Contentieux électoraux : La CENI et le Conseil supérieur de la magistrature acceptent de cheminer ensemble

Le 2e Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara, a, au nom du Président Denis Kadima (empêché), clôturé les travaux de l’atelier d’échanges avec le Conseil supérieur de la magistrature sur la justice électorale, organisé à Béatrice Hôtel, avec l’accompagnement de la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES).

Trois jours durant, 58 participants (48 experts juristes de la CENI et 10 membres de IFES), accompagnés des hauts magistrats du pouvoir judiciaire, ont planché sur différentes thématiques développées par les facilitateurs disposant d’une expertise avérée, en vue de susciter un débat méthodique et pratique, dans le but de rendre plus explicite le cadre légal électoral pour une finalité harmonieuse d’application.

Au cours de son intervention, le 2e Vice-président Didi Manara a relevé tout l’intérêt que revêtaient ces assises.

“Durant les trois jours d’échanges très fructueux, les participants ont planché sur les questions liées à l’examen du contentieux électoral sur lesquels les magistrats et les juristes de la CENI devraient avoir un même entendement.

La gestion du contentieux électoral est très déterminante pour les élections. Le législateur a voulu que la CENI qui organise les élections n’annonce que les résultats provisoires, en laissant la décision définitive aux juridictions électorales compétentes”.

Avant de préciser : “A l’issue des échanges intervenus, les praticiens du droit du Conseil Supérieur de la Magistrature ont admis que le droit congolais organise trois types des contentieux électoraux notamment le contentieux des listes électorales ; le contentieux des candidatures et celui des résultats. S’agissant du système électoral, c’est le proportionnel plurinominal avec application du plus fort reste. Concernant la question de la preuve, les participants ont harmonisé leurs points de vues en admettant que seuls sont admis devant les juges les procès-verbaux certifiés par la CENI”.

Pour sa part, le Directeur de cabinet du ministre de la Justice, Mme Pélagie Ebeka Mujangi a indiqué que cet atelier revêt une double importance car, d’une part, elle a permis de renforcer les capacités des magistrats et d’autre part, elle a rendu possible un véritable cadre de concertation entre la CENI et le juge du contentieux dans l’optique de concilier leurs vues quant à la gestion du contentieux électoral en RDC.

De son côté, le Procureur général près la Cour Constitutionnelle, Jean Paul Mukolo, a exhorté les magistrats à faire preuve de sagesse, tel que recommandé, pour mieux appliquer le droit.

“Au terme de ces travaux fort enrichissants, je puis témoigner que nous nous acheminons sûrement vers les contentieux électoraux moins conflictuels et plus apaisés. Je rappelle qu’en 2018, nous avons eu les contentieux difficiles, surtout ceux des candidatures pour lesquels le Conseil d’État avait organisé le double degré de juridiction et cela avait soulevé des remous. J’ai appris que vous vous êtes mis d’accord que cela ne se reproduira pas cette fois-ci”, a-t-il préconisé.

En sa qualité de partenaire d’appui technique de la CENI, le Directeur pays adjoint de IFES, Rino KAMIDI, a saisi l’occasion pour réaffirmer l’engagement de son institution à accompagner la Centrale électorale dans sa mission d’organiser les élections en 2023-2024, en continuant d’explorer des voies et mécanismes pour soutenir le processus électoral en cours.

Par ailleurs, les participants ont témoigné leur infinie gratitude à la CENI pour l’organisation de ces assises, qui leur a permis d’avoir une compréhension commune afin de contourner les interprétations singulières et d’améliorer leurs prestations, chacun à son niveau.

En somme, la synthèse des échanges qui ont eu lieu autour des thèmes exposés portait notamment sur l’impossibilité du double degré de juridiction en matière de contentieux des candidatures ; la constitution de chambre spéciale à la Haute Cour n’est pas une expérience à reproduire ; l’inapplicabilité de la procédure de l’instruction de l’inconstitutionnalité en matière de contentieux électoral ; l’impossibilité pour un parti politique de solliciter le remplacement d’un candidat élu par un autre, etc.




Sama Lukonde et Guy Loando participent à l’investiture du Président turc

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde et le ministre d’État, ministre en charge de l’Aménagement du territoire, Me Guy Loando Mboyo, sont arrivés à Ankara. Ils ont assisté l’après-midi de ce samedi à la cérémonie d’investiture du Président de la Türkiye, Recep Tayyip Erdoğan.

Le Premier Ministre représente ainsi le Président de la République Félix Tshisekedi lors de cet événement. La cérémonie a eu lieu à 17 heures au palais présidentiel de Külliye, suivie d’un dîner d’État à 19 heures au palais de Çankaya. Cette présence souligne l’importance des relations politico-économiques entre la République démocratique du Congo et la Turquie.

Recep Tayyip Erdogan, qui a été élu président en 2014 et en 2018, a remporté sa réélection le 28 mai avec 52,18 % des voix, marquant ainsi son troisième et dernier mandat.




Bukavu : Débat contradictoire entre la brave Dame de l’UNC Nabintu Zigabe Malago et Matata Ponyo

C’était au cours d’un débat citoyen organisé par le centre Olame à l’issue de son atelier sur les rôles à jouer par les femmes et les jeunes pour promouvoir l’électorat des femmes et voter pour des leaders utiles. Selon Mme Nabintu Zigabe Malago, le Président National de l’UNC l’honorable Vital Kamerhe prône le genre et garantie son équilibre à travers l’inter fédération du Sud-Kivu contrairement à M. Matata Ponyo dont on enregistre un nombre insuffisant des femmes à la gestion des grandes responsabilités dans son parti.

Disons que cet atelier s’est organisé dans un contexte où la République Démocratique du Congo va organiser ses élections le 20 décembre 2023. Après les élections de 2018, qui étaient une troisième expérience depuis son accession à l’indépendance, précédées par celles de 2011 et de 2006, il a été observé que les électeurs/trices étaient encore immatures en matière des élections, car ne sachant pas tenir compte des compétences ou de la qualité de travail que ces élus pourraient produire au niveau des Assemblées nationale et provinciale.

Malgré ces élections, les conditions de vie des populations ne s’améliorent pas, car les électeurs/rices votaient pour les candidats et ceux qui donnaient plus des cadeaux. Certains politiciens à leur tour, continuent à donner des promesses à la population, les femmes et les jeunes qui constituent plus de la moitié de l’électorat en RDC en sont les plus grandes victimes, ils/ elles sont manipulés.es par certains politiciens (la pauvreté, ignorance pour certaines, des stéréotypes, … etc.) et ne sont mobilisés.es que pour les accueillir en passant des journées sous le soleil… (Un signe de manque de respect pour son électorat).

Les femmes et les jeunes qui se portent candidats.es n’ont pas des ressources et parfois des compétences pour battre campagne et faire face aux hommes candidats. Après l’identification des électeurs, l’audit du fichier électoral, l’Assemblée nationale s’apprête à voter la loi sur la répartition des sièges. Or, les électeurs continuent à courir derrière les cadeaux notamment des pagnes, de la nourriture, de l’argent…

Il y a risque que la situation des élections précédentes se répète. D’où la nécessité d’un débat qui permettra aux femmes et aux jeunes de se préparer à jouer un rôle important pendant ces processus et interagir non seulement avec les politiciens, mais aussi avec elles-mêmes/eux-mêmes. Il est donc indispensable de sensibiliser d’un côté les électeurs/rices, hommes et femmes ; jeunes filles et garçons pour qu’ils/elles participent activement à la promotion de l’électorat des femmes et des jeunes en insistant sur le vote d’un leader utile.

Le Centre Olame Bukavu, en collaboration avec IDHE veut accompagner les femmes candidates et électrices au processus électoral pour ces élections de 2023 en les encourageant à bien jouer leurs rôles en tant que candidates, électrices, témoins, observatrices… pour un vote utile. L’Objectif est de favoriser un cadre d’échange pour promouvoir l’électorat des femmes et le vote pour un leader utile.

En prenant soins de discuter sur comment identifier un bon leader dans la société, favoriser le débat-les discussions sur la place des femmes dans la préparation des élections et les choix des leaders utiles pour les prochaines élections, permettre aux femmes d’interagir avec les leaders politiques au sujet des élections des femmes dans les partis politiques.

Méthodologie

Au cours de ce débat, il y aura des scénarios, panels de discussion sur la participation des femmes pour la promotion de l’électorat des femmes et le choix d’un leader utile. Des questions et réponses auprès des certains leaders politiciens, les femmes candidates, les femmes électrices, et de proposition des voies de sorties pour la meilleure façon de se choisir des leaders utiles pour le changement dans notre pays. Participants.es total 250 personnes

Soulignons que les participants à ces assises sont les femmes candidates, les mamans de confessions religieuses, les femmes et hommes de la société civile, les jeunes des confessions religieuses, les étudiants.es ; des journalistes, des leaders politiques, cet atelier a été organisé dans la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu ce 02 juin 2023 par Prof. Dr. Zigashane B. Ziga, Directeur IDHE et Mme Mema Mapenzi Thérèse, Directrice du Centre Olame.

Me Alain Bacoke Cicura, Coordonnateur national adjoint des Mouvements associatifs de l’UNC.




A Ankara (Turquie) : Sama Lukonde représente le Chef de l’Etat à l’investiture du président Recep Tayyip Erdogan

Au nom du Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a pris part à la cérémonie d’investiture et de prestation de serment du Président Turque Recep Tayyip Erdogan à Ankara en Turquie.

Réélu avec 52% des suffrages à la tête de la Turquie pour un troisième mandat, Erdogan a prêté serment ce samedi 02 juin 2023 devant le parlement à Ankara.

Plusieurs chefs d’état et de gouvernement et Ministres étrangers ont assisté à ces cérémonies de prestation de serment et d’investiture.

Rappelons que la Turquie est comptée parmi les pays partenaires et privilégiés de la RDC. Car, elle participe à la réalisation de plusieurs grands projets d’investissement en RDC, notamment la construction du centre financier de Kinshasa et bientôt la modernisation de l’aéroport de N’djili.




Rdc : La CASE accuse la Communauté internationale de complicité coupable pour son indifférence face à la dégradation de la situation politique et électorale

La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) accuse l’ensemble de la Communauté internationale de complicité coupable pour son indifférence face à la dégradation de la situation politique et électorale en République Démocratique du Congo. Au moment où les libertés publiques sont bafouées, une dictature aux saveurs tribales s’endurcit et le cycle électoral émet des ondes d’une extrême putréfaction opérationnelle, la CASE constate non sans regret que le gouvernement les États-Unis d’Amérique, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la République Tchèque, et de la Délégation de l’Union européenne laissent faire et observent tout un peuple en danger, sans intervenir. La CASE, à travers son président Simaro Ngongo Mbayo de sanctionner sévèrement la Ceni et le gouvernent de la République pour avoir saboté le processus électoral et violé la Constitution qui impose l’organisation des élections tous les cinq ans.

2. La dimension géostratégique de la République Démocratique du Congo oblige le monde et les Etats amis à se mobiliser en vue de sauver son peuple, sa démocratie et sa souveraineté. Si le gouvernement congolais se détourne de ses missions principales de respecter la Constitution, de promouvoir un État de droit et d’organiser des élections crédibles et inclusives, il doit être recadré par des mises en garde sévères et des sanctions correctives. Car, laisser tout un peuple à la merci d’une nouvelle dictature sera considéré comme de la non-assistance à personne en danger.

3. La CASE déjuge la froideur, l’éloignement et le caractère rébarbatif des puissances amies vis-à-vis du déluge démocratique en RDC et les invite à sortir de leur complaisance. Il est de notoriété publique que de bout en bout le processus électoral est intentionnellement désarticulé et que le régime actuel s’installe dangereusement en une dictature sauvage. Ce qui est plus grave, c’est que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi ne prête aucunement attention aux observations des forces vives de la Nation, se contentant de faire médiatiquement plaisir aux seuls militants des partis au pouvoir. Cette attitude est anti-démocratique.

4. En signant l’ordonnance présidentielle d’investiture de M. Denis Kadima le vendredi 22 octobre 2021, le Chef de l’Etat s’est éloigné de la volonté du peuple qui tient à un processus électoral crédible, exemplaire, transparent et inclusif. L’inclusivité du processus suppose que l’opposition politique soit régulièrement représentée au sein de la CENI et la majorité présidentielle s’interdise toute influence politique, tribale ou financière dans la désignation du président de cette institution d’appui à la démocratie.

L’indépendance de la CENI revient à dire qu’une partie des Confessions religieuses cessent d’être instrumentalisés par le pouvoir en remettant en cause la personne très contestée de M. Denis Kadima, une personnalité qui trouble le climat politique et électoral du pays.

Il n’est pas rare de trouver dans les rues de Kinshasa et même en provinces des activistes du pouvoir se ventant d’avoir arraché une victoire électorale d’avance du seul fait d’avoir réussi à investir la personne de Kadima à la tête de la CENI.

Alors qu’il proviendrait d’une institution internationale prétendument crédible, Denis Kadima aligne déjà plusieurs scandales dans sa gestion du processus électoral : détournements, enrichissement illicite, non-respect des engagements et mépris envers les parties prenantes du processus électoral.

5. La CASE tient à rassurer la Communauté internationale, notamment l’Union Européenne, les États-majors d’Amérique, la Chine et la Russie que le Peuple Congolais ne se sent pas du tout concerné par le processus électoral de façade en cours de fabrication ténébreuse et qu’aussi longtemps que le régime du Président Félix Tshisekedi s’illustrera par le non-respect de la Constitution, toute aventure électorale sera vouée à l’échec.

6. La CASE réitère sa position exhortant tous les Etats partenaires à ne rien financer d’un processus électoral fallacieux. Le Peuple Congolais a été une fois de plus choqué d’apprendre de la bouche de M. Denis Kadima que le processus connaît un déficit de financement à hauteur de 500 millions de dollars alors que le gouvernement congolais, les partis au pouvoir et même de simples militants du régime ne cessent de présenter à la nation un tableau contraire. Ceci est un indicateur inquiétant qui permet de comprendre que le régime du Président Félix Tshisekedi n’organisera pas de bonnes élections ni cette année ni dans le délai constitutionnel.

7. La CASE demande au gouvernement des États-Unis d’Amérique, à l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la République Tchèque, et de la Délégation de l’Union européenne, de sanctionner sévèrement la Ceni et le gouvernent de la République pour avoir saboté le processus électoral et violé la Constitution qui impose l’organisation des élections tous les cinq ans. Ces sanctions devraient s’étendre au Premier Ministre, Chef du gouvernement et au Président de la République, Chef de l’Etat en raison des fausses promesses de financement des élections.

La CASE recommande également des sanctions à l’endroit des deux présidents des chambres parlementaires et des responsables des commissions parlementaires concernées par la stabilisation du processus électoral pour avoir entravé et confisqué les préparatifs en vue d’élections crédibles et inclusives en République Démocratique du Congo.




Xiplomatie : la coopération réciproque entre la Chine et l’Afrique prospère grâce aux liens étroits entre les peuples

Pour célébrer la Journée internationale de l’enfance de cette année qui tombe jeudi, la Chine et l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le développement (OPDAD) ont lancé l’Initiative “Réchauffer les cœurs des enfants : une action conjointe Chine-Afrique” pour sensibiliser le public et montrer leur amour et leur attention envers les enfants africains.

“Il faut un village pour élever un enfant”. Le proverbe africain illustre l’idée selon laquelle il faut une multiplicité de personnes pour créer un environnement favorable à l’épanouissement de l’enfant.

Pour célébrer la Journée internationale de l’enfance de cette année qui tombe jeudi, la Chine et l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le développement (OPDAD) ont lancé l’Initiative “Réchauffer les cœurs des enfants : une action conjointe Chine-Afrique” pour sensibiliser le public et montrer leur amour et leur attention envers les enfants africains.

Les enfants qui ont reçu des vœux, de l’aide et une assistance médicale de la Chine au cours de l’événement ont déclaré qu’ils étaient heureux de savoir que tant de Chinois se souciaient de leur vie.

UNE AMITIE ENRACINEE DANS LES PEUPLES

L’événement, initié par Peng Liyuan, épouse du président chinois Xi Jinping, et l’OPDAD, a été lancé récemment dans des dizaines de pays africains.

En République du Congo, les cadeaux de l’ambassade de Chine à Brazzaville ont apporté joie et bonheur aux enfants d’un centre d’adoption. Des médecins de la 29e équipe médicale chinoise dans le pays ont effectué des examens physiques des enfants.

Selon Octavie Bopenda, responsable de l’orphelinat Béthanie, ce centre symbolise l’amitié entre son pays et la Chine. “Le 29 mars 2013, la professeure Peng est venue au centre lorsque le président Xi et Mme Peng ont visité le pays. Les scènes de cette journée sont bien ancrées dans nos mémoires”, a dit Mme Bopenda.

Au cours des dix dernières années, l’ambassade de Chine et les entreprises chinoises en République du Congo ont visité le centre à de nombreuses reprises. “Les enfants grandissent avec l’amour et l’attention des deux pays”, a-t-elle ajouté.

Dans la province du Qinghai, dans le nord-ouest de la Chine, de nombreux enfants ont une affection particulière pour la République du Congo. En avril 2010, un tremblement de terre de magnitude 7,1 a frappé la préfecture autonome tibétaine de Yushu du Qinghai. Alors que les habitants s’efforçaient de reconstruire leurs maisons, le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a annoncé que son pays aiderait à reconstruire une école primaire dans la région touchée par le séisme. Deux ans plus tard, la restauration du pensionnat central de Wenle a été achevée et l’établissement a été rebaptisé Ecole primaire de l’amitié sino-congolaise.

“La Chine et le Congo sont des amis de longue date”, a déclaré la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa. “Cet événement confirme notre solide amitié. Nos relations sont empreintes d’amour, de respect et d’humanisme”.

Lors de sa visite en République du Congo en 2013, M. Xi a considéré que le développement du partenariat Chine-Afrique était enraciné dans les peuples et favorisé par leurs échanges. Sa vision a guidé la coopération entre la Chine et l’Afrique.

PARTENAIRES POUR UN DEVELOPPEMENT COMMUN

Judith Wanzila Peter, responsable de la maintenance du système de signalisation du chemin de fer à écartement normal Mombasa-Nairobi, a déclaré qu’elle n’oublierait jamais les moments passés avec son “professeur chinois” au cours des quatre dernières années.

 

Elle s’est souvenue des premiers jours de sa carrière, lorsque ses mains ne cessaient de trembler parce qu’elle était nerveuse au travail. “Lors de la vérification du matériel, nos mains doivent être aussi habiles que celles d’un chirurgien pour garantir la sécurité du train.”

Après avoir suivi une formation et avoir acquis de l’expérience, Judith Wanzila Peter est tout à fait capable de s’acquitter de sa tâche et reprendra le travail de maintenance de ses collègues chinois. “Lorsqu’ils retourneront en Chine, ils me manqueront”, a-t-elle confié.

Depuis la mise en service du chemin de fer en 2017, plus de 10 millions de voyages ont été effectués et plus de 25 millions de tonnes de marchandises ont été livrées, ce qui a favorisé le développement économique et social des régions situées le long de l’itinéraire au Kenya.

Le premier satellite de communication algérien Alcomsat-1, le bâtiment du Parlement du Malawi, le barrage de Merowe au Soudan… et de nombreux autres projets phares lancés conjointement par la Chine et ses interlocuteurs africains sont devenus des points de repère dans ces pays africains. Certains projets sont imprimés sur les billets de banque des nations, témoignant de l’amitié entre la Chine et l’Afrique.

Les entreprises chinoises soutiennent véritablement l’Afrique en construisant des infrastructures, notamment des routes et des ponts, a déclaré Alexis Gisaro Muvuni, ministre d’Etat chargé des Infrastructures et des Travaux publics de la République démocratique du Congo.

Les entreprises et les investisseurs chinois ont vigoureusement promu la coopération bilatérale en matière d’infrastructures et ont apporté des contributions concrètes aux communautés locales au fil des ans, a affirmé M. Muvuni.

Grâce à des mécanismes de coopération tels que le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) et l’Initiative “la Ceinture et la Route”, le développement des infrastructures en Afrique a connu d’énormes changements. La Chine est restée le premier partenaire commercial de l’Afrique pendant 14 années consécutives. Les deux parties ont ensemble construit et mis en service plus de 10.000 km de chemin de fer, près de 100.000 km d’autoroute, ainsi qu’une série d’importants projets d’infrastructures, notamment des aéroports, des docks, des ponts et des centrales électriques.

Selon David Monyae, directeur du Centre d’études Afrique-Chine à l’université de Johannesburg, la modernisation de la Chine a les moyens de galvaniser et d’influencer la modernisation ailleurs dans le monde, en particulier dans les pays en développement.

DES FRERES D’UN MEME ESPRIT

Au cours des six dernières décennies, la Chine et l’Afrique, dont les peuples entretiennent des liens étroits, ont bénéficié d’une coopération gagnant-gagnant de plus en plus intense. Leur amitié a été forgée par des luttes, éprouvée par le temps, et elle est prête à saisir de nouvelles opportunités de développement.

En avril 1955, la conférence de Bandung s’est tenue en Indonésie et les dirigeants chinois et africains s’y sont serrés la main, ce qui a marqué le début des échanges amicaux entre les deux parties. Depuis lors, la Chine a soutenu la juste cause de l’Afrique dans sa lutte contre l’impérialisme et le colonialisme et pour la libération nationale. Les pays africains ont soutenu la Chine dans le rétablissement de son siège légitime aux Nations unies.

En 2013, la Chine a mis en avant les principes de sincérité, de résultats réels, d’amitié et de bonne foi, et de recherche du bien commun et des intérêts partagés pour guider sa coopération avec l’Afrique. Les relations sino-africaines sont entrées dans une phase accélérée vers une communauté de destin sino-africaine plus forte.

Depuis mars 2013, après l’élection de M. Xi à la présidence chinoise, le sommet du FOCAC s’est tenu deux fois, les deux parties s’efforçant de faire avancer les dix plans de coopération, les huit initiatives majeures et les neuf programmes.

Depuis le début de l’année, trois présidents africains se sont rendus en Chine. Lors de son entretien avec le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à Beijing, M. Xi a déclaré que la Chine soutenait résolument l’Afrique dans la poursuite d’une voie de développement indépendante et dans sa volonté de devenir un pôle important de la politique, de l’économie et de la civilisation mondiales, ajoutant que la Chine était prête à offrir de nouvelles opportunités aux pays africains dans le cadre de son nouveau développement.

La Chine travaillera avec l’Afrique pour mettre en œuvre les résultats de la conférence ministérielle du FOCAC à Dakar, faire avancer la coopération dans le cadre de l’Initiative “la Ceinture et la Route”, soutenir l’Afrique dans la réalisation du développement durable, et construire une communauté de destin Chine-Afrique dans la nouvelle ère, a déclaré M. Xi.

Lors de sa visite à Beijing le mois dernier, le président érythréen Isaias Afwerki a déclaré que l’évolution de l’ordre international se trouvait à un stade critique, et que les pays africains étaient toujours confrontés à l’hégémonisme et à des traitements injustes et inéquitables.

La communauté internationale espère et croit que la Chine contribuera davantage au développement humain et au progrès, ainsi qu’à l’équité et à la justice internationales, a déclaré M. Afwerki.




L’USM Alger remporte son tout premier trophée continental

Malgré sa défaite ce soir au Stade du 5 juillet 1962 face au Young Africans en manche retour de la finale de la Coupe de la Confédération TotalEnergies de la CAF, le club algérien décroche le trophée grâce à la règle des buts marqués à l’extérieur, après s’être imposé 2-1 en Tanzanie au match aller.

Avant ce déplacement pour la manche retour de la finale de la Coupe de la Confédération TotalEnergies de la CAF, Yanga avait remporté ses trois derniers matches à l’extérieur face au TP Mazembe, River United Football Club et Marumo Gallants. Devant les 60 000 supporters mobilisés au Stade du 5 juillet 1962, le club tanzanien a réédité cette tendance. Mais sa victoire 1-0 grâce à un but sur penalty de Shabani s’est avérée insuffisante pour décrocher le sacre puisqu’ils avaient été battus à la maison lors de la manche aller sur le score de 2 buts à 1.

L’USMA qui s’impose grâce à la règle des buts marqués à l’extérieur s’adjuge son tout premier trophée continental. Elle avait déjà échoué en finale de la Ligue des Champions de la CAF en 2015 face aux congolais du Tout Puissant Mazembe. Le club d’Alger entre aussi dans l’histoire comme le tout premier club algérien à remporter la Coupe de la Confédération TotalEnergies de la CAF.

Conscients du retard à rattraper, les Young Africans démarrent la rencontre pied au plancher, assiégeant la moitié de terrain algérienne. Une pression très vite récompensée par un penalty obtenu à la 5ème minute suite à une faute de radouani sur Musonda dans la surface. L’occasion est transformée par Wadol Djuma Shabani qui prend le portier Oussama Benbot à contre-pied (7e).

Les tanzaniens ont ensuite musclé le jeu et fermé les espaces pour empêcher la réaction de l’USMA qui doit attendre la demie heure de jeu pour s’offrir une première occasion franche, une tête piquée de Mahious à la réception d’un centre de Bousseliou qui passe tout près du poteau de Djigui Diarra (30e).

Derrière, l’USMA va subir un nouveau frisson. Il a fallu un retour héroïque d’Adem Alilet pour stopper in extremis la course de Fiston Mayele vers les buts (34e). Servi au milieu des deux défenseurs centraux algériens, l’attaquant congolais réussit à s’amener le ballon d’un contrôle de la poitrine et s’apprête à conclure l’action lorsque surgit son vis-à-vis.

Le superbe arrêt de Djigui Diarra (45+3) sur une frappe clinique de Bousselieu permet aux tanzaniens de maintenir leur petite avance à la pause.

L’USMA revient des vestiaires avec de bien meilleures intentions. Leur légère domination est concrétisée par un penalty obtenu par Orebonye fauché par Abdallah Hamad dans la surface (56e). Auteur d’une mauvaise relance au départ de l’action qui aboutit à cette faute dans la surface, le portier Djigui Diarra repousse le tir du capitaine Zineddine Belaid mais aussi la reprise de Mahious qui a bien suivi le ballon (59e)

Entré à la place de Bousseliou, Abdelfetah Belkacemi manque aussi sa reprise de volée à la réception d’une belle offrande dans la surface (86e). A défaut d’obtenir l’égalisation, l’USMA a réussi à maintenir ce score qui leur restait favorable sur l’ensemble des deu matches.