Au cours d’une réunion : Gentiny Ngobila donne des orientations de travail aux bourgmestres

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a échangé, vendredi 05 mai dernier à l’hôtel de ville, avec les Bourgmestres de toutes les 24 communes de la capitale.

Au cours de cette rencontre, le chef de l’Exécutif provincial a d’abord évoqué la problématique de l’insalubrité dans la ville de Kinshasa. Ensuite, il leur a annoncé l’octroi de la somme de 10.000 dollars américains qui seront donnés chaque mois aux communes pour leur permettre de travailler. Le premier citoyen de la ville de Kinshasa a invité les chefs de l’administration municipale à mettre tout en œuvre pour relever les principaux défis de la salubrité en vue d’assurer la quiétude de la population. À la même occasion, il a souligné qu’un suivi permanent sera fait par l’hôtel de ville afin de s’assurer de l’effectivité du travail sur le terrain. Le gouverneur Gentiny Ngobila a demandé aux bourgmestres de Commencer à travailler d’arrache-pied surtout sur les artères principales.

En outre, l’autorité urbaine a fait part à ses interlocuteurs de la formation d’OPJ à compétences générales qui sera donnée à tous les Bourgmestres en vue de leur permettre de bien mener leur mission sur terrain. Par ailleurs, l’autorité urbaine a attiré l’attention des chefs des municipalités sur leur conduite parfois décevante. «Votre conduite sur terrain laisse à désirer. Il faut se comporter en hommes d’Etat, et surtout respecter votre hiérarchie. Le Président de la République attend beaucoup de vous», a conseillé le chef de l’exécutif provincial de Kinshasa. Et d’ajouter :”nous sommes là pour travailler ensemble et non pour vous traquer. Donnez au Président ce que le peuple attend de lui. Vous devez changer de paradigme. Evitez l’excès de zèle, veillez à ce que le Salongo se fasse chaque samedi pour améliorer les conditions de vie de nos populations”.

Plusieurs autres personnalités ont pris part à cette réunion, notamment le vice-gouverneur Gérard Mulumba, le ministre provincial des ITPR, Thierry Kabuya, la Commissaire générale en charge de l’environnement et aménagement de la ville, Laetitia Bena Kabamba, ainsi que le Directeur de cabinet Freddy Bonzeke.




Avec l’appui de la BM : La RDC, le Brésil et l’Indonésie formalisent le plan d’opérationnalisation de leur accord stratégique sur la préservation de leurs forêts

La RDC, le Brésil et l’Indonésie ont, en novembre 2022 en marge du Sommet de G20 tenu à Bali, signé le partenariat qualifié de “stratégique et historique” sur la protection de leurs ressources forestières. Ces trois pays représentant les importants bassins forestiers tropicaux au monde dont celui du Bassin du Congo, de l’Amazonie et de l’Indonésie, et détiennent plus de 52% de ces forêts tropicales contribuant efficacement dans la régulation climatique à travers ses services éco systémiques.

Ce partenariat” historique et stratégique” obtenu grâce notamment à la détermination de la partie congolaise à travers la diplomatie environnementale relancée en 2021 à Glasgow par Eve Bazaiba Masudi alors Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Environnement et du Développement durable, ouvre d’énormes opportunités et des perspectives prometteuses pour l’avenir des forêts congolaises et de ces autres Bassins tropicaux.

Ainsi, la Banque mondiale s’est finalement jointe à la dynamique de ce trio de massif forestier à travers l’organisation d’une mission d’échange des connaissances sur les thématiques forêts et changements climatiques nommée “mission d’échange des connaissances SUD-SUD” au Brésil du 02 au 07 mai 2023 principalement entre ces trois pays ( RDC, Brésil Indonésie).

Une mission qui s’inscrit donc dans le cadre du projet initié par le Gouvernement congolais qui avait alors instruit la ministre de l’Environnement et développement durable, de réfléchir sur les modalités de rapprochement avec le Brésil et de moyens de formaliser le marché carbone.

La délégation congolaise composée des experts, a été conduite à cette mission au Brésil par la MinEtat Eve Bazaiba Masudi.

L’objectif de cette première mission, selon la Banque mondiale, c’est de faciliter les échanges des connaissances et le partage des riches expériences brésiliennes en matière de la protection et de la préservation des ressources forestières et aussi de la réflexion sur les mécanismes de la mise en place des alternatives au développement pour les populations vivant dans et de ces forêts.

En clair, ces pays représentatifs des Bassins forestiers tropicaux au monde, réfléchissent sur des agendas prioritaires au travers des activités couvrant divers sujets d’intérêts communs comme les opportunités et défis pour accéder au financement climatique, la promotion de la bio économie et les chaînes de valeur durable, les mesures incitatives pour promouvoir la conservation et la restauration des forêts.

Au cours de ce voyage brésilien, les délégations de ces pays ont été à Brasilia, capitale politique du Brésil avec la tenue de deux panels de haut niveau et une session interactive des modèles respectifs de chaque pays portant sur la finance climatique et les programmes de lutte contre la déforestation;

À Cuiaba, capitale de l’Etat de Mato Grosso situé au Centre du Brésil autant à Alta Floresta, les délégations ont été édifiées sur le plan de la Stratégie climat de cet Etat Brésilien et les modèles économiques développés.

Il faut noter que ce partenariat entre ces trois pays représentant les importants bassins forestiers tropicaux au monde, prévoyait que ces pays devraient être payés pour réduire la déforestation et maintenir les forêts en tant que puits carbone. Les pays devraient également s’atteler à négocier un nouveau mécanisme de financement durable pour aider les pays en développement à préserver leur biodiversité et aussi augmenter les financements via le programme REDD+.




ATTAC CADTM Maroc organise la 16e édition de son université de printemps à Marrakech

ATTAC CADTM Maroc organise la 16e édition de son université de printemps les 5, 6 et 7 mai 2023 à Marrakech sous le slogan « pour la souveraineté populaire, luttons contre des institutions financières internationales qui oppriment les peuples ».

Cette université s’insère dans le programme de formation continue de l’association, et notamment dans le contexte de la mobilisation contre les efforts de l’État marocain à accueillir les assemblées annuelles du FMI et de la BM à Marrakech du 9 au 15 octobre 2023. Ces assemblées officielles se sont tenues une seule fois en Afrique, c’était à Nairobi au Kenya en 1973. Le choix du Maroc est comme une reconnaissance à son gouvernement de la bonne mise en œuvre des politiques néolibérales des deux institutions. Les forces de lutte et les mouvements sociaux se mobilisent pour organiser un contre-sommet à ces assemblées officielles.

L’Université de printemps d’ATTAC CADTM Maroc est une activité annuelle de formation, de discussions pour bien comprendre les principales thématiques de l’association, notamment les politiques des institutions financières internationales dans le but de démontrer leur vrai visage et dévoiler l’essence de leurs politiques qui appauvrissent les peuples et pillent leurs richesses.

ATTAC CADTM Maroc invite toutes les personnes intéressées pour assister à la séance d’inauguration de l’université. Elle sera consacrée au contre-sommet aux assemblées annuelles FMI-BM, et se tiendra à Marrakech le vendredi 5 mai 2023 à 19h00 au local du Parti socialiste unifié (PSU), situé dans l’immeuble Al-Ahbas – Bab Doukkala.




Lutte contre la faim en Rdc : La Suisse contribue à hauteur de 2,8 millions de dollars

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) se réjouit de la contribution de 2,8 millions de dollars du gouvernement suisse pour soutenir l’aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence en République démocratique du Congo (RDC).

“Le financement de la Suisse arrive à un moment critique car il nous permet de répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels des enfants et des mères allaitantes souffrant de malnutrition aiguë”, a déclaré Moumini Ouedraogo, représentant du PAM en RDC.

Au cours des dernières années, le gouvernement de la Suisse a apporté un soutien constant et solide au PAM en RDC. En 2022, la Suisse a versé 22 millions de dollars par l’intermédiaire de la Coopération suisse au développement (DDC) au Compte d’intervention immédiate du PAM, une facilité de financement qui permet au PAM de répondre aux situations d’urgence. Le PAM a utilisé 4,3 millions de dollars de cette contribution pour fournir une assistance humanitaire essentielle à 226 000 personnes dans l’est de la RDC.

La situation humanitaire de la RDC reste critique, en partie à cause de la persistance du conflit dans l’est de la RDC et de la faible productivité agricole, 26 millions de personnes étant confrontées à l’insécurité alimentaire. 2,6 millions d’enfants et 1,8 million de femmes enceintes ou allaitantes ont besoin d’une aide alimentaire et d’un traitement pour prévenir la malnutrition. Le PAM a besoin de 285 millions de dollars pour répondre aux besoins de 7,2 millions de personnes au cours des six prochains mois.




La CAF et la FIFA jettent les bases du programme de développement des talents

La Confédération africaine de football (CAF) s’associe à la FIFA pour l’échange de connaissances sur le développement des talents sur le continent en marge de la Coupe d’Afrique des Nations U17 (CAN) TotalEnergies en Algérie.

Huit pays, à savoir la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Cameroun, la Zambie, le Sénégal, le Ghana, l’Afrique du Sud et l’Algérie participent à l’atelier destiné à dynamiser le développement des talents par les différentes fédérations en Afrique.

Le forum du Programme de développement des talents de la FIFA a débuté le samedi 29 avril et devrait se terminer le vendredi 5 mai.

Les quatre principaux sujets explorés au cours de l’événement de sept jours sont la gestion et les ressources, l’identification des talents, les académies et l’éducation.

La délégation de la CAF au forum était dirigée par le directeur du développement, tandis que le spécialiste de la haute performance de la FIFA, Abdul Faisal Chibsah, était parmi les facilitateurs de l’atelier.

« La CAF travaille en coopération avec la FIFA, et ce programme est très important pour le football africain. Cela changera inévitablement le niveau de nos clubs et même des équipes nationales, car tout dépend des éléments d’élite pour la croissance et le développement », a déclaré Chipenda.

Il a ajouté; « Il y aura une amélioration du niveau de chaque fédération impliquée dans ce programme et cela nous permettra d’atteindre les niveaux que nous voulons. »

Chipenda a en outre estimé que le continent n’est pas privé de talents et que le programme visant à encourager les associations membres sur la façon de repérer et de nourrir ces joueurs sera crucial pour faire passer le jeu africain au niveau supérieur.

Le programme de développement des talents vise à aider les fédérations à exploiter au mieux leurs capacités, à découvrir et à développer les talents et à contribuer à élever le niveau des équipes nationales masculines et féminines.

La FIFA a alloué 200 millions de dollars de financement pour couvrir les coûts du programme de développement des talents au cours de son cycle de 2023 à 2026.

« Ce fut un merveilleux événement d’échange de connaissances à Alger et je voudrais tout d’abord remercier la Fédération algérienne de football d’avoir été un hôte fantastique », a déclaré Abdul Faisal Chibsah, spécialiste de la haute performance de la FIFA.

« Notre objectif était de rassembler les associations membres comme l’un des avantages du programme de développement des talents, de partager leurs défis et leurs meilleures pratiques afin que nous puissions apprendre et grandir ensemble en Afrique.

« C’est la seule façon d’acquérir des connaissances et d’être dans la meilleure position possible dans notre environnement pour donner à chaque garçon et fille talentueux une chance de développer et de vivre ses rêves. »

Les pays participants ont parlé de l’importance vitale du programme, affirmant qu’il contribuera grandement à élever les normes des équipes nationales, du niveau junior au niveau senior.

« Il y a eu un très bon échange de connaissances avec différents pays du continent. Nous avions tous quelque chose à apprendre de la performance du Maroc à la Coupe du Monde où ils ont atteint la demi-finale et le point dont ils ont beaucoup parlé est l’investissement dans les entraîneurs locaux », a déclaré Mustapha Biskri d’Algérie.

Nous commençons à travailler avec les joueurs dès leur plus jeune âge. Nous avons une grande efficacité dans la découverte de jeunes talents. Nous avons d’abord investi dans la formation des scouts, et nous comptons également sur de nombreuses compétitions au niveau scolaire et si un talent est découvert, il est transféré directement à l’un des centres nationaux de formation.

« Des points importants ont été abordés lors de l’atelier, notamment ce qu’est le talent, comment identifier le talent et où il est placé, qui est affecté au suivi et aussi l’état actuel des tournois de jeunes. »

Ses sentiments ont été repris par le directeur technique du Sénégal, Mayacine Mar, qui a partagé ce que son pays a fait pour améliorer son football.

« Nous commençons à travailler avec les joueurs dès leur plus jeune âge. Nous avons une grande efficacité dans la découverte de jeunes talents. Nous avons d’abord investi dans la formation des dépisteurs, et nous comptons également sur de nombreuses compétitions au niveau scolaire et si un talent est découvert, il est transféré directement à l’un des centres nationaux d’entraînement », a expliqué Mar.

Le Sénégal a remporté quatre compétitions continentales majeures différentes avec la CAN 2021, la CAN Beach Soccer, le CHAN 2022 et la CAN U20 récemment en Égypte.




La CAF lance un processus d’appel d’offres pour la diffusion hôte et les services connexes, y compris pour la Coupe d’Afrique des Nations de Côte d’Ivoire et les compétitions interclubs de la CAF

La CAF a ouvert un appel d’offres (ITT) pour la diffusion hôte et les services de télévision pour des événements prévus en 2023, 2024 et 2025, notamment ses événements phares : la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 et les compétitions interclubs de la CAF.

Le processus d’appel d’offres permettra à la CAF de sélectionner les entreprises les mieux placées pour atteindre les objectifs de la CAF de fournir une couverture de classe mondiale du tournoi et d’offrir aux fans en Afrique et dans le monde entier une expérience de visionnage de haute qualité. L’appel d’offres couvre un éventail de domaines, notamment la production de radiodiffusion hôte, la distribution par satellite et le graphisme.

Le Secrétaire Général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, a déclaré : « La CAF connait l’importance de sélectionner le bon partenaire qui nous aidera à atteindre nos objectifs. La télévision occupe une place très importante dans les objectifs stratégiques de la CAF et la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies en Côte d’Ivoire nous donnera l’occasion, avec les nouveaux partenaires, d’offrir ce que nous croyons tous être la meilleure CAN jamais organisée ».

Les parties intéressées peuvent soumettre des offres pour tous les services inclus, ou seulement pour des services spécifiques dans des domaines d’expertise.

Les événements concernés par l’appel d’offres sont les suivants :

– La Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023

– Les Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025

– La Coupe d’Afrique des Nations Féminine TotalEnergies 2024

– Le Championnat d’Afrique des Nations TotalEnergies 2024

– La Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies 2023/24

– La Coupe de la Confédération TotalEnergies 2023/24

– La Super Coupe de la CAF TotalEnergies 2023

– La Super Coupe de la CAF TotalEnergies 2024

– La Lue des Champions Féminine de la CAF TotalEnergies 2023

 

– La Ligue des Champions Féminine de la CAF TotalEnergies 2024

Les sociétés ou organisations de médias souhaitant participer aux appels d’offres peuvent demander l’ITT par courrier électronique. Les parties intéressées doivent contacter : mediasales@cafonline.com

Les soumissions à la CAF doivent être reçues avant 12h00 – heure du Caire (EGY) le jeudi 25 mai 2023.




Le Maroc logé dans le même groupe que le Ghana, le Congo et la Guinée en Coupe d’Afrique des Nations U23 

Le Maroc, pays hôte, aura fort à faire pour rejoindre le dernier carré de la Coupe d’Afrique des Nations U23 TotalEnergies 2023 après avoir été logé dans le même groupe que le Ghana, la Guinée et le Congo.

La composition des groupes a été confirmée à l’issue du tirage au sort effectué ce vendredi à Rabat, en présence des légendes africaines Patrick Mboma et Aziz Bouderbala.

En ouverture du tournoi final de la Coupe d’Afrique des Nations U23 TotalEnergies, le Maroc hôte affrontera le Ghana le samedi 24 juin 2023 au Complexe Sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.

Le coup d’envoi du match sera donné à 21h00 heure locale (20h00 GMT).

Dans le groupe A, le Maroc partage l’affiche avec le Ghana, le Congo et la Guinée, dans ce qui promet être un spectacle de haute volée. Le Groupe B comprend l’Egypte, tenante du titre, ainsi que le Mali, le Gabon et le Niger.

La Coupe d’Afrique des Nations U23 TotalEnergies Maroc 2023 se déroulera du 24 juin au 8 juillet 2023 dans les villes de Rabat et Tanger.

Les matches du groupe A se dérouleront au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat, tandis que les matches du groupe B auront lieu au Grand Stade de Tanger.

Les trois premières nations obtiendront leur billet pour les Jeux Olympiques Paris 2024.




SAR la Princesse Lalla Meryem prend part à Londres à une réception offerte aux hautes personnalités venues assister au couronnement du Roi Charles III

SAR la Princesse Lalla Meryem a pris part, vendredi au Palais de Buckingham à Londres, à une réception offerte par SM le Roi Charles III aux hautes personnalités venues assister à la cérémonie de son couronnement.

SAR la Princesse Lalla Meryem était arrivée jeudi à Londres, pour représenter Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la cérémonie de couronnement de SM le Roi Charles III, qui aura lieu samedi.




Les chances du Maroc pour accueillir la CAN 2025 sont “grandes et réelles”

Les chances du Maroc d’être désigné pays organisateur de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2025) sont « grandes et réelles », soulignent des journalistes togolais spécialisés.

Selon Franck Nunyama, rédacteur en chef de la radio thématique » Sport FM » à Lomé, le Maroc a de grandes chances de décrocher l’organisation de la CAN 2025 devant les candidatures de l’Algérie, de l’Afrique du Sud, de la Zambie et la candidature commune du Nigeria-Bénin.

« Les chances du Maroc pour accueillir la CAN 2025 sont grandes et réelles parce qu’aujourd’hui dans toute l’Afrique, le Maroc reste une référence en matière d’infrastructures sportives surtout au niveau du football « , a-t-il dit dans une déclaration à la MAP à Lomé.

Le journaliste sportif togolais souligne que le Maroc, qui a déjà accueilli de très grandes compétitions, fait figure de favori parmi les candidats retenus pour abriter la CAN 2025, rappelant que » le Maroc est également candidat pour la Coupe du Monde 2030″.

Selon lui, il ne fait l’ombre d’aucun doute que le Royaume sera désigné par l’instance faitière du football africain pour abriter la 35-ème édition de cette grande fête continentale. « Aujourd’hui, il n’y a aucun doute là-dessus, le Maroc reste le grandissime favori pour accueillir cette CAN 2025 », a-t-il signalé.

« Aujourd’hui, le Maroc reste à mon avis le plus grand pays de football en Afrique par rapport à ce que ce pays a pu réaliser lors de la dernière Coupe du Monde de football au Qatar en disputant pour la première fois en tant que sélection africaine une demi-finale de la compétition, éliminé par la France », a-t-il dit.

« C’est un grand pays de football où la formation est bien organisée avec un centre de formation de référence qui porte le nom de SM le Roi Mohammed VI avec un investissement important. Je pense que le football marocain est en train de prendre de l’envol depuis un bon bout de temps déjà en Afrique », note-t-il.

« Lorsqu’on regarde par exemple les clubs, l’année dernière c’est le Wydad Athletic club de Casablanca qui a gagné la Ligue des Champions, la Renaissance Sportive de Berkane qui a également gagné la Coupe de la CAF. Au-delà de ces clubs, il y a le Fus de Rabat, l’AsFAR, des clubs qui sont vraiment professionnels et qui ont des centres de formation de qualité avec des structures qui permettent de pouvoir développer le football », relève-t-il.

» Aujourd’hui, le football marocain est en net développement, en net progression. Preuve en est l’excellente performance à la dernière Coupe du Monde avec un sélectionneur qui connaît bien la mentalité du football marocain, Walid Regragui qui a déjà gagné la Ligue des Champions avec le Wydad et qui a pour ambition d’entraîner un jour en Premier League anglaise. Le football marocain fait tout simplement la fierté du continent africain, du monde arabe. Pour moi , le football marocain est le numéro un en Afrique », poursuit-il.

Pour sa part, le journaliste de l’Edito.tg, Edem Attipo, estime que la bataille de cette organisation de la CAN 2025, se jouera entre le Maroc et l’Algérie, « mais le Royaume a beaucoup de chances de l’emporter ».

« Ça se jouera entre l’Algérie et le Maroc. Mais l’Algérie perd des points en refusant aux équipes du Maroc de venir sur son territoire par vol direct. Conséquences, le Maroc n’a pas participé au CHAN. Ce contentieux dont le Maroc a été +victime active+ peut lui profiter comme récompense en se voyant désigné comme organisateur de la CAN 2025. In fine, le Maroc a une belle réputation mondiale après sa brillante prestation à la Coupe du monde 2022 en se qualifiant en demi-finale. Organiser une CAN au Maroc sera un bon casting et un exemple du mérite sportif aux yeux du monde qui découvrait encore plus ce pays dans sa plénitude », explique-t-il.

La CAF pourrait désigner le pays hôte de la CAN 2025 en juillet prochain à l’occasion de sa prochaine Assemblée générale qui se tiendra au Bénin.

La seule et unique CAN organisée par le Maroc remonte en 1988 où les Lions de l’Atlas ont été éliminés lors des demi-finales par le Cameroun de Roger Milla, futur vainqueur de la compétition. Attribuer l’organisation de la 35-ème édition du prestigieux tournoi continental au Maroc ne serait que justice après le retrait de l’organisation de la CAN 2015 au Royaume au profit de la Guinée Equatoriale. A l’époque, le Maroc avait suggéré à la CAF de reporter cette organisation à cause de la pandémie d’Ebola.




Toujours pas de nouvelle du Sahraoui espagnol enlevé le 30 avril par le polisario

Un Sahraoui de nationalité espagnole est kidnappé par le polisario avec la complicité de l’Algérie à la frontière avec le Maroc depuis plus de 5 jours. La milice aurait torturé l’Espagnol dans une prison selon une association de défense des droits de l’Homme.

Le groupe séparatiste du polisario mène depuis plusieurs jours une campagne d’arrestations et de tortures visant toute personne montrant des signes de défiance ou de désaccord avec sa politique et sa stratégie dans les camps de Tindouf.

Ces camps situés en Algérie mais dirigés de facto par le polisario, sont organisés comme un Etat dans l’Etat, une sorte de région décentralisée de l’Algérie où le polisario, une milice armée séparatiste du Maroc, est maitre ultime.

Disparu le 30 avril, le militant espagnol Mohamed Salem Souid Malanaine, aux mains de la « police » du polisario à la frontière avec le Maroc, l’homme a subi de sévères séances de torture, selon les informations récoltées par l’association sahraouie de défense des droits de l’homme (Asadeh).

« La seule nouvelle que nous ayons est qu’il a été torturé au moment de son arrestation et emmené dans une prison appelée Dahbia dans les environs de Rabouni et les visites sont toujours interdites car ils allèguent qu’il est en phase d’interrogatoire », indique l’association.

Selon Asadeh , l’homme qui a été enlevé alors qu’il devait conduire sa famille dans les camps de Tindouf, « est le neveu du coordinateur du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP), dans la région de Dakhla et Río de Oro, Abdallahi Berray ».

Le MSP, un parti politique dissident du polisario créé en 2020 est devenu le bête noire de la milice aux commandes des camps de Tindouf et qui se présente comme le « représentant du peuple sahraoui », craignant la fin de la pensée unique ainsi que du règne sans partage d’un groupe armé connu pour les pires crimes contre l’humanité depuis 1976.

L’Asadedh qui a lancé l’alerte au sujet de l’enlèvement de Mohamed Salem Souid, a indiqué qu’il était « militant anti-corruption », ce qui suppose qu’il s’est érigé contre les détournements des aides internationales envoyées au polisario, utilisées pour financer l’achat d’armes à l’Iran et à acheter des propriétés en Espagne et dans les pays d’Amérique latine.

L’association a aussi alerté sur la complicité de l’Algérie dans cet énième enlèvement. Le Sahraoui d’origine espagnole a été enlevé et détenu « sous les yeux des militaires algériens au contrôle d’entrée de la ville algérienne de Tindouf qui l’a remis aux membres de la sécurité du Polisario après avoir tenté de se réfugier dans ce poste militaire le 30 avril 2023 ».

Dans une lettre adressée à Jorge de Lucas Cadenas, consul général d’Espagne à Oran en Algérie, l’Asadedh a demandé la protection consulaire pour la victime du polisario.

La même lettre de l’association sahraouie de défense des droits de l’homme, a ajouté que « face à ces graves événements contre notre population sans défense dans les camps de Tindouf, nous exigeons l’intervention immédiate des autorités consulaires espagnoles pour savoir où se trouve Mohamed Salem, ainsi que la solidarité de tous les civils la société et les organisations qui défendent les droits de l’homme ».

« Nous tenons la direction du polisario et les autorités algériennes responsables de ces outrages contre notre population en commettant ces actes ignobles contre des civils sans défense sur leur territoire », a ajouté l’association, affirmant que les Sahraouis en Algérie vivent « une nouvelle vague de répression sans précédent dans la zone contre les opposants au front polisario ».