L’AFD accorde une importante subvention à la RDC pour le développement des nouvelles villes durables

Le Ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire, Me Guy Loando Mboyo, a reçu en audience l’Ambassadeur de la République française en RDC, Bruno AUBERT, accompagné du Directeur régional monsieur François Jacquier et de la Directrice pays madame Safia IBRAHIM- NETTE de l’Agence Française de Développement (AFD), dans le cadre du suivi du projet de soutien pour les nouvelles villes durables en République démocratique du Congo (RDC).

Le Ministre d’Etat s’est réjoui des progrès significatifs réalisés entre son ministère et l’AFD, suite à l’approbation de ce partenariat lors du conseil des ministres. La ville de Boma, située dans la province du Kongo Central, a été sélectionnée comme première ville durable. Ce choix est symbolique de l’attachement de la RDC à son histoire, car Boma était l’ancienne capitale du pays, comme l’a rappelé le Ministre d’Etat, Guy Loando.

Cependant, avant de concrétiser cette nouvelle ville, des études approfondies doivent être menées. Un comité de pilotage sera établi dans les jours à venir pour superviser ces projets. Une fois les études terminées et confirmant la faisabilité d’une ville respectant les normes environnementales et offrant une qualité de vie agréable, les travaux pourront débuter.

« Nous avons accueilli la France, qui est venue nous soutenir dans notre effort visant à concrétiser la grande vision du Chef de l’Etat, Felix Tshisekedi, qui est de développer et aménager notre pays. Lors de sa visite en RDC, le Président Macron a également annoncé le soutien de la France aux projets congolais et à la vision de notre gouvernement. Je peux aujourd’hui annoncer que nous allons obtenir un financement d’un montant de 50 millions d’euros, dont 40 millions sous forme de prêts et 10 millions en subventions. La demande congolaise, transmise par le ministre des finances, a été transmise à la partie française. Aujourd’hui, lors de la visite du Directeur régional de l’AFD, nous avons approfondi nos échanges sur la gouvernance territoriale », a déclaré le Ministre d’Etat, Guy Loando.

« La RDC est un pays stratégique pour la France, en tant que premier pays francophone. La France nourrit une ambition en Afrique et souhaite renforcer sa présence. Nous avons l’intention de faire de la RDC un pilier de notre stratégie en Afrique. Parmi nos principales préoccupations figure la question territoriale et urbaine qui est considérable dans ce pays. Nous sommes favorables à un partenariat pour la construction de villes durables », a déclaré l’Ambassadeur de la République française en RDC,Bruno AUBERT.




Visite d’Etat du président Fatshi en Chine « Le contrat chinois n’était pas à l’ordre du jour » 

« L’objectif de la visite d’Etat en Chine n’était pas de négocier la convention sino-congolaise », n’ont cessé d’insister Christophe Lutundula, Patrick Muyaya et Nicolas Kazadi, respectivement Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et Francophonie ; ministre de la Communication et médias et ministre des Finances. L’objectif de la mission était de relancer la coopération entre les deux pays. Disons que ça faisait longtemps depuis que la coopération était en veilleuse avec la Chine, un des principaux acteurs à l’échelle mondiale, et premier investisseur en Rdc. Si en toile de fond il y avait quelques différends qui ont été traités avant d’aller en Chine, le principe de partenariat multiple triangulaire a été mis en exergue.

De retour à Kinshasa après qu’ils aient accompagné le président de la République qui effectuait une visite d’Etat en Chine, et après la réunion des pays de l’Afrique de l’Est à Bujumbura (Burundi) et le 10ème sommet de la CIRGL à Luanda (Angola), il revenait à Christophe Lutundula, Patrick Muyaya et Nicolas Kazadi, respectivement Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et Francophonie ; ministre de la Communication et médias et ministre des Finances, de venir donner les grandes lignes à la presse.

Dans son intervention luminaire, Christophe Lutundula n’a cessé d’affirmer que nous ne sommes pas partis en Chine pour des négociations portant sur des contrats. Le président de la République a souhaité que l’on travaille pour rééquilibrer les choses dans le rapport gagnant-gagnant. « La Chine nous a soutenu dans cette agression que nous fait subir le Rwanda. Au conseil de sécurité, la Chine a toujours défendu la cause congolaise. Nous sommes pendant la période de la transition énergétique. La Chine est intéressée par les minerais stratégiques à travers la fabrication des batteries électriques. Il y a un espace de partenariat qu’il convient de consolider », dit-il.

Voilà qui explique que parce qu’il y a guerre, il faut renforcer les piliers économiques, la valorisation de nos ressources naturelles. De ce point de vue, un pays ne s’arrête pas. Ce ne pas parce qu’on est en guerre qu’on ne pense pas au développement socioéconomique.

Les principes de base de notre partenariat avec la Chine et les autres

Christophe Lutundula souligne que la Rdc est un pays ouvert et non offert. Ceci procède de son histoire et de sa géographie. Et ce, sans oublier sa place stratégique, parce que regorgeant des richesses naturelles. « Nous travaillons et coopérons avec d’autres partenaires qui vont travailler comme des partenaires traditionnels », insiste-t-il.

Aucune des générations d’hier et d’aujourd’hui ne cédera 1 cm du pays pour servir d’économie de peuplement, c’est le 2ème principe. Valoriser nos matières premières, un autre principe qui se justifie, parce qu’il n’est plus question de servir de réservoir des matières premières. Nous attendons de nos partenaires que les investissements se fassent dans l’exploration, l’exploitation, la production et la commercialisation, soit dans la chaîne de valeur.

Le principe gagnant-gagnant n’a pas été oublié par Lutundula, qui expliquent que les partenaires arrivent avec leur technologie, la Rdc a la main d’œuvre ; ils ont leur compte et nous aussi nous travaillons pour l’amélioration des conditions de vie de la population.

« C’est à partir de ces principes que nous avons discutés. On a signé des memoranda d’entente. Il ne suffit pas de signer les instruments juridiques, martèle-t-il, il faudra des projets précis à soumettre à nos partenaires », note-t-il.

Qu’attendre de toutes les rencontres ?

C’est la question qui a été posée à Christophe Lutundula qui n’a pas manqué de mot pour expliquer que depuis que le président Lourenço a été désigné par l’Ua comme facilitateur, il n’a pas eu l’occasion de réunir la CIRGL. Il était nécessaire, faisant la médiation, qu’il réunisse ses pairs de la CIRGL.

« Nous sommes à mi-parcours avec les processus de Luanda et de Nairobi. On n’a pas encore obtenu des résultats escomptés. Des instances ont déclaré leur soutien à la feuille de route de Luanda. C’était nécessaire qu’il y ait une évaluation au niveau de la CIRGL. Tout le monde a constaté qu’il y a une fausse accalmie. Il fallait donner du souffle nouveau pour que ce qui a été convenu se réalise. Et là-dessus, le président de la République a rassuré ses homologues que la Rdc ne refusait pas que le M23 s’intègre », précise-t-il.

Et de donner quelques éléments qui sont sortis du communiqué de Luanda : il faut programmer le retour des Congolais déplacés chez eux et il faut programmer le retour de l’administration congolaise.

A l’en croire, ces processus sont en marche. Il y a des embûches et c’est normal, mais on est déterminé à aller de l’avant. « A Luanda, la CIRGL a félicité l’Angola qui va déployer ses troupes pour sécuriser le lieu du pré-cantonnement. Elle a aussi salué la décision de la Sadc de se déployer en Rdc, elle a approuvé la décision prise par l’UA d’organiser le sommet de coordination à Luanda.

Jean-Marie Nkambua




Interpellé par les services de renseignement: Salomon Kalonda voulait renverser le pouvoir en place en Rdc

L’interpellation musclée de Salomon Idi Kalonda a été diversement commentée par la population. Si certains reprochaient aux services la méthode utilisée lors de son arrestation, ceux-ci citent la loi qui leur permet d’agir ainsi en cas de refus de l’inculpé. C’est au regard de ce contexte que le renseignement militaire a convoqué la presse pour livrer quelques informations, promettant de transmettre Idi Kalonda à son juge naturel après la cloture de l’enquête.

Mais que retenir de l’arrestation du conseiller de Moïse Katumbi ?

A l’issue de ce point de presse, il nous revient que Monsieur Salomon Idi Kalonda Della a été pris en charge depuis longtemps par les services de renseignement. C’est dire que ses mouvements, ses faits et gestes étaient scrutés sans que le concerné ne le sache.

En effet, le 30 mai 2023 à 11h32 minutes, alors qu’il voulait se rendre à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga par vol non régulier, il a été arrêté par les services.

Le 20 mai, lors de la manifestation de l’Opposition, renseigne le conseiller juridique de la Demiap, Monsieur Salomon Idi Kalonda Dela était porteur d’une arme à feu. « Cet effet militaire était tombé en plein échauffourées avec les éléments de la Police qui l’ont rapidement ramassé et saisi. Il s’agit d’un pistolet 9 mm, numéro CDPM 33304646 », précise-t-il.

En plus, Monsieur Salomon Idi Kalonda Dela s’est permis de se faire sécuriser, sans autorisation, par des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo, qui sont armés, dont un major.

Selon les informations recueillies de son téléphone, il démontre que Monsieur Salomon Idi Kalonda était en contact permanent et fructueux avec les officiels du mouvement terroriste M23/RDF. Mais également, avec les officiels rwandais.

D’après ces informations, l’un des objectifs était de renverser le régime en place en République démocratique du Congo, par tous les moyens et installer un ressortissant katangais.

Toujours selon les informations recueillies de ce téléphone, Monsieur Salomon Idi Kalonda a aussi établi des contacts directs avec le major Ngezi Fred, assistant de Monsieur Sultani Makenga, qui est le chef de la branche armée du mouvement terroriste M23/RDF. Il avait des contacts directs également avec Monsieur Runiga Jean-Marie, qui est le chef de la branche politique du M23/RDF ; avec les généraux du RDF, en l’occurrence, le général Kalutelwa Patrick, le général Ruki, le général Alex, et Monsieur Karega Vincent, ancien ambassadeur du Rwanda en République démocratique du Congo, afin d’encourager la guerre menée par le M23/RDF pour obtenir des négociations politiques.




Seule la force fera respecter la Rdc (Henry Mutombo)

Le seul élément de l’unité de l’Etat est le territoire. Les États forts sont fondés sur des peuples forts, bien encrés au sol, capables de s’étendre. Il y a une hiérarchie des peuples, certains sont forts, d’autres sont faibles, d’autres enfin sont inorganisés.

La politique est avant tout l’expression de rapports de forces. Les unités sociales entretiennent des relations de concurrence permanente qui provoquent nécessairement des luttes et des conflits. Les nations sont des corporations économiques qui se battent pour la victoire. Les tentations que suscitent les marchés de l’Afrique, de l’Amérique latine et de l’Extrême-Orient ont conduit les européens à se lancer dans une course, cette dernière reposant sur la force.

Chaque nation peut perdre ou gagner selon les choix qu’elle fait. Il n’y a pas pour elle de substitut à la force et le concept de droit international est donc ILLUSOIRE, ce dernier est d’ailleurs régulé par la force elle-même.

L’élément principal de la puissance d’un grand État est un contrôle effectif et centralisé et un système efficace de communication du centre vers la périphérie.

Notre Gouvernement doit investir à la hauteur de la vocation de la RDC afin de lui conférer sa force et sa domination tant rêvées. Une RDC forte avec un peuple congolais fort est possible. VIVE LA RÉPUBLIQUE.




Gestion des déchets : Eve Bazaiba promet des mesures idoines à l’encontre de tout contrevenant

Mme Eve Bazaiba, ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et développement durable a adressé un message aux Congolais, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement. A l’en croire, cette journée a été lancée par l’Organisation des Nations-unies en 1972, à l’occasion de l’ouverture de la Conférence des Nations-Unies sur l’Environnement à Stockholm, avec comme objectif : Amener les peuples à devenir des Agents actifs du Développement Durable et équitable; Reconnaitre que les communautés sont incontournables dans le changement des comportements pour résoudre les problèmes environnementaux ; Promouvoir le partenariat entre les nations et les peuples pour un futur plus sûr et plus prospère.

« La Déclaration de Stockholm, le Plan d’action pour l’environnement ainsi que plusieurs autres résolutions ont été adoptés comme principes de gestion écologiquement rationnelle de l’environnement », rappelle-t-elle, avant de souligner que pour 2023, la Cinquante-unième (51ême) célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement est placée sous le Thème « Solutions à la pollution plastique ». A ce sujet, le projet d’un instrument juridiquement contraignant sur la Pollution Plastique, y compris dans le milieu marin, a été adopté à Paris en date du 02 juin 2023.

Considérant que, la République Démocratique du Congo regorge du potentiel environnementale qui constitue une solution basée sur la nature dans la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution, le Président de la République, a vu juste de présenter la Rdc comme Pays-Solution en matière de changement climatique.

Ce potentiel renvoie la République Démocratique du Congo a une responsabilité comme acteur majeur dans la lutte contre la pollution plastique du fait que les plastiques constituent une matière biodégradable, mais à long terme pouvant entrainer des conséquences néfastes sur l’environnement, notamment la destruction de la biodiversité et des écosystèmes.

Au vu de ce danger, les Etats et Gouvernements ont pris de résolutions diverses pour lutter contre ce fléau, entre autres : l’interdiction de l’utilisation et la taxation des produits plastiques à usage unique ou pas; l’investissement dans la récupération des déchets -biodégradables et non biodégradables; la promotion du recyclage des déchets dans le cadre de l’économie circulaire ; l’utilisation d’emballages écologiques,

« Point n’est besoin de rappeler combien nous vivons des situations désastreuses dans nos grandes villes à cause de la mauvaise gestion des déchets de tous genres. Nos villes sont devenues honteusement insalubres », note Eve Bazaiba, qui souligne que ces déchets sont emportés par les eaux des pluies vers les circuits d’évacuations des eaux usées, lesquelles les entraînent dans les rivières, le fleuve Congo, avant de se déverser dans l’océan atlantique.

D’autres encore sont enfouis dans la terre causant ainsi la dégradation du sol, la destruction de la faune aquatique et la flore, car les plastiques mettent environs 1.000 ans pour se dégrader. La responsabilité des uns et des autres est engagée.

Une responsabilité partagée

Chacun à son niveau, dans nos ménages, nos quartiers, nos communes, nos villes, nos écoles, nos hôpitaux, nos marchés, les gouvernants et les gouvernés. La responsabilité de tous et de chacun est engagée.

« Nous devons tous nous impliquer dans la gestion de déchets. Car à dater de ce lundi, 05 juin 2023, les mesures idoines vont être appliquées à l’encontre de tout contrevenant. Le temps de la pédagogie a expiré », pense-t-elle.

En effet, si sous d’autres cieux, les emballages plastiques à usage unique sont interdits, le Gouvernement de la République, par le biais du Premier Ministre, ne ménagera aucun effort pour mener la lutte contre la pollution.

C’est dans ce contexte que le Ministère de l’Environnement et Développement Durable avait conclu des partenariats publics-privés avec certaines entreprises de la place et est engagé à les accompagner dans la protection de l’environnement dans son volet assainissement, notamment la collecte, le traitement, le recyclage des déchets et autres matières plastiques.

Il en est de même de l’accompagnement des organisations non- gouvernementales qui évoluent dans la récupération et la transformation des matières plastiques.

La lutte contre la pollution par les plastiques est une opportunité pour les entreprises et chercheurs congolais de se lancer dans la production des alternatives aux plastiques en vue de les rendre plus écologiques.

Par ailleurs, nous exhortons la population congolaise à adopter un comportement responsable quant à la gestion des déchets, particulièrement les plastiques. Car la sécurité c’est aussi un corps sain environnement sain.

JMNK

 




Transports en commun à Kinshasa : Les chauffeurs de taxis décrètent une grève de trois jours

La journée s’est annoncée timide, les vendeuses et vendeurs contraints de parcourir à pieds de longs kilomètres pour atteindre leurs lieux de service. Et ce, à cause d’une grève sèche qui a commencé ce lundi.

Ceci est dû notamment au décès d’un chauffeur survenu le mardi 2 mai lors d’un affrontement entre les changeurs dans la commune de Matete et un autre dans la commune de Bandalungwa le 5 mai dernier ainsi que plusieurs actes de tracasseries des agents de la Police Nationale Congolaise (PNC ). Et ce, sans oublier le transport véreux et fictif.
C’est ainsi que la Synergie des Associations pour la Défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier en République Démocratique du Congo ( SADCPCR/RDC) vient de décréter trois journées sans chauffeur du lundi 5 au mercredi 7 juin 2023 sur l’ensemble de la ville province de Kinshasa.

Dans une lettre adressée à l’hôtel de ville de Kinshasa le dimanche 28 mai dernier, les chauffeurs dénoncent des actes de violences qu’ils subissent de la part des chargeurs commis dans des parkings, des équipes du ministère provincial des
transports ainsi que d’autres agents fictifs installés le long des grandes routes de la capitale.

De ce fait, cette synergie des conducteurs de la ville de Kinshasa demande à l’autorité les choses cici :

– Que les parkings soient gérés essentiellement par les chauffeurs pour le maintient de l’ordre et l’encadrement des jeunes;

– Seuls les unités du PCR et les agents de la DGRAD doivent rester sur la route afin que les taxes payées parviennent à la caisse de l’État;

– Les Ujana, PP, GMI, B2, Mbata et d’autres unités de la police qui mettent des désordres sur la route doivent aller sécuriser la population et leurs biens ainsi que lutter contre le phénomène Kuluna;

– Que les politiciens ne gâchent pas le travail des conducteurs dans la ville de Kinshasa pour des intérêts partisants ou personnels.

Elle exige également une Police de circulation routière (PCR) qualifiée, réformée et équipée.

“Ainsi, toute unité d’appui, devra impérativement être sous le commandement de la PCR”, indique cette correspondance.

Outre ces revendications, ils renseignent que le dernier jour sera mis à profit pour le dépôt d’une pétition adressée au Président de la République en vue de solliciter son implication personnelle dans la résolution de leurs problèmes socio-professionnels.

Signalons que depuis des lustres, la gestion du secteur de transport reste un casse-tête pour les autorités congolaises.
Jean-Luc Lukanda




En vue de palper du doigt la réalité : Eddy Mfumumpoko fait une visite d’inspection des 5 centres des recettes fiscales du district de la Funa 

Dans le souci de palper du doigt la réalité et le fonctionnement de l’ensemble de toutes les directions de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), le Directeur général de la régie financière de Kinshasa, Eddy Mfumumpoko a effectué ce vendredi 2 juin 2023 une descente sur le terrain, exactement dans le district de la Funa, pour inspecter les cinq centres des recettes fiscales de ce district.

Il s’agit des CRF des communes de Selembao, Bumbu, Bandalungwa, Ngiri-Ngiri et Kasavubu. Le numéro 1 de cette régie financière provinciale a débuté sa tournée par la commune de Selembao, où il a visité le centre des recettes fiscales de cette municipalité située dans la même commune sur l’avenue Mbanza, quartier Madiata.

A son arrivée, un accueil chaleureux a été réservé à Eddy Mfumumpoko qui a été reçu par les agents de CRF/Selembao, avec à leur tête le chef de bureau Ludovic Mobango. Prenant la parole en premier, le chef de bureau Ludovic Mobango a remercié le numéro de la DGRK pour sa visite dans ce CRF.

Selon lui, c’est la première fois depuis que la DGRK a été créée de voir un Directeur général fouler les pieds dans leur entité. Il a premièrement présenté les membres de son bureau, sans oublier de faire un bref rapport sur la réalité des activités de ce ressort.

Ainsi, il a également soumis quelques doléances qui préoccupent cette direction entre autres les problèmes de local et des quelques agents. Après avoir entendu minutieusement le Chef du bureau de CRF/Selembao, le Directeur général de la DGRK a d’abord remercié tous les agents de ce centre qui malgré toutes les difficultés qu’ils font face sont restés fidèles à leur poste en rendant service à la province.

Eddy Mfumumpoko a rassuré tous les agents de ce centre qu’il fera de son mieux pour répondre dans un avenir proche à leurs préoccupations. Ceci, avant de le rappeler au travail et de doubler les efforts pour atteindre les objectifs.

Après Selembao, cap sur Bumbu

Après Selembao, la délégation du numéro 1 de la DGRK s’est dirigée vers le Centre des recettes fiscales de la commune de Bumbu, situé au croisement des avenues Landu et Shaba, dans le quartier Mbaki. Ici, Eddy Mfumumpoko a été accueilli par ses collaborateurs avec joie. “Voir la haute hiérarchie dans leur mur est un grand sujet de joie, surtout une réponse à toutes le préoccupations”.

Le chef de bureau de ce CRF a souhaité la bienvenue au Directeur général et a profité de l’occasion pour lui présenter ses collaborateurs et lui soumettre aussi quelques problèmes que son ressort rencontre.

Il s’agit notamment de l’effectif insuffisant et aussi quelques difficultés que les agents rencontrent sur terrain par rapport à l’ignorance de la population en ce qui concerne la culture fiscale. Ceci, après avoir échangé sur plusieurs autres sujets liés à leur travail. Ensuite, le Directeur général de la DGRK a prodigué quelques conseils aux agents de ce centre.

Le Centre de recettes fiscales de Bandalungwa, situé au numéro 1, de l’avenue Ngilima au quartier Bisengo, était la troisième étape pour cette tournée de travail dirigée par Mme Dorine Mukuna. Elle a eu à son tour l’honneur de recevoir le Directeur général de la DGRK avec sa délégation pour un échange fructueux qu’il a initié dans le cadre de sa vision, celle de mettre l’homme au centre de tout. Ici également, Eddy Mfumumpoko a donné la parole aux agents de leur soumettre leurs difficultés et à son tour, il les a exhortés au travail en le rassurant que dans les prochains jours, leurs revendications trouveront satisfaction.

Le CRF de Kasa-Vubu comme dernière étape

Au CRF de Kasa-Vubu, l’ambiance était la même. Tous les travailleurs étaient présents et personne n’a voulu rater ce moment qui ne vient pas tous les jours. Les agents et cadres ont été émus de voir le Directeur général lui-même en personne. Prenant la parole, Anny Kakwata, chef de bureau du CRF de Kasa-Vubu a profité de l’occasion pour parler avec le numéro 1 de cette régie provinciale sur quelques préoccupations de ce centre.

Ensuite, c’était le tour du DG de la DGRK et les agents et cadres qui ont soumis leurs problèmes au n°1 de leur entreprise sans tabou. Tout a été dit. Eddy Mfumumpoko, comme partout où il est passé, il n’a cessé de réconforter les agents et cadres, tout en les appelant à l’ordre. Et surtout, d’accomplir la mission noble leur assignée par la province, seule de maximiser les recettes.

A noter que le n°1 de la Direction générale des recettes de Kinshasa Eddy Mfumumpoko, dans sa délégation, s’est fait accompagner de Mme Brigitte Botete, Directeur à la direction de suivi des centres de la Funa ; Mme Paulette, directeur de service généraux et les autres. Soulignons que le N°1 de la DGRK a promis de poursuivre avec le même exercice dans d’autres districts, question de s’assurer du fonctionnement optimal de la DGRK.




De passage en Turquie : Me Guy Loando a échangé avec les membres de l’AREP vivant à Istanbul 

En marge de son voyage en Turquie, où il a accompagné le Premier ministre Sama Lukonde qui a été représenté le Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi à la cérémonie de prestation de serment du Président Turc Erdogan, Me Guy Loando Mboyo, l’Initiateur de Agissons pour la République (AREP) a échangé avec les membres du Parti vivant à Istanbul au cours d’un petit-déjeuner. Il a saisi cette occasion pour communier avec les siens et partager la Vision que porte le Parti.

« Nous ne sommes pas en train de former l’homme fainéant. L’homme que nous nous formons, c’est l’homme qui doit être entrepreneur, c’est-à-dire, un homme qui est lui-même créateur des richesses ; lui-même participe à la vie nationale », explique-t-il devant les membres de l’AREP.

Et d’ajouter qu’avec les moyens, cet homme peut lui-même s’épanouir. Les moyens, c’est par exemple l’accès au financement, … c’est ça le côté libéral. Mais il ne s’agit pas d’un libéralisme aveugle. Voilà le parti dans lequel vous vous êtes engagés, dit-il.

Pour Me Guy Loando, Agissons, c’est faire de sorte que l’homme soit la source des revenus. C’est comme une école d’entrepreneuriat, tout ça est dans notre projet de société.

« Si vous nous entendez dire que Arep c’est pour accompagner le président de la République Félix Tshiesekedi, nous le soutenons parce que nous partageons la même vision, la volonté qu’il a de développer le pays. C’est dans ce combat-là de lutter contre le sous-développement, nous avons lancé notre parti AREP. Agissons, ça veut dire qu’on n’a plus de temps, allons-y », martèle le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire et Autorité morale de l’AREP.




A Lubumbashi : Ouverture du 3ème Congrès eucharistique national de la CENCO

Le parvis de la Cathédrale Saint Pierre et Paul a servi de cadre ce dimanche de la solennité de la sainte trinité à l’ouverture du 3ème Congrès Eucharistique National de la Cenco. Présidé par Monseigneur Marcel Utembi Tapa, archevêque de Kisangani, et président de la CENCO, ce rassemblement a réuni plusieurs personnalités politico-administratives dont le vice-gouverneur, Jean-Claude Kamfwa kimimba.

Ouvert en ce dimanche de la solennité de la sainte trinité, le 3ème Congrès Eucharistique National de la Cenco a réuni des délégués des fidèles, des prêtres, des consacrés et des laics, accompagnés des évêques des 48 diocèses de la Rdc et ceux d’autres pays.

Plusieurs personnalités politico-administratives et militaires ont également pris part à ce rassemblement, dont le vice-gouverneur du Haut-Katanga, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, représentant le Gouverneur Jacques Kyabula Katwe empêché, quelques députés provinciaux ainsi que les membres du gouvernement provincial.

Placé sous le thème : “Eucharistie et famille”, ce 3ème Congrès Eucharistique National de la CENCO qui intervient 43 ans après le 2ème tenu à Kinshasa, a pour but de raviver la dévotion eucharistique des chrétiens et leur montrer la centralité de l’eucharistie dans la vie chrétienne et dans la mission de l’église.

Bien avant, l’archevêque métropolitain de Lubumbashi et hôte de ce 3ème Congrès, Monseigneur Fulgence Muteba avait souhaité la bienvenue aux organisateurs et à toute l’Assemblée. Dans son homélie tirée de l’Evangile de Saint Jean, Monseigneur Marcel Utembi Tapa, archevêque de Kisangani et président de la conférence Episcopale Nationale du Congo, a donné le sens et le mystère de la sainte trinité où Dieu le père, le fils et le Saint-Esprit se révèle à son peuple qu’il aime. Il a exhorté l’assistance à entrer dans cet amour divin par la parfaite communion fraternelle à l’image de la sainte trinité.

C’est par un message de paix, d’amour, d’unité et de remerciement prononcé par le président de la CENCO devant des milliers de fidèles venus de différentes paroisses de l’archidiocèse de Lubumbashi et de ses environs, que la messe a pris fin. Signalons par ailleurs que plusieurs activités liées à ce congrès sont programmées durant toute la semaine, avant la clôture de ce 3ème Congrès Eucharistique National le dimanche 11 juin au stade Tp Mazembe de la Kamalondo.




Al Ahly remporte la première manche de la finale de la Ligue des Champions

Le club égyptien s’est imposé 2-1 à domicile face au Wydad Casablanca, en match aller de la finale de la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies marquant un pas vers son 11ème trophée dans la compétition. Grâce au but marqué à l’extérieur, les Marocains gardent toutes leurs chances.

Al Ahly a assuré le service minimum à domicile, à l’occasion de la manche aller de la finale de la Ligue des Champions TotalEnergies face au Wydad Casablanca. Les Egyptiens se sont imposés 2-1. Ils ont ouvert le score en fin de première période grâce au sud-africain Percy Tau (45+3). Mahmoud Soliman, alias Kharaba, a ensuite doublé la mise à la 59ème minute. Mais le but de Saif-Eddine Bourha permet aux Marocains de réduire le score (87e). Un but à l’extérieur qui s’avère précieux dimanche prochain lors du match retour Stade Mohammed V de Casablanca.

Dès le coup d’envoi, les Egyptiens, conscients de l’importance de prendre une belle option à domicile, ont tout de suite mis le pied sur l’accélérateur. Face à la pression offensive égyptienne, Arsène Zola Kiaku a failli tromper son propre gardien, en voulant dégager un ballon d’Aliou Dieng (7e).

Mahmoud Soliman, alias Kharaba, après avoir échappé à la vigilance des défenseurs marocains, se présente face au portier Youssef El Motie qui doit briller pour écarter son tir (18e).

Al Ahly croit ensuite obtenir un penalty suite à une main de Bouly Sambou signalée par l’arbitre dans la surface (30e). La sanction est ensuite annulée après l’intervention de la VAR.

Pressés, les poulains de Sven Vandenbroeck réagissent avec des offensives sporadiques. Leur meilleure action de la première manche est à mettre à l’actif de Reda Jaadi, auteur d’une magnifique reprise, magistralement écartée par le gardien Mostafa Ahmed Abdelaziz Mohamed (40e).

Les égyptiens finissent par concrétiser leur domination en toute fin de première période, avec l’ouverture du score de Percy Tau (45+3). Après un excellent travail sur le côté, Elsharat dépose le ballon sur la tête du sud-africain qui ajuste parfaitement le gardien Youssef El Motie, impuissant.

 

Au retour des vestiaires, Al Ahly creuse rapidement l’écart grâce à un but de Kharaba (59e). Profitant d’une sortie manquée du portier El Motie, Elsahat sert parfaitement l’attaquant égyptien qui frappe dans les buts pratiquement vides.

Loin d’assommer les marocains, ce deuxième but égyptien semble les avoir plutôt revigorés. Al Ahly est sauvé par le poteau sur un missile de Attiat Allah (59e). Les égyptiens reviennent à la charge. Un plat du pied de Kharaba, bien trouvé par Percy Tau dans la surface, est magistralement capté par El Motie (72e).

Le Wydad trouvera finalement la réduction du score grâce à Saif-Eddine Bourha (86e). Entré quelques minutes plus tôt, qui convertit un centre bien senti de Ayoub El Amloud. Al Ahly s’impose finalement 2-1 mais le but inscrit par le Wydad à l’extérieur pourrait peser lourd au décompte final.