 million de personnes ont été forcées aux déplacements internes pour préserver leur vie contre les exactions des terroristes du M23, il y a maintenant une année”.

« Une catastrophe humanitaire est en cours au Nord-Kivu : environ 1million de personnes ont été forcées de quitter leurs maisons ces 12 derniers mois pour fuir les combats liés à la résurgence du M23. Cette crise exacerbe une situation humanitaire déjà critique », alerte MSF.

À en croire Médecin Sans Frontières, la réponse humanitaire est largement insuffisante face à l’ampleur de la crise actuelle.

C’est ainsi que « MSF appelle la communauté internationale et les autorités congolaises à accroître d’urgence les efforts pour répondre aux besoins de la population.

En outre, MSF invite tous les participants au processus de paix dans cette région à faire preuve de plus “de réactivité et de flexibilité afin de répondre rapidement aux besoins et de s’ajuster à l’évolution des mouvements de populations”, précise-t-elle.




Le Procureur de la CPI, Karim Khan en Rdc : Justice pour les victimes de l’holocauste congolais

Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, est  arrivé à l’hôpital de Panzi, dans la ville de Bukavu, l’après-midi de ce lundi 29 mai 2023. Etaient  présents aux alentours de l’hôpital de Panzi pour réclamer Justice et Réparation pour les victimes des atrocités causés par des groupes armés dans cette partie de la RDC, les Comités des victimes et survivants des guerres dites de libération au Sud-Kivu. Tous ceux qui connaissent  une victime ou un survivant à Panzi, étaient invité dès  9h à venir témoigner et faire d’éventuelles dépositions.

Le Procureur général de la Cour pénale internationale Karim Khan, est arrivé ce dimanche 28 mai 2023 en République démocratique du Congo pour une visite de quatre jours. M. Khan et s’est rendu à ce lundi 29 mai 2023 à Bukavu (Sud-Kivu) où il va rencontrer le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018  et Directeur de l’hôpital Panzi qui prend en charge les victimes des violences sexuelles.

Le combat pour la création d’un tribunal spécial

Depuis déjà plusieurs années, Denis Mukwege porte le combat pour la création d’un tribunal spécial pour juger les auteurs des crimes imprescriptibles commis dans l’Est du pays et repris dans la Mapping Report des Nations Unies.  C’est finalement à Panzi que le Prix Nobel a conduit son hôte de marque d’avocat.

Comme Denis Mukwege, plusieurs autres observateurs  de la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo souhaite que soit créé un Tribunal pénal international pour le Congo, particulièrement du fait qu’un grand nombre de  crimes commis en Rdc l’ont été par des étrangers, principalement les rwandais. Ces personnes pourront être poursuivies par ce tribunal et tous les membres de l’ONU pourront avoir obligation de coopérer avec lui.

D’entrée, dans les premières lignes du rapport Mapping publié le 1er octobre 2010 sur le site du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, on peut lire que :

« La découverte par la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo de trois fosses communes dans le Nord-Kivu à la fin de 2005 s’est imposée comme étant  un douloureux rappel que les graves violations des droits de l’homme commises dans le passé en République démocratique du Congo (RDC) demeuraient largement impunies et fort peu enquêtées »,

Ce rapport  fait la cartographie des crimes les plus graves commis en République démocratique du Congo (RDC) entre 1993 et 2003, et avait pour mission de mettre un terme à plus d’une décennie d’impunité. Mais fort est de constater que depuis sa publication, aucun de ces crimes n’a été jugé et ses recommandations restent lettre morte, et au contraire les crimes se multiplient dans la partie orientale de la RDC avec actuellement des centaines de groupes armés, ce que dénoncent de plus en plus le Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 et de nombreux autres personnalités.

Ce projet a mobilisé plus d’une trentaine d’enquêteurs indépendants qui pendant presque un an ont recensé par ordre chronologique et par province 617 « incidents », des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de possibles crimes de génocide commis entre 1993 et 2003. Cette période couvre les deux guerres du Congo qui avait impliqué jusqu’à neuf armées étrangères et dont est issu aujourd’hui encore l’essentiel de la classe politique congolaise.

 

Au moins 617 incidents graves ont été répertoriés par ces experts des Nations Unies. Il s’agit des massacres, des violences sexuelles et des attaques contre les enfants. Ces exactions documentées sont l’œuvre d’une série d’acteurs armés, notamment des armées étrangères sur le sol congolais, des groupes rebelles et voir même des forces du gouvernement congolais de l’époque.

Tout était partie de la découverte macabre de trois fosses communes dans la partie Est du pays en 2005.

D’après les conclusions de ce rapport, la majorité des crimes commis peuvent être qualifiés de crime contre l’humanité et crime de guerre. Cependant, cette qualification ne peut être établi que par une juridiction compétente ; d’où le plaidoyer pour la mise en place d’une juridiction spécialisée pour la Rdc.

 

Qui est Karim Khan ?

Karim A. A. Khan a été élu Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) le 12 février 2021, à l’occasion de la dix-neuvième session de l’Assemblée des États parties au Statut de Rome qui s’est tenue à New York et a prêté serment le 16 juin 2021.

Il a été Sous-Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, en tant que premier Conseiller spécial et Chef de l’Équipe d’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/l’État islamique d’Iraq et du Levant à répondre de ses crimes commis en Iraq entre 2018 et 2021. L’Équipe d’enquêteurs a été créée en application de la résolution 2379 (2017) du Conseil de sécurité, en vue de promouvoir les efforts visant à amener Daech/l’État islamique d’Iraq et du Levant à répondre de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.

M.Khan est un avocat qui a rang de ‘King’s Counsel’ (Conseiller du Roi), il a plus de 30 années d’expérience professionnelle en tant que juriste spécialisé en droit international pénal et dans la défense des droits humains. Sa vaste expérience comprend les fonctions de procureur, d’avocat des victimes et d’avocat de la défense devant des tribunaux pénaux nationaux et internationaux, dont la Cour pénale internationale, le Tribunal pénal international pour le Rwanda, le Tribunal pénal international pour l’ex‑Yougoslavie, les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens, le Tribunal spécial pour le Liban et le Tribunal spécial pour la Sierra Leone.

Il sied de noter que Me Khan a également représenté des victimes de violations des droits humains en Afrique et en Asie. Il a été nommé au nombre des benchers (gouverneurs) de l’Honourable Society of Lincoln’s Inn (Londres) et recorder (juge à temps partiel) de la Crown Court en 2018. En juillet 2017, il a été élu deuxième président de l’Association du Barreau près la Cour pénale internationale et il est actuellement ambassadeur mondial de l’Association du barreau africain. Il a publié plusieurs textes majeurs dans le domaine du droit international pénal et a cosigné l’ouvrage Archbold: International Criminal Courts, dont la 5e édition est parue aux États‑Unis.

Il est titulaire d’une licence de droit avec mention, délivrée par le King’s College (University of London), ainsi que de plusieurs autres diplômes et qualifications. C’est donc un professionnel de droit accompli qui pose ses pieds dans ce camp de concentration kivutien qui ne dit pas son nom.

Willy Makumi Motosia




EPST: Vital Kamerhe lance la plateforme géolocalisation des établissements scolaires en Rdc

Au nom du Premier ministre en déplacement, le Vice-premier ministre et ministre de l’Economie, Vital Kamerhe, a procédé au lancement officiel de la plateforme de ‘’Géolocalisation des établissements scolaires publics et privés sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo’’, ce lundi 29 mai 2023 à Kinshasa.

Bien avant le lancement officiel, le ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, a été invité pour expliquer les 8 onglets informatiques mis en ligne pour assurer la gouvernance numérique de son sous-secteur.

Pour la première fois, a déclaré le professeur Tony Mwaba Kazadi, ‘’depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique fait de l’inclusion du numérique un outil incontournable dans sa gouvernance et de ce fait, s’ouvre  au monde extérieur  à travers la digitalisation de ses services.

A ce jour, l’accès aux services rendus à l’enseignant se fait à travers la plateforme www.secoperdc.com, ceci,  peut être considéré, sans fausse modestie, comme une grande et courageuse reforme dans le sous-secteur’’, a indiqué le patron  de l’EPST, avant d’expliquer comment accéder aux différents onglets déjà mis en ligne dont les fichiers Paie des Enseignants, Suivi effectivité de la paie, Répertoire des écoles publiques mécanisées, Répertoire des écoles privées agréées, Répertoire d’identification des élèves, Répertoire des Arrêtés ministériels pour lutter contre les faux documents ou la falsification des arrêtés du Ministre de l’EPST, Fichier des enseignants mis à la retraite et de ceux qui sont éligibles à la retraite et enfin Fichier de géolocalisation des établissements scolaires publics et privés sur toute l’étendue de la RDC.

A ce propos, le numéro 1 de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi a déclaré : ‘’Il s’agit d’un procédé électronique permettant de positionner ou localiser avec précision, le lieu d’implantation des établissements scolaires avec leurs coordonnées géographiques, leurs photos, assorties de leurs informations administratives’’, a-t-il expliquer :‘’grâce à cet outil, la RDC dispose désormais de ‘’sa première carte scolaire numérique accessible dans n’importe quel coin du monde, ce qui représente une grande innovation pour mon  sous-secteur’’.

Le ministre Tony Mwaba a pour ce faire, félicité la DINACOPE dont les agents ont fait preuve de beaucoup de bravoure pour collecter sur terrain en seulement 45 jours, l’ensemble des données sur les écoles géo-localisées, malgré l’immensité de l’étendue de la RDC qualifiée de « pays-continent ».

Il convient de noter que les informations administratives de chaque établissement scolaire géo-localisé et leurs coordonnées géographiques ont été collectées grâce à une application totalement développée par la DINACOPE, un des services techniques clés de son Ministère.

Cet outil de haute facture vient définitivement mettre fin aux spéculations sur les écoles dites « fictives », s’est félicité le Ministre., avant de faire observer que cette carte scolaire numérique devient un outil indispensable de planification et de rationalisation des ressources dans notre système éducatif.

La géolocalisation se révèle ainsi comme le moyen le plus efficace de lutte contre la délocalisation anarchique des établissements scolaires d’une entité à une autre, sans l’obtention au préalable d’un Arrêté ministériel pris par les soins du Ministre national ayant l’enseignement primaire, secondaire et technique dans ses attributions.

Grâce à la géolocalisation, les conflits entre gestionnaires et associations enseignantes sur l’appartenance des établissements scolaires seront définitivement clos, a indiqué le Ministre Tony Mwaba, avant de solliciter auprès du Premier Ministre, un appui financier conséquent, afin de matérialiser encore d’autres performances dont a besoin le secteur de l’éducation dans notre pays.

Ce sera, a-t-il poursuivi, un encouragement à l’expertise locale, au lieu de toujours solliciter de l’Assistance extérieure qui souvent donne des résultats mitigés, lorsqu’on veut trouver des solutions adaptées à nos problèmes.

Les félicitations de Vital Kamerhe à Tony Mwaba

Prenant la parole avant de lancer officiellement l’application, le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Economie Nationale, Vital Kamerhe a félicité l’audace du Ministre Tony Mwaba pour avoir réalisé en si peu de temps beaucoup d’actions dans le but d’améliorer la gouvernance numérique de son secteur. Il a invité d’autres ministres, ainsi que différents responsables des services et établissements publics de lui emboiter les pas.

Il a enfin indiqué ‘’avoir retenu que la RDC dispose désormais d’une cartographie numérique des établissements scolaires tant publics que privés agréés’’.

Le représentant du 1er Ministre a félicité la digitalisation des services offerts à l’enseignant congolais, ce dont il a eu difficile à réaliser lorsqu’il était Directeur de Cabinet du Président de la République, a-t-il souligné. Il a enfin demandé aux agents et cadres de l’EPST, ainsi que les partenaires techniques et financiers de s’approprier ses différents outils et d’en faire bon usage.




Turquie : le président sortant Erdogan remporte le second tour de la présidentielle

Le président sortant Recep Tayyip Erdogan a remporté dimanche le second tour de l’élection présidentielle turque, selon des résultats non officiels publiés par l’agence de presse semi-officielle Anadolu.

Après décompte de 99,49 % des votes, M. Erdogan a obtenu 52,10 % des voix, tandis que son concurrent, Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans, chef du Parti républicain du peuple (CHP/centre-gauche) et candidat présidentiel du bloc d’opposition, en a obtenu 47,90%, a indiqué Anadolu.

Au premier tour de l’élection présidentielle, le 14 mai, M. Erdogan avait obtenu 49,52 % des voix, tandis que M. Kiliçdaroglu en avait obtenu 44,88 %.

Aucun des deux candidats n’ayant obtenu les 50 % nécessaires pour remporter la victoire au premier tour, un second tour a eu lieu pour la première fois dans l’histoire de la Turquie.

L’Alliance populaire de M. Erdogan, qui est composée du Parti de la justice et du développement (AKP) – le parti au pouvoir – et du Parti d’action nationaliste (MHP), a obtenu lors des élections législatives une majorité de 323 sièges sur 600 au Parlement. L’Alliance de la nation, un bloc de six partis d’opposition, a quant à elle obtenu 212 sièges.

Les deux tours de scrutin ont vu un taux de participation élevé avec près de 54 millions de votants, soit 86,98 % des électeurs inscrits.

M.Erdogan, qui dirige le pays depuis son accession au poste de Premier ministre en 2003, est devenu le premier président exécutif de Turquie en 2018 à la suite du référendum constitutionnel de 2017, qui a transformé le système parlementaire turc en un système présidentiel.

Sous sa direction, la Turquie a accru sa présence dans les affaires régionales, malgré ses différends avec les Etats-Unis et d’autres alliés occidentaux sur des questions comme le conflit syrien et le rapprochement avec la Russie.

La victoire de M. Erdogan survient dans un contexte de difficultés économiques et de crise du coût de la vie. La livre turque a en effet perdu environ 80 % de sa valeur par rapport au dollar américain en cinq ans, et le taux d’inflation est d’environ 50 % dans le pays. M. Erdogan est partisan d’une politique économique peu orthodoxe, consistant notamment à abaisser les taux d’intérêt malgré l’inflation élevée.

Cette crise a encore été exacerbée par les tremblements de terre dévastateurs survenus début février dans le sud de la Turquie, qui ont tué plus de 50.000 personnes et laissé des dizaines de milliers de sans-abris.

Au cours des deux dernières semaines, les candidats ont tous deux fait campagne pour tenter de séduire les électeurs nationalistes. Ils se sont tous deux engagés à se concentrer sur les problèmes liés aux réfugiés et à mettre fin au terrorisme, les résultats du premier tour ayant indiqué une augmentation du soutien populaire aux partis nationalistes.

M.Erdogan a promis un nouveau “siècle turc” s’il était réélu, et a fait valoir que sa réélection était nécessaire pour garantir l’harmonie entre les institutions de l’Etat et maintenir la stabilité dans le pays, son alliance détenant une majorité au Parlement.