Les Recteurs et membres du Conseil d’administration des Universités publiques congolaises condamnent énergiquement l’agression de la Rdc

A l’issue des travaux de la 45ème session du Conseil d’Administration des Universités Congolaises, les Recteurs et Membres de cet organe du ministère de l’ESU expriment leur profonde indignation et réprobation de la énième agression injuste perpétrée contre la République Démocratique du Congo par ses pays voisins, en l’occurrence le Rwanda sous couvert de la rébellion du M23. Ils l’ont dit dans une déclaration faite de manière unanime, ce jeudi 04 Mai 2023, à Kolwezi, au terme de deux jours de travaux.
Les Recteurs et Membres du CAU demandent à la communauté internationale d’exiger le retrait des agresseurs du territoire Congolais pour un retour paisible des populations déplacées sur leurs terres.
“Nous interpellons toute la communauté internationale pour condamner cette agression, exiger le retrait sans condition de ces bourreaux des populations congolaises qui ne demandent qu’à vivre paisiblement sur les terres de leurs ancêtres, et sanctionner sévèrement le régime rwandais et ses alliés qui ne cessent de verser gratuitement le sang d’un peuple qui paie les frais de son hospitalité.” ont-ils fermement exigé.
Par ailleurs, les responsables des établissements universitaires Publics de la RDC et les Membres du CAU disent haut et fort apporter leur soutien indéfectible aux Forces Armées Congolaises dans leur lutte pour barrer la route aux velléités expansionnistes et sécessionnistes qui risquent de plonger le pays dans le chaos. Ils invitent, enfin, toutes les étudiantes et tous les étudiants ainsi que toute la jeunesse congolaise à demeurer vigilants et à se mobiliser contre tout projet de sécession et de balkanisation du pays.
Rappelons que la 45ème session du Conseil d’Administration des Universités du Congo s’est tenue du 03 au 04 Mai 2023, dans la ville de Kolwezi, Province de Lualaba. Ces assises de deux jours auxquelles ont pris part les responsables des universités Congolaises et les membres du CAU, ont connu aussi la participation du Recteur de l’Université Officielle de Mbuji-Mayi et Président de la Conférence Provinciale des Chefs d’établissement de l’Enseignement Supérieur et Universitaire du Kasaï-Oriental, Professeur Abbé Apollinaire Cibaka Cikongo.




Prof. Antoine Roger Lokongo : «  Voici pourquoi Moïse Katumbi et Cie n’auront pas mon vote! » 

Chers compatriotes, nous disons non à la Loi Tshiani. Moïse Katumbi est Congolais de par sa mère. Il est notre compatriote. Mais si Moïse Katumbi se porte candidat président de la République, il n’aura pas mon vote! Moïse Katumbi c’est un ultra-libéral qui va vendre le Congo et son patrimoine surtout minier aux bourses occidentales comme Félix Tshisekedi.

Nous risquons de tomber de Charybde en Scylla ! Or le Congo n’est pas à vendre. Quand Katumbi était gouverneur du Katanga, la filière de sa compagnie minière Katumbi Mining Congo S.P.R.L était basée à Nairobi, au Kenya où elle vendait des minerais exploités du Katanga ! http://katumbiminingcongosprl.com La même chose s’applique à Matata, Muzito, Fayulu, Sessanga… Que Joseph Kabila revienne.

Le fils de Mzee Laurent Désiré Kabila d’heureuse mémoire n’a pas été parfait au pouvoir. Mais il a farouchement lutté et résisté aux pressions des bourses occidentales et fait passer, au risque de sa vie, le code minier actuellement en vigueur qui sert de cueillette aux ténors du régime actuel ! C’est grâce au choix judicieux mais pas facile de Joseph Kabila à cause des pressions occidentales, que les Chinois ont apporté des capitaux conséquents pour la construction des infrastructures en contre partie des minerais.

Ce régime n’a pas trouvé le trésor public vide, mais ce qu’il a trouvé, il l’a dilapidé dans des voyages inutiles (sauf en Chine) pour n’aller récolter que des promesses non réalisées en Occident (Joseph Kabila en a fait l’expérience). Les investisseurs ne sont pas venus à la suite de ces voyages mais ils “investissent” plutôt au Nord-Kivu sous occupation !

Ce sont les mêmes gens qui sont adulés à Kinshasa. Vous entrez dans le bureau du ministre et poireauter du matin au soir. Mais les blancs débarquent, ils sont immédiatement reçus avant les Congolais qui ont poireauté dans l’antichambre toute la journée ! Le Congolais a perdu toute sa dignité dans son propre pays sous ce régime en place ! Dr.




La loi portant institution de la Réserve Armée de la Défense en Rdc adoptée au Sénat

Le Sénat a, au cours de la plénière tenue ce jeudi 4 Avril sous la présidence du Speaker Modeste Bahati Lukwebo, adopté en seconde lecture le projet de loi portant institution de la Réserve armée de la Défense en République Démocratique du Congo.

Ce projet de loi examiné en première lecture par l’Assemblée nationale a été présenté à la plénière de la Chambre haute du Parlement par le ministre de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda désigné par le Gouvernement.
Gilbert Kabanda qu’accompagnaient la ministre en charge des Relations avec le Parlement, Anne Marie Karume, et le vice-ministre à la Défense Samy Adubangu a, dans son exposé, relevé l’importance cette loi qui arrive à point nommé, en cette période où la RDC fait face à l’agression rwandaise sous couvert du M23.
Selon le ministre Kabanda, la création de ce service dénommé Réserve armée de la Défense permettra au pays de mieux renforcer la protection de sa souveraineté et de son intégrité territoriale par la participation de tout Congolais à cette noble mission conformément à la Constitution.
Face aux agressions récurrentes que le pays connaît et qui ont amené le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à proclamer l’état de siège sur une partie du territoire national, la mise en place du service dénommé Réserve armée de la Défense donne l’occasion à cette structure de venir en appui aux forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dont la mission principale est la défense de la patrie.
Sur 109 sénateurs que compte la Chambre haute du Parlement, 82 ont pris part au vote, 81 ont voté pour cette loi, aucun n’a voté contre, et 1 un seul a voté abstention.
Au cours de la même plénière, les sénateurs ont voté à l’unanimité le rapport de la commission PAJ de cette Chambre relatif à l’examen de la procédure à suivre à l’occasion d’une question orale.
La commission a conclu qu’il est de bonne aloi que le Sénat applique strictement son règlement intérieur en soumettant l’examen de la recevabilité d’une question orale à l’Assemblée plénière, avant de d’inviter le membre du Gouvernement concerné ou tout autre gestionnaire de l’Etat à la plénière pour s’expliquer devant les élus des élus conformément aux dispositions de l’article 161 dudit règlement.




Campagne électorale avant l’heure à Kinshasa: Le mur de façade de la paroisse Ste Thérèse de N’Djili  tapissé de banderoles

En cette année électorale, il est une course au pouvoir qui ne dit pas son nom. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas encore donné le go pour la campagne électorale. Cependant, il s’observe un engouement à la limite déplaisant sur le terrain. C’est que des particuliers anticipent, dans une sorte de bousculade. Des bâches et banderoles s’élèvent journellement, présentant l’image de l’intéressé, avec un bref message. En réalité, il s’agit d’un marketing politique auquel se livrent des hommes et des femmes qui veulent concourir à un mandat dans une institution politique quelconque. Et le comble c’est quand le curé de la paroisse Ste Thérèse de N’Djili se laisse avoir par les partisans de cette astuce qui, à travers Kinshasa, prend des allures aliénantes. Une chose est certaine, c’est que le service communal de la Culture et des Arts fait des encaisses, avant de laisser monter bâche et banderole. De fil en aiguille, ce service déploie une brigade pour vérifier la conformité d’une banderole (car un numéro est attribué et inscrit au coin du tissu). Si ladite brigade trouve à redire, il y a interpellation. Lorsque, sur le mur de ce lieu saint, le curé de la paroisse endosse un régime de bâches et des banderoles, il est prudent qu’il dresse aussi le secrétariat de l’Eglise à parer à toute éventualité.

Quid de la légalité dans un contexte préélectoral

En somme, la RDC est à l’ère de l’Etat de droit. Les fils et filles du pays sont tenus de faire preuve de légalité voire de responsabilité, et davantage dans un contexte préélectoral. Les bonnes consciences trouvent débordant le fait de se livrer à une course sur la place publique, avec connotation de marketing politique à travers bâches et banderoles surmontées d’images. Il y a un temps où les pasteurs des Eglises du réveil prenaient le devant de cette pratique : affiches, bâches, banderoles et même panneaux géants surmontés de leur photo grandeur nature. L’objectif : annoncer le programme, faire consommer leur image au commun des passants. En cette année électorale, et dans un contexte socioéconomique où seule la politique fait exploser matériellement quiconque l’exerce, pas grand monde ne veut se laisser devancer. Un père de famille n’a pas masqué son indignation : ‘’il n’est pas mal que l’Eglise serve de vitrine sociopolitique à ses fidèles. Mais le souhait est que les responsables qui prêchent le bon sens à longueur de journées, fassent preuve de loyauté en amont’’, a-t-il suggéré.

Payne

 




Dans telle école de la place: Un robinet pour mille élèves

Dans le contexte kinois, l’école est le reflet fidèle de la cité, puisqu’elle en émane. L’accès à l’eau potable est difficile en certains coins de la capitale, l’école ne fait guère exception à la règle. Il est courant, dans les quartiers de la populace, de trouver des écoles qui ont du mal à faire accéder le public scolaire à une eau de qualité (terme courant : l’eau potable). Le cas de cette école où mille (1000) élèves ou presque partagent un seul robinet manquant de pression. Il s’agit d’une école primaire à double vacation. Il se fait que les quinze (15) minutes de la récré ne suffisent pas pour que chaque enfant s’abreuve. Et dès que la cloche sonne, il s’observe un engouement autour du robinet, des enfants qui n’ont pas fait preuve d’entrain pour se bousculer autour du robinet et s’abreuver (un modeste robinet en tuyau pastique PVC d’environ 4 décimètres (dm) de hauteur. Pendant ce temps, papa Kapita (entendez : le superviseur de la cour de l’école) entre en danse, agitant le fouet pour dissuader. Mais il lui arrive de quelquefois céder à la poussée, car la soif d’eau liée à l’instinct de survie, trouble l’enfant (sous un soleil accablant). Et davantage si le ventre n’a rien encaissé avant voire pendant la récré.
Nécessité d’un partenariat pour sauver l’enfant congolais en situation scolaire
Le tableau tel que dépeint dans les lignes précédentes, montre que l’école souffre, et que l’enfant congolais en subit le contrecoup. Il est donc souhaitable que des milieux généreux se manifestent pour corriger, dans le cadre d’un partenariat, cette situation déplorable. Dans le secteur privé, maintes écoles par contre, ont rompu le contrat avec la société fournisseuse d’eau potable, pour surfacturation. Avec un peu de moyens, l’on se constitue l’eau de forage. Le cas échéant, les observateurs suggèrent que le comité des parents exige un test labo, pour en avoir le cœur net sur la potabilité de cette denrée proposée en compensation au public scolaire.
Il y a également l’accès au savon. Dans beaucoup d’écoles, en effet, il est impensable que de mettre du savon à la disposition du public scolaire. Du temps de la campagne anti-covid19, beaucoup d’écoles avaient bénéficié d’aide pour ce faire (de tierces personnes, physiques ou morales), pour mettre en place un dispositif de lavage des mains.
Quand l’Unicef/RDC donne le ton ! Hygiène publique à l’école : les feux sont au rouge
Ceci entrainant cela, il s’observe que les feux sont au rouge à l’école congolaise (Kinshasa n’étant pas le Congo), s’agissant de la question de l’hygiène. En effet, la plupart des écoles sont dépourvues d’agent préposé aux soins des latrines. Il y a néanmoins des exceptions, observables aussi dans des établissements incluant la section maternelle. Parlant de l’accès à l’eau, les enfants se lavent les mains de façon sommaire, et utilisent le creux des mains pour s’abreuver. Les responsables assistent impuissants, convaincus qu’ils ne peuvent changer l’habitude. ‘’L’habitude est une seconde nature’’, a dit quelqu’un ! Avec un commerce fort prospère en vogue en RDC, de vente d’eau buvable dans des emballages en plastique, même les professeurs préfèrent chacun se résigner dans son petit coin de la salle des profs, et vider sa petite bouteille. Certains responsables d’écoles privées vendent de l’eau emballée au public scolaire. Ils ne peuvent donc pas penser à un robinet à l’école. Or l’eau est une denrée qui accompagne la vie comme l’ombre accompagne un corps en mouvement dans un champ éclairé. Après un cours de mouvement comme la gymnastique, l’élève a besoin d’entrer au contact de l’eau !
Il est un fait que l’Unicef/RDC, plus d’une fois, a relayé la campagne de lavage des mains à l’école. Ayant donné le ton, le souhaitable aurait été que les institutions locales récupèrent et aillent de l’avant. Mais hélas, dans le ‘’brasier (humain) congolais’’, la braise ne transmet pas le feu ! Les gens se font une attente légitime que les institutions internationales doivent être-là à faire des choses à la place des Congolais : l’Oxfam pour construire des latrines et remettre aux écoles et aux communes, la coopération belge pour notamment construire des bureaux administratifs de quartiers à travers Kinshasa, l’Unesco et l’Unicef pour distribuer des manuels scolaires et promouvoir la culture à l’école congolaise, la Mission onusienne (Monusco) à veiller sur des civils meurtries dans la guerre de pillage et de dépeuplement dans l’Est de la RDC !
‘’Si vous voulez faire la paix, commencez par en parler aux enfants’’, dixit Mahatma Gandhi. Dans l’hymne national le ‘’Debout Congolais, il est dit : … Nous bâtirons un pays plus beau qu’avant… que nous léguons à notre postérité pour toujours. Il est donc temps d’agir en sorte que le public scolaire sente que les acteurs sociaux : l’Etat, l’Eglise, la famille, les médias, les mouvements associatifs, la rue… sont vraisemblablement attentifs à son parcours.
Payne




Académie des Beaux-arts : Lancement effectif de la 1ère édition du festival Buku

Décidément, les amoureux de la littérature peuvent en profiter au maximum pendant ces trois jours successifs. Comme annoncé il y a peu par les organisateurs, la 1ère édition du ‘’festival Buku’’ a été lancée officiellement ce vendredi 5 mai 2023, dans l’enceinte de l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa, en présence des écrivains, éditeurs, professeurs d’universités, élèves, pour ne citer que ceux-là, tous, visiblement heureux et motivés de prendre part à ces messes littéraires dont les lampions vont s’éteindre le dimanche 7 mai prochain.

De ce fait, c’est le grand Auteur congolais, Christian Gombo, qui a livré les mots de circonstance et profité de l’occasion, pour remercier tous les participants ayant répondu présents à l’invitation à cette première journée.

Conformément au programme, tout a commencé par la présentation du livre intitulé : Mutshimba et Gatogo « une foi plus forte que la mort », de Nestor Katoko. Publié à la maison d’édition Afri’ka de l’Editeur Brunel Lungambu. Cet ouvrage met un accent particulier sur deux personnages de conviction, qui ont été attachés à la foi Kimbanguiste malgré les persécutions, jusqu’à leur assassinant. L’auteur de cet ouvrage, congolais, pasteur de son état au sein de l’église Kimbanguiste, secrétaire provincial de ladite église, assistant à la faculté théologique Kimbanguiste et enseignant de l’écriture « Mandombé », a signifié que Mutshimba et Gatogo, une foi plus forte que la mort, est un témoignage poignant de deux martyrs Kimbanguistes. À l’en croire, les deux avaient une foi inébranlable. Ils étaient Kimbanguistes de conviction jusqu’au sacrifice suprême. « Ce sont des martyrs Kimbanguistes, une victoire de Kimbanguiste sur la force du mal en 1964 », dit-il.

Répondant à une question sur son ressentiment après que la journée du 6 avril ait été déclarée fériée, chômée et payée pour le combat de Simon Kimbangu, Nestor Katoko estime que c’est une grande satisfaction pour la communauté Kimbanguiste». Dans le même chapitre, il a brièvement, parlé de l’écriture Mandombé. « Le mandombé s’enseigne d’ores et déjà à l’Université Simon Kimbangu. C’est une innovation, ce n’est que le début », a martelé Nestor Katoko.

Pour sa part, Brunel Lungambu, responsable et éditeur de la maison d’édition Afri’ka, a exprimé sa satisfaction de pouvoir réaliser ce projet de publication. « J’ai été très honoré de travailler avec le Révérend Katoko. Ce livre est un héritage pour nous. En effet, grâce à ce livre, nos enfants et petits enfants pourront connaître cette histoire poignante après », a par ailleurs renseigné le responsable de la Maison d’édition Afri’ka.

Comment vulgariser des œuvres littéraires au sein de sa maison d’édition ?

Pour répondre à cette question, Brunel Lungambu a été précis quant à ce. « Dans un pays comme le nôtre, dit-il, il est difficile de réaliser ce travail. « En dehors des activités que nous organisons, nous essayons de faire de notre mieux. Comme toute œuvre, cela demande des moyens. Nous nous sommes dit de commencer et nous verrons ce qui arrivera après. Heureusement aujourd’hui, c’est depuis 2019 que la maison d’édition existe. Petit à petit nous sommes en train d’avancer malgré les contraintes et les réalités du pays. Nous nous battons nous faisons en sorte que la Majorité puisse connaître l’histoire du pays. Je suis fier de ce que nous faisons ; nous sommes conscients de ce que cela va aboutir », a-t-il confié.

A l’issue de cette présentation, plusieurs activités se sont déroulées tout au long de la première édition. Des conférences à des ateliers en passant par les pièces de théâtre et projection de films, le festival Buku a attiré beaucoup d’élèves congolais. D’ailleurs, ceux du Lycée Mgr Bokeleale ont été éclairés sur la problématique des droits d’auteurs, achats, cession, co-édition. Certains ont fait le vœu de se lancer dans l’écriture.

Il sied de noter que le “Festival Buku” est une rencontre avec les littéraires congolais. Elle vise à mettre en avant l’industrie congolaise du livre, rassembler les amoureux de la littérature, les poètes, les écrivains afin de constituer un réseau d’événements qui mettrait en lumière cette littérature qui doit renaître actuellement.

Tout au long de ces messes littéraires, il y aura une succession d’écrivains, des ateliers et beaucoup d’autres surprises qui y sont réservées. La participation à ce festival est gratuite pour tous les amoureux de la littérature la journée et l’accès aux théâtres le soir est payant.

MB




Élections en Rdc : Adolphe Muzito tire à boulets rouges sur le bloc de Lubumbashi !

Invité hier jeudi sur les antennes de France24 télévision, le Premier ministre honoraire et Autorité morale du parti politique Nouvel élan, Adolphe Muzito a sévèrement critiqué le rôle de l’opposition face au régime actuel de Félix Tshisekedi.

 

Pour Adolphe Muzito, la force de l’opposition doit être constituée par son unité autour d’un programme alternatif.

 

“…Le problème ce n’est pas l’unité de l’opposition pour gagner les élections, mais gagner les élections pour quoi faire? En Rdc, on a toujours considéré l’opposition comme étant une force de résistance qui tire sa légitimité dans la contestation plutôt que dans la proposition d’un programme alternatif pour changer le Congo”, a déclaré Adolphe Muzito.

 

Et quant à son divorce avec Martin Fayulu, Adolphe Muzito accuse le président de l’ECIDé d’avoir coalisé avec les anciens membres de l’Union sacrée et du régime passé, qui sont pourtant selon lui, la cause des problèmes actuels du pays.

 

Derick Katola




100 jours après sa nomination: Miguel Kashal, bilan reluisant à la tête de l’ARSP

Par devoir de redevabilité, le DG Miguel Kashal Katemb, s’est adressé aux entrepreneurs et responsables des sociétés principales concernées par la sous-traitance en Rdc, afin de dresser le bilan de 100 jours depuis qu’il a été porté par le président de la République à la tête de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP). Ce bilan est sans conteste plus reluisant. Après avoir mis en perspective la nouvelle vision devant désormais réguler le secteur privé de la sous-traitance, un contrôle va suivre pour garantir que les mesures particulières annoncées sont de stricte application.

Devant eux, il a constaté qu’après avoir été reçu par plusieurs membres du gouvernement de la République concernés par la sous-traitance pour échanger sur la question, il a réalisé, à la fois l’énorme attente des sous-traitants congolais par rapport à la tâche confiée à l’ARSP ; mais aussi la nécessité d’impliquer un large éventail des secteurs d’activités de notre pays dans la mise en œuvre et l’accompagnement de la vision du Président de la République dans ce secteur, laquelle consiste à mettre fin à la souffrance des congolais, (souffrance) à laquelle il compatit, en activant les mécanismes susceptibles de créer des riches congolais.

Des activités de l’ARSP

Par-dessus les missions de planification, de consultation, de contrôle et de règlement de contentieux lui fixées par le Décret qui l’a instituée, l’orientation générale de son action procède de la vision du Président de la République telle que définie plus haut.

S’activer à créer une vraie classe moyenne est sans doute une option volontariste, mais elle se veut également réaliste, en tout cas réalisable sur deux axes, à savoir : l’accès des entreprises congolaises à la sous-traitance dans tous les secteurs productifs ; Le traitement de faveur accordé aux nationaux lorsque les conditions le permettent, sans mettre à mal les droits légitimes des autres acteurs concurrents, particulièrement dans les secteurs stratégiques.

Cela est pour l’ARSP un objectif structurant pour toute notre action à poursuivre sans ambages. C’est ainsi que, dès le début de notre mandat, dit-il, nous avions annoncé deux volets importants de notre action dans ce secteur : à la fois y mettre de l’ordre et accompagner les sous-traitants congolais afin qu’ils accèdent aux marchés de la sous-traitance.

« Nous voudrions rassurer que ce dernier volet est garanti et nous encourageons les sous-traitants à s’affilier aux structures fédératrices légalement constituées telles que la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), la Confédération de Petite et Moyenne Entreprise du Congo (COPEMECO) et la Fédération Nationale des Artisans de Petites et Moyennes Entreprise du Congo (FENAPEC), et d’autres structures analogues. Cela permettra un meilleur suivi et évaluation de leur croissance », pense-t-il.

Sous le volet « mettre de l’ordre », appel est fait aux sociétés principales à se conformer à la loi sur la sous-traitance et ses mesures d’application.

Pour ce faire, des mesures particulières s’imposent et seront de stricte application, notamment : De 1. L’arrêt désormais du système de prête-nom, c’est-à-dire, le recours à une personne qui prétend agir pour son propre compte alors qu’en réalité, elle intervient pour le compte d’une personne qui ne voudrait pas révéler la part qu’elle prend dans une affaire ou dans une société formellement parlant, alors qu’en réalité elle n’est pas impliquée dans la gestion desdites sociétés ;

De 2. La fin du système de bons de commande : les sous-traitants congolais n’auront plus de bons de commande, mais plutôt des contrats. La raison, c’est qu’avec les bons de commande, les marchés sont incertains ou juste momentanés au gré des vagues d’opportunités, tandis que les contrats donnent lieu à des marchés permanents qui permettent aux sous-traitants de les bancariser en vue de les sécuriser sur le plan financier. Demande est ainsi faite aux banques de droit congolais d’accompagner lesdits contrats en collaboration avec le Fond de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo (FOGEC).

Dans la droite ligne de ces mesures, le DG de l’ARSP promet de mettre en garde les banques qui, après avoir pris connaissance des marchés de leurs clients (c’est-à-dire les sociétés de sous-traitance), au lieu de les protéger, de les encadrer et de les accompagner pour leur épanouissement conformément à leur mission, usent plutôt de leur capacité financière pour créer des sociétés concurrentes. Finie cette pratique déloyale qui ne permet pas l’émergence de la classe moyenne congolaise.

Ainsi, les banques qui continueront de se comporter ainsi seront dénoncées et sanctionnées sévèrement, conformément aux lois de la République.

Vers un rapprochement entre l’ARSP et la CENAREF

M. Miguel Kashal Katemb a annoncé sa volonté de collaborer avec la Cellule National de Renseignement Financiers (CENAREF), en vue de contrôler les transactions des sociétés principales avec les sociétés de sous-traitance étant entendu que tous les sous-traitants doivent être payés au pays.

A l’en croire, tout paiement effectué par les sociétés principales dans le cadre de la sous-traitance en dehors du pays ne sera pas toléré, étant donné que le paiement en dehors du pays ne contribue pas à l’élargissement de l’assiette fiscale de la République. Bien plus, il viole la loi sur le rapatriement des capitaux, échappant de ce fait au contrôle de la Banque Centrale du Congo. Outre qu’il enfreint l’éclosion de l’expertise nationale et favorise la destruction des sociétés de sous-traitance congolaises.

Avec la Direction générale des Douanes et Accise (DGDA), un protocole d’accord sera conclu en vue de contrôler toutes les importations d’intrants et réactifs. Ces importations doivent être faites par des sociétés de droit congolais, nullement par les autres sociétés sans elles. Il s’en suit que les sociétés principales doivent passer par leurs sous-traitants pour l’importation d’intrants et réactifs.

« Nous prévenons, avec l’engagement le plus solennel, que ceux qui ne se conformeront pas à ces mesures, se seront exposés eux-mêmes à la rigueur de la loi et autres textes règlementaires du pays y relatifs », martèle-t-il.

Pas confonde l’ARSP et la Zaïrianisation 

Dans son intervention devant les entrepreneurs et responsables des sociétés principales concernées par la sous-traitance en République Démocratique du Congo, le DG Miguel Kashal a précisé que sa démarche ainsi entreprise par l’ARSP n’est pas à confondre avec la Zaïrianisation (questionnable à plusieurs égards). L’ARSP, s’inscrivant dans la quête d’une croissance économique plus inclusive et durable, prône l’émergence de la classe moyenne congolaise, la consolidation de l’expertise nationale et donne la possibilité aux congolais de s’associer aux expatriés à raison de 51% d’actions pour les nationaux et 49 % pour les expatriés.

Ainsi, une telle démarche visant à garantir aux sous-traitants congolais des parts réelles, n’est pas en contradiction avec les investissements directs étrangers, qui continueront d’être encouragés, ni avec l’épanouissement des sociétés principales, qui bénéficieront à la fois de la protection nécessaire, comme promis par le Chef de l’Etat, mais aussi d’une franche collaboration de notre part.

Après avoir mis en perspective la nouvelle vision devant désormais réguler le secteur privé de la sous-traitance, un contrôle va suivre pour garantir que les mesures particulières ici annoncées sont de stricte application. Ce contrôle commence dès ce jour. « Notre équipe d’inspecteurs préparés à cet effet sera déployée sur terrain. Nous demandons pour cela aux acteurs et sociétés concernés, de s’y préparer utilement en se conformant, d’ores et déjà, aux mesures que nous venons d’annoncer. Nous comptons sur la bonne collaboration de tous et les y appelons vivement », dit-il.

Ceci dit, il a demandé aux sous-traitants, particulièrement à notre jeunesse, de s’approprier cette sous-traitance pour en faire le vrai bras armé de l’économie de notre nation.

« L’heure est arrivée d’accéder à la sous-traitance. Le Chef de l’État vous donne l’occasion d’accéder aux marchés. Saisissez la balle au bond car c’est maintenant ou jamais. Soutenons la sous-traitance pour booster l’économie nationale, en vue de créer de la richesse pour les Congolais. Voilà le défi que l’ARSP s’engage à relever ensemble avec les entrepreneurs Congolais en général, et la Jeunesse congolaise en particulier, à savoir : Devenir Créateurs de Richesses pour nos Populations », annonce-t-il.

Jean-Marie Nkambua




À Bujumbura : Mbusa Nyamwisi étale la barbarie de Kagame, après l’exécution de 145 civils à Kizimbi

La coalition des forces du mal, M23 et RDF, l’armée régulière rwandaise, a accueilli par un massacre d’une extrême barbarie, l’ouverture du XIème sommet de Bujumbura. Au moins, 145 civils ont été sauvagement exécutés dans la nuit du 3 au 4 mai 2023 à Kizimba près de Kitchanga dans le territoire de Masisi, non loin de la zone de Kishishe, dans le Nord-Kivu. Le MINETAT en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, visiblement marqué par cette nième triste nouvelle, a, cependant déploré et dénoncé, d’un ton rocailleux, loin de céder à la terreur, cette tragédie. Dans son allocution, d’entrée de jeu, Mbusa Nyamwisi a sollicité une minute de silence en mémoire de victimes du terrorisme rwandais camouflé dans le M23. Naturellement, la RDC va exiger des enquêtes sérieuses pour que les auteurs dont intellectuels de la Shoah de Kizimba répondent de leurs actes devant la justice.

Les travaux préparatoires du XI ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, ont démarré, ce jeudi 4 mai 2023, par la réunion des ministres des Affaires étrangères. La cérémonie d’ouverture a été marquée par cinq allocutions : CIRGL, SADC, UA, ONU, puis la RDC qui assure la présidence sortante du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Tous les speeches ont, en substances, accordé une note peu flatteuse à la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, dix ans après.

Le MINETAT en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi a, après avoir crié haro sur le massacre de Kitchanga, rappelé à l’assistance, la vision et la finalité des chefs d’État ayant motivé l’élaboration de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba : paix, sécurité, stabilité et coopération entre la RDC et la région de Grands-lacs en vue d’un développement harmonieux.

Mbusa Nyamwisi a aussi remémoré autant à ses collègues ministres qu’à leurs experts, que l’Accord-cadre d’Addis-Abeba dispose des clauses sacro-saintes, intangibles, imposables à tous, notamment la non-ingérence dans les affaires intérieurs des États voisins, ne pas tolérer, ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés, respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des États voisins, respecter les préoccupations et intérêts légitimes de États voisins en particulier au sujet des questions de sécurité et renforcer la coopération régionale et une intégration économique profitable à tous.

Tshisekedi a tendu l’accolade, Kagame a répondu par l’estocade

Hélas, la bonne foi de la RDC à créer un climat de vivre ensemble ne lui a jamais été rendue. Félix Tshisekedi a tendu l’accolade, Kagame a répondu par l’estocade.

Mbusa nyamwisi l’a démontré dans son discours. Et, au nom du Président de la République, le ministre d’État rdcongolais a appelé à une évaluation sans complaisance, franche et sincère de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Et Mbusa de se demander, à haute voix, comment devra-t-on comprendre que ce soit exactement le moment où la RDC assure la présidence tournante de l’Accord cadre qu’elle soit injustement agressée par un État membre bien identifié, violant l’engagement régional avec un motif fallacieux et révisionnisme du principe de l’intangibilité des frontières hérités de la colonisation principe fondateur de l’Union africaine. Dans l’assistance, des officiels rwandais accusent le coup.

Le ministre congolais poursuit son catilinaire. Malgré la recrudescence de l’insécurité provoquée par le M23 soutenu ouvertement par le Rwanda, tel qu’établi par les limiers de l’ONU dans un rapport transmis au Conseil de sécurité à New-York, la RDC n’a nullement d’ambitions bellicistes et tient à maintenir un climat de convivialité avec les pays d’origine de ces groupes armés qui tuent, violent et pillent dans l’est de la RDC. Le pays de Tshisekedi veut ainsi trouver une solution définitive à la crise. Parmi ces groupes, il y a les FDLR du Rwanda, les Red Tabara pour le Burundi, le tristement célèbre ADF pour l’Ouganda. La partie rdcongolaise convie les gouvernements des États précités à ouvrir un cadre de dialogue avec ces forces négatives à travers le processus de démobilisation et de désarmement et réinsertion sociale régional. La RDC s’engage à collaborer et à assister aux activités du Groupe de coordination et de contact (GCC).

Prenant la parole, le ministre des Affaires étrangères du Burundi, au nom du Président Évariste Ndayishimiye, Président en exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est, a vivement félicité la RDC pour les grandes réalisations durant le mandat de Félix Tshisekedi. Et il désapprouve cette coïncidence curieuse, que le 10ème anniversaire de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba coïncide avec la résurgence regrettable du M23 avec un coût humain et matériel tragique qui annihile l’espoir des lendemains meilleurs des populations.




Mafia des passeurs en Algerie : Communication perdue avec un bateau transportant des migrants syriens près des côtes d’Oran

Le contact avec un bateau transportant des migrants syriens au large des côtes algériennes a été perdu depuis mercredi dernier.

 

Le Centre de documentation sur les violations dans le nord-est de la Syrie a rapporté que “le contact a été perdu avec un bateau de pêche transportant 16 immigrants syriens, qui a quitté la côte de la ville algérienne d’Oran dans la mer Méditerranée, selon les déclarations des parents des migrants, alors que l’espoir de les retrouver vivants s’amenuise”.

Selon le Centre, le bateau est parti mercredi dernier, le 26 avril 2023, de la côte de la ville algérienne d’Oran vers les côtes espagnoles, où les parents ont dit qu’ils avaient perdu le contact avec leurs enfants. Le Centre a indiqué que la plupart des personnes à bord du bateau sont originaires du canton de Kobani.

Le 3 octobre dernier, un bateau transportant des migrants a coulé au large des côtes algériennes près de la ville d’Oran, tuant 18 personnes à bord, pour la plupart des Syriens, dont 9 citoyens du canton de Kobani.

Un business très lucratif pour les réseaux mafieux qui gèrent ces passages clandestins avec la complicité de certaines autorités algériennes. En 2020, l’ONG espagnole CIPIMD qui œuvre pour l’identification des migrants disparus, a recensé en 2020, 291 morts ou portés disparus en mer dans 27 embarcations. Une situation pire qu’en 2019.

Profits énormes, risques limités, demande énorme, le transport de clandestins d’Algérie vers l’Europe, via la mer, attire de plus en plus des groupes mafieux transfrontaliers puissants de ce pays. Plusieurs organisations internationales de défense des droits de l’homme ont déjà alerté et démontré la complicité du régime militaire algérien avec les mafias de passeurs à l’origine des drames en mer Méditerranée.