1er mai 2023, Sama Lukonde : « Une occasion d’apprécier la capacité de l’homme et de la femme à changer l’ordre (…) »

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce lundi 1er mai 2023 au Palais du peuple, la cérémonie de célébration de la journée internationale du travail. C’est à cette occasion qu’il s’est inscrit, dans son mot de circonstance, pour l’instauration, en RDC, d’un monde du travail affranchi de toute servitude et de toutes les formes les plus avilissantes d’exploitation de l’homme par l’homme.

Placée sous le haut patronage du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette 137ème commémoration a été organisée en RDC, par le ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale sous le thème : ” Promouvoir l’emploi décent dans un monde en mutation”.

Dans son mot de circonstance, le Premier Ministre a déclaré ce qui suit : “C’est pour moi un honneur, en tant que chef du gouvernement, de m’adresser à toutes les travailleuses et tous les travailleurs de notre pays, dans leur grande diversité. Je pense à vous, qui êtes devant moi dans cette belle salle du Palais du peuple, et à tous ceux qui sont dispersés dans l’immense territoire national de notre pays. Mes vives salutations également aux organisations syndicales de notre pays ainsi qu’aux employeurs de tous les secteurs pour leurs apports respectifs dans la création des emplois décents en faveur des Congolaises et Congolais.

De prime abord, je voudrais m’acquitter d’un devoir de mémoire, celui de rendre hommage à toutes ces figures, à tous ces héros dans l’ombre, que vous êtes, et qui, pour certains, ont payé de leur vie pour la quête d’un monde du travail affranchi de toute servitude et forme les plus avilissantes d’exploitation de l’homme par l’homme. Nous, contemporains, demeurons redevables de leur combat, de votre combat. Notre pays peut être fier d’associer sa voix à la dynamique mondiale pour célébrer cette journée internationale qui, chaque année, vient rappeler à chaque État membre de l’organisation internationale du Travail l’enjeu de la construction des sociétés, non seulement équitables, mais aussi résilientes.

A ce propos, au nom du gouvernement, je voudrais exprimer ma reconnaissance au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa vision qui place l’homme et ses conditions de travail et de vie au cœur de l’action gouvernementale. Le 1er mai ne devrait pas nous renvoyer uniquement aux luttes historiques pour la reconnaissance du statut et des droits des travailleurs. Ce jour, dédié au travail, constitue également une occasion d’apprécier la capacité de l’homme et de la femme à changer l’ordre, la vie de la communauté, de son entreprise, de son pays par son travail. C’est pourquoi, vos revendications légitimes, et que j’ai encore suivies ici tout à l’heure, doivent demeurer au cœur des préoccupations du gouvernement de la République. Cela, dans un processus de dialogue constructif, Franc et sincère”.

Prendre des mesures fortes

Le Premier Ministre a réaffirmé la détermination du gouvernement à incarner un leadership pour accompagner toutes les bonnes initiatives visant à garantir à chaque travailleuse et à chaque travailleur le respect de l’exercice de ses droits fondamentaux. Et cela, en tenant compte de l’égalité du genre et de la diversité du monde du travail, sans jamais oublier le souci de bannir toutes formes de discrimination, particulièrement chez les femmes et chez les jeunes.

Le chef du gouvernement a souligné que l’exécutif ne cesse de fournir des efforts et de prendre des mesures fortes pour la promotion du travail dans le pays.

Notons que cette journée significative pour les travailleurs à l’échelle planétaire a été célébrée en présence de la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, de plusieurs autres membres du gouvernement, plusieurs ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités en RDC, plusieurs chefs d’entreprises publiques et privées, du Coordonnateur de l’intersyndicale national du Congo, des agents et fonctionnaires de l’État, travailleuses et travailleurs, et plusieurs hautes personnalités du pays.

 

 

 

Il faut souligner aussi que cette journée représente pour les travailleurs le symbole de leurs revendications face à la société capitaliste.

C’est pourquoi, ayant pour seule mission la défense, la protection et la promotion des droits des masses laborieuses, le Coordonnateur de l’intersyndicale national du Congo a présenté au gouvernement, au pouvoir économique et financier les revendications, les aspirations, les plaintes, les préoccupations, les réclamations, des travailleurs congolais.

Pour la ministre Claudine Ndusi, cette célébration offre aux acteurs du monde du travail l’occasion de faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du cadre global de la politique de l’emploi et de la réforme en RDC, de faire le point sur l’évolution des relations professionnelles et surtout l’amélioration effective des conditions de travail. C’est pourquoi elle a invité les partenaires sociaux bi et multilatéraux à placer la protection des travailleurs comme l’élément central de la justice sociale et du travail décent.




Grâce au comité Blaise Zainda : Journaliste en Action en retrouvailles sous le signe de la cohésion

Jour tant attendu, le 1er mai 2023 restera dans les annales, parce qu’il aura permis au président Blaise Zainda alias « Ni bia nguvu » et son équipe, de réunir les chevaliers de la plume et du micro regroupés au sein de l’Asbl Journalistes en Action (JA).

Cadre bien choisi, tous en uniforme et en tenue décontractée, Journaliste en Action s’est retrouvé pour affermir ses liens et entrevoir l’avenir sous de belles perspectives. L’occasion faisant le larron, des nouvelles adhésions étaient au rendez-vous, question de renforcer cette grande famille des professionnelles qui s’est distinguée par sa résilience.

Après la présentation des membres du comité et de JA, la parole a été donnée à Blaise Zainda qui dit avoir hésité entre un discours populiste à la manière des hommes politiques, un discours cérébral à la manière des scientifiques ou un discours téléonomique à la manière des pasteurs. Finalement, dit-il, il a choisi ce ton convivial et familial.

« En effet, ici on est en famille. Une grande famille plurielle, une famille professionnelle certes mais surtout une famille nucléaire. Journaliste en action est notre œuvre commune : notre famille. Depuis les pionniers dont certains sont encore heureusement parmi nous jusqu’à la dernière génération de ceux qui vont nous rejoindre aujourd’hui, notre organisation a connu les hauts et les bas. Des moments de joie, d’intense communion, mais également des moments de peine et de tristesse », explique-t-il.

A l’occasion, une minute de silence a été observée en mémoire de tous les membres de JA qui ont quitté la terre des hommes. C’est avec émotion et reconnaissance qu’il a cité les noms de Désiré Baere, Alpha Mukadi, Esther Abedi, Olga Ngiana, Nadine Laini, Pepito Tuka Lino…

Des défis

Dans son discours, le président JA Blaise Zainda a reconnu que son Asbl a d’énormes défis à relever. « Le premier étant de retrouver notre cohésion. Et en voici l’occasion. Que nos différences ne nous divisent plus. Au contraire, qu’elles constituent notre force. Car, disons-le-nous, JA est certainement la plus grande association des journalistes actifs dans cette ville de Kinshasa de par la qualité de ses membres. Regardez autour de vous : tout le monde est professionnel ici. Il n’y a et il n’y aura jamais des moutons noirs ici », dit-il.

Un autre défi et non le moindre, indique le président de JA, est celui de nous distinguer des autres. Pour ce faire, montrons et affirmons notre identité par la participation à nos activités. Mon comité, votre comité insiste-t-il, entend réactiver toutes les activités encore en berne pour que nous reprenions notre place de leader sur la scène des organisations professionnelles des médias. Ceci requiert la participation de chacune et chacun d’entre nous. C’est le sens de notre engagement à la cause de notre association.

L’heure n’est pas au discours démagogique, souligne Blaise Zainda et c’est pourquoi il a rendu hommage à tous ceux et celles qui, présents ou absents, ont contribué et contribuent encore à la survie de notre association.

Un toast a été levé à l’honneur de Paulette Kimuntu, Joel Cadet, Jean Jeff Mwanza, Désiré Baere, Jean Jeef Caleb dit Obiang, Saleh Mwanamilongo, Bumba Elysée, Joe Bangato, Michel Issako, Mimie Engumba, Virginie Lofembe, j’en passe et des meilleurs….

Blaise Zainda a terminé par dire que nous avons des obligations vis-à-vis de vous. C’est ainsi qu’il a porté à la connaissance de l’assistance que JA dispose désormais d’une adresse. En effet, J.A est localisable sur l’avenue Colonel Ebeya numéro 195, immeuble Sadisa (appartenant à la famille Kisombe) voisin à l’hôtel Selton, dans la commune de la Gombe.




La grosse bourde de l’union sacrée

La faute du troupeau vient du berger, dit un proverbe arabe. La thèse de faire croire que les fautes de l’union sacrée sont le fait de leur présidium est une grave appréciation qui ne ferait que précipiter leur chute. Et je dis tant mieux. Ils ont un berger qui doit tout valider avant la marche des troupeaux.

Qui donne du zèle à ces amis qui sont du bon côté de la table ? Ont-ils naïvement cru que le peuple pouvait les suivre comme des moutons de panurge ?

Ils ont volé le peuple avec leur histoire de RAM. Ils piétinent sur l’honneur et l’intégrité de tout un pays avec leur histoire de machin truc bidule CEAC. Les prix des produits de première nécessité galopent de façon effroyable. Le dollar ne fait que grimper. Les routes sont en état de déliquescence avancée. Il n’y a pas d’eau potable. Le délestage a atteint même des coins insoupçonnés. Le tribalisme bat un record jamais atteint depuis 1960. Les détournements et des cas de corruption se font à ciel ouvert. Le pays est occupé. L’insécurité a atteint toute la République. Les armées étrangères sont de nouveau invitées sur notre territoire. La cohésion nationale prend un coup. Le Programme alimentaire mondial parle de plus d’un tiers de la population qui vit dans la famine. Les fonctionnaires de l’Etat et les militaires sont impayés… Et avec un tel tableau, ils organisent une activité, en espérant obtenir l’adhésion de la population. Qui ment à qui dans cette famille qui mange bien du bon côté de la table ?

1. Tous les médias internationaux ont commenté négativement cette sortie à peine officielle des amis qui sont du bon côté de la table

2. Les réseaux sociaux parlent désormais des autres provinces qui réclament leur part du RAM. La vraie faute est celle qu’on ne corrige pas, disait Condicius. Etali bango. De l’autre côté de la table, le peuple affamé et opprimé qui souffre dans son corps et dans son âme célèbre sa victoire. Il voit déjà sa délivrance dans la pénombre de la chute des amis qui sont du bon côté de la table.

L’archange Papy Tamba,

Le Papy le plus célèbre de la RDC




En Afrique du Sud : Kamerhe, Paluku, Bussa et Birihanze s’imprégnent de la situation de la hausse des prix de farine de maïs dans l’espace Grand Katanga et Grand Kasaï

Arrivée ce lundi à Johannesburg en Afrique du Sud de la délégation gouvernementale de la République Démocratique du Congo constituée du Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Vital Kamerhe ; du ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya ; du ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa et celui des Petites et Moyennes Entreprises (PME), Désiré Birihanze.

Selon notre source, l’objectif de cette mission est de s’imprégner de la situation de la hausse des prix de farine de maïs dans l’espace Grand Katanga et Grand Kasaï.

Plusieurs rencontres avec les officiels Sud-africains sont au rendez-vous, mais aussi avec les producteurs et industriels œuvrant dans ce secteur.

Signalons que cette délégation est coiffée par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Vital Kamerhe

 




CSC/OCC : Une journée du 1er mai placée sous le signe de réjouissances

A l’Office Congolais de Contrôle (OCC), mieux à la Confédération syndicale du Congo (CSC), la Journée internationale du Travail, célébrée le 1er mai 2023 sous le thème : « Promouvoir l’emploi décent dans un monde en mutation », a été placée sous le signe de réjouissances, mais en ayant comme focus les élections syndicales qui pointent à l’horizon.

C’est la salle Carrefour des jeunes dans la commune de Kalamu qui a servi de cadre à ces réjouissances initiées par la Confédération syndicale du Congo (CSC), que dirige le président Jovens Mbende Mabwaka, en présence des membres du comité de gestion, notamment le PCA Fortunat Ndambo Mandjuandju, le DG Dr Etienne Tshimanga et Mme le DGA Christelle Muabilu.

Les membres du comité de gestion venus pour souhaiter une bonne fête de travail aux agents et cadres de la Confédération syndicale du Congo, les ont tour à tour appelés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour le bonheur et le succès de leur entreprise.

Disons que bien avant l’arrivée et les discours des membres du comité de gestion, le président Jovens Mbende Mabwaka a eu les mots justes pour mobiliser les agents et cadres, en leur demandant de se préparer pour affronter les échéances à venir.

« C’est la journée internationale du travail. Les travailleurs fêtent cette journée et à l’Office congolais de contrôle, la Confédération syndicale du Congo, un syndicat majoritaire qui œuvre pour l’intérêt des travailleurs, ne pouvait pas rester indifférent. C’est comme ça que nous nous sommes réunis ici pour les réjouissances qui sont axées sur l’organisation des élections déjà annoncées à l’Office Congolais de Contrôle que nous voulons libres, transparentes et démocratiques », explique-t-il à la presse.

Il a dit avoir profité de l’occasion pour dénoncer les tendances d’un syndicat jaune qui voudrait s’accaparer du bureau de la CSC. Il pense que le Directeur général va changer ce bureau pour qu’il y ait transparence dans le travail qui sera abattu. Pour aujourd’hui, précise-t-il, ce sont les réjouissances.

Et de poursuivre que la CSC s’est battue en faveur des travailleurs et elle continue à se battre. « Nous sommes fiers, parce que grâce à la CSC, le décret Muzito qui avait fait très mal aux finances de l’OCC a été annulé. Nous attendons que l’employeur puisse l’appliquer et ça va donner un peu plus de moyens qui serviront à l’Office pour que les travailleurs puissent obtenir une nouvelle augmentation salariale. C’est ainsi qu’aujourd’hui, nous nous sommes mis ensemble, nous mangeons et nous buvons, nous fêtons, mais tout en projetant notre avenir sur les élections syndicales que nous devons coûte que coûte gagner », pense-t-il.

Il justifie cette détermination par le fait que la dernière fois, leurs adversaires avaient utilisé des méthodes non loyales pour l’emporter. « Nos amis ont eu l’arbitre, le VAR, les juges de touche, l’employeur, ont dépensé les moyens, et même l’inspecteur du travail a été acheté. C’est ainsi qu’ils nous sont battus en utilisant la fraude massive. Nous ne pouvons plus accepter cela, surtout avec l’avènement de l’état de droit prôné par le président de la République », dit-il.

Par rapport aux élections qui pointent à l’horizon, le président de la CSC, Jovens Mbende Mabwaka, a demandé à tous les travailleurs de l’OCC de voter la confédération syndicale du Congo, parce qu’avec elle, les droits du travailleur sont garantis. « Il ne faudra pas qu’ils commettent l’erreur de l’autre fois, en cédant aux intimidations et des promesses fallacieuses. Qu’ils aient le droit de voter librement et nous leur demandons de voter la CSC, parce qu’avec la CSC, il y a toujours de bonnes choses : l’augmentation salariale, les grades qui sont accordés et la défense des intérêts des travailleurs. Pour défendre les intérêts des travailleurs, la CSC est sans état d’âme », martèle-t-il.




Sortie de l’union sacrée : Les partis membres en démonstration de force

Ils étaient nombreux, les sociétaires de l’union sacrée de la nation à avoir sensibilisé leurs membres afin de venir nombreux, le 29 avril 2023 au stade des Martyrs de la Pentecôte.

Ils sont venus de partout, mieux, de toutes les 24 communes de la ville province de Kinshasa, mobilisés comme un seul homme, parce qu’il fallait répondre à l’appel du présidium de l’union sacrée de la nation, composé de Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale;  Modeste Bahati Lukwebi, président du Sénat ; Jean-Michel Sama Lukonde; Augustin Kabuya, président a.i de l’Udps;  Jean-Pierre Bemba, président du MLC et VPM en charge de la Défense ;   Vital Kamerhe, président de l’UNC et VPM en charge de l’Economie.

Ayant bravé le soleil de plomb qui était au rendez-vous ce jour là, les milliers des militants n’avaient qu’un seul objectif : prouver l’unité de cette grande famille, traduire cette volonté en adhérant aux messages du présidium.

En gros, le message captivant et intéressant consistait à mobiliser tous les membres afin de se préparer aux élections à venir, et d’offrir une majorité confortable au président de la République, afin de lui permettre de parachever les réformes initiées.

Contrairement à tout ce que les oiseaux de mauvaise augure ont annoncé sur les réseaux sociaux, cette sortie officielle de l’union sacrée de la nation a été plus qu’un succès. Et ce, en dépit de quelques imperfections qui ne manquent pas, étant donné que l’œuvre humaine est toujours imparfaite.

Maintenant que la mobilisation a été au rendez-vous et que le message a été donné, les uns et les autres devront  cette fois-ci se mettre au travail, afin de concrétiser cette volonté qui cadre avec la vision populaire pour une stabilité des institutions en République démocratique du Congo.

Jean-Marie Nkambua




CAN U17: Le Maroc doit s’attendre à un coup vache de la part de l’Algérie

Les Lions de l’Atlas U17 se sont rendus en Algérie pour disputer la Coupe africaine des nations (CAN) après l’intervention de la Confédération africaine de football (CAF) et de la FIFA. Mais le spectre d’un nouvel incident diplomatique ou sportif, signé par le régime d’Alger, n’est jamais loin.

Le tournoi, organisé en Algérie, est un événement important pour les sélections africaines, puisqu’il est qualificatif pour la Coupe du monde U17.

En janvier, l’Algérie avait empêché le Maroc de disputer le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) en lui interdisant l’accès au territoire algérien à travers un vol direct depuis Rabat, signant une violation flagrante des clous de la compétition.

L’équipe du Maroc était pourtant double championne en titre du CHAN et devait en principe défendre son titre pour la compétition.

L’Algérie avait rompu en 2021 ses relations diplomatiques avec le Maroc et avait fermé son espace aérien et interdit l’entrée sur son territoire des avions immatriculés marocains. En conséquence, elle avait empêché le déplacement de l’équipe marocaine de faire un vol direct à travers le transporteur national officiel des équipes marocaines, la Royal Air Maroc (RAM).

A noter que le Maroc, pour sa part, n’a pas rompu ses relations diplomatiques avec l’Algérie et n’a pas interdit l’accès à son espace aérien aux avions en provenance d’Algérie ou immatriculés algériens.

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a officiellement protesté devant la CAF pour ce préjudice. Mais les compétitions continentales dont l’organisation a été confiée à l’Algérie sont nombreuses, et la CAF était attendue pour trouver une solution afin d’empêcher le régime algérien de contrevenir aux règles.

Alors que la FRMF a annoncé sa participation à la CANU17 et son intention de se rendre en Algérie à travers un vol direct et donc son refus d’effectuer un détour de plusieurs heures pour se conformer aux exigences illégitimes du régime algérien, jeudi soir, une source proche du dossier a annoncé un compromis.

Le compromis a été trouvé après l’intervention et de longues tractations des patrons de la CAF, Patrice Motsepe, et de la FIFA, Gianni Infantino, qui ont obligé l’Algérie à se conformer aux règles. Les Lionceaux ont été autorisés à se rendre en Algérie lors d’un vol direct, mais la question qui se pose à présent c’est: A quel prix?

Bien que le Maroc soit dans son droit, le bras de fer engagé avec l’Algérie au sujet des participations des équipes nationales aux compétitions continentales, comporte des répercussions qui entachent l’image de l’Algérie et continuent d’entretenir la méfiance et l’inimitié.

Si le scénario de la non participation du Maroc au CAN U17 2023 a pu être évité en faisant plier l’Algérie, il reste que la tendance revancharde de ce pays n’est jamais loin. Les Lionceaux marocains devront faire très attention. Ils ne sont pas à l’abri de mauvais traitements comme l’agression qualifiée de « barbare » par la FRMF, qu’ils ont subie en finale de la Coupe arabe par l’équipe algérienne, en septembre 2022.

L’on s’attend naturellement à une nouvelle manifestation du caractère machiavélique du régime algérien lors de cette compétition. Lors du CHAN 2023 auquel le Maroc n’a pas pu participer, l’Algérie a invité le petit-fils de Nelson Mandela, payé 100.000 dollars, pour donner un discours politique anti-marocain au sujet du Sahara marocain à l’ouverture de la compétition.

Le régime d’Alger qui conduit une offensive médiatique féroce contre le Maroc avait aussi galvanisé des troupes de militaires et agents du gouvernement déguisés en « supporters » lors du CHAN pour insulter les Marocains et scander des chants racistes.

Des Algériens ayant acheté des tickets pour assister aux matchs et interdits d’entrée avaient filmé leurs réactions sur les réseaux sociaux en attestant que leurs places ont été attribuées à ces commis du régime algérien.

Cette rivalité entre le Maroc et l’Algérie, à l’initiative d’Alger, porte préjudice à ce pays qui devrait par conséquent voir sa candidature éliminée de la course à l’organisation de la prochaine CAN 2025. Consciente de cette réalité, l’Algérie s’est portée candidate aussi pour la CAN 2027.




CAN U17 en Algérie: Les Lionceaux de l’Atlas déjà en tête après leur match contre l’Afrique du Sud

La sélection marocaine de football a bien entamé la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans, en battant son homologue sud-africaine par 2 buts à 0, dimanche à Constantine, en Algérie, en match de la première journée du groupe B de cette CAN.

Les buts de la victoire de l’équipe marocaine ont été inscrits par Abdelhamid Ait Boudlal à la 73e minute sur penalty et Adam Hanin à la 83e minute.

Lors de ce match, l’entraineur des Lionceaux de l’Atlas, Saïd Chiba, a fait des changements au moment opportun, a-t-on relevé.

La sélection nationale marocaine évolue dans le groupe B aux côtés des sélections du Nigeria, de l’Afrique du Sud et de la Zambie.

Dans l’autre match de ce groupe, le Nigeria a battu la Zambie par 1 but à 0. Le Maroc prend, ainsi, la tête du groupe B dès la première journée. Son deuxième match aura lieu mercredi prochain face au Nigeria, alors que le troisième et dernier match de la phase de poules se jouera samedi face à la Zambie.

Cette CAN U17, en Algérie, se tient du 29 avril au 19 mai, rappelle-t-on.

A souligner que l’autre enjeu de cette compétition africaine est quelle est qualificative pour la prochaine Coupe du monde U17. Quatre sélections auront la chance de jouer la Coupe du monde. Les Lionceaux de l’Atlas, qui se trouvent dans un groupe difficile, aspirent à décrocher l’un des quatre billets en jeu.

Y aspirent également, les sélections de l’Afrique du Sud, du Nigeria, de la Zambie, du Sénégal, du Congo, du Cameroun, de l’Algérie, du Mali, du Soudan du Sud, du Burkina Faso et de la Somalie, qui participent actuellement à cette compétition. C’est dire si c’est rude ! mais les jeunes de Saïd Chiba, imprégnés de l’esprit de groupe, sont capables d’honorer le football national lors de cette importante épreuve continentale.

Il convient de noter que la délégation marocaine s’est envolée vendredi dernier pour Constantine par vol direct, en partance de l’aéroport Rabat-Salé. A la veille de ce déplacement, les joueurs de la sélection marocaine U17 ont été accueillis par le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, au complexe Mohammed VI de football, en présence du staff technique de l’équipe A, notamment le sélectionneur national Walid Regragui. A cette occasion, Lekjaa a rappelé aux joueurs que le public marocain attend d’eux qu’ils honorent le football national lors de cette épreuve continentale, qualificative pour le Mondial U17. De son côté, Regragui a mis en avant la valeur de la participation continentale et du port du maillot national, affirmant que ces joutes nécessitent de l’altruisme et un esprit de groupe.

Par ailleurs, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que dieu l’assiste, attache une attention particulière au secteur du sport. Dans de ses différents discours, le Souverain marocain a toujours insisté sur la non immixtion de la politique dans le sport et à l’indépendance du sport et de la culture à la politique et à la diplomatie.

De même, le Maroc insiste constamment pour ne pas soumettre les évènements sportifs aux considérations politiques, d’autant plus que la CAN U17 est une étape qualitative pour la prochaine Coupe du Monde U 17.

La participation de l’équipe marocaine à ces compétitions est une affirmation de sa volonté de participer aux compétitions sportives, notamment en Afrique. Il s’agit également d’une occasion d’ajouter un trophée au palmarès à la famille du football marocain et de poursuivre le parcours exceptionnel de l’équipe nationale marocaine au Qatar.

Néanmoins, le Royaume du Maroc souligne la nécessité de respecter et de fournir les conditions adéquates à l’équipe nationale marocaine et de s’abstenir d’une politique de provocation, d’harcèlement et d’agression, à l’exemple des compétitions sportives antérieures, en particulier lors de la Coupe Arabe U17.




La CAF condamne le comportement de certains supporters lors des matches de la Ligue des Champions en Tunisie et au Maroc

La CAF a fermement condamné le comportement indiscipliné d’une partie des supporters lors de deux matches de la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies en Tunisie et au Maroc samedi soir. Il s’agit notamment des rencontres Espérance Sportive de Tunis vs JS Kabylie à Tunis et Raja AC vs Al-Ahly à Casablanca.

Le Secrétaire Général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, a confirmé que l’affaire serait confiée aux organes compétents pour enquête et mesures appropriées après que des jets de projectiles sur le terrain ont conduit à l’interruption du match pendant plusieurs minutes.

Mosengo-Omba a déclaré : “Les scènes qui se sont déroulées à Tunis et à Casablanca sont inacceptables et nous ne pouvons pas tolérer cela dans le football. Nous condamnons avec la plus grande fermeté les actions indisciplinées de certains supporters. La CAF va confier l’affaire à ses structures judiciaires pour une enquête plus approfondie. “

Le Secrétaire Général de la CAF a ajouté : “Les quarts de finale de la Ligue des Champions TotalEnergies ont offert un spectacle éblouissant et ont été une véritable vitrine pour le football africain. Nous avons assisté à des rencontres passionnantes qui ont une fois de plus réaffirmé l’attrait des compétitions interclubs africaines.”




Dans un message à l’occasion de la Fête du Travail: L’UDS encourage le président Tshisekedi à aller en Chine

Dans un message adressé aux travailleurs congolais, le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a abordé plusieurs thèmes. Il a surtout insisté sur le prochain voyage du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en République Populaire de Chine. L’UDS a encouragé le Chef de l’Etat congolais à s’y rendre. Ci-dessous, le texte intégral dudit message :

Chers Camarades,

Chers Travailleurs Congolais,

Ce lundi 1er Mai 2023 c’est la Fête du Travail avec « T » majuscule. Cette journée sert, chaque année, de moment utile de méditation et de réflexion pour examiner    les conditions de travail et de vie de ces femmes et ces hommes qui se sacrifient, nuit et jour, pour la prospérité de nos contemporains, le développement et le progrès de notre société.

Depuis la nuit des temps, les femmes et les hommes ont, par leur travail, contribué à l’épanouissement de l’humanité. Sans les travailleurs, le monde ne serait jamais ce qu’il est aujourd’hui.

Sous d’autres cieux, les travailleurs ont bataillé dur pour gagner la bataille du développement. Ils ont lutté et vaincu les employeurs inhumains, des exploiteurs sans cœur ni états d’âme. Ils ont enregistré d’éclatantes victoires sociales et obtenu de nombreuses avancées positives sociales et économiques. Au risque de leur vie.

D’ailleurs, cette implacable lutte contre le capitalisme sauvage et cruel continue. Quoiqu’on dise, le capitalisme reste le capitalisme. Il ne changera jamais. Inutile de vanter un soi-disant capitalisme à visage humain. Hideux, il le demeurera toujours.

Chers Camarades,

Chers Travailleurs Congolais,

En ce jour, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, notre Parti Politique, hésite de vous présenter ses vœux. Pour plusieurs raisons.

En République Démocratique du Congo, le travail n’est pas magnifié comme il se doit et ce, depuis l’époque coloniale. Les travailleurs vivent dans la précarité tant et si bien que le travail ne nourrit pas correctement et convenablement son homme.

Moteurs du développement, les travailleurs congolais sont abandonnés à leur triste sort. Dans le privé comme dans le public.

Dans le secteur privé, les travailleurs vivent d’expédients. Ils touchent des salaires de misère. Tandis que toute la législation congolaise censée encadrer les conditions des travailleurs n’a jamais connu un quelconque début d’exécution. Les avantages sociaux sont pratiquement insignifiants.

Il est à se demander s’il existe de protection sociale. Inutile d’évoquer les cas des retraités.

Chez les fonctionnaires de l’Etat, il ne sert à rien de parler de leur calvaire. Tout est noir depuis des décennies.

Chers Camarades,

Chers Travailleurs Congolais,

L’une des causes de la précarisation des conditions de vie des travailleurs congolais est l’absence de vrais syndicats à la fois combatifs et revendicatifs. Le syndicalisme congolais, du reste de connivence, est malade de ses animateurs qui n’œuvrent pas pour le bien de leurs collègues travailleurs.

Complices avec le patronat qui continue à exploiter honteusement les travailleurs, les syndicalistes congolais sont les plus grands traîtres de la cause syndicale. Dans beaucoup d’entreprises, les syndicalistes sont corrompus et s’alignent du côté des employeurs. Ces syndicalistes ripoux sans foi ni loi ne sont qu’à la recherche de leur enrichissement personnel. Triste de parler de la lutte syndicale dans notre pays.

Camarades Travailleurs Congolais,

Avec l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, notre Parti Politique, une nouvelle ère s’ouvre maintenant devant vous. Vous pouvez désormais compter sur l’UDS qui jouera, en tant que partenaire politique et porte-étendard de vos multiples revendications, un grand rôle pour la défense de vos intérêts.

Dans votre lutte, il vous a manqué un relais politique digne de ce nom. Il est là ! Il s’agit de l’UDS. Car, sans les travailleurs bien traités, bien rémunérés, bien encadrés et bien défendus, notre pays ne se développera jamais.

L’UDS est déterminée à aller en guerre contre le cliché collé à la peau de toutes les Congolaises et tous les Congolais selon lequel la République Démocratique du Congo qui, en dépit de ses nombreuses richesses, a un peuple qui vit dans la misère la plus noire. Mais, les inventeurs de ce mauvais cliché oublient de déclarer urbi et orbi qu’ils sont uniques responsables de nos malheurs. Ils nous exploitent sans pitié !

L’UDS qui a pris le ferme engagement de ne plus se taire face à la chosification des travailleurs congolais, invite, par conséquent, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, à engager le combat en faveur de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs congolais en application du volet social de son programme « Le Peuple d’abord ». L’UDS sera à ses côtés pour l’accompagner.

S’agissant du Président de la République, l’Union des Démocrates Socialistes l’encourage à effectuer, contre vents et marées, son prochain voyage en République Populaire de Chine. Ce déplacement qui s’inscrit dans le schéma visant le développement de notre pays, ne doit faire, en aucun cas, l’objet du chantage et des pressions de certaines puissances étrangères qui ont toujours maintenu notre pays sous le joug du néocolonialisme et dans l’état d’esclavagisme politique et économique depuis 1885.

Au moment où la planète est à la croisée des chemins, il est du devoir de notre pays de participer activement au redessinage de la nouvelle carte du monde. Il y va de la survie de la République Démocratique du Congo. Le monde multipolaire est en route.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, est également solidaire avec les travailleurs du monde entier. Elle soutient toutes les forces de gauche en lutte. En ce jour dédié aux travailleurs, l’UDS condamne le blocus imposé au Cuba depuis plus de soixante ans et au Venezuela depuis la révolution du Colonel Hugo CHAVEZ FRIAS.

Chers Camarades,

Chers Travailleurs Congolais,

Pour un meilleur avenir de notre pays, l’UDS sera aux côtés des travailleurs congolais. Notre Parti Politique prend, ce jour, un engagement sans faille de ne pas vous abandonner. Travailleurs congolais, vous ne serez plus seuls.

Vive le Socialisme !

Vive les Travailleurs Congolais !

La Patrie ou la mort !

Je vous remercie.

Fait à Kinshasa, le 01 Mai 2023.

POUR L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES, LE PRESIDENT NATIONAL,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire