Athlétisme: Les médaillés de 2è championnats d’Afrique des clubs présentent leurs médailles à la Féaco

Les athlètes de Kinshasa médaillés aux 2èmes championnats d’Afrique des clubs champions francophones d’athlétisme organisés du 19 au dimanche 21 mai 2023 au stade des martyrs, ont été félicités par le comité de la Fédération d’Athlétisme du Congo ‘’Féaco’’ que préside M. Bienvenu Matenda Kimbangula. L’événement a eu lieu le mercredi 31 mai 2023, le restaurant situé à l’Hôtel Papa Sola, en face du Lycée Kabambare dans la commune de Kinshasa. La Féaco était représentée à cette coquette cérémonie par le 1er Vice-président Mike Mutombo.

Dans son mot de circonstance, 1er Vice-président Mike Mutombo parlant de la préparation pour les 9èmes jeux de la Francophonie, précise que la Féaco a anticipé pour la préparation de ces jeux. Mais elle demande au gouvernement de l’accompagner. Avec toutes les tractations que la Féaco a eu avec le gouvernement, M. Mike Mutombo pense que le gouvernement va mettre les moyens à la disposition de toutes les fédérations engagées à ces jeux. L’international congolais Olivier Sefu Mwimba a déclaré qu’il y a un sérieux problèmes pour démarrer les préparatifs des 9èmes jeux de la Francophonie. Il sollicite par conséquent l’appui du gouvernement central pour leur permettre une participation maximale.

Antoine Bolia




Dossier brûlant kurash: Ayant introduit le Kurash en RDC, Me Beaugus Bonianga monte au créneau et exige le départ du président Francis Yafali de la fédération

Installé en Afrique du Sud depuis plus d’une décennie, Me Beaugus Bonianga Mpeku, plusieurs fois champion de Kinshasa et du Congo en judo, n’est plus à présenter aux amoureux de la discipline fondée par le japonais Jigoro Kano. On doit toutefois noter que notre compatriote Beaugus est encore entré dans l’histoire mais dans une autre discipline, le kurash d’origine d’ Ouzbékistan.

En effet, l’histoire retient que le kurash a été introduit en RDC en 2006 par Bonianga Mpeku alias Beaugus. M. Barthélémy Okito Oleka, Secrétaire Général honoraire du ministère des sports et Loisirs était alors président de la Fédération Nationale Congolaise de Judo ‘’Fénacoju’’. On doit surtout noter que Bonianga Mpeku alias Beaugus est le tout 1er athlète de la RDC à participer au championnat d’Afrique de kurash. Thierry Kadima est quant à lui, premier arbitre congolais de kurash.

Beaugus ne veut plus de Francis Yafali à la tête de la fédération congolaise de kurash

A l’approche du championnat d’Afrique de kurash prévu au mois de juillet 2023 en Egypte, Beaugus à partir de l’Afrique du Sud réclame le départ de M. Francis Yafali à la tête de la fédération congolaise de kurash. Il lui reproche un certain nombre des choses anormales et révoltantes à ses yeux. Et il s’explique : ‘’La fédération congolaise de kurash n’a jamais tenu son assemblée générale ordinaire. Qu’il me donne la date qu’il a organisé l’AGO pour la dernière fois. Est-ce que c’est devenu un royaume ou quoi ? Le président Yafali est décédé et c’est son fils qui lui succède. Je ne sais pas quelle loi sportive prévoit cela. On a besoin que l’ordre s’installe et que les élections aient lieu. Et le mandat est de combien d’années parce que depuis le décès de son père, il continue de présider la fédération. Et pendant combien de mandats ? Et quel est son bilan ? Francis Yafali est incapable de diriger cette fédération. En plus, en équipe nationale comment sélectionne-t-il les athlètes qui voyagent ? Est-ce que c’est parce que l’on est son petit de confiance ou parce qu’on lui tient la mallette ? Il n’y a jamais de compétitions ni des tournois. Il n’existe aucun club de kurash en RDC. Et zéro compétition. On doit chercher des gens capables de conduire le kurash congolais au bon port. Je dois signaler à l’opinion sportive nationale que la fédération internationale enverra 2 billets et les frais d’hôtel (hébergement + restauration) seront totalement pris en charge par elle pour le championnat d’Afrique’’.

Beaugus réclame sa médaille au président Francis

Beaugus Bonianga reproche également au président . Francis Yafali d’avoir ramené avec lui à Kinshasa 4 médailles d’or glanées par lui et Musedju Jude afin de les montrer au ministre. Beaugus précise qu’à ce jour, aucune suite leur a été réservée. Mais curieusement il garde par devers lui ces médailles. Beaugus demande que M. Francis Yafali leur restitue ces médailles’’.

Brève historique de kurash

 

Pour ceux qui ne le savent pas, le kourach ou Kurash, mot ouzbek signifiant ‘’Lutte’’ est un style de lutte traditionnelle d’Asie Centrale, essentiellement en Ouzbékistan.

Antoine Bolia




La BCC recommande le maintien de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire et la poursuite des efforts de mobilisation des ressources internes

La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, intervenant en tant qu’invitée au conseil des ministres, a fait le point de la conjoncture économique du pays.

L’économie congolaise est demeurée globalement stable tant sur le marché des changes que sur celui des biens et services.

Le rythme de formation des prix des biens et services a ralenti au cours de la dernière semaine du mois de mai 2023 se situant à 0,17% contre 0,20% la semaine précédente. En rythme mensuel, l’inflation a baissé pour le quatrième mois consécutif, s’établissant à 0,7% en mai 2023, soit son niveau le plus bas depuis novembre 2022.

En ce qui concerne le marché des changes, le Franc Congolais a connu une légère appréciation hebdomadaire de 0,6% sur le marché officiel et s’est établi à 2.303,55 CDF le dollar américain. Alors que sur le marché parallèle, la légère dépréciation de 0,11% a été enregistrée, situant le cours à 2.354,8 CDF pour 1 dollar américain.

Dans un contexte de ralentissement de l’activité économique à l’échelle mondiale, la persistance d’une inflation mondiale élevée et de l’agression de notre pays par le Rwanda, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé notamment le maintien de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire et la poursuite des efforts de mobilisation des ressources internes.

 




Ce lundi à Kinshasa: Signature de la feuille de route franco-congolaise sur l’Education

A la suite du Président de la République, le Premier Ministre, s’est appesanti sur quatre points.

Premièrement, il a relevé la singularité de la réunion du Conseil des Ministres de ce jour, la centième de notre Gouvernement. Ce qui est une grande symbolique !

Il a ensuite salué la constance, la disponibilité et le leadership du Président de la République, dans la conduite des réunions du Conseil des Ministres. Dans l’histoire récente de notre pays, en effet, jamais un Chef de l’Etat n’aura été aussi présent aux rendez-vous hebdomadaires du Gouvernement de la République.

Le Premier Ministre a indiqué que cette régularité et cette constance sont la preuve tangible du bon fonctionnement de nos Institutions et de la stabilité de notre Etat, en dépit du contexte difficile de guerre que les ennemis de la République nous imposent à l’Est de notre pays.

Deuxièmement, sur le volet diplomatique, le Premier Ministre a, au nom du Gouvernement, adressé, une fois de plus, ses sincères félicitations au Président de la République, pour la percée diplomatique impulsée par son leadership, particulièrement pour sa visite d’Etat en République Populaire de Chine.

Cette visite a permis non seulement le réchauffement et l’approfondissement de nos relations amicales et historiques avec la Chine, mais jeté les bases d’une coopération stratégique globale avec cette puissance économique mondiale.

Dans le même registre, il a informé le Conseil d’avoir eu l’honneur de représenter, le lundi 29 mai 2023, le Chef de l’Etat à l’investiture du 7ème Président démocratiquement élu de la République fédérale de Nigéria.

C’est dans le même esprit qu’il a représenté le Président de la République à la cérémonie d’investiture du Président Recep Tayyip Erdogan, réélu à la suite des récentes élections démocratiques.

Troisièmement, le Premier Ministre a fait le compte rendu de la mission gouvernementale d’assistance humanitaire aux populations du territoire de Kalehe qu’il a conduite dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, du vendredi 26 au dimanche 28 mai 2023.

Il a souligné que cette mission lui a permis d’assister les victimes de la catastrophe naturelle qui a causé la mort et la disparition de milliers de nos compatriotes.

En marge de cette mission, il a également tenu des réunions des Comités de sécurité des provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu, élargies aux Députés Nationaux et aux Membres du Gouvernement Central.

Les réunions des Comités de sécurité des Provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ont constitué la quatrième évaluation de la situation sécuritaire depuis la proclamation de l’état de siège dans les deux provinces.

Les deux réunions ont dégagé les avancées et les défis à relever, ainsi que les recommandations adressées au Gouvernement de la République par les Gouverneurs militaires.

Dans la perspective de la tenue de la Table Ronde sur l’état de siège annoncée par le Président de la République, le Premier Ministre a présidé la réunion préparatoire à ladite Table Ronde avec la participation des Députés Provinciaux ainsi que les forces vives des deux provinces.

Quatrièmement, le Premier Ministre a informé le Conseil que les Gouvernements Français et Congolais procéderont à la signature, le 05 juin 2023, de la feuille de route franco-congolaise sur l’Education en vue de sceller le partenariat redynamisé par la visite au mois de mars dernier à Kinshasa du Président français.




Félix Tshisekedi pour l’accompagnement de l’ACOPRIM, du FONHAB et du GUPEC pour offrir rapidement aux congolais des logements dignes et décents

La problématique de logement social est l’une des préoccupations majeures du Président de la République, Chef de l’Etat. Avec la disparition de la Caisse Nationale d’Epargne et de Crédit Immobilier (CNECI), créée en 1971, ainsi que de l’Office National du Logement « ONL », d’une part ; et, l’augmentation exponentielle de la population, d’autre part ; la rareté du logement s’est installée dans la durée et un fossé s’est inexorablement creusé entre l’offre et la demande de logement.

Il ressort du rapport du Ministère de l’Urbanisme et Habitat que notre pays accuse aujourd’hui un déficit qui se situe à environ 4.000.000 d’unités de logement qui nous oblige à construire près de 265.000 unités de logement par an.

En guise de réponse, il a été mis en place trois Etablissements Publics, à savoir :

– L’Agence Congolaise de Promotion Immobilière « ACOPRIM », qui est l’organe technique chargé d’assurer la construction des logements décents et à des prix abordables, de gérer et de réhabiliter le patrimoine immobilier du domaine privé de l’Etat ;

– Le Fonds National de l’Habitat « FONHAB » qui est un levier social et financier avec pour mission de collecter les fonds nécessaires pour construire les logements et répondre aux diverses sollicitations de financement dans le domaine de l’habitat ;

– Le Guichet Unique de Délivrance de Permis de Construire « GUPEC » qui est l’Organe technique de régulation et seule interface entre le promoteur immobilier et l’Etat. Il permet de lutter contre le coulage des recettes, de réduire les procédures administratives de l’obtention des documents ayant trait à la construction et de lutter contre les constructions anarchiques.

Le Président de la République a indiqué que cette triple réforme, appuyée par les partenaires techniques et financiers de Bretton Woods, a notamment pour impact : d’améliorer l’accès effectif des populations au logement décent et à coût abordable ; et de constituer le cadre de régulation du secteur des logements décents longtemps laissé sous l’égide de l’anarchie à cause des disparités manifestes dans le domaine de l’investissement immobilier.

Les membres du Gouvernement concernés ont été chargés d’accompagner positivement ces nouvelles structures pour offrir rapidement à la population congolaise des logements dignes et décents.

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Urbanisme et Habitat devrait particulièrement présenter un rapport sur cette mise en œuvre au dernier Conseil du mois de juillet de l’année en cours.




F. Tshisekedi insiste sur la mise en œuvre des recommandations de l’UA sur les flux financiers illicites en provenance d’Afrique

Le phénomène de Flux Financiers Illicites en provenance d’Afrique, avec toutes les conséquences néfastes qu’il cause aux économies des pays africains, est une source de grave inquiétude qui préoccupe au plus haut niveau les dirigeants de notre Continent.

Notre pays est également exposé aux flux financiers illicites non sans conséquence sur les recettes publiques.

C’est donc à juste titre que le Président de la République a salué l’initiative de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) d’avoir organisé, en partenariat avec l’Union Africaine, l’Atelier d’évaluation de la mise en œuvre des recommandations du Groupe de Haut niveau de l’Union Africaine sur les Flux Financiers Illicites en provenance d’Afrique qui s’est tenu les 13 et 14 avril 2023 à Kinshasa. Car, la position géostratégique de notre pays impose que ce dernier s’enrôle et prenne part activement à cette cause afin de lui éviter de devenir l’épicentre de ce fléau.

Au regard de ce qui précède, le Ministre des Finances a été chargé d’accélérer le processus de mise en place du Comité Interministériel, composé des institutions, services et organismes ayant pris part aux travaux dudit Atelier.

L’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) est mise à contribution à cet effet. Etant donné l’urgence que revêt cette question, un rapport sur l’évolution de ce processus est attendu au prochain Conseil des Ministres.




Tshisekedi souligne l’importance à accorder aux projets d’investissements publics dans les secteurs de l’Energie et des Infrastructures

Le Président de la République a encouragé le Gouvernement à encadrer et à améliorer sensiblement la budgétisation des investissements publics, en l’occurrence pour l’année 2024. Il a mentionné que cette budgétisation devra s’inscrire également dans une optique pluriannuelle, et donc appelle à une parfaite harmonisation entre les projets d’investissement du Gouvernement central et ceux des 26 provinces.

Le Président de la République a souligné l’importance à accorder aux projets d’investissements publics dans les secteurs de l’Energie et des Infrastructures qui sont des secteurs structurants.

Afin d’atteindre cet objectif de parfaite harmonisation et complémentarité entre les Projets d’Investissements Publics sur l’ensemble du territoire national, le Président de la République a instruit les Ministres sectoriels en charge des Travaux Publics et Infrastructures, et celui des Ressources Hydrauliques et Electricité, de travailler en étroite collaboration avec les Exécutifs provinciaux, à travers les Divisions provinciales de leurs administrations respectives.

Cela favorisera l’alignement des Projets réalisables à court et moyen termes, renforcera l’intégration géographique de notre pays grâce aux infrastructures routières et ferroviaires, et sur le volet de l’électricité, cette approche permettra de réduire le gap qui demeure encore important suite à la croissance démographique et à l’augmentation importante des besoins énergétiques des industries.




Renégociation du contrat chinois : Fatshi insiste pour que les négociateurs congolais soient vigilants et fassent valoir l’intérêt national

Le Président de la République a fait la restitution aux membres du Gouvernement du déroulement de sa visite d’Etat effectuée, à l’invitation de son homologue président de la République populaire de Chine, Son Excellence Xi Jinping, à Beijing, capitale de la Chine, du 24 au 29 mai 2023.

Il a indiqué que cette visite a été l’occasion de passer en revue l’état des relations historiques et d’amitié qui lient nos deux pays depuis 51 ans, d’en favoriser la mue vers un partenariat de coopération stratégique global en agréant, ensemble, en vue de sa matérialisation effective, la revitalisation de la Commission mixte de coopération économique et commerciale Chine-République Démocratique du Congo ; cadre de définition et d’appréhension, par excellence, de tout partenariat.

Dans les faits, outre les questions régionales et internationales d’intérêt commun et la volonté communément affichée de se soutenir mutuellement dans la défense des intérêts fondamentaux de chacun, les échanges entre les parties ont essentiellement porté sur le renforcement de la coopération dans de vastes domaines que sont l’énergie, l’éducation, la santé, les mines, les finances publiques, la sécurité et le numérique.

A propos de l’expérience de ces dernières années en matière de commerce et d’investissements, le Président de la République a, avec son homologue, noté la nécessité d’encadrer notre coopération par une bonne coordination. Cela exige aux deux parties de travailler ensemble pour que ce partenariat (public-public ou public-privé) puisse être toujours gagnant-gagnant.

L’objectif de cette approche est de consolider et d’élargir davantage la coopération Sino-Congolaise en s’appuyant sur des bases saines garantissant les principes de respect mutuel, d’équité et de transparence, profitable à la fois au peuple Congolais et au peuple Chinois.

Après Beijing et un bref passage dans les villes de Shanghai et Shenzhen, le Président de la République a clôturé sa visite d’état par Hong Kong, région administrative spéciale de la République populaire de Chine reconnue comme l’une des plus importantes places financières mondiales et 8ème partenaire commercial de notre pays. Sur place, il a eu des échanges avec Li Jiachao, Chef du Gouvernement de Hong Kong, les membres de l’exécutif local ainsi que les responsables de la bourse de Hong-Kong afin d’approfondir les relations et de diversifier nos sources d’investissements extérieurs.

Au vu des enjeux futurs émergeant de cette visite, le Président de la République a chargé le Gouvernement, à travers le Premier ministre, avec l’appui du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et de la Francophonie, d’œuvrer à la matérialisation effective de ce partenariat stratégique, en collaboration avec son Cabinet.

Il a insisté sur le fait que, durant les travaux de la Commission mixte bilatérale revitalisée, les négociateurs de la République Démocratique du Congo soient vigilants et fassent valoir adéquatement, par-dessus tout, l’intérêt national aussi bien dans la phase préalable de réflexion et de définition du cadre de collaboration et des intérêts des parties que dans les autres phases consécutives.




A Luanda (Angola) : Le sommet de la CIRGL réitère le dépôt immédiat des armes par le M23

Le président de la République, Félix Tshisekedi a pris part à Luanda en Angola au 10ème sommet extraordinaire sur la paix et la sécurité dans la région Est de la Rd Congo et de la République du Soudan.  Dans un communiqué de presse publié à cet effet, le sommet a réitéré le dépôt immédiat des armes par le M23, les FDLR/FOCA, le RED-TABARA, les ADF et d’autres groupes armés locaux et étrangers et des groupes terroristes se trouvant sur le territoire congolais, ainsi que leur rapatriement inconditionnel. Le sommet s’est félicité de l’initiative de la République d’Angola en vue d’assurer la sécurité des zones de cantonnement du M23 et de soutenir les activités du Mécanisme de vérification ad-hoc. Le sommet a salué la décision de la SADC de déployer une force dans le cadre de la Force en Attente de la SADC, entant que réponse régionale pour soutenir les efforts en cours pour rétablir la paix et la sécurité dans l’Est de la Rdc.

Jean-Marie Nkambua

COMMUNIQUÉ FINAL

  1. À l’invitation de Son Excellence Joâo Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, Président en Exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, Champion de l’Union Africaine pour la Paix et la Réconciliation en Afrique et Médiateur désigné pour faciliter le dialogue entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda, s’est tenu le 3 juin 2023 à Luanda, en République d’Angola, le 10ème Sommet Extraordinaire sur la Paix et la Sécurité dans la Région Est de la République Démocratique du Congo et de la République du Soudan.
  2. Ont participé au Sommet Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Faustin Archange Touadera, Président de la République Centrafricaine, Son Excellence Prosper Bazombaza, Vice-Président, représentant Son Excellence Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi; Son Excellence Jessica Rose Alupo Epel, Vice-Présidente, représentant Son Excellence Yoweri Kaguta Museveni, Président de la République de l’Ouganda; Son Excellence Édouard Ngirente, Premier Ministre, représentant Son Excellence Paul Kagame, Président de la République du Rwanda; Son Excellence Wycliffe Musalia Mudavadi, Premier Secrétaire du Gouvernement, représentant Son Excellence William Samoei Ruto, Président de la République du Kenya; Son Excellence Barnaba Marial Benjamin Ministre des Affaires Présidentielles, représentant Son Excellence Salva Kiir Mayardit, Président de la République du Soudan du Sud; Son Excellence Jean Claude Gakosso, Ministre des Affaires Etrangères, de la Francophonie et des Congolais de 1′ étranger, répresentant Son Excellence Denis Sassou-N’guesso, President de la République du Congo ;     Son Excellence Stergomena Lawrence Tax, Ministre des Affaires Étrangères et de la Communauté de l’Afrique de l’Est, représentant Son Excellence Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République-Unie de la Tanzanie; Son Excellence Ambrose Lufuma, Ministre de la Défense, représentant Son Excellence Hakainde Hichilema , Président de laRépublique  de Zambie;            Son     Excellence l’Ambassadeur Daffa Alla Elhag Ali Osman, Envoyé Spécial de Son Excellence le Général Abdul Fatah al Burhan, Président du Conseil Souverain de Transition de la République du Soudan et Son Excellence Uhuru Kenyatta, Facilitateur désigné par la Communauté de l’Afrique de l’Est.
  3. Son Excellence Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine (UA); Ambassadeur Joâo Samuel Caholo, Secrétaire Exécutif de     la         Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) ; Ambassadeur Gilberto da Piedade Venssimo, Président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC); Ambassadeur Elias Magosi, Secrétaire Exécutive de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) ; Ambassadeur Huang Xia, Envové Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs, Madame Bintou Keita, Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC et Chef de la MONUSCO et le Lieutenant Général Nassone Joâo, Commandant du Mécanisme de vérification Ad-hoc, ont participé au Sommet en qualité d’invités.
  4. Le Sommet a examiné la situation politique et de sécurité dans la région des Grands Lacs, en particulier dans l’Est de la République Démocratique du Congo et en République du Soudan, et a appelé à une cessation immédiate des hostilités, ayant également exprimé sa solidarité aux victimes des conflits dans ces deux pays.
  5. Le Sommet a réaffirmé la pertinence des décisions du Mini- Sommet sur la Paix et la Sécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), tenue à Luanda, en République d’Angola, le 23 novembre 2022, et a exhorté toutes les parties ainsi que le M23 à mettre en œuvre les décisions réitérées par le Mini-Sommet sur la Paix et la Sécurité dans la Région Est de la RDC, tenu à Addis-Abeba, République Fédérale Démocratique d’Éthiopie, le 17 février 2023, et ensuite endossées par la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine.
  6. Le Sommet a réaffirmé son soutien aux conclusions de la nème Réunion de Haut Niveau du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération en République Démocratique du Congo et dans la Région, tenue le 6 mai 2023, à Bujumbura, République du Burundi, en particulier la revitalisation de l’Accord-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la Région.
  7. Le Sommet a pris note et a salué les décisions du 2ième Sommet Extraordinaire de la Communauté de l’Afrique de l’Est, du 31 mai 2023, à Bujumbura, République du Burundi.
  8. Le Sommet a réaffirmé la nécessité urgente de renforcer la coordination ainsi que l’opérationnalisation du cadre pour la surveillance et l’évaluation de la mise en œuvre du cessez- le-feu et du retrait du M23 des territoires occupés, sous les auspices de Son Excellence Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Président en exercice de la CAE et Président du Mécanisme Régional de Suivie pour la Paix, la Sécurité et de l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération sur la République Démocratique du Congo et la région et Champion de l’Union Africaine pour la Jeunesse, la Paix et l’Agenda de Sécurité.
  9. Bien que reconnaissant la diminution de la violence contre les populations de l’est de la RDC, en particulier dans la province du Nord Kivu, à la suite du déploiement de la force régionale de l’Afrique de l’est, le Sommet a noté que plus reste encore à faire, pour une paix durable dans la région.
  10. Le Sommet a reçu un rapport sur la mise en œuvre des Processus de Luanda et de Nairobi, et a encouragé les parties à s’engager à sa matérialisation, et a exhorté le M23 à accélérer le retrait des positions et territoires occupés et à donner la priorité au Processus de Cantonnement, ainsi que la nécessité de rétablir l’autorité de l’État dans les zones désoccupées. Le Sommet a également condamné toute tentative du M23, du FDLR/FOCA, du RED-TABARA, des ADF et d’autres Groupes Armés, de fortifier leurs groupes en vue de relancer les hostilités dans les zones occupées.
  11. Le Sommet a réitéré le dépôt immédiat des armes par le M23, le FDLR/FOCA, le RED-TABARA, le ADF et d’autres groupes armés locaux et étrangers et des groupes terroristes se trouvant sur le territoire Congolais, ainsi que leur rapatriement inconditionnel.
  12. Le Sommet s’est félicité de l’initiative de la République d’Angola de déployer un Contingent des Forces Armées Angolaises (FAA) dans le but d’assurer la sécurité des zones de Cantonnement du M23 et de soutenir les activités du Mécanisme de vérification Ad- hoc.
  13. Le Sommet a encouragé le Gouvernement de la République Démocratique du Congo à accélérer la mise en œuvre du Programme de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS), condition essentielle au règlement du conflit dans la Région Est de la RDC.
  14. Le Sommet a souligné le besoin urgent de réactiver le programme humanitaire pour les personnes déplacées vers leurs lieux d’origine, ainsi que la possibilité d’enregistrement d’électeurs dans les zones préalablement occupées par le M23, en vue de soutenir le processus électoral en cours en RDC. Le Sommet appelle aussi à la réouverture de toutes les routes d’accès et a exhorté les agences humanitaires à assister les déplacés internes.
  15. Le Sommet a instruit les Ministres des Relations Extérieures /Affaires Étrangères de l’Angola, de la RDC, du Rwanda et du Burundi, en tant que Président en exercice de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) appuyés par le Mécanisme de vérification Ad-hoc, de se réunir périodiquement pour évaluer conjointement les progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements découlant de la Feuille de Route de Luanda et du Plan d’Action Conjoint pour la Pacification de la Région Est de la RDC et la Normalisation des Relations Politico-Diplomatiques entre la RDC et le Rwanda.
  16. Le Sommet a salué la décision de la SADC de déployer une force dans le cadre de la Force en Attente de la SADC, en tant que réponse régionale pour soutenir les efforts en cours pour rétablir la paix et la sécurité dans Test de la RDC.
  17. Le Sommet a salué également la disponibilité de la République d’Angola d’accueillir, le 23 juin 2023, à Luanda, le Sommet Quadripartite sur la paix et la sécurité dans L’est de la RDC avec l’implication de la CIRGL, la SADC, la CAE et la CEEAC, avec la participation des Nations Unies et sous l’égide de l’Union Africaine, afin d’améliorer la coordination des efforts.
  18. Le Sommet a reçu un rapport du Président de la Commission de l’Union Africaine et Envoyé Spécial du Président du Conseil Souverain sur la situation au Soudan et a condamné la mutinerie et la reprise du conflit militaire.
  19. Le Sommet a aussi exhorté à la réactivation du processus de paix au Soudan, afin de trouver une solution durable au conflit, et a salué les efforts de l’Union Africaine, de l’IGAD et d’autres organisations sous régionales africaines, et a souligné le besoin du leadership de l’Afrique et de la coordination des efforts.
  20. Le Sommet a souligné l’importance des consultations et de la coordination avec les Autorités du Soudan, pour toute initiative visant à assister le Soudan à mettre fin au présent conflit en vue d’une transition pacifique et démocratique par un processus politique inclusif dans le pays.
  21. Le Sommet reconnaît que la solution à la crise Soudanaise n’est pas militaire, elle est politique, à travers un processus politique viable et inclusif.
  22. Le pays a salué les pays voisins pour l’accueil des réfugiés et l’accès à l’assistance humanitaire et à l’évacuation.
  23. Le Sommet a exhorté la Communauté Internationale à fournir un soutien humanitaire d’urgence aux populations affectées dans l’est de la RDC et au Soudan.
  24. Le Sommet a décidé de continuer à suivre la situation dans l’est de la RDC et en République du Soudan et d’examiner régulièrement les progrès accomplis pour la promotion de la paix, la sécurité et la stabilité.
  25. Le Sommet a félicité Son Excellence Joâo Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, Président en Exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs et Champion de l’Union Africaine pour la Paix et la Réconciliation en Afrique, d’avoir organisé ce Sommet et pour son leadership dans les efforts visant à rétablir la Paix, la Sécurité et la Stabilité politique dans la Région des Grands Lacs.

Fait à Luanda, le 03 juin 2023

JOÂO MANUEL GONÇALVES LOURENÇO

PRESIDENT

PRESIDENT EN EXERCICE

DE LA REPUBLIQUE D’ANGOLA ET

DE LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE

SUR LA RÉGION DES GRANDS LACS

 




Rdc : La DYSYFEC plaide chez Vital Kamerhe pour une implication de Fatshi afin de relever l’économie agricole

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe a échangé, le vendredi 02 juin, avec la Dynamique Syndicale des Fonctionnaires de l’État au Congo (DYSYFEC), venue lui présenter les défis majeurs du secteur agricole en République Démocratique du Congo et, par la même occasion, solliciter son appui afin d’obtenir une audience auprès du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, « le premier des agriculteurs congolais. »

L’objectif majeur de la DYSYFEC est de ramener à la plus haute sphère de prise des décisions du pays, toutes les réclamations et propositions des experts du Ministère de l’Agriculture, ceux du Ministère de Pêche et élevage et ceux du Développement rural.

Devant le patron de l’Économie nationale, la DYSYFEC a rappelé que les techniciens agronomes de ces trois ministères du secteur agricole sont les acteurs majeurs de la matérialisation de la vision du Chef de l’État, celle de la revanche du sol sur le sous-sol. Ils ont déploré que le gouvernement se passe souvent de leur expertise dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets agricoles, préférant plutôt se focaliser sur des projets à impact politique, à la place de ceux à impact social durable.

Ils sont revenus notamment sur la non-application de l’accord de Maputo qui a demandé, depuis une décennie, que les pays de la SADEC allouent 10% de leurs budgets respectifs au secteur agricole. Cette situation bloque, d’après eux, le développement de ce secteur qui souffre aujourd’hui du manque des moyens pour faire appliquer la politique agricole nationale, pourtant adoptée depuis 2011.

Une autre préoccupation majeure présentée au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale, c’est le retard observé dans la valorisation du code agricole, chose qui ne protège pas les agronomes et les agriculteurs dans leur travail face à la menace sérieuse de l’expansion minière qui a tendance à privilégier le sous-sol à la place du sol.

Évoquant le programme de 145 territoires, la DYSYFEC a fait savoir au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale que les agents du secteur agricole congolais manquent non seulement les outils de travail, mais aussi les moyens de transport pour le ramassage des produits agricoles des centres de production pour les acheminer vers les centres de consommation.

La DYSYFEC n’a pas oublié de mettre un accent particulier sur la nécessité de la reprise d’activités dans les plantations abandonnées par l’état, à l’image des plantations du cacao, du coton, du café et de Caoutchouc dont l’inactivité fait perdre au pays des milliards de dollars chaque année.

Expert en économie de développement, Vital Kamerhe a salué la démarche de la DYSYFEC qui montre à suffisance que « le gouvernement congolais a des ressources humaines qualifiées sur lesquelles compter dans le cadre du développement du secteur agricole. »

Il a cependant demandé à la DYSYFEC de réunir les techniciens agricoles des trois Ministères sectoriels, à savoir le Ministère de l’Agriculture, celui de la pêche et élevage ainsi que du Développement rural pour dégager ensemble un cahier des charges à soumettre à la réunion de l’ÉCOFIN, après concertation avec les Ministres concernés avant de remonter vers l’autorité suprême avec des propositions concrètes et durables.

Revenant sur le projet de 145 territoires, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale a sollicité le concours de la DYSYFEC pour recenser les techniciens agricoles afin d’aider le gouvernement à mettre, d’abord ceux qui existent, dans les bonnes conditions de travail, avant de procéder au recrutement de 1500 autres, tel que prévu.

Cette réunion s’est terminée sous une satisfaction de la DYSYFEC qui s’est réjouie d’être reçue pour la toute première fois depuis son existence, à un ci-haut niveau du gouvernement.