Volley-ball : Résultats de la 6è journée de l’entente de Lubumbashi

Samedi 27 mai 2023

Au terrain Kiwele

VC Ecovo vs VC Police (M) : 3-1 (25-22, 25-18, 21-25, 25-15)

VC Force du Progrès vs VC Mazembe (dames) : 3-1 (25-16, 21-25, 25-10, 25-22)

Terrain Maramba

VC Price vs VC Mazembe (messieurs) : 0-3 (18-25, 22-25, 17-25)

VC Baraka vs VC Lupopo (dames) : 3-0 (25-10, 25-10, 25-06)

Résultats du dimanche 28 mai 2023

VC Police vs VC Price (M) : 0-3 FF

VC Baraka vs VC Mazembe (D) : 0-3 (10-25, 20-25, 21-25)

VC Lupopo vs VC Force du Progrès (D) : 0-3 (18-25, 10-25, 09-25)

VC Mazembe vs VC Cheminots (M) : 3-0 (25-09, 25-08, 25-08

Suite du programme

Samedi 3 juin 2023

Terrain Maramba

14h00 : VC Cheminots vs VC Ecovo (M) :

15h30 : VC Mazembe vs VC Lupopo (D) :

Terrain Kiwele

14h00 : VC Price vs VC Mazembe (M) :

15h30 : VC Force du Progrès vs VC Baraka (D) :

Antoine Bolia




L’an 13 de l’assassinat de Floribert Chebeya : l’ONG VSV commémore devant sa tombe!

Commémoration ce premier Juin 2023 de l’an 13 du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, les deux défenseurs des droits humains tués le premier Juin 2010.

Une cérémonie d’hommage a été organisée à cet effet au cimetière de Benséké Futi nouvelle cité. Sur la place la voix des sans voix pour les droits de l’homme, ONG créée par Floribert Chebeya, a salué quelques avancées enregistrées par rapport au procès sur l’assassinat de ces martyrs de la démocratie et des droits de l’homme.
Par ailleurs, la VSV dit demeurer en attente du procès du Général John Ntumba, suspect numéro 1 dans cet assassinat, pour qu’il réponde de ses actes.

“Nous croyons qu’avec encore un peu plus de persévérance, de détermination et d’engagement dans le chef des autorités congolaises, le Général John NUMBI BANZA TAMBO peut bien être localisé, arrêté et extradé en République Démocratique du Congo pour qu’il y soit jugé” a déclaré Rostin MANKETA, directeur exécutif de la VSV.

Notons que deux Colonels de la Police Nationale Congolaise à savoir, le Colonel Daniel MUKALAYI et le Colonel Christian NGOY KENGA KENGA, tous deux condamnés à perpétuité, sont en prison. depuis le 11 mai 2022.

Derick Katola




camps de Tindouf: sit-in et arrestations de femmes sahraouies devant les bureaux du chef du Polisario

La tension est toujours très vive dans les camps de Tindouf et est même montée de plusieurs crans depuis le lundi 29 mai avec le déclenchement d’un cycle sans précédent de sit-in, manifestations et incendies non loin des bureaux du chef du Polisario, Brahim Ghali. De nombreux jeunes ont été arrêtés et conduits à la prison de Dheibia, alors que des femmes en sit-in ont été sauvagement violentées par les milices séparatistes.

Dans la matinée de ce mardi 30 mai, un groupe de femmes sahraouies, en sit-in pacifique sous une tente dressée non loin du siège central du Polisario à Rabouni, ont été violemment malmenées par des éléments des milices séparatistes. La tente des protestataires a été démantelée et certaines d’entre elles ont été battues et traînées dans la poussière.

Le seul crime de ces femmes, dont certaines ont été grièvement blessées, est d’avoir protesté pacifiquement contre l’arrestation, dans la nuit du lundi 29 mai, de plusieurs jeunes, dont certains appartenant à la même famille, et sont tous originaires de la tribu des Rguibat Souaâd. Ces jeunes, accusés d’être derrière un incendie qui a visé, dans la nuit du lundi au mardi, des locaux relevant de l’appareil répressif du Polisario dans le camp dit de Smara, ont été tous placés en détention à la prison de Dhaibia.

Selon les sources contactées par Le360, «des éléments de la “Brigade d’intervention rapide” (BIR), relevant de la “Gendarmerie” du “Polisario”, soutenus par des femmes relevant de la “police civile”, ont opéré une intervention brutale, dans la matinée de ce jour (le 30 mai 2023), contre le groupe des femmes originaires de la tribu Rguibat Souaâd, en sit-in sous une tente dressée devant le “secrétariat général“ du “Polisario” à Rabouni, tout en procédant au démantèlement de ladite tente».

Une douzaine de jeunes emprisonnés

Ce sit-in intervient suite à une campagne d’arrestations qui a visé une douzaine de personnes appartenant à un même clan tribal. Il s’agit de :

– Didi Mohamed Souid

– Mohamed Malaainine Souid

– Abdelhay Limam Jouli

– Banna Ould Bougrine

– Ould Zobeir Ould Maatala

– Aziz Ould Hmetou Ould Maatala

– Ould Abreir

– Khalihenna Ould Jouli Ould Nane

– Hossein Ould Sidi Moussa

– Moulay Ould Malaainine Souid

– Hmetou Ould Maatala

– El Ouali Ould Laabadda Ould Khatri Ould Fahfou.

Ces Sahraouis des camps sont tous détenus à la prison de Dhaibia, haut lieu de tortures où le Polisario a l’habitude, depuis les années 80, de faire disparaître ses adversaires intérieurs. Dans ce bagne, situé en dehors des camps de Lahmada, les puits exigus, sombres et profonds tiennent lieu de geôles.




A l’instar de l’Assemblée nationale: Le Sénat proroge à son tour l’état de siège

Le Sénat a voté, ce jeudi 1er Juin, le projet de loi autorisant encore la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire national. C’était au cours de la séance plénière dirigée par le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo.
Sur 109 membres qui composent la Chambre haute du Parlement, 81 ont pris part au vote , 70 ont voté pour la prorogation , 7 sénateurs ont voté non, et 4 se sont abstenus.

Au cours de cette même plénière, les sénateurs ont également adopté deux rapports de la Commission PAJ portant respectivement sur la proposition de loi relative aux défenseurs des droits de l’homme en Rdc et celui relatif aux principes fondamentaux au régime pénitentiaire.

D’autres matières ont été envoyées dans 3 commissions. Il s’agit notamment du code pénal qui est envoyé à la commission PAJ, la la loi relative à la sage femme envoyée à la commission socio -culturelle, tandis que et la proposition de loi relative à la création et au fonctionnement de l’ordre national de géologues en Rdc a été envoyée à la commission Infrastructures.

Il sied de noter que la chambre des sages va, au cours de la prochaine plénière, examiner 3 projets de loi de ratification. Il s’agit respectivement du projet relatif à l’accord entre la Rdc et le Fonds Africain de Développement (FAD) au titre du projet de construction du corridor économique transnational entre la Rdc et l’Angola phase1, celui lié à l’accord entre la Rdc et l’Association Internationale de Développement (IDA), au titre de l’appui budgétaire sur les réformes économiques Fondamentales du gouvernance et de politique de développement d’un montant de 500 millions USD, et de celui en rapport avec la Rdc et l’Association Internationale de Développement (IDA) au titre de projet d’apprentissage et d’autorisation des filles ( PAAF) en Rdc.




Construction du Stade de Mugogo par l’Honorable Amato Bayubasire Mirindi : Le Mouvement national des Kamerhistes appelle la jeunesse sportive de Mugogo et de Walungu à l’apaisement

Le mouvement national des Kamerhistes (MNK) RDC appelle les jeunes à l’apaisement. Interrogé par lequotidienrdc.com   Me Alain Bacoke, Coordonnateur national de ce mouvement précise que les travaux se poursuivent normalement. “L’honorable Amato Bayubasire veut promouvoir la jeunesse sportive de Walungu en construisant un stade moderne à Mugogo. Cela est un acte de bonne foi qui ne peut pas susciter une diabolisation”, a déclaré Me Alain Bacoke Cicura, avant d’ajouter que ceux qui   s’impatientent de voir les travaux du stade moderne de Mugogo se parachever doivent comprendre qu’il y a un long parcours d’œuvres à accomplir pour parfaire un tel ouvrage.

Au lieu de s’attaquer à son auteur qui n’est  qu’un bienfaiteur porteur  d’une grande vision pour la jeunesse de Walungu et du Sud-Kivu en général, la meilleure des  choses à faire serait de consulter l’organe exécutif de ce projet pour comprendre le plan d’activités avant de discuter sur son  délai ou sa durée “dépassée”. Ce projet de construction du stade de Mugogo a évolué en termes des stratégies et des techniques modernes, les travaux ne devraient pas reprendre qu’après cette phase innovante. Comment alors critiquer un projet dont on ne maîtrise pas le plan d’activités ? A Mugogo, nous avons besoin d’un stade moderne au standard de la FIFA, d’une considération importante et productive.

C’est la question de développement de ce stade qu’il faut se poser et sa contribution sur la promotion de la jeunesse sportive du Sud-Kivu, car ces atouts sont aussi descriptifs des sources de revenus escomptées pour répondre au développement de la jeunesse. Le stade de Mugogo, à l’instar de sa forme actuelle, sa portée exacte va se confirmer dans quelques mois notamment en fonction de la priorité des actions en faveur des jeunes, le plan d’activités était précédé d’une étude de faisabilité. Cet exercice a permis au concepteur de la disposition du stade d’exposer d’une première maquette de visibilité qui augure de la viabilité technique du projet et a aidé ainsi à clarifier et à adapter ultérieurement sa stratégie d’une grande capacité d’accueil aux réalités du sport.

Pour l’élaboration du plan d’activités du stade de Mugogo, l’honorable Amato a consulté   plusieurs spécialistes. Une série de normes et de dispositions bien précises a été respectée pour répondre à des critères structurels et conceptuels déterminés. Voilà pourquoi il faut être patient, car le stade est déjà en chantier et il ne se construit pas pendant un jour. Les réalités sont autres. Pour que Moïse Katumbi construise le stade Tout Puissant Mazembe de Kamalondo, bien que milliardaire, il a fait 7 mois.

Au lieu de critiquer l’honorable Amato qui nous amène ce projet, il fallait comprendre peut-être sa nature et chercher la garantie qui certifie que les exigences d’un stade moderne seront respectées selon le système de la classification des stades au monde.

Par exemple, il faut des «installations hygiénique », requises dans le cadre d’une compétition  et qu’il faut peut-être couvrir  les exigences spécifiques à une compétition telles que les zones de sécurité, les secteurs de diffusion des matchs par les médias, les espaces d’hospitalité et les parkings supplémentaires dans le stade et, si nécessaire, dans le voisinage immédiat, cette configuration par exemple peut occasionner la suspension des activités jusqu’à ce que cette configuration puisse être prise en charge, c’est pourquoi la population de Mugogo et les jeunes  n’ont  pas à s’inquiéter du fait qu’on a stoppé les activités, elles évoluent sur le plan d’études stratégiques et pourront reprendre sur terrain à n’importe quel moment.

Me Alain Bacoke, Coordonnateur national adjoint des mouvements associatifs de l’UNC et Coordonnateur national du Mouvement National des Kamerhistes MNK Rdc




Accès à l’eau potable : Vers la signature d’un protocole d’accord entre John Kabeya et la firme française SUEZ

Arrivé à Paris, en France dans le cadre d’une mission officielle de quelques jours sur invitation du géant français dans le domaine du traitement de l’eau, le repos ne fait pas partie du vocabulaire de John Kabeya Shikayi, Gouverneur du Kasaï Central qui a été reçu en audience par Mme Dominique PRESSE, Directeur UCD de SUEZ situé dans le quartier défense à Paris.

A titre de rappel, avec une expérience de plus de 160 ans dans ce secteur, SUEZ international accompagne plusieurs pays dans le monde (Bangladesh, Côte d’Ivoire, Mali, etc.), en termes d’accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement dans les quartiers mégapoles, villes secondaires, zones rurales et péri-urbaines.

Signalons par ailleurs que la signature d’un protocole d’accord pourrait intervenir dans les jours à venir entre la province du Kasaï Central et la firme française SUEZ international afin de permettre à la population centre kasaienne l’accès à l’eau potable.

 




Les experts de la Centrale électorale et les hauts magistrats planchent sur la gestion des contentieux électoraux

Le 2e Vice-président de la Commission Électorale Nationale Électorale Indépendante (CENI), Didi Manara Linga, représentant le Président Denis Kadima Kazadi (empêché), a lancé à Béatrice Hôtel, les travaux de l’atelier d’échanges avec le Conseil Supérieur de la Magistrature, organisé avec l’accompagnement de la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES).

Pendant trois jours, les participants constitués des experts juristes de la CENI et des hauts magistrats de différents cours et tribunaux de la République vont se pencher sur la gestion des contentieux électoraux et les leçons apprises.

Devant les représentants du ministre de la Justice, du Président de la Cour Constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature, Didi Manara Linga a contextualisé la tenue de ces assises.

“L’activité de ce jour est d’une importance très capitale, elle permet de baliser un chemin commun qui concilie les points de vue entre nos deux institutions dans le droit fil de l’application des textes légaux et réglementaires au contentieux électoral”, a-t-il indiqué.

Avant d’enchaîner : “L’atelier de ce jour vient à point nommé. Il va permettre des échanges indispensables pour une compréhension commune sur les différentes innovations introduites par la loi électorale notamment les questions relatives au seuil de recevabilité des listes au prorata de 60% des sièges en compétition, les inéligibilités ultérieurement constatées, la définition d’un régime légal exhaustif sur le vote électronique et semi-électronique”, a souligné Didi Manara Linga.

Pour sa part, le Rapporteur Adjoint, Paul Muhindo Mulemberi est revenu sur les thématiques qui seront abordées au cours de ces échanges.

“Le présent atelier est une grande opportunité pour la CENI et la magistrature. Il se déroulera pendant trois jours, soit du 31 mai au 2 juin 2023, avec l’animation de grandes pointures de la magistrature et de la CENI.

Pour ce faire, les thématiques qui seront développées sont notamment l’économie et contexte de la loi sur l’identification et l’enrôlement des électeurs; la loi électorale; le recours aux principes généraux de droit en matière électorale; le seuil de recevabilité en matière de candidatures; le seuil de représentativité; les systèmes électoraux; les effets de l’exception d’inconstitutionnalité sur les contentieux électoraux; le vote semi électronique; les règles de procédures et de compétence en matière électorale; les inéligibilités ultérieurement constatées; le système de la proportionnelle; l’administration de la preuve en matière électorale et l’annulation des scrutins”.

Par ailleurs, le Directeur pays de IFES, M. Theophillus Dowetin, a réitéré l’engagement de son institution à continuer à fournir un soutien technique à la CENI pour renforcer les connaissances théoriques et pratiques des parties prenantes au processus sur divers aspects des élections en RDC.

De son côté, Mme Pélagie Ebeka Mujangi, Directeur de cabinet du ministère de la Justice, a, au nom de la ministre, Rose Mutombo, rappelé aux hauts magistrats le rôle déterminant qu’ils sont appelés à jouer pour la stabilité des institutions à cette étape cruciale de la vie publique de la RDC, particulièrement au moment des contentieux électoraux.

Chacune des étapes interactives entre les participants et les orateurs du jour était précédée par les exposés de ces derniers sur différentes thématiques.

Le Directeur de cabinet adjoint en charge des questions juridiques de la CENI, Me Dave Banza a centré son exposé sur l’économie et le contexte de la loi portant identification et enrôlement des électeurs, la loi électorale ainsi que la règle des compétences et les délais de saisine en matière électorale.




Le travail des casques bleus diversement apprécié par les Maniemiens

Les Maniemiens, d’un côté demandent aux Congolais de régler leurs problèmes au lieu de se confier aux Nations unies qui ont mis plus de deux décennies sans trouver solutions, de l’autre côté, les casques bleus ne sont pas en Rdc pour la paix, mais au solde des impérialistes qui cherchent la partition du pays. C’était à l’occasion de la journée internationale des casques bleus commémorée le 31 mai de chaque année. 

La perception des résultats de la Mission des Nations Unies pour maintenir la paix en Rdc est très variable par les Maniemiens. Cette évaluation a été faite ce mardi à Kindu, à l’occasion de la journée internationale des casques bleus. Si nombreux sont d’avis que ce qui compte, c’est la finalité en termes de la paix, ils ont cependant déploré que cette mission soit structurelle en Rdc.

Emille Mingwa Asani de la société civile, ne cache pas l’échec de la mission, qui elle-même a versé dans les tueries de la population, en se révélant partiale au service des pays puissants.

« La mission n’a pas apporté la solution, le pays était divisé, mais à un certain moment il y a eu des personnalités très engagées, très patriotiques qui ont pris le pouvoir et qui ont travaillé pour la réunification du pays. Et qu’aujourd’hui, nous avons le système des Nations Unies à notre secours pour essayer à retrouver la paix, mais ça ne marche pas. Nous ne pouvons pas attendre que les Nations Unies viennent résoudre nos problèmes et que si les choses pataugent aujourd’hui, ce que nous n’avons pas des personnalités politiques très engagées et patriotes pour prendre leurs responsabilités et amener le pays vers la paix. Aussi longtemps que nous n’aurons pas ces personnalités très engagées et très patriotes, nous continuerons à patiner et le pays va vers la dérive. Je ne le souhaite pas, mais nous sommes en train de courir vers la fin de la Rdc, si les choses continuent comme telle quelle », explique-t-il.

Pour Rachidi Djuma Kahenga wa Kahenga, pas de solution avec la mission de l’ONU. Seules des personnalités politiques très engagées et patriotes, peuvent trouver des réponses à la situation du pays. Malheureusement, il n’y a en pas encore assez.

« Le bilan est négatif, d’autant plus que ces forces censées maintenir la sécurité, de faire respecter les accords. Ce sont ces mêmes forces qu’on a vu à Goma tuer les gens. L’ONU à travers les casques bleus semblait être un organe impartial. Mais aujourd’hui, c’est un organe qui est au service de quelques pays, notamment les Etats-Unis d’Amérique, et surtout la plupart des pays européens. Aujourd’hui, les africains sont au courant de tout ce qui se passe, on comprend maintenant », pense-t-il.




Sur la route Kasapa : Une dizaine de jeunes ont manifesté, exigeant la libération de Salomon Kalonda

Une dizaine des jeunes prétendant être du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, ont manifesté pendant plus ou moins 20 minutes sur la route Kasapa, non loin du building administratif et en face de la clinique bon berger, dans la commune de Lubumbashi.

Selon les témoins trouvés sur place, ces jeunes revendiquaient la libération du conseiller spécial de Moïse Katumbi, M. Salomon Idi Kalonda, interpellé mardi à l’aéroport de Ndjili pendant qu’il voulait regagner Lubumbashi.

En apprenant que la Police était à leur trousse, ces jeunes ont pris la fuite après avoir brûlé quelques pneus. Mais tout est redevenu normal vers 11h30 déjà. Pas de dégâts enregistrés, selon le témoin qui a vécu les faits.

« J’étais venu accompagner un collègue de service qui est malade ici. Une fois arriver au niveau de la porte pour faire entrer le malade, nous avons vu un groupe de jeunes, à peu près 10, avec des pneus. On ne comprenait pas s’il s’agissait de quoi. D’emblée, ils ont mis de l’essence et les pneus ont commencé à bruler. Quand on a voulu savoir de quoi il s’agissait, ils avaient une mallette où ils ont fait sortir des calicots d’Ensemble, de Moïse Katumbi et ils criaient : ‘’Libérez Salomon’’. C’est ainsi qu’on nous dira qu’il est incarcéré à Kinshasa et nous nous revendiquons ici. Et quand on leur a dit qu’il y a la Police qui venait, ils sont allés en courant », dit-il.




AN : Le projet de loi sur la répartition de sièges déclaré recevable et envoyé à la PAJ

La plénière du mercredi 31 mai 2023 a déclaré recevable le projet de loi qu’elle a ensuite envoyée à la commission permanente Politique, administrative et juridique (PAJ) pour approfondissement et toilettage. Mais la PAJ n’a que 48 heures, soit du jeudi1 er au samedi 3 juin 2023 pour déposer le draft revu et corrigé au bureau de l’Assemblée nationale en vue de son adoption en plénière. Et ce, avant de le renvoyé au Sénat pour seconde lecture.

En fait, la plénière de ce mercredi était consacrée à épuiser la liste de 74 députés ayant sollicité la prise de parole, parmi les désignés des groupes parlementaires et les non-inscrits.

On rappelle que l’essentiel des préoccupations soulevées par les élus du peuple tourne autour de cette inadéquation constatée entre le nombre d’électeurs inscrits en le nombre de sièges attribués à chaque circonscription électorale à travers le territoire national. Beaucoup d’élus réclament des sièges perdus.

Dans ses réponses à ces préoccupations, Me Peter Kazadi, VPM en charge de l’Intérieur qui a défendu ce projet de loi devant la représentation nationale, a fait savoir que le nombre de sièges à pourvoir par chaque circonscription est obtenu en divisant le nombre total d’électeurs enrôlés au sein de cette circonscription par le nombre de sièges à pourvoir à l’assemblée de la province. Un siège est attribué à toute circonscription électorale qui aurait un nombre inférieur au quotient électoral.

Si le nombre total de sièges ainsi attribué est inférieur au nombre de sièges de la province, un siège supplémentaire est attribué à chaque circonscription qui a la décimale la plus élevée au regard du nombre de sièges obtenu jusqu’à l’obtention total du nombre de sièges de la province. Autant pour la députation nationale que pour la députation provinciale, il ressort de ce qui précède qu’on ne peut comparer le nombre sièges des circonscriptions n’appartenant pas à une même province. Autrement dit, la comparaison n’est possible qu’à l’intérieur d’une même province.

Pour ce qui est des territoires en proie à l’insécurité, 16 sièges ont été réservés, soit 02 pour Kwamouth, 07 pour Masisi et 07 pour Rutshuru à l’intérieur des provinces concernées (Maï-Ndombe et Nord-Kivu). Il convient de relever aussi que cette répartition est effectuée sur base des statistiques obtenues après nettoyage du fichier électoral, extraction des enregistrements multiples, des mineurs d’âge, des photos et des données test.