Un rapport révèle que les enfants héritent de la foi et des idées politiques de leurs parents

Les adolescents américains et leurs parents ont beaucoup en commun en matière de religion et de politique, un peu moins que ce que leurs parents pensaient, révèle une enquête du Pew Research Center, réalisée en mars et avril 2019. L’automne dernier, une autre enquête a montré que les parents ont un grand intérêt à transmettre leur vision religieuse et politique à leurs enfants.

La majorité des parents et des adolescents partagent une identité religieuse. Les Américains âgés de 13 à 17 ans ont la même foi que leurs parents ou tuteurs légaux. Les adolescents avec des parents protestants s’identifient à la religion de leurs parents comme les adolescents catholiques à la leur. La grande majorité des parents sans affiliation religieuse ont des adolescents ou des enfants athés ou agnostiques qui ne croient "en rien de particulier", selon des études menées par le Pew Research Center en 2015.

Une enquête Pew en 2022 a montré que la majorité des parents transmettent leur orientation religieuse et politique dans la même proportion et le même impact.

Il semble que les parents accordent la priorité à la transmission de leur vision religieuse au- dessus de celle de leur vision politique. Cependant, l’enquête de 2022 a montré que 35 % des parents américains considéraient qu’il était très important que leurs enfants partagent leur foi, et seulement 16 % accordaient autant d’importance à leur point de vue politique.

Néanmoins, ils considéraient ces deux valeurs comme plus décisives que la transmission de l’honnêteté, du dévouement au travail ou du succès personnel.

En 2019, les adolescents ont été interviewés avec l’un de leurs parents. Une façon de répondre à une question était de contraster les réponses des adolescents avec celles de leurs parents. En les comparant, il a été constaté que la majorité des personnes qui sont élevées dans une religion, que ce soit par les deux parents ou par un seul d’entre eux, conservent cette religion. Huit protestants sur dix ont continué d’être protestants. Six catholiques sur dix ont continué à être catholiques à l’adolescence et une proportion similaire existait chez ceux qui ont été élevés sans affiliation religieuse et qui n’avaient pas de foi définie.

Les personnes de certaines croyances religieuses accordent une forte priorité à l’éducation de leurs enfants dans la même foi : 70 % des parents évangéliques accordaient une grande importance à ce que leurs enfants aient une foi similaire, contre seulement 8 % des parents sans foi.

L’enquête révèle que l’intérêt chez les parents américains, concernant la transmission de leur affiliation religieuse et politique à leurs enfants, existe car que beaucoup obtiennent cette loyauté de leurs adolescents. La transmission de la religion est également efficace, car l’enquête de 2019 a montré que 82 % des parents protestants avaient des adolescents ayant la même foi ; 81 % des parents catholiques avaient des adolescents catholiques et 86 % des parents sans foi avaient des enfants adolescents sans foi.

La comparaison des réalisations dans la transmission de la foi entre les protestants et les catholiques a eu un résultat similaire, au moins jusqu’à l’âge de 17 ans, bien que les évangéliques accordent plus d’importance à la transmission de la foi.

On sait que de nombreuses personnes changent de foi ou abandonnent complètement la religion entre 18 et 29 ans. Pour mesurer la transmission de la religion, les résultats ont été comparés entre l’enquête de 2022 et celle de 2015. On a observé qu’il y avait un plus grand abandon chez 25 % des Américains adultes scolarisés dans des foyers interreligieux. Parmi ceux élevés par un parent protestant et l’autre non affilié, l’identité protestante était forte, car 56 % s’identifiaient comme protestant une fois les années passées, tandis que 34 % n’étaient pas affiliés, 3 % catholiques et 7 % appartenaient à d’autres religions.

Parmi ceux élevés par un parent catholique et l’autre non affilié à une religion, 42 % n’étaient pas affiliés à l’âge adulte, 32 % étaient catholiques, 20 % protestants et 5 % ont changé de religion.

Ceux qui ont été éduqués par un parent protestant et l’autre catholique, en tant qu’adultes, 38 % se sont déclarés protestants, 29 % catholiques, 26 % sans affiliation et 7 % appartenaient à d’autres religions.




Me Guy Loando rencontre la fédération AREP/Benelux

L’Initiateur d’AREP, Me Guy Loando Mboyo, a profité de son passage en Europe après la Chine, pour rencontrer la fédération AREP/Benelux. Lors de cet échange, il leur a motivé de se tenir prêts pour le scrutin de décembre 2023.

Aussi, il n’a pas manqué de leur exprimer sa satisfaction sur la bonne marche d’AREP Benelux.




Pasteur René Tshibungu Disashi : « François Mutumbo reste pour l’Eglise corps du Christ un modèle et une référence à suivre »

La célébration de la mini-fête des Juifs restera gravée dans les annales de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) et dans les cœurs de tous les participants.

A la clôture de cette grande campagne d’évangélisation, le pasteur et responsable de la 30ieme communauté Pentecôtiste nouvelle Jérusalem de Kansele, dans la ville de Mbuji-Mayi dans le Kasaï-Oriental n’a pas caché ses impressions après ce grand travail. Comme l’un des intervenants de cette première édition de la mini-fête des Juifs, le pasteur évangéliste René Tshibungu Disashi a profité de l’occasion pour dire merci au Seigneur pour la réalisation de cette activité et à l’homme de Dieu, le Révérend Pasteur Mutumbo Voici l’homme pour cette marque de confiance qu’il a toujours manifesté à sa personne et de lui avoir associé à cette grande activité spirituelle.

L’homme de Dieu qui s’était confié dans le média en ligne www.lequotidienrdc.com juste après la clôture de cette célébration, a dit bénir d’abord le Seigneur pour les 8 jours passés dans la présence du Seigneur et a appelé les enfants de Dieu à conserver cette bénédiction reçue pendant ces assises. ” J’encourage tous les enfants de Dieu à garder la foi en ce qu’ils ont écouté ici comme déclaration de victoire qui accompagnent actuellement leurs vies ».

Répondant à une question sur l’hôte de cette grande célébration et visionnaire de la CAC/VH, le Révérend Pasteur René Tshibungu Disashi a encouragé également la Pasteur François Mutumbo pour le sens élevé de sa détermination et son dévouement dans l’œuvre de Dieu. ” Je demande à toute l’Eglise corps du Christ de prier pour l’homme de Dieu François Mutumbo, pour que Dieu lui accorde beaucoup de force et sagesse. Je profite encore de l’occasion pour lui dire de ne pas se négliger, parce que beaucoup de gens comme des serviteurs de Dieu comptent sur lui. Ils ont les yeux fixés sur lui car il reste un model et une référence pour plusieurs”, a-t-il ajouté.

 

Concernant la Rdc, l’homme de Dieu a appelé les Eglises du Congo de prier pour le pays afin que la guerre finisse et que la paix véritable revienne. Et ce, avant de demander à Dieu de donner la force à l’armée nationale et aux autorités congolaises pour que l’ennemi qui endeuille la population soit bouté dehors.




La Dynamique des mouvements citoyens inquiète de la mise en place d’une milice urbaine à Kinshasa

La dynamique des mouvements citoyens de la République Démocratique du Congo, composée des structures telles Lucha, Filimbi, Congolais Debout, Mouvement justice en action, MCCP, Les indignés, Ekoki, Patriotisme oblige, Dynamique des jeunes érudits congolais, Synergie bilenge, On a que le Congo est vivement préoccupée par la conduite du processus électoral actuel censé conduire aux élections générales de 2023 et 2024.

De la mise en place controversée du bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), de la promulgation d’une loi électorale taillée sur mesure, au débat sur la loi de répartition des sièges en passant par l’audit du fichier électoral ; la CENI et le pouvoir en place mènent le processus électoral sans la prise en compte des revendications et des avis de toutes les parties prenantes, à l’instar de l’opposition politique et de la société civile.

La preuve la plus récente de la conduite cavalière et forcée de ce processus est l’examen par l’Assemblée Nationale du projet de loi sur la répartition des sièges alors que le fichier électoral qui le sous-tend est contesté avec raison par l’opposition politique et la société civile. Ces acteurs au processus fustigent le fait que l’audit du fichier électoral a été mené par la CENI elle-même à travers le montage d’un groupe d’auditeurs dont la crédibilité et l’indépendance posent clairement problème.

Par ailleurs, la dynamique des mouvements citoyens de la République Démocratique du Congo est fortement préoccupée par la restriction croissante de l’espace civique à l’approche des élections générales prévues en décembre 2023. Dans la foulée de la répression violente de la manifestation pacifique de l’opposition le 20 mai dernier, plusieurs atteintes aux droits et libertés publiques ont été enregistrées. Les auteurs ont été publiquement remerciés par le président Félix Tshisekedi.

Il s’agit notamment de l’obstruction du sit-in de l’opposition politique devant le bureau de la CENI à Kinshasa le 25 mai 2023, du refus du déplacement à l’intérieur même du territoire des opposants Moise Katumbi et Matata Ponyo, de l’arrestation musclée de l’opposant Salomon Kalonda à l’aéroport international de Ndjili ce 30 mai 2023 ainsi que de la tolérance des rhétoriques tribalistes portées par des cadres, militants et soutiens du parti au pouvoir.

« Nous sommes particulièrement inquiet.e.s de la mise en place d’une milice urbaine à Kinshasa regroupant certains membres de l’UDPS (Force du Progrès) qui s’en prennent aux manifestants d’opposition à l’aide d’armes blanches en toute complicité avec certains éléments de la police », indique la dynamique, qui pense qu’il est urgent que les autorités congolaises et la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) se ressaisissent pour éviter au pays une nouvelle crise politique alors que la situation sécuritaire, économique et sociale est déjà extrêmement intenable pour des millions de Congolais.es. À cet effet, nous appelons vivement les institutions congolaises (le Parlement, le Gouvernement, le Président de la République et la CENI) chacun en ce qui les concerne à :

• Suspendre l’examen du projet de loi sur la répartition des sièges afin de construire au préalable le consensus autour du fichier électoral spécifiquement et de tout le processus globalement.

Cela pour s’assurer que les élections de décembre 2023 soient transparentes, crédibles, apaisées, démocratiques et inclusives, en recommandant à la CENI de procéder à une contre-expertise de l’audit externe du fichier électoral déjà effectué ou procéder carrément à un




Ituri : Clôture du dialogue intergroupes armés 

Pour matérialiser toutes les résolutions de ces assises, les groupes armés formulent certaines recommandations aux autorités tant provinciales que nationales, ainsi qu’à la communauté internationale.

Débuté depuis le 26 mai 2023 dernier, le dialogue intergroupes armés organisé par le gouvernement provincial de l’Ituri avec l’appui de la MONUSCO s’est clôturé hier jeudi tard dans la nuit en territoire Aru.

Par ailleurs, lors de ces assises d’au moins une semaine, les groupes armés locaux dont URDPC/CODECO, MAPI, FRPI et FPIC se sont engagés à cesser toutes les hostilités et violences contre la paisible population et les forces de défense et de sécurité dans les territoires d’Irumu, de Djugu et de Mahagi.

Signalons que le gouverneur militaire de la province de l’Ituri, le lieutenant général Luboya N’Kashama Johnny a été représenté dans ces assises de paix par le commandant de la 32ème région militaire de l’Ituri, le général major Peter Cirimwami Nkuba.




« Un bout du testament de Lauren-Désiré Kabila sur notre pays »

Voici un extrait du récent livre de Charles Onana intitulé « Holocauste au Congo » que j’estime très important à faire connaître à tous les congolais surtout aux dirigeants actuels et futurs de notre cher pays encore colonisé, vassalisé.

« Pendant que les médias occidentaux se déchaînent contre le président Kabila, l’armée tutsi de Paul Kagame crée une nouvelle « rébellion » dans le but d’occuper à nouveau l’est de la RDC et de renverser cette fois le président Laurent-Désiré Kabila. Les Etats-Unis réagissent timidement à cette nouvelle agression des troupes de Kagame en RDC. Et pour cause, « deux espions britanniques sont arrêtés aux abords de l’aéroport de Ndolo, à Kinshasa : ils sont accusés de préparer l’arrivée de rebelles. Ils sont ensuite remis à l’ambassade de Grande-Bretagne à Kinshasa.

Interrogé, l’ambassadeur britannique se contente de répondre qu’il s’agit de membres de l’ambassade venus voir comment on pourrait procéder à l’évacuation des étrangers au cas où surviendrait une attaque dans Kinshasa. A la même époque, trois « missionnaires » blancs, américains cette fois, sont appréhendés à Lubumbashi (RDC), porteurs de fusil d’assaut avec balles explosives. Dans le sous-sol de leur maison d’habitation, protégé par un système électrique, sont trouvées des jumelles infrarouges de vision nocturne, des armes et des lunettes de tir de précision, le tout portant l’inscription « US Army ». Selon des éléments de la garde rapprochée de Laurent-Désiré Kabila, il s’agirait de commandos envoyés par les forces spéciales américaines pour abattre le président congolais. Interrogé sur l’identité de ces individus, l’ambassadeur des Etats-Unis à Kinshasa, M. Williams Lacy Swing dira qu’« ils sont des missionnaires venus faire du tourisme à titre privé ».

Questionné sur le fait qu’ils détenaient des armes d’assaut de gros calibres, il répond que « ces armes leurs servaient d’abattre du gibier pour se nourrir ». Se prenaient-ils pour des pygmées vivant de la chasse en RDC ? En général, les touristes américains à l’étranger ont leurs devises pour se nourrir et n’ont pas à chasser pour se procurer leur nourriture…. à moins que le gibier qu’ils traquaient ne fût plutôt le président congolais ?

Il est incontestable que Laurent-Désiré Kabila se savait désormais en danger. Son proche conseiller, Kabisa Boniface, explique : « Lorsque, attaqué de toutes parts, le président Lauren-Désiré Kabila arrive à Bruxelles en 1998, au moment de rencontrer les parlementaires belges puis le roi, je m’empresse de récupérer son manteau. Je crains surtout qu’il soit mis entre des mains suspectes et lui soit rendu imbibé de substances toxiques et dangereuses. Certains membres du protocole n’ont pas apprécié mon attitude et vont tenter de me persuader de leur remettre le manteau du président. Ce que je refuse avec fermeté mais le président Kabila a observé la scène. A la fin de la rencontre, il vient reprendre son manteau et me demande en souriant : « C’est quoi cette guerre du manteau que tu as engagée avec tant de détermination ? » Je lui exprime mes craintes vu le contexte de sa visite. Il me dit d’un air plus sérieux :

« Enlevez vos lunettes. Vous êtes bien naïfs. Vous croyez que j’ai encore 3 ou 4 ans à vivre ? Ils ne me laisseront pas vivant. Ils me demandent des choses que je ne peux pas donner. Mon pays n’est pas à vendre. Moi non plus. Les gens comme moi, ils les tuent ! Vous comprenez ? Vous croyez que je suis venu ici pourquoi ? C’est ici qu’il y a la guerre contre la RDC.

C’est l’Occident qui nous fait la guerre. Il faut qu’il y ait beaucoup de Kabila. On va les tuer les uns après les autres mais nous finirons par gagner et notre pays vivra enfin libre. Ce n’est pas encore le cas ». Le président s’est isolé avec moi et j’avais les larmes aux yeux en l’écoutant.

Ce n’est qu’après que j’ai compris qu’il me livrait en quelque sorte un bout de son testament sur notre pays ». (Extrait du livre de Charles ONANA, Holocauste au Congo, pp. 185-187)

Pour ma part, après avoir lu ce passage du livre de Charles ONANA, j’ai été conforté dans ce que j’ai toujours pensé et su : nos vrais ennemis, ceux contre qui nous devons nous battre, ceux qui nous font la guerre depuis des siècles, ce sont les euro-américains. L’Occident et les USA ne nous laisseront jamais en paix tant qu’ils considéreront notre pays non pas comme une terre des hommes mais comme une terre des « choses », des richesses à exploiter, une terre qui leur appartient et qu’ils peuvent exploiter sans contrepartie pour les populations locales qui ne sont pas considérées par eux comme des êtres humains.

Bien plus, lorsqu’un dirigeant africain est détesté au point d’être tué par les Euro-Américains, c’est qu’il est bon pour l’Afrique. L’Afrique a donc besoin des hommes libres, libérés et libérateurs, qui mettent leur tête à couper pour la libération totale de l’Afrique et de toute l’Afrique.

Le Congo n’est pas à vendre. Les Congolais non plus. L’Afrique n’est pas à vendre. Les Africains non plus.

Je termine en reprenant cette phrase du Mzee Laurent-Désiré Kabila qui constitue un véritable appel adressé à nous tous sans exception : « Il faut qu’il y ait beaucoup de Kabila. On va les tuer les uns après les autres mais nous finirons par gagner et notre pays vivra libre » (Parole du Mzee).

A chacun de nous de tirer les leçons de ce testament de Laurent-Désiré Kabila !

Kinshasa, le 31 mai 2023

José Mpundu, Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa




La montée du régionalisme discriminatoire

À une époque de tensions mondiales croissantes, les alliances commerciales régionales peuvent être moins axées sur l’intégration que sur la discrimination.
Depuis 30 ans, le nombre d’accords commerciaux régionaux (ACR) est en augmentation, passant de moins de 50 en 1990 à plus de 350 aujourd’hui. Des acteurs majeurs tels que les États-Unis, l’Union européenne et la Chine ont mis en place des réseaux d’ACR comme moyen souple de faire progresser l’intégration économique. Certains accords, par exemple l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), sont « mégarégionaux » avec des partenaires en Asie, en Australie et dans l’hémisphère occidental. L’un des plus récents, l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECA) de 2018, couvre tout un continent et est le plus grand accord commercial régional au monde, couvrant plus de 1,3 milliard de personnes.
Les ACR ont contribué à réécrire les règles commerciales et à remodeler les résultats commerciaux et non commerciaux. Aujourd’hui, ils portent sur une série de domaines d’action et ont contribué à réduire les coûts commerciaux pour tous les partenaires commerciaux, membres ou non, ce qui a contribué à élargir l’intégration multilatérale. Au-delà du commerce, la vague de régionalisme a affecté les investissements étrangers, l’innovation technologique, la migration, le travail et les questions environnementales. Dans certains cas, l’impact de ces accords a été indéniablement positif; dans d’autres, ce n’est pas le cas.
De nombreux observateurs considèrent le régionalisme et le multilatéralisme comme des forces opposées. Certains pensent que les tensions mondiales qui affaiblissent le système commercial multilatéral – y compris le protectionnisme et la montée du nationalisme – pousseront inévitablement les gouvernements vers des pactes régionaux plus nombreux et plus forts. Est-ce vraiment le cas? Et à quel régionalisme devrions-nous nous attendre? Le régionalisme a gagné en popularité à une époque où l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et ses règles commerciales multilatérales et processus d’arbitrage étaient largement acceptés – une époque tout à fait différente de celle des relations commerciales qui s’effilochent aujourd’hui et affaiblissent l’OMC.
Il y a un vieux dicton italien : « Athènes pleure, mais même Sparte ne peut pas rire. » Dans la Grèce antique, les villes d’Athènes et de Sparte étaient deux grandes rivales. On croyait que la disparition de l’un conduirait au triomphe de l’autre. Ça ne s’est pas passé comme ça. Après une période de turbulences, les deux villes ont succombé au déclin. Aujourd’hui, nous pourrions dire : « Le multilatéralisme pleure, mais même le régionalisme ne peut pas rire. » Il est peu probable que le régionalisme triomphe en période de conflit, mais il est plutôt susceptible de changer. Ce qui pourrait émerger, c’est un régionalisme plus discriminatoire visant à accroître les obstacles au commerce avec les non-membres plutôt qu’à les réduire avec les membres. Ce type de régionalisme serait moins efficace et, en fin de compte, plus faible.
Des accords profonds et dynamiques
Au cours des 30 dernières années, des changements importants ont été apportés aux ACR. Il n’y en a pas seulement plus; Ils sont également « plus profonds ». Avant les années 1990 — à l’exception notable de la Communauté économique européenne —, un accord commercial typique ne portait que sur une poignée de domaines politiques, principalement la libéralisation tarifaire et les questions frontalières, telles que les douanes.

Depuis les années 1990, les accords (voir graphique) se sont transformés pour mettre l’accent sur l’approfondissement de l’intégration et de la coopération économiques (Mattoo, Rocha et Ruta, 2020). Aujourd’hui, ils traitent également des réglementations et des mesures dites non tarifaires, qui étaient autrefois du ressort des décideurs nationaux. Bien que les accords varient, ils réglementent globalement trois domaines d’action qui se chevauchent :
L’intégration des marchés de biens, de services et de facteurs et les règles régissant des domaines tels que les tarifs, les services, l’investissement et les droits de propriété intellectuelle
Restrictions à la capacité des gouvernements de prendre des mesures susceptibles d’inverser l’intégration économique, y compris les obstacles réglementaires, les mesures sanitaires, les -subventions et les règles régissant la concurrence
Protection des droits qui pourraient être diminués par l’intégration du marché si les réglementations régissant des domaines tels que les normes du travail ou de l’environnement ne sont pas respectées




Après le congrès du FPCN: Claude Nyamugabo remet la résolution désignant Fatshi comme candidat président de la République à Augustin Kabuya

Le Secrétaire Général de l’UDPS, monsieur Augustin Kabuya a reçu en audience ce vendredi, 02 juin, dans la soirée, l’honorable Claude Nyamugabo, Président national du parti politique Front pour un Congo nouveau (FPCN).

Au sortir de cette audience, Me Nyamugabo s’est confié à la presse sur le motif de leur présence auprès du Gestionnaire au quotidien de l’UDPS, le parti présidentiel, a savoir : rendre compte des résolutions de leur congrès.

« Je suis venu rendre compte de notre Congrès au Secrétaire général de l’UDPS, monsieur Augustin Kabuya. Notre parti le Front pour un nouveau Congo (FPNC) est un parti allié à l’UDPS. Nous venons de totaliser 1an d’existence et nous venons de tenir notre 1er congrès le samedi, 27 mai dernier. Avec le Secrétaire Général de mon parti, nous sommes venus remettre officiellement au secrétaire général de l’UDPS, monsieur Augustin Kabuya, la résolution de notre congrès auquel ont pris part des délégations venues de 12 de nos différentes provinces et qui ont désigné à l’unanimité le président Félix Tshisekedi comme candidat président de la République de notre parti, le Front Pour un Congo Nouveau, à qui nous voulons donner un second mandat ».

À la question de savoir ce qu’à été la réaction du SG de l’UDPS, l’honorable Nyamugabo déclare avoir reçu les remerciements sincères du Muana Bute du chef de l’État qui a manifesté toute sa joie pour les partis alliés qui se prononcent déjà en faveur du président Félix Tshisekedi avant même la campagne électorale ».

Liberté Plus




CAN 2027 : la candidature du Sénégal remise en cause ?

Candidat déclaré pour l’organisation de la CAN 2027, le Sénégal a vu son dossier « retourné » par la Confédération africaine de football (CAF).

 

Selon les révélations du quotidien local Source A, cité par Wiwsport, une réunion a récemment eu lieu entre le gouvernement sénégalais, des membres de la Fédération sénégalaise de football (FSF) et le Comité de candidature de la CAN 2027. Rencontre au cours de laquelle ledit comité a rapporté les événements qui se sont déroulés au Caire, en Egypte, le 22 mai dernier, alors que la délégation sénégalaise soumettait la candidature des champions d’Afrique 2022 pour organiser l’édition 2027.

 

 

Un nouveau dossier de 192 pages sur le bureau de la CAF

Comme le rapportent nos confrères, le dossier présenté « n’a pas été convaincant aux yeux de la CAF ». Cette dernière a « retourné » le document à la délégation composée de Victor Ciss, le secrétaire général de la FSF, d’Ibrahima Ndao, le conseiller spécial du ministre des Sports, et de Léonard Diagne, membre influent de la Commission sportive de la FSF. Le but suivi étant que le trio d’officiels soumette un nouveau dossier, en tenant compte des « observations » de l’instance, avant le 4 juin 2023. Selon les indiscrétions de Source A, le dossier soumis la veille de la date limite, fixée le 23 mai, aurait été bâclé. Il aurait été fait précipitamment, à la dernière minute. Les recommandations de la CAF qui ne l’a pas rejeté pour autant, ont eu le mérite de faire réviser ce dossier.

 

Par conséquent, le nouveau document de 192 pages devrait être envoyé au siège de la CAF, au Caire, ce jeudi 1er juin, alors que la délégation a été instruit par le gouvernement de le soumettre avant le 3 juin, pour éviter toute mauvaise surprise.