Le MSP dénonce la répression du polisario contre les Sahraouis à Tindouf

Le Mouvement sahraoui pour la paix (MSP) a dénoncé l’intervention « policière » du polisario qui s’est terminée par des coups de feu de sommation et par l’arrestation d’au moins une douzaine de manifestants qui protestaient contre le détournement de carburants par des leaders du polisario, ce samedi à Tindouf.

Depuis mercredi dernier et consécutivement tout au long de la semaine, le polisario n’a de cesse d’intervenir pour disperser des groupes de jeunes qui manifestaient à Rabbouni, siège administratif de l’organisation situé à une trentaine de kilomètres au sud-est de la ville algérienne de Tindouf. Ces jeunes s’étaient réunis pour protester pacifiquement contre ce qu’ils appellent la corruption en haut lieu.

Mal leur en prit puisque le mouvement séparatiste a mal réagi et s’est comporté agressivement pour les disperser. En effet, ils ont fait les frais de leur bravoure du jour où ils avaient immobilisé plusieurs camions-citernes dédiés au trafic de carburant vers la Mauritanie, à la sortie des camps. Ils alléguaient alors que ces camions-citernes faisaient partie d’un réseau géré par certains responsables du mouvement. Aussi, pour dégager les pétroliers, le polisario est intervenu vendredi, agressant brutalement l’un des jeunes hommes qui protestaient pacifiquement, Ehnini Ould Burki Ould Sidi Labeid, qu’il a grièvement blessé.

Samedi, les émeutes se sont poursuivies pour protester contre l’intervention des séparatistes, ce qui a donné lieu à une autre attaque qui a culminé au milieu de tirs de sommation avec l’arrestation d’une dizaine de manifestants qui ont été transférés à la prison « Dheibiya ». Les proches du jeune agressé s’estiment victimes d’abus injustifiés et demandent des comptes à la direction du Polisario qu’ils tiennent pour responsable dans cette agression caractérisée.

Par ailleurs, un groupe de jeunes appartenant à cette tribu s’en sont pris, le même jour, à un élément de la « gendarmerie » à Rabouni, qu’ils ont accusé d’être derrière l’agression de leur cousin. En réaction, une centaine de membres de la tribu Rguibat Labouihat aux camps de Tindouf, revendiquant la libération immédiate des personnes arrêtées, se sont rassemblés, vers la fin de l’après-midi, au niveau du poste de contrôle de la « gendarmerie », situé à l’entrée ouest du camp « Aousserd », où ils ont poursuivi leur action.

L’action était un sit-in devant le siège du prétendu « ministère de la défense » à Rabouni, en signe de protestation contre la violence exercée par des éléments des services de sécurité du « Polisario » à l’endroit d’un des leurs. Depuis plusieurs semaines, les camps de réfugiés sont le théâtre d’émeutes et de violents affrontements avec le polisario. Dans le camp de Dakhla, des groupes de jeunes ont incendié une caserne et plusieurs véhicules pour protester contre le manque d’opportunités d’emploi et les exactions et les restrictions imposées par les autorités du Polisario.

Ces faits ont été dénoncés avec véhémence par le premier secrétaire du MSP, Hach Ahmed Baricalla, dans une lettre au représentant spécial de l’ONU pour le Sahara en l’avertissant qu’une vague de répression venait faire taire les voix critiques et les protestations dans les camps de Tindouf où l’on ne décolère plus contre la direction du polisario et qui vient là, de franchir un nouveau pas de tyran dans son dictat à l’encontre des séquestrés de ces camps de la honte et qui sont sous l’égide de l’Algérie.

Ces faits interviennent après que les manifestants aient mis le feu tout récemment au siège de la gendarmerie du « camp Dakhla » alors qu’ils avaient intercepté un camion-citerne transportant environ 40 tonnes de carburants à destination de la frontière avec Mauritanie. Ce pays étant souverain quant à l’importation de son énergie hydrocarbure on imagine mal que la contrebande officialisée par le polisario lui soit destinée.

D’autant plus, que les carburants sont offerts par l’Algérie pour couvrir le quotidien du polisario. Aussi on peut douter de la destination de ces cargaisons qui très certainement finissent dans les réservoirs des groupes et groupuscules terroristes qui pullulent dans les régions du Sahel et que font vivoter, volontiers l’Algérie et son chérubin.




A la 2e édition des prix africains de l’O.U.E.J.A: Patricia Nseya, personnalité africaine émergente 

La deuxième édition du prix africain pour l’unité et l’émergence a vécu vendredi 28 avril 2023 à l’espace Istanbul turc Cabanas, dans la ville de Lubumbashi, province du Haut Katanga. Ce vendredi, la soirée de la remise des prix africains de l’Organisation pour l’Unité et l’Émergence de la Jeunesse Africaine (O.U.E.J.A) a connu une ambiance particulière, au regard de la présence de plusieurs personnalités à une aussi importante activité qui réunit plus de 16 pays africains.

Bon nombre de personnes les plus en vogue et les plus influentes ont été nominées. Patricia Nseya Mulela, Rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) qui a eu le bonheur de recevoir le prix de la personnalité africaine émergente. Son diplôme lui a été remis en mains propres le samedi 29 avril au cours d’une cérémonie qui a eu lieu à l’Hôtel la Source de Lubumbashi. Une reconnaissance pour son combat politique et le travail qu’elle abat aujourd’hui à la Centrale Électorale de la République Démocratique du Congo.

Pour l’heureuse élue, ce diplôme qui s’ajoute à tant d’autres, est un accomplissement personnel, reconnu par une jeunesse africaine plus que déterminée à bouger les choses.

“C’est donc avec une grande joie et fierté que je reçois ce diplôme de mérite des jeunes africains, symbole de mes efforts et détermination durant toutes ces années. Cette récompense représente le fruit des sacrifices consentis et des heures de travail acharné, qui marque mon engagement à la recherche de l’excellence dans tout ce que j’entreprends. Hier en politique aujourd’hui à la CENI”, a déclaré Mme Patricia Nseya.

Et celle-ci de poursuivre : “A la jeunesse africaine que j’ai tenu à honorer personnellement en ce jour, je demande de continuer à se fixer des objectifs élevés et à travailler dur pour les atteindre. Le mérite que vous me reconnaissez aujourd’hui, ne serait rien sans la perspective de défis toujours plus grands”.

Il est impérieux de préciser que ce prix récompense plusieurs mérites dans différents domaines des 16 pays membres. Parmi les personnalités du pays récompensées lors de cette édition, il y a entre autres Jacques Kyabula, Gouverneur de la province du Haut Katanga.




Journées portes ouvertes de la CENI : Les partis politiques au cœur de l’opération du nettoyage du fichier électoral

Le 1er Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga Lembow, a introduit le cinquième jour des Journées portes ouvertes organisées par la Centrale électorale pour permettre aux parties prenantes au processus de s’imprégner des réalités de l’opération de nettoyage afin d’extirper sur la base de données des éléments non conformes.

Lors de ce cinquième jour destiné aux représentants des partis politiques, Bienvenu Ilanga Lembow, est revenu le devoir de redevabilité auquel se consacre le bureau de la CENI sous le management de Denis Kadima Kazadi dont le leitmotiv est d’effacer de la mémoire collective l’image écornée qu’a l’opinion de la Centrale électorale.

« Je voudrais vous rappeler que c’est depuis le 24 décembre 2023 que la CENI avait lancé les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en vue de la refonte du fichier électoral. Une opération clôturée le 24 avril 2023 avec les 3 aires opérationnelles qui ont fournie toutes les données récoltées aussi bien concernant le territoire national que les 5 pays étrangers faisant partie de la phase pilote où un bon nombre de compatriotes qui y vivent ont eu l’occasion, pour la première fois, de se soumettre à cet exercice.

A l’issue de cette opération, il s’avère que certaines personnes se sont mal comportées en s’enrôlant plusieurs fois, pendant que d’autres ont pensé ne pas se présenter aux différents centres d’inscription en envoyant des photos inanimées pour se faire établir une carte d’électeur, alors que d’autres ont facilité l’enrôlement des mineurs. Au-delà de ces faits, le climat d’insécurité a obligé un pan entier de la population à se déplacer d’une localité à une autre.

Quelques irrégularités se sont donc glissées dans le fichier électoral. En ce moment la CENI a débuté l’étape appelée la consolidation et le traitement des données reçues de tous les centres d’inscription afin de nettoyer le fichier électoral en vue de le rendre fiable. Pendant ce temps, des spéculations montent dans l’opinion qui pense que nous le faisons avec des moyens inappropriés », a indiqué Bienvenu Ilanga Lembow.

La détermination de la CENI

Réaffirmant la ferme conviction de l’équipe Denis Kadima Kazadi qui s’évertue à tout mettre en œuvre pour mener à bon port ce processus dont le point crucial demeure l’organisation du scrutin de cette fin de l’année à l’issue duquel elle sera jugée.

« C’est pourquoi pour couper court à certaines affirmations gratuites et dans le souci de transparence et par devoir de redevabilité, la CENI a décidé d’ouvrir ses portes pour que toutes les parties prenantes au processus électoral puissent voir comment ce travail est fait. Cela consiste d’abord à identifier ces cas décriés et les extirper du fichier électoral via un logiciel très puissant pour respecter le principe de l’unicité des électeurs (un électeur, une voix), donc pas des doublons.

Nous voulons que, vous leaders d’opinion et représentants des partis politiques soyez les témoins privilégiés de ce qui s’y fait dans les normes requises pour pouvoir confirmer auprès des vôtres qu’effectivement ce travail est accompli comme il se doit. C’est donc un audit interne qui s’effectue puis interviendra l’audit externe pour qu’à un autre niveau on puisse également attester que ce que nous avons fait a obéi aux conditions. L’occasion nous est encore offerte pour vous confirmer que le calendrier de la CENI est jusque-là bien observé. Dans quelques jours après le nettoyage du fichier électoral, nous allons convoquer le corps électoral. Le scrutin aura bel et bien lieu le 20 décembre 2023 », a souligné le 1er Vice-Président.

La CENI n’a aucun intérêt à cacher ce qu’elle fait pour le peuple congolais

Le Secrétaire Exécutif National, Thotho Mabiku Totokani, s’est appesanti sur certaines spécificités du matériel dont fait usage la CENI pour cette opération d’adjudication à travers un serveur et surtout une application que nous avons mise en place utilisant les algorithmes et les techniques les plus pointues permettant de fournir de vraies informations sur les requérants en écartant les enregistrements multiples et ceux ne répondant pas aux normes. Le tout est de vous montrer que la CENI n’a aucun intérêt à cacher ce qu’elle fait pour le peuple congolais. L’objectif principal est de vous permettre de vous rendre compte par vous-même de ce qui est fait, en vue de balayer toutes les allégations infondées d’ailleurs distillées dans l’opinion pour discréditer le processus en cours.

Pour éclairer la lanterne des participants sur diverses préoccupations soulevées, le 1er Vice-président de la CENI a fourni des éléments de réponse, dans une partie d’échanges qui a débouché sur la visite du Centre national de traitement où se déroule l’opération d’adjudication.

Occasion pour les participants d’être au cœur de l’opération où s’emploie activement le personnel commis à la tâche. Le Secrétaire Exécutif National Adjoint, Marie José Kapinga Bondo y a conduit les participants qui ont poussé loin leur curiosité dans le souci de mieux comprendre le travail exécutif.

A l’issue des explications qui leur ont été fournies, ils ont loué collectivement l’ardeur avec laquelle cette opération est accomplie appréciant les techniques utilisées pour y parvenir. Ces journées portes ouvertes se referment le 4 mai prochain.




En mission au Nord-Kivu : Rose Mutombo inaugure le Palais de Justice de Goma

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat et ministre de la Justice et garde des sceaux, a procédé, samedi 29 avril 2023, à l’inauguration du Palais de Justice de Goma construit et équipé, au quartier Kyeshero, plus à l’Ouest de la ville de Goma. Ceci entre dans le cadre du partenariat entre la RD Congo et l’Union européenne. Le coût global de cette œuvre est estimé à 3,5 millions d’Euros.

« Ce magnifique ouvrage qui est la matérialisation de l’une des multiples recommandations des états généraux de la Justice, s’inscrit dans la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et coïncide avec le programme d’appui à la réforme de la Justice initiée par les partenaires », a déclaré Rose Mutombo dans son allocution circonstancielle.

Elle est revenue sur le plan d’action du Gouvernement central qui repose sur « la construction, la réhabilitation, la modernisation et l’équipement des infrastructures judiciaires et pénitentiaires sur l’ensemble du territoire national afin de répondre au besoin impérieux de la justice pour consolider l’Etat de droit et démocratie ».

La ministre d’Etat et ministre de la Justice a rappelé aux bénéficiaires de cet ouvrage que le bâtiment réceptionné ce jour servira de cadre propice pour le travail des magistrats et du personnel judiciaire qui n’ont que pour vocation la distribution de la Justice.

Pour sa part, le Gouverneur de la Province du Nord-Kivu, le Lieutenant général Constant Ndima Kongba, est largement revenu sur le rôle de la Justice socle de l’Etat de droit et instrument de protection des droits des citoyens.

« Le Palais de Justice de Goma est plus qu’un simple bâtiment », a indiqué le Chef de l’Exécutif provincial, comme pour interpeller la conscience des utilisateurs de cet ouvrage, car il est « un lieu où les justiciables seront accueillis avec respect et dignité ».

Faisant sien l’adage selon lequel la Justice élève une Nation, le Gouverneur a recommandé l’impartialité, l’équité et la célérité. Il a ainsi exhorté les acteurs de la Justice de s’approprier cet adage, notamment en luttant contre les maux décriés et les antivaleurs.

Il a enfin invité les responsables des juridictions à s’investir dans la protection du domaine public de l’Etat en province du Nord-Kivu où les spoliations sont monnaie courante.

De son coté, Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de l’Union européenne en RDC, a émis le vœu de voir le ministère de la Justice et garde des sceaux de désigner un agent commis à l’intendance au vue de l’importance et de la complexité à gérer le bâtiment érigé sur près de 6.000 m2 avec plus 150 pièces équipées et meublées aux standards de l’Union européenne. Ce diplomate européen a émis le vœu de voir les magistrats occuper rapidement l’immeuble afin de formuler rapidement leurs avis et considérations à l’entreprise d’exécution pour des ajustements éventuels.

« Aucun Etat dans le monde ne peut exister sans un grand service public de justice », a signifié à cet effet l’Ambassadeur Jean-Marc pour qui la confiance des citoyens à leurs dirigeants dépend de la garantie leur faite dans l’administration de la Justice. C’est la justice qui va permettre d’arrêter les malfrats et les juger.

« C’est la justice qui va pouvoir garantir que l’armée et police joue efficacement son rôle sans violer les droits des citoyens », a conseillé l’Ambassadeur de l’Union européenne en poste à Kinshasa qui a préconisé la qualité, l’équité et l’égalité aux instances judiciaires du Nord-Kivu.

L’EU exhorte le Rwanda à cesser tout appui au M23

L’ambassadeur Jean-Marc Châtaignier a saisi l’opportunité pour exprimer la solidarité du peuple européen envers la population du Nord-Kivu pour les affres endurées à la suite de la guerre injuste que mène le M23 et ses supports terroristes, notamment le Rwanda.

« Je voudrais ici répéter la position de l’Union européenne qui est très claire. Le M23 doit immédiatement déposer les armes, se retirer de ses positions, rentrer dans le processus du gouvernement à savoir le désarmement, la démobilisation et la réinsertion. Et nous exhortons évidemment le Rwanda à cesser tout support et tout appui aux M23 et c’est la position de l’Union européenne exprimée depuis décembre dernier », a martelé l’Ambassadeur de l’UE en RDC.

BM




A Istanbul : Gilbert Kabanda prend part au 6ème Festival aérospatial et technologique de Turquie

Pour sa première sortie officielle à l’étranger, le nouveau ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique a choisi Istanbul, la capitale économique de la Turquie. Docteur Gilbert Kabanda Kurhenga a, en effet, foulé le sol turc d’Istanbul samedi 29 avril 2023 dans la matinée, venant de Kinshasa.

Le patron de la recherche scientifique en RDC est venu en mission officielle dans le cadre du 6ème Festival aérospatial et technologique de Turquie.

Immédiatement après son arrivée à l’aéroport, le ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique s’est rendu sur les lieux de ces manifestations grandioses et hautes en couleurs qui drainent de très nombreuses foules de Turcs très curieux et très motivés, aussi enthousiasmés de connaître les avancées très nombreuses et très variées de plusieurs gammes de produits en matière de recherches scientifiques et des innovations de leur pays.

Très fort impressionné, le ministre Kabanda tire les premiers enseignements de toutes ces trouvailles, découvertes, créations et innovations d’origine turques.

Très clairement et sincèrement, le ministre congolais de la Recherche scientifique et Innovation technologique, selon ses propres directions, n’entend pas réinventer la roue de l’histoire pour le Congo, suivant son constat depuis qu’il est maintenant aux responsabilités, mais pour lui afin d’apporter un nouveau souffle dans ce domaine capital pour le développement du Congo, et pour booster la recherche scientifique au Congo. Le ministre Kabanda souhaite ardemment imiter l’un des modèles les plus proches du Congo faciles à adapter en l’occurrence le modèle turc et chinois entre autres, dit une dépêche de sa cellule de communication.

BM




Ils se sont adressés aux chaises…

Un fils demanda à son père : Papa, c’est quoi une histoire ? Ce dernier lui répondit : Quand c’est un chien qui mord un homme, ce n’est pas une histoire. Mais quand c’est l’homme qui mord un chien, là c’est une histoire. C’est des choses.

À moi d’ajouter : quand des hommes parlent aux gradins et aux sièges vides dans un stade, ça c’est le remboursement du RAM.

Chaque province réclame sa part.

Les Kinois viennent d’imaginer une très bonne stratégie pour récupérer le RAM. Il reste encore 25 provinces.

Étant donné que le montant avancé dans les réseaux sociaux est de 15 millions de dollars par activité, le total cumulé pour les 26 provinces est de 390 000 000 de dollars. Ce qui correspond à peu près à la somme volée au peuple, via le RAM.

C’est vraiment beau de prendre l’argent et de les laisser seuls avec seulement 742 personnes pour écouter leur discours qui n’intéresse aucun congolais. Plus de 80 000 kinois ont pris de l’argent et seulement 742 personnes ont suivi leur discour.s. Les chaises du stade des martyrs ne voient ni n’écoutent. C’est maintenant le tour des provinces

Bana Kongo Central, ba mpangi ya Vincent, beno lomba qu’après Kinshasa, ba kuiza na buala ya mfumu Kasa-Vubu. Beno banga ve, mbongo ikele.

Au présidium de l’union sacrée : nous vous supplions de commencer par le Kongo Central après Kinshasa. Ils vous garantissent plus de sièges vides que la vaste blague du samedi 29 avril 2023. Si possible, doublez même la mise : ils ont été bien entubés aussi avec cette histoire de RAM.

Bon dimanche aux chaises du stade des martyrs

L’archange Papy Tamba,

Le Papy le plus célèbre de la RDC




Lors de sa 1ère visite en Rdc : Le DG Marcel Popowski réitère la détermination de l’UE à aider la Rdc 

L’UE reste déterminée à aider la République Démocratique du Congo et sa population à relever les défis humanitaires auxquels elles se trouvent confrontées, a souligné Maciej Popowski, Directeur général de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire européennes suite à sa visite dans le pays du 27 au 29 avril 2023.

Lors de sa première visite officielle en Afrique depuis sa prise de fonctions, le Directeur général a rencontré M. Modeste Mutinga, ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale auprès de qui il a souligné la vive préoccupation de l’UE face à la détérioration de la situation humanitaire en RDC, tout en réitérant le soutien sans faille de l’UE au pays et à sa population.

Ce soutien a été démontré par l’organisation d’une série de vols organisés dans le cadre d’un pont aérien humanitaire, transportant un total de 260 tonnes de fournitures essentielles pour les populations les plus vulnérables touchées par les violences dans l’est du pays. La première phase du pont aérien humanitaire, comprenant 4 vols sur un total de 7, a bénéficié du soutien de la France.

Lors de la cérémonie qui s’est tenue à Goma, dans le Nord-Kivu, pour marquer la fin des opérations du pont aérien humanitaire, le Directeur général a également remercié nos partenaires humanitaires sur le terrain, qui font en sorte que les fournitures essentielles parviennent aux personnes qui en ont le plus besoin. Il a également rappelé la nécessité de respecter pleinement le droit humanitaire international, afin d’assurer la protection des populations civiles et de faciliter un accès sûr et sans entraves des travailleurs humanitaires.

Le Directeur général Popowski a également annoncé que cette semaine, l’UE avait alloué un montant supplémentaire de 32.7 millions d’euros pour soutenir la réponse humanitaire à la crise en RDC. Ce montant s’ajoute au financement de 45.7 millions d’euros annoncé au début de l’année et porte le financement total en faveur de la RDC à près de 80 millions d’euros pour 2023. L’assistance sera acheminée par l’intermédiaire de partenaires humanitaires pour répondre à des besoins immédiats tels que la nutrition, les soins de santé, l’eau et l’assainissement, les abris et la protection.

 

Pour plus d’informations:

 

Alain Binibangili,

 

Chargé de la Communication, Information et Presse Délégation de l’Union européenne en République démocratique du




Tout en demeurant membre du FCC : Le Mouvement Libéral n’a pas adhéré à l’union sacrée de la nation 

Dans un communiqué de presse, l’honorable Thomas Luhaka Losendjola, président national du Mouvement Libéral (ML) indique que de là où il a passé sa journée, de ce samedi 29 avril 2023, comme acteur du développement, à cueillir les régimes des noix de palme, il a appris qu’une information circule sur les réseaux sociaux selon laquelle son parti politique le Mouvement Libéral (ML en sigle), membre du Front Commun pour le Congo (FCC) aurait adhéré à l’Union Sacrée pour la Nation (USN).

Par la présente, explique-t-il, en ma qualité de président national et au nom du bureau politique du Ml, je tiens à démentir formellement cette information sans fondement. « Le Mouvement Libéral rassure ses membres et ses partenaires qu’il demeure membre du FCC et respecte les options fondamentales levées par sa famille politique », affirme l’honorable Thomas Luhaka Losendjola, Président national du Mouvement Libéral (ML).




Félix Tshisekedi rend hommage à l’Abbé José Ntemo  

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rendu un dernier hommage à l’Abbé José Ntemo Nsi, à Kisantu, ce samedi 29 avril 2023.

C’est tout le clergé et toute la notabilité de Kisantu qui se sont mobilisés pour rendre des hommages dignes, à ce prêtre du diocèse de la province du Kongo Central, dont le siège ecclésiastique est Inkisi- Kisantu.

Décédé à l’âge de 72 ans, l’Abbé Joseph Ntemo a passé toute sa vie au service de l’évangélisation et de la formation de la jeunesse congolaise dans le réseau des écoles catholiques de l’ex Bas-Congo.

En se rendant personnellement ce samedi à Kisantu, à 120 km au sud de Kinshasa, le Président de la République est venu honorer la mémoire d’un enseignant et un éducateur de notoriété qui l’a formé comme élève au Collège Notre Dame de Mbanza-Boma entre 1977 et 1983.

Accueilli par le Gouverneur de Province, Guy Bandu, et l’Evêque de Kisantu, Mgr Jean Crispin Kimbeni, le Chef de l’État s’est incliné devant la dépouille de l’illustre disparu exposée dans la Cathédrale Notre Dame des 7 douleurs de Kisantu, puis il a assisté à la messe des suffrages qui a précédé la mise en terre à la nécropole cléricale de Kisantu.

Toutes les personnalités laïques et religieuses présentes à Kisantu ont fait des témoignages élogieux de ce prêtre formateur. Formé à Mbanza-Mboma, au petit séminaire de Lemfu et au Grand Séminaire de Mayidi, Joseph Ntemo a été admis à l’ordre presbytérale en 1977.

Après avoir exercé son ministère de prêtre séculier comme vicaire et curé des paroisses, l’Abbé Joseph a travaillé pour les œuvres de développement. En tant que Directeur du bureau diocésain de développement de Kisantu, l’Abbé Joseph a laissé plusieurs traces indélébiles.

A la faveur de sa première visite à Mbanza-mboma, en tant que chef de l’État l’ancien élève Félix Tshisekedi, était particulièrement heureux de retrouver l’Abbé Ntemo, son ancien Recteur ainsi que ses condisciples regroupés au sein de l’Association des anciens élèves du collège Mbanza-mboma (ASSACOM).

Dans son homélie, l’Evêque de Kisantu a salué ” la profonde gratitude du Président Félix Tshisekedi et son sens élevé de compassion “. C’est en début d’après-midi que Joseph Ntemo est retourné à la terre qu’il a servie avec humilité et résilience. L’Abbé Joseph aura bien porté son nom de Ntemo Nsi, “la lumière du pays “, en kikongo, sa langue maternelle.