Nord-Kivu : Dieudonné Kamuleta demande au Gouverneur de s’impliquer d’avantage pour que les biens de l’Etat spoliés soient restitués

Pendant son séjour à Goma dans le Nord-Kivu, le président du Conseil supérieur de la magistrature et de la Cour Constitutionnelle de la RDC a pu échanger avec toutes les couches de la population, question de se faire une idée exacte du respect des lois de la République dans ce coin.

Plusieurs problèmes ont été soumis au premier de tous les magistrats congolais, notamment l’interminable dossier lié à l’insécurité dans la capitale touristique de la RDC, précisément dans la ville de Goma où jusqu’à nos jours, les terroristes opèrent même en plein jour sans être inquiétés. Et ce, sans oublier l’épineuse affaire de la spoliation des biens publics de l’Etat dans la ville de Goma et ses environs, ne cesse de diviser et de créer la tension dans cette province.

 

Quelques actions de grande envergure ont été organisées dans la ville de Goma par les groupes des pressions et les mouvements citoyens en synergie avec la société civile locale pour dénoncer cette pratique qui était considérée comme du côté de la société civile comme des actes des banditisme au moment où du côté des autorités provinciales un silence qualifié d’une complicité était constaté.

Ayant été suffisamment informé de la situation, Dieudonné Kamuleta a appelé tout le monde au respect du bien public de l’Etat. Après un échange fructueux avec le gouverneur de province, le lieutenant général Constant Ndima, Dieudonné Kamuleta a invité l’autorité provinciale de s’impliquer d’avantage pour que les biens de l’Etat soient restitués à l’Etat propriétaires et avant d’instruire la justice de mener les enquêtes sérieuses pour élucider les vraies causes de cette manœuvre et de mettre la main sur tous les coupables dans ce dossier.

” Nous ne pouvons pas accepter que l’Etat qui emploie les magistrats soit victime de la manœuvre de ses propres agents. L’Etat congolais ne peut être déposséder de ses biens. Aucun bien de l’Etat ne sera spolié dès maintenant”, a- t-il martelé.

L’implication du président du Conseil de la magistrature a été un ouf de soulagement pour toute les couches de la population de ce coin du pays qui a pensé que l’implication personnelle du premier des tous les magistrats est une réponse globale dans ce dossier qui a divisé la population et semer un mur de doute entre les autorités locales et les force vives de la province.




10ème sommet extraordinaire de la CIRGL : Bemba et Mbusa exigent des États membres, une ferme condamnation de toute tentative de relancer la guerre 

Deux points étaient à l’ordre du jour de la réunion consultative du comité interministériel de la CIRGL de ce vendredi 2 juin à Luanda (Angola).

Il s’agit d’abord, de l’adoption de l’agenda du sommet et, ensuite de l’analyse du communiqué final paragraphe par paragraphe, au terme de la présentation de l’ordre du jour par le ministre angolais des Affaires étrangères. Il s’en est suivi l’analyse du communiqué final sur la situation politique et sécuritaire dans l’Est de la Rdc.

C’était l’occasion pour le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba Gombo, suivi du minÉtat de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, d’exprimer la position de la Rdc.

Le VPM Bemba Gombo et le Minétat Mbusa ont soutenu que le sommet exige la condamnation de toute tentative de réorganiser et renforcer les dispositifs militaires des parties belligérantes dans l’objectif de relancer les hostilités. Les deux hommes d’État ont aussi relevé l’urgence de faciliter le retour des déplacés en vue de permettre leur enrôlement dans les territoires jadis occupés par le M23.

Autres revendications, la réouverture des axes routiers pour assurer le mouvement des humanitaires. La CIRGL doit également considérer la décision de la SADC de soutenir la RDC dans ses efforts de restaurer la paix et la sécurité dans l’Est.

Concernant le Soudan, le gouvernement congolais, selon les propos du tandem Bemba -Mbusa, est pour le dialogue inclusif, la cessation des hostilités. La RDC souhaite notamment l’évaluation des progrès dans les 2 pays membres de la CIRGL qui ont été au cœur du sommet, à savoir la RDC et le Soudan.

C’est le samedi 3 juin que les chefs d’État et de gouvernement vont adopter le communiqué final du 10ème sommet extraordinaire. Il sied de rappeler que Félix Antoine Tshisekedi, Hakainde Hichilema, Prosper Bazombanza, Jessica Rose respectivement président de la RDC, de la Zambie, le représentant du Président du Burundi, et de celui de l’Ouganda sont attendus à Luanda sur invitation de Joao Manuel Gonçalves Lourenço, Président de l’Angola et président en exercice de la CIRGL




Douzième réunion du forum Chine-Afrique à Jinhua: La Rdc plaide pour plus déchanges culturels avec la Chine

Le représentant de la République démocratique du Congo au forum chine-Afrique, le conseiller du Premier ministre en charge des questions sociales, culturelles et sportives et directeur de l’Institut national des arts du Congo-Kinshasa, Désiré-Salomo Musengo Mwendanga, a plaidé pour quil y ait plus déchanges dans le domaine culturel entre la Chine et le Congo Kinshasa. Daprès lui, ce qui est déjà fait dans le domaine de la coopération entre les deux pays est vraiment à encourager et mérité dêtre accompagné par les deux peuples.

Intervenant à la deuxième session présidée par Shu Zhan, Directeur du Centre d’études africaines de base de la Chine pour les études internationales, le directeur de l’Institut national des arts du Congo, estime que cette rencontre était un moment pour les chercheurs de deux bords de réfléchir sur le nouveau paradigme des relations de coopération entre lAfrique et la Chine. Dans une interview exclusive accordée au Journal LAvenir et au média en ligne www.lequotidienrdc.com, , Desire-Salomo Musengo a fait savoir que la Chine a beaucoup fait pour lAfrique, autant que lAfrique a beaucoup aussi soutenu la Chine même si on a comme limpression que la Chine est très éloignée de lAfrique.
«  Le problème ici nest pas au niveau des leaders de deux parties qui ont dailleurs de très bonnes initiatives, mais plutôt au niveau des peuples, qui selon moi maintiennent le faussé ». Il  y a rien qui les unis ; nous devons tout faire pour intensifier les échanges culturels afin de rapprocher les deux peuples, seul moyen déliminer le faussé qui existe et va également leur permettre de se connaitre davantage et mieux coopérer», estime le conseiller du Premier ministre congolais.

 

Et dajouter que « laccueil qui a été réservé au chef de lEtat de la République Démocratique du Congo en Chine prédit beaucoup de choses. Il nous revient nous congolais den faire bon usage », pense le directeur des instituts des arts congolais.

La Chine est au Congo  y a plus dun siècle, déjà avec la construction du chemin de fer Kinshasa-Matadi en 1892 et vers les années 1960, avec lindépendance la Chine qui a accompagné la Rdc, mais aussi après 10 ans des relations interrompues et la reprise avec le feu président Joseph Désiré Mobutu qui totalise aujourdhui plus de 50 ans. Et aujourdhui, il est plus normal que les relations de coopération créent une place de choix pour les échanges culturels.

Pour cette deuxième session, la parole a été accordée au directeur de la Faculté des sciences politiques et des relations internationales de l’Université d’Alger III Aradje Slimane, Consultant de l’Institut de la Réserve du TankBalew Demissie Kedede, Professeur de l’Institut des relations internationales et de l’Institut des études internationales et régionales de l’Université Yunnan Jian, International Development Coopération Academy de l’Université Shanghai des affaires économiques internationales Huang Meibo et aux trois représentants de l’Institut des études africaines (College of African Area et Études de pays) de Zhejiang Université normale, y compris le président du Comité des affaires de l’Institut Wang Heng, Senior Research Fellow et directeur exécutif du Centre pour les études francophones Yoro Diallo et directeur exécutif du Centre pour les études nigérianes Michael Ehizuelen.

Hugo Matadi depuis la Chine




Dieudonné Kamuleta regagne Kinshasa satisfait de son périple au Nord et Sud-Kivu

C’est un devoir et un fardeau pour le président du Conseil supérieur de la magistrature et président de la Cour constitutionnelle de la RDC de se rentre compte de la mise en application de la politique générale de la magistrature à travers toutes les provinces de la RDC.

Le Nord et le Sud-Kivu, deux provinces en proie à l’insécurité, ont été la première étape pour Dieudonné Kamuleta de palper du doigt les réalités du travail dans l’appareil judiciaire dans ce coin du pays où la justice a encore beaucoup à faire en ce qui concerne le respect et le règne des lois du pays.

 

A Goma, la dernière étape de ce périple de réconfort, le premier des tous les magistrats congolais a eu un agenda chargé après avoir foulé le sol gomatracien. Dieudonné Kamuleta a d’abord tenu à écouter les forces vives de cette province. Au menu de leur échange, la situation socio-sécuritaire dans ce coin du pays, plusieurs points ont été passés en revue et ces délégations ont eu les assurances du président de la cour constitutionnelle de l’implication de l’état sur plusieurs fronts pour que la paix revienne dans ce coin du pays.

Les hommes du droit notamment les avocats et les magistrats ont eu aussi à soumettre leur desiderata à Dieudonné Kamuleta qui à son tour a rappelé à chacun que la justice doit d’abord contribuer à la paix sociale loin de la corruption.

” Nous avons rappelé à l’ordre les collègues à ce que la magistrats suprême tient à ce que l’état de droit ne soit pas qu’un slogan, mais une réalité. A cela, nous avons demandé l’adhésion de la population. Car vous êtes sans ignorer que la justice est bien si elle participe à la paix sociale et la sécurisation en général. Nous avons rappelé également que c’est qui fait un magistrat, ce n’est pas seulement l’éthique et la déontologie, mais la discipline », dit-il, avant d’ajouter que c’est qui est au-dessus du magistrat, c’est l’autorité de la loi qui ne peut pas conduire le magistrat à la corruption.

Dieudonné Kamuleta a aussi profité de son séjour dans la ville de Goma pour visiter le Palais de justice, un bâtiment qui était en construction et dont les travaux sont presque dans la phase de finissage. Après avoir eu une idée nette de la situation sur le plan judiciaire et sécuritaire, le premier de tous les magistrats congolais a bouclé son séjour dans le grand Kivu sur une note de satisfaction totale.




Mini-fête des juifs : La mission était accomplie (Prophète Josué Muyombo et le Pasteur Marcel Nkongolo)

La mini-fête des Juifs est une activité qui était couronnée de succès et de gloire. Ce sont des instants prophétiques qui resteront gravés dans la vie de chaque enfant de Dieu. Plus de 20 ans dans le ministère de la parole au service du Seigneur et au chevet des âmes, le pasteur Marcel Nkongolo de l’Eglise Cité Béthel de Mbuji-Mayi a été aussi l’invité de marque dans cette grande célébration annuelle. Pendant les 8 jours du déroulement de ces assises, ” il s’est passé des choses merveilleuses que chaque fidèle va témoigner dans sa vie”, a déclaré le pasteur Marcel Nkongolo.

Se livrant à cœur ouvert à travers une interview accordée dans le média en ligne le quotidienrdc.com, le pasteur Marcel Nkongolo a avant tout rendu grâce à Dieu pour ce travail et surtout pour le grand exemple de maturité que les fidèles de l’Eglise de la Communauté des assemblées chrétiennes Voici l’homme/CAC.VH ont fait preuve. Il a profité de l’occasion pour dire au peuple de Dieu de garder confiance en Dieu et à croire que tout ce que Dieu les a parlé pendant ces assises s’accomplira certainement. Et ce, avant de remercier le pasteur François Mutumbo pour avoir enseigné l’Eglise qu’il dirige à aimer Dieu plus que toute autre chose.

Pour sa part, le prophète Josué Muyombo de l’Eglise évangélique parole pure sans mélange de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental, a également béni le Seigneur pour cette activité. Pour l’homme de Dieu, celle-ci a été une mission accomplie. L’homme de Dieu a également remercié l’hôte de ces assises pour l’organisation qui n’a pas failli dans son exécution et aussi un pour l’accueil réservé aux orateurs.

“Dès notre arrivée dans la capitale, nous sommes bien traités en qualité des hommes de Dieu. Je me sens chez moi et CACVH devient notre maison. A chaque moment que l’Eglise de Kinshasa aura besoin de moi, je serai toujours disponible pour contribuer à l’avancement de l’œuvre de Dieu”.




Contrairement aux rumeurs : Les élèves du centre situé à l’EP Diakese n’ont pas passé l’examen à même le sol (Proved Lukunga)

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, quelques élèves du centre de l’Ecole primaire Diakese, dans la sous-division provinciale de l’EPST Ngaliema 2, province éducationnelle de Lukunga, ont été filmés assis à même le sol, alors qu’ils attendaient d’être appelés pour accéder dans les salles de passation de l’examen.

Contrairement à ce que racontent certaines langues dans les réseaux sociaux, « ces élèves n’ont pas passé l’examen à même le sol ».

Cette mise au point est de Yoy Bokete Jean-Pierre, Directeur Provincial de la Province éducationnelle de Lukunga qui s’est exprimé à la presse ce 02 juin 2023 après la visite d’inspection effectuée dans cet établissement scolaire privée et agréée.

« Il faut d’abord préciser que ce Centre d’ENAFEP a reçu 1325 candidats, au lieu de 1100 attendus. Le Chef du Centre n’a pas voulu les laisser dehors de l’enceinte de l’école, notamment pour des raisons de sécurité. Il les a fait attendre dans la cour, tout en prenant des dispositions pour leur permettre d’accéder dans les salles. Ils étaient sous surveillance. Regardez bien la vidéo: Les enfants n’ont pas des Items d’examen en main. Ils ont eu accès dans les salles et ont passé l’examen dans de bonnes conditions », a-t-il fait savoir

Pour le Proved Yoy Bokete, cette vidéo est un acte prémédité pour des fins de buzz et au besoin de salir gratuitement l’image de la mesure de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics élargie pour les candidats à l’ENAFEP des écoles privées agréées.

 

« Le Président de la République a décrété la gratuité de l’enseignement primaire public. Cette réalisation qui permet aux élèves d’accéder à l’éducation de base de qualité ne plaît pas à tout le monde. C’est dans ce sens qu’ils produisent de telles vidéos pour saper les efforts des autorités », a-t-il renchéri.

Notons qu’aussitôt cette séquence sortie sur les réseaux sociaux, le ministre Tony Mwaba Kazadi s’est promptement saisi de la question et a envoyé une délégation composée des membres de son cabinet, des inspecteurs et des cadres du Secrétariat général de l’EPST pour s’enquérir de la situation.

Ce dont s’est réjoui le Proved de Lukunga qui en a profité pour appeler la Promotrice de l’EP Diakese à améliorer la capacité d’accueil pour rester viable faute de quoi un arrêté de retrait d’agrément sera pris par l’autorité de tutelle.




12ème forum Chine-Afrique : Vers un avenir plus radieux de coopération

La douzième réunion du Forum Chine-Afrique a fermé ses portes le mercredi dernier. Durant deux jours, soit du 30 au 31, les principaux acteurs de cette coopération ont réfléchi sur le centenaire de l’histoire et du renouveau de la coopération Sino-Africaine. Occasion pour eux de dresser un bilan des années passées, mais aussi de faire des propositions pour un avenir réussi de cette coopération.

 

Organisé par le gouvernement provincial de Zhejiang, cette douzième réunion du forum Chine-Afrique a connu la participation de plus de 4500 représentants politiques, académiques, médiatiques et commerciaux de 40 pays africains et autres. Les acteurs clés de cette rencontre, chacun dans son secteur, a partagé ses réflexions sur le comment améliorer cette coopération, surtout durant cette année qui marque une étape importante et mais aussi significative pour les relations coopération entre l’Afrique et la Chine.

 

 

 

 

Prenant la parole le premier, Liu Yuxi, le représentant spécial du gouvernement chinois pour les Affaires africaines a salué les efforts de deux parties à lutter contre l’impérialisme et l’interférence étrangère, mais aussi le travail fourni conjointement pour la défense du multilatéralisme et des intérêts partagés des pays en développement au cours des 60 dernières années.

 

Il a par la même occasion rappelé les réalisations fructueuses de la coopération chinoise africaine des années passées, avant d’inviter les deux parties à travailler ensemble dans la construction d’une communauté d’un avenir commun.

 

Ces assises qui avaient comme thème : « Centenaire de lhistoire et du renouveau de la coopération sino-africaine, la lutte et le réajustement ». Pour la première session plénière, sept représentants à savoir le directeur du centre pour les études chinoises Nigéria Onaunaju Charles, le directeur président des finances publiques et des finances locales, M. Barka ; le directeur du Centre pour l’Afrique- Chine de l’Université de Johannesburg David Monyae, le directeur exécutif de la Fondation Mwalimu Nyerere de Tanzanie, Francis Matambalya ; le directeur de l’Institut des études africaines de l’East Nine University Normal Mu Tao, Wang Wen, executive Dean of chongyang Institut for financial studies at Renmin University.

Dun commun accord, ils ont tous reconnus que beaucoup reste encore à affaire dans lamélioration de ces relations de coopération entre la Chine et lAfrique. Si pour les autres, lheure est enfin venue de voir quelle direction prendre pour mieux intensifier cette coopération à labri des ingérences des prédateurs des africains de lAfrique et de la Chine, dautres par contre soutiennent que lAfrique doit jouer sa partition en prenant une position qui ne va pas à chaque fois déranger ses relations de coopération, mais aussi travailler sur la stabilité au niveau de la région et des pays africains et surtout identifier ensemble le niveau des besoins urgents des pays africains pour mieux définir les domaines prioritaires de coopération.

Doù la proposition dadhésion au BRICS, mais aussi à linitiative de la ceinture et la route qui est lun de moyens le plus sûr pour le deux parties de traité de leurs problèmes en dehors des ingérences, a soutenu David Monyae, directeur of the center for africa-china studies at the University the Johannesburg Afrique du sud.

 

Cette première cette session a été présidée par Li Shaoxian, Directeur de l’Institut de recherche de l’école de la Chine de l’Arabie-Arabie, qui a fait un clin dil en passant, à la rencontre entre le président chinois XI Jinping et le président de la Rdc Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à Pékin. Il a salué lannonce faite concernant la mise à niveau des relations bilatérales d’un partenariat stratégique de coopération gagnant-gagnant à un partenariat stratégique complet.

 

Les relations plus étroites entre la Chine et les pays africains sont enracinées dans le partage de la joie et du chagrin et s’entraidant, et elle va approfondir, et les deux parties feront des efforts pour renforcer leurs relations de coopération et ensemble voire comment travailler dans la recherche et la pratique dun véritable multilatéralisme. Cette coopération stable est une pierre angulaire de la stabilité et de la gouvernance mondiale, ont déclaré les analystes.

 

Hugo Matadi depuis la Province de Jinhau en Chine




Auprès de Vital Kamerhe : La DYSYFEC plaide pour une implication du chef de l’Etat afin de relever l’économie agricole 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe a échangé, le vendredi 02 juin, avec la Dynamique Syndicale des Fonctionnaires de l’État au Congo (DYSYFEC), venue lui présenter les défis majeurs du secteur agricole en République Démocratique du Congo et, par la même occasion, solliciter son appui afin d’obtenir une audience auprès du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, « le premier des agriculteurs congolais. »

L’objectif majeur de la DYSYFEC est de ramener à la plus haute sphère de prise des décisions du pays, toutes les réclamations et propositions des experts du Ministère de l’Agriculture, ceux du Ministère de Pêche et élevage et ceux du Développement rural.

Devant le patron de l’Économie Nationale, la DYSYFEC a rappelé que les techniciens agronomes de ces trois ministères du secteur agricole sont les acteurs majeurs de la matérialisation de la vision du Chef de l’État, celle de la revanche du sol sur le sous-sol. Ils ont déploré que le gouvernement se passe souvent de leur expertise dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets agricoles, préférant plutôt se focaliser sur des projets à impact politique, à la place de ceux à impact social durable.

Ils sont revenus notamment sur la non application de l’accord de Maputo qui a demandé, depuis une décennie, que les pays de la SADEC allouent 10% de leurs budgets respectifs au secteur agricole. Cette situation bloque, d’après eux, le développement de ce secteur qui souffre aujourd’hui du manque des moyens pour faire appliquer la politique agricole nationale, pourtant adoptée depuis 2011.

Une autre préoccupation majeure présentée au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale, c’est le retard observé dans la valorisation du code agricole, chose qui ne protège pas les agronomes et les agriculteurs dans leur travail face à la menace sérieuse de l’expansion minière qui a tendance à privilégier le sous-sol à la place du sol.

Évoquant le programme de 145 territoires, la DYSYFEC a fait savoir au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale que les agents du secteur agricole congolais manquent non seulement les outils de travail, mais aussi les moyens de transport pour le ramassage des produits agricoles des centres de production pour les acheminer vers les centres de consommation.

La DYSYFEC n’a pas oublié de mettre un accent particulier sur la nécessité de la reprise d’activités dans les plantations abandonnées par l’état, à l’image des plantations du cacao, du coton, du café et de Caoutchouc dont l’inactivité fait perdre au pays des milliards de dollars chaque année.

Expert en économie de développement, Vital Kamerhe a salué la démarche de la DYSYFEC qui montre à suffisance que « le gouvernement congolais a des ressources humaines qualifiées sur lesquelles compter dans le cadre du développement du secteur agricole. »




A Luanda : Bemba et Mbusa resserrent l’étau sur le M23

À Luanda, avant la réunion consultative du Comité interministériel de la CIRGL, le VPM de la Défense Jean-Pierre Bemba et le minÉtat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, devront de l’avis des experts, présenter la situation sécuritaire dans l’Est du pays marquée notamment par le respect du cessez-le-feu par les parties belligérantes.

Ils devront également rappeler qu’à la suite du sommet de l’EAC, Rumangabo, au Nord-Kivu, a été retenu comme site de pré-cantonnement des éléments du M23, et Kindu, au Maniema, est le cadre choisi pour leur cantonnement. Cette disposition ne pourrait guère souffrir d’une mutation.

Les membres du gouvernement vont également faire part de la redynamisation de P-DDRCS. Quant à la situation humanitaire, elle est caractérisée par le déplacement massif de la population.

Le Vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo, est arrivé avant midi, ce vendredi, à Luanda. Pour rappel, le 10ème sommet de la CIRGL est consacré à la paix et la sécurité dans l’Est de la Rdc et au Soudan.




Réunion consultative du comité interministériel de la CIRGL : Bemba et Mbusa se concertent avec des experts congolais

Jean-Pierre Bemba et Mbusa Nyamwisi, respectivement Vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et Anciens combattants et ministre d’Etat, ministre de l’Intégration régionale, ont échangé avec les experts de la République Démocratique du Congo, en vue de mettre en place certaines questions d’actualité qui feront l’objet des différents points à l’ordre du jour lors du 10ème sommet consacré à la paix et la sécurité à l’Est de la Rdc et de la République du Soudan.

Les experts congolais ont tenu à ce que les membres du gouvernement fassent une présentation de la situation sécuritaire à l’Est caractérisée par une observation du cessez-le-feu par les FARDC ainsi que la redynamisation de P-DDRCS, tout en précisant que le pré-cantonnement tel que décidé par l’EAC se fasse à Rumangabo et le cantonnement à Kindu dans le Maniema.

Dans la même perspective, le point sur la situation humanitaire caractérisée par le déplacement massif de la population serait aussi au menu. Les recommandations suite à la question humanitaire, seront abordées afin de protéger les civils qui sont en difficulté face à la dégradation de leur condition sociale.