L’Algérie veut que la Libye supprime son Conseil Supérieur des Amazighs  

Le régime d’Alger après la Tunisie où il se considère en terrain conquis et la Mauritanie qu’il essaye de mettre sous sa botte s’est mis à dos un autre peuple celui de Libye en l’occurrence. En effet, les capos d’Alger dans leur lancée s’immiscent dans les affaires intérieures de Tripoli en sommant la Libye de dissoudre le Conseil supérieur des Amazighs de Libye (CSAL) de ce pays qui tente de se reconstruire. Rien que ça !

Du coup, c’est un haro sur les séniles d’Alger que l’on entend au fin fond du Maghreb et particulièrement à l’Ouest. Ces derniers, plus séniles que jamais, ont saisi, par le biais de leur représentant diplomatique à Tripoli, la ministre des Affaires étrangères, Najla Mangoush, l’enjoignant, ni plus ni moins, à déclarer l’interdiction du Conseil Supérieur des Amazighs de la Libye et de le classer « organisation terroriste ». On estime les Amazighs à 700 000 personnes dont la plupart sont présents dans tous les rouages de l’Etat libyen.

Voilà donc, après le MAK à l’interne, Alger se donne des airs d’hégémonie à l’externe, légitimant un peu plus le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, né voilà plus de deux décennies et luttant pacifiquement pour l’indépendance de la Kabylie. La raison de ce “soulèvement” diplomatique de la part des capos d’Alger, on la trouve dans la dernière manifestation organisée par le MAK à Paris -Bastille/place la nation- qui avait réuni près de 20 000 personnes avec la participation de délégations de plusieurs pays dont évidemment celle justement du Conseil Supérieur des Amazighs de la Libye.

On l’imagine, cela n’a pas dû beaucoup plaire à l’Est de l’Eden, d’où cette réaction injustifiée à l’égard des représentants des Amazighs de Lybie. L’effet boomerang du Conseil Suprême des Amazighs libyen, on le découvre d’ailleurs à travers un communiqué éducationnel quant à l’ABC de la diplomatie en Algérie “pour les nuls”. En effet, le CSAL y a dénoncé l’impair commis par le peu de pouvoir algérien à titre d’ingérence étrangère algérienne dans les affaires intérieures libyennes, le régime des capos étant un peu l’arroseur arrosé dans l’histoire.

De plus, il a poussé l’effronterie jusqu’à envoyer un courrier au Département d’Etat américain dans lequel, les séniles d’Alger “affirmaient ou mettaient en demeure ou avisaient” les autorités américaines que ce CSAL abritait en son sein des terroristes. On se doute de la réponse de la réponse du département d’état américain à l’Algérie qui a gentiment replacé la question à la juste “liberté d’expression” plutôt que de terrorisme.

D’ailleurs, “le terroriste en chef“, dont faisaient allusion les capos d’Alger, Ferhat M’Henni en l’occurrence et leader du MAK, classé organisation terroriste par le régime kaki algérien en mai 2021 est sur le sol des Etats-Unis où il devrait prendre part à moult conférences et meetings dans différents Etats de la première puissance mondiale où du reste, il a toujours été le bienvenu. Il se murmure même qu’au grand dam de la France qui jadis l’avait abrité et qui est prête à l’abandonner ou sacrifier comme tant d’autres opposants sur l’autel de l’amitié nouvelle tout juste arrivée franco-algérienne, Ferhat M’Henni devrait exiler son bâton de pèlerin au Canada.

Toutes les démarches du régime d’Alger pour éliminer l’opposition ont été vouées à l’échec. Depuis les fameux mandats d’arrêt internationaux qu’ils ont lancés et rejetés par Interpol, tous les pays sollicités vont dans cette voie et répondent défavorablement à toutes les demandes d’extradition formulées par l’Algérie. Le pouvoir algérien n’arrive pas à comprendre qu’il y a panique en sa demeure et que son comportement a tout du chant du cygne.

En effet, pourquoi s’en prendre à la Libye dont la situation instable ne lui permet guère d’ouvrir un front avec l’Algérie ou autres Etats de la région ? Les capos d’Alger, dans un désir ardent de soumettre ce pays à leur dictat comme pour la Tunisie, sont en train de poser, un à un, des pions hégémonistes qui ô grand jamais ne pourront damer. C’est ainsi qu’Alger veut construire le Maghreb.

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Couverture du 1er mai en France et au Maroc: le grossier «deux poids, deux mesures» de l’agence AFP

Dans son traitement des défilés du 1er mai, l’Agence France Presse (AFP) a délibérément catégorisé les scènes de guérilla urbaine à Paris, Nantes, Lyon et ailleurs dans la rubrique «Société civile et vie associative», tandis que les marches pacifiques organisées au Maroc sont placées sous le générique surréaliste «Guerres et conflits». Factuellement, on marche sur la tête, mais la méthode est éprouvée et repose sur une manipulation décomplexée et des velléités de nuisance prévisibles. Décryptage.
Cette fois, la ficelle est trop grosse. Elle est l’œuvre de l’agence française AFP qui, dès qu’il s’agit du Maroc, déploie une intelligence folle et bien du fiel pour critiquer le Royaume. Quitte à faire passer des défilés aussi ponctuels que pacifiques, en l’occurrence ceux du 1er mai au Maroc, dans la rubrique «Guerres et conflits» de son fil d’actualité. En même temps, les violences inouïes dont les rues françaises ont été le théâtre hier lundi, les affrontements avec les forces de l’ordre dignes de scènes de guérilla urbaine et les saccages des biens d’autrui sont catégorisés dans la rubrique «Société civile et vie associative». On aura beau se frotter les yeux, c’est ainsi que l’agence de presse, dite de référence, en a décidé.
Dans les faits, concernant le Maroc, les militants syndicaux ayant manifesté lors de la Fête internationale des travailleurs ont marché de manière paisible pour protester contre la «détérioration du pouvoir d’achat» et la poussée inflationniste, marquée par l’envolée des prix des denrées alimentaires. De l’aveu même de l’agence française, aucun incident n’a été rapporté au cours de ces rassemblements.
En France, le scénario a été tout autre. De sanglants affrontements ont éclaté dans plusieurs villes, marqués par une forte mobilisation contre la réforme des retraites. Plus de 540 personnes ont été interpellées, dont 305 à Paris, selon un bilan officiel.
Plus de 400 policiers et gendarmes avaient été blessés à travers le pays, dont l’un «grièvement» dans la capitale, après avoir été atteint par un cocktail Molotov, relaie la même AFP.
Des projectiles ont été lancés sur les forces de l’ordre, des abribus, des commerces, des banques, des agences d’assurance et des agences immobilières ont été vandalisées. A Lyon, en particulier, une agence d’Attijariwafa bank a été saccagée.
Des manifestants ont incendié plusieurs voitures. Les forces de l’ordre ont répliqué à grand renfort de lacrymogènes, de grenades défensives et de canons à eau.
De la pure manipulation
Alors que l’ampleur des manifestations, ainsi que des dégâts humains et matériels, est sans aucune mesure, comment se fait-il que l’AFP continue de voir dans les défilés organisés au Maroc des terrains de «conflits» et de «guerres» et dans les affrontements en France l’expression de la «vie associative et société civile»? Des commentateurs sur les chaînes d’information françaises parlent même, ce mardi, de «guerre civile» concernant les affrontements du 1er mai dans leur pays, alors que l’AFP cherche absolument à retrouver un terrain de conflits et d’affrontements sanglants au Maroc.
«Cela participe de la pure manipulation, voulant faire croire que le Maroc est à feu et à sang et catégoriser le pays comme une zone de hautes tensions dans les esprits des lecteurs, alors qu’il n’en est strictement rien», nous explique le politologue Mustapha Sehimi. Pour lui, la démarche fait partie intégrante de la politique éditoriale de l’AFP, pourtant une des principales agences d’information dans le monde, mais qui fait peu de cas des règles déontologiques et du nécessaire équilibre s’agissant du traitement de l’information, dépendamment de qui en est l’objet.
«On le voit bien dès qu’il est question des droits de l’Homme au Maroc de manière générale et forcément lors de manifestations. Il faut préciser qu’un tel procédé n’est pas accidentel, mais délibéré. Autrement, d’aucuns savent que des marches pacifiques prévues dans le cadre du droit et de la loi n’ont rien de militaire pour être catalogués de la sorte», ajoute pour sa part Mohamed Bouden, politologue et président du Centre Atlas d’analyse des indicateurs politiques et institutionnels.
Une hostilité à plusieurs étages
Au même titre que des chaînes et stations radio comme France24 ou RFI, l’AFP est en grande partie financée par l’État français, en l’occurrence le ministère des Affaires étrangères. En dehors des slogans sur l’indépendance, l’agence est donc le porte-voix de la politique de ce pays. Il n’y a d’ailleurs qu’à voir l’écart de traitement des actualités marocaines et algérienne (acharnement sur le Royaume et silence absolu sur le voisin) pour s’en rendre compte.
L’hostilité de l’AFP à l’égard du Maroc est à plusieurs étages. Traversée par des sensibilités de gauche et d’extrême gauche, l’agence est traditionnellement critique à l’égard du Maroc. À cela s’ajoute, actuellement, la présence au pouvoir en France d’une Macronie qui ne cesse de nuire aux relations entre les deux pays et qui mobilise tous ses relais contre les intérêts du Royaume. Il ne faut donc pas s’étonner de voir de nombreux médias, y compris l’agence officielle, se lâcher, et ce, au mépris des règles journalistiques les plus élémentaires. Entre-temps, c’est la France qui a été épinglée, lundi 1er mai, par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies siégeant à Genève. De nombreux États ont en effet dénoncé les violences policières lors d’opérations de maintien de l’ordre. Mais cela, l’AFP préfère ne pas y accorder d’intérêt, diluant ces critiques dans une dépêche aseptisée.
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Colombie : la commission des AE du Sénat fustige la participation d’un représentant du polisario à un séminaire

La majorité des membres de la commission des Affaires étrangères du Sénat colombien ont fustigé, mercredi, la participation d’un représentant du mouvement séparatiste front polisario à un séminaire au Sénat sur les relations entre l’Afrique et la Colombie, et rejeté « catégoriquement » tout type de relation avec les séparatistes.

Huit sénateurs sur les douze membres qui composent la commission des Affaires étrangères ont signé une motion dans laquelle ils ont rappelé que ce mouvement séparatiste « n’est pas reconnu comme pays par les Nations Unies et ne représente, en aucun cas, un partenaire pour la Colombie », réaffirmant « les principes fondamentaux de notre diplomatie, qui est le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États ».

Les signataires soulignent qu’à « l’initiative de la Présidente de la deuxième commission du Sénat de la République (Affaires étrangères), une réunion se tient ce 26 avril 2023 pour faire le point sur la nécessité de renforcer les relations entre l’Afrique et la Colombie, en vue de stimuler les relations diplomatiques, économiques, commerciales et culturelles entre l’Afrique et la Colombie et de faire le point sur l’histoire et la situation du continent afin d’ouvrir un espace de dialogue pour renforcer un agenda commun ».

« Dans l’esprit d’élargir et de diversifier nos relations avec ce continent important, les membres de la deuxième commission du Sénat, se félicitent de l’initiative visant à renforcer les liens entre la Colombie et les pays africains et à ouvrir des espaces de dialogue pour renforcer la coopération dans tous les domaines », poursuit la motion, qui a été endossée par les partis les plus représentatifs au Sénat, tant de la majorité que de l’opposition.

« Cependant et compte tenu de l’un des principes fondamentaux de notre diplomatie, qui est le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États, nous rejetons profondément et catégoriquement tout type de relation (avec le polisario) et plus encore la participation (par visioconférence à cette réunion tenue ) au Sénat de la République de représentants du mouvement séparatiste du Front Polisario, qui n’est pas reconnu comme un pays par les Nations Unies et ne représente en aucun cas un partenaire pour la Colombie », lit-on dans le texte de la motion.

Les signataires rappellent, dans ce contexte, que « la motion publiée par le Sénat de la République de Colombie, le 19 octobre 2022, signée par 63 sénateurs (sur 108) issus de diverses tendances politiques, dans laquelle nous avions exprimé notre ferme position de soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc » qualifiant le Royaume comme « un allié avec lequel nous entretenons d’excellents liens d’amitié, qui nous lient historiquement depuis près d’un demi-siècle, et qui représente pour la Colombie un partenaire stratégique et privilégié en Afrique et dans le monde arabe, compte tenu de son leadership et de sa reconnaissance au niveau régional, continental et mondial ».

Affirmant leur « adhésion au principe d’un seul Maroc », les signataires réitèrent leur « soutien à l’initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie pour la région du Sahara, dont la prééminence est consacrée par les 18 résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies depuis 2007 et qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc », conclut le texte de la motion.

La motion a été signée par Antonio José CORREA JIMENEZ du Parti de la U (opposition) vice-président de la Commission, Oscar Mauricio GIRALDO HERNANDEZ du Parti Conservateur (majorité), Lidio Arturo GARCIA TURBAY du Parti Libéral (majorité), Iván Leonidas NAME VASQUEZ de Alliance Verte (majorité), Nicolás Albeiro ECHEVERRY ALVARAN du Parti Conservateur (majorité), Paola Andrea HOLGUIN MORENO du Centre Démocratique (Opposition), José Luis PEREZ OYUELA de Cambio Radical (Opposition), José Vicente CARREÑO CASTRO du Centre Démocratique (Opposition).

Cette motion de la Commission sera notifiée au ministre des affaires étrangères.

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«  L’OIF étant dirigée par Mushikiwabo proche de Kagame ne devrait pas auditer le fichier électoral » (Me Alain Bacoke)

Dans une lettre adressée au Docteur Vital Kamerhe, président national de l’Union pour la nation congolaise, Me Alain Bacoke, Coordonnateur national du Mouvement national des Kamerhistes MNK Rdc, alerte sur une crise électorale qui, sans son intervention, risque de s’installer en Rdc.

En effet, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dirigée par Mushikiwabo, rwandaise et proche de Kagame, ne devrait pas auditer le fichier électoral. Plusieurs experts européens et américains contactés par la section électorale du mouvement national des Kamerhistes MNK que dirige Me Alain Bacoke Cicura, alertent sur le sabotage à venir du processus électoral.

La question devient au centre des débats et réflexions entre journalistes internationaux et les experts des pays respectifs, des personnalités politiques et membres de la société civile congolaise sont également saisis et vont se prononcer bientôt.

L’inquiétude et la crainte prennent de la place dans les chefs de ces derniers.

Alors que la CENI se prépare à faire auditer son fichier électoral par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dès le début de ce mois de mai, les membres du mouvement national des Kamerhistes MNK Rdc sont alertés et tirent la sonnette d’alarme sur le danger qui guette la Rdc en acceptant de donner le contrôle du fichier électoral à l’OIF dirigée par Louise Mushikiwabo, une citoyenne Rwandaise.

« Nous avons appris avec une grande surprise, qu’on voulait forcer même la CENI à présenter à l’OIF, les rapports qu’il va venir présenter au parlement. Lorsque nous regardons, celle qui est à la tête de l’OIF, c’est Louise Mushikiwabo, qui est membre de la phalange la plus extrémiste du FPR rwandais. Et donc nous revenons un peu au schéma duquel nous sommes sortis, où on nous obligeait de présenter la liste des armes que nous voulions acheter, une sorte d’embargo déguisé. Donc on veut nous mettre sous la coupe de l’ennemi qui nous agresse », indique Me Bacoke.

Eu égard à ce qui précède, le mouvement national des Kamerhistes MNK étant un mouvement associatif affilié à l’UNC , Me Alain Bacoke demande l’autorisation d’amorcer et d’annoncer une campagne de collecte des signatures sur toute l’étendue de la Rdc, pour initier une pétition contre l’audit du fichier électoral par les experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)”.

L’OIF étant dirigée par une ressortissante du pays agresseur de la Rdc, le Rwanda, ne pourrait pas faire cette audition en toute responsabilité. Et Me Alain Bacoke d’affirmer que cette logique est partagée par mon confrère Jonas Tshiombela de la Nouvelle société civile congolaise et certains du pouvoir partagent aussi la même réflexion et discours à ce sujet.

« J’estime que Paul Kagame qui insécurise l’Est de la Rdc veut également torpiller le processus électoral qui est en marche », croit-il savoir, avant d’alerter sur un complot contre le processus électoral congolais qui a été mis sur pied par Louise Mushikiwabo qui, désignera dans quelques jours une délégation des experts pour auditer le fichier électoral congolais.

Des sources dignes de confiance, nous apprenons que cette délégation viendra avec des conclusions préélaborées afin de diviser les Congolais et souiller les efforts de la CENI. Le Mouvement national des Kamerhistes MNK RDC appelle notre parti Union pour la nation Congolaise à sensibiliser toute la classe politique pour parler le même langage face à cette question qui touche à la souveraineté du pays afin d’éviter de prêter main forte à Paul Kagame qui est à ce jour l’agresseur du pays.

 




Tony Mwaba appelle les agents et cadres de l’EPST à s’approprier la Stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation

Ce mardi 02 mai 2023, dans la salle de réunion CREK, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a procédé officiellement à l’ouverture de l’Atelier portant sur l’appropriation de la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation couvrant la période 2016-2025.

Y ont pris part, Mme Aminata Namasia Bazego, Vice-ministre de l’EPST, les membres du cabinet du Ministre de l’EPST, Mme Christine Nepa Nepa, Secrétaire général à l’EPST, tous les Directeurs Chefs de service, les Inspecteurs Généraux Adjoints, quelques experts du ministère, les syndicalistes de l’EPST, ainsi que la société civile et le SPACE.

Au menu, les exposés sur les réformes en cours sur la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation couvrant la période 2016-2015, ainsi que les échanges portant sur ces dernières.

Prenant la parole, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a appelé ses collaborateurs à s’approprier cette stratégie et surtout de se livrer à un recyclage pour avoir une même compréhension.

“J’ai constaté que la stratégie sectorielle est totalement méconnue de tous dans le sous-secteur. Alors il n’est pas trop tard pour se rattraper.”

La tenue de cet atelier se justifie donc, par le souci du ministre de l’EPST de faire approprier et d’en faire monnaie courante; car, ayant constaté que cette stratégie est méconnue de la plupart des agents et cadres du sous-secteur de l’EPST, et ce, au niveau national qu’en province, ce qui influe sur notre système éducatif, a-t-il déclaré.

À son tour, Mme le Secrétaire Général à l’EPST, a tout d’abord remercié tous les participants pour leur présence, ses remerciements sont allés particulièrement à l’endroit du SPACE, pour son accompagnement. Elle a également rappelé que cet atelier a lieu par une proposition du ministre de l’EPST en rapport avec la maîtrise et la connaissance de cette stratégie par ceux du sous-secteur de l’éducation.

Elle a rappelé que la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation regroupe et concerne le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et le Ministère des Affaires Sociales, Action Humanitaire.

A ce propos, Christine Nepa Nepa a précisé que cette dernière s’articule sur trois grands axes, à savoir, ¹la promotion d’un système éducatif plus équitable au service de la croissance et de l’emploi ; La création des conditions d’un système éducatif de qualité;³ l’instauration et l’amélioration d’une gouvernance transparente et efficace de la gestion du sous-secteur.

S’adressant à la plénière, le professeur Valère, a quant à lui remercié le professeur Tony Mwaba Kazadi pour son observation faite à ce sujet, car c’est pour la première fois qu’un ministre à l’EPST convoque une rencontre à ce propos. “Je remercie le ministre, car c’est la première fois qu’un ministre fasse la demande de nous mettre ensemble autour de cette stratégie. A-t-il constaté.

Il sied de préciser que la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation 2016-2025 a été adoptée par le Gouvernement congolais en 2015, et a été endossée par les partenaires de l’éducation en janvier 2016.

La 1ère version de la stratégie a été préparée en février 2014 pour la période 2014-2023

Pour comprendre son importance, il nous faut d’abord de rappeler qu’une première version de la stratégie a été préparée en février 2014 pour la période 2014-2023. Elle a ensuite été actualisée pour être adapté à l’horizon 2025 et aux dispositions de la Loi-cadre de l’enseignement promulguée en 2014, pour harmonisation des stratégies sous-sectorielles et pris en compte des dernières données statistiques disponibles.

Les ministères en charge de l’éducation en République Démocratique du Congo, ont avec le soutien des partenaires au développement, préparé cette stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation couvrant la période 2016-2025, a dit le professeur Valère Munsya, avant de préciser que c’est ainsi que ceci s’inscrit dans la vision du Président de la République, Chef du Gouvernement et constitue le cheval de bataille du ministre de l’EPST pour le secteur de l’éducation; Cette vision n’est rien d’autre que la construction d’un système éducatif inclusif et de qualité contribuant efficacement au développement national, à la promotion de la paix et d’une citoyenneté démocratique active.

La SSEF a été conçue pour répondre donc, aux difficultés et aux défis relevés par l’analyse de l’état du système éducatif.

De ce fait, cette stratégie vise à ancrer les valeurs de civisme, de moralité, de paix, de travail, de solidarité et de transparence, par l’éducation à la gestion, à la paix et à la citoyenneté, et aussi dans les pratiques de gouvernance, par l’amélioration de la transparence des budgets, des procédures d’allocation et des processus de décision, par l’encouragement des initiatives de lutte contre la corruption et la promotion de la déontologie professionnelle des agents de l’ administration publique.

Dans son mot de clôture, le professeur Tony Mwaba Kazadi a remercié les participants et les intervenants. Avant de déclarer close la séance, il a précisé qu’il se tiendra des prochaines séances d’appropriation de cette stratégie à l’avenir.




Sécurité et infrastructures dans la province du Kasaï Central : Sama Lukonde rassure le Gouverneur John Kabeya Shikayi

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a reçu, en audience, dans son cabinet de travail, à la Primature, ce mardi 2 mai 2023, le Gouverneur de la province du Kasaï Central, John Kabeya Shikayi, venu lui faire part des différents problèmes que connaît ces derniers temps sa province sur le plan de la sécurité et des infrastructures.

Le Gouverneur du Kasaï Central est sorti de cette réunion de travail très satisfait de l’oreille attentive que le chef du Gouvernement a prêté aux différentes doléances lui soumises. Et le gouverneur John Kabeya affirme avoir reçu les assurances du chef du gouvernement en rapport avec des solutions attendues.

“La première question abordée avec le Premier Ministre était celle de la sécurité dans ma province. La semaine passée vous avez suivi comme moi, qu’il y a eu des affrontements entre communautés dans le territoire de Dimbelenge et cela a occasionné beaucoup de déplacements. Il y a un groupe de déplacés qui s’est retrouvé dans la province du Kasaï-Oriental. Il y en a aussi dans les territoires de Kazumba et à Luiza. Tout ça était parmi les questions majeures sur lesquelles nous avons échangé avec son Excellence Monsieur le Chef du Gouvernement qui a trouvé des solutions à l’immédiat, pour me rassurer de son accompagnement.

L’autre problème a concerné les infrastructures. Ça fait pratiquement deux mois que le Stade des jeunes de Katoka s’est écroulé. Lui-même, au mois de septembre, avait rassuré à cette population qu’on va se donner corps et âme pour réhabiliter ce stade. Et à l’occasion de l’audience d’aujourd’hui, il a instruit le Ministre des Sports, Kabulo pour son intervention rapide, et le Ministre des Sports a rassuré au Premier Ministre que c’est parmi les priorités en ce qui concerne les stades retenus pour la réhabilitation. Au plus tard au mois d’août, cette infrastructure sera prête pour recevoir les athlètes.

Toujours au niveau des infrastructures, il y a la question de la construction de la route Kananga-Kalamba Mbuji avec la voirie urbaine. Lui-même suit ça de près pour que les travaux avancent normalement comme prévu. En effet, lors de son séjour à Kananga, il était devant la population. Il avait rassuré la population. La population a aussi besoin de manger. Et comme notre aliment de base, c’est le maïs, nous avons pris toutes les dispositions nécessaires avec le Premier Ministre pour son accompagnement surtout que la province elle-même a cultivé au moins 275 hectares. Ça demande souvent la subvention du Gouvernement central. Il était très attentif à toutes ces questions”, a déclaré à la presse John Kabeya Shikayi.

Il faut noter aussi que le Premier Ministre, qui était tout récemment en séjour de travail à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central dans le cadre du lancement des travaux de construction de la route Kananga-Kalamba Mbuji. Les travaux sont en cours d’exécution.




Au cours d’une réunion à la Primature : Le projet de construction et réhabilitation de l’aéroport international de Ndjili présenté à Sama Lukonde 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, s’est entretenu, ce mardi 02 mai 2023, à la Primature, avec le Ministre d’État à l’Aménagement du Territoire, le Ministre des Transports, voies de Communication et Désenclavement ainsi que le patron de la société Milvest qui fait partie de Miller Holding. Au cœur de cette audience, le projet de construction et réhabilitation de l’aéroport international de N’djili.

Pour le ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, Marc Ekila Likombio, il a été question d’accompagner Turhan Mildon auprès du Chef du Gouvernement afin de présenter le modèle que sa société Milvest compte apporter à la République démocratique du Congo dans le cadre du projet de construction et réhabilitation de l’aéroport international de N’djili dont les travaux sont à l’arrêt depuis un bon moment.

“Il a plu au Premier ministre de nous accorder une audience aujourd’hui, accompagné de mon collègue Ministre d’État à l’Aménagement du Territoire en rapport avec le projet de construction de l’aéroport international de N’djili. Nous avons pensé amener auprès de l’autorité le patron de la société Milvest qui est venu présenter le grand projet qu’il a pour l’aéroport international de N’djili. Comme vous le savez, les travaux de construction de notre joyau de la République démocratique du Congo sont demeurés bloqués depuis longtemps. Il était temps de discuter avec le Premier Ministre. Maintenant, il y a Monsieur Turhan qui est le patron de Milvest, qui est venu présenter le modèle qu’il compte apporter au pays pour voir comment avancer dans le cadre de ce grand projet de l’aéroport international de N’djili dont les travaux sont à l’arrêt depuis bientôt 3 ans. Le Premier Ministre nous a conseillé d’encadrer utilement ce projet dans tous les aspects, juridique, économique, financier, et surtout l’aspect de la gestion de l’espace”, a fait savoir le Ministre de Transports, voies de Communication et Désenclavement.

Pas de poids sur le budget de l’Etat

Turhan Mildon, Patron de la société Milvest, a souligné que ce projet se fera sans qu’il y ait un poids sur le budget de l’État.

“C’était une réunion qui a beaucoup de valeur. C’est un projet sur lequel nous travaillons depuis 7 mois, le projet de l’aéroport international de Nd’jili. On fera ce projet-là. On le réalisera. On l’exploitera. Le moment venu, il sera donné à l’État. Ça sera quelque chose que toute l’Afrique va apercevoir et en parler. Notre but est de commencer le projet au mois de septembre. Binsûr s’il y aura le soutien de son Excellence Monsieur le Président de la République, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, et leurs Excellences Messieurs les Ministres. S’ils nous soutiennent par rapport à ça, on pourra entamer le projet au mois de septembre”, a souligné le Responsable de la société.

Pour sa part, le Ministre d’État à l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, a rassuré que son ministère travaillera d’arrache-pied avec tous les secteurs concernés pour que ce projet voie le jour.

“Comme mon collègue l’a dit, nous avons été reçus par le Premier Ministre, dans le cadre du projet comme ç’a été dit tout à l’heure. Nous, au ministère de l’Aménagement du Territoire, dans nos attributions, nous avons la question liée à la surveillance de l’utilisation de l’espace physique de notre pays. Cela fait partie de nos attributions, mais aussi travailler pour la modernisation, la création, dans de nouvelles villes et des villes existantes. Et un projet de grande envergure comme celui-là, rentre étroitement dans le cadre de nos attributions. Voilà pourquoi nous avons été conviés à prendre part à cette réunion pour que nous puissions, dans nos attributions, travailler d’arrache-pied avec tous les sectoriels qui sont concernés par ce projet du Gouvernement de la République. Nous sommes là pour poser des actions en faveur de la population, afin que ce projet puisse réellement voir le jour”, a souligné le Ministre d’État Guy Loando.




audit externe du fichier électoral : Le Front des Congolais pour la sauvegarde de l’intégrité de la Rdc plaide pour une expertise locale

M. Denis Kadima Kazadi, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), assisté du Rapporteur adjoint, Paul Muhindo Mulemberi et du Questeur adjoint, Mme Sylvie Birembano Balume, s’est entretenu avec une délégation du Front des Congolais pour la sauvegarde de l’intégrité de la RDC.

Le coordinateur et porte-parole de cette organisation de la société civile regroupant les forces vives et sociales, des mouvements des femmes, des jeunes, personnes vivant avec handicap, Jonas Tshombela en a fait la restitution.

“Nous avons évoqué la question de l’intégrité territoriale et de l’intangibilité des frontières de la RDC avec le bureau de la CENI qui nous a reçus ce jour. Ces sujets font partie de nos préoccupations actuelles, car nous avons appris que la CENI aurait fait appel à l’Organisation internationale de la Francophonie pour auditer notre fichier électoral. Ce qui est une démarche normale, mais cela rencontre une opposition dans l’opinion congolaise au regard de l’attitude indifférente de cette organisation vis-à-vis de l’agression dont est victime notre pays. En outre, cette structure est dirigée par une personnalité rwandaise, un ancien ministre des Affaires étrangères du pays qui cherche à déstabiliser le nôtre ».

Comment les données stratégiques peuvent être confiées à cette structure ? A cette question, Jonas Tshombela répond que nous sommes venus attirer l’attention du leadership de la CENI pour indiquer que le peuple congolais n’est pas prêt à accepter que cela soit ainsi ni par l’OIF, ni par d’autres organismes étrangers. « Nous estimons que l’expertise locale est bien possible. Après trois cycles électoraux, il est temps que les Congolais s’assument. L’organisation des élections à travers le monde relève de la souveraineté d’un État. Le Président Denis KADIMA nous a rassurés d’avoir pris acte du mémo que nous avons déposé qui sera soumis à la prochaine plénière pour l’étudier et y apporter la réponse appropriée dans le sens du respect de la souveraineté de notre pays”, a-t-il indiqué.

Dans un second temps, le numéro un de la Centrale électorale a conféré avec une délégation du regroupement de 8 centres de recherches rattachés à l’Université de Kinshasa qui a une expertise en matière électorale.

Elle était composée de trois professeurs : Abbel Ngondo, Anselme Meya Ngemba (vice-doyen à la Faculté des sciences sociales) et Germain KUNA (vice-doyen).

“Nous appartenons à un regroupement de 8 centres de recherches relevant de l’Université de Kinshasa avec une expertise avérée en matière électorale. Nous avons pensé pouvoir nous rapprocher de la Centrale électorale pour que nous puissions offrir nos services en ce qui concerne l’audit du fichier électoral. Présentement, la CENI est entrée de plain-pied dans l’opération du nettoyage du fichier électoral et juste après cette étape viendra celle de l’audit de ce fichier. C’est ainsi que nous avons approché la plus haute hiérarchie de la CENI pour lui faire part de ce dont nous sommes capables. Nous avons rencontré un homme qui nous a paru visiblement sensible qui a pris le temps nécessaire pour nous écouter et apprécié le sens de notre démarche. Il reste analyser notre proposition, et cela, comme il nous l’a dit, passera par la plénière qui devra en décider, en dernier ressort”, a souligné le Professeur Abbel Ngondo.




CULTE D’APPROFONDISSEMENT DE LA DÉLIVRANCE DU MARDI 02 MAI 2023 AVEC PASTEUR François MUTOMBO




Une délégation gouvernementale en échange d’expériences en Afrique du Sud

Arrivée ce lundi à Johannesburg en Afrique du Sud de la délégation gouvernementale de la République Démocratique du Congo constituée du Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Vital Kamerhe, du ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, du ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa et celui des Petites et Moyennes Entreprises (PME), Désiré Birihanze.

Selon notre source, plusieurs rencontres avec les officiels Sud-Africains sont au rendez-vous. Signalons que cette délégation est coiffée par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Vital Kamerhe.