Ce lundi 08 mai en Namibie : Tshisekedi participe au sommet extraordinaire de la Troïka SADC

C’est à 20 heures 30, ce dimanche 7 mai, heure locale que l’avion du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est posé sur le tarmac de l’aéroport Hosea Kutako international à Windhoek, en Namibie.

Au pied de l’avion se trouvaient, côté congolais, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula, le ministre d’Etat à l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, le Chef d’état-major Christian Tshiwewe, le conseiller privé du Chef de l’Etat, Bula Mandungu, ainsi que l’ambassadeur de la Rdc en Namibie. Côté namibien, le ministre de l’Environnement Pohamba Shifeta, représentant son chef de l’État.

Le Président Tshisekedi est venu pour participer, ce lundi 8 mai, au sommet extraordinaire de la SADC qui réunit la troïka de l’organe de sécurité de cette Communauté des pays d’Afrique australe ainsi que les pays contributeurs de troupes dans la Brigade d’intervention de la Monusco.

La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et le rôle de la SADC dans l’appui à apporter à un Etat membre seront au cœur des discussions de ce Sommet.




Kindu : Matata Ponyo dénonce les tueries à balles réelles de plusieurs jeunes non armés

C’est avec une immense tristesse et désolation que je reçois depuis les premières heures de ce dimanche, 07/05/2023 les appels de la population de la province du Maniema et celle de la ville de Kindu en particulier, m’informant de la triste et douloureuse situation qu’elle traverse depuis la nuit dernière.

En ma qualité de représentant de la population de la Province du Maniema et de la ville de Kindu, indique le Sénateur Matata Ponyo Mapon, président national du Parti politique Leadership et gouvernance pour le développement « LGD » condamne fermement la protection insuffisante du pouvoir en place en faveur de la paisible population.

« Je dénonce avec fermeté, les tueries à balles réelles de plusieurs jeunes non armés, innocents, qui ne faisaient que réclamer la sécurité et dénonçaient l’insécurité qui règne depuis un certain moment dans la ville de Kindu et dans les différents territoires de la province », indique-t-il, avant de présenter ses sincères condoléances et toute sa sollicitude aux familles éprouvées et à toute la population de la ville de Kindu.

A l’en croire, cette situation chaotique et dramatique d’insécurité qui devient générale dans toute la Province, n’est que le reflet du déficit chronique de leadership et de gouvernance de qualité qui caractérise le gouvernement provincial intérimaire, qui en est responsable malgré sa stratégie habituelle de refuser d’endosser ses responsabilités et de prendre les acteurs politiques de l’opposition et de la société civile en boucs émissaires.

C’est pour toutes ces raisons évoquées plus haut, que le parti politique « Leadership et Gouvernance pour le Développement » (LGD), et d’autres partis de l’opposition, organisent une marche pacifique, le samedi 13/05/2023 à Kinshasa et invitent toute la population Kinoise à y prendre part.

Matata Ponyo termine par demander donc aux institutions tant nationales qu’internationales des défenses et promotion des droits de l’homme de pouvoir enquêter sur ces crimes dénoncés ci-haut contre la population civile qui ne fait que réclamer un de ses droits fondamentaux.




176 personnes disparus suite aux glissements de terrain : Vital Kamerhe dépêche une forte délégation à Kalehe pour apporter sa contribution et présenter ses condoléances

Le Président National de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a appris avec consternation la disparition tragique de plus de 176 personnes suite aux glissements de terrain causés par les pluies diluviennes dans la nuit du mercredi 03 au jeudi 04 mai 2023 dans le territoire de Kalehe, localités de Nyamukubi, Bushushu, Ziralo et Minova, province du Sud- Kivu.

Pour ce faire, indique un communiqué signé par M. Billy Eraston Kambale Tsongo, Secrétaire général de l’UNC, il a décidé de dépêcher une forte délégation en vue d’apporter sa contribution et présenter par la même occasion ses condoléances les plus émues à toutes les familles affectées par cette catastrophe naturelle.

 




Fabrication et livraison des ponts : Le Dg Jeanneau Kikangala va s’assurer à Paris de l’exécution des contrats signés avec l’entreprise Matière

Il séjourne à Paris, capitale de la République Française, depuis ce week-end. Le Directeur général de l’Office des routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, n’est pas seul. Il est en compagnie du président du Conseil d’administration de l’Office des routes, Dieudonné Tshingombe Kongolo, et quelques cerveaux du génie civil de son établissement public.

Sur le territoire Français, indique notre source, le très dynamique Directeur général de l’Office des routes va essentiellement s’assurer de l’exécution des contrats dûment signés entre la RD Congo, à travers sa modeste personne, ainsi que l’entreprise matière de France, au titre de fabrication et de livraison des ponts au Congo-Kinshasa.




Dans un rapport de la Banque mondiale : La résilience et la fiabilité sont déterminantes pour les résultats logistiques

La Banque mondiale a publié aujourd’hui le classement 2023 de l’indice de performance logistique, qui mesure la capacité des pays à assurer une circulation internationale des marchandises dans des délais rapides et avec fiabilité.

La septième édition de Connecting to Compete, le rapport qui présente l’indice de performance logistique, est publiée après trois années de perturbations sans précédent des chaînes d’approvisionnement pendant la pandémie de COVID-19, au cours desquelles les délais de livraison se sont démesurément allongés. Couvrant 139 pays, l’indice mesure la facilité avec laquelle il est possible d’établir des connexions fiables entre les chaînes d’approvisionnement ainsi que les facteurs structurels qui le permettent, tels que la qualité des services logistiques, les infrastructures commerciales et de transport, et les contrôles aux frontières.

« La logistique est la pierre angulaire du commerce international, et le commerce est quant à lui un puissant moteur de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté, explique Mona Haddad, directrice mondiale pour le commerce, l’investissement et la compétitivité à la Banque mondiale. L’indice de performance logistique aide les pays en développement à recenser les domaines dans lesquels des améliorations peuvent être apportées pour stimuler la compétitivité. »

En moyenne, sur l’ensemble des axes commerciaux potentiels, 44 jours s’écoulent entre le moment où un conteneur entre dans le port du pays exportateur et celui où il quitte le port de destination, avec un écart type de 10,5 jours. Pendant 60 % de ce temps le conteneur est chargé sur un navire.

Selon le rapport 2023, la numérisation de bout en bout des chaînes d’approvisionnement, en particulier dans les économies émergentes, permet à ces pays de réduire jusqu’à 70 % les délais des opérations portuaires par rapport à ceux des économies développées. On observe par ailleurs une hausse de la demande en faveur de chaînes logistiques « vertes », 75 % des expéditeurs de marchandises privilégiant désormais des options respectueuses de l’environnement pour leurs exportations vers les pays à revenu élevé.

« Si la majeure partie du temps est consacrée à l’expédition, les retards les plus importants se produisent dans les ports maritimes, les aéroports et les installations multimodales. Par conséquent, les politiques portant sur ces installations peuvent contribuer à améliorer la fiabilité », souligne Christina Wiederer, économiste senior au département Macroéconomie, commerce et investissement du Groupe de la Banque mondiale et coautrice du rapport.

Ces mesures consistent notamment à améliorer les processus de dédouanement, investir dans les infrastructures, recourir aux technologies numériques et promouvoir des chaînes logistiques durables sur le plan environnemental en se tournant vers des modes de transport de marchandises à moindre intensité de carbone et des solutions d’entreposage plus économes en énergie.

 




Kalehe les fruits : Territoire de drames « Un pamphlet de Magloire Paluku) 

Son nom signifie « les Fruits ». Kalehe du nom Havu « Amalehe » donc fruits, n’est pas une fraise succulente, dans un jardin tranquille. Depuis la découverte du Lac Kivu par un aventurier Allemand, Gustave Götzen au 19eme Siècle, les anciens de la chefferie de Buhavu, groupement Mbinga-Sud rencontrés dans ce territoire, ont vécu avec les drames de Kalehe.

Il n’y aura pas un chant de cygne avant de révéler les drames du territoire de Kalehe, l’un de huit territoires de la province du Sud-Kivu. Il touche deux territoires du Nord-Kivu, Masisi et Walikale.

Ce territoire des hommes riches qui ont investis dans l’immobilier, le pétrole, les minerais et dans le commerce général à Goma tout comme à Bukavu est, malheureusement, sur le palmarès des catastrophes du monde.

Rien que depuis 1996 à aujourd’hui 2023, on compte une centaine de drames et des milliers de vies perdues.

D’abord, avec les rébellions, les groupes armés, les catastrophes naturelles, l’instabilité chronique de toute la région-Ouest riveraine du Lac Kivu inspire la question d’exorciser Kalehe.

Dans ce territoire où différents peuples étaient amenés par les missionnaires pour une évangélisation pentecôtiste, la grande catastrophe naturelle de 2015 avec 130 morts, celle du jeudi 1er décembre 2022 avec 2000 maisons détruites et 7 écoles dévastées n’arrête pas la liste.

Que faut-il faire ?

Il faut reboiser ce paradis appelé « Fruits » Kalehe. Il faut aussi exorciser ce coin sans être prestidigitateur.

Nos larmes diminuées par les tueries de Beni, de Rutchuru, de Masisi, de Yumbi renaissent sans arrêt par Kalehe. Ça doit s’arrêter un jour.

 




Kalehe les fruits : Territoire de drames « Un pamphlet de Magloire Paluku)

Son nom signifie « les Fruits ». Kalehe du nom Havu « Amalehe » donc fruits, n’est pas une fraise succulente, dans un jardin tranquille. Depuis la découverte du Lac Kivu par un aventurier Allemand, Gustave Götzen au 19eme Siècle, les anciens de la chefferie de Buhavu, groupement Mbinga-Sud rencontrés dans ce territoire, ont vécu avec les drames de Kalehe.
Il n’y aura pas un chant de cygne avant de révéler les drames du territoire de Kalehe, l’un de huit territoires de la province du Sud-Kivu. Il touche deux territoires du Nord-Kivu, Masisi et Walikale.
Ce territoire des hommes riches qui ont investis dans l’immobilier, le pétrole, les minerais et dans le commerce général à Goma tout comme à Bukavu est, malheureusement, sur le palmarès des catastrophes du monde.
Rien que depuis 1996 à aujourd’hui 2023, on compte une centaine de drames et des milliers de vies perdues.
D’abord, avec les rébellions, les groupes armés, les catastrophes naturelles, l’instabilité chronique de toute la région-Ouest riveraine du Lac Kivu inspire la question d’exorciser Kalehe.
Dans ce territoire où différents peuples étaient amenés par les missionnaires pour une évangélisation pentecôtiste, la grande catastrophe naturelle de 2015 avec 130 morts, celle du jeudi 1er décembre 2022 avec 2000 maisons détruites et 7 écoles dévastées n’arrête pas la liste.
Que faut-il faire ?
Il faut reboiser ce paradis appelé « Fruits » Kalehe. Il faut aussi exorciser ce coin sans être prestidigitateur.
Nos larmes diminuées par les tueries de Beni, de Rutchuru, de Masisi, de Yumbi renaissent sans arrêt par Kalehe. Ça doit s’arrêter un jour.




Ajay Banga deviendra le 14e président de la Banque mondiale

Les Administrateurs de la Banque mondiale ont décidé aujourd’hui de nommer Ajay Banga à la tête de l’institution pour un mandat de cinq ans commençant le 2 juin 2023.

Ajay Banga était dernièrement vice-président de General Atlantic. Il avait auparavant occupé le poste de président-directeur général de Mastercard, organisation d’envergure mondiale comptant près de 24 000 employés qui, sous sa direction, a établi le Center for Inclusive Growth dans le but de promouvoir une croissance économique équitable et durable et l’inclusion financière dans le monde entier. Il était également président honoraire de la Chambre de commerce internationale, qu’il a dirigée de 2020 à 2022, et membre du Conseil consultatif du fonds d’investissement climatique de General Atlantic, BeyondNetZero, depuis sa création en 2021. Il a aussi été coprésident du Partnership for Central America, coalition d’organisations privées visant à améliorer les perspectives économiques des populations défavorisées d’El Salvador, du Guatemala et du Honduras. Il avait antérieurement siégé aux conseils d’administration de la Croix-Rouge américaine, de Kraft Foods et de Dow Inc.
M. Banga est le cofondateur du Cyber Readiness Institute et a été vice-président de l’Economic Club of New York. Après avoir reçu la médaille de la Foreign Policy Association en 2012, il s’est vu décerner en 2016 la décoration Padma Shri par la présidente indienne. Il a également reçu plusieurs autres distinctions : Ellis Island Medal of Honor et Global Leadership Award du Business Council for International Understanding en 2019, et Public Service Star (Distinguished Friends of Singapore) en 2021.
Les Administrateurs ont suivi le processus de sélection décidé par les actionnaires en 2011. Ce processus, conçu de manière à être ouvert et transparent et à assurer une nomination fondée sur le mérite, permet à chacun des Administrateurs ou Gouverneurs (par l’intermédiaire de l’Administrateur qui le représente) de soumettre la candidature de tout ressortissant d’un État membre de la Banque. Au terme de la procédure de nomination, les Administrateurs ont exercé leur devoir de vigilance et ont eu un entretien approfondi avec M. Banga.
Les Administrateurs se réjouissent à la perspective de collaborer avec M. Banga au processus établi pour assurer l’évolution du Groupe de la Banque mondiale (a), qui a été examiné lors des Réunions de Printemps d’avril 2023, ainsi qu’à tous les programmes et efforts visant à surmonter les plus graves obstacles auxquels sont confrontés les pays en développement.
Le président du Groupe de la Banque mondiale préside également le Conseil des administrateurs de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Il est aussi président ès qualités du Conseil des administrateurs de l’Association internationale de développement (IDA), du Conseil d’administration de la Société financière internationale (IFC), du Conseil d’administration de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et du Conseil administratif du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).




La politique trompeuse des USA envers lAfrique est vouée à léchec

Voici un commentaire (07/05/2023) de JONG Il Hyon, lun des analystes des affaires internationales de la KCNA (Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréene) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de lEsprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR) qui se lit comme suit;

Les visites récentes en Afrique, fréquentes plus que jamais, des hommes politiques de haut rang des USA (les plus obsédés à lexpansion doutre-mer dès leur création, en tentant dagresser la Corée en 1866, et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945, NDLR) attirent lattention de la Communauté internationale. Le nombre des tournées des hauts responsables de lAdministration US tels que la Vice-Présidente (Kamala DEVI HARRIS 1964- ), le Secrétaire dÉtat (Antony JOHN BLINKEN 1962- ) et la Secrétaire au Trésor (Janet LOUISE YELLEN 1946- ) est 20 à peu près, en cette année 2023 seulement; ce qui prouve que l’Administration BIDEN (Joseph Robinette 1942- ) a;

fait sa réévaluation globale sur la valeur géopolitique de l’Afrique

mis sa nouvelle Stratégie (① favoriser l’ouverture et des sociétés ouvertes, ② des dividendes démocratiques et de sécurité, ③ faciliter le rétablissement post-Pandémie et favoriser les opportunités économiques, ④ favoriser la protection de l’environnement, l’adaptation au climat, et une transition énergétique juste) pour lAfrique dans une phase de travail actif à grande échelle.

Le monde entier suit, avec étonnement et doute, de tels agissements de lAdministration BIDEN, tout à fait contraires à ceux de lAdministration TRUMP (Donald JOHN 1946- ) qui a insulté lAfrique avec ses propos indécents ou grossiers (les «Pays de merde» 11/01/2018, NDLR).

 

L’essentiel de la nouvelle stratégie des USA pour l’Afrique

En août 2022, les USA ont annoncé leur nouvelle Stratégie pour l’Afrique;

énumérant l’importance géopolitique de l’Afrique telle que sa croissance démographique rapide, sa richesse des ressources naturelles et son influence dans larène de lOrganisation des Nations Unies

appelant à renforcer, davantage, la collaboration avec les Pays africains dans les domaines de la démocratie, de la sécurité, de léconomie, etc. au cours des 5 ans à venir.

Les hauts responsables de la Maison-Blanche qui se sont, récemment, rendus en Afrique comme pour prouver lauthenticité de ladite nouvelle Stratégie ont;

débité une série de mots magnifiques ou splendides

fait diverses sortes de promesses de coopération comme sils contribueraient, grandement, à désamorcer la crise économique et assurer la sécurité et le développement social dans les Pays africains. Cependant, si lon analyse, minutieusement ou méticuleusement, les paroles et les actions quils ont prises sur le terrain, on peut, facilement, voir ce que vise la nouvelle Stratégie des USA pour lAfrique.

La Secrétaire au Trésor, la 1ère responsable US à sêtre rendue dans la Région en cette année 2022, a souligné la nécessité dimposer un plafond sur les prix du gaz et du pétrole russes tout en rejetant la responsabilité de la crise alimentaire du Continent sur la Russie; en Zambie par exemple, elle a tenté de rejeter la responsabilité de la crise de la dette de la Région sur la Chine, en affirmant que la «collaboration active» de la Chine est nécessaire pour résoudre le problème de la dette extérieure de ce Pays en visite.

Le Secrétaire dÉtat a attisé, au Niger, latmosphère anti-russe en contestant la Russie sur ses activités militaires en Afrique de lOuest.

La Vice-Présidente, au cours de sa visite au Ghana et en Zambie qui connaissent la pire crise de surendettement, a fait une large publicité à l«aide transparente» des USA et au «danger» de linvestissement chinois.

Après tout, les déclarations des hauts responsables de lAdministration US ne visent quà rappeler les clauses de la nouvelle Stratégie des USA pour lAfrique selon lesquelles la Russie et la Chine créent linstabilité et défient lordre international pour se satisfaire de leurs propres intérêts en Afrique. Tous ces faits prouvent que la nouvelle Stratégie des USA pour lAfrique nétant jamais en faveur des Pays africains ne vise quà;

contenir l’influence croissante de la Chine et de la Russie dans la Région

poursuivre lhégémonie des USA

fournir un tremplin pour la réalisation de leur stratégie mondiale.

 

L’émancipation du monde est une tendance irrésistible de l’époque

Les pratiques autoritaire et arbitraire croissantes des USA en quête de l’hégémonie en Afrique suscitent une dénonciation et une rebuffade toujours croissantes de la part des Pays de la Région.

LAfrique du Sud (ou la RSA), Pays-président (2023) des BRICS (groupe des 5 Pays créé en 2009 pour les sommets annuels; Brésil, Russie, Inde, Chine et RSA, NDLR), commentant les préoccupations des USA relatives aux exercices militaires navals conjoints que son Pays prévoyait dorganiser, avec la Chine et la Russie, dans les parages ou Eaux territoriales de son Pays, a officiellement clarifié (janvier 2023 lors de la visite de la Secrétaire du Trésor US en RSA) sa position selon laquelle leurs exercices-là sont les activités naturelles et indépendantes pour le développement des relations avec la Chine et la Russie; la RSA a organisé (17-27/02/2023) les exercices militaires conjoints prévus et continuent ses efforts positifs pour accueillir, avec succès, le 15ème (22-24/08/2023) Sommet des BRICS, malgré lémission (17/03/2023) du mandat darrêt à lencontre du Président Vladimir VLADIMIROVITCH POUTINE (1952- ) par la Cour Pénale Internationale.

Un membre du Parlement du Ghana, à propos de la demande de la Vice-Présidente US au Gouvernement ghanéen de garantir les droits des homosexuels (LGBTQ; Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres et Queer), a affirmé; Le bilan des droits de lhomme du Vice-Président US et de son Gouvernement est stupéfiant ou ébahi et il ny a rien à apprendre pour les Ghanéens, à travers leurs droits de lhomme.

Le leader du Parti Socialiste de Zambie révélé; Ce que les USA recherchent en Afrique ne sont pas la démocratie et les droits de lhomme, mais plutôt leurs intérêts géopolitiques et économiques. Ce nest pas pour nous, mais pour eux-mêmes.

La position indépendante des Pays africains rejetant les pratiques autoritaires et arbitraires dune Puissance spécifiée et aspirant à létablissement dun juste ordre international est, clairement, démontrée par leurs efforts pour résoudre tous les problèmes en fonction de leurs propres situations et pour répondre à leurs propres intérêts. Lors de la 36ème session ordinaire (16-19/02/2023 à Addis-Abeba, Ethiopie) des Chefs dÉtat et de Gouvernement de lUnion Africaine (UA), le Président (Moussa FAKI MAHAMAT ou Muhammad 1960- ) de la Commission de lUA a;

évalué les réalisations dans le travail de lan 2022 pour le désamorçage des guerres civiles et de linstabilité politique en Éthiopie, au Soudan et en Libye, conformément au principe des «solutions africaines aux problèmes africains»

appelé le Conseil de Sécurité de lONU à redresser lordre international actuel dexclusion de lAfrique.

La situation prouve que les pratiques autoritaires et arbitraires des USA basées sur l’hégémonie ne se passent pas même dans le Continent africain. Le journal français «Le Monde» (créé en 1944, NDLR) dans son article «Fini, lAfrique dominée, place à lAfrique souveraine et son message: lAfrique aux Africains!» (26/01/2023 par le Gén. Bruno CLEMENT-BOLLEE, NDLR) a analysé la situation récente en Afrique pour conclure quune nouvelle ère sannonce sur le Continent par la lutte vigoureuse des Pays de la Région sous le message «lAfrique aux Africains».

Plus les USA saccrochent, désespérément, au maintien de lordre international dépassé, plus ils exposeront leur situation difficile de manière flagrante et leurs tentatives de semparer des Pays africains seront vouées à léchec grâce au désir démancipation et à la prise de conscience croissants des Pays de la Région.




Nouvelle loi de programmation militaire, Réserve Armée de la Défense… Gilbert Kabanda met d’accord les Sénateurs 

Après l’Assemblée nationale, et dans la foulée, une fois de plus, le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, tout récemment installé à cet autre poste politique et technique du gouvernement de la République, a dû répondre de nouveau à l’invitation cette fois, du Sénat. L’ancien ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, a planché sur les questions d’ordre sécuritaire et de défense de la RDC.

Docteur Gilbert Kabanda Kurhenga bien dans son jardin et du reste lui-même Général à la retraite connaît la matière comme sa poche, dans un jeu de question- réponse, il a apporté tous les éclairages nécessaires et satisfaisants à la hauteur de la soif des honorables sénateurs très curieux et désireux d’en savoir encore plus et dit voir encore plus clair concernant le tout nouveau développement de la situation sécuritaire en RDC.

A en croire une dépêche de sa cellule de communication qui nous est parvenue, il est indiqué que, pour faire simple et clair, Docteur Gilbert Kabanda a éclairé la lanterne des Honorables Sénateurs sur leurs préoccupations légitimes en tant qu’un autre pan de la représentation nationale sur toutes les actualités de derniers moments, et de ce point de vue rien ne lui échappe.

Et donc pour tout dire, il y avait au menu des débats, “les enjeux majeurs de la mise en œuvre de la nouvelle politique de défense nationale dont il est l’artisan principal mieux l’initiateur ou l’auteur ; une mise en oeuvre de la nouvelle politique de défense congolaise comme chacun le sait déjà adoptée en Conseil des Ministres et reposant sur le court terme au regard de l’évolution sur les théâtres des opérations concernant les solutions idoines à apporter en urgence, mais aussi sur le moyen et long terme.

“Ce n’est pas tout, reste également sur la table, le dossier de brûlantes actualités des équipements modernes à doter les FARDC dans leurs différentes composantes, armée de terre, armée de mer, armée de l’air engagées sur les fronts de combat à l’Est du pays face à toutes les réalités des faits et autres menaces réelles relatives aux velléités de pillage des ressources minérales et végétales congolaises ainsi que le boulimie expansionniste affiché des pays voisins de leurs différentes armées sous le couvert de supplétif de différents groupes armés de sinistre mémoire à l’occurrence les plus virulents et toxiques que sont le M23, l’ADF pour ne citer que ceux-là”, dit notre source.

Un autre dossier qui va avec est celui des “effectifs militaires” actuels réels ou supposés de l’armée congolaise d’aujourd’hui et de demain dont les audits sont initiés et en cours d’exécution afin d’avoir des chiffres exacts des compatriotes qui servent effectivement sous le drapeau, et cela dans l’esprit et dans l’optique de la montée en puissance des FARDC.

Quid de la Réserve Armée de la Défense

Il sied aussi de mentionner cette autre urgence comme l’a si bien expliqué le ministre Kabanda aux sénateurs en rapport avec la “formation des troupes et des cadres de l’armée”, avec l’appui des pays amis à travers les accords de coopération militaire. Et justement par rapport à ça, le Ministre Kabanda a apporté la lumière sur la nouvelle loi relative à la mise en place prochaine de la création de la “Réserve Armée de la Défense” (RAD), ainsi que les conditions y afférentes pour y être intégrer suivant également les normes universelles. Cette précision du ministre Kabanda est de taille à savoir que “la Réserve Armée de la Défense ne va pas remplacer les FARDC ou encore prendre la place des FARDC”.

“En application de l’article 112.15 de la constitution, il s’est ressenti le besoin de professionnaliser nos Forces Armées de la République Démocratique du Congo en instituant un service de réserve Armée de la défense. Toute armée professionnelle et républicaine a en son sein un corp de réserviste pouvant venir en appui aux forces armées aussi bien qu’en temps de paix ou en temps de guerre”, a déclaré Gilbert Kabanda devant les sénateurs.

Dans les réponses du Ministre Kabanda, il faut souligner l’insistance sur le fait que “la RAD n’est pas une structure de légalisation des groupes armés nationaux actuels. Mais plutôt un cadre créé pour que tout citoyen qui remplit les conditions décrites dans la loi se mette à la disposition de la défense. Il peut être membre ou non membre d’un groupe armé, médecin, ingénieur, parlementaire et autres. S’il était dans un groupe armé, il doit donner la preuve d’avoir été démobilisé et désarmé”.

Pour être plus complet, le Ministre Kabanda s’est penché également sur le “social des militaires”, un dossier qui occupe une place de choix dans la nouvelle politique de défense aux fins de réarmement moral du soldat congolais et de l’armée dans son ensemble.

Et comme tout est urgent concernant la refondation de l’armée congolaise, et comme on dit l’argent est le nerf de la guerre, le Ministre Kabanda à travers ces échanges avec les sénateurs, s’est également appesanti sur cette autre réforme de l’armée congolaise à savoir la “nouvelle loi de programmation militaire”, (LPM), considérée à juste titre comme le carburant de toutes ces nouvelles réformes dont il est à l’origine de ces nouvelles initiatives, loi déjà promulguée par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, Commandant Suprême des FARDC et d’ailleurs, les sénateurs en tant qu’autorité monétaire connaissaient déjà l’enveloppe globale y afférent évaluée à “4 Milliards de dollars américains étalée sur 4 ans et donc 1 milliard l’an dès cette année 2023”. Voilà pourquoi le Ministre Kabanda se devait également de marteler sur ces sésames considérés comme un autre grand pilier de la montée en puissance des FARDC, sous la grande impulsion du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, Commandant Suprême des FARDC. Comme on le voit, le Ministre Kabanda se livrant à cet exercice qui lui est devenu familier n’a rien laissé au hasard à l’heure de la refondation de l’armée congolaise plus que jamais à l’ordre du jour.

 

Ainsi dit, ainsi fait. Au travers de cette autre démonstration du Ministre Gilbert Kabanda, un vrai héritage pour la postérité, toute l’opinion nationale se souviendra et appréciera à leur juste mesure à un moment ou un autre les fruits de ces nouveaux instruments majeurs et historiques pour la remise sur le bon rail de l’armée congolaise en gestation, à savoir la nouvelle politique de la défense nationale et la nouvelle loi de programmation militaire devenues inexorablement indispensables pour la poursuite et la pérennisation de leur mise en œuvre aux fins de la sécurité, de la stabilité et de la défense de l’intégrité du territoire national congolais.

BM